Forêt

Forêt

impénétrable

secrète et mystérieuse

tu m’ouvres la voie

34 réflexions sur « Forêt »

  1. Le bois, les arbres et la forêt
    sont devenus plus familiers

    je vous conseille une belle lecture
    autour du symbolisme, de la mythologie et de l’histoire
    lisez donc « la franc maçonnerie du bois » de jacques brengues
    aux éditions Véga et vous apprendrez comme moi en ce moment
    tant de choses surprenantes sur ce qui lie les hommes aux arbres

  2. La forêt

    Forêt silencieuse, aimable solitude,
    Que j’aime à parcourir votre ombrage ignoré !
    Dans vos sombres détours, en rêvant égaré,
    J’éprouve un sentiment libre d’inquiétude !
    Prestiges de mon coeur ! je crois voir s’exhaler
    Des arbres, des gazons une douce tristesse :
    Cette onde que j’entends murmure avec mollesse,
    Et dans le fond des bois semble encor m’appeler.
    Oh ! que ne puis-je, heureux, passer ma vie entière
    Ici, loin des humains !… Au bruit de ces ruisseaux,
    Sur un tapis de fleurs, sur l’herbe printanière,
    Qu’ignoré je sommeille à l’ombre des ormeaux !
    Tout parle, tout me plaît sous ces voûtes tranquilles ;
    Ces genêts, ornements d’un sauvage réduit,
    Ce chèvrefeuille atteint d’un vent léger qui fuit,
    Balancent tour à tour leurs guirlandes mobiles.
    Forêts, dans vos abris gardez mes voeux offerts !
    A quel amant jamais serez-vous aussi chères ?
    D’autres vous rediront des amours étrangères ;
    Moi de vos charmes seuls j’entretiens les déserts.

    CHATEAUBRIAND

  3. Envie que la bambouseraie de Prafrance près d’Anduze ouvre vite ses portes pour retrouver ce lieu de rêve, le charme d’un jardin aux parfums de douceurs, un autre regard, une promenade paisible, dépaysante, des odeurs, des splendeurs et des couleurs, un envoûtement (tiens ce mot m’a échappé lors de la dernière note, il était bien à propos pourtant -;)), un jardin qui n’ouvrira ses portes qu’au printemps aux premiers sourires, aux premières fleurs de lotus et de magnolia…, aux nouvelles pousses de bambous à tout un renouveau de merveilles qui pour l’instant sommeillent.
    ___

    Forêt de bambous
    Parfaitement dessinée
    Féerie d’un voyage

    ____

    Une forêt qu’un crayon de couleur a dessiné sur la toile en de longs gestes lents et réguliers laissant passer au travers des branches un chemin qui ne peut mener qu’au rêve, à la méditation , à la contemplation, des regards qui se projettent sur les pousses de bambous comme les marques du temps qui s’écoule voyant grossir d’année en année une forêt de plus en plus belle.

  4. Leurs corps doux de leurs souples
    Respectent le passage
    du temps
    Parfois un ou deux ou plusieurs
    S’arcquent un peu pas
    tellement
    Juste pour caresser d’une onde
    Le chemin qui mène quelque part
    ô tant
    Dans des parties de son être
    Et les bambous silencent
    le temps
    C’est un arche d’un respect
    Du plus profond des tiges
    vraiment
    Qui s’inclinent en priant
    Devant ce tout puissant

    Cet unique singulier
    Le temps

  5. Habillées de silence
    Ultimes et si secrètes

    Rêveuses clartés
    Illuminant les sous-bois
    Eloignées des voix

    Lointaines dans les forêts

    Les forêts

  6. A l’heure des voeux, des espérances, entrer dans l’intime de cette forêt en hiver, marcher au long des ses allées et lire à l’oreille des bambous ce poème de Jacques Lacarrière, qu’ils garderont au creux de leurs tiges jusqu’au printemps venu pour que les promeneurs à la belle saison puissent l’entendre.
    ____

    « Les feuilles sont l’espoir des racines
    Les fleurs, celui des branches
    Et le bourgeon, celui de la ramure

    Pour nous, quelle sève a notre espoir ?

    Le ramage est l’espoir de l’oiseau
    Le clapotis, celui des eaux
    Le chuchotement , celui des vents

    Pour nous, quel chant a notre espoir ?

    La rose est l’espoir de la tige
    Le bleu, celui de l’océan
    Et le vert, celui du printemps

    Pour nous quelle couleur a notre espoir ?

    Le miel est l’espoir de la ruche
    Le vin est celui de la vigne
    Et la miche est celui du blé

    Pour nous, quelle saveur a notre espoir ?

