repère lumineux
l‘amer défie la mer
brise l‘âme
i i i i i i … Et oui déjà … au-dessus du monde, minuscule mais fier, le Phare des Poulains s’illumine dans la nuit pour fêter les 6 ans de L’Oeil Ouvert … merci Bourrache de ne pas l’avoir oublié et ma reconnaisance à tous ceux ceux qui ont écrit la beauté sur ces pages, à ceux qui ont donné de la joie, de l’amitié, du réconfort, de la vie à cet espace toujours bien vivant …
nous vaincrons le gris,
nous gravirons le roc noir,
nous avons l’âge
deux fois trois
on n’est pas à l’étroit
l’oeil balaie large
le large, le plein large, le grand large
l’oeil démultiplie la focale
et force à travailler sans faux cal
l’oeil est vif et même sur les récifs
il n’échoue jamais à nous faire voire le vrai
toucher et imaginer, coucher sur la feuille
les ressentis les plus profonds
il n’est ni superficiel ni léger
cet espace est la vie même
il la donne et la stimule
l’illustre et l’enchante
la remet au centre
En haut de la falaise brille une lumière
Ralliement incontournable de l’Œil ouvert
Chacun portant ses mots comme un présent
Qui se partagent et s’envolent dans le vent
Mots puisés aux sources de la vie
Qu’une image converge sur un écran
Ils s’expriment, se donnent et se confient
Trouvant toujours quelques entendements
Anniversaire d’un premier lancement
Comme un radeau jeté sur l’Océan
Chaque jour, chaque nuit à la dérive
Trouvant au grès du vent, oreilles attentives
Au fil des ans une métamorphose
Des courants se créent, s’imposent
Des paroles qu’on échange, des styles qu’on reconnait
Un monde de poésie émerge autour de liens qui se créent
Trouver par le biais des images et des mots
Un lieu si convivial, si intelligent et si beau
Relève du plus grand des hasards
Et tombe à pic dans un monde qui s’égare
Blog incontournable, un phare, un repère
Source de beauté, qui ne cesse de me plaire
Aventure, qu’il est doux de poursuivre
Et qui même parfois de bonheur m’enivre
Neuchâtel 1848
faire la révolution
elles sont en marche
Ossiane j’aime traîner par ici, dans l’espoir souvent comblé d’y trouver un point de repère. Comme je souhaite partager mes plaisirs, j’ai sélectionné « l’Oeil Ouvert » pour une nouvelle potacherie entre blogueurs. http://envladesphotos.blog.lemonde.fr/2011/03/01/cest-quoi-ce-balthazr/
Touchée de votre présence et de vos beaux écrits qui font de cet endroit un petit nid secret et accueillant, Brigitte, Thierry, le sid et Monique.
Toujours essayer de trouver un peu de positif dans le négatif et l’adversité pour garder la tête hors de l’eau … pas de colère, non je ne pense pas qu’elle soit utile … résister, faire face en se disant que rien n’est impossible; telle est ma devise… bien à vous tous!
Bonsoir Ossiane et merci pour ces petits mots pleins de promesses
« résister, faire face en se disant que rien n’est impossible » j’adopte ta devise et veux y croire. Je t’embrasse et te souhaite une bonne nuit.
c’est rigolo, comme je vous embrasse,
à mon réveil, je trouve vos mots, beaux,
il me semble que j’allais poser mes mots, peut être, qui sait? c’est juste l’instant de l’Ecrire qui peut voir juste ce qui se pose avec sa plume…
ET TANT EST DIT, en peu, peut être aurai je délaillé bien plus,
je reprends en choeur tes mots, Ossiane…
*résister, faire face en se disant que rien n’est impossible…
il est beau cet haïku, il tombe à pic….
