Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Froid
les arbres engourdis
le lit des herbes blondes
champ de promesses
12 réflexions sur « Froid »
Un coussin un couvain
d’herbes chaudes
le choeur des arbres au chevet
c’est très joli, aussi,
quelles belles créations,
les haikus sont superbes.
doux soir, Ossiane.
Rideau d’arbres nus
La chaleur de l’édredon
La faune endormie
La chambre d’un ange
Sous la couette d’herbes folles
La douceur d’un rêve
un oeil où se fondre
les cils retroussés
disparaître dans la pupille
un cocon de soie
au pied des branches noires
l’antre du printemps
Paravent fidèle
Un silence prometteur
Le coeur en veille
dureté et rétreint
le froid étreint
de givre il teint
rigidité hypo thermique
pas de fléchette hypodermique
figées sont les mimiques
Dis-moi, c’est quoi l’hiver ?
La démence du vent
Le luxe des tapis de neige
Des dentelles aux fontaines
Des sculptures sur la glace
Un soleil en perte de pouvoirs
Mais non pas sans éclat
Une brise qui se métamorphose en tempête
Le froid qui s’incruste partout sans gêne
C’est le chat derrière la vitre
Privé de ses jeux dans le jardin
Des oiseaux qui mendient aux fenêtres
C’est l’absence des cris des enfants sur la pelouse
Des arbres aux allures de squelettes qui déchirent le ciel
Des buissons sans fleurs, des jardins sans couleurs
C’est sur les chemins, l’absence des promeneurs
Dans les rues des automates emmitouflés
Desquels on ne voit que des yeux mi clos
C’est la glace dans les caniveaux
Les portes et les fenêtres des maisons fermées
La vie au ralenti, des rues désertes
Une foule de marmottes qui s’ignorent
Et puis pourtant au bord d’une allée
Des perce-neige, fleurs à contre courant des saisons
Des pervenches qui courent au pied d’un mur
Trois roses vermillon égarées qui dansent dans le vent
Des jonquilles en boutons, des narcisses qui s’éveillent
Des violettes timides sous leurs feuilles givrées
Et puis il y a le lac, rendez-vous des oiseaux de passage
Une scène vaste et déserte dans un décor étrange
Où le vent impétueux ondule la surface de l’eau
Où les roseaux ploient jusqu’à embrasser la rive
L’hiver est beauté, l’hiver est déconcertant
Paradoxe de calme et d’agressivité
Qu’un froid invincible transforme en ennemi indomptable
Car derrière cette apparence de guipures de givre
De paysages enneigés resplendissant au soleil
De feux de cheminée qui crépitent dans l’âtre
Il y a le froid, ce froid terrible, ce froid qui tue
Mais dont l’hiver n’est pas assurément l’unique responsable !
Doux chaud dans le cou
Tes baisers doux
Malgré le froid
La vie en moi
Je me murmure
Belles ondes tendres
refrige sans rémiges et exige du duvet le plus doux
courir sans être apprêté c’est une histoire de fou
mais au milieu du blanc sais tu éparpiller tes cheveux roux
Un coussin un couvain
d’herbes chaudes
le choeur des arbres au chevet
c’est très joli, aussi,
quelles belles créations,
les haikus sont superbes.
doux soir, Ossiane.
Rideau d’arbres nus
La chaleur de l’édredon
La faune endormie
La chambre d’un ange
Sous la couette d’herbes folles
La douceur d’un rêve
un oeil où se fondre
les cils retroussés
disparaître dans la pupille
un cocon de soie
au pied des branches noires
l’antre du printemps
Paravent fidèle
Un silence prometteur
Le coeur en veille
dureté et rétreint
le froid étreint
de givre il teint
rigidité hypo thermique
pas de fléchette hypodermique
figées sont les mimiques
Dis-moi, c’est quoi l’hiver ?
La démence du vent
Le luxe des tapis de neige
Des dentelles aux fontaines
Des sculptures sur la glace
Un soleil en perte de pouvoirs
Mais non pas sans éclat
Une brise qui se métamorphose en tempête
Le froid qui s’incruste partout sans gêne
C’est le chat derrière la vitre
Privé de ses jeux dans le jardin
Des oiseaux qui mendient aux fenêtres
C’est l’absence des cris des enfants sur la pelouse
Des arbres aux allures de squelettes qui déchirent le ciel
Des buissons sans fleurs, des jardins sans couleurs
C’est sur les chemins, l’absence des promeneurs
Dans les rues des automates emmitouflés
Desquels on ne voit que des yeux mi clos
C’est la glace dans les caniveaux
Les portes et les fenêtres des maisons fermées
La vie au ralenti, des rues désertes
Une foule de marmottes qui s’ignorent
Et puis pourtant au bord d’une allée
Des perce-neige, fleurs à contre courant des saisons
Des pervenches qui courent au pied d’un mur
Trois roses vermillon égarées qui dansent dans le vent
Des jonquilles en boutons, des narcisses qui s’éveillent
Des violettes timides sous leurs feuilles givrées
Et puis il y a le lac, rendez-vous des oiseaux de passage
Une scène vaste et déserte dans un décor étrange
Où le vent impétueux ondule la surface de l’eau
Où les roseaux ploient jusqu’à embrasser la rive
L’hiver est beauté, l’hiver est déconcertant
Paradoxe de calme et d’agressivité
Qu’un froid invincible transforme en ennemi indomptable
Car derrière cette apparence de guipures de givre
De paysages enneigés resplendissant au soleil
De feux de cheminée qui crépitent dans l’âtre
Il y a le froid, ce froid terrible, ce froid qui tue
Mais dont l’hiver n’est pas assurément l’unique responsable !
Doux chaud dans le cou
Tes baisers doux
Malgré le froid
La vie en moi
Je me murmure
Belles ondes tendres
refrige sans rémiges et exige du duvet le plus doux
courir sans être apprêté c’est une histoire de fou
mais au milieu du blanc sais tu éparpiller tes cheveux roux