Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lotus
au-dessus de la vase
à l’écoute du monde
l’âme épanouie
71 réflexions sur « Lotus »
Je vous écoute moi aussi 😉
Une oreille attentive. Bonjour Ossiane.
ers le soleil attirées
se hissent les têtes lourdes
au-dessus des ténèbres.
Merveilleux équilibre des ombres et des lumières.
Paraboles vers le ciel
à l’écoute des étoiles
les antennes fragiles
Vouloir s’élever
Au-dessus de la mêlée
Voir beaucoup plus loin
La tête hors de l’eau
Se sortir de la gadoue
La tête au soleil
___
Belle semaine à tous, où que vous alliez ressourcez-vous dans la beauté. C’est parfois un simple petit chemin forestier ou les bords d’un fleuve, une colline, un champ de fleurs….
Ce peut être, Monique, un simple mot …
La vase est nourricière. Pas de regard vers la lumière sans nourritures terrestres.
Penestin son marché
Pierrac son chemin côtier
Le Croisic sa pêche
L’oeil happé se remet
De son explosion de pleurs
C’est bon de s’extraire
De souffrances bien trop vives
Ne pas se laisser s’enliser
Et quand le repos permet
De voir découvrir s’émerveiller
Se croiser marcher
Cela donne envie de courir
Cela rend tellement possible
Cela donne une foi immense
Cela sauve Tellement
C’est bon de partager
De dire que c’est possible
De s’extraire de la vase
De s’envoler son ciel
De viser la beauté la bonté
De e garder vivant
Soi est un patrimoine
Une mémoire vive
Pour faire oser *levivre
S’évadant de la vase
Les feuilles vases s’élèvent
Les fleurs légères de l’âme
s’éveillent
Plein calme sur le lac
Du fond monte le silence —
comme une île plate et ronde à fleur d’eau
une grande feuille étale
— lotus nénuphar —
les monts éclairés retiennent les vents.
Belle semaine , chère Ossiane , je pars pour l’ Islande via Bruxelles , un autre monde !! A bientôt
Mathilde Beau séjour vers ces grands espaces verts, dépaysement et émerveillement de quoi rêver !
A peine sortie des eaux sombres, se hissant sur sa feuille portée comme la Vénus de Botticelli, elle émerge sur sa coquille de verdure dans la splendeur et la pureté d’une fleur, elle est de cristal ou mieux d’opaline, image de beauté, d’amour et d’harmonie, Sylvain Tesson disait d’elle « un baiser que la boue adresse au ciel », la splendeur sans artifices, « la fée des fleurs » dira le poète Zhon Dunyi (poète de la dynastie des Tang – rencontré chez François Cheng). Qu’importe donc là d’où nous venons, l’essentiel est que notre cœur s’ouvre comme une fleur de lotus et l’on peut comprendre que beaucoup de poètes s’en soit servi comme métaphore de l’élégance, de la beauté, de la lumière, de la pureté, de la sérénité et de la paix et même en Egypte de résurrection, car la fleur s’ouvre et se referme chaque jour pour renaître tout aussi belle et coquette même sortie des eaux boueuses, quel symbole ! Si j’ai pensé à la naissance de Vénus de Botticelli, j’ai pensé également à un jardin paradisiaque ; j’ai vu des fleurs de lotus dans le jardin de la Bambouseraie d’Anduze j’étais absolument émerveillée comme je le fus dans un cimetière marin d’un petit village des Charentes maritimes entièrement couvert de roses trémières, généreuses elles aussi en graines comme les fleurs de lotus et que nous aimerions voir germer abondamment et fleurir ce monde où l’on a trop souvent les pieds dans la boue.
___
Au jardin du rêve
Naissance d’une vénus
La fleur de lotus
___
La scène est déserte
Les micros sont débranchés
Relâche au jardin
Ce peut être un simple mot Jeandler oui, un regard, un sourire….
Mine de rien
Sa vie
C’est quand même quelque chose
ô que oui
un simple mot
un sourire
un regard
Pierre et Monique…
c’est joli une feuille de lotus,
Oui c’est joli une feuille de lotus, Annick, c’est comme une main tendue, une main ouverte, attitude Zen de méditation….une coupe offerte….. je t’embrasse
Calice offert
Méditation
Feuille de lotus
La perle roule
Tendre sa vie
Sans y entrer
S’extraire du mal
Se faire du bien
Dans le repos
merci Monique, tendres pensées.
