Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Tension
moiteur de l’été
grondement de tonnerre
ciel de rage
34 réflexions sur « Tension »
Le ciel se plombe
attente de l’éclair
un frisson sur la peau
Un ciel électrique
des craquements dans l’air
attente de l’étincelle
Nuages d’orage
L’ombre estompe la lumière
La colère éclate
Tout de se tendre
Le dos fait mal
Il faut se détendre
Merci pour ces beaux haïkus et bienvenue Marie;)
Ciel d’acier
Eau sombre métallisée
Silence pesant
Coton de lune
la nacre s’évapore
le fil est tendu
Quand les drames
Se succèdent
On regarde le ciel
Pourquoi gronde-t-il
Si fort
Quand la Paix fait du bien
gorge tête nues
scrute les verdeurs nocturnes
silence des moires
le doigt de Dieu
signe le dodelinement de la bête
au sombre décor
répond la fuite de l’entité
dans le sillage d’un improbable esquif
hors champ
oui
mais aussi écho
du grondement ex machina
des âmes perdues
Lorsque l’orage au loin se prépare nous sentons autour de nous comme une lourdeur accablante et sournoise….
_____
Sur l’onde résonne
Dans une lumière étrange
La voix du tonnerre
L’écho de la peur
Se mêle à l’angoisse
Le ciel se transforme
En une masse sombre
Aux lueurs diaboliques
L’atmosphère se fait lourde
La tension est à son comble
L’eau, le ciel et la terre
S’engouffrent et se confondent
Dans la gueule terrifiante
D’un orage venu des profondeurs
Tout semble incontrôlable
Apocalyptique l’espace d’un instant
Mais en même temps
L’incroyable vision
Laisse le regard perdu
Le corps pétrifié et surpris
Immobile et malgré tout
En proie à la beauté étrange
D’un paysage sous l’emprise
D’une force ensorcelante
_____
Qu’il s’agisse d’une tension venue d’ailleurs…. alors un mal être envahit le corps dans une moiteur oppressante… cauchemardesque…
Avis de coup de vent.
Tout est si calme
cependant.
Orage au loin
Du tonnerre, les grondements
Me parviennent enfin
Quelle perte de temps
Que ces grondements de tonnerre
C’est si bon d’être en PAIX
Cela se suffit d’aises
Mais la vie elle tue de bien trop
Il faut être solide pour l’encaisser
La vie
Dans ses humeurs terribles
Hello Ossiane et tout le monde,
Annick 12h17 😉
Dis sous l’ Orage
La paix attend
Dans le calme de la nuit
Le soleil prend rendez-vous avec l’Ô
Jeu de miroirs en perspective
Meaning 22:35 Annick .
Toute la force de l’orage
Se concentre en ce halo
Un roulement de tambour
Qu’une onde emporte
Et trouble l’atmosphère
De ce lieu paisible
Une tension s’infiltre
Sournoisement dans le paysage
Juste un bruit sourd
Pour nous rappeler
Qu’à tout moment dans toute vie
Un orage peut survenir
Qu’il suffit d’un nuage dans notre ciel
Pour que se ternisse notre bonheur.
Coucou Lou, j ai du mal à comprendre tes mots,
mais je suis excusée, un tel week fracassant en autisme adulte, je t’embrasse.
Quand un ciel
Son orage sa brume
On aimerait y trouver un sens
Un bel sens
A tout ce carnage
Peut être que la souffrance
Ouvre les yeux pour être
Peut être
Ou peut être pas,
Je déteste la douleur
J’ai un souhait me vivre
duel indécis
entre orage et éclaircie
brise de feu
Hello Annick
J’avais aimé à « quelle perte de temps que ces grondements de tonnerre, c’est si bon d’être en paix »
Le reste n’était que ma petite contribution qui fait écho à la tienne pour dissoudre l’orage 😉
Jolie semaine ensoleillée à tous.
