Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Statues
impassibles
effet boule de neige
le temps immobile
25 réflexions sur « Statues »
Sous la coupole de verdure
L’immobilité, le souffle retenu.
Les heures exquises
S’étirent en nonchalance.
Les statues s’entretiennent avec les dieux,
Figées dans leurs robes de pierre
Elles veillent, se transcendent,
Tandis que coule l’eau
Au fil du temps qui passe.
Guetteurs de pierre
Au parapluie de verdure
Le bateau viendra!
cerveau des entrelacs végétaux
rachis vertébral
de la femme
de l’homme
entendus
de l’un à l’autre
écornant
l’avenir liquide
de leurs humeurs mêlées
regarder l’avenir
en balustre
du temps qui passe
n’évite pas
la friction
des entendements
des supputations
des corrections en tous genres
sur le chemin
dépliement saccadé
au gré
des levées hors lac
du grandissime effort
à être là
nus et grands
en la vastitude
du devenir
de l’un
de l’autre
de l’unique
en soi
le soleil luit pour tous
même pour lui
même pour elle
chairs vissées
aux aspérités du rocher
si près si près
des choses simples
un léger souffle
vient juste de se lever
la pierre
elle ne bouge pas
Bonjour la Compagnie « restreinte » : ça sent les vacances !
Les statues attendent
Sous l’arbre parasol
L’arrivée des passants
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
PS/ Coïncidence ? C’est le rendez-vous des statues aussi sur l’Ardoise !
Ce lieu où trônent ces statues de pierre à l’abri de l’arbre de vie semblable à quelque lieu dont on garde le souvenir bien vivant au fond de son cœur.
_____
Tel un cerveau en effet où coule le sang vert du monde, poumon aux alvéoles gonflées d’air sain et d’air pur au travers d’un arbre de bronchioles, monde microcosmique en mouvement perpétuel invisible simulant l’immobilisme et le néant là où dans le silence la beauté prend place dans le respect sans bruit, sans mouvements mais combien vivante ou même la pierre laisse dans ses formes exhaler toute pensée douce et sereine dans un paysage qui se prête à la contemplation, autour d’un élément essentiel : l’eau, image de rêve, image de vie, instant de folie dans l’intime jouissance des plus hautes sensations qu’un cœur humain peut ressentir , respiration continue où les mots cheminent sur le sentier qui nous emmène au plus profond de nous-mêmes , où chaque pas est un pas vers l’infinie douceur de vivre en dépit de tout…..
_____
Deux siècles de réflexion
C’est décidé
Je plonge.
Ces tous deux plongés là
De sol ferme pourtant
Le mouillé de leurs yeux
Comme des amoureux
Vissés dedans leurs socles
Baiser son impossible
Les ondes les retrouvent
Cela évite la mort
Momifiés tous vivants
Endroits privilégiés inscrits dans nos mémoires
Qui deviennent sanctuaires dans la bienséance
Un lieu, un souvenir, une histoire très intime
Où l’être dans l’émotion entre en communion avec la nature
Lien étroit et profond qui atteint l’âme et le corps
Il suffit d’une statue au centre de ce temple
Pour que le mimétisme opère dans le silence
Est-ce un moment d’égarement, de pure folie
On s’adonne pour un temps aux rêves indicibles
Oubliant le monde, oubliant le temps.
Seraient-ils fâchés
Lui Elle guettant
l’embarcation espérée ?
Perfection des courbes naturelles
Grace des statues de pierre
Harmonie des lieux
pour un cadre idyllique
Du paradis sur terre…
Chimère croisée
Au labyrinthe du vent
En statues de pierre
A changé
Les voyageurs imprudents
Bonne nouvelle, j’ai réglé le problème d’accessibilité ux commentaires sur Statues … étranges problèmes techniques dont je ne perçois pas bien l’origine pour l’instant … merci de votre vigilance, les amis, à vos plumes!!
