Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Forêt
impénétrable
secrète et mystérieuse
tu m’ouvres la voie
34 réflexions sur « Forêt »
Le bois, les arbres et la forêt
sont devenus plus familiers
je vous conseille une belle lecture
autour du symbolisme, de la mythologie et de l’histoire
lisez donc « la franc maçonnerie du bois » de jacques brengues
aux éditions Véga et vous apprendrez comme moi en ce moment
tant de choses surprenantes sur ce qui lie les hommes aux arbres
Espace de culte
D’intimité partagée
La forêt au cœur
La forêt
Forêt silencieuse, aimable solitude,
Que j’aime à parcourir votre ombrage ignoré !
Dans vos sombres détours, en rêvant égaré,
J’éprouve un sentiment libre d’inquiétude !
Prestiges de mon coeur ! je crois voir s’exhaler
Des arbres, des gazons une douce tristesse :
Cette onde que j’entends murmure avec mollesse,
Et dans le fond des bois semble encor m’appeler.
Oh ! que ne puis-je, heureux, passer ma vie entière
Ici, loin des humains !… Au bruit de ces ruisseaux,
Sur un tapis de fleurs, sur l’herbe printanière,
Qu’ignoré je sommeille à l’ombre des ormeaux !
Tout parle, tout me plaît sous ces voûtes tranquilles ;
Ces genêts, ornements d’un sauvage réduit,
Ce chèvrefeuille atteint d’un vent léger qui fuit,
Balancent tour à tour leurs guirlandes mobiles.
Forêts, dans vos abris gardez mes voeux offerts !
A quel amant jamais serez-vous aussi chères ?
D’autres vous rediront des amours étrangères ;
Moi de vos charmes seuls j’entretiens les déserts.
CHATEAUBRIAND
Je m’élance volontiers dans cette voie qui doit réserver de jolies surprises.
Bambous géants
dans l’ombre bruissante
un parfum d’exotisme
Envie que la bambouseraie de Prafrance près d’Anduze ouvre vite ses portes pour retrouver ce lieu de rêve, le charme d’un jardin aux parfums de douceurs, un autre regard, une promenade paisible, dépaysante, des odeurs, des splendeurs et des couleurs, un envoûtement (tiens ce mot m’a échappé lors de la dernière note, il était bien à propos pourtant -;)), un jardin qui n’ouvrira ses portes qu’au printemps aux premiers sourires, aux premières fleurs de lotus et de magnolia…, aux nouvelles pousses de bambous à tout un renouveau de merveilles qui pour l’instant sommeillent.
___
Forêt de bambous
Parfaitement dessinée
Féerie d’un voyage
____
Une forêt qu’un crayon de couleur a dessiné sur la toile en de longs gestes lents et réguliers laissant passer au travers des branches un chemin qui ne peut mener qu’au rêve, à la méditation , à la contemplation, des regards qui se projettent sur les pousses de bambous comme les marques du temps qui s’écoule voyant grossir d’année en année une forêt de plus en plus belle.
Leurs corps doux de leurs souples
Respectent le passage
du temps
Parfois un ou deux ou plusieurs
S’arcquent un peu pas
tellement
Juste pour caresser d’une onde
Le chemin qui mène quelque part
ô tant
Dans des parties de son être
Et les bambous silencent
le temps
C’est un arche d’un respect
Du plus profond des tiges
vraiment
Qui s’inclinent en priant
Devant ce tout puissant
Cet unique singulier
Le temps
au pied des grands chaumes
effleurer à pas soyeux
les puits de lumière
Nue comme un désert
Une immense solitude
Un profond silence
Habillées de silence
Ultimes et si secrètes
Rêveuses clartés
Illuminant les sous-bois
Eloignées des voix
Lointaines dans les forêts
Les forêts
A l’heure des voeux, des espérances, entrer dans l’intime de cette forêt en hiver, marcher au long des ses allées et lire à l’oreille des bambous ce poème de Jacques Lacarrière, qu’ils garderont au creux de leurs tiges jusqu’au printemps venu pour que les promeneurs à la belle saison puissent l’entendre.
____
« Les feuilles sont l’espoir des racines
Les fleurs, celui des branches
Et le bourgeon, celui de la ramure
Pour nous, quelle sève a notre espoir ?
Le ramage est l’espoir de l’oiseau
Le clapotis, celui des eaux
Le chuchotement , celui des vents
Pour nous, quel chant a notre espoir ?
