barque de l’ombre
par le chas de l’aiguille
la lumière fut
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boat from shadows
through the eye of the needle
then there was light
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
barque de l’ombre
par le chas de l’aiguille
la lumière fut
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boat from shadows
through the eye of the needle
then there was light
du fond des brumes
une porte sur la mer
pêcheur d’aurore
L’aval anche siffle bien les départs
la source est étroite mais concentrée
Camaïeu de gris
Accueil en douceur du jour
Ouvre la fenêtre
Cascade, avalanche
Fines particules d’eau
Falaises de coton
Sa moindre particule
Est une bonté du ciel
La lumière fait du bien
Parfois il faut des ans
Pour percevoir un peu
Ce filet de lumière
zoom arrière
vertige
l’oiseau, disparu
Une avalanche de tristesse s’abat sur la Belgique.
Peux tu préciser Bourrache ?
on peut marquer plus d’une pierre blanche
et les falaises rebattues livrent combat
pourtant la sape insidieuse poursuit son oeuvre
et si le roc ne recèle force couloeuvres
il y a dans les éclats de silex bien des ébats
et force reviendra à celle qui ici tranche
dans ces ensembles crayeux qui englobent
bien des souvenirs du passé sédimentés
on peut largement l’imagination alimenter
et regretter la labilité certaine de l’engobe
la dissolution bouillonne en pied qui sape et rape
et les diaclases de s’écarter livrant aux forces occultes
la violence des marées et drôle de culte qui culbute
alors tout est affaire de temps et rien ne rebute
les matériaux somme toute finirons à la trappe
un effet de quoi entaille et sans douceur
arrondi moins que les angles et défait les sangles
libérera dans un vacarme fracassant sont lot
dans un aplomb qui ne dit pas son nom
un effet de coin, pardon je vais aller au piquet !
–
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2012-03-14/accident-d-un-car-belge-en-suisse-28-morts-dont-22-enfants-902599.php
–
Je suis … sans mots.
Au-delà des mots, dans le partage de la tragédie qui s’abat sur votre pays, Bourrache.
Un voile de tristesse s’abat sur le pays et qui nous touche tous.
c’est terrible, les drames de vies, la gorge serrée…
Tous ces morts vous sont-ils nécessaires?
Seigneur de la Terre et des Cieux
Demain matin, ma fille prend le bus pour une sortie scolaire.Je fais quoi?Tous ces enfants vous sont-ils nécessaires,Seigneur de la Terre et des Cieux!
merci Ossiane de nous donner par le biais de ton blog ce petit espace pour pouvoir échanger devant cet évènement qui nous bouleverse tous.
Oui Bourrache, il n’y a pas de mots en effet pour dire ce que l’on ressent devant une telle catastrophe, juste pourquoi ? et il n’y a pas de réponse. Je pense ce soir à toutes ces familles dans la douleur et la détresse.
je suis désolé, ma dernière intervention ne visait qu’à rectifier un texte trop rapidement écrit
il n’y avait nulle conscience de confiner au drame dans cet encastrement terrible qui nous laisse effondrés.
Le monde entier suis et lamente ce drame au pays de Bourrache. La mort d’enfants nous bouleverse toujours. C’est trop triste!
Une si petite barque sans défense …..
Devant une tragédie qui bouleverse tout un pays et chacun de nous
Pensées très fortes vers tant de peines irrémédiables AA
Evoquer l’enfance
L’absurdité des ténèbres
Le printemps en deuil
L’herbe n’a pas encore poussé
qu’elle est déjà coupée
pleine de promesses
elle laisse la détresse
Ossiane, siouplaît, une photo avec plein de couleurs, une odeur de printemps … ça remonterait le moral …
A Thierry (15.03 – 9 H 22′) : j’avais bien compris … jamais je n’ai imaginé que tu puisses faire un « vilain jeu de mots ».
A tous : je vous embrasse.
Avale anche !! C’est l’appel à l’aide d’un clarinettiste ?
Le silence dit
Ce que les mots n’osent dire
Dans lun grand respect
oui, Monique,
et les mots qui se taisent,
ils parlent au plus près.
BEAU DOUX JOUS MEME SI LES GIBOULEES DE MARS,
d’ailleurs elles sont jolies, le ciel est beau de gesticulations de noir de gris de blanc de bleu..et d’arc en ciel magique!
Quelques gouttes d’eau, il pleut
Toilette de chat sur les buissons
Petites perles au bout des branches
Reflets gris et blancs sur les flaques d’eau
Aquagravures, estampes d’arbres nus
Pétales de fleurs défraichies ruisselantes
Plafond bas lumineux et pourtant dans le ciel
Des taches bleu pâle égarées dans le gris
L’hiver transpire ses derniers frissons
Le printemps essuie ses premières larmes.
Parapluies, chapeaux, bottes et manteaux
Echarpes de laine et gants aux mains
Instabilité des saisons, période de transition
Beaucoup de gris encore, couleurs ternes
Fleurs timides et minuscules sur leurs tiges frêles
Sur le gazon de velours ras et vert tendre
Jonchent encore quelques feuilles mortes
Là bas l’océan n’est que le miroir opaque
D’une brume épaisse qui lentement s’efface
Nonchalante, vaporeuse mais encore sombre
Contraste des vergers habillés de rose et de blanc
Où la raison se perd entre la beauté et l’inconfort
Entre le printemps et les stigmates de l’hiver.
–
Moi j’ai eu mon immense coup d’arc-en-ciel cet après-midi.
