soir d’été
le jardin des ombres
bancs de nuages
◊ … Miles Davis – Blue in Green … Ecoutez…
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
soir d’été
le jardin des ombres
bancs de nuages
◊ … Miles Davis – Blue in Green … Ecoutez…
Lumière et sombre
joie et tristesse
aller et venir
pleurer et sourire
prèsence et ausence
naître et mourir
————————-
Je vais m’asseoir
sur le banc de nuages
et regarder
la vie s’en aller
à l’infini.
Double jeu
A minuit
Me rejoindras tu
Soir d’été
Sur le banc de l’espoir
Seras tu là
A minuit
Aprés la chaleur du jour
Soir d’été
Sur le banc de l’amour
Instant futile
A minuit
Seras tu là
Soir d’été
Sur le banc des baisers??
Fontaine d’amour
Intimité si brève
Pleure à jamais
J’y serais bien, moi, au bel minuit sonnant,
mais c’est qu’une pharyngite, forte, dixit le doct, m’a privée de dodo la nuit dernière,
alors ce sera pour un autre nuit,
et puis je suis redevenue levée tellement tôt, alors c’est qu’avant minuit, cela fait du bien de se récupérer des neurones aérés…
Minuit
J’y suis
Me vois là toute
Et bien avant
Quelques frissons
C’est qu’il fait froid
A cette heure là
Ou c’est la peur
De rester seule
Et puis voilà
Que tu t’avances
Minuit se sonne
Je fonds pétales
Emue tellement
A cette heure là
Vois je t’embrasse
Frissons cete fois
De bien belles aises
Au cœur des monts et des collines
Lorsque doucement vient la nuit
La nature italienne se prête aux rêveries.
Sur les bords de l’eau des grands lacs
Les jardins s’habillent de lumières et d’ombres.
Sur un banc près du rêve, dans la fraîcheur du soir
Il fait bon s’asseoir et se reposer un instant.
Le jour laisse à la nuit son flacon de senteurs,
C’est alors qu’il me semble voir, se faufiler dans la pénombre,
L’âme des poètes, des musiciens, et des cinéastes
Sous la couette des nuages, dans le ciel assombri.
Peut-être sont-ce les curieuses amours de Giovanni et Lidia
Plongés dans « la Nuit » de Michelangelo Antonioni.
Le soir … le sombre
Nuages éclairent
le piano goutte
au bord du lac
sensualité
et
la trompette
de Miles Davis
Beau, toujours beau chez toi ,,, Ossiane
« le jardin des ombres et les bancs de nuages… »…se dissipent les rêves et les pensées volages…minuit dépassé dans un lit que l’on froisse..en laissant la journée sur un coin de la glace..les croisées sont ouvertes et l’été invité..dans un coin de la pièce..sur un bout de papier..on entend les mots de nos lèvres agitées..Un jardin de nuages sous les toits de nos âmes..et ce banc de bois vert accroché à ses branches..j’ai trouvé allongés l’avenir des soupirs..et les corps esquissés par le temps découvert..
Pas dans le jardin du diable
loin de Belzébuth
une nuit à manier le luth
sans se raconter de fable
Un blanc dans tout ce noir
un silence feutré
un coin découvert de l’isoloir
Là
Devant
Tendrement
Doucement
Les monts et les montagnes
Gravir notre ciel de terre
Dans la beauté des ondes
Ensemble
Complices d’un amour bon
Dans la grâce du temps
Dans l’espace du tant
Dans l’espace du sans
Vague est l’idée
Vague le regard
Le cœur ensoleillé
Horizon d’Ooooh
La montagne s’incline
Après la traversée
Du monde
Dans un silence de nuit
La lune n’a sommeillé
Minuit sous les nuage
Minuit sous les orages
Minuit en noir et blanc
Le cœur ensoleillé
Poème de jour
Poème de nuit
Minuit ensoleillé.