La tension de l’instant se suffit à elle même
pourquoi faudrait il lâcher les rênes
impatience dont on serait otage
comment mener rondement sa vie
quand s’invitent les errements
qui bizarrement nous frappent
alors que s’affirment les faiblesses
des voies qui sont bien traitresses
où l’on se sent dépossédé par des agissements
qui ne sont ni rugissements ni vagissements
des états qui secondent des premières impossibles
et qui conduisent à voir sauter des fusibles
comme si les plombs nous attiraient
toujours plus bas
âme son sans appât
c’est là que blesse le bât
Hello Lou, Hello Jacline, Hello Thierry,
Ô que oui vive la Paix
Main dans la main
Ensemble
Dans son doux caressé
Le temps se révérence
Il remercie ce temps
Dans un partage grand
Ah que oui Ô de trop de la vie, hein, Thierry!
mais comment que l’on fait pour se sourire encore,
son jean, son sweat marin, d’un rouge comme le soleil,
c’est que de la force vive, qui sort de je ne sais où,
quand Tenir est de mise, avant belle solution,
pour s’adonner enfin aux plaisirs d’être né,
pour se faire du bien, regarder les beautés,
changer de joies, son offrande d’être en vie,
malgré ce tout cela, ce tant de temps dans çà,
à puiser de l’air, de la sève,
ce dès que c’est possible,
car quand c’est bon, la vie,
âh bien vrai que c’est bon, que toute cette vie dedans!
les oiseaus chantent, tranquilles,
le petit bois se respire,
la Paix est en dedans, c’est belle folie de tête,
que cette bonté d’être,
après de tels orages!
Haute tension, risque de décharge intempestive, étincelle de rupture, tension de claquage
le diélectrique est soumis à rude épreuve, qu’un canal d’ionisation se crée et le chemin sera fait
les gouttelettes se seront chargées, des dipôles en effet, mais quand claque l’éclair qui zèbre et lacère , quand éclaire en surintensité ce flash lumineux aveuglant et que partent vers le sol
des mèches de feu, on retrouve des traces enfouies dans le sable sous forme de chemin de fusion du quartz quand tombe et s’enferre la foudre , les fulgurites sont au rendez vous, arcs brisés et énergie consommée, on en reste assommé dans les ardeurs joviennes qui viennent frapper si près.
La tension est palpable ou bien imperceptible,
elle est nerveuse ou sanguine
mais ne peut tracer systématiquement des battements assortis
la tension culmine et parfois mine
elle est à son comble
mais provoque des décombres
la tension égare et prend par surprise
elle emmène loin et trompe
mais elle reflète le climat ambiant
elle halète et soufflète, rouspète aussi
la tension est mise et nous y voilà
saurons nous placidement lui résister
la rupture n’est pas encore consommée
la tension nous met au courant
et pourtant dans la masse
il y a des impatients
qui ne peuvent attendre
soumis à la torture
émottant les instants
Après l’orage
La nature fraîche et lavée
Parfum de terre
Le long des allées
Escargots en goguette
L’eau en rigoles
Ah tension, mesdames et messieurs
le spectacle pyrotechnique va commencer
peu importe qui a allumé les mèches
ça va partir dans tous les sens
ça va nous retourner les sangs
et ça pourrait faire rentrer
des escargots dans leur coquille
son et lumière seront de la partie
« farem tot petar »
ce n’est pas un concours de bandas
mais les banderilles que plante le ciel
sont des témoins vibrants de son activité
le taureau va ruer et l’arène applaudir
Hello Lou d’Amérique, j’espère que tu vas bien et que tu vas passer entre les averses. Merci de tes poèmes, keep safe;)
Hello chère Ossiane,
Il est des périodes où la vie fait bien mal, j’ai perdu mon frère très soudainement en avril.
Sa mort ayant été bien douloureuse, plus qu’averses, c’était le déluge dans mon coeur.
Là, il ne reste heureusement qu’un peu de brume que le temps finira par dissiper j’espère…
Ton blog, comme dit Annick remet du baume au coeur.
On y trouve la paix et la douceur que tu y apportes ainsi que la jolie présence de ceux qui y laissent leur marque poétique en partage.
Merci de continuer à nous offrir des haikus et des photos à faire rêver.
Chère Lou,
C’est toujours vers la beauté que l’on se tourne lorsque le coeur a mal, elle seule peut apporter le réconfort car elle est douceur et consolation, qu’elle soit au travers de la nature, des mots, de la musique, des images, la beauté est une alliée qui permet de reprendre confiance en soi pour vaincre les pires douleurs de l’existence, c’est une constatation toute personnelle qui m’a profondément aidée dans les moments les plus douloureux comme celle du départ d’un petit frère, voir et sentir autour de soi le beau éloigne des pensées sombres et des idées noires, en acceptant avec plus de calme et de sérénité l’implacabilité de la vie. Une pensée douce pour toi Lou.
