Minuit

Minuit

soir d’été
le jardin des ombres
bancs de nuages

… Miles Davis – Blue in Green … Ecoutez…

42 réflexions sur « Minuit »

  1. Lumière et sombre
    joie et tristesse
    aller et venir
    pleurer et sourire
    prèsence et ausence
    naître et mourir
    ————————-
    Je vais m’asseoir
    sur le banc de nuages
    et regarder
    la vie s’en aller
    à l’infini.

  2. Double jeu
    A minuit
    Me rejoindras tu
    Soir d’été
    Sur le banc de l’espoir

    Seras tu là
    A minuit
    Aprés la chaleur du jour
    Soir d’été
    Sur le banc de l’amour

    Instant futile
    A minuit
    Seras tu là
    Soir d’été
    Sur le banc des baisers??

  3. J’y serais bien, moi, au bel minuit sonnant,
    mais c’est qu’une pharyngite, forte, dixit le doct, m’a privée de dodo la nuit dernière,
    alors ce sera pour un autre nuit,
    et puis je suis redevenue levée tellement tôt, alors c’est qu’avant minuit, cela fait du bien de se récupérer des neurones aérés…

  4. Minuit
    J’y suis
    Me vois là toute
    Et bien avant
    Quelques frissons
    C’est qu’il fait froid
    A cette heure là
    Ou c’est la peur
    De rester seule
    Et puis voilà
    Que tu t’avances

    Minuit se sonne
    Je fonds pétales
    Emue tellement
    A cette heure là
    Vois je t’embrasse
    Frissons cete fois
    De bien belles aises

  5. Au cœur des monts et des collines
    Lorsque doucement vient la nuit
    La nature italienne se prête aux rêveries.
    Sur les bords de l’eau des grands lacs
    Les jardins s’habillent de lumières et d’ombres.
    Sur un banc près du rêve, dans la fraîcheur du soir
    Il fait bon s’asseoir et se reposer un instant.
    Le jour laisse à la nuit son flacon de senteurs,
    C’est alors qu’il me semble voir, se faufiler dans la pénombre,
    L’âme des poètes, des musiciens, et des cinéastes
    Sous la couette des nuages, dans le ciel assombri.
    Peut-être sont-ce les curieuses amours de Giovanni et Lidia
    Plongés dans « la Nuit » de Michelangelo Antonioni.

  6. Le soir … le sombre
    Nuages éclairent
    le piano goutte
    au bord du lac
    sensualité
    et
    la trompette
    de Miles Davis

    Beau, toujours beau chez toi ,,, Ossiane

  7. « le jardin des ombres et les bancs de nuages… »…se dissipent les rêves et les pensées volages…minuit dépassé dans un lit que l’on froisse..en laissant la journée sur un coin de la glace..les croisées sont ouvertes et l’été invité..dans un coin de la pièce..sur un bout de papier..on entend les mots de nos lèvres agitées..Un jardin de nuages sous les toits de nos âmes..et ce banc de bois vert accroché à ses branches..j’ai trouvé allongés l’avenir des soupirs..et les corps esquissés par le temps découvert..

  8. Pas dans le jardin du diable
    loin de Belzébuth
    une nuit à manier le luth
    sans se raconter de fable

  9. Un blanc dans tout ce noir
    un silence feutré
    un coin découvert de l’isoloir


  10. Devant
    Tendrement
    Doucement
    Les monts et les montagnes
    Gravir notre ciel de terre
    Dans la beauté des ondes
    Ensemble
    Complices d’un amour bon
    Dans la grâce du temps

  11. Dans l’espace du tant
    Dans l’espace du sans
    Vague est l’idée
    Vague le regard
    Le cœur ensoleillé

    Horizon d’Ooooh
    La montagne s’incline
    Après la traversée
    Du monde

    Dans un silence de nuit
    La lune n’a sommeillé
    Minuit sous les nuage
    Minuit sous les orages
    Minuit en noir et blanc
    Le cœur ensoleillé
    Poème de jour
    Poème de nuit
    Minuit ensoleillé.