Devant tout près, l’abîme
Son gouffre noir ses froids
Rester son blanc de droit
Tenir sa tête au clair
Ne pas l’enfouir devant
La Bêtise Humaine
Humblement de tout son être
Vivant
Résister de son tout humble
Tenter les impossibles
Il serait bien étonnant
Qu’un petit bout d’impossible
Se donne son possible
Il en faut du temps pour tout cela
C’est le temps qui donne la réponse
Si c’est possible ou impossible
Bien que…
Le temps bouscule bascule tant
Tant et tant
Qu’il faut y croire son positif
Lister les négatifs sans oublier
Les positifs
Dans chaque situation
Il y a du POSITIF
Sa Lumière vive parfois muette
A première vue
Alors du haut de son précipice
Tendre l’OEIL OUVERT
Ouvrir ses ailes prendre de la distance
L’amour c’est quoi
C’est humblement son petit meilleur
Le partager son temps modeste
Tu tombes à pic
Mon coeur
Car j’aime aimer
De tout mon être
Happy et épique voilà ce que m’évoque ce sixième anniversaire
malgré les aspects vertigineux il y a toujours un point de vue élevé
qui sans prétendre nous faire atteindre d’improbables sommets
et nous faire prendre face aux naufragés pour des corsaires
et dans ce lieu de lumière dont je pense qu’il vient à point nommé
où flotte des bannières qui ne cherchent pas à attirer la renommée
nous nous retouvons fréquemment, avec ou sans quelques ajouts
toujours droits, mouvants et pas raides voire franchement émouvants
L’amour
L’amour est un enfant qui boit encore du lait
Il a des yeux immenses qui agrandissent le monde
Il a des joues fleuries et les bras potelés
Quand sa bouche vous sourit le bonheur vous inonde
De ses dix doigts agiles il fait naître des ondes
Qui tintent sur la peau comme des bracelets
Quelques notes fragiles sur quoi l’Amour se fondent
Bonheur ou coup de foudre entre ses bras ce l’est !
Mais quand l’amour vous quitte, vos larmes tombent à pic !
Alain
Il faut s’établir à l’extérieur de soi, au bord des larmes et dans l’orbite des famines, si nous voulons que quelque chose hors du commun se produise, qui n’était que pour nous.
Nous avons Commune présence
René Char
Cette image est d’un réalisme incroyable et trouve aujourd’hui une résonance extraordinaire, expression du positivisme dont nous avons besoin à certains moments de notre vie
_____
D’un ciel tourmenté
D’une roche abrupte et noire
La lumière d’un phare
_____
Bonne journée à tous, en dépit de…, garder confiance
Nous sommes les gardiens du Pharos
nous devons lui permettre de continuer
à appeler et protéger sans quoi !
Nous sommes les veilleurs éveillés
qui devons nettoyer les lentilles de Fresnel
ne pas freiner l’avancée du temps
chercher juste à en contrôler les conséquences
nous sommes les gardiens de nos vie
que nous devons préserver coûte que coûte
contre vent et marée
nous sommes des éclaireurs, des whistle blower
qui en projetant sur les zones d’ombre
pouvons dissiper des malaises au bord des falaises
et faire surgir des début de lumière pas incendiaire
pour appréhender un monde changeant, en devenir
nous devons inlassablement gravir les marches
et chercher à nous élever pas pour dominer l’horizon
mais au moins pour tenter de percer la brume des intentions
Beaux programmes Thierry et Annick la mise en pratique n’est pas forcément évidente mais l’itinéraire pour y parvenir reste à portée du regard pour ne rien perdre de vue ; vos pensées « tombent à pic » sur un chemin où l’espoir parfois se cache dans le creux des roches noirs des falaises de « Belle » île, l’écho de vos mots l’aideront à refaire surface.
Phare
Tu as réussi le pari de t’éloigner
de la rumeur qui enfle sans l’ignorer ni même
baisser les yeux honteux devant ses propos vagues
tu es resté le même peut être un peu distant
Alain
tes mots me touchent, Monique, belle après midi.
dans la vie, bien sûr qu on est jamais certain de voir clair,
mais oser tenter s’aventurer sur un chemin qui laisse à voir un peu, c’est déjà bien!