    La proie est l’espoir du rapace
    Le venin, celui du serpent
    Le butin, celui du pirate

    Pour nous, quel destin a notre espoir ?

    Espérer n’est pas nécessaire pour entreprendre le futur.
    Réussir n’est pas nécessaire pour préserver le présent.

    ____

    Notre espoir a parfois tout simplement le goût et la beauté du rêve

  7. serpentant, angles morts, pas de rectitude
    des surprises au prochain virage, aborder un rivage inconnu

  8. Toujours content de tes lectures Thierry ? Dans un autre genre , je peux vous conseiller le très joli roman champêtre de George Sand : Les Maîtres sonneurs ,que je relis veillée après veillée avec beaucoup de plaisir.

  9. Oui May c’est un ouvrage que j’ai trouvé lors du deuxième salon de la culture et du livre maçonnique de Toulouse qui s’est tenu à la médiathèque cabanis les 2 et 3 décembre
    si tu fais bien référence implicitement au titre que je vous ai communiqué.

  10. Oui , en effet Thierry , je parlais bien de cet ouvrage . Le plaisir de lire permet non seulement de s’instruire , de découvrir des horizons inconnus mais il transporte aussi ,loin des souffrances que l’ on peut connaître dans son quotidien et aide ainsi à se sentir plus heureux.

  11. comme c’est joli, May,

    et je lis votre dialogue,
    encore faut il encore avoir la force de pouvoir lire encore un livre,
    parfois la vie est d un tel rude,
    mais dès que je peux je tente…

  12. Annick tu sais parfois la nature est un grand livre ouvert, il suffit de regarder, d’écouter et c’est une belle histoire qu’elle nous raconte, tu le sais bien toi.
    ____

    On pourrait croire
    Qu’il est aisé de parler de la forêt
    Il n’en est rien.
    Elle est mystérieuse,
    Profonde et secrète,
    Parfois impénétrable,
    Presque effrayante, silencieuse.
    C’est sur un tapis qu’elle reçoit
    Pour ne pas effrayer en son feuillage
    Toute la faune qui l’habite.
    Elle est fragile et vulnérable,
    Elle retient en son sein
    Mille richesses, mille trésors.
    Chaque mousse, chaque lichen,
    Chaque champignon, chaque fougère
    A son petit coin d’humus,
    Toute une cohorte d’amis
    Vivent entre ses bras ;
    Elle semble sauvage,
    Elle est profondément organisée
    Sous des allures barbares :
    La feuille tremble, la branche craque.
    Elle est soumise à la violence du temps,
    Elle est craintive quand vient l’hiver.
    Et lorsque la forêt se penche
    A la fenêtre d’une clairière
    C’est pour cueillir un rayon de soleil,
    Laisser entrer quelques visiteurs
    Venus chercher du réconfort
    Au cœur de sa demeure,
    Venus sentir l’odeur de son parfum
    Au plus profond de ses sous-bois,
    Venus confier quelques secrets
    Aux dieux de ce temple du silence.
    Comment pénétrer sans être ému
    En cet immense palais de verdure ?
    C’est impossible je crois
    Mais ce que je sais, de la forêt
    C’est que je l’aime intensément.
    _____

    Bonsoir et bonne nuit à tous.

  13. OUI, Monique, sans fatigue aucune, le petit bois et moi….HEINHEIN? il m en raconte!
    car des temps durs si durs et tourner fixer une page fatigue pr le moment…

    IL EST BEAU TON ECRIT!

    derrièer little home
    un tit bois
    et qui me vit intensemment
    me raccomode source et se lit

  14. Dans le clair-obscur, Lyne rêve

    Seule, assise à la source qui frissonne.

    Elle soupire, puis se lève

    Légère comme une feuille d’automne

    Qui vole vers un doux ami.

    Doucement, elle chante dans le lierre :

    « Oh ! Quand m’appelleras-tu, dis ? »

    Las, qui donc exaucera sa prière ?

    Dans le bois voisin, Sylvain chante

    Et pince les cordes de sa cithare

    Sentant l’herbe tendre et la menthe.

    Heureux, il danse les cheveux épars

    C’est le ménestrel de la vie.

    Sa mélodie enlace la rivière :

    « Oh ! Quand me répondras-tu, dis ? »

    Las, qui donc exaucera sa prière ?

    Du haut de la montagne, un petit gnome

    Prépare un philtre d’amour tendre.

    Le sortilège secret fait comme

    Un voile d’opale dessinant des méandres

    Sur le paysage engourdi.

    L’incantation est pleine de mystères :

    « Breuvage, fais renaître l’harmonie ! »

    Las, qui donc exaucera sa prière ?

    La nuit est tombée sur cette ballade.

    Aujourd’hui, plus de lutins, ni de sorcières

    Plus de bergères, ni de troubadours.