  12. Jamais ne me nuit
    la sensation étrange
    du bal de minuit
    où s’entremêlent
    les pensées les plus vives
    et l’ombre la plus totale
    mais dans le clair obscur
    je ne suis jamais sûr
    de chercher la lumière
    ou encore de rêver
    presque éveillé
    puisque ce qui me suit
    me colle décidément
    et que je ne fuis
    ma sombre destinée
    obstiné que je suis
    alors j’en suis réduit
    à compter les heures
    et voir s’étendre les ombres
    avant que ne s’éteignent
    dans le ciel les étoiles
    et que cet opaque voile
    se dissipe enfin au matin
    oh n’y risque pas ta main
    le rêve est à portée
    il faut entendre
    sa douce musique

  13. J’ai été ce cerbère du jour
    qui n’attendait pas les réverbères
    pas de posture altière
    je m’allonge comme un songe
    la tête dans les nuages
    il n’est plus temps
    d’attendre les rois mages
    et si le doute me ronge
    un coup sur la cafetière
    rumination pour demain et hier
    il ne fait pas noir comme dans un four

  14. Que viennent dans le ciel, les nuages en manteau.
    Que les fleurs exhalent leur parfum ensoleillé.
    Que les flots lissent leurs remous si sages.
    Que sortent enfin, les ombres de la nuit.
    Sur son banc d’espoir, que rêve l’esseulée…

  15. Toujours la nuit
    m’a été familière
    pas de peur de l’ennui
    ni des gangsters
    une épreuve singulière

  16. au mi temps des ombres
    alors que rodent fugaces
    des armées de nuages
    il faut tourner la page
    il en est qui s’agacent
    des perspectives sombres
    et d’autres qui attendent
    alanguis dans la pénombre
    que viennent le lever
    sortir de la dualité avec le diurne
    et espérer les anneaux de saturne

  17. Autour de minuit
    un léger circuit
    flotte ensuite
    cette suite
    un mouvement souple
    on bat la mesure
    et pas sa coulpe
    on s’assure
    des frissons
    abandon

  18. La musique en tête
    comme un guide
    pas attendre
    les douze coups
    moment très doux
    pas de foule à fendre
    une étoile en mire
    le scintillement des notes
    un symbole de fête

  19. C’est toujours verts minuit
    que commence la somnolence
    un somme pour une danse
    et quelques extravagances
    laissant mon esprit divaguer
    toutes digues rompues
    fuyant la noire réalité
    je peux me laisser aller
    posture polie mais alitée
    par le charme du lieu vaincu
    je ne peut que vaquer
    à ces étranges correspondances
    plus concentré qu’on ne pense
    alors si je rêve je suis

  20. Beau week-end à tous en ce printemps généreux
    ______

    Minuit fin d’une journée
    L’heure où tout s’arrête
    Les douze coups
    Comme un point final
    Le noir et le silence
    Une musique pour tromper
    Cette mort éphémère
    Et rester seule
    Face à face avec son cœur
    Attendre l’esprit encombré
    Que tout s’éclaire
    Que tout s’efface
    Sur l’ardoise du temps
    Pour renaître avec le jour
    Autrement, calmement
    Pour appréhender
    Les longues heures à venir
    Sur la spirale de nos jours
    En son mouvement perpétuel
    Sans ménagement
    Jusqu’à la dernière lueur.
    ____

    Même quand le coeur est triste, les oiseaux chantent, le soleil brille et les pétales de fleurs offrent leur couleur au vent qui les emporte.

  21. Printemps généreux
    mais qui nous essouffle
    à coeur vaillant
    rien d’impossible
    la nuit n’est elle pas le meilleur moment
    pour s’écouter
    loin des clameurs du jour
    jamais on ne s’égare totalement
    à se chercher
    et si on tâtonne ou qu’on ânonne
    ce n’est pas le pied au plancher

  22. Un jardin d’ Italie , la clarté de la nuit.
    Un banc bien orienté , le regard invité.
    Le lac et ses rivages,le ciel à contempler.
    Au sommet du tableau ,des nuages accrochés.
    Le sommeil dérobé par une nuit d’été.