L’à pic
Quand même il se retire dans un lieu solitaire
Qu’il soit gardien de phare tout au bout de la terre
Ou se tourne vers dieu se fasse moine ou abbé
Au vertige de l’amour il lui faut succomber
Devant ce précipice l’oiseau déploie ses ailes
Pour franchir cet à pic qui mène jusqu’au ciel
Pour éviter la chute qui peut être mortelle
L’homme compose des vers qui lui donne des ailes
Alain
Merci Monique , tes mots me touchent doublement
l’écho de ma voix est faible en ce moment
sa portée faible
mais avec le repos et le forces qui reviendront
je saurai hausser non le ton mais l’exigence
dans le sens du fond et dans la forme plus adéquate
pour l’instant je barbote et bafouille
c’est normal je régresse à plein
après l’agression la régression
Il y a tant de voix qui nous manquent
je voudrais leur céder ma place
pour entendre la sonorité douce
de ceux qui m’ont accueilli et accompagné
depuis cet automne 2007 de folie
de joie et d’immense partage
mais ce n’est rien que de dire que le mérite
principal revient à Ossiane qui a fait de ce nucleus
un centre de rayonnement omni directionnel
elle sait bien tout ce que je lui dois
et peut être la vie même
pas l’avis de passage
non le désir de rester
pour être acteur
de s’accrocher
à l’ultime paroi
Merci à tous, on ne dit jamais assez merci, et ceux qui un jour pensait y voir là quelques congratulations exagérées, je dirai qu’un merci vaut un sourire et un sourire vaut tout le bonheur du monde. Autant d’échanges d’ions qui contribuent à un mieux aller, ce lieu d’expression accueillant d’Ossiane favorise chacun de nous à se sentir plus réceptif, plus armé, plus fort avec pour moteur les mots et leurs rouages, objets de création mais aussi de rêves et d’évasion face aux aléas incontournables de la vie.
Bises Monique,
oui se fatiguer de dire merci cela devrait être l’épuisement de chaque jour déjà,
car quand la santé, quand la vue, quand on ne va trop mal,
MERCI LA VIE!
Le phare s’est mis ses petits piquets
Tout autour de son antre
Si toutefois un jour
La Lumière lui manquait
Il faudrait pas qu’il se laisse aller
A un plongeon si grand
L’abîme devant si profond
C’est bon de croire en soi
Et se doûter aussi
Un Humain c’est fragile
Il faut ses garde fous
Car parfois un détail
Peut faire son si lourd mal
Quand tant fut traverser
C’est bon de se méfier de soi
De reposer son corps
Faut prendre soin de soi
Pour garder les commandes
Pas faire n’importe quoi
Je me souviens des Poulains de Belle Île, des moments explosifs à se vivre en famille d’autiste,
et ce site si noir, si rocheux si géant,
quel rude moment que ce temps là passé,
c’est un site grandiose où tout se multiplie!
Très joyeux BlogVersaire Ossiane. Tu as de quoi être fière. Cet espace est magnifique et chaleureux.
A pic épique et colégram
et bourré comme un tam-tam
à trois grammes
Le père rumineux …
ma mère, la fille de l’air
Lise brame …
Happy verres sert Ossiane !
Santé moullaissons !
Contre vents et marées
une flamme dans la nuit
l’ Oeil Ouvert brille
Que la flamme vive !
Contre mille tempêtes avant que ne s’empêtre
dans une ligne de fuite ou des plaisirs champêtres
dans le dos de la falaise battue par le flots
mais jamais abattus par les racontars des sots
j’illustre encore de la figure de proue éclairée
celle qui n’a pas peur d’affronter et de déclamer
qui voudrait rétablir dans le peuple éclaté
un semblant de concorde à la place de la cocarde
mais c’est comme au coeur plantée une écharde
alors munis de viatiques pas hérétiques comme écharpes
ils vaquent et surveillent dans la proximité
ne sachant ou trouver grâce à cette place
bien sûr c’est étroit et froid, rien d’un palace
mais il faut savoir couver dans son sein la glace
et désamorcer les ondes menaçantes qui s’avancent
il y a toujours un risque de voir notre monde retourné
et si par ces temps gris il est fortement chamboulé
c’est qu’il n’a pas encore pu voir les jeunes vagues se former
un jour elles déferleront sans plus faire des grands ronds
un jour elles engloutiront un monde usé, en panne
et feront de la place, pour reconstruire enfin
mais d’ici là la vue imprenable dont on jouit
du haut de notre position élancée de savoir
n’est pas pour autant ni même une tour d’ivoire
quelle pâle défense elle nous procure alors
quand les clameurs montent vite depuis le dehors
ouvrez vous au monde et à la vie, aux aspirations
pourquoi et combien sont morts sans naufrages
pour maintenir non à flot mais changer de cap
plus de capitaine dans un esquif à la dérive
et des opportunistes qui tirent les ficelles dans la coulisse
l’avenir n’est pas tracé, il reste à construire chaque jour
la peur n’est pas une fatalité car c’est debout qu’il faut l’affronter
certains se croient au sommet , oui mais la vague s’abat avec fracas
De tout ton blanc
Lumière
Sans dominer
Tu étonnes le noir
Interrogations
Et de doux roulis coulis tendres
Il serait bien de joli
Que des bourgeons de solutions
La vie se pousse
Les pieds sur terre de noir
La tête dans le ciel de clair
pendu à ce pic
il se gorge de son souffle
venin de l’aspic
Falling in love
Quand l’amour vient vers toi armé de son sourire
Ne sois pas trop farouche accepte son invite
Laisse le t’approcher sans lui céder trop vite
Reste sur la défense mais rend lui son sourire
S’il veut te conquérir sache lui résister
Qu’il sache que pour ton âme il lui faudra lutter
Un cœur pour un cœur ton âme est à ce prix
Afin qu’il t’adore montre lui en le prix
Qu’il voit cette pépite qui brille dans tes yeux
Dispute lui chaque once de cet or qu’il convoite
Enferme au fond de toi ces moments délicieux
Où les joues se réchauffent où les mains se font moites
Et cède lui ta bouche quand il est pris au piège
Afin qu’il boive ton âme sur le bord de tes lèvres
Alain
JOIE YEUX AH NID VERT SERT des 6 ans ce blog, car il sert à donner de l’oxygène dans ce monde à l’envers.
