Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Murmures
aube naissante
dans les replis du silence
l’écho de la vie
38 réflexions sur « Murmures »
Ô comme c’est joli, comme c’est joli,
j’aime d’image, de haïku, comme c’est tendre de murmures bels…j’aime…
Le silence replié
la brume se dilue
matin calme
Admirable poème d’Ossiane, haïku tout en délicatesse sous un titre romantique dans une atmosphère douce et tranquille sur le lac qui sommeille encore. J’aime beaucoup « l’écho de la vie dans les replis du silence », il faut savoir écouter le moindre murmure des hommes pour entendre cela, je sais notre Capitaine posséder cette grande qualité.
___
Douceur de l’aurore
Quand l’ombre de la nuit
Dévoile à peine ses mystères
Frisson de l’aube
Quand le matin murmure
Les premiers mots du jour
Caresses de brumes
Sur le flan des collines
La tendresse d’un baiser.
____
Paysage à regarder le matin pour un réveil paisible dans le silence et la sérénité.
Murmure de l’aube
que l’écho réverbère
dans les replis de l’âme.
Sérénité de l’image et des mots!
Les murmures sont les soupirs de l’âme
sur les ruisseaux du temps qui passe….
Marie
Dans le jour naissant
Quand la brume lève son voile
La reviviscence
Aube sur le lac
Déplisse la lumière
Sur les monts calmes
le jour se lève
susurrement de brume
les mots sont d’amour
Eveil de l’aube
Des silences , aux murmures,
Au bourdonnement
Un murmure,
juste un seul,
et c’est déjà,
la vie!
Sortir doucement
D’un rêve inachevé
Réveil ouaté…
je vous découvre, vos photos sont magnifique, votre univers à travers la force qui s’en dégagée a l’air suspendu par un fil, fragilité et force, apaisement, plénitude, quel bonheur, merci beaucoup
Quand donc sont les murs mûrs
au point qu’ils tombent d’eux mêmes
et libèrent non seulement la vue
mais aussi la parole
avalés en vallée
pas envolés
ils chutent
mais se rattrapent bien
ne pas repasser sur ces traces
il y a donc à cacher des mots
mais on ne peut gâcher
l’instant qui est magique
une grande réussite pour cet ensemble
Ossiane
l’automne venant, le génie reste
Murmure…un petit mot son plein…qui ondule plus qu’il dit…murmure… je te murmure tout bas, ce qui ne se dit pas…
La beauté de cette image incite à rester dans le poème court pour que les mots s’inscrivent presque en silence dans ce doux murmure.
_____
Qu’ils sont doux et profondément beaux
Les mots extorqués aux murmures de l’aube
Qu’ils sont forts et chargés de puissance
Les poèmes qui naissent de ces brumes
Qu’ils sont source de bien-être et de quiétude
Ces paysages encore drapés des vapeurs matinales
___
Je vous chuchote tout bas à tous une bonne et douce nuit.
Murmure
Mon petit mot
De vie
Ton délicat me va
Doucement
Il m’inspire
Des chuchotis
Si tendres
Que l’instant se souvient
De ce que le silence dit
Tout bas
Tellement bas
Que murmure te va bien
douce nuit, Monique!
Douce nuit à toi aussi Annick, sur tes mots jolis je m’éclipse sans bruit.
Bienvenue, Emma, touchée par vos mots car c’ets ce que j’essaie de faire passer dans les mots et les images;)
Bienvenue également Minoza, merci pour ce joli ressenti;)
Bienvenue également Il y a un jardin, meric poiur le bel haïku!
Merci de ton soutien indéfectible et de des superbes poèmes et réflexions, chère Monique 😉 Belle nuit !
Merci Ossiane pour ces gentils messages et ton passage ici sur la pointe des pieds… belle nuit à toi aussi.
