Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Eucalyptus
parfum de menthol
l’arbre des voyages
jardin embaumé
32 réflexions sur « Eucalyptus »
Lumière diffuse
l’arbre salue l’onde
jour recommencé
Bonjour à vous!
A votre demande, je publie pour arrêter vos beaux délires sur Vacillement! Bravo à vous pour avoir tenu le coup si longtemps. Merci de votre vigilance sans faille et de vos bons voeux pour ce voyage!
Me voilà revenue, les yeux éblouis et l’âme ressourcée … époustouflante beauté de ce nord, de ses lumières, couleurs, ciels, averses entre deux rayons de soleil, paysages immenses et dépeuplés et ses charmants habitants. Il ne me reste plus qu’à découvrir, digérer, vivre les images que j’ai prises et les mettre en perspective pour des publications ultérieures.
Je vous souhaite une bonne rentrée et une belle journée sous l’été qui s’étiole et vacille petit à petit. Merci de votre soutien, amitiés !
Ossiane
Hello funambule des mots légers !
Bonjour Ossiane, ton retour est une bouffée d’air pur, je te sens en pleine forme et complètement ressourcée par la beauté des lieux que tu as découverts et dont je n’en doute pas tu nous feras part bientôt, essaie de conserver le plus longtemps possible cette recharge d’énergie puisée en ces contrées merveilleuses et grandioses, l’esprit encore plein de jolis souvenirs et de belles rencontres.
____
Géant du jardin
Aux émanations d’essences
Des feuilles d’argent
____
L’Eucalyptus, un arbre qui n’en finit pas de s’élever et dont le feuillage est une splendeur tout au long de l’année, le noir et blanc en cette image lui va superbement comme ton haîku Ossiane qui sent bon l’eucalyptus.
coucou Ossiane!
comme cela sent bon, l’eucalyptus…
BELLE JOURNEE!
Le vent voyageur
folâtre y fait escale
et reprend souffle
Bonne reprise, Ossiane.
Coucou Monique, Annick et Pierre, merci à vous, passagers fervents de ce pont 😉 Que ce beau souffle remplisse aussi vos poumons et votre âme !
Bonjour, j’ai planté un eucalyptus il y a plus de 25 ans. Il a trouvé sa place et à un port extraordinaire. Artiste / photographe, pendant 4 ans j’ai photographié des gens au pied de cet arbre. Il en sort un livre de photos avec un texte de François Bon aux éditions Le Caillou Bleu (Bruxelles). Ce livre s’appellera tout simplement l’Eucalyptus et sera en librairie en France et en Belgique fin octobre. D’accord, c’est de la publicité, mais j’espère que vous découvrirez ce qu’un bel eucalyptus provoque chez les gens de tous âges et de toutes conditions. C’est magique !
Merci pour les effluves mentholées, qui traversent l’écran.
Plaisir de retrouver notre capitaine revenue de voyages avec dans ses malles, …des trésors.
Bonne rentrée Ossiane.
SUBLIME !
Bonne fin de journée
>Bienvenue JOS, merci pour toutes les belles traces poétiques que tu laisses sur ces pages et ton attachement;) Thé à la menthe pour tous! Bonne soirée!
>Bienvenue et merci Fethi!