En zénitude
L’oeil doux se ferme
Il apprécie
Son chaque instant
Grâce du temps
Jours hors autisme
De la vie autre
De la vie simple
En liberté en repos vrai
Cela fait du bien
De grimper son ciel
Son chaque moment
Seconde bénite
L’esprit se retrouve
Fatigue immense
Fut d’un tel temps
Incontournable
C’est bel derrière
Aujourd’hui est
Sérénité
A l’écoute du vent
Je sais que j’ ai aimé
Les mots qui tourbillonnent
Les mots qui vous aimaient
A l’ écoute du temps
Des voix ,des poésies
Tous les sens ont changé
Je laisse au beau lotus
Calme et tranquillité
Non la sérénité
N’est pas ma tasse de thé
Là où est la laideur
Je ne vois pas la beauté
N’en déplaise à la douce sérénité
Ce qui est laid est laid
Et les vagues de colère
parlent de vérité
comme ils sont bons, TES MOTS, May,
c’est un régal d’être serein, quand le temps de repos,
pour se ressourcer, et retrouver l’énergie,
pour exploser de mots devant la laideur du monde devant l’autisme.
quand il faut, il faut, exploser sa colère, devant l’indifférence, la bêtise de l’être!
merci pour tes jolis mots de 15H44, May!
c’est si vrai qu on ne peut pas être toujours paisible, le monde est là pour nous agacer, nous déconcerter, nous faire si mal, nous faire pleurer, nous faire rugir de colères saines,
et quand dans l’entre deux de deux temps d’agir, réagir, encaisser, hurler,
c’est bon de vivre son serein, cela fait du bien, comme fait du bien une saine colère vraie.
La vie n’est pas un fleuve tranquille! il suffit de *levivre pour savoir…tous les chagrins d’amour qu’il faut afronter, traverser, faire avec, dans une vie.
BELLE SOIREE!
Receptacles à eau
Les feuilles, en cornets, attendent
Que les arosoirs géants
Dressés, prets à donner
Partagent entre elles
L’eau pure du ciel
Vous avez rudement raison la sérénité n’est pas toujours possible la vie nous malmène bien souvent, il faut faire avec et surtout se battre….chacun le vit à ses dépends, essayer d’ être serein ce n’est pas rester passif loin de là encore moins fermer les yeux, mais c’est malgré l’ampleur du ciel noir d’orage, chercher le coin de ciel bleu sans renoncer.
_____
« Un homme dit:” Parle-nous de la Connaissance de soi-même”
Il répondit disant :
” Vos cœurs connaissent en silence les secrets des jours et des nuits.
Mais vos oreilles espèrent entendre l’écho de la connaissance de votre cœur.
Vous voudriez connaître en paroles ce que vous avez toujours connu en pensée.
Vous voudriez toucher de vos doigts le corps nu de vos songes.
Et c’est bien que vous le vouliez.
La source secrète de votre âme doit jaillir et courir en murmurant vers la mer ;
Et le trésor de vos profondeurs infinies veut être révélé à vos yeux.
Mais qu’il n’y ait pas de balance pour peser votre trésor inconnu,
Et ne recherchez pas les profondeurs de votre connaissance avec perche ou sonde,
Car le moi est une mer sans limites et sans mesures.
Ne dites pas: “J’ai trouvé la vérité”, mais plutôt: “J’ai trouvé une vérité”.
Ne dites pas: “J’ai trouvé le sentier de l’âme”. Dites plutôt: “J’ai trouvé l’âme cheminant sur mon sentier”.
Car l’âme chemine sur tous les sentiers.
L’âme ne chemine pas sur une ligne, pas plus qu’elle ne croît comme un roseau.
L’âme se déplie, comme un lotus aux pétales innombrables. “
Extrait de Le Prophète de Khalil Gibran, (traduit par Camille Aboussouan)
Un très joli livre et ce petit extrait parce qu’il fait référence au lotus dans une phrase que je trouve belle.
____
Pas une goutte d’eau
Tous les arrosoirs sont vides
Resteront les larmes
Merci pour tes mots partagés, Monique,
* car l’âme chemine sur tous les sentiers…..
et je me permets de reciter les mots cités, Monique,
MERCI!
c’est bon…la respiration…un regard échangé…le sourire…un petit bec hors de l’eau ne serait ce qu’un instant…c’est déjà telleme,t de bel souffle vivant…aimer dans la liberté des êtres…c’est bon…
Il faut parfois nager
Longtemps plus de temps
Pour parfois trouver une bulle
Se respirer une onde calme
Sortir sa tige s’éléver
Se souffler plus encore
Laisser le sol de bas
Bien trop lourd
Et s’apesanteur son corps
Plus léger plus gai plus vivant
Le passage du temps
Qui permet de se vivre
Est de belle élégance
Si tendre coulis roulis
Dans la force de vie
Au mot *lotus
L’oreille frémit
De belle grâce
Il ya des mots
Qui parlent doux
L’arrosoir à rosée…et à l’ombre des rumeurs..des fauteuils nénuphars..et les jambes croisées…loin des crises majeures..L’ailleurs est à tyran…le monde est en déroute…et les âmes évanouies..se croisent les faux-semblants…les systèmes font fausse-route…la source est tarie.. Des oreilles d’éléphants..allongées dans la vase…délire et des guitares..et les trompes levées..L’ailleurs est à tiroirs..le monde est à l’écoute..mais la plage est rayée..le saphir émoussé..reste un jeu d’espoir..la morosité fait banqueroute..Des oreilles attentives…quelques fruits de lotus…pour des fleurs à venir..la lumière qui dérive..des histoires inventives..trompe l’oeil..en sus..