Aîn
Aîn soph
Aïn soph or
les voiles de la montagne s’écartent
apparaît le triangle d’airain
de la matrice d’eau
à la matrice du crane
le coeur est en attente
de l’approche directe
où n’ayant aucun chemin aucun but
tout est là
Dans le sillon de regard à la lumière qui dévoile plus que la beauté des lieux mais également cet éclat intérieur qui nous porte en poésie
L’infinie lumière
En profondeur nous pénètre
En soi l’Ain Soph Aur
Mots doux, mots secrets
Vous murmurer,j’y songe
Mille et mille fois
Du haut de la montagne
Plongée dans l’Oooh de nos murmures
Dans les replis de l’aube
L’écho du silence…la vie
Laissez un commentaire
N’apprenez jamais à vous taire
Qui se tait, écrit
Qui est cri,l’était
Habitant du silence
Bon seconde strophe farfelue,
juste que j’ai vu sous le cadre où écrire « Laisser un commentaire »du coup mes p’tits doigts ont pris le chemin de l’imaginaire
Bonsoir Ossiane fée des lieux, bonsoir à tous mes amis poètes, écrivains de l’âme.Leïla
Aïn sophor signifie en arabe, l’oeil jaune. Que la lumière soit…sans fin.
Ensoph, combien de voutes et de portes
l’infini qui emporte nos rêves
et dilue nos songes
Dans les eaux sombres
Je noierai mes chagrins
Pour que le jour les efface
Après les cauchemars engloutis
Seuls resteront les rêves jolis
Reflets d’espoirs sur le miroir du lac
Mes images dans les vitres ce matin
Pourquoi donc cet air radieux ?
Et cet écho…
Radieux..adieu.. Dieu.. Yeux ..Eux
Le temps de respirer six fois
De rêver d’espérer
Et de rouler comme un galet
Dans le torrent sauvage de la vie
–
Edmond Dune .
–
Merci Ossiane
Bruit sourd qui sourd de nos bouches et de nos entrailles
et qui entaille largement la vallée… de nos larmes
amortissement sans mortier
du mur qui laisse éclater
le charnu du jour
l’étendue et la profondeur
de l’amour
pas d’armure qui ne vibra
et ce doux roucoulis
qui nous vient aux oreilles
aube blessante
le réveil de la nature
le tremblement des herbes
le saisissement des feuilles
la vie qui reprend dans son discret vacarme
le passage non de la vacuité au trop plein
mais de la légèreté à l’épanouissement
pas d’évanouissement en vue
Murmures
Murmure moi ma vie
De la paix ses états
De la sie de son simple
De la respire bonne
De goûter apaisements
Ondule de tes bises
Ondules
merci de me lire…de la VIE de son simple,
sans qu’elle se scie la vie,
et faille un abîme;
la vie,
aime de belle vie.
il n’y a que les vieilles branches qui se scient
nous sommes trop verts pour ça
mu dans les ramures par le doux sifflement
décidément cet haïku est très ouvert
La grande lumière
et tous ces rais
qui balaient l’horizon
thalles qui se redressent
pas fatals
et ce Thalweg
d’où détalent
en sourdine
les ‘ondes légères
alors que les thermiques
irisent à peine
les bords
et que l’eau
apprend à chanter
en chauffant
Dans sa fauchée solaire, l’astre du jour vitupère
jeté bas de son lit, l’oeil hagard on s’exaspère
oh lève moi pour toujours et reste conciliant
pourtant il reste à jeter cru les éclats des brillants
chaque vaguelette qui ondoie sera un anneau
par où passeront bien plus que des yeux d’étourneaux
que commence le tournoi aux escarboucles
en scintillant dans la lueur rasante
la nuit fut belle mais harassante
et piaffent encore les anges du plaisir
« Wild sea, that one continuous murmur breeds along the pebbled shore of memory »
J. Keats
C’est un doux friselis
Le clapotis de l’eau
Une belle musique
Les vaguelettes sur la berge
C’est une grande chance
De savoir entendre
Le murmure du vent
D’entendre au loin
La mélodie des anges.
C’est un doux friselis
Le clapotis de l’eau
Une belle musique
Les vaguelettes sur la berge
C’est une grande chance
De savoir « écouter »
Le murmure du vent
D’entendre au loin
La mélodie des anges.