mais que schroumpfdecrackboumzuipppp, ma plume de son duvet va déjà le rechercher le jeune homme,
mais comme un long bout de temps sans mon écrire possible,
je le sens mijoter ses bouts de doigts en énergie de vie qui revient son tout doux,
la quinzaine fut si pleine par tant de bouts de poufdeouf,
si c’est pas pour ce jour, je ressens le roulis des mots qui revient…et c’est bon…
et viva, le repos de l’âme à se respirer son petit souffle de ses tapotis de glouglus tendres…
JE VOUS EMBRASSE, le pont et tout et tout…
Tout s’était figé
Seul dans l’âme des poètes
Des mots étouffés
Les mots se libèrent
Sortis du carcan de pierre
Le soulagement
Hello Ossiane et l’équipage
Des statues acrobates
Des mouvements gracieux
Des statues en liberté
Pour traverser le rêve
Le spectacle s’inscrit
Dans la choregraphie
D’un été venitien
Quand son enfant l’épuise
De la serrer bien trop
Elle se momifie pour se garder en vie
Son coeur est son vivant
Ses actes fort utiles
Elle s’économise et encore et en corps
Car la vie qui la tient
Lui montre le chemin
D’une vie son vivant
Pour se la vivre vraiment
Et le lac il se vit
Et eux sont posés là
Statuts d’éternité
Jusqu’au jour où l’étoile
Envoie son bras magique
Et fait vivre ces marbres
De leurs veines de bleues
Si beau la vie dedans
Et aussi en dehors
Et la barque les envole
Les niche au creux d’un rêve
De bel de merveilleux
Au plus près de leurs âmes
Qui aiment à tout jamais
D’un amour infini
A se serrer si fort
Que les berges du lac
Depuis….
Ont créé criques
D’un sable blanc son doux
D’un grain d’un fin de vie
Beau joli précieux si de temps
La forme de l’arbre est incroyable Ossiane. Superbe cette photo.
Me prêteriez-vous cette photo pour écrire un texte ? J’indiquerais bien sûr les références de votre blog. Merci de votre réponse.
Il n’y a pas de paravent qui tienne
d’arrondi aussi parfait qui vienne
c’est miracle que cette homogénéité
et de ce dôme quasi parfait
dont on imagine l’ombrage profond
alors à quelle statue se fier
que des pleins, pas de déliés
et cette voute qui protège
tandis que les flocons s’agrègent
Tout est taillé au cordeau dans ce jardin, Anne, c’est qui lui donne ses volumes, sa structure … ici, il s’agit d’un très vieux chêne vert sans doute plus que centenaire …
Des photos mine de plomb, gravées dans l ‘eau forte des pleurs retenus, eau refoulée des grandes moussons diluviennes du coeur, un oeil plus lucide que celui de Durer, l’émotion des lumières de l’après guerre, un guerre intime et intérieure, pour retrouver la paix au frissonnement à peine distinct des arbres en cascades de fleurs vivantes et de feuilles ensomiell dans les moiteurs de l’été, figé en un intant sur des gris et noirs de dagueréotypes aux sels d’argent, tout comme les clichés des photographies de mariage, de ce qui ornent les dessus de commodes cirées à la cire d’abeille, en souvenir de marbres gris et blancs, aux veines noires muettes, telles chevelus de nerfs gris en surface de cortex saisis d’effroi.
Merci pour ces instants rares où d’étudier leur beauté, fait frémir du souffle de la mort le souvenir lent et sucré des dragées aux unions timides d’amoureux irradiant de bonheur,
J’ai retrouvé sur la commode cirée à la cire d’abeille..les photos.. »en souvenir de marbres gris et blancs..aux veines noires muettes.. »..j’ai retrouvé « les fleurs vivantes et les feuilles en sommeil.. ».sous les draps blancs aux senteurs de violette…j’ai retrouvé dans les pages des albums empilés…les photos de notre enfance et les temps oubliés…Par cassandresendormies…j’ai retrouvé l’envie de poser.. »dans l’eau forte des pleurs retenus.. »…mes mots et mes rêves…dans le creux des statues..et des « effets boule de neige »…
Sous la coupole de verdure
L’immobilité, le souffle retenu.
