Aiguillon aguilaire
raidillon capillaire
il est un point sublime
J’ai chuté de haut.Je suis maure.
Belvédère, qu’il est joli ce mot qui contient en ses racines le beau et le voir.
____
Summum de beauté
Tout la haut sur la falaise
Une apothéose
_____
Surplombant sans doute le lac dans son écrin de monts , oubliant le vertige avoir l’impression d’atteindre le temple d’Apollon….
Il y a les aigles et les rêves…un clocher suspendu…et des ailes de pierre…Il y a le silence et le temps…un nuage au dessus…et l’odeur des fougères…Il y a les pas que l’on pose..sur des branches de bois sec…et le chant des mystères…Il y a les arbres qui se penchent..la caresse des feuilles..et le vent des prières.. Il y a les mots que l’on glisse..sous les ombres de couleurs..les pétales des fleurs..et les rêves de pierre..
Plus prés du ciel
Adieu civilisation
Clarté, acuité
Solitude
Bonne journée à tous
Quel bonheur et quel privilège de rencontrer un poète comme vous, merci Pierre.
Il n’est rien de plus doux
Que la caresse des mots
Le matin au réveil
Là-haut niche un clocher
A flanc de rocher
La promenade du silence
Accorder un sens à son regard
Chercher à voir l’invisible
Laisser aller le rêve
Faire naître les images
Sans le moindre mouvement
Sentir jaillir en soi
La force d’un voyage
Porté par l’émotion
Contempler et voir la beauté
Dans son intime belvédère
Fermer les yeux
Oublier le temps
Oublier l’espace
S’inventer une plate-forme
Au-dessus du monde
Prendre son envol
Dans un ciel sans nuages
L’âme enfin libérée
Des contraintes de la vie
S’oublier pour mieux se retrouver.
Là-haut nichent les aigles
Planant sur le lac en Y grec
–
Aux bords des néants
je ne crains la vérité
D’une Vie, mes chemins
–
Je signe bis au com de Monique (10h20′).
A noter : c’est pas à c’t’heure-ci que j’me réveille, hein !
–
Soleil pétant dans mon ciel.
D’jû (en wallon = dieu) qu’ ça fait du bien !
Et à mon linge, donc…
Clin d’oeil à tous.
–
un clocher perdu
à pic sur la muraille
vertige de l’âme
A tire-d’aile
sans se presser ni se lasser
atteindre l’aire
La dureté du roc
Ne peut nous accrocher
Nous c’est cet écrin tendre
Mais tendues vers le ciel
Dans un élan de grâce
Délicatesse libre
Vertiges de tendresses
D’un bel envol de l’âme
quel bonheur de poser quelques mots dans la remontée du Nord fort trop de pleine, mais belle de grâce aussi.
DOUX JOUR!
Mon âme son bélvédère
Elle aime te regarder
Partager l’essence de vie
Dont mon coeur se remplit
Fort loin des apparences
L’inutile bien bien loin
Juste la vie pleine vie
Dans le creux de mes mains
Je t’aime mon messager
Eclaireur mon passeur
De ma vie de l’avant
A celle d’un Aujourd’ui
Où VIE rien que la VIE
Occupe une bel espace
*Qu’elle mérite de VIVRE
LA VIE DE BEL AMOUR
En beautés chaque jour
Tendresse paix en nos coeurs
Son belvédère grand
Quand il regarde le ciel
Aigle royal du monde d’en haut
Le belvédère abrupt niché dans le rocher
Au creux d’un labyrinthe de sources et de verdure
Reflète le monde lumineux que vos yeux perçants
A la ligne courbe de votre horizon
Contemplent
Merci Annick et bonne journée!
La pente n’est pas douce
et sur cet escarpement
la vire est leste et la vue céleste
à pic vertigineux qui surplombe
et plate forme étroite
chemin pentu et duraille
enchassé dans l’écrin de verdure
du promontoire perché
pas échassier mais presque
le souffle coupé et la vue qui porte
une marche entaillée dans la paroi
un peu de douceur dans un monde vertical
on se dit que déjà pour hisser
les matériaux la haut
certains ne se sont pas amusés
Route d’une intermittence de brouillards,
tangence du moment, mise au point de la mar-
che… Palpite l’opacité du ciel qui tantôt se
rapproche et tantôt se retire. Nous n’avons aucun
droit sur la mouvance. Pourtant il n’y a pas ici
de peur, seulement nos jambes qui s’effritent.