  23. Merci Ossiane pour ce décor somptueux, où il ne reste plus qu’à poser sensations, humeurs, acteurs pour une scène en devenir.

  24. Je dépose là mon fardeau du jour
    Accueille la nuit dans le silence
    Encore quelques lueurs
    Dans la mi-nuit du crépuscule
    J’entends dans la pénombre
    Résonner les mots du jour
    Ceux de la joie des enfants
    Comme ceux de la douleur
    Et c’est en regardant le ciel
    Où se devinent les nuages
    Que je songe au bonheur
    De pouvoir ce soir encore
    Goûter à la douceur d’être

  25. Désolée pour le retard…

    Fenêtre sur jour
    Rideau d’étoiles
    Derrière la montagne voilée

    Nuit glacée
    Traverser les dunes
    Le désert en feu

    Clair de ma lune bleue
    Mon ami est maure
    La vie l’appelle.

  26. De midi à minuit
    un tour de cadran
    le jeu des ombres
    auprès du banc
    l’ost des nuages
    le rappel du ban
    une mer d’étoiles
    où rien ne sombre

  27. écrin
    écru
    écran

    la nuit lisse son crin
    les nuages glissent au lait cru
    l’écran constellé est bien en place

    Pour les férus d’astrologie
    le zodiaque délivre ses messages
    de nadir en azimut

  28. Sur la banc chaque nuit
    on peut déposer son fardeau
    un phare d’eau
    qui pare sans déparer
    où les gouttes de rêve
    suintent la vie
    et où les abris
    ne manquent pas

  29. Thierry, ces trois dernières variations poétiques méritent mille détours… Du très beau du très haut. Admiration !

  30. Pour Leïla !

    Tu es effectivement revenue à minuit… avec 1/4 d’heure de retard, mais en réalité, nous l’appelons chez nous le 1/4 d’heure toulousain, donc, tu n’es pas vraiment en retard pour ton poème de minuit !

    C’était une petite parenthèse autour de minuit,

    Reste plus qu’à compter les 12 coups, mais à cette heure ci, j’ai encore un peu d’avance !

    Biseeeeeeeeeeeees à vous tous de Christineeeeeeeeeee

  31. l’envers du décor
    l’ici et le là
    une ombre messagère
    sur un banc de lumière

    passe passerelle
    l’imprenable sous la tonnelle
    une prise de vue
    un clic merveille
    teneur du tonnerre

    d’une rive d’ondes
    humeur vagabonde

  32. Ma main dedans la tienne
    Je pose mon front dans ta nuque
    Nos yeux se serrent tendrement
    La pause en ciel fait du bien
    Les deux pieds posés sur le sol
    Ta joue contre la mienne
    Notre vie bonne en nous
    Le temps offre une vue sereine

  33. Le jardin est de ces parchemins que rend parfois le temps, à qui deux époques ont confié leur récit. L’un calligraphié d’une main ferme, une grammaire régulière scandant les raisons officielles et les possessions : Cartularium Mona Stery doc…. L’autre dans une langue pâle, faite de rides, d’éraflures, dessinant sous la loupe, parmi la liste des avoirs, un réseau de sillons presque indéchiffrables. ici ou là cependant, dans un espace du texte ou dans une marge amputée par la reliure, on devine sous la lumière rasante une série de lettres légères, comme tracées au stylet sur le vélin :

    Que ne set si cel dolur
    Ad de la mer ou de l’amur…

    Le soir le jardin révèle parfois ses secrets : ses formes se relâchent et un monde caché affleure un instant dans la lumière biaise, un semis d’images subliminales que la clarté recouvrait. Cette pente foisonnante est un registre dont je sais seul le chiffre.

    Gérard Cartier , le petit séminaire in anthologie permanente de Poezibao

    http://poezibao.typepad.com/

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