La rose est l’espoir de la tige
Le bleu, celui de l’océan
Et le vert, celui du printemps
Pour nous quelle couleur a notre espoir ?
Le miel est l’espoir de la ruche
Le vin est celui de la vigne
Et la miche est celui du blé
Pour nous, quelle saveur a notre espoir ?
La proie est l’espoir du rapace
Le venin, celui du serpent
Le butin, celui du pirate
Pour nous, quel destin a notre espoir ?
Espérer n’est pas nécessaire pour entreprendre le futur.
Réussir n’est pas nécessaire pour préserver le présent.
____
Notre espoir a parfois tout simplement le goût et la beauté du rêve
Quand le destin douloureux
Ô temps le marcher en lumière
Sous les tamisés de l’intimité
Allée mystérieuse
Les bambous en haie d’honneur
L’espoir en chemin
serpentant, angles morts, pas de rectitude
des surprises au prochain virage, aborder un rivage inconnu
Toujours content de tes lectures Thierry ? Dans un autre genre , je peux vous conseiller le très joli roman champêtre de George Sand : Les Maîtres sonneurs ,que je relis veillée après veillée avec beaucoup de plaisir.
Oui May c’est un ouvrage que j’ai trouvé lors du deuxième salon de la culture et du livre maçonnique de Toulouse qui s’est tenu à la médiathèque cabanis les 2 et 3 décembre
si tu fais bien référence implicitement au titre que je vous ai communiqué.
Oui , en effet Thierry , je parlais bien de cet ouvrage . Le plaisir de lire permet non seulement de s’instruire , de découvrir des horizons inconnus mais il transporte aussi ,loin des souffrances que l’ on peut connaître dans son quotidien et aide ainsi à se sentir plus heureux.
Mais revenons à nos bambous….
Espoir du printemps
Ouvrir doucement les portes
Du jardin endormi
comme c’est joli, May,
et je lis votre dialogue,
encore faut il encore avoir la force de pouvoir lire encore un livre,
parfois la vie est d un tel rude,
mais dès que je peux je tente…
Annick tu sais parfois la nature est un grand livre ouvert, il suffit de regarder, d’écouter et c’est une belle histoire qu’elle nous raconte, tu le sais bien toi.
____
On pourrait croire
Qu’il est aisé de parler de la forêt
Il n’en est rien.
Elle est mystérieuse,
Profonde et secrète,
Parfois impénétrable,
Presque effrayante, silencieuse.
C’est sur un tapis qu’elle reçoit
Pour ne pas effrayer en son feuillage
Toute la faune qui l’habite.
Elle est fragile et vulnérable,
Elle retient en son sein
Mille richesses, mille trésors.
Chaque mousse, chaque lichen,
Chaque champignon, chaque fougère
A son petit coin d’humus,
Toute une cohorte d’amis
Vivent entre ses bras ;
Elle semble sauvage,
Elle est profondément organisée
Sous des allures barbares :
La feuille tremble, la branche craque.
Elle est soumise à la violence du temps,
Elle est craintive quand vient l’hiver.
Et lorsque la forêt se penche
A la fenêtre d’une clairière
C’est pour cueillir un rayon de soleil,
Laisser entrer quelques visiteurs
Venus chercher du réconfort
Au cœur de sa demeure,
Venus sentir l’odeur de son parfum
Au plus profond de ses sous-bois,
Venus confier quelques secrets
Aux dieux de ce temple du silence.
Comment pénétrer sans être ému
En cet immense palais de verdure ?
C’est impossible je crois
Mais ce que je sais, de la forêt
C’est que je l’aime intensément.
_____
Bonsoir et bonne nuit à tous.
OUI, Monique, sans fatigue aucune, le petit bois et moi….HEINHEIN? il m en raconte!
car des temps durs si durs et tourner fixer une page fatigue pr le moment…
IL EST BEAU TON ECRIT!
derrièer little home
un tit bois
et qui me vit intensemment
me raccomode source et se lit
Par petits groupes
Rieuses,très joyeuses
Tenant à la main
Des cahiers et des stylos
Bavardant, vers leurs maisons
Après la classe
D’ alphabétisation
Moment de gaité
Merci Emma , pour la promenade charmante, j’ai bien aimé vous lire Monique et Annick , toujours beaucoup de sincérité dans ce que vous écrivez..
La lecture est une évasion comme la forêt, nous tournons des pages et arpentons les sous bois, jamais repentis de ce que ces appentis nous offrent, nous les apprentis es nature qui ne demandons qu’à communier à ce grand livre des savoirs, plein de richesses inattendues pour peu que nous y prêtions l’oei l!