Magnifique, Alain!
heinhein, Nath!
Hum Alain faut-il attendre d’avoir l’âme sur le bord des lèvres pour se laisser aimer, j’ai peur alors qu’il ne soit un peu tard car lorsque l’âme est au bord des lèvres c’est que l’on est hélas pas loin de mourir-;) mais mieux vaut tard que jamais pour cette belle leçon de séduction.
Merci Annick Monique A pic :))
Over the rainbow
Le rideau d’eau bruissant comme des branches de saules
Déverse de la montagne qui touche jusqu’au ciel
Les hommes de tous pays venus pour voir le saut
Admirent au passage le pont d’un arc en ciel
Alain
Bonjour à vous
Les commentaires s’amoncellent sur cette note et la précédente; je n’ai pas le temps de réagir à chacun d’entre eux … alors, je vous adresse ce message global …
Ce petit mot tout d’abord pour souhaiter la bienvenue aux tout derniers venus (Papiluc que je remercie pour sa gentille sélection, Laurent et le célèbre bonbonze!! )
Mes remerciements également pour leurs voeux à la vaillante et indéfectible Annick, à Maria-D et ses déliceux haïkus, à Anne et ses impressions chaleureuses (ne pas hésiter à lui rendre visite sur son blog Racines http://racines.canalblog.com/), à Jean et son humour, son talent, à Alain qui a repris en beauté le chemin du blog, à Pierre et à nos deux blogs qui se côtoient depuis tant de temps maintenant, à Nath et ses joyeux jeux de glissé avec les mots…
Je voudrais dire également à Monique que ce phare est tombé « à pic » pour cet anniversaire épique; il s’est trouvé là par un heureux hasard dans cette série. Je le crois fort de sens de symbole mais aussi d’espoir, de réconfort et de lumière … j’aime la description que tu en fais ainsi que le reste de tes poèmes …
Un grand salut aux absents qui recevront mes voeux et remerciements par la voie des ondes virtuelles qui nous relient;-) Si si, j’y crois!
Je voulais également vous dire que je vais faire une pause au grand air la semaine prochaine; par conséquent, ne vous inquiétez pas si vous ne voyez pas de nouvelles publications…
Take care, keep zen, keep hope! Bonne journée!
Ossiane
Merci Ossiane, et bonne pause!
Son nichoir
Tout en haut
Elle a peur son jour
Parfois son courage
Refait surface
De tout haut
Elle regarde
Le chemin derrière
Elle a du mal
Avec celui devant
Qui oblige le pas
A se chausser bottines
De faire confoance au temps
Et son amour en elle
Il souffre il sanglote son temps
Quand l’être de Lumière
L’habite son silence
Je pensais à un passage du film : « Prêt à jeter ». http://www.youtube.com/watch?v=L36pRwn4r3Q dans lequel est célébré les 100 ans d’une ampoule !
Un film à voir sur l’obsolescence programmée et la triste réalité.
Un résumé :
Dans les pays occidentaux, on peste contre des produits bas de gamme qu’il faut remplacer sans arrêt. Tandis qu’au Ghana, on s’exaspère de ces déchets informatiques qui arrivent par conteneurs. Ce modèle de croissance aberrant qui pousse à produire et à jeter toujours plus ne date pas d’hier. Dès les années 1920, un concept redoutable a été mis au point : l’obsolescence programmée. Comment, pourquoi ce système économique abime nos vies et la planète : une enquête passionnante…
Et bonne semaine à venir alors Ossiane !
