Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Descente
escalier de l’ombre
un songe au bout des yeux
l’île lumière
48 réflexions sur « Descente »
Mon amour
Toi seul à l’horizon
De ton Humanité
Je t’aime mon il de toi
Tout contre moi serrés
En douce intimité
JE SOUHAITAIS DEPOSER MES MOTS SUR VOTRE BLOG, HADDON,
Mais impossible d’y entrer!
celadevait être:
je vous ai lu
en silence
je vous relis encore
en déposant des mots
je vous embrasse
désolée, Ossiane, j’use de ta bonté!
Le regard plongeant
sur l’étincelant spectacle
en haut des gradins
Un île
Notre île
Rien que toi
Moi et toi
Parfois
Dans le bonheur
Son simple
La beauté
D’être ensemble
Et se ressentir être
Dans sa chair de son corps
De sa palpite douce
Ou son volcan bel tendre
Encore quelques pas
On y est
Donen moi la main
Gambade
On rit
Heureux
C’est si bel bon
Le bonheur
De se trouver ensemble
Sur le chemin de vie
Qui descendant son cours
Emporte vers le haut ciel
Dans un silence tiède
Des meloutés murmures
Dans tes bras je suis tienne
Du haut des gradins
Un étincelant spectacle
en regard plongeant
Des sentes comme celle la on en voudrait des milliers
qui aboutissent à une perspective illuminée
décente elle est pleinement et point trop pentue
car les gradins rimeraient avec gadins elle était pointue
bien sur l’eau peut toujours dévaler sur le côté
sans disjoindre et déchausser tous les pavés
il y a de l’élégance dans cette courbe amorcée
puisque rien dans le profil n’en est vraiment trop cassé
L’escale y est et rien n’est encore plié
il ne s’agit pas de sombrer dans l’abime
même si nous ne venons pas des cimes
je n’irai pas les yeux fermés sans ciller
Tu lumières ma vie
Mon île au fond de moi
Porteuse de beautés
De belle humanité
Conjurer le verbe
d’une « descente aux enfers »
De flammes en soleil
Etait-ce à Rio , était-ce à Tanger?
La course contre le temps
Dans le dédale des rues, des escaliers usés
Dans l’ombre et dans le froid
Vers la lumière du port
Etait-ce en Italie?
Te souviens -tu nos rires et nos souffles coupés?
Conjuguer le verbe descendre
afin que dans descendons
apparaisse clairement le don
dans la lumière du rivage
et qu’il n’y ait pas de cendres
dues aux flammes éclatantes
Dédale triste
pour une issue lumieuse
« Happy end », sur l’écran noir
de mes nuits blanches…
(merci Ossiane pour tes photos, merci Nougaro, pour tes mots!)
Pour toi Thierry le pro du verbe, cette petite citation de Fermine dans ce si joli roman NEIGE:
« Le plus difficile, pour le poète, c’est de rester continuellement sur ce fil qu’est l’écriture, de vivre chaque heure de sa vie à hauteur du rêve, de ne jamais redescendre, ne serait-ce qu’un instant, de la corde de son imaginaire. En vérité, le plus difficile, c’est de devenir un funambule du verbe. »
Merci Monique mais je ne suis qu’ un dangereux équilibriste parmi tant d’autres, qui retient son souffle à chaque instant et puis l’équilibre c’est peut être un idéal de perfection, puisque tout est instable alors suspendre le cours des choses, pour un bref instant, un qui se tend tandis que défilent les images d’enfants que nous projetons vers les étoiles.
Tu m’as touché Monique mais je ne serais jamais qu’un amateur un peu éclairé , un apprenti qui balbutie, car je ne me consacre pas assez à cet art, à cette folie de la culture des mots et puis comme on dit j’ai des potes âgés qui le manient encore mieux.