    Las, Lyne et Sylvain se sont endormis…

    Et (que) pour Monique et son désir de Bambouseraie à Anduze, petit cadeau en ce début d’année : http://www.emmacollages.com/article-quand-le-bois-devient-tableau-abstrait-54167937.html

    Bon week-end,
    eMmA

  15. Marchant le long du chemin
    Une dizaine de femmes

    Par petits groupes
    Rieuses,très joyeuses
    Tenant à la main

    Des cahiers et des stylos
    Bavardant, vers leurs maisons

    Après la classe
    D’ alphabétisation
    Moment de gaité

    Merci Emma , pour la promenade charmante, j’ai bien aimé vous lire Monique et Annick , toujours beaucoup de sincérité dans ce que vous écrivez..

  16. La lecture est une évasion comme la forêt, nous tournons des pages et arpentons les sous bois, jamais repentis de ce que ces appentis nous offrent, nous les apprentis es nature qui ne demandons qu’à communier à ce grand livre des savoirs, plein de richesses inattendues pour peu que nous y prêtions l’oei l!

  17. Nous nous égayions dans la nature, prêts à monter dans la mature et trouvant sans chercher, il suffisait de se baisser sans s’abaisser et ces regards de biais en disaient long sur ce plaisir sous terrain , courant dans les sentes et les layons sans se préoccuper des fientes et défiant l’incertain

  18. le sur moi et le sous bois, comment faire communiquer dans ces grands moments de solitude l’espérance et l’expérience

  19. Il y a des pionniers de la machette ou de la hache qui se déhanchent pour avancer dans ce fouillis dense , ils déclenchent de proche en proche la conversation des arbres qui observent ces voyageurs incisifs mais insignifiants

  20. Manuel de survie en forêt: il n’est pas rare de se perdre quand on s’aventure en ces lieux touffus qui n’offrent pas que des repaires aux brigands et manquent parfois de repères quand on est enfant, les branches cassées, les signes cachées, tout est attention pour distinguer des marques et s’orienter


  21. Ouhlala … me v’là
    avec un certain retard…

    pour vous souhaiter une chouette année … deux mille douce.

    (hé, j’ai pas fait une fôte d’ortograf, hein !).

    Merci, Ossiane, mon Capitaine,
    oh, mon Capitaine,
    pour les voyages partagés.

    Merci, les Matelots.

    Et biz à tous, bien sûr.

  22. Bonne Année Bourrache, il n’est jamais trop tard et tu n’es pas la dernière et puis l’année ne fait que commencer, contente de te retrouver sur le pont.

    J’ai beaucoup apprécié le petit cadeau d’ EMma merci, et avec un parfum d’Anduze, un ensemble d’images superbes et une promenade fort appréciée car je suis très très curieuse-;) merci EMma
    ____

    A quelques kilomètres
    J’ai aperçu le haut des tiges
    Le vent faisait des vagues
    Le soleil souriait
    La forêt semblait endormie
    Le séquoia faisait le gué
    J’ai suivi le ruisseau
    Qui longe la forêt assoupie
    J’ai chuchoté aux bambous
    J’aime votre silence
    Il parvient jusqu’à moi
    Dormez l’hiver est doux
    Je reviendrai bientôt!
    _____

    J’étais il est vrai May à quelques encablures de la Bambouseraie et le vent en ce jour faisaient scintiller les milliers de petites feuilles dans le soleil. Au pied des Cévennes, entre les vignes bien taillées, quelques étendues de terres couvertes de blé à peine sorti de terre, un tapis de velours vert. Un hiver tout en douceur qui ne dit pas de quoi demain sera fait !!
    Belle nuit et beau dimanche à tous.

  23. May je ne sais pas si là haut sur la colline je n’ai pas entendu de petit bois à petit bois des voix se répondre, un chant peut-être, de la musique très certainement . Est-ce Lyne, Sylvain ou alors pourquoi pas quelques petits lutins s’il en restait qui sait ? En te lisant il me semble les entendre.

  24. le petit bois murmure, tendres coulis ses miels, si tendre passage du temps, qui se câline tendre, et laisse dans ses jours, des bons parfums d’amour, qui ondulent la nuque, de ses roulis jolis…

    cette fin d année s’est passée, en ce qui me concerne, comme un jour comme un autre,
    à s’espérer seulement, du tendre de bel amour,
    mes voeux fort limités cette année c’est ainsi,
    néanmoins, Bourrache,
    comme il me ravit de te souhaiter le meilleur, comme à chacun de cet équipage,
    comme à la planète entière,

    c’est si bon de voir heureux autour de soi! cela donne de la vie en soi, si bons que des partages riches jolis et amicaux.

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