Merci Ossiane pour cette petite apparition qui toujours nous enchante, quel A Pic en effet que cette note- 😉 Nous essaierons pendant ton absence de mener à bien notre voyage sur ton navire, sans jamais perdre de vue le phare au loin dans les moments les plus sombres afin de ne pas faire naufrage ni encore moins sombrer dans les abîmes les plus redoutables du découragement.
____
Entre nuages et falaises
Surplombant la mer
Etoile de sauvegarde
Etincelante dans le soir
Ange gardien de nos veillées
Dans le silence égraine nos mots
Aura de mystère et de chaleur
Présence dans l’absence
Aux regards qui se croisent sans se voir
Au loin dans cet espace intemporel
Où vont et viennent entre les lignes
Silences, chuchotements, émotions
Derrière certains mots se cacheront sans doute
Des pensées divergentes ou la naissance de poèmes
L’esquisse d’un sourire, l’ébauche d’un baiser peut-être.
_____
A tous une bonne nuit, et une bonne fin de soirée.
Tu as raison Nath de dénoncer l’Obsolescence programmée pour que « consommation » reste le mot clé de notre époque afin de remplir certaines poches pour en vider d’autres, vases communicants très spéciaux !!!!
Sur un autre registre pour garder le sourire-;)
« Tout est bon chez elle, y a rien à jeter,
Sur l’île déserte il faut tout emporter. » Brassens
De la terre à l’amer..une fusée pas un phare..pour un coeur qui décolle…les tempêtes ..les humeurs…dans un angle et plein ciel…sur les mers lunaires…que l’on trouve dans les âmes..sur les lèvres des femmes..et les puits de lumière…De la terre au soleil..c’est l’envol des nuits..dans les angles de la pièce..qui se cognent en plein ciel..que d’un souffle on disperse..sur les rives d’un toit..et nos rêves endormis..C’est « une pause au grand air »…sur les ailes d’un phare…qui décolle en riant..que l’on trouve sur ces pages…ou les livres pour enfant..qu’on dévore en silence..sur un air de « take care »…
Une pensée à toutes les « dames de coeur ».. parfois trop silencieuses..qui en posant ..ou pas..leurs mots sur ces pages..m’offrent une douce et nécessaire ..respiration..
Les mots
Il est des hommes instruits qui prêchent la violence
Qui utilisent les mots pour en tirer profits
Il est des hommes sages qui parlent aux consciences
Car tous les hommes sur terre possèdent du génie
Les peintres les musiciens s’expriment avec talent
Avec leurs instruments ils charment les esprits
Les écrivains écrivent les amoureux épris
Ecoutent parler leur cœur tout en se regardant
Les comédiens acteurs récitent les mots d’auteur
Les mots comme on les dit n’ont pas la même profondeur
Alain
C’est joli
Vois comme c’est joli
Cet endroit fait pour deux
Mon regard dans le tien
Nos mains dans leurs
Ensemble
Viens descendons ce chemin
De marches naturelles
Allons goûter la mer
Qui scintille ses gouttes
Calmement on descend
Puis je sautille mon pas
Je ne peux pas m’empêcher
D’être folle plus encore
Avide du bel aimer
Tout de doux dans son tendre
La sagesse qui raisonne
Parfois est d’un tel triste
On s’asseoit on contemple
Les yeux se ferment leur temps
Cet éternel instant
Qui se grave d’un bel bleu
Au plus profond de l’âme
L’âge d’avoir son âge
Qui de blanc qui de noir
De noir de blanc son gris
La vie elle est sans âge
Quand le regard se vit
Le phare s’est éteint
Le ciel a pris le relais
Il éblouit l’instant
De joli de sa grâce
Lumière tu ravis l’âme
Qui se laisse surprendre
Par ses délices bons
Qui nervurent la sève
Dans le corps de sa chair
Avec un esprit clair
Oui Monique, je m’interroge sur le TOUJOURS PLUS et PLUS VITE au détriment de la qualité, du lien … et compte agir
Y a t’il quelqu’un dans l’auditoire qui s’interesse à l’environnement aux impacts des pesticides … qui possède un blog sur le sujet ?