Nous nous égayions dans la nature, prêts à monter dans la mature et trouvant sans chercher, il suffisait de se baisser sans s’abaisser et ces regards de biais en disaient long sur ce plaisir sous terrain , courant dans les sentes et les layons sans se préoccuper des fientes et défiant l’incertain
le sur moi et le sous bois, comment faire communiquer dans ces grands moments de solitude l’espérance et l’expérience
Il y a des pionniers de la machette ou de la hache qui se déhanchent pour avancer dans ce fouillis dense , ils déclenchent de proche en proche la conversation des arbres qui observent ces voyageurs incisifs mais insignifiants
Manuel de survie en forêt: il n’est pas rare de se perdre quand on s’aventure en ces lieux touffus qui n’offrent pas que des repaires aux brigands et manquent parfois de repères quand on est enfant, les branches cassées, les signes cachées, tout est attention pour distinguer des marques et s’orienter
–
Ouhlala … me v’là
avec un certain retard…
pour vous souhaiter une chouette année … deux mille douce.
(hé, j’ai pas fait une fôte d’ortograf, hein !).
Merci, Ossiane, mon Capitaine,
oh, mon Capitaine,
pour les voyages partagés.
Merci, les Matelots.
Et biz à tous, bien sûr.
–
Bonne Année Bourrache, il n’est jamais trop tard et tu n’es pas la dernière et puis l’année ne fait que commencer, contente de te retrouver sur le pont.
J’ai beaucoup apprécié le petit cadeau d’ EMma merci, et avec un parfum d’Anduze, un ensemble d’images superbes et une promenade fort appréciée car je suis très très curieuse-;) merci EMma
____
A quelques kilomètres
J’ai aperçu le haut des tiges
Le vent faisait des vagues
Le soleil souriait
La forêt semblait endormie
Le séquoia faisait le gué
J’ai suivi le ruisseau
Qui longe la forêt assoupie
J’ai chuchoté aux bambous
J’aime votre silence
Il parvient jusqu’à moi
Dormez l’hiver est doux
Je reviendrai bientôt!
_____
J’étais il est vrai May à quelques encablures de la Bambouseraie et le vent en ce jour faisaient scintiller les milliers de petites feuilles dans le soleil. Au pied des Cévennes, entre les vignes bien taillées, quelques étendues de terres couvertes de blé à peine sorti de terre, un tapis de velours vert. Un hiver tout en douceur qui ne dit pas de quoi demain sera fait !!
Belle nuit et beau dimanche à tous.
May je ne sais pas si là haut sur la colline je n’ai pas entendu de petit bois à petit bois des voix se répondre, un chant peut-être, de la musique très certainement . Est-ce Lyne, Sylvain ou alors pourquoi pas quelques petits lutins s’il en restait qui sait ? En te lisant il me semble les entendre.
le petit bois murmure, tendres coulis ses miels, si tendre passage du temps, qui se câline tendre, et laisse dans ses jours, des bons parfums d’amour, qui ondulent la nuque, de ses roulis jolis…
cette fin d année s’est passée, en ce qui me concerne, comme un jour comme un autre,
à s’espérer seulement, du tendre de bel amour,
mes voeux fort limités cette année c’est ainsi,
néanmoins, Bourrache,
comme il me ravit de te souhaiter le meilleur, comme à chacun de cet équipage,
comme à la planète entière,
c’est si bon de voir heureux autour de soi! cela donne de la vie en soi, si bons que des partages riches jolis et amicaux.
il est adorable ce haïku, fort bon à se croquer saveurs.
je souhaitais poser mes mots précédents sous l image *filtre!
Le bois, les arbres et la forêt
sont devenus plus familiers
je vous conseille une belle lecture
autour du symbolisme, de la mythologie et de l’histoire
lisez donc « la franc maçonnerie du bois » de jacques brengues
aux éditions Véga et vous apprendrez comme moi en ce moment
tant de choses surprenantes sur ce qui lie les hommes aux arbres
Espace de culte
D’intimité partagée
La forêt au cœur
La forêt
Forêt silencieuse, aimable solitude,
Que j’aime à parcourir votre ombrage ignoré !
Dans vos sombres détours, en rêvant égaré,
J’éprouve un sentiment libre d’inquiétude !