Jamais ne me nuit
la sensation étrange
du bal de minuit
où s’entremêlent
les pensées les plus vives
et l’ombre la plus totale
mais dans le clair obscur
je ne suis jamais sûr
de chercher la lumière
ou encore de rêver
presque éveillé
puisque ce qui me suit
me colle décidément
et que je ne fuis
ma sombre destinée
obstiné que je suis
alors j’en suis réduit
à compter les heures
et voir s’étendre les ombres
avant que ne s’éteignent
dans le ciel les étoiles
et que cet opaque voile
se dissipe enfin au matin
oh n’y risque pas ta main
le rêve est à portée
il faut entendre
sa douce musique
J’ai été ce cerbère du jour
qui n’attendait pas les réverbères
pas de posture altière
je m’allonge comme un songe
la tête dans les nuages
il n’est plus temps
d’attendre les rois mages
et si le doute me ronge
un coup sur la cafetière
rumination pour demain et hier
il ne fait pas noir comme dans un four
Que viennent dans le ciel, les nuages en manteau.
Que les fleurs exhalent leur parfum ensoleillé.
Que les flots lissent leurs remous si sages.
Que sortent enfin, les ombres de la nuit.
Sur son banc d’espoir, que rêve l’esseulée…
Toujours la nuit
m’a été familière
pas de peur de l’ennui
ni des gangsters
une épreuve singulière
au mi temps des ombres
alors que rodent fugaces
des armées de nuages
il faut tourner la page
il en est qui s’agacent
des perspectives sombres
et d’autres qui attendent
alanguis dans la pénombre
que viennent le lever
sortir de la dualité avec le diurne
et espérer les anneaux de saturne
Harmonie du Soir
Miles ou Coltrane à Minuit
Sublime Elegie
Douceur et calme de l’endroit. Ta photo le retranscrit très bien.
Des Miles et des cent
Ode au firmament
pas besoin d’encens
Autour de minuit
un léger circuit
flotte ensuite
cette suite
un mouvement souple
on bat la mesure
et pas sa coulpe
on s’assure
des frissons
abandon
La musique en tête
comme un guide
pas attendre
les douze coups
moment très doux
pas de foule à fendre
une étoile en mire
le scintillement des notes
un symbole de fête
C’est toujours verts minuit
que commence la somnolence
un somme pour une danse
et quelques extravagances
laissant mon esprit divaguer
toutes digues rompues
fuyant la noire réalité
je peux me laisser aller
posture polie mais alitée
par le charme du lieu vaincu
je ne peut que vaquer
à ces étranges correspondances
plus concentré qu’on ne pense
alors si je rêve je suis
Beau week-end à tous en ce printemps généreux
______
Minuit fin d’une journée
L’heure où tout s’arrête
Les douze coups
Comme un point final
Le noir et le silence
Une musique pour tromper
Cette mort éphémère
Et rester seule
Face à face avec son cœur
Attendre l’esprit encombré
Que tout s’éclaire
Que tout s’efface
Sur l’ardoise du temps
Pour renaître avec le jour
Autrement, calmement
Pour appréhender
Les longues heures à venir
Sur la spirale de nos jours
En son mouvement perpétuel
Sans ménagement
Jusqu’à la dernière lueur.
____
Même quand le coeur est triste, les oiseaux chantent, le soleil brille et les pétales de fleurs offrent leur couleur au vent qui les emporte.
Printemps généreux
mais qui nous essouffle
à coeur vaillant
rien d’impossible
la nuit n’est elle pas le meilleur moment
pour s’écouter
loin des clameurs du jour
jamais on ne s’égare totalement
à se chercher
et si on tâtonne ou qu’on ânonne
ce n’est pas le pied au plancher
Un jardin d’ Italie , la clarté de la nuit.
Un banc bien orienté , le regard invité.
Le lac et ses rivages,le ciel à contempler.
Au sommet du tableau ,des nuages accrochés.
Le sommeil dérobé par une nuit d’été.