Yeux d’ enfants
Jolies fleurs de lotus
Mon âme s’épanouit
Mon sourire se dessine
Bonjour à tous
Berceau de beauté
Flotte sur les eaux tranquilles
Une efflorescence
Cela remue de boue
La vie
C’est tellement d’inhumain souvent
Et quand un mot, une main
Un délice passage en ciel
A se vivre sur cette terre telle
Imparfaite pas trop humaine
Si douloureuse
Quand on aime aimer d’amour
A l’écoute
Le grillon chante
Au patio de la nuit
Limant les heures
Le doux cri cri retentit
Et la lune s’arrondit
May, parce que j’ai aimé la beauté de vos vers au petit matin
Le grillon de May
Pertinence de son chant
Une nuit d’été
merci pour vos jolis vers pour commencer cette neuve journée,
qu’elle vous soit douce!
Le lotus il s’en sort
De son tapis de verts
La Nature panse tant
Merci Monique et Annick
Quel énergie il avait ce petit grillon cette nuit ,je crois bien que je suis la seule dans la maison à l’apprécier. je vous embrasse , bonne journée !
Oups ! Mon commentaire envolé comme un papillon, impossible de le rattraper, il s’est envolé au bout de mes doigts, il avait deux ailes contre quelques vers, peut-être est-il allé se poser en silence sur les pétales d’une fleur de lotus, il emporte avec lui des mots qui me semblaient jolis, il ne me laisse en ma mémoire que les paroles de Federici Garcia Lorca : « Ô doux lotus sur les étangs de l’âme ».
Doux murmures que vos échanges depuis 3jours et pour me joindre à vous je suis le chemin de François Cheng que vous aimez … De sa voix particulière écoutez
« Oui nous suivrons le sentier
vers la clairière
vers l’étang
Clair et rond comme la lune
avec une tige se saule
nous effleurons l’eau
elle entourera le lotus »
(Que dira la nuit )
Pensées vers vous , vers Ossiane
AA
c’est joli, arletteart, c’est beau ces mots qui glissent tendrement, et font du bien à les lire…
Le petit lotus
Se fleure bon de vie
Malgré son tout
A la vie
Il surnage et se bruisse
Ouvre sa fleur en ciel
Merci Arletteart pour ce passage de François Cheng, qui ne pouvait faire une impasse sur le lotus-;)
et comme c’est un poème que j’aime beaucoup beaucoup, je vous le donne en entier :
« Oui, nous suivrons le sentier
Vers la clairière
vers l’étang
Clair et rond comme la lune
Où nous avions
– mais en quelle vie ? –
Par delà tout geste terrestre
Echangé un jour
L’anneau du destin
Avec une tige de saule
Nous effleurerons l’eau
Et, de cercle en cercle
Elle entourera le lotus
A qui nous avions
– mais en quelle vie ? –
Confié notre voeu secret
Que ne révélera
nul mot humain »
Dans Le long d’un amour – A l’orient de tout – François Cheng,
_____
A mon commentaire de 16h56, bien sur lire Federico Garcia Lorca
Et avant que ne sonne minuit pour souhaiter une bonne nuit à May, ce petit poème rien que pour elle :
» Au bout de la nuit un seuil éclairé
Nous attire encore vers son doux mystère
Les grillons chantant l’éternel été
Quelque part le vie vécue reste entière »
Dans le Livre du Vide median de François Cheng
Bonsoir toutes et tous et bonne nuit
lire François Cheng fait du bien,
j’en profite aussi de tes mots, Monique,
bonsoir May, Monique et chacun…
Un bruissement
Tendre murmure
Glisse la tige
Sa fleur jolie
Et tombe dessus la feuille
Belle coupelle de vie
En vie
Merci monsieur François Cheng, vous écrivez joli, joli! j’aime!
Merci Monique , c’est si beau,très bonne nuit à toi et à vous tous.
Comment ne pas s’en émerveiller Annick, je t’embrasse, j’aime bien ton dernier petit poème, j’imagine dans un froissement imperceptible la fleur de lotus se refermer pour s’endormir comme nous tous ; je vous redis à tous bonne nuit.
Bonjour la Compagnie !
Passage en coup de vent… pas trop le temps de lire ni d’écrire !
Ces beaux lotus me rappellent ceux que j’ai admirés l’année dernière à la bambouseraie d’Anduze… serait-ce les même pour me trompe-je ?
Chaleur de l’été
Pommes de douches dressées
J'(a)(e)n(t)tends l’eau couler
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee
Au-dessus du marécage
loin des caïmans
aspiration à la pureté
Sous les feuilles parasol
Vase verte
Jardin pour petits poissons
Sous l’empreinte des mots
Toute pensée se cache
Un rayon de lumière suffirait
Pour qu’elle s’épanouisse
Comme une fleur de lotus
En sa coupelle d’argent
Cette idée prendrait alors
La forme d’un poème
Au parfum de fleur de lotus
Dans son éphémère beauté
Tige droite s’élevant vers le ciel
Louant ou implorant
Pensée éclose offerte
Propulsée dans le vent
Jetée au regard du monde
La droiture de la tige
Dérange à peine
Le souple de la feuille
Le lotus son paisible
En ces paraboles symboliques
Capter les cris, les prières
Les recevoir en leur calice
C’est déjà les entendre
Vouloir les comprendre
Vouloir les apaiser
Essayer de les résoudre
Mais faire qu’ils ne soient
Des paroles perdues dans le néant
Se transformant en bruit de fond
Que plus personne n’entend.