Les heures exquises
S’étirent en nonchalance.
Les statues s’entretiennent avec les dieux,
Figées dans leurs robes de pierre
Elles veillent, se transcendent,
Tandis que coule l’eau
Au fil du temps qui passe.
Guetteurs de pierre
Au parapluie de verdure
Le bateau viendra!
cerveau des entrelacs végétaux
rachis vertébral
de la femme
de l’homme
entendus
de l’un à l’autre
écornant
l’avenir liquide
de leurs humeurs mêlées
regarder l’avenir
en balustre
du temps qui passe
n’évite pas
la friction
des entendements
des supputations
des corrections en tous genres
sur le chemin
dépliement saccadé
au gré
des levées hors lac
du grandissime effort
à être là
nus et grands
en la vastitude
du devenir
de l’un
de l’autre
de l’unique
en soi
le soleil luit pour tous
même pour lui
même pour elle
chairs vissées
aux aspérités du rocher
si près si près
des choses simples
un léger souffle
vient juste de se lever
la pierre
elle ne bouge pas
Bonjour la Compagnie « restreinte » : ça sent les vacances !
Statues posées
Exposées
Contemplatives
Décoratives
Immobiles
Les statues attendent
Sous l’arbre parasol
L’arrivée des passants
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
PS/ Coïncidence ? C’est le rendez-vous des statues aussi sur l’Ardoise !
Ce lieu où trônent ces statues de pierre à l’abri de l’arbre de vie semblable à quelque lieu dont on garde le souvenir bien vivant au fond de son cœur.
_____
Tel un cerveau en effet où coule le sang vert du monde, poumon aux alvéoles gonflées d’air sain et d’air pur au travers d’un arbre de bronchioles, monde microcosmique en mouvement perpétuel invisible simulant l’immobilisme et le néant là où dans le silence la beauté prend place dans le respect sans bruit, sans mouvements mais combien vivante ou même la pierre laisse dans ses formes exhaler toute pensée douce et sereine dans un paysage qui se prête à la contemplation, autour d’un élément essentiel : l’eau, image de rêve, image de vie, instant de folie dans l’intime jouissance des plus hautes sensations qu’un cœur humain peut ressentir , respiration continue où les mots cheminent sur le sentier qui nous emmène au plus profond de nous-mêmes , où chaque pas est un pas vers l’infinie douceur de vivre en dépit de tout…..
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Deux siècles de réflexion
C’est décidé
Je plonge.
Ces tous deux plongés là
De sol ferme pourtant
Le mouillé de leurs yeux
Comme des amoureux
Vissés dedans leurs socles
Baiser son impossible
Les ondes les retrouvent
Cela évite la mort
Momifiés tous vivants
Endroits privilégiés inscrits dans nos mémoires
Qui deviennent sanctuaires dans la bienséance
Un lieu, un souvenir, une histoire très intime
Où l’être dans l’émotion entre en communion avec la nature
Lien étroit et profond qui atteint l’âme et le corps
Il suffit d’une statue au centre de ce temple
Pour que le mimétisme opère dans le silence
Est-ce un moment d’égarement, de pure folie
On s’adonne pour un temps aux rêves indicibles
Oubliant le monde, oubliant le temps.
Seraient-ils fâchés
Lui Elle guettant
l’embarcation espérée ?
Perfection des courbes naturelles
Grace des statues de pierre
Harmonie des lieux
pour un cadre idyllique
Du paradis sur terre…
Chimère croisée
Au labyrinthe du vent
En statues de pierre
A changé
Les voyageurs imprudents
Bonne nouvelle, j’ai réglé le problème d’accessibilité ux commentaires sur Statues … étranges problèmes techniques dont je ne perçois pas bien l’origine pour l’instant … merci de votre vigilance, les amis, à vos plumes!!