Pour avoir du fun sur le fil des mots c’est un défi permanent
un défilé des Thermopyles
mais si le cheminement est tout en tension et en attention
même sans les lunettes de la pub
il faut se répéter que la seule façon de s’en sortir c’est d’aller de l’avant
les indiens d’Amérique du nord parlaient du télégraphe comme du fil parlant
mais il peut même être chantant en se rappelant que bardes et aèdes étaient proches
en d’autres termes il faut rester dans un état hi et pas low, un état excité
qui permet de rayonner et de transmettre des messages avec du sens
suivez le fil et vous verrez qu’il vous conduira quelque part, dans un pays de rêves
mais aussi dans d’autres galaxies, ainsi spiralent les mots qu enchantent la vie
la vie pleine et entière
simplement la vie
me semble possible d’être poésie
poésie en marche
en faisant de la poésie
aux marches de la poïésis
l’écriture est un média
un moyen d’expression
un entre-deux
un interlude
une tension à être au plus juste avec ce que l’on est
qui peut être poésie
tout comme les autres arts
ou le simplement faire ce que l’on a à faire
mais en conscience
la poésie c’est la tendresse
d’un regard d’enfant
qui d’un rien
d’un brin d’herbe
d’un bout d’allumette
met le feu aux habitudes
aux convenances
aux connivences
aux violences
à l’égoïsme
au platement beau
pour rire
sous la cendre des destructions et constructions mêlées
piour naître au monde
et puis
la poésie c’est tellement plus que tout ça
puisque qu’elle est liberté ardente
commémorative du vécu
et annonciatrice de l’à venir
à l’ombre de ses yeux
l’le
de toutes les déraisons
le chemin de lumière
On crie haut et on se met en danger
le criollo nous fait marron
pourtant il nous faut bouger
ne tournons pas en rond
dévalons cette ruelle
elle n’est pas plus cruelle
qui sait où nous aboutirons
le chemin est plein de surprises
nous faisons nos expériences
elles nous grandissent parfois
nous nous éduquons par nous mêmes
sans gros mots dans le silence de notre vérité
du moins celle que sans relâche nous cherchons
ne poussons pas trop loin le bouchon
il flotte encore mais c’est précaire
au bout l’âme son de la vie
on appâte ou on épate
on a toujours un fil à la patte
Un monde en soi
un monde à soi
le toit du monde
est ce qu’on le tutoie
Les marches d’ombre
Descendent vers le soleil
Et j’ aime y lire
Vos poésies de pastel
Bleues comme le bleu de vos yeux
Dessine-moi un chemin
Nuit terrestre, conscience-lumière,
Un chemin d’Oiseaux.
Au flanc du promontoire
invitation en pente douce
un escalier qui enlace
Oh gravir les marches
Qui mènent jusqu’à cette île inondée de lumière
Oh franchir, tout essoufflée
L’ultime degré et arriver, enfin,
Pour ravir l’île de ton coeur !
Bonsoir et bon week-end à tous.
___
Descendre jusqu’à l’intime de soi
Vers ce petit soleil qui brille tout au fond
Poser sur chaque mot un pied fébrile
Autant de petites marches sur une pente raide
Pour atteindre les points lumineux de l’âme
Sans pour autant mettre à nu ce cœur qui bat
Mais voir naître et fleurir les mots
Les faire chanter, les façonner, les aimer
Pour qu’ils deviennent des reflets de vie
Qui parlent de beauté de sincérité et de tendresse
Devenir un artisan du verbe, timide sans doute
Comme le sont tous les amoureux sans trop savoir s’y prendre
Apprivoiser les mots sans les blesser ni les défigurer
Apprendre à les connaître danser avec eux.
_____
« Les mots sont les passants mystérieux de l’âme » Victor Hugo
Tout schuss ou sur les fesses,
des impressions qu’on ne confesse
à l’avant de la schlitte pour freiner le convoi
des merveille qu’on ne voie qu’au dernier instant
surfant sur la vague des marches
et la baie là bas comme une grande arche
le nez des marches n’est pas à contre
il nous fait sentir la bascule et l’équilibre instable
le nez dans le vent c’est réjouissant
on vient de l’ombre et on va baigner dans la lumière
il y a bien quelques dangereuses ornières
à nous de les éviter par des pas de côté
sans être des cabris on se croirait presque à Capri
les seules caprices ne sont pas caprins
il y a rire sous cape puisque le voilier lent
nous attend l’ancre est jetée
à nous de la lever
en se laissant entraîner
dans une spirale aimantée
nous laissons à la gravité du moment
toute sa force innée
ne soyons pas des forcenés
et gardons un pas allègre
celui qui allège les pensées
et projette dans de bonnes dispositions
l’aventurier que nous sommes resté
Bravo à regard pour son texte si plein
j’adhère complétement
et larguons les marres
La descente au port ne passait pas par un portique
pourtant de mon point de vue elle était unique
ce n’était pas un belvédère et ça manquait de réverbères
mais on imaginait y accostant les berbères
point sublime et perspective sensationnelle
on était dans une logique ascensionnelle
sans être captif de rien ni de personne
puisqu’il fallait juste se laisser aller en somme
Des cent et des mille, aux marches du palais
plus de trente neuf pour un mystère qui s’éclaircit
une nef, une nave qui ne me navre pas
un havre qui m’attire et jour qui s’étire
et me voila félin qui fait l’un et puis l’autre
pas besoin de se reposer quand on se sent un apôtre
l’appel du large et ces vastes barges fait le reste
depuis cette éminence qui ne fait pas grise mine
je trouve bien que la pente ravine
mais ce qui me ravit le plus c’est être dépassé
par les événements
puisque rien n’est obstacle
et tout est plaisir
Qu’il en fallu du travail …pour caler ces pierres qui s’adossent à la pente… et composent avec elle
Qu’il est long le chemin…pas à pas, quand happé par le vue…on ne s’est pas râpé… qui une manche ou un genou…
Que c’est beau et bien bon…de courir allègre…avant que ça ne vire à l’aigre…un pansement , pas une plaie… puisque on jouera replay
Que relevant le nez…pour humer les senteurs…et s’ôter tout le pois …et sauter la rambarde…comme un barde qui voltige
Que presser la cadence…sans tourner à la tarentelle…que nous pique épique…l’envie soudaine du beau rivage
Que ne laisser en arrière…pour bien se projeter…lâcher la proie pour l’ombre…en proie au désir…pas celui de la lamproie…avant le lamparo
Si proche est ta maison
et si douce est ton île
pour ravir ma raison
mon cœur immobile
Je veux fuir la montagne
et dévaler la sente
me bloquera la mer
au bout de la descente
Je graverais au sable
l’amour inaccessible
Il n’est pas de saison où je n’aime emprunter
de ces rues qui louvoient sans embardée
pour allegro filer et me rapprocher d’une de ces iles
il n’y a pas de file qui tienne et rien ne me retient
je courre, je vole et voila que je décolle
par le rêve je fus déjà mille fois transporté
et cette fois c’est d’aise et dans une traversée
Ah, dévaler à perdre haleine,
les marches qui mènent
jusqu’à l’île éblouissante de lumière
où repose ton coeur !
Ah, arriver et ne pas craindre
de te brusquer, te débusquer
dans la forteresse de ton empire.
Te retrouver à tout jamais…
Une petite citation qui semble être partagée par beaucoup d’entre nous :
« Je crois aux mots, en leur pouvoir, je choisis ceux qui sont porteurs de lumière »
Christian Bobin
____
Un drap blanc recouvre le lac
Projetant sur le flanc des monts
Une belle et douce clarté
Paysage immaculé qu’un soleil inonde
Sorti de l’ombre dévalant les marches
Aspirés par cette lumière vive
Notre regard plonge et se noie
Dans cette étincelante beauté
Facettes rayonnantes d’un diamant
Vers lequel tout converge
Perle rare au milieu des eaux
Objet de rêve et de convoitise
Quelle est cette scène de théâtre antique
Au cœur de ces montagnes italiennes
Où nous pourrions voir surgir une déesse
Qui ne saurait nous surprendre en le faste de ces lieux ?
____
» Nous ne pouvons vivre que dans l’entrouvert, dit René Char, exactement
sur la ligne hermétique de partage de l’ombre et de la lumière. Mais nous
sommes irrésistiblement jetés en avant. «
Or fée il est frappant qu’une baguette m’agite
heure idyllique il est vrai que la beauté m’habite
mais sans penser à mâle ni encenser de devoirs
je voudrais me faufiler bien au dehors du boudoir
pour m’avancer sur l’avant scène pas telle une bête
mais dans l’ombre des dieux partir à la conquête
Or fin qui descend en motif filigrane
pourquoi fait tu vibrer à ce point ma membrane
tu sais que je ne retiens les rênes qu’avec peine
car au bord de la rétine je suis dans l’arène
combien de poussière faudra t il soulever
pour décaper du chemin les vestiges
pour décupler ma force et mon envie
sans annihiler totalement ces restes de vertige
qui me maintiennent dans un état de survie
Souvenir Tolèdan où l’éclat de l ‘acier le dispute aux enjolivements
pas dans l’étau les dents mais la tolérance au bout du glaive
et puis le musée du Greco et la descente du Comte d’Orgaz
pas un franc orgasme mais une tonalité bien sombre
pour un grand d’Espagne même plus habillé d’un pagne
un fier Hidalgo qui succombe dans les formes
et encore l’Alcazar forteresse imprenable qui domine tout
dans la plaine du Tage combien y avait il d’otages
après que le vizir ait remplacé les wisigoths
A fleur d’eau s’étire
Un voile de lumière
L’éblouissement
__
A nos pieds surgit
Une coupelle dorée
Boire à la beauté
__
Une boule de cristal
Au cœur de la montagne
Faisceau rayonnant
__
S’asseoir un instant
Sur la margelle d’un puits
S’inonder de rêves
__
Les yeux baissés
Sur le miroir de l’eau
Pour voir les étoiles
__
L’espace est splendeur
S’ouvre à l’œil comme une rose
Au parfum d’élégance
___
Le beau est étrange
Se réclame du silence
Fort comme l’amour.
___
grimper si haut pour voir
un joyau de cristal reflète de la pureté
le monde d’en bas éclairé
Le paysage tout baigné de lumière sourit au petit matin d’un jour ; le regard embrasse la beauté en une étreinte corps à corps ; le visage resplendit de clarté et dans les yeux une étincelle jaillit ; au loin la montagne dans son silence reçoit toute cette splendeur ; c’est un matin comme tant d’autres, le soleil au rendez-vous fait don de ses largesses dans la pureté du levant ; la journée sera belle.
Entre deux point-virgule je descend l’escalier qui conduit là où la lumière nous entraine.
Tu peux me donner
la main
Pour m’aider
dans l’escalier?
Je ne peux plus
faire seule
cette descente
je peux tomber.
Et je veux
oui, je veux,
mouilleur
mes pieds dans l’eau!
Tout d’abord contente de te retrouver et de te lire Neyde
Te donner la main Neyde
Oh combien d’accord
Que nos pas ensemble
nous conduisent
Vers ce lieu sublime
Où la beauté, la lumière
La fraîcheur nous accueille
Pour ce qui est de tremper nos pieds, elle risque aujourd’hui d’être un peu fraîche malgré l’été de la St Martin -;)
Avec Monique à tes côtés Neyde, il y a de grandes chances que vous arriviez les premières au bord de l’eau. A toi maintenant de la convaincre que mouiller ses pieds dans l’ eau à la mi-novembre c’ est super! je vous embrasse toutes les deux …. Je vous suis lentement … j’ admire le paysage quoi….
Merci une nouvelle fois de tous ces beaux commentaires. Que toute la lumière de ces mots de poésie baigne la canopée céleste. Bienvenue aux petits nouveaux, remerciements à ceux qui commencent à se sentir bien ici et bien sûr, reconnaissance profonde aux anciens qui maintiennent le navire en belle vie:)
Merci Monique
Merci May
Maintenant je me sens sûre
pour descendre
J’ai oublié le froid tant l’endroit est beau.
Et tu sais ici nous sommes au Printemps
et il fait chaud.
Bises pour les deux
Bises pour toi, Ossiane
DOUCE JOURNEE, Neyde et chacun.
Revenir de l’ombre
Oser l’éclat des lumières
Nouvelle naissance
angoisse obscure
au bout du chemin
l’orbe verdoyante
Bonjour,
J’anime une prépa en architecture à Paris https://www.archiprep.com/, et je trouve votre travail tellement inspirant que je le montre à mes élèves dans mes cours de photographie. merci de nous étonner à chacune de vos prises . Bonne continuation et vive la poésie de la vie captée par vos soins
Mon amour
Toi seul à l’horizon
De ton Humanité
Je t’aime mon il de toi
Tout contre moi serrés
En douce intimité
JE SOUHAITAIS DEPOSER MES MOTS SUR VOTRE BLOG, HADDON,
Mais impossible d’y entrer!
celadevait être:
je vous ai lu
en silence
je vous relis encore
en déposant des mots
je vous embrasse
désolée, Ossiane, j’use de ta bonté!
Le regard plongeant
sur l’étincelant spectacle
en haut des gradins
Un île
Notre île
Rien que toi
Moi et toi
Parfois
Dans le bonheur
Son simple
La beauté
D’être ensemble
Et se ressentir être
Dans sa chair de son corps
De sa palpite douce
Ou son volcan bel tendre
Encore quelques pas
On y est
Donen moi la main
Gambade
On rit
Heureux
C’est si bel bon
Le bonheur
De se trouver ensemble
Sur le chemin de vie
Qui descendant son cours
Emporte vers le haut ciel
Dans un silence tiède
Des meloutés murmures
Dans tes bras je suis tienne
Du haut des gradins
Un étincelant spectacle
en regard plongeant
Des sentes comme celle la on en voudrait des milliers
qui aboutissent à une perspective illuminée
décente elle est pleinement et point trop pentue
car les gradins rimeraient avec gadins elle était pointue
bien sur l’eau peut toujours dévaler sur le côté
sans disjoindre et déchausser tous les pavés
il y a de l’élégance dans cette courbe amorcée
puisque rien dans le profil n’en est vraiment trop cassé
L’escale y est et rien n’est encore plié
il ne s’agit pas de sombrer dans l’abime
même si nous ne venons pas des cimes
je n’irai pas les yeux fermés sans ciller
Tu lumières ma vie
Mon île au fond de moi
Porteuse de beautés
De belle humanité
Conjurer le verbe
d’une « descente aux enfers »
De flammes en soleil
Etait-ce à Rio , était-ce à Tanger?
La course contre le temps
Dans le dédale des rues, des escaliers usés
Dans l’ombre et dans le froid
Vers la lumière du port
Etait-ce en Italie?
Te souviens -tu nos rires et nos souffles coupés?
Conjuguer le verbe descendre
afin que dans descendons
apparaisse clairement le don
dans la lumière du rivage
et qu’il n’y ait pas de cendres
dues aux flammes éclatantes
Dédale triste
pour une issue lumieuse
« Happy end », sur l’écran noir
de mes nuits blanches…
(merci Ossiane pour tes photos, merci Nougaro, pour tes mots!)
Pour toi Thierry le pro du verbe, cette petite citation de Fermine dans ce si joli roman NEIGE:
« Le plus difficile, pour le poète, c’est de rester continuellement sur ce fil qu’est l’écriture, de vivre chaque heure de sa vie à hauteur du rêve, de ne jamais redescendre, ne serait-ce qu’un instant, de la corde de son imaginaire. En vérité, le plus difficile, c’est de devenir un funambule du verbe. »
Merci Monique mais je ne suis qu’ un dangereux équilibriste parmi tant d’autres, qui retient son souffle à chaque instant et puis l’équilibre c’est peut être un idéal de perfection, puisque tout est instable alors suspendre le cours des choses, pour un bref instant, un qui se tend tandis que défilent les images d’enfants que nous projetons vers les étoiles.
Tu m’as touché Monique mais je ne serais jamais qu’un amateur un peu éclairé , un apprenti qui balbutie, car je ne me consacre pas assez à cet art, à cette folie de la culture des mots et puis comme on dit j’ai des potes âgés qui le manient encore mieux.