Sous la feuille épanouie
L’eau sombre est boueuse
Quand sur la feuille pourtant
Fleurit une des plus belles fleurs
Discerner les cris, les prières.
A l’écoute du monde
L’oreille tendue
Reçoit des messages des vies
Elle se met à genoux
Et elle prie
Bonsoir Annick et merci pour tes jolis mots.
Offrir sur ses lèvres
Le sourire d’une fleur
Cacher au fond de ses yeux
Les larmes de son âme
Puis laisser au soleil
S’ouvrir les pétales
Et dans le fond de son cœur
Couler la sève amère de la vie.
un étang
silence
des lotus
des poissons
une brise
des nuages
tristesse
la vie
mon ami est parti
Arnaud
au revoir
« La profonde douleur que nous fait éprouver le départ d’un ami provient du sentiment qu’en chaque individu, il y a quelque chose d’indéfinissable, de propre à lui seul, et par conséquent d’absolument irremplaçable » Schopenhauer
Citation recueillie dans L’homme du futur : Jean Rostand d’André Tetry.
___
J’ai cherché la beauté
Mais un jour mon regard s’est heurté
A la face sombre des jours
Et pourtant émergeant des eaux troubles
Une fleur de lotus.
____
C’est joli,Monique,
Au petit matin de pluie
Le doux lotus fait sa toilette
Son petit bout de nez bien aéré
Dessous son jupon la mare boueuse
Mais qu’importe son bout de terre
Il faut viser le ciel le large la respire
En se fendant dans l’air
En sautillant son pas
En souriant la Nature
En croisant des regards
En s’offrant de SA VIE
En acceptant le beau le bon le merveilleux
Le clin d’oeil de la vie
Quand Lotus délicatesse
Donne ses pétales en vie
tendre jour!
Au bord de l’ étang de lotus
La saison des « au revoir »
Est triste
On ne peut qu’attendre
Que ce temps soit passé
Le temps passe, la roue tourne, le soleil, la lune, les étoiles circuit incessant, mouvement perpétuel, absence d’inertie, la Vie…
_____
En ces réceptacles
Petits rêves de lotus
Passent les saisons,
Adieu pétales de fleurs
Mais dans l’eau la vie
Le bonheur d’être une fleur
Vers une renaissance
Pour un nouveau sourire, demain.
_____
Petites alvéoles
Douceurs
Vous la gobez
La vie
Tendresses
Et vos tiges
Calicent
Une coupe
En feuilles
Délicates
Eclats de miel
En ciel
Verts de la Nature
Le pleur s’éponge
Sourire délice
La vie revient
Entre vos mains
D’artistes
Belles à croquer
Lotus paisibles
De bontés d’être
Libertés douces
D’aimer son instant
Bon joli goûteux
Lotus
Ta vie pas zen
Calice
Du nectar
Que tu offres
A d’autres
Ton coeur
Son morcelé
Ton âme
Ses déchirures
Lotus tu fais du bien
A qui t’offre son regard
Une fleur
Des fleurs
Comme c’est joli
Si pleines de caresses
L’âme se laisse faire
Sensuelle sa vie
En lotus son instant
Le lent Mouvement
De leurs Robes de Feuilles
Derviches à l’Envers !
La fleur de lotus, excellant en beauté, trônant la fierté d’une perfection sortie de la boue, offre sa splendeur et sa générosité. Notre regard s’attarde et se penche au-dessus d’une feuille largement ouverte en corole où se dressent comme une offrande au monde des réceptacles aux alvéoles pleines de promesses , ruche sans abeilles aux ailes envolées ou la beauté se puise aux entrailles de la vie, de la nature.
_____
Des fruits et des graines
Portés sur leur radeau
Richesse et symbole
____
Lotus
L’eau tousse
Et mouche cousu.
évasées mais pas évasives
de grandes oreille pas lascives
balaient un tapis d’eau
et montrent que l’ouïe luit
quand les goutelettes roulent
et le plan d’eau s’honore
d’une telle perspective
tandis que s’étendent sans fin
mais pas motus à la bouche d’or
les chuchotis de l’eau piégée
qui en doux clapotis frotte les feuilles
et puis s’évanouit le pavillon
tandis que s’épanouit le papillon
Pas de vrombissement, hors circuit
pas de déroulement hygiénique
des bleus ou des dorés
réceptacles attentifs
ils cueillent la rosée
et amortissent les chutes
Je vous écoute moi aussi 😉
Une oreille attentive. Bonjour Ossiane.
ers le soleil attirées
se hissent les têtes lourdes
au-dessus des ténèbres.