mais que schroumpfdecrackboumzuipppp, ma plume de son duvet va déjà le rechercher le jeune homme,
mais comme un long bout de temps sans mon écrire possible,
je le sens mijoter ses bouts de doigts en énergie de vie qui revient son tout doux,
la quinzaine fut si pleine par tant de bouts de poufdeouf,
si c’est pas pour ce jour, je ressens le roulis des mots qui revient…et c’est bon…
et viva, le repos de l’âme à se respirer son petit souffle de ses tapotis de glouglus tendres…
JE VOUS EMBRASSE, le pont et tout et tout…
Tout s’était figé
Seul dans l’âme des poètes
Des mots étouffés
Les mots se libèrent
Sortis du carcan de pierre
Le soulagement
Hello Ossiane et l’équipage
Des statues acrobates
Des mouvements gracieux
Des statues en liberté
Pour traverser le rêve
Le spectacle s’inscrit
Dans la choregraphie
D’un été venitien
Quand son enfant l’épuise
De la serrer bien trop
Elle se momifie pour se garder en vie
Son coeur est son vivant
Ses actes fort utiles
Elle s’économise et encore et en corps
Car la vie qui la tient
Lui montre le chemin
D’une vie son vivant
Pour se la vivre vraiment
Et le lac il se vit
Et eux sont posés là
Statuts d’éternité
Jusqu’au jour où l’étoile
Envoie son bras magique
Et fait vivre ces marbres
De leurs veines de bleues
Si beau la vie dedans
Et aussi en dehors
Et la barque les envole
Les niche au creux d’un rêve
De bel de merveilleux
Au plus près de leurs âmes
Qui aiment à tout jamais
D’un amour infini
A se serrer si fort
Que les berges du lac
Depuis….
Ont créé criques
D’un sable blanc son doux
D’un grain d’un fin de vie
Beau joli précieux si de temps
La forme de l’arbre est incroyable Ossiane. Superbe cette photo.
Me prêteriez-vous cette photo pour écrire un texte ? J’indiquerais bien sûr les références de votre blog. Merci de votre réponse.
Il n’y a pas de paravent qui tienne
d’arrondi aussi parfait qui vienne
c’est miracle que cette homogénéité
et de ce dôme quasi parfait
dont on imagine l’ombrage profond
alors à quelle statue se fier
que des pleins, pas de déliés
et cette voute qui protège
tandis que les flocons s’agrègent
Tout est taillé au cordeau dans ce jardin, Anne, c’est qui lui donne ses volumes, sa structure … ici, il s’agit d’un très vieux chêne vert sans doute plus que centenaire …
Des photos mine de plomb, gravées dans l ‘eau forte des pleurs retenus, eau refoulée des grandes moussons diluviennes du coeur, un oeil plus lucide que celui de Durer, l’émotion des lumières de l’après guerre, un guerre intime et intérieure, pour retrouver la paix au frissonnement à peine distinct des arbres en cascades de fleurs vivantes et de feuilles ensomiell dans les moiteurs de l’été, figé en un intant sur des gris et noirs de dagueréotypes aux sels d’argent, tout comme les clichés des photographies de mariage, de ce qui ornent les dessus de commodes cirées à la cire d’abeille, en souvenir de marbres gris et blancs, aux veines noires muettes, telles chevelus de nerfs gris en surface de cortex saisis d’effroi.
Merci pour ces instants rares où d’étudier leur beauté, fait frémir du souffle de la mort le souvenir lent et sucré des dragées aux unions timides d’amoureux irradiant de bonheur,
J’ai retrouvé sur la commode cirée à la cire d’abeille..les photos.. »en souvenir de marbres gris et blancs..aux veines noires muettes.. »..j’ai retrouvé « les fleurs vivantes et les feuilles en sommeil.. ».sous les draps blancs aux senteurs de violette…j’ai retrouvé dans les pages des albums empilés…les photos de notre enfance et les temps oubliés…Par cassandresendormies…j’ai retrouvé l’envie de poser.. »dans l’eau forte des pleurs retenus.. »…mes mots et mes rêves…dans le creux des statues..et des « effets boule de neige »…