L’eucalyptus, un arbre qui me tient à cœur. Je l’avais acheté haut comme trois pommes dans un magasin de plantes et l’avait placé en face du platane devant la maison. Il semblait tout petit à côté de ce monstre de plus de cent ans d’âge. Les premières années il a commencé à s’étoffer, sa robe devenait de plus en plus bouffante et sa couleur était merveilleuse : un vert bleuté satiné. Son tronc grossissait lentement et se recouvrait d’une écorce couleur brun clair filandreuse. D’années en années, je l’ai vu grandir, d’années en années il étalait sa ramure et formait une ombre douce été comme hiver. L’eucalyptus n’avait plus rien à envier au platane, certes, il n’avait pas son envergure mais très vite devint plus haut que son compagnon de jardin, ce que l’un avait en largeur, l’autre l’avait en hauteur. Son feuillage très coloré semblait sans cesse en mouvement et ses petites feuilles dansaient constamment dans le soleil, c’était le paradis des oiseaux. Je parle à l’imparfait, car c’était et ce n’est plus. Une année, une énorme tempête est venu bousculer mon eucalyptus qui peu à peu s’est mis dangereusement à pencher, si dangereusement qu’il fut en partie déraciné. L’étayer n’a pas suffit , il devenait un risque pour notre maison et nous-mêmes, il fallut se résoudre à abattre ce géant qui avait voulu dépasser le platane non pas par orgueil mais pour aller tout simplement chercher plus de lumière.
Il fut abattu un jour de mistral et nous l’avons vu par petits tronçons couché sur le sol. C’est une triste histoire lorsque l’on sait qu’il aurait pu vivre encore très longtemps et que ce petit eucalyptus que l’on a vu grandir devait être la victime d’une tempête en mettant en danger ceux qui l’ont planté, adoré, aimé. Il embaumait, éloignait les moustiques, accueillait les écureuils et tout un monde à plume, c’était un bel arbre, il n’aurait pas fallu le laisser grimper si haut. J’en ai eu beaucoup de peine.
l’avais placé
Une respiration, au débouché du paysage
dans le val qui s’amorce ,
on scrute sans fin l’écorce
qui peut dire qu’on n’en prend pas plein le nez
c’est fort, c’est frais mais est ce que ça effraie
la vaso-dilatation répond à la constriction
pas de conscription pour autant
et de longues colonnes qui s’alignent
pas de patients qui s’indignent
Eucalyptol qui vous attrape en plein vol
des essences qui n’enflamment pas
mais calment au contraire des irritations
Mettons nous à couvert sous ce grand protecteur
ce n’est pas un cas lisse car les troncs sont tourmentés
mais pas dans les limbes des calices non plus
nos regards plongés
Austral il est et odorant s’il en fut
son goût pointu est comme ses feuilles
mais avec ses cigarettes on ne se sent pas roulé
plutôt tourneboulé
Ravi du retour d’Ossiane sans que le vacillement de ces derniers temps ne nous ait conduit au toussotement, tous ensemble c’est plus fort et jamais sottement que je ne nous sent affronter les rivages inconnus des mots.
Il y a des noms qui frappent par ce qu’ils signifient et que leur sens parait si bien accordé aux sons
mais qu’un arbre ample et majestueux qui porte un nom caractérisant une ouverture tardive
« le limbe du calice restant fermé jusqu’après la floraison » nous montre qu’on peut être fermé et favoriser l’ouverture c’est une découverte qui montre l’ambivalence et les choix arbitraires. Pourtant il est connu depuis un certain temps et sans nous faire faire des bonds , faut il remonter à Cook et passer par Lamarck pour retrouver des traces d’un périple plein de péril dans la mémoire et l’impression ou bien dès Buffon puis Cuvier voir l’acclimatation dans ces jardins qui ont vulgarisé
des espèces jusque là inconnues.
cela sent bpn notre pont, merci Ossiane,
belle journée vos êtres….
LE DOUX ET LE TENDRE je vous souhaite à vous parfumer de bel amour en eucalyptus si belle respire…
Aller à l’essentiel , l’essence du ciel, des arbres qui se tendent et implorent de nous restituer ici la liberté de tout sentir librement, à ces senteurs entêtantes qui nous tentent et nous font respirer à pleins poumons, à ces koalas et ces échos de là bas, où l’on a la tête en bas, mais le coeur si haut
Distillat qui dit ce qu »il a à nous offrir à pleins poumons
en ces vapeurs encense, en sens pas inverse , il verse et cet encens
nous met d’aplomb sans nous charger et nous libère
expectoraison pour ne plus porter de croix pectorale
et puis finis ces toussotements et ces toux sautements
afin que nul ne râle et garde le moral
instille à plein en nous sans penser aux limonaires
Que de senteurs dans tous vos mots….
