Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lac
colonie de roseaux
sur la ligne d’horizon
l’or des marais
25 réflexions sur « Lac »
Et le vent chante
dans les phragmites
les plumets à l’unisson
Comme c’est joli son tendre
Mon murmure dans ton lobe
Ta main douce dans la mienne
Au bord des étangs
L’or des marais de Camargue
Les sagnes* dorées
* les sagnes sont des roseaux plantés au bord des étangs et des roubines (nom provencal de larges fossés) qui servent à recouvrir les toits des cabanes de gardian, ceux qui les cultivent et les récoltent sont les sagneurs. Les sagnes recouvrent de grandes surfaces et font partie du paysage de la Camargue, je crois aussi qu’ils servent de fourrage pour les animaux et particulièrement les ânes.
les roseaux touffus
gravent à la plume
le miroir dormant
la vouivre en bruissements lents
la nuit tombe
la tourbière au travail
Les roseaux dansent
Entrelacs, balancements
Balai aérien
colonnes sans naÏades
tubes sans noyades
placer sans plaisir
colonnes au nid pas de héros sot
or hissons, la cargaison
démarrez sur les chapiteaux de roue
Coeurs initiales
Humanités
A fleurs de peaux
Au secret du marais
J’ai pour toi une flaque
Où glissent le gerris
Le dytique féroce
Et le grêle ranatre
J’ai pour toi une mare
Où nagent les grenouilles
Des salamandres noires
Et tritons y patouillent
J’ai pour toi un ruisseau
Où chantent le Pipit
Le Bruant des roseaux
Et le discret Phragmite
J’ai pour toi une rivière
Où poussent la douce-amère
La belle orchis abeille
La grande pimprenelle
Sur ce lac à tes cils
Volent l’agrion bleu
La cordulie gracile
La nymphe à corps de feu
Là, hutte de genêts
Et sa couche de mousse
Pour se la couler douce
Au secret du marais
C’est joli, jean de la lune.
Ici LA,
Je viens me la tremper
Ma tendre douce plume
Qui aime se la couler belle
Regarde la frissonner
Ses belles ondes tiennes
A la surface de l’eau
Celle la plus stagnante
C’est que ma plume mienne
Aime le doux frisson
ALa berge leurs souffles
Se murmurent en secret
AL liés par la vie
A LA source profonde
D’un bruissement leurs lèvres
Leurs regards doux complices
la lance de l’eau du lac éteint l’incendie qui couve
Lancelot dulac ne quitte pas Chamerolles et se parfume
Lacs mazures ou lac Ladoga bonjour les dégâts
Lacustre est mon destin
habitat rehaussé bon teint
La Têne retient le frein
Lac Titicaca pour l’inti Riami
Ils n’ont pas fait grand cas
et tandis qu’attend Athualpa
voilà que s’entasse l’or des Incas
les mines du Potosi ne suffiront pas
à éteindre cette soif de Pizarro
avant Tiwanaku il faudra s’arrêter
sur la piste de l’Inca entre Cuzco
et le rio urumbamba vers Machu Pichu
tressés sont les iles flottantes
pressés sont les porteurs de quipus
Ils n’ont pas démarré et les voilà assaillis
Bonjour la Compagnie…
Toujours au rendez-vous,
Malgré la neige et le verglas !
En bordure du petit lac,
Les roseaux plient,
Restent toujours debout
Mais où est donc passé
LE CHENE ?