J’ai des pistes sur des personnes qui proposent des solutions.
Merci alors de me contacter nfiala@neuf.fr
Nathalie
–
A pic
à cran
la vie
rêvée
s’effiloche
s’effrite
cases noires
blanches
pion avance
recule
je gagne
tu perds
vice-versa
histoire ancienne
et bis repetita
Demain, encore,
je t’ouvrirai ma porte.
–
–
Nath :
http://www.youtube.com/watch?v=8j0N_47pHbU
–
Aprés une pause, où je n’ai pas manqué de vous lire, je reprends la plume pour déposer quelques mots.
Bises à Ossiane.
Nous dormirons ensemble
là haut dans le phare fier
immergés dans la mer houleuse.
Nous dormirons ensemble
au milieu des nuages blancs
environnés de mouettes rieuses.
Nous dormirons ensemble
par une belle nuit étoilée
protégés de la lumière repère.
Nous dormirons ensemble
sous la couette blanche
entourés de nos mots chuchotés.
heinhein, Jo.S, c’est joli! c’est tendre! c’est doux! c’est beau de vie!
Tendre journée à tous!
Nous vous avons tant aimé
comme la cime et le plumet
comme l’outrage après la rage
ce n’était pas une question d’âge
mais en voyant venir l’orage
nous avons vu de milliers de regards
converger vers ce point singulier
il abritait quelques instruments
et sans donner avec certitude
des annonces à tout coup
et ce que nous avons aimé le plus
je veux le croire du moins
c’est cette efflorescence d’histoire
qui nous a fait grimper au sommet
des colimaçons pour aller sans façon
dans des textes bien dits et signifiants
il n’y a rine de pire que le vide
pas seulement depuis un phare
je me rappelle celui des baleines
à l’île de Ré que je connsaissais
de longue date ayant un tableau
quand le paysage quadratique m’a sasi
j’ai suffoqué d’aise et de plaisir
me disant qu’à la ronde embrasser
le regard ainsi offrait une faconde
à nulle autre pareille et que tous ces gens
qui s’étendaient à mes pieds à perte de vue
n’avaient rien de sujet, sinon d’estime
et de réflexion sur ce qui vous arrime
surtout dans une île aussi belle que Ré
J’ai Dame Ossiane depuis toujours en ahute estime
et si je ne suis pas aussi louangeux
et patauge dans des milieux fangeux
que comme fils de gueux la glèbe alourdit mes brodequins
et que si les mots brodent de manière chantournée
les affres mais aussi les espoirs
alors je pourrai un jour me dire
dans cette aventure belle et forte
j’y étais
désolé pour ceux que mon chagrin, ma colère ou ma mélancolie
heurte, agace ou rebute
dans la vie je n’ai pas d’autre but
que le bonheur des hommes (et surtout des femmes)
mais jamais le chemin n’est droit est sans aspérités
quelque soit nos aspirations
vers des hauteurs
les droits d’auteur
ne sont pas des doigts d’honneur
mais aux puissants et au grands négligents
qui oublient les obscurs, les sans grades et les nécessiteux
je veux redire avec force ma conviction et mon combat
contre la domination, le mépris et l’écrasement
toujours je me battrai
la plume au vent
car je suis un fils (digne?) de d’Artagnan !
A Thierry
Les mots ne sont pas là pour plaire
Les mots sont essentiellement là pour dire
Pour exprimer les débordements de l’âme
En s’amusant au passage avec eux
Pour qu’ils ne soient pas trop austères
Comment faire pour qu’ils gardent
Malgré leur poids de douleurs
Toute l’élégance et l’harmonie de la langue
L’émotion n’est pas facile à communiquer
Et pourtant le partage est délice
Les joies, les peines ont à dire
Parce que le monde est ainsi fait
De ce besoin d’entendre et de s’exprimer
Pour mieux se comprendre et s’aimer
C’est bien hélas ce qui manque le plus
Dans notre monde qui se dit de communication
Et qui pourtant souvent reste muet
A l’écoute de l’autre, à ses appels, à ses cris.
Sont beaux vos mots, Thierry, Monique,
Le dire reste le propre de l’Homme
Son langage d’un précieux tellement
Alors tant pis si parfois des phrases
Elles éclaboussent, elles se dégoulinent
De profonds chagrins indicibles de tant
Un contenu c’est pas pour plaire d’abord
Exprimer c’est déjà se libