Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Eclipse
bleu saphir
sur les vagues engourdies
je m’évapore
21 réflexions sur « Eclipse »
Un passage d’ombre
Sur l’éclat bleuté de l’eau
Le temps d’un soupir
comme c’est joli,
une éclaircie de vie,
dans des pénombres,
Tellement,
quand la douceur se glisse,
son tendre bleu de vie,
à se serrer ensemble,
main dans la main tous deux,
comme c’est bon de vie.
Trois petits nuages
S’éclipsent sans bruit
Comme un rideau qu’on tire
Le matin au saut du lit
Le premier demande
As-tu bien dormi ?
Le second s’étire
En se frottant les yeux
Le troisième dévoile
Sous nos yeux à peine ouverts
La beauté d’un ciel tout bleu
Est-ce que je rêve encore ?
Bleu-saphir dira Ossiane, car :
« Le saphir est la plus belle des pierres et le bleu lui est constamment assimilé. Il suscite l’impression de sacré » peut-on noter dans le livre si intéressant de Michel Pastoureau : Bleu
Un livre, où après lecture, le bleu à travers les siècles n’aura plus de mystère pour personne, Cette couleur ignorée des ancêtres qui est devenue peu à peu la favorite dans bien des domaines.
Dans les nuages
Vaporeuse élégance
L’eau en voyage
Les nuages effarouchés
à tire-d’aile fuient
un matin bleu
Effacement temporaire,
masque pas grégaire
on the lips,
sur les lèvres du ciel
boire son comptant
inondé de bonheur
que porte en germe la pierre
pas un gemme seulement
pour celle que j’aime
ça file le vent les nuages
et dans la course
rien ne perce la bourse
ce n’est pas pluie d’or
mais il fait bon
être dehors
que rien ne filtre
ce n’est pas mon fort
les sémaphores
Sur quelle orbite me suis je donc mis
et dans l’ombre qui guette le moindre mouvement
s’agite en fait non la noire bête
mais des cercles et ellipses
qui se raccrochent et se rapprochent
pas des clips
Kepler pouvait bien ne pas manquer d’aire
il y a des conjonctions qui font râler
quand l’astre râle il montre sa mauvaise humeur
encore un don du ciel qui ne mine que la mine
et dont le bras pesant
ne laisse plus à l’aphone
aucun graphe
Il y a toujours comme une impression de mystère mêlé de beauté dans la brume matinale à peine teintée d’azur.
____
Couleur de l’aurore
Au bleu gemmal du lac
Le réveil sublimé
____
A tous un beau week-end dans le soleil de l’été indien où toutes les couleurs prennent l’aspect d’innombrables pierres précieuses, de quoi orner le coeur de bonheur.
L’éclipse n’est pas absence du moins pas définitive
on ne s’ancre pas dans le souvenir
tenaillé par l’attente
mais la seule disparition
circonstanciée
faisait si peur dans l’expression d’une puissance divine
dont on ne devinait pas les aspects mécanistes et célestes
dans le cycle de l’eau rien n’occulte totalement
mais les conversions font transiter les échanges
et les aspersions fréquentes changent
sinon toute la couleur
Bleu ** saphir** rose orangé** ponctuation gemmologique** Padparadscha**
Couleur du lotus
Saphir rose orangé
Coucherdu soleil
Quand les trois petits nuages d’Ossiane qui nagent dans son ciel se nomment Absence, Attente, Nostalgie, je m’évapore à mon tour….
_____
Des mots qui reviennent
Quand passent les idées sombres
Petits nuages sur fond bleu
Absence, attente, nostalgie
Juste une éclipse
Dans la réalité du temps
Juste une ondée
Au pire quelques larmes
Et des « mon dieu! Mon dieu !
Juste une éclipse
Avant que ne reviennent
Les mots issus des rêves
Sur le fond « bleu saphir » de l’espoir
_____
le Mon dieu! Mon dieu est inspiré des mots de Thierry dans ce vers
« (…) dans l’expression d’une puissance divine »
et pour vous suivre, le bateau d’OSSIANE, sur notre sacré pont!