___
L’eucalyptus, arbre majestueux aux allures princières
Côtoie les nuages où se cachent les anges
Il embaume les alentours d’un parfum de fraîcheur
Ses couleurs varient selon les heures du jour
En une palette exquise de couleurs pastel
Prenant au coucher du soleil des reflets d’or et d’argent
Il est un paradis, une tour Eiffel de branches
Où les oiseaux de passage se nourrissent tant il recèle
De vermisseaux et d’insectes aux parfums exotiques ;
Il est l’arbre du rêve et d’errance en pays lointains.
___
Bon et beau week-end à tous
Si souple de l’encolure sous le vent
et les feuilles frémissent
et chantent
l’arbre toujours vert
l’eucalyptus au bois si tendre
un parfum d’exotisme
l’air embaumé l’oeil réjouis
Emmène moi tes branches
Doucement ma respire
Envole moi mon ciel
Dans l’horizon le nôtre
Fais moi vibrer senteurs
De bel désir d’aimer
Pas de rictus pour les vertus apaisantes
pas de hiatus pour la sérénité retrouvée
pas de plantus pour ceux qui savent saisir leur chance
Pas de pâle quitus pour qui n’étouffe plus
dans la lumière de ces riches feuillages
il nous conduit vers une élocution plus aisée
quand le chat dans la gorge s’est ensauvé
il nous abreuve d’effluves fraiches
qui dissipent dans notre voix le côté rêche
il conserve à notre phrasé
cette fluidité qui s’entend et s’étend
le voyage n’est qu’à peine entamé
retour au continent Protée
le parfum est plus que débouché
et on en garde la trace en bouche et en nez
pas de degré Baumé pour des fragrances distillées
Bonjour la Compagnie ! Bonjour OSSIANE,
Nous allons donc attendre avec impatience toutes tes belles images qui vont certainement t’inspirer des haïkus bien tournés !
Eucalyptus
Folles écorces pelées
Un esprit s’y cache
Pour retrouver l’Esprit caché, il suffit de cliquer sur le lien !
PS/ OSSIANE pose ses valises et moi, je les prépare : départ la semaine prochaine pour le Québec !
Bonjour Christine et beau voyage vers ce là-bas superbe que je ne connais pas. Peut-être y découvriras-tu « l’esprit de la forêt »-;)
_____
Mille petites feuilles se balancent
Sur les hautes branches tortueuses
Pour exhaler leur essence en abondance
La ramée est discrète et vaporeuse
Il y a sous cet arbre majestueux
Comme une aura particulière
Propre à certains spiritueux
Aux émanations douces et légères
Je ne pourrais expliquer cette odeur
Si fine presqu’imperceptible
Pas plus que je ne saurais peindre le bonheur
Celui-là même qu’on sait indicible
_____
« Notre langage ne vaut rien pour décrire le monde des odeurs » Patrick Süskind dans Le Parfum
>Bienvenue Jean-Louis, pardonné pour la pub cette fois-ci;)
>Merci de tes pensées Thierry que je te retourne!
>Belle histoire que celle de ton eucalytus, Monique, dommage qu’il ait fallu l’abattre!
>Bonjour Christine, belles écorces sculptées sur ton blog! J’ai dit bonjour à l’Esprit qui m’a serré la main;) Bonne escapade au pays de l’érable. Tu y seras au moment des feuillages rougissants, quelle chance, bon voyage et à bientôt!
Merci à vous…
Les valises se font, se défont, se vident, se remplissent…
Promis là-bas,
Je penserai à vous…
Et vous enverrai si possible…
Une petite « photo du jour » !
Biseeeeeeeeeeees à vous tous (tes)
ça c’est sympa Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
le temps a passé
les effluves du bonheur
s’enracinent
Lumière diffuse
l’arbre salue l’onde
jour recommencé
Bonjour à vous!