Pour avoir du fun sur le fil des mots c’est un défi permanent
un défilé des Thermopyles
mais si le cheminement est tout en tension et en attention
même sans les lunettes de la pub
il faut se répéter que la seule façon de s’en sortir c’est d’aller de l’avant
les indiens d’Amérique du nord parlaient du télégraphe comme du fil parlant
mais il peut même être chantant en se rappelant que bardes et aèdes étaient proches
en d’autres termes il faut rester dans un état hi et pas low, un état excité
qui permet de rayonner et de transmettre des messages avec du sens
suivez le fil et vous verrez qu’il vous conduira quelque part, dans un pays de rêves
mais aussi dans d’autres galaxies, ainsi spiralent les mots qu enchantent la vie
la vie pleine et entière
simplement la vie
me semble possible d’être poésie
poésie en marche
en faisant de la poésie
aux marches de la poïésis
l’écriture est un média
un moyen d’expression
un entre-deux
un interlude
une tension à être au plus juste avec ce que l’on est
qui peut être poésie
tout comme les autres arts
ou le simplement faire ce que l’on a à faire
mais en conscience
la poésie c’est la tendresse
d’un regard d’enfant
qui d’un rien
d’un brin d’herbe
d’un bout d’allumette
met le feu aux habitudes
aux convenances
aux connivences
aux violences
à l’égoïsme
au platement beau
pour rire
sous la cendre des destructions et constructions mêlées
piour naître au monde
et puis
la poésie c’est tellement plus que tout ça
puisque qu’elle est liberté ardente
commémorative du vécu
et annonciatrice de l’à venir
à l’ombre de ses yeux
l’le
de toutes les déraisons
le chemin de lumière
On crie haut et on se met en danger
le criollo nous fait marron
pourtant il nous faut bouger
ne tournons pas en rond
dévalons cette ruelle
elle n’est pas plus cruelle
qui sait où nous aboutirons
le chemin est plein de surprises
nous faisons nos expériences
elles nous grandissent parfois
nous nous éduquons par nous mêmes
sans gros mots dans le silence de notre vérité
du moins celle que sans relâche nous cherchons
ne poussons pas trop loin le bouchon
il flotte encore mais c’est précaire
au bout l’âme son de la vie
on appâte ou on épate
on a toujours un fil à la patte
Un monde en soi
un monde à soi
le toit du monde
est ce qu’on le tutoie
Les marches d’ombre
Descendent vers le soleil
Et j’ aime y lire
Vos poésies de pastel
Bleues comme le bleu de vos yeux
Dessine-moi un chemin
Nuit terrestre, conscience-lumière,
Un chemin d’Oiseaux.
Au flanc du promontoire
invitation en pente douce
un escalier qui enlace
Oh gravir les marches
Qui mènent jusqu’à cette île inondée de lumière
Oh franchir, tout essoufflée
L’ultime degré et arriver, enfin,
Pour ravir l’île de ton coeur !
Bonsoir et bon week-end à tous.
___
Descendre jusqu’à l’intime de soi
Vers ce petit soleil qui brille tout au fond
Poser sur chaque mot un pied fébrile
Autant de petites marches sur une pente raide
Pour atteindre les points lumineux de l’âme
Sans pour autant mettre à nu ce cœur qui bat
Mais voir naître et fleurir les mots
Les faire chanter, les façonner, les aimer
Pour qu’ils deviennent des reflets de vie
Qui parlent de beauté de sincérité et de tendresse
Devenir un artisan du verbe, timide sans doute
Comme le sont tous les amoureux sans trop savoir s’y prendre
Apprivoiser les mots sans les blesser ni les défigurer
Apprendre à les connaître danser avec eux.