Merci Monique
pensées vers vous tous,
la vie peut être si cruelle,
en être cher à perdre,
ou à voir qu’il se perd,
Le ciel se plombe
attente de l’éclair
un frisson sur la peau
Un ciel électrique
des craquements dans l’air
attente de l’étincelle
Nuages d’orage
L’ombre estompe la lumière
La colère éclate
Tout de se tendre
Le dos fait mal
Il faut se détendre
Merci pour ces beaux haïkus et bienvenue Marie;)
Ciel d’acier
Eau sombre métallisée
Silence pesant
Coton de lune
la nacre s’évapore
le fil est tendu
Quand les drames
Se succèdent
On regarde le ciel
Pourquoi gronde-t-il
Si fort
Quand la Paix fait du bien
gorge tête nues
scrute les verdeurs nocturnes
silence des moires
le doigt de Dieu
signe le dodelinement de la bête
au sombre décor
répond la fuite de l’entité
dans le sillage d’un improbable esquif
hors champ
oui
mais aussi écho
du grondement ex machina
des âmes perdues
Lorsque l’orage au loin se prépare nous sentons autour de nous comme une lourdeur accablante et sournoise….
_____
Sur l’onde résonne
Dans une lumière étrange
La voix du tonnerre
L’écho de la peur
Se mêle à l’angoisse
Le ciel se transforme
En une masse sombre
Aux lueurs diaboliques
L’atmosphère se fait lourde
La tension est à son comble
L’eau, le ciel et la terre
S’engouffrent et se confondent
Dans la gueule terrifiante
D’un orage venu des profondeurs
Tout semble incontrôlable
Apocalyptique l’espace d’un instant
Mais en même temps
L’incroyable vision
Laisse le regard perdu
Le corps pétrifié et surpris
Immobile et malgré tout
En proie à la beauté étrange
D’un paysage sous l’emprise
D’une force ensorcelante
_____
Qu’il s’agisse d’une tension venue d’ailleurs…. alors un mal être envahit le corps dans une moiteur oppressante… cauchemardesque…
Avis de coup de vent.
Tout est si calme
cependant.
Orage au loin
Du tonnerre, les grondements
Me parviennent enfin
Quelle perte de temps
Que ces grondements de tonnerre
C’est si bon d’être en PAIX
Cela se suffit d’aises
Mais la vie elle tue de bien trop
Il faut être solide pour l’encaisser
La vie
Dans ses humeurs terribles
Hello Ossiane et tout le monde,
Annick 12h17 😉
Dis sous l’ Orage
La paix attend
Dans le calme de la nuit
Le soleil prend rendez-vous avec l’Ô
Jeu de miroirs en perspective
Meaning 22:35 Annick .
Toute la force de l’orage
Se concentre en ce halo
Un roulement de tambour
Qu’une onde emporte
Et trouble l’atmosphère
De ce lieu paisible
Une tension s’infiltre
Sournoisement dans le paysage
Juste un bruit sourd
Pour nous rappeler
Qu’à tout moment dans toute vie
Un orage peut survenir
Qu’il suffit d’un nuage dans notre ciel
Pour que se ternisse notre bonheur.
Coucou Lou, j ai du mal à comprendre tes mots,
mais je suis excusée, un tel week fracassant en autisme adulte, je t’embrasse.
Quand un ciel
Son orage sa brume
On aimerait y trouver un sens
Un bel sens
A tout ce carnage
Peut être que la souffrance
Ouvre les yeux pour être
Peut être
Ou peut être pas,
Je déteste la douleur
J’ai un souhait me vivre
duel indécis
entre orage et éclaircie
brise de feu
Hello Annick
J’avais aimé à « quelle perte de temps que ces grondements de tonnerre, c’est si bon d’être en paix »
Le reste n’était que ma petite contribution qui fait écho à la tienne pour dissoudre l’orage 😉
Jolie semaine ensoleillée à tous.
La tension de l’instant se suffit à elle même
pourquoi faudrait il lâcher les rênes
impatience dont on serait otage
comment mener rondement sa vie
quand s’invitent les errements
qui bizarrement nous frappent
alors que s’affirment les faiblesses
des voies qui sont bien traitresses
où l’on se sent dépossédé par des agissements
qui ne sont ni rugissements ni vagissements
des états qui secondent des premières impossibles
et qui conduisent à voir sauter des fusibles
comme si les plombs nous attiraient
toujours plus bas
âme son sans appât
c’est là que blesse le bât
Hello Lou, Hello Jacline, Hello Thierry,
Ô que oui vive la Paix
Main dans la main
Ensemble
Dans son doux caressé
Le temps se révérence
Il remercie ce temps
Dans un partage grand
Ah que oui Ô de trop de la vie, hein, Thierry!