Faut-il que le moment nous tienne de si près,
touffeur, boîte, ou prison, ou bien le nœud cou
lant du temps ?… Et je hurlai que non . Je veux
le moment vaste, informe aussi comme un jour
de crachin.
Puis un vieillard discret venu d’on ne sait où se rapproche de moi, un doigt posé sur mon poignet :
– Le temps, me dit-il, c’est le cœur…
Longue portée des mots, longue portée
du cœur ?… J’ai beau savoir aussi que le cœur ne
dit pas ses clôtures et n’avoue pas de fautes,
j’allais me répétant le temps : « le temps, me disait-
il, c’est le cœur »… L’oiseau communicatif des
mots appréhende l’espace, or voici que soudain,
sous sa voûte certaine, je me suis vue nue à même
la nudité du temps – vieux cœur à cœur tenace
compris par l’horizon.
_
Haute solitude
Entre ciel et eau
Le chant des oiseaux
Quelques battements d’ailes
Et le silence immense
A l’écart du monde
Tranquillité monastique
Douce plénitude.
____
Merci beaucoup à Mathilde
Retiré, suspension, terminus
une via ferrata, une incrustation
pas d’arrêt, pas de station
une gemme qui brille sans arrêt
Improbablement perché
ce n’est pas un nid d’aigle
Appelons le plus commodément
une curiosité, un bourgeon bien planté
ça permet de prendre de la hauteur
de voir le monde depuis un balcon
et ce recul favorise, église ou pas
le retour sur soi, pas le replie
la grande ouverture
Face à un mur si massif on pourrait se sentir enfermé de prime abord
c’est que la rudesse des lieux conjuguée à une verticalité extrême
devrait plutôt favoriser la compagnie des isards et des bouquetins
pourtant des hommes on pris pied et même racine dans ce décor
presque à mi pente ils ont bâti du solide et qui se voit de loin
un point blanc sur fond gris dans une langue verte
il fallait bien de la témérité et de la persévérance
accrocher cette demeure ici est très symbolique
du chemin déjà fait et de ce qu’il reste à parcourir
on peut y faire relâche comme y voir un but définitif
on peut couper la marche, par des voies détournées
et dans ce massif abrupt se laisser osciller
une conscience s’éveille et prend le monde à témoin
ce n’est pas un modeste recoin
se laisser emplir par la vue
Un coeur de pierre
une vie en solitaire
silence glissé
En bordure de tout
le vertige
Tourbillon immobile
–
Merci à Monique et Thierry , et bien sûr Ossiane . En vous souhaitant à tous une agréable journée ( même si elle manque de soleil comme cela est mon cas )
La foi niché son âme
Sauve du grand abîme
Et envole son ciel
doux jour!
La foi nichéE son coeur..de belle tendresse Humaine…s’étonne de ce monde…et se vit en ermite…et c’est la fête des âmes…quand des rencontres belles..qui rentrent en tout de Là…
du roc en puissance
un écho au silence
vol plané en toute légèreté
à la portée du souffle
rejoindre l’aigle
une élévation naturelle
l’état libre de l’être
l’œil du cœur ouvre l’oeil
une vision pénétrante
sentiment de l’unité
en l’espace demeure
une dimension insoupçonnée
la niche de l’intériorité
Beau devers, qui sent le gaz, une chute terrible !
le lent et patient travail de montée peut d’un coup s’achever
j’ai soudain le vertige et ai peu pratiqué la montagne
surtout depuis la mort d’un de mes amis
ça abime le départ des proches
qui ne prévient pas et surprend
vous laisse là juste au bord
des larmes et du silence
Une pensée douce à vous..pour votre talent..et pour votre gentillesse par rapport aux mots que je pose sur ces pages..Une pensée à Ossiane et à « mes » absent(e)s….
Impressionnant,étonnant et très beau Ossiane
A fleur de Montagne
La Promenade des Anges
Est si proche du Ciel
http://www.societe-perillos.com/galamus.html
http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/ermitage_de_galamus__66_pyrenees_orientales_/index.html
Aiguillon aguilaire
raidillon capillaire
il est un point sublime
J’ai chuté de haut.Je suis maure.