Mes lignes dans l’eau
Silence depuis deux heures
Reflet d’étoiles
Pâlissant puis s’effaçant
A l’aube tout devient doré
Ô comme c’est joli, comme c’est joli,
j’aime d’image, de haïku, comme c’est tendre de murmures bels…j’aime…
Le silence replié
la brume se dilue
matin calme
Admirable poème d’Ossiane, haïku tout en délicatesse sous un titre romantique dans une atmosphère douce et tranquille sur le lac qui sommeille encore. J’aime beaucoup « l’écho de la vie dans les replis du silence », il faut savoir écouter le moindre murmure des hommes pour entendre cela, je sais notre Capitaine posséder cette grande qualité.
___
Douceur de l’aurore
Quand l’ombre de la nuit
Dévoile à peine ses mystères
Frisson de l’aube
Quand le matin murmure
Les premiers mots du jour
Caresses de brumes
Sur le flan des collines
La tendresse d’un baiser.
____
Paysage à regarder le matin pour un réveil paisible dans le silence et la sérénité.
Murmure de l’aube
que l’écho réverbère
dans les replis de l’âme.
Sérénité de l’image et des mots!
Les murmures sont les soupirs de l’âme
sur les ruisseaux du temps qui passe….
Marie
Dans le jour naissant
Quand la brume lève son voile
La reviviscence
Aube sur le lac
Déplisse la lumière
Sur les monts calmes
le jour se lève
susurrement de brume
les mots sont d’amour
Eveil de l’aube
Des silences , aux murmures,
Au bourdonnement
Un murmure,
juste un seul,
et c’est déjà,
la vie!
Sortir doucement
D’un rêve inachevé
Réveil ouaté…
je vous découvre, vos photos sont magnifique, votre univers à travers la force qui s’en dégagée a l’air suspendu par un fil, fragilité et force, apaisement, plénitude, quel bonheur, merci beaucoup
Quand donc sont les murs mûrs
au point qu’ils tombent d’eux mêmes
et libèrent non seulement la vue
mais aussi la parole
avalés en vallée
pas envolés
ils chutent
mais se rattrapent bien
ne pas repasser sur ces traces
il y a donc à cacher des mots
mais on ne peut gâcher
l’instant qui est magique
une grande réussite pour cet ensemble
Ossiane
l’automne venant, le génie reste
Murmure…un petit mot son plein…qui ondule plus qu’il dit…murmure… je te murmure tout bas, ce qui ne se dit pas…
La beauté de cette image incite à rester dans le poème court pour que les mots s’inscrivent presque en silence dans ce doux murmure.
_____
Qu’ils sont doux et profondément beaux
Les mots extorqués aux murmures de l’aube
Qu’ils sont forts et chargés de puissance
Les poèmes qui naissent de ces brumes
Qu’ils sont source de bien-être et de quiétude
Ces paysages encore drapés des vapeurs matinales
___
Je vous chuchote tout bas à tous une bonne et douce nuit.
Murmure
Mon petit mot
De vie
Ton délicat me va
Doucement
Il m’inspire
Des chuchotis
Si tendres
Que l’instant se souvient
De ce que le silence dit
Tout bas
Tellement bas
Que murmure te va bien
douce nuit, Monique!
Douce nuit à toi aussi Annick, sur tes mots jolis je m’éclipse sans bruit.
Bienvenue, Emma, touchée par vos mots car c’ets ce que j’essaie de faire passer dans les mots et les images;)
Bienvenue également Minoza, merci pour ce joli ressenti;)
Bienvenue également Il y a un jardin, meric poiur le bel haïku!
Merci de ton soutien indéfectible et de des superbes poèmes et réflexions, chère Monique 😉 Belle nuit !
Merci Ossiane pour ces gentils messages et ton passage ici sur la pointe des pieds… belle nuit à toi aussi.