Merveilleux équilibre des ombres et des lumières.
Paraboles vers le ciel
à l’écoute des étoiles
les antennes fragiles
Vouloir s’élever
Au-dessus de la mêlée
Voir beaucoup plus loin
La tête hors de l’eau
Se sortir de la gadoue
La tête au soleil
___
Belle semaine à tous, où que vous alliez ressourcez-vous dans la beauté. C’est parfois un simple petit chemin forestier ou les bords d’un fleuve, une colline, un champ de fleurs….
Ce peut être, Monique, un simple mot …
La vase est nourricière. Pas de regard vers la lumière sans nourritures terrestres.
Penestin son marché
Pierrac son chemin côtier
Le Croisic sa pêche
L’oeil happé se remet
De son explosion de pleurs
C’est bon de s’extraire
De souffrances bien trop vives
Ne pas se laisser s’enliser
Et quand le repos permet
De voir découvrir s’émerveiller
Se croiser marcher
Cela donne envie de courir
Cela rend tellement possible
Cela donne une foi immense
Cela sauve Tellement
C’est bon de partager
De dire que c’est possible
De s’extraire de la vase
De s’envoler son ciel
De viser la beauté la bonté
De e garder vivant
Soi est un patrimoine
Une mémoire vive
Pour faire oser *levivre
S’évadant de la vase
Les feuilles vases s’élèvent
Les fleurs légères de l’âme
s’éveillent
Plein calme sur le lac
Du fond monte le silence —
comme une île plate et ronde à fleur d’eau
une grande feuille étale
— lotus nénuphar —
les monts éclairés retiennent les vents.
Serge Meitinger
–
http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article403
Belle semaine , chère Ossiane , je pars pour l’ Islande via Bruxelles , un autre monde !! A bientôt
Mathilde Beau séjour vers ces grands espaces verts, dépaysement et émerveillement de quoi rêver !
A peine sortie des eaux sombres, se hissant sur sa feuille portée comme la Vénus de Botticelli, elle émerge sur sa coquille de verdure dans la splendeur et la pureté d’une fleur, elle est de cristal ou mieux d’opaline, image de beauté, d’amour et d’harmonie, Sylvain Tesson disait d’elle « un baiser que la boue adresse au ciel », la splendeur sans artifices, « la fée des fleurs » dira le poète Zhon Dunyi (poète de la dynastie des Tang – rencontré chez François Cheng). Qu’importe donc là d’où nous venons, l’essentiel est que notre cœur s’ouvre comme une fleur de lotus et l’on peut comprendre que beaucoup de poètes s’en soit servi comme métaphore de l’élégance, de la beauté, de la lumière, de la pureté, de la sérénité et de la paix et même en Egypte de résurrection, car la fleur s’ouvre et se referme chaque jour pour renaître tout aussi belle et coquette même sortie des eaux boueuses, quel symbole ! Si j’ai pensé à la naissance de Vénus de Botticelli, j’ai pensé également à un jardin paradisiaque ; j’ai vu des fleurs de lotus dans le jardin de la Bambouseraie d’Anduze j’étais absolument émerveillée comme je le fus dans un cimetière marin d’un petit village des Charentes maritimes entièrement couvert de roses trémières, généreuses elles aussi en graines comme les fleurs de lotus et que nous aimerions voir germer abondamment et fleurir ce monde où l’on a trop souvent les pieds dans la boue.
___
Au jardin du rêve
Naissance d’une vénus
La fleur de lotus
___
La scène est déserte
Les micros sont débranchés
Relâche au jardin
Ce peut être un simple mot Jeandler oui, un regard, un sourire….
Mine de rien
Sa vie
C’est quand même quelque chose
ô que oui
un simple mot
un sourire
un regard
Pierre et Monique…
c’est joli une feuille de lotus,
Oui c’est joli une feuille de lotus, Annick, c’est comme une main tendue, une main ouverte, attitude Zen de méditation….une coupe offerte….. je t’embrasse
Calice offert
Méditation
Feuille de lotus
La perle roule
Tendre sa vie
Sans y entrer
S’extraire du mal
Se faire du bien
Dans le repos
merci Monique, tendres pensées.
En zénitude
L’oeil doux se ferme
Il apprécie
Son chaque instant
Grâce du temps
Jours hors autisme
De la vie autre
De la vie simple
En liberté en repos vrai
Cela fait du bien
De grimper son ciel
Son chaque moment
Seconde bénite
L’esprit se retrouve
Fatigue immense
Fut d’un tel temps
Incontournable
C’est bel derrière
Aujourd’hui est
Sérénité
A l’écoute du vent
Je sais que j’ ai aimé
Les mots qui tourbillonnent
Les mots qui vous aimaient
A l’ écoute du temps
Des voix ,des poésies
Tous les sens ont changé
Je laisse au beau lotus
Calme et tranquillité
Non la sérénité
N’est pas ma tasse de thé
Là où est la laideur
Je ne vois pas la beauté
N’en déplaise à la douce sérénité
Ce qui est laid est laid
Et les vagues de colère
parlent de vérité
comme ils sont bons, TES MOTS, May,
c’est un régal d’être serein, quand le temps de repos,
pour se ressourcer, et retrouver l’énergie,
pour exploser de mots devant la laideur du monde devant l’autisme.
quand il faut, il faut, exploser sa colère, devant l’indifférence, la bêtise de l’être!
merci pour tes jolis mots de 15H44, May!
c’est si vrai qu on ne peut pas être toujours paisible, le monde est là pour nous agacer, nous déconcerter, nous faire si mal, nous faire pleurer, nous faire rugir de colères saines,
et quand dans l’entre deux de deux temps d’agir, réagir, encaisser, hurler,
c’est bon de vivre son serein, cela fait du bien, comme fait du bien une saine colère vraie.