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeee
Le chêne
Ils l’ont mangé
Les fragiles roseaux
Eux plient
Mais ne cassent pas
C’est archisonconnu
Connureconnuvu
Et vivent les roseaux
Et leurs tailles fragiles
D’os qui s’ondent la vie
Pour suivre son bel cours
Dans la souplesse des jours
Son rebondir agir
CHAQUE JOUR PEUT SE VIVRE
Dès que sonne le réveil
En oubliant le pire
Et se serre son meilleur
Belle délicatesse
Devant les dons du ciel
Et les roseaux se plIent
Pour remercier le temps
je me prends une petite sucrerie de relecture, et puis j ai envie, comme ça, de mettre plutôt…
Et les roseaux se ploient
Sous la grâce du ciel
Bel doux jour, je me croque mon bel bon, après deux d’intense travail en autisme, ce matin, c’est que c’est le courant des ondes, Tellement, de se vivre en autisme,
que oui
ah oui que oui
se sentir un roseau
qui plie
mais se brise pas
cela aide
sous le fardeau
et quand le minois
se relève
ses mains de belle lutte
en amour son tellement
le sourire est aux lèvres
et quand le soleil est
que des heures libres pour soi
c’est bon de sortir
en écrire
en ailleurs
c’est bon de se vivre soi
car soi le mérite aussi
Les roseaux en plumeaux
Se baissent pour papiller
Ecoute leur respire
Comme murmure leur chant
Une onde jolie ondule
Leurs ventres tendres chauds
Et ils se laissent faire
S’épanchent se penchent devant
Dans un bien bel baiser
Que la vie leur permet
Leurs souffles gonflent leurs ailes
Les vois là tout la haut
La tête dans les nuages
Et leurs corps dans les airs
le vent souffle
les roseaux bougent
moi je m’essouffle
Un souffle de vie
Passe à travers les années
Mouvance réelle
Ainsi va le temps qui passe
Sans que jamais rien ne meurt
pas rose des eaux mais pieds dans l’eau
tout ce qui m’orne dans ce paysage
n’arrête pas les yeux , avec l’eau rions
claque au lac et pas à Kaolak
on ne fera plus d’instamatic
mais de toute cette clique
il y a à retenir par paillis
sans être futés des gerbes d’or
qui vont savamment orner des paillasses
des couches comme le vent les couche
pourtant elles tiennent tête et ne renoncent
tandis que la brise elle aussi s’enfonce
Un cal m’a abrité
quand j’étais mité
pas de calamité
Vois cette oeil vers les cieux
Dans le rimmel des cils
Qui interroge Dieu
D’un silencieux babil
Et le vent chante
dans les phragmites
les plumets à l’unisson
Comme c’est joli son tendre
Mon murmure dans ton lobe
Ta main douce dans la mienne
Au bord des étangs
L’or des marais de Camargue
Les sagnes* dorées
* les sagnes sont des roseaux plantés au bord des étangs et des roubines (nom provencal de larges fossés) qui servent à recouvrir les toits des cabanes de gardian, ceux qui les cultivent et les récoltent sont les sagneurs. Les sagnes recouvrent de grandes surfaces et font partie du paysage de la Camargue, je crois aussi qu’ils servent de fourrage pour les animaux et particulièrement les ânes.
les roseaux touffus
gravent à la plume
le miroir dormant
la vouivre en bruissements lents
la nuit tombe
la tourbière au travail
Les roseaux dansent
Entrelacs, balancements
Balai aérien
colonnes sans naÏades
tubes sans noyades
placer sans plaisir
un beau haïku …
superbe et tout givré de l’hiver…
un lien où l’on trouve des haïkus :
http://comptoirdeslettres.eklablog.com/haikus-et-autres-poemes-tres-courts-c17475848
colonnes au nid pas de héros sot
or hissons, la cargaison
démarrez sur les chapiteaux de roue
Coeurs initiales
Humanités
A fleurs de peaux
Au secret du marais
J’ai pour toi une flaque
Où glissent le gerris
Le dytique féroce
Et le grêle ranatre
J’ai pour toi une mare
Où nagent les grenouilles
Des salamandres noires
Et tritons y patouillent
J’ai pour toi un ruisseau
Où chantent le Pipit
Le Bruant des roseaux
Et le discret Phragmite
J’ai pour toi une rivière
Où poussent la douce-amère
La belle orchis abeille
La grande pimprenelle
Sur ce lac à tes cils
Volent l’agrion bleu
La cordulie gracile
La nymphe à corps de feu
Là, hutte de genêts
Et sa couche de mousse
Pour se la couler douce
Au secret du marais
C’est joli, jean de la lune.