Prestiges de mon coeur ! je crois voir s’exhaler
Des arbres, des gazons une douce tristesse :
Cette onde que j’entends murmure avec mollesse,
Et dans le fond des bois semble encor m’appeler.
Oh ! que ne puis-je, heureux, passer ma vie entière
Ici, loin des humains !… Au bruit de ces ruisseaux,
Sur un tapis de fleurs, sur l’herbe printanière,
Qu’ignoré je sommeille à l’ombre des ormeaux !
Tout parle, tout me plaît sous ces voûtes tranquilles ;
Ces genêts, ornements d’un sauvage réduit,
Ce chèvrefeuille atteint d’un vent léger qui fuit,
Balancent tour à tour leurs guirlandes mobiles.
Forêts, dans vos abris gardez mes voeux offerts !
A quel amant jamais serez-vous aussi chères ?
D’autres vous rediront des amours étrangères ;
Moi de vos charmes seuls j’entretiens les déserts.
CHATEAUBRIAND
Je m’élance volontiers dans cette voie qui doit réserver de jolies surprises.
Bambous géants
dans l’ombre bruissante
un parfum d’exotisme
Envie que la bambouseraie de Prafrance près d’Anduze ouvre vite ses portes pour retrouver ce lieu de rêve, le charme d’un jardin aux parfums de douceurs, un autre regard, une promenade paisible, dépaysante, des odeurs, des splendeurs et des couleurs, un envoûtement (tiens ce mot m’a échappé lors de la dernière note, il était bien à propos pourtant -;)), un jardin qui n’ouvrira ses portes qu’au printemps aux premiers sourires, aux premières fleurs de lotus et de magnolia…, aux nouvelles pousses de bambous à tout un renouveau de merveilles qui pour l’instant sommeillent.
___
Forêt de bambous
Parfaitement dessinée
Féerie d’un voyage
____
Une forêt qu’un crayon de couleur a dessiné sur la toile en de longs gestes lents et réguliers laissant passer au travers des branches un chemin qui ne peut mener qu’au rêve, à la méditation , à la contemplation, des regards qui se projettent sur les pousses de bambous comme les marques du temps qui s’écoule voyant grossir d’année en année une forêt de plus en plus belle.
Leurs corps doux de leurs souples
Respectent le passage
du temps
Parfois un ou deux ou plusieurs
S’arcquent un peu pas
tellement
Juste pour caresser d’une onde
Le chemin qui mène quelque part
ô tant
Dans des parties de son être
Et les bambous silencent
le temps
C’est un arche d’un respect
Du plus profond des tiges
vraiment
Qui s’inclinent en priant
Devant ce tout puissant
Cet unique singulier
Le temps
au pied des grands chaumes
effleurer à pas soyeux
les puits de lumière
Nue comme un désert
Une immense solitude
Un profond silence
Habillées de silence
Ultimes et si secrètes
Rêveuses clartés
Illuminant les sous-bois
Eloignées des voix
Lointaines dans les forêts
Les forêts
A l’heure des voeux, des espérances, entrer dans l’intime de cette forêt en hiver, marcher au long des ses allées et lire à l’oreille des bambous ce poème de Jacques Lacarrière, qu’ils garderont au creux de leurs tiges jusqu’au printemps venu pour que les promeneurs à la belle saison puissent l’entendre.
____
« Les feuilles sont l’espoir des racines
Les fleurs, celui des branches
Et le bourgeon, celui de la ramure
Pour nous, quelle sève a notre espoir ?
Le ramage est l’espoir de l’oiseau
Le clapotis, celui des eaux
Le chuchotement , celui des vents
Pour nous, quel chant a notre espoir ?
La rose est l’espoir de la tige
Le bleu, celui de l’océan
Et le vert, celui du printemps
Pour nous quelle couleur a notre espoir ?
Le miel est l’espoir de la ruche
Le vin est celui de la vigne
Et la miche est celui du blé
Pour nous, quelle saveur a notre espoir ?
La proie est l’espoir du rapace
Le venin, celui du serpent
Le butin, celui du pirate
Pour nous, quel destin a notre espoir ?
Espérer n’est pas nécessaire pour entreprendre le futur.
Réussir n’est pas nécessaire pour préserver le présent.
____
Notre espoir a parfois tout simplement le goût et la beauté du rêve
Quand le destin douloureux
Ô temps le marcher en lumière
Sous les tamisés de l’intimité
Allée mystérieuse
Les bambous en haie d’honneur
L’espoir en chemin
serpentant, angles morts, pas de rectitude
des surprises au prochain virage, aborder un rivage inconnu
Toujours content de tes lectures Thierry ? Dans un autre genre , je peux vous conseiller le très joli roman champêtre de George Sand : Les Maîtres sonneurs ,que je relis veillée après veillée avec beaucoup de plaisir.
Oui May c’est un ouvrage que j’ai trouvé lors du deuxième salon de la culture et du livre maçonnique de Toulouse qui s’est tenu à la médiathèque cabanis les 2 et 3 décembre
si tu fais bien référence implicitement au titre que je vous ai communiqué.
Oui , en effet Thierry , je parlais bien de cet ouvrage . Le plaisir de lire permet non seulement de s’instruire , de découvrir des horizons inconnus mais il transporte aussi ,loin des souffrances que l’ on peut connaître dans son quotidien et aide ainsi à se sentir plus heureux.
Mais revenons à nos bambous….
Espoir du printemps
Ouvrir doucement les portes
Du jardin endormi
comme c’est joli, May,
et je lis votre dialogue,
encore faut il encore avoir la force de pouvoir lire encore un livre,
parfois la vie est d un tel rude,
mais dès que je peux je tente…
Annick tu sais parfois la nature est un grand livre ouvert, il suffit de regarder, d’écouter et c’est une belle histoire qu’elle nous raconte, tu le sais bien toi.
____
On pourrait croire
Qu’il est aisé de parler de la forêt
Il n’en est rien.
Elle est mystérieuse,
Profonde et secrète,
Parfois impénétrable,
Presque effrayante, silencieuse.
C’est sur un tapis qu’elle reçoit
Pour ne pas effrayer en son feuillage
Toute la faune qui l’habite.
Elle est fragile et vulnérable,
Elle retient en son sein
Mille richesses, mille trésors.
Chaque mousse, chaque lichen,
Chaque champignon, chaque fougère
A son petit coin d’humus,
Toute une cohorte d’amis
Vivent entre ses bras ;
Elle semble sauvage,
Elle est profondément organisée
Sous des allures barbares :
La feuille tremble, la branche craque.
Elle est soumise à la violence du temps,
Elle est craintive quand vient l’hiver.
Et lorsque la forêt se penche
A la fenêtre d’une clairière
C’est pour cueillir un rayon de soleil,
Laisser entrer quelques visiteurs
Venus chercher du réconfort
Au cœur de sa demeure,
Venus sentir l’odeur de son parfum
Au plus profond de ses sous-bois,
Venus confier quelques secrets
Aux dieux de ce temple du silence.
Comment pénétrer sans être ému
En cet immense palais de verdure ?
C’est impossible je crois
Mais ce que je sais, de la forêt
C’est que je l’aime intensément.
_____
Bonsoir et bonne nuit à tous.
OUI, Monique, sans fatigue aucune, le petit bois et moi….HEINHEIN? il m en raconte!
car des temps durs si durs et tourner fixer une page fatigue pr le moment…
IL EST BEAU TON ECRIT!
derrièer little home
un tit bois
et qui me vit intensemment
me raccomode source et se lit
Dans le clair-obscur, Lyne rêve
Seule, assise à la source qui frissonne.
Elle soupire, puis se lève
Légère comme une feuille d’automne
Qui vole vers un doux ami.
Doucement, elle chante dans le lierre :
« Oh ! Quand m’appelleras-tu, dis ? »
Las, qui donc exaucera sa prière ?
Dans le bois voisin, Sylvain chante
Et pince les cordes de sa cithare
Sentant l’herbe tendre et la menthe.
Heureux, il danse les cheveux épars
C’est le ménestrel de la vie.
Sa mélodie enlace la rivière :
« Oh ! Quand me répondras-tu, dis ? »
Las, qui donc exaucera sa prière ?
Du haut de la montagne, un petit gnome
Prépare un philtre d’amour tendre.
Le sortilège secret fait comme
Un voile d’opale dessinant des méandres
Sur le paysage engourdi.
L’incantation est pleine de mystères :
« Breuvage, fais renaître l’harmonie ! »
Las, qui donc exaucera sa prière ?
La nuit est tombée sur cette ballade.
Aujourd’hui, plus de lutins, ni de sorcières
Plus de bergères, ni de troubadours.