_____
« Les mots sont les passants mystérieux de l’âme » Victor Hugo
Tout schuss ou sur les fesses,
des impressions qu’on ne confesse
à l’avant de la schlitte pour freiner le convoi
des merveille qu’on ne voie qu’au dernier instant
surfant sur la vague des marches
et la baie là bas comme une grande arche
le nez des marches n’est pas à contre
il nous fait sentir la bascule et l’équilibre instable
le nez dans le vent c’est réjouissant
on vient de l’ombre et on va baigner dans la lumière
il y a bien quelques dangereuses ornières
à nous de les éviter par des pas de côté
sans être des cabris on se croirait presque à Capri
les seules caprices ne sont pas caprins
il y a rire sous cape puisque le voilier lent
nous attend l’ancre est jetée
à nous de la lever
en se laissant entraîner
dans une spirale aimantée
nous laissons à la gravité du moment
toute sa force innée
ne soyons pas des forcenés
et gardons un pas allègre
celui qui allège les pensées
et projette dans de bonnes dispositions
l’aventurier que nous sommes resté
Bravo à regard pour son texte si plein
j’adhère complétement
et larguons les marres
La descente au port ne passait pas par un portique
pourtant de mon point de vue elle était unique
ce n’était pas un belvédère et ça manquait de réverbères
mais on imaginait y accostant les berbères
point sublime et perspective sensationnelle
on était dans une logique ascensionnelle
sans être captif de rien ni de personne
puisqu’il fallait juste se laisser aller en somme
Des cent et des mille, aux marches du palais
plus de trente neuf pour un mystère qui s’éclaircit
une nef, une nave qui ne me navre pas
un havre qui m’attire et jour qui s’étire
et me voila félin qui fait l’un et puis l’autre
pas besoin de se reposer quand on se sent un apôtre
l’appel du large et ces vastes barges fait le reste
depuis cette éminence qui ne fait pas grise mine
je trouve bien que la pente ravine
mais ce qui me ravit le plus c’est être dépassé
par les événements
puisque rien n’est obstacle
et tout est plaisir
Qu’il en fallu du travail …pour caler ces pierres qui s’adossent à la pente… et composent avec elle
Qu’il est long le chemin…pas à pas, quand happé par le vue…on ne s’est pas râpé… qui une manche ou un genou…
Que c’est beau et bien bon…de courir allègre…avant que ça ne vire à l’aigre…un pansement , pas une plaie… puisque on jouera replay
Que relevant le nez…pour humer les senteurs…et s’ôter tout le pois …et sauter la rambarde…comme un barde qui voltige
Que presser la cadence…sans tourner à la tarentelle…que nous pique épique…l’envie soudaine du beau rivage
Que ne laisser en arrière…pour bien se projeter…lâcher la proie pour l’ombre…en proie au désir…pas celui de la lamproie…avant le lamparo
Si proche est ta maison
et si douce est ton île
pour ravir ma raison
mon cœur immobile
Je veux fuir la montagne
et dévaler la sente
me bloquera la mer
au bout de la descente
Je graverais au sable
l’amour inaccessible
Il n’est pas de saison où je n’aime emprunter
de ces rues qui louvoient sans embardée
pour allegro filer et me rapprocher d’une de ces iles
il n’y a pas de file qui tienne et rien ne me retient
je courre, je vole et voila que je décolle
par le rêve je fus déjà mille fois transporté
et cette fois c’est d’aise et dans une traversée
Ah, dévaler à perdre haleine,
les marches qui mènent
jusqu’à l’île éblouissante de lumière
où repose ton coeur !
Ah, arriver et ne pas craindre
de te brusquer, te débusquer
dans la forteresse de ton empire.
Te retrouver à tout jamais…
Une petite citation qui semble être partagée par beaucoup d’entre nous :
« Je crois aux mots, en leur pouvoir, je choisis ceux qui sont porteurs de lumière »
Christian Bobin
____
Un drap blanc recouvre le lac
Projetant sur le flanc des monts
Une belle et douce clarté
Paysage immaculé qu’un soleil inonde
Sorti de l’ombre dévalant les marches
Aspirés par cette lumière vive
Notre regard plonge et se noie
Dans cette étincelante beauté
Facettes rayonnantes d’un diamant
Vers lequel tout converge
Perle rare au milieu des eaux
Objet de rêve et de convoitise
Quelle est cette scène de théâtre antique
Au cœur de ces montagnes italiennes
Où nous pourrions voir surgir une déesse
Qui ne saurait nous surprendre en le faste de ces lieux ?