Mon dieu mon dieu
La médecine agit
Elle se dose fine
En mg se cherche s’ose
Et cela agit
Du bleu ce soir
Il est fort bien
Le jeune homme autiste
C’est une éclipse
Que je vous offre
Mes amours bels
Dans mes yeux bleus
Qui aiment aimer
Celui qui aime
Eclipse / Esplice
explique / epsilon
Plis, supplice, tranche (splice)
moins de goût (spice)
il y a des passages,
des moments
ce sont des cycles
on se retrouve tout petit
minoré mais pas ignoré
plus sous la lumière, dans l’ombre
une certaine pénombre du moins
une peine ombre qui fait de la peine
et puis le vent de l’histoire passe
Zéphyr, saphir
ça file, saphir, pas à l’indienne
rien auquel on ne tienne
qui ne puisse nous lâcher
L’éclipse définit les contours et fait remarquer la disparition
mais le contraste est plus fort et l’absence rehausse la présence
les rais percent un peu et ce qui ne se disperse pas
se diffuse vague et indistinct dans un halo
l’éclipse est elliptique qui questionne et interroge
où, quand, quoi, qu’est ce
et cette pâleur de cancoillotte
pas à faire hurler les coyotes
Dis donc ce n’est pas vraiment le beau fixe Thierry ….. passage…. éclipse…rien de définitif tu es le premier à le dire…courage
____
La fuite du temps
emporte avec elle les tourments
Retour imminent
…. du bon temps
____
Oui enfin ce n’était pas que du vécu projeté
quand Sacha Distel que les moins de trente ans n’ont pas connu
chantait « après la pluie vient le beau temps »
dont on ensacha tant de disques hier
c’était manière de dire que sans alternance
quelle monotonie (au sénat comme ailleurs !)
et que cela fait partie du grand mouvement.
Non ici en pays toulousain le temps est clément et j’adhère
(pas seulement à cause de clément Ader à Muret)
mais cest le printemps qui fut gris à pleurer
et l’éclipse a duré avant d’enlever les éclisses (et les échardes)
pluie de lumière
lancée par les nuages,
la vallée reçoit
Les espoirs s’enfuient
Au dos des nuages gris
Illusions de vie
Notre regard sur la beauté du monde varie selon la lumière du jour, la nature se transforme, s’embellit, s’assombrit n’est jamais semblable et cette diversité comble le poète en quête de nuances, de mélodies, de mouvements, de sensations, d’approches variées et infinies dans sa relation avec le monde qui l’entoure. (petite réflexion partagée lors de ma promenade matinale)
____
Là bas les nuages
Changent la couleur du temps
Tout est variance
____
Un passage d’ombre
Sur l’éclat bleuté de l’eau
Le temps d’un soupir
comme c’est joli,
une éclaircie de vie,
dans des pénombres,
Tellement,
quand la douceur se glisse,
son tendre bleu de vie,
à se serrer ensemble,
main dans la main tous deux,
comme c’est bon de vie.
Trois petits nuages
S’éclipsent sans bruit
Comme un rideau qu’on tire
Le matin au saut du lit
Le premier demande
As-tu bien dormi ?
Le second s’étire
En se frottant les yeux
Le troisième dévoile
Sous nos yeux à peine ouverts
La beauté d’un ciel tout bleu
Est-ce que je rêve encore ?
Bleu-saphir dira Ossiane, car :
« Le saphir est la plus belle des pierres et le bleu lui est constamment assimilé. Il suscite l’impression de sacré » peut-on noter dans le livre si intéressant de Michel Pastoureau : Bleu
Un livre, où après lecture, le bleu à travers les siècles n’aura plus de mystère pour personne, Cette couleur ignorée des ancêtres qui est devenue peu à peu la favorite dans bien des domaines.
Dans les nuages
Vaporeuse élégance
L’eau en voyage
Les nuages effarouchés
à tire-d’aile fuient
un matin bleu
Effacement temporaire,
masque pas grégaire
on the lips,
sur les lèvres du ciel
boire son comptant
inondé de bonheur
que porte en germe la pierre
pas un gemme seulement
pour celle que j’aime
ça file le vent les nuages
et dans la course
rien ne perce la bourse
ce n’est pas pluie d’or
mais il fait bon
être dehors
que rien ne filtre
ce n’est pas mon fort
les sémaphores
Sur quelle orbite me suis je donc mis
et dans l’ombre qui guette le moindre mouvement
s’agite en fait non la noire bête
mais des cercles et ellipses
qui se raccrochent et se rapprochent
pas des clips
Kepler pouvait bien ne pas manquer d’aire
il y a des conjonctions qui font râler
quand l’astre râle il montre sa mauvaise humeur
encore un don du ciel qui ne mine que la mine
et dont le bras pesant
ne laisse plus à l’aphone
aucun graphe
Il y a toujours comme une impression de mystère mêlé de beauté dans la brume matinale à peine teintée d’azur.