La vie n’est pas un fleuve tranquille! il suffit de *levivre pour savoir…tous les chagrins d’amour qu’il faut afronter, traverser, faire avec, dans une vie.
BELLE SOIREE!
Receptacles à eau
Les feuilles, en cornets, attendent
Que les arosoirs géants
Dressés, prets à donner
Partagent entre elles
L’eau pure du ciel
bises du soir: yo-cox
http://photo-passion.blogspot.com/
Vous avez rudement raison la sérénité n’est pas toujours possible la vie nous malmène bien souvent, il faut faire avec et surtout se battre….chacun le vit à ses dépends, essayer d’ être serein ce n’est pas rester passif loin de là encore moins fermer les yeux, mais c’est malgré l’ampleur du ciel noir d’orage, chercher le coin de ciel bleu sans renoncer.
_____
« Un homme dit:” Parle-nous de la Connaissance de soi-même”
Il répondit disant :
” Vos cœurs connaissent en silence les secrets des jours et des nuits.
Mais vos oreilles espèrent entendre l’écho de la connaissance de votre cœur.
Vous voudriez connaître en paroles ce que vous avez toujours connu en pensée.
Vous voudriez toucher de vos doigts le corps nu de vos songes.
Et c’est bien que vous le vouliez.
La source secrète de votre âme doit jaillir et courir en murmurant vers la mer ;
Et le trésor de vos profondeurs infinies veut être révélé à vos yeux.
Mais qu’il n’y ait pas de balance pour peser votre trésor inconnu,
Et ne recherchez pas les profondeurs de votre connaissance avec perche ou sonde,
Car le moi est une mer sans limites et sans mesures.
Ne dites pas: “J’ai trouvé la vérité”, mais plutôt: “J’ai trouvé une vérité”.
Ne dites pas: “J’ai trouvé le sentier de l’âme”. Dites plutôt: “J’ai trouvé l’âme cheminant sur mon sentier”.
Car l’âme chemine sur tous les sentiers.
L’âme ne chemine pas sur une ligne, pas plus qu’elle ne croît comme un roseau.
L’âme se déplie, comme un lotus aux pétales innombrables. “
Extrait de Le Prophète de Khalil Gibran, (traduit par Camille Aboussouan)
Un très joli livre et ce petit extrait parce qu’il fait référence au lotus dans une phrase que je trouve belle.
____
Pas une goutte d’eau
Tous les arrosoirs sont vides
Resteront les larmes
Merci pour tes mots partagés, Monique,
* car l’âme chemine sur tous les sentiers…..
et je me permets de reciter les mots cités, Monique,
MERCI!
Les fleurs ne poussent pas dans les vases…
http://www.emmacollages.com/pages/Les_fleurs_ne_poussent_pas_dans_les_vases_-1206031.html
eMmA
c’est bon…la respiration…un regard échangé…le sourire…un petit bec hors de l’eau ne serait ce qu’un instant…c’est déjà telleme,t de bel souffle vivant…aimer dans la liberté des êtres…c’est bon…
Il faut parfois nager
Longtemps plus de temps
Pour parfois trouver une bulle
Se respirer une onde calme
Sortir sa tige s’éléver
Se souffler plus encore
Laisser le sol de bas
Bien trop lourd
Et s’apesanteur son corps
Plus léger plus gai plus vivant
Le passage du temps
Qui permet de se vivre
Est de belle élégance
Si tendre coulis roulis
Dans la force de vie
Au mot *lotus
L’oreille frémit
De belle grâce
Il ya des mots
Qui parlent doux
L’arrosoir à rosée…et à l’ombre des rumeurs..des fauteuils nénuphars..et les jambes croisées…loin des crises majeures..L’ailleurs est à tyran…le monde est en déroute…et les âmes évanouies..se croisent les faux-semblants…les systèmes font fausse-route…la source est tarie.. Des oreilles d’éléphants..allongées dans la vase…délire et des guitares..et les trompes levées..L’ailleurs est à tiroirs..le monde est à l’écoute..mais la plage est rayée..le saphir émoussé..reste un jeu d’espoir..la morosité fait banqueroute..Des oreilles attentives…quelques fruits de lotus…pour des fleurs à venir..la lumière qui dérive..des histoires inventives..trompe l’oeil..en sus..