mais comment que l’on fait pour se sourire encore,
son jean, son sweat marin, d’un rouge comme le soleil,
c’est que de la force vive, qui sort de je ne sais où,
quand Tenir est de mise, avant belle solution,
pour s’adonner enfin aux plaisirs d’être né,
pour se faire du bien, regarder les beautés,
changer de joies, son offrande d’être en vie,
malgré ce tout cela, ce tant de temps dans çà,
à puiser de l’air, de la sève,
ce dès que c’est possible,
car quand c’est bon, la vie,
âh bien vrai que c’est bon, que toute cette vie dedans!
les oiseaus chantent, tranquilles,
le petit bois se respire,
la Paix est en dedans, c’est belle folie de tête,
que cette bonté d’être,
après de tels orages!
Haute tension, risque de décharge intempestive, étincelle de rupture, tension de claquage
le diélectrique est soumis à rude épreuve, qu’un canal d’ionisation se crée et le chemin sera fait
les gouttelettes se seront chargées, des dipôles en effet, mais quand claque l’éclair qui zèbre et lacère , quand éclaire en surintensité ce flash lumineux aveuglant et que partent vers le sol
des mèches de feu, on retrouve des traces enfouies dans le sable sous forme de chemin de fusion du quartz quand tombe et s’enferre la foudre , les fulgurites sont au rendez vous, arcs brisés et énergie consommée, on en reste assommé dans les ardeurs joviennes qui viennent frapper si près.
La tension est palpable ou bien imperceptible,
elle est nerveuse ou sanguine
mais ne peut tracer systématiquement des battements assortis
la tension culmine et parfois mine
elle est à son comble
mais provoque des décombres
la tension égare et prend par surprise
elle emmène loin et trompe
mais elle reflète le climat ambiant
elle halète et soufflète, rouspète aussi
la tension est mise et nous y voilà
saurons nous placidement lui résister
la rupture n’est pas encore consommée
la tension nous met au courant
et pourtant dans la masse
il y a des impatients
qui ne peuvent attendre
soumis à la torture
émottant les instants
Après l’orage
La nature fraîche et lavée
Parfum de terre
Le long des allées
Escargots en goguette
L’eau en rigoles
Ah tension, mesdames et messieurs
le spectacle pyrotechnique va commencer
peu importe qui a allumé les mèches
ça va partir dans tous les sens
ça va nous retourner les sangs
et ça pourrait faire rentrer
des escargots dans leur coquille
son et lumière seront de la partie
« farem tot petar »
ce n’est pas un concours de bandas
mais les banderilles que plante le ciel
sont des témoins vibrants de son activité
le taureau va ruer et l’arène applaudir
Hello Lou d’Amérique, j’espère que tu vas bien et que tu vas passer entre les averses. Merci de tes poèmes, keep safe;)
Hello chère Ossiane,
Il est des périodes où la vie fait bien mal, j’ai perdu mon frère très soudainement en avril.
Sa mort ayant été bien douloureuse, plus qu’averses, c’était le déluge dans mon coeur.
Là, il ne reste heureusement qu’un peu de brume que le temps finira par dissiper j’espère…
Ton blog, comme dit Annick remet du baume au coeur.
On y trouve la paix et la douceur que tu y apportes ainsi que la jolie présence de ceux qui y laissent leur marque poétique en partage.
Merci de continuer à nous offrir des haikus et des photos à faire rêver.
Chère Lou,
C’est toujours vers la beauté que l’on se tourne lorsque le coeur a mal, elle seule peut apporter le réconfort car elle est douceur et consolation, qu’elle soit au travers de la nature, des mots, de la musique, des images, la beauté est une alliée qui permet de reprendre confiance en soi pour vaincre les pires douleurs de l’existence, c’est une constatation toute personnelle qui m’a profondément aidée dans les moments les plus douloureux comme celle du départ d’un petit frère, voir et sentir autour de soi le beau éloigne des pensées sombres et des idées noires, en acceptant avec plus de calme et de sérénité l’implacabilité de la vie. Une pensée douce pour toi Lou.
Merci Monique
pensées vers vous tous,
la vie peut être si cruelle,
en être cher à perdre,
ou à voir qu’il se perd,
et la Beauté aide,
c’est joli de vrai!
je vous embrasse!