Ici LA,
Je viens me la tremper
Ma tendre douce plume
Qui aime se la couler belle
Regarde la frissonner
Ses belles ondes tiennes
A la surface de l’eau
Celle la plus stagnante
C’est que ma plume mienne
Aime le doux frisson
ALa berge leurs souffles
Se murmurent en secret
AL liés par la vie
A LA source profonde
D’un bruissement leurs lèvres
Leurs regards doux complices
la lance de l’eau du lac éteint l’incendie qui couve
Lancelot dulac ne quitte pas Chamerolles et se parfume
Lacs mazures ou lac Ladoga bonjour les dégâts
Lacustre est mon destin
habitat rehaussé bon teint
La Têne retient le frein
Lac Titicaca pour l’inti Riami
Ils n’ont pas fait grand cas
et tandis qu’attend Athualpa
voilà que s’entasse l’or des Incas
les mines du Potosi ne suffiront pas
à éteindre cette soif de Pizarro
avant Tiwanaku il faudra s’arrêter
sur la piste de l’Inca entre Cuzco
et le rio urumbamba vers Machu Pichu
tressés sont les iles flottantes
pressés sont les porteurs de quipus
Ils n’ont pas démarré et les voilà assaillis
Bonjour la Compagnie…
Toujours au rendez-vous,
Malgré la neige et le verglas !
En bordure du petit lac,
Les roseaux plient,
Restent toujours debout
Mais où est donc passé
LE CHENE ?
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeee
Le chêne
Ils l’ont mangé
Les fragiles roseaux
Eux plient
Mais ne cassent pas
C’est archisonconnu
Connureconnuvu
Et vivent les roseaux
Et leurs tailles fragiles
D’os qui s’ondent la vie
Pour suivre son bel cours
Dans la souplesse des jours
Son rebondir agir
CHAQUE JOUR PEUT SE VIVRE
Dès que sonne le réveil
En oubliant le pire
Et se serre son meilleur
Belle délicatesse
Devant les dons du ciel
Et les roseaux se plIent
Pour remercier le temps
je me prends une petite sucrerie de relecture, et puis j ai envie, comme ça, de mettre plutôt…
Et les roseaux se ploient
Sous la grâce du ciel
Bel doux jour, je me croque mon bel bon, après deux d’intense travail en autisme, ce matin, c’est que c’est le courant des ondes, Tellement, de se vivre en autisme,
que oui
ah oui que oui
se sentir un roseau
qui plie
mais se brise pas
cela aide
sous le fardeau
et quand le minois
se relève
ses mains de belle lutte
en amour son tellement
le sourire est aux lèvres
et quand le soleil est
que des heures libres pour soi
c’est bon de sortir
en écrire
en ailleurs
c’est bon de se vivre soi
car soi le mérite aussi
Les roseaux en plumeaux
Se baissent pour papiller
Ecoute leur respire
Comme murmure leur chant
Une onde jolie ondule
Leurs ventres tendres chauds
Et ils se laissent faire
S’épanchent se penchent devant
Dans un bien bel baiser
Que la vie leur permet
Leurs souffles gonflent leurs ailes
Les vois là tout la haut
La tête dans les nuages
Et leurs corps dans les airs
le vent souffle
les roseaux bougent
moi je m’essouffle
Un souffle de vie
Passe à travers les années
Mouvance réelle
Ainsi va le temps qui passe
Sans que jamais rien ne meurt
pas rose des eaux mais pieds dans l’eau
tout ce qui m’orne dans ce paysage
n’arrête pas les yeux , avec l’eau rions
claque au lac et pas à Kaolak
on ne fera plus d’instamatic
mais de toute cette clique
il y a à retenir par paillis
sans être futés des gerbes d’or
qui vont savamment orner des paillasses
des couches comme le vent les couche
pourtant elles tiennent tête et ne renoncent
tandis que la brise elle aussi s’enfonce
Un cal m’a abrité
quand j’étais mité
pas de calamité
Vois cette oeil vers les cieux
Dans le rimmel des cils
Qui interroge Dieu
D’un silencieux babil