____
Couleur de l’aurore
Au bleu gemmal du lac
Le réveil sublimé
____
A tous un beau week-end dans le soleil de l’été indien où toutes les couleurs prennent l’aspect d’innombrables pierres précieuses, de quoi orner le coeur de bonheur.
L’éclipse n’est pas absence du moins pas définitive
on ne s’ancre pas dans le souvenir
tenaillé par l’attente
mais la seule disparition
circonstanciée
faisait si peur dans l’expression d’une puissance divine
dont on ne devinait pas les aspects mécanistes et célestes
dans le cycle de l’eau rien n’occulte totalement
mais les conversions font transiter les échanges
et les aspersions fréquentes changent
sinon toute la couleur
Bleu ** saphir** rose orangé** ponctuation gemmologique** Padparadscha**
Couleur du lotus
Saphir rose orangé
Coucherdu soleil
Quand les trois petits nuages d’Ossiane qui nagent dans son ciel se nomment Absence, Attente, Nostalgie, je m’évapore à mon tour….
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Des mots qui reviennent
Quand passent les idées sombres
Petits nuages sur fond bleu
Absence, attente, nostalgie
Juste une éclipse
Dans la réalité du temps
Juste une ondée
Au pire quelques larmes
Et des « mon dieu! Mon dieu !
Juste une éclipse
Avant que ne reviennent
Les mots issus des rêves
Sur le fond « bleu saphir » de l’espoir
_____
le Mon dieu! Mon dieu est inspiré des mots de Thierry dans ce vers
« (…) dans l’expression d’une puissance divine »
et pour vous suivre, le bateau d’OSSIANE, sur notre sacré pont!
Mon dieu mon dieu
La médecine agit
Elle se dose fine
En mg se cherche s’ose
Et cela agit
Du bleu ce soir
Il est fort bien
Le jeune homme autiste
C’est une éclipse
Que je vous offre
Mes amours bels
Dans mes yeux bleus
Qui aiment aimer
Celui qui aime
Eclipse / Esplice
explique / epsilon
Plis, supplice, tranche (splice)
moins de goût (spice)
il y a des passages,
des moments
ce sont des cycles
on se retrouve tout petit
minoré mais pas ignoré
plus sous la lumière, dans l’ombre
une certaine pénombre du moins
une peine ombre qui fait de la peine
et puis le vent de l’histoire passe
Zéphyr, saphir
ça file, saphir, pas à l’indienne
rien auquel on ne tienne
qui ne puisse nous lâcher
L’éclipse définit les contours et fait remarquer la disparition
mais le contraste est plus fort et l’absence rehausse la présence
les rais percent un peu et ce qui ne se disperse pas
se diffuse vague et indistinct dans un halo
l’éclipse est elliptique qui questionne et interroge
où, quand, quoi, qu’est ce
et cette pâleur de cancoillotte
pas à faire hurler les coyotes
Dis donc ce n’est pas vraiment le beau fixe Thierry ….. passage…. éclipse…rien de définitif tu es le premier à le dire…courage
____
La fuite du temps
emporte avec elle les tourments
Retour imminent
…. du bon temps
____
Oui enfin ce n’était pas que du vécu projeté
quand Sacha Distel que les moins de trente ans n’ont pas connu
chantait « après la pluie vient le beau temps »
dont on ensacha tant de disques hier
c’était manière de dire que sans alternance
quelle monotonie (au sénat comme ailleurs !)
et que cela fait partie du grand mouvement.
Non ici en pays toulousain le temps est clément et j’adhère
(pas seulement à cause de clément Ader à Muret)
mais cest le printemps qui fut gris à pleurer
et l’éclipse a duré avant d’enlever les éclisses (et les échardes)
pluie de lumière
lancée par les nuages,
la vallée reçoit
Les espoirs s’enfuient
Au dos des nuages gris
Illusions de vie
Notre regard sur la beauté du monde varie selon la lumière du jour, la nature se transforme, s’embellit, s’assombrit n’est jamais semblable et cette diversité comble le poète en quête de nuances, de mélodies, de mouvements, de sensations, d’approches variées et infinies dans sa relation avec le monde qui l’entoure. (petite réflexion partagée lors de ma promenade matinale)
____
Là bas les nuages
Changent la couleur du temps
Tout est variance
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Je trouve ce bleu saphir bien tristounet malgré un bon cadrage. Pourquoi ne pas avoir fait cette photo en couleurs?