Yeux d’ enfants
Jolies fleurs de lotus
Mon âme s’épanouit
Mon sourire se dessine
Bonjour à tous
Berceau de beauté
Flotte sur les eaux tranquilles
Une efflorescence
Cela remue de boue
La vie
C’est tellement d’inhumain souvent
Et quand un mot, une main
Un délice passage en ciel
A se vivre sur cette terre telle
Imparfaite pas trop humaine
Si douloureuse
Quand on aime aimer d’amour
A l’écoute
Le grillon chante
Au patio de la nuit
Limant les heures
Le doux cri cri retentit
Et la lune s’arrondit
May, parce que j’ai aimé la beauté de vos vers au petit matin
Le grillon de May
Pertinence de son chant
Une nuit d’été
merci pour vos jolis vers pour commencer cette neuve journée,
qu’elle vous soit douce!
Le lotus il s’en sort
De son tapis de verts
La Nature panse tant
Merci Monique et Annick
Quel énergie il avait ce petit grillon cette nuit ,je crois bien que je suis la seule dans la maison à l’apprécier. je vous embrasse , bonne journée !
Oups ! Mon commentaire envolé comme un papillon, impossible de le rattraper, il s’est envolé au bout de mes doigts, il avait deux ailes contre quelques vers, peut-être est-il allé se poser en silence sur les pétales d’une fleur de lotus, il emporte avec lui des mots qui me semblaient jolis, il ne me laisse en ma mémoire que les paroles de Federici Garcia Lorca : « Ô doux lotus sur les étangs de l’âme ».
Doux murmures que vos échanges depuis 3jours et pour me joindre à vous je suis le chemin de François Cheng que vous aimez … De sa voix particulière écoutez
« Oui nous suivrons le sentier
vers la clairière
vers l’étang
Clair et rond comme la lune
avec une tige se saule
nous effleurons l’eau
elle entourera le lotus »
(Que dira la nuit )
Pensées vers vous , vers Ossiane
AA
c’est joli, arletteart, c’est beau ces mots qui glissent tendrement, et font du bien à les lire…
Le petit lotus
Se fleure bon de vie
Malgré son tout
A la vie
Il surnage et se bruisse
Ouvre sa fleur en ciel
Merci Arletteart pour ce passage de François Cheng, qui ne pouvait faire une impasse sur le lotus-;)
et comme c’est un poème que j’aime beaucoup beaucoup, je vous le donne en entier :
« Oui, nous suivrons le sentier
Vers la clairière
vers l’étang
Clair et rond comme la lune
Où nous avions
– mais en quelle vie ? –
Par delà tout geste terrestre
Echangé un jour
L’anneau du destin
Avec une tige de saule
Nous effleurerons l’eau
Et, de cercle en cercle
Elle entourera le lotus
A qui nous avions
– mais en quelle vie ? –
Confié notre voeu secret
Que ne révélera
nul mot humain »
Dans Le long d’un amour – A l’orient de tout – François Cheng,
_____
A mon commentaire de 16h56, bien sur lire Federico Garcia Lorca
Et avant que ne sonne minuit pour souhaiter une bonne nuit à May, ce petit poème rien que pour elle :
» Au bout de la nuit un seuil éclairé
Nous attire encore vers son doux mystère
Les grillons chantant l’éternel été
Quelque part le vie vécue reste entière »
Dans le Livre du Vide median de François Cheng
Bonsoir toutes et tous et bonne nuit
lire François Cheng fait du bien,
j’en profite aussi de tes mots, Monique,
bonsoir May, Monique et chacun…
Un bruissement
Tendre murmure
Glisse la tige
Sa fleur jolie
Et tombe dessus la feuille
Belle coupelle de vie
En vie
Merci monsieur François Cheng, vous écrivez joli, joli! j’aime!
Merci Monique , c’est si beau,très bonne nuit à toi et à vous tous.
Comment ne pas s’en émerveiller Annick, je t’embrasse, j’aime bien ton dernier petit poème, j’imagine dans un froissement imperceptible la fleur de lotus se refermer pour s’endormir comme nous tous ; je vous redis à tous bonne nuit.
Bonjour la Compagnie !
Passage en coup de vent… pas trop le temps de lire ni d’écrire !
Ces beaux lotus me rappellent ceux que j’ai admirés l’année dernière à la bambouseraie d’Anduze… serait-ce les même pour me trompe-je ?
Chaleur de l’été
Pommes de douches dressées
J'(a)(e)n(t)tends l’eau couler
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee
Au-dessus du marécage
loin des caïmans
aspiration à la pureté
Sous les feuilles parasol
Vase verte
Jardin pour petits poissons
Sous l’empreinte des mots
Toute pensée se cache
Un rayon de lumière suffirait
Pour qu’elle s’épanouisse
Comme une fleur de lotus
En sa coupelle d’argent
Cette idée prendrait alors
La forme d’un poème
Au parfum de fleur de lotus
Dans son éphémère beauté
Tige droite s’élevant vers le ciel
Louant ou implorant
Pensée éclose offerte
Propulsée dans le vent
Jetée au regard du monde
La droiture de la tige
Dérange à peine
Le souple de la feuille
Le lotus son paisible
En ces paraboles symboliques
Capter les cris, les prières
Les recevoir en leur calice
C’est déjà les entendre
Vouloir les comprendre
Vouloir les apaiser
Essayer de les résoudre
Mais faire qu’ils ne soient
Des paroles perdues dans le néant
Se transformant en bruit de fond
Que plus personne n’entend.
Sous la feuille épanouie
L’eau sombre est boueuse
Quand sur la feuille pourtant
Fleurit une des plus belles fleurs
Discerner les cris, les prières.
A l’écoute du monde
L’oreille tendue
Reçoit des messages des vies
Elle se met à genoux
Et elle prie
Bonsoir Annick et merci pour tes jolis mots.
Offrir sur ses lèvres
Le sourire d’une fleur
Cacher au fond de ses yeux
Les larmes de son âme
Puis laisser au soleil
S’ouvrir les pétales
Et dans le fond de son cœur
Couler la sève amère de la vie.
un étang
silence
des lotus
des poissons
une brise
des nuages
tristesse
la vie
mon ami est parti
Arnaud
au revoir
« La profonde douleur que nous fait éprouver le départ d’un ami provient du sentiment qu’en chaque individu, il y a quelque chose d’indéfinissable, de propre à lui seul, et par conséquent d’absolument irremplaçable » Schopenhauer
Citation recueillie dans L’homme du futur : Jean Rostand d’André Tetry.
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J’ai cherché la beauté
Mais un jour mon regard s’est heurté
A la face sombre des jours
Et pourtant émergeant des eaux troubles
Une fleur de lotus.
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C’est joli,Monique,
Au petit matin de pluie
Le doux lotus fait sa toilette
Son petit bout de nez bien aéré
Dessous son jupon la mare boueuse
Mais qu’importe son bout de terre
Il faut viser le ciel le large la respire
En se fendant dans l’air
En sautillant son pas
En souriant la Nature
En croisant des regards
En s’offrant de SA VIE
En acceptant le beau le bon le merveilleux
Le clin d’oeil de la vie
Quand Lotus délicatesse
Donne ses pétales en vie
tendre jour!
Au bord de l’ étang de lotus
La saison des « au revoir »
Est triste
On ne peut qu’attendre
Que ce temps soit passé
Le temps passe, la roue tourne, le soleil, la lune, les étoiles circuit incessant, mouvement perpétuel, absence d’inertie, la Vie…
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En ces réceptacles
Petits rêves de lotus
Passent les saisons,
Adieu pétales de fleurs
Mais dans l’eau la vie
Le bonheur d’être une fleur
Vers une renaissance
Pour un nouveau sourire, demain.
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Petites alvéoles
Douceurs
Vous la gobez
La vie
Tendresses
Et vos tiges
Calicent
Une coupe
En feuilles
Délicates
Eclats de miel
En ciel
Verts de la Nature
Le pleur s’éponge
Sourire délice
La vie revient
Entre vos mains
D’artistes
Belles à croquer
Lotus paisibles
De bontés d’être
Libertés douces
D’aimer son instant
Bon joli goûteux
Lotus
Ta vie pas zen
Calice
Du nectar
Que tu offres
A d’autres
Ton coeur
Son morcelé
Ton âme
Ses déchirures
Lotus tu fais du bien
A qui t’offre son regard
Une fleur
Des fleurs
Comme c’est joli
Si pleines de caresses
L’âme se laisse faire
Sensuelle sa vie
En lotus son instant
Le lent Mouvement
De leurs Robes de Feuilles
Derviches à l’Envers !
La fleur de lotus, excellant en beauté, trônant la fierté d’une perfection sortie de la boue, offre sa splendeur et sa générosité. Notre regard s’attarde et se penche au-dessus d’une feuille largement ouverte en corole où se dressent comme une offrande au monde des réceptacles aux alvéoles pleines de promesses , ruche sans abeilles aux ailes envolées ou la beauté se puise aux entrailles de la vie, de la nature.
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Des fruits et des graines
Portés sur leur radeau
Richesse et symbole
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Lotus
L’eau tousse
Et mouche cousu.
évasées mais pas évasives
de grandes oreille pas lascives
balaient un tapis d’eau
et montrent que l’ouïe luit
quand les goutelettes roulent
et le plan d’eau s’honore
d’une telle perspective
tandis que s’étendent sans fin
mais pas motus à la bouche d’or
les chuchotis de l’eau piégée
qui en doux clapotis frotte les feuilles
et puis s’évanouit le pavillon
tandis que s’épanouit le papillon
Pas de vrombissement, hors circuit
pas de déroulement hygiénique
des bleus ou des dorés
réceptacles attentifs
ils cueillent la rosée
et amortissent les chutes
Ô, sous-marins hommes palmés
des profondeurs,
lâchez-là,
votre tuba, encensez la voisine
du dessus,
elle s’appelle, Christine.
Bises…Bulles…Bises…Bulles…Bises
Roger