Belvédère, qu’il est joli ce mot qui contient en ses racines le beau et le voir.
____
Summum de beauté
Tout la haut sur la falaise
Une apothéose
_____
Surplombant sans doute le lac dans son écrin de monts , oubliant le vertige avoir l’impression d’atteindre le temple d’Apollon….
Il y a les aigles et les rêves…un clocher suspendu…et des ailes de pierre…Il y a le silence et le temps…un nuage au dessus…et l’odeur des fougères…Il y a les pas que l’on pose..sur des branches de bois sec…et le chant des mystères…Il y a les arbres qui se penchent..la caresse des feuilles..et le vent des prières.. Il y a les mots que l’on glisse..sous les ombres de couleurs..les pétales des fleurs..et les rêves de pierre..
Plus prés du ciel
Adieu civilisation
Clarté, acuité
Solitude
Bonne journée à tous
Quel bonheur et quel privilège de rencontrer un poète comme vous, merci Pierre.
Il n’est rien de plus doux
Que la caresse des mots
Le matin au réveil
Là-haut niche un clocher
A flanc de rocher
La promenade du silence
Accorder un sens à son regard
Chercher à voir l’invisible
Laisser aller le rêve
Faire naître les images
Sans le moindre mouvement
Sentir jaillir en soi
La force d’un voyage
Porté par l’émotion
Contempler et voir la beauté
Dans son intime belvédère
Fermer les yeux
Oublier le temps
Oublier l’espace
S’inventer une plate-forme
Au-dessus du monde
Prendre son envol
Dans un ciel sans nuages
L’âme enfin libérée
Des contraintes de la vie
S’oublier pour mieux se retrouver.
Là-haut nichent les aigles
Planant sur le lac en Y grec
–
Aux bords des néants
je ne crains la vérité
D’une Vie, mes chemins
–
Je signe bis au com de Monique (10h20′).
A noter : c’est pas à c’t’heure-ci que j’me réveille, hein !
–
Soleil pétant dans mon ciel.
D’jû (en wallon = dieu) qu’ ça fait du bien !
Et à mon linge, donc…
Clin d’oeil à tous.
–
un clocher perdu
à pic sur la muraille
vertige de l’âme
A tire-d’aile
sans se presser ni se lasser
atteindre l’aire
La dureté du roc
Ne peut nous accrocher
Nous c’est cet écrin tendre
Mais tendues vers le ciel
Dans un élan de grâce
Délicatesse libre
Vertiges de tendresses
D’un bel envol de l’âme
quel bonheur de poser quelques mots dans la remontée du Nord fort trop de pleine, mais belle de grâce aussi.
DOUX JOUR!
Mon âme son bélvédère
Elle aime te regarder
Partager l’essence de vie
Dont mon coeur se remplit
Fort loin des apparences
L’inutile bien bien loin
Juste la vie pleine vie
Dans le creux de mes mains
Je t’aime mon messager
Eclaireur mon passeur
De ma vie de l’avant
A celle d’un Aujourd’ui
Où VIE rien que la VIE
Occupe une bel espace
*Qu’elle mérite de VIVRE
LA VIE DE BEL AMOUR
En beautés chaque jour
Tendresse paix en nos coeurs
Son belvédère grand
Quand il regarde le ciel
Aigle royal du monde d’en haut
Le belvédère abrupt niché dans le rocher
Au creux d’un labyrinthe de sources et de verdure
Reflète le monde lumineux que vos yeux perçants
A la ligne courbe de votre horizon
Contemplent
Merci Annick et bonne journée!
La pente n’est pas douce
et sur cet escarpement
la vire est leste et la vue céleste
à pic vertigineux qui surplombe
et plate forme étroite
chemin pentu et duraille
enchassé dans l’écrin de verdure
du promontoire perché
pas échassier mais presque
le souffle coupé et la vue qui porte
une marche entaillée dans la paroi
un peu de douceur dans un monde vertical
on se dit que déjà pour hisser
les matériaux la haut
certains ne se sont pas amusés
Route d’une intermittence de brouillards,
tangence du moment, mise au point de la mar-
che… Palpite l’opacité du ciel qui tantôt se
rapproche et tantôt se retire. Nous n’avons aucun
droit sur la mouvance. Pourtant il n’y a pas ici
de peur, seulement nos jambes qui s’effritent.