Aîn
Aîn soph
Aïn soph or
les voiles de la montagne s’écartent
apparaît le triangle d’airain
de la matrice d’eau
à la matrice du crane
le coeur est en attente
de l’approche directe
où n’ayant aucun chemin aucun but
tout est là
Dans le sillon de regard à la lumière qui dévoile plus que la beauté des lieux mais également cet éclat intérieur qui nous porte en poésie
L’infinie lumière
En profondeur nous pénètre
En soi l’Ain Soph Aur
Mots doux, mots secrets
Vous murmurer,j’y songe
Mille et mille fois
Du haut de la montagne
Plongée dans l’Oooh de nos murmures
Dans les replis de l’aube
L’écho du silence…la vie
Laissez un commentaire
N’apprenez jamais à vous taire
Qui se tait, écrit
Qui est cri,l’était
Habitant du silence
Bon seconde strophe farfelue,
juste que j’ai vu sous le cadre où écrire « Laisser un commentaire »du coup mes p’tits doigts ont pris le chemin de l’imaginaire
Bonsoir Ossiane fée des lieux, bonsoir à tous mes amis poètes, écrivains de l’âme.Leïla
Aïn sophor signifie en arabe, l’oeil jaune. Que la lumière soit…sans fin.
Ensoph, combien de voutes et de portes
l’infini qui emporte nos rêves
et dilue nos songes
Dans les eaux sombres
Je noierai mes chagrins
Pour que le jour les efface
Après les cauchemars engloutis
Seuls resteront les rêves jolis
Reflets d’espoirs sur le miroir du lac
Mes images dans les vitres ce matin
Pourquoi donc cet air radieux ?
Et cet écho…
Radieux..adieu.. Dieu.. Yeux ..Eux
Le temps de respirer six fois
De rêver d’espérer
Et de rouler comme un galet
Dans le torrent sauvage de la vie
–
Edmond Dune .
–
Merci Ossiane
Bruit sourd qui sourd de nos bouches et de nos entrailles
et qui entaille largement la vallée… de nos larmes
aube vagissement,
aube bannissement
aube éclatement
amortissement sans mortier
du mur qui laisse éclater
le charnu du jour
l’étendue et la profondeur
de l’amour
pas d’armure qui ne vibra
et ce doux roucoulis
qui nous vient aux oreilles
aube blessante
le réveil de la nature
le tremblement des herbes
le saisissement des feuilles
la vie qui reprend dans son discret vacarme
le passage non de la vacuité au trop plein
mais de la légèreté à l’épanouissement
pas d’évanouissement en vue
Murmures
Murmure moi ma vie
De la paix ses états
De la sie de son simple
De la respire bonne
De goûter apaisements
Ondule de tes bises
Ondules
merci de me lire…de la VIE de son simple,
sans qu’elle se scie la vie,
et faille un abîme;
la vie,
aime de belle vie.
il n’y a que les vieilles branches qui se scient
nous sommes trop verts pour ça
mu dans les ramures par le doux sifflement
décidément cet haïku est très ouvert
La grande lumière
et tous ces rais
qui balaient l’horizon
thalles qui se redressent
pas fatals
et ce Thalweg
d’où détalent
en sourdine
les ‘ondes légères
alors que les thermiques
irisent à peine
les bords
et que l’eau
apprend à chanter
en chauffant
Dans sa fauchée solaire, l’astre du jour vitupère
jeté bas de son lit, l’oeil hagard on s’exaspère
oh lève moi pour toujours et reste conciliant
pourtant il reste à jeter cru les éclats des brillants
chaque vaguelette qui ondoie sera un anneau
par où passeront bien plus que des yeux d’étourneaux
que commence le tournoi aux escarboucles
en scintillant dans la lueur rasante
la nuit fut belle mais harassante
et piaffent encore les anges du plaisir
« Wild sea, that one continuous murmur breeds along the pebbled shore of memory »
J. Keats
C’est un doux friselis
Le clapotis de l’eau
Une belle musique
Les vaguelettes sur la berge
C’est une grande chance
De savoir entendre
Le murmure du vent
D’entendre au loin
La mélodie des anges.
C’est un doux friselis
Le clapotis de l’eau
Une belle musique
Les vaguelettes sur la berge
C’est une grande chance
De savoir « écouter »
Le murmure du vent
D’entendre au loin
La mélodie des anges.
Mes lignes dans l’eau
Silence depuis deux heures
Reflet d’étoiles
Pâlissant puis s’effaçant
A l’aube tout devient doré