A votre demande, je publie pour arrêter vos beaux délires sur Vacillement! Bravo à vous pour avoir tenu le coup si longtemps. Merci de votre vigilance sans faille et de vos bons voeux pour ce voyage!
Me voilà revenue, les yeux éblouis et l’âme ressourcée … époustouflante beauté de ce nord, de ses lumières, couleurs, ciels, averses entre deux rayons de soleil, paysages immenses et dépeuplés et ses charmants habitants. Il ne me reste plus qu’à découvrir, digérer, vivre les images que j’ai prises et les mettre en perspective pour des publications ultérieures.
Je vous souhaite une bonne rentrée et une belle journée sous l’été qui s’étiole et vacille petit à petit. Merci de votre soutien, amitiés !
Ossiane
Hello funambule des mots légers !
Bonjour Ossiane, ton retour est une bouffée d’air pur, je te sens en pleine forme et complètement ressourcée par la beauté des lieux que tu as découverts et dont je n’en doute pas tu nous feras part bientôt, essaie de conserver le plus longtemps possible cette recharge d’énergie puisée en ces contrées merveilleuses et grandioses, l’esprit encore plein de jolis souvenirs et de belles rencontres.
____
Géant du jardin
Aux émanations d’essences
Des feuilles d’argent
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L’Eucalyptus, un arbre qui n’en finit pas de s’élever et dont le feuillage est une splendeur tout au long de l’année, le noir et blanc en cette image lui va superbement comme ton haîku Ossiane qui sent bon l’eucalyptus.
coucou Ossiane!
comme cela sent bon, l’eucalyptus…
BELLE JOURNEE!
Le vent voyageur
folâtre y fait escale
et reprend souffle
Bonne reprise, Ossiane.
Coucou Monique, Annick et Pierre, merci à vous, passagers fervents de ce pont 😉 Que ce beau souffle remplisse aussi vos poumons et votre âme !
Bonjour, j’ai planté un eucalyptus il y a plus de 25 ans. Il a trouvé sa place et à un port extraordinaire. Artiste / photographe, pendant 4 ans j’ai photographié des gens au pied de cet arbre. Il en sort un livre de photos avec un texte de François Bon aux éditions Le Caillou Bleu (Bruxelles). Ce livre s’appellera tout simplement l’Eucalyptus et sera en librairie en France et en Belgique fin octobre. D’accord, c’est de la publicité, mais j’espère que vous découvrirez ce qu’un bel eucalyptus provoque chez les gens de tous âges et de toutes conditions. C’est magique !
Merci pour les effluves mentholées, qui traversent l’écran.
Plaisir de retrouver notre capitaine revenue de voyages avec dans ses malles, …des trésors.
Bonne rentrée Ossiane.
SUBLIME !
Bonne fin de journée
>Bienvenue JOS, merci pour toutes les belles traces poétiques que tu laisses sur ces pages et ton attachement;) Thé à la menthe pour tous! Bonne soirée!
>Bienvenue et merci Fethi!
L’eucalyptus, un arbre qui me tient à cœur. Je l’avais acheté haut comme trois pommes dans un magasin de plantes et l’avait placé en face du platane devant la maison. Il semblait tout petit à côté de ce monstre de plus de cent ans d’âge. Les premières années il a commencé à s’étoffer, sa robe devenait de plus en plus bouffante et sa couleur était merveilleuse : un vert bleuté satiné. Son tronc grossissait lentement et se recouvrait d’une écorce couleur brun clair filandreuse. D’années en années, je l’ai vu grandir, d’années en années il étalait sa ramure et formait une ombre douce été comme hiver. L’eucalyptus n’avait plus rien à envier au platane, certes, il n’avait pas son envergure mais très vite devint plus haut que son compagnon de jardin, ce que l’un avait en largeur, l’autre l’avait en hauteur. Son feuillage très coloré semblait sans cesse en mouvement et ses petites feuilles dansaient constamment dans le soleil, c’était le paradis des oiseaux. Je parle à l’imparfait, car c’était et ce n’est plus. Une année, une énorme tempête est venu bousculer mon eucalyptus qui peu à peu s’est mis dangereusement à pencher, si dangereusement qu’il fut en partie déraciné. L’étayer n’a pas suffit , il devenait un risque pour notre maison et nous-mêmes, il fallut se résoudre à abattre ce géant qui avait voulu dépasser le platane non pas par orgueil mais pour aller tout simplement chercher plus de lumière.
Il fut abattu un jour de mistral et nous l’avons vu par petits tronçons couché sur le sol. C’est une triste histoire lorsque l’on sait qu’il aurait pu vivre encore très longtemps et que ce petit eucalyptus que l’on a vu grandir devait être la victime d’une tempête en mettant en danger ceux qui l’ont planté, adoré, aimé. Il embaumait, éloignait les moustiques, accueillait les écureuils et tout un monde à plume, c’était un bel arbre, il n’aurait pas fallu le laisser grimper si haut. J’en ai eu beaucoup de peine.
l’avais placé
Une respiration, au débouché du paysage
dans le val qui s’amorce ,
on scrute sans fin l’écorce
qui peut dire qu’on n’en prend pas plein le nez
c’est fort, c’est frais mais est ce que ça effraie
la vaso-dilatation répond à la constriction
pas de conscription pour autant
et de longues colonnes qui s’alignent
pas de patients qui s’indignent
Eucalyptol qui vous attrape en plein vol
des essences qui n’enflamment pas
mais calment au contraire des irritations
Mettons nous à couvert sous ce grand protecteur
ce n’est pas un cas lisse car les troncs sont tourmentés
mais pas dans les limbes des calices non plus
nos regards plongés
Austral il est et odorant s’il en fut
son goût pointu est comme ses feuilles
mais avec ses cigarettes on ne se sent pas roulé
plutôt tourneboulé
Ravi du retour d’Ossiane sans que le vacillement de ces derniers temps ne nous ait conduit au toussotement, tous ensemble c’est plus fort et jamais sottement que je ne nous sent affronter les rivages inconnus des mots.
Il y a des noms qui frappent par ce qu’ils signifient et que leur sens parait si bien accordé aux sons
mais qu’un arbre ample et majestueux qui porte un nom caractérisant une ouverture tardive
« le limbe du calice restant fermé jusqu’après la floraison » nous montre qu’on peut être fermé et favoriser l’ouverture c’est une découverte qui montre l’ambivalence et les choix arbitraires. Pourtant il est connu depuis un certain temps et sans nous faire faire des bonds , faut il remonter à Cook et passer par Lamarck pour retrouver des traces d’un périple plein de péril dans la mémoire et l’impression ou bien dès Buffon puis Cuvier voir l’acclimatation dans ces jardins qui ont vulgarisé
des espèces jusque là inconnues.
cela sent bpn notre pont, merci Ossiane,
belle journée vos êtres….
LE DOUX ET LE TENDRE je vous souhaite à vous parfumer de bel amour en eucalyptus si belle respire…
Aller à l’essentiel , l’essence du ciel, des arbres qui se tendent et implorent de nous restituer ici la liberté de tout sentir librement, à ces senteurs entêtantes qui nous tentent et nous font respirer à pleins poumons, à ces koalas et ces échos de là bas, où l’on a la tête en bas, mais le coeur si haut
Distillat qui dit ce qu »il a à nous offrir à pleins poumons
en ces vapeurs encense, en sens pas inverse , il verse et cet encens
nous met d’aplomb sans nous charger et nous libère
expectoraison pour ne plus porter de croix pectorale
et puis finis ces toussotements et ces toux sautements
afin que nul ne râle et garde le moral
instille à plein en nous sans penser aux limonaires
Que de senteurs dans tous vos mots….
___
L’eucalyptus, arbre majestueux aux allures princières
Côtoie les nuages où se cachent les anges
Il embaume les alentours d’un parfum de fraîcheur
Ses couleurs varient selon les heures du jour
En une palette exquise de couleurs pastel
Prenant au coucher du soleil des reflets d’or et d’argent
Il est un paradis, une tour Eiffel de branches
Où les oiseaux de passage se nourrissent tant il recèle
De vermisseaux et d’insectes aux parfums exotiques ;
Il est l’arbre du rêve et d’errance en pays lointains.
___
Bon et beau week-end à tous
Si souple de l’encolure sous le vent
et les feuilles frémissent
et chantent
l’arbre toujours vert
l’eucalyptus au bois si tendre
un parfum d’exotisme
l’air embaumé l’oeil réjouis
Emmène moi tes branches
Doucement ma respire
Envole moi mon ciel
Dans l’horizon le nôtre
Fais moi vibrer senteurs
De bel désir d’aimer
Pas de rictus pour les vertus apaisantes
pas de hiatus pour la sérénité retrouvée
pas de plantus pour ceux qui savent saisir leur chance
Pas de pâle quitus pour qui n’étouffe plus
dans la lumière de ces riches feuillages
il nous conduit vers une élocution plus aisée
quand le chat dans la gorge s’est ensauvé
il nous abreuve d’effluves fraiches
qui dissipent dans notre voix le côté rêche
il conserve à notre phrasé
cette fluidité qui s’entend et s’étend
le voyage n’est qu’à peine entamé
retour au continent Protée
le parfum est plus que débouché
et on en garde la trace en bouche et en nez
pas de degré Baumé pour des fragrances distillées
Bonjour la Compagnie ! Bonjour OSSIANE,
Nous allons donc attendre avec impatience toutes tes belles images qui vont certainement t’inspirer des haïkus bien tournés !
Eucalyptus
Folles écorces pelées
Un esprit s’y cache
Pour retrouver l’Esprit caché, il suffit de cliquer sur le lien !
http://christineeeeeeee.blogspot.com/2008/11/eucalyptus-fin.html
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee
PS/ OSSIANE pose ses valises et moi, je les prépare : départ la semaine prochaine pour le Québec !
Bonjour Christine et beau voyage vers ce là-bas superbe que je ne connais pas. Peut-être y découvriras-tu « l’esprit de la forêt »-;)
_____
Mille petites feuilles se balancent
Sur les hautes branches tortueuses
Pour exhaler leur essence en abondance
La ramée est discrète et vaporeuse
Il y a sous cet arbre majestueux
Comme une aura particulière
Propre à certains spiritueux
Aux émanations douces et légères
Je ne pourrais expliquer cette odeur
Si fine presqu’imperceptible
Pas plus que je ne saurais peindre le bonheur
Celui-là même qu’on sait indicible
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« Notre langage ne vaut rien pour décrire le monde des odeurs » Patrick Süskind dans Le Parfum
>Bienvenue Jean-Louis, pardonné pour la pub cette fois-ci;)
>Merci de tes pensées Thierry que je te retourne!
>Belle histoire que celle de ton eucalytus, Monique, dommage qu’il ait fallu l’abattre!
>Bonjour Christine, belles écorces sculptées sur ton blog! J’ai dit bonjour à l’Esprit qui m’a serré la main;) Bonne escapade au pays de l’érable. Tu y seras au moment des feuillages rougissants, quelle chance, bon voyage et à bientôt!
Merci à vous…
Les valises se font, se défont, se vident, se remplissent…
Promis là-bas,
Je penserai à vous…
Et vous enverrai si possible…
Une petite « photo du jour » !
Biseeeeeeeeeeees à vous tous (tes)
ça c’est sympa Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
le temps a passé
les effluves du bonheur
s’enracinent