Faut-il que le moment nous tienne de si près,
touffeur, boîte, ou prison, ou bien le nœud cou
lant du temps ?… Et je hurlai que non . Je veux
le moment vaste, informe aussi comme un jour
de crachin.
Puis un vieillard discret venu d’on ne sait où se rapproche de moi, un doigt posé sur mon poignet :
– Le temps, me dit-il, c’est le cœur…
Longue portée des mots, longue portée
du cœur ?… J’ai beau savoir aussi que le cœur ne
dit pas ses clôtures et n’avoue pas de fautes,
j’allais me répétant le temps : « le temps, me disait-
il, c’est le cœur »… L’oiseau communicatif des
mots appréhende l’espace, or voici que soudain,
sous sa voûte certaine, je me suis vue nue à même
la nudité du temps – vieux cœur à cœur tenace
compris par l’horizon.
_
Gabrielle Althen .
http://www.m-e-l.fr/gabrielle-althen,ec,7
merci Mathilde pour Gabrielle Althen
____
Haute solitude
Entre ciel et eau
Le chant des oiseaux
Quelques battements d’ailes
Et le silence immense
A l’écart du monde
Tranquillité monastique
Douce plénitude.
____
Merci beaucoup à Mathilde
Retiré, suspension, terminus
une via ferrata, une incrustation
pas d’arrêt, pas de station
une gemme qui brille sans arrêt
Improbablement perché
ce n’est pas un nid d’aigle
Appelons le plus commodément
une curiosité, un bourgeon bien planté
ça permet de prendre de la hauteur
de voir le monde depuis un balcon
et ce recul favorise, église ou pas
le retour sur soi, pas le replie
la grande ouverture
Face à un mur si massif on pourrait se sentir enfermé de prime abord
c’est que la rudesse des lieux conjuguée à une verticalité extrême
devrait plutôt favoriser la compagnie des isards et des bouquetins
pourtant des hommes on pris pied et même racine dans ce décor
presque à mi pente ils ont bâti du solide et qui se voit de loin
un point blanc sur fond gris dans une langue verte
il fallait bien de la témérité et de la persévérance
accrocher cette demeure ici est très symbolique
du chemin déjà fait et de ce qu’il reste à parcourir
on peut y faire relâche comme y voir un but définitif
on peut couper la marche, par des voies détournées
et dans ce massif abrupt se laisser osciller
une conscience s’éveille et prend le monde à témoin
ce n’est pas un modeste recoin
se laisser emplir par la vue
Un coeur de pierre
une vie en solitaire
silence glissé
En bordure de tout
le vertige
Tourbillon immobile
–
Merci à Monique et Thierry , et bien sûr Ossiane . En vous souhaitant à tous une agréable journée ( même si elle manque de soleil comme cela est mon cas )
La foi niché son âme
Sauve du grand abîme
Et envole son ciel
doux jour!
La foi nichéE son coeur..de belle tendresse Humaine…s’étonne de ce monde…et se vit en ermite…et c’est la fête des âmes…quand des rencontres belles..qui rentrent en tout de Là…
du roc en puissance
un écho au silence
vol plané en toute légèreté
à la portée du souffle
rejoindre l’aigle
une élévation naturelle
l’état libre de l’être
l’œil du cœur ouvre l’oeil
une vision pénétrante
sentiment de l’unité
en l’espace demeure
une dimension insoupçonnée
la niche de l’intériorité
Beau devers, qui sent le gaz, une chute terrible !
le lent et patient travail de montée peut d’un coup s’achever
j’ai soudain le vertige et ai peu pratiqué la montagne
surtout depuis la mort d’un de mes amis
ça abime le départ des proches
qui ne prévient pas et surprend
vous laisse là juste au bord
des larmes et du silence
Une pensée douce à vous..pour votre talent..et pour votre gentillesse par rapport aux mots que je pose sur ces pages..Une pensée à Ossiane et à « mes » absent(e)s….