____
» Nous ne pouvons vivre que dans l’entrouvert, dit René Char, exactement
sur la ligne hermétique de partage de l’ombre et de la lumière. Mais nous
sommes irrésistiblement jetés en avant. «
Or fée il est frappant qu’une baguette m’agite
heure idyllique il est vrai que la beauté m’habite
mais sans penser à mâle ni encenser de devoirs
je voudrais me faufiler bien au dehors du boudoir
pour m’avancer sur l’avant scène pas telle une bête
mais dans l’ombre des dieux partir à la conquête
Or fin qui descend en motif filigrane
pourquoi fait tu vibrer à ce point ma membrane
tu sais que je ne retiens les rênes qu’avec peine
car au bord de la rétine je suis dans l’arène
combien de poussière faudra t il soulever
pour décaper du chemin les vestiges
pour décupler ma force et mon envie
sans annihiler totalement ces restes de vertige
qui me maintiennent dans un état de survie
Souvenir Tolèdan où l’éclat de l ‘acier le dispute aux enjolivements
pas dans l’étau les dents mais la tolérance au bout du glaive
et puis le musée du Greco et la descente du Comte d’Orgaz
pas un franc orgasme mais une tonalité bien sombre
pour un grand d’Espagne même plus habillé d’un pagne
un fier Hidalgo qui succombe dans les formes
et encore l’Alcazar forteresse imprenable qui domine tout
dans la plaine du Tage combien y avait il d’otages
après que le vizir ait remplacé les wisigoths
A fleur d’eau s’étire
Un voile de lumière
L’éblouissement
__
A nos pieds surgit
Une coupelle dorée
Boire à la beauté
__
Une boule de cristal
Au cœur de la montagne
Faisceau rayonnant
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S’asseoir un instant
Sur la margelle d’un puits
S’inonder de rêves
__
Les yeux baissés
Sur le miroir de l’eau
Pour voir les étoiles
__
L’espace est splendeur
S’ouvre à l’œil comme une rose
Au parfum d’élégance
___
Le beau est étrange
Se réclame du silence
Fort comme l’amour.
___
grimper si haut pour voir
un joyau de cristal reflète de la pureté
le monde d’en bas éclairé
Le paysage tout baigné de lumière sourit au petit matin d’un jour ; le regard embrasse la beauté en une étreinte corps à corps ; le visage resplendit de clarté et dans les yeux une étincelle jaillit ; au loin la montagne dans son silence reçoit toute cette splendeur ; c’est un matin comme tant d’autres, le soleil au rendez-vous fait don de ses largesses dans la pureté du levant ; la journée sera belle.
Entre deux point-virgule je descend l’escalier qui conduit là où la lumière nous entraine.
Tu peux me donner
la main
Pour m’aider
dans l’escalier?
Je ne peux plus
faire seule
cette descente
je peux tomber.
Et je veux
oui, je veux,
mouilleur
mes pieds dans l’eau!
Tout d’abord contente de te retrouver et de te lire Neyde
Te donner la main Neyde
Oh combien d’accord
Que nos pas ensemble
nous conduisent
Vers ce lieu sublime
Où la beauté, la lumière
La fraîcheur nous accueille
Pour ce qui est de tremper nos pieds, elle risque aujourd’hui d’être un peu fraîche malgré l’été de la St Martin -;)
Avec Monique à tes côtés Neyde, il y a de grandes chances que vous arriviez les premières au bord de l’eau. A toi maintenant de la convaincre que mouiller ses pieds dans l’ eau à la mi-novembre c’ est super! je vous embrasse toutes les deux …. Je vous suis lentement … j’ admire le paysage quoi….
Merci une nouvelle fois de tous ces beaux commentaires. Que toute la lumière de ces mots de poésie baigne la canopée céleste. Bienvenue aux petits nouveaux, remerciements à ceux qui commencent à se sentir bien ici et bien sûr, reconnaissance profonde aux anciens qui maintiennent le navire en belle vie:)
Merci Monique
Merci May
Maintenant je me sens sûre
pour descendre
J’ai oublié le froid tant l’endroit est beau.
Et tu sais ici nous sommes au Printemps
et il fait chaud.
Bises pour les deux
Bises pour toi, Ossiane
DOUCE JOURNEE, Neyde et chacun.
Revenir de l’ombre
Oser l’éclat des lumières
Nouvelle naissance
angoisse obscure
au bout du chemin
l’orbe verdoyante
Bonjour,
J’anime une prépa en architecture à Paris https://www.archiprep.com/, et je trouve votre travail tellement inspirant que je le montre à mes élèves dans mes cours de photographie. merci de nous étonner à chacune de vos prises . Bonne continuation et vive la poésie de la vie captée par vos soins