Merci Ossiane pour ce décor somptueux, où il ne reste plus qu’à poser sensations, humeurs, acteurs pour une scène en devenir.
au sein du jardin
son oeil s’amourache envie
une cigarette
Le jardin des ombres
recueille les ramures
aux sentes légendaires
Je dépose là mon fardeau du jour
Accueille la nuit dans le silence
Encore quelques lueurs
Dans la mi-nuit du crépuscule
J’entends dans la pénombre
Résonner les mots du jour
Ceux de la joie des enfants
Comme ceux de la douleur
Et c’est en regardant le ciel
Où se devinent les nuages
Que je songe au bonheur
De pouvoir ce soir encore
Goûter à la douceur d’être
Je reviendrai…à minuit.
Désolée pour le retard…
Fenêtre sur jour
Rideau d’étoiles
Derrière la montagne voilée
Nuit glacée
Traverser les dunes
Le désert en feu
Clair de ma lune bleue
Mon ami est maure
La vie l’appelle.
De midi à minuit
un tour de cadran
le jeu des ombres
auprès du banc
l’ost des nuages
le rappel du ban
une mer d’étoiles
où rien ne sombre
écrin
écru
écran
la nuit lisse son crin
les nuages glissent au lait cru
l’écran constellé est bien en place
Pour les férus d’astrologie
le zodiaque délivre ses messages
de nadir en azimut
Sur la banc chaque nuit
on peut déposer son fardeau
un phare d’eau
qui pare sans déparer
où les gouttes de rêve
suintent la vie
et où les abris
ne manquent pas
Thierry, ces trois dernières variations poétiques méritent mille détours… Du très beau du très haut. Admiration !
Pour Leïla !
Tu es effectivement revenue à minuit… avec 1/4 d’heure de retard, mais en réalité, nous l’appelons chez nous le 1/4 d’heure toulousain, donc, tu n’es pas vraiment en retard pour ton poème de minuit !
C’était une petite parenthèse autour de minuit,
Reste plus qu’à compter les 12 coups, mais à cette heure ci, j’ai encore un peu d’avance !
Biseeeeeeeeeeeees à vous tous de Christineeeeeeeeeee
l’envers du décor
l’ici et le là
une ombre messagère
sur un banc de lumière
passe passerelle
l’imprenable sous la tonnelle
une prise de vue
un clic merveille
teneur du tonnerre
d’une rive d’ondes
humeur vagabonde
Un reflet de lune
Comme un clin d’oeil au soleil
Atmosphère nocture
Un reflet de lune
Comme un clin d’œil au soleil
Atmosphère nocturne
Ma main dedans la tienne
Je pose mon front dans ta nuque
Nos yeux se serrent tendrement
La pause en ciel fait du bien
Les deux pieds posés sur le sol
Ta joue contre la mienne
Notre vie bonne en nous
Le temps offre une vue sereine
Le jardin est de ces parchemins que rend parfois le temps, à qui deux époques ont confié leur récit. L’un calligraphié d’une main ferme, une grammaire régulière scandant les raisons officielles et les possessions : Cartularium Mona Stery doc…. L’autre dans une langue pâle, faite de rides, d’éraflures, dessinant sous la loupe, parmi la liste des avoirs, un réseau de sillons presque indéchiffrables. ici ou là cependant, dans un espace du texte ou dans une marge amputée par la reliure, on devine sous la lumière rasante une série de lettres légères, comme tracées au stylet sur le vélin :
Que ne set si cel dolur
Ad de la mer ou de l’amur…
Le soir le jardin révèle parfois ses secrets : ses formes se relâchent et un monde caché affleure un instant dans la lumière biaise, un semis d’images subliminales que la clarté recouvrait. Cette pente foisonnante est un registre dont je sais seul le chiffre.
Gérard Cartier , le petit séminaire in anthologie permanente de Poezibao
http://poezibao.typepad.com/