Las, Lyne et Sylvain se sont endormis…
Et (que) pour Monique et son désir de Bambouseraie à Anduze, petit cadeau en ce début d’année : http://www.emmacollages.com/article-quand-le-bois-devient-tableau-abstrait-54167937.html
Bon week-end,
eMmA
Marchant le long du chemin
Une dizaine de femmes
Par petits groupes
Rieuses,très joyeuses
Tenant à la main
Des cahiers et des stylos
Bavardant, vers leurs maisons
Après la classe
D’ alphabétisation
Moment de gaité
Merci Emma , pour la promenade charmante, j’ai bien aimé vous lire Monique et Annick , toujours beaucoup de sincérité dans ce que vous écrivez..
La lecture est une évasion comme la forêt, nous tournons des pages et arpentons les sous bois, jamais repentis de ce que ces appentis nous offrent, nous les apprentis es nature qui ne demandons qu’à communier à ce grand livre des savoirs, plein de richesses inattendues pour peu que nous y prêtions l’oei l!
Nous nous égayions dans la nature, prêts à monter dans la mature et trouvant sans chercher, il suffisait de se baisser sans s’abaisser et ces regards de biais en disaient long sur ce plaisir sous terrain , courant dans les sentes et les layons sans se préoccuper des fientes et défiant l’incertain
le sur moi et le sous bois, comment faire communiquer dans ces grands moments de solitude l’espérance et l’expérience
Il y a des pionniers de la machette ou de la hache qui se déhanchent pour avancer dans ce fouillis dense , ils déclenchent de proche en proche la conversation des arbres qui observent ces voyageurs incisifs mais insignifiants
Manuel de survie en forêt: il n’est pas rare de se perdre quand on s’aventure en ces lieux touffus qui n’offrent pas que des repaires aux brigands et manquent parfois de repères quand on est enfant, les branches cassées, les signes cachées, tout est attention pour distinguer des marques et s’orienter
–
Ouhlala … me v’là
avec un certain retard…
pour vous souhaiter une chouette année … deux mille douce.
(hé, j’ai pas fait une fôte d’ortograf, hein !).
Merci, Ossiane, mon Capitaine,
oh, mon Capitaine,
pour les voyages partagés.
Merci, les Matelots.
Et biz à tous, bien sûr.
–
Bonne Année Bourrache, il n’est jamais trop tard et tu n’es pas la dernière et puis l’année ne fait que commencer, contente de te retrouver sur le pont.
J’ai beaucoup apprécié le petit cadeau d’ EMma merci, et avec un parfum d’Anduze, un ensemble d’images superbes et une promenade fort appréciée car je suis très très curieuse-;) merci EMma
____
A quelques kilomètres
J’ai aperçu le haut des tiges
Le vent faisait des vagues
Le soleil souriait
La forêt semblait endormie
Le séquoia faisait le gué
J’ai suivi le ruisseau
Qui longe la forêt assoupie
J’ai chuchoté aux bambous
J’aime votre silence
Il parvient jusqu’à moi
Dormez l’hiver est doux
Je reviendrai bientôt!
_____
J’étais il est vrai May à quelques encablures de la Bambouseraie et le vent en ce jour faisaient scintiller les milliers de petites feuilles dans le soleil. Au pied des Cévennes, entre les vignes bien taillées, quelques étendues de terres couvertes de blé à peine sorti de terre, un tapis de velours vert. Un hiver tout en douceur qui ne dit pas de quoi demain sera fait !!
Belle nuit et beau dimanche à tous.
May je ne sais pas si là haut sur la colline je n’ai pas entendu de petit bois à petit bois des voix se répondre, un chant peut-être, de la musique très certainement . Est-ce Lyne, Sylvain ou alors pourquoi pas quelques petits lutins s’il en restait qui sait ? En te lisant il me semble les entendre.
le petit bois murmure, tendres coulis ses miels, si tendre passage du temps, qui se câline tendre, et laisse dans ses jours, des bons parfums d’amour, qui ondulent la nuque, de ses roulis jolis…
cette fin d année s’est passée, en ce qui me concerne, comme un jour comme un autre,
à s’espérer seulement, du tendre de bel amour,
mes voeux fort limités cette année c’est ainsi,
néanmoins, Bourrache,
comme il me ravit de te souhaiter le meilleur, comme à chacun de cet équipage,
comme à la planète entière,
c’est si bon de voir heureux autour de soi! cela donne de la vie en soi, si bons que des partages riches jolis et amicaux.
il est adorable ce haïku, fort bon à se croquer saveurs.
je souhaitais poser mes mots précédents sous l image *filtre!