Mon fils et sa compagne sont passés et m’ont offert un tout petit cadeau.
Je l’ai ouvert avec précaution et en ai retiré une … tétine.
J’ai dit « heu … c’est gentil … mais … qu’est-ce que vous voulez que je fasse avec ça ??? »
Il m’a fallu trente bonnes secondes avant de comprendre que j’allais devenir grand-mère pour la première fois.
Et ça m’fait tout drôle.
La vie continue et se renouvelle.
Ossiane, j’espère que tu ne m’en voudras pas de vous faire partager ce grand moment de joie.
P.S. : ce n’est pas pour recevoir une AVALANCHE de cadeaux, hein !
Clin d’oeil, sourire et plein d’espoir à tous pour l’avenir.
–
Bourrache
Une belle histoire pour toi, un rayon de soleil qui fera briller tes yeux. Quand on devient grand-mère, c’est tout un relent de jeunesse qui vous renvient en mémoire.Tu voulais de la couleur ? en voilà et plus encore…..c’est merveilleux !! Je sais de quoi je parle.
Il va falloir reprendre les aiguilles à tricotter…..
Ce matin Toulouse a un air si triste, après Montauban, des enfants, la poudre n’est pas aux yeux mais elle aveugle et détruit !
@Bourrache
Iris aux pieds légers assise sur son arc
passant vous visiter pour chasser la tristesse
apporta un sourire en ce doux jour de mars
Ravie de cette bonne nouvelle Bourrache!
ici
le vent
géant
dans la pierre, comme en mer, touche l’infini, l’infini géant
Note de lecture datant un peu
« Comme une avalanche…dans mon cerveau »
Qui a dit que j’étais situé dans un fonctionnement neuronal intermédiaire entre un mode chaotique hyper rapide et un système ordonné sur stable mais au contraire dans un petit monde qui temporise et optimise spatio – temporellement les réactions en chaîne qui sinon auraient vite fait de nous engloutir dans un fond.
Osciller entre la stabilité trop parfaite et inhibante qui donne trop d’inertie au système et une hyper réactivité qui fait sur réagir et ne possède pas de capacité à tamponner et à amortir certaines réactions, trouver un point d’équilibre instable au sommet d’une vallée énergétique avec ce juste assez qui peut si près provoquer l’avalanche qui va transmettre rapidement et efficacement mais aussi qui va permettre de mémoriser, et dans ces inter temps de stabilité qui donnent la possibilité de mobiliser en grand nombre une cohorte pour traiter en mode pulse des bouffées d’intelligence qui vienne dans une forme de désordre ordonné et sans ordonner à la conscience, traitent séquentiellement des voies multiplexées.
Alors oui l’intelligence comme la rapidité de penser, et l’inaptitude aux comportements sociaux sont d’abord des aptitudes temporelles à traiter de l’information en mode pulse en mode burst sans donner dans l’éclatement et dans l’explosion afin de canaliser et de redonner du champs et de la vigueur, des stop and go, des reset et des rest qui permettent par ces impulsions d’avancer d’éviter la paralysie et de trouver du ressort pour relancer la mécanique et de tendre vers un but ou de s’en approcher petit à petit.
Si mon cerveau est un système complexe cortical et limbique, un fatras invraisemblable il se peut aussi qu’il organise lui-même sa propre fuite en avant dans un désordre structuré et apparent qui permet toujours de traiter et de séquencer, d’écrêter aussi et d’accrétionner, sans amalgame, de structurer et de partitionner, par des fonctionnements adaptés toute ces chaines de sens pour donner plus de sens au tout dans une symbiose qui sans être l’apothéose, ose et essaie, combine et anime pour insuffler l’esprit, une forme de logique dont la combinatoire nous échappe mais dont les mécanismes sont eux même sou tendu par un fonctionnement opérationnel de détecteurs et de capteurs aux seuil bien placés pour éviter les effondrement et les lock in comme les lock out.
Ce texte est une libre adaptation/interprétation de la lecture d’un article paru dans le new scientist du 27 juin 2009, pp 34-37 intitulé « your brain is like a pile of sand.That’s why it has such remarkable powers, finds David Robson » ou « Disorderly genius » un point aussi récent qu’ébouriffant sur le fonctionnement du cerveau, ses principes, ses caractéristiques et ses disparités.
@Thierry
Merci pour ce texte vraiment intéressant que j’ ai lu sans tout saisir.J’y reviendrai après une mise à distance nécessaire.
@ May je t’en prie c’est juste l’avalanche qui a fait boule de neige. Ce n’est pas une traduction littérale mais une reprise des idées forces avec mes mots pour le dire et en retenir ce que j’ai compris de cet article.
je suis, sauf depuis trois mois d’indisponibilité, un lecteur assidu chaque semaine du « new scientist » qui est un journal scientifique de qualité qui ouvre souvent sur des sujets inhabituels ou avec des angles de vue vraiment originaux.
Falaise envole toi
Ma légère
Fleur des ondes
Sur les eaux
Nage belle
Le dur derrière
Toute l’ âme résumée
Quand lente nous l’expirons
Dans plusieurs ronds de fumée
Abolis en autres ronds
Atteste quelque cigare
Brûlant savamment pour peu
Que la cendre se sépare
De son clair baiser de feu
Ainsi le choeur des romances
A la lèvre vole-t-il
Exclus-en si tu commences
Le réel parce que vil
Le sens trop précis rature
Ta vague littérature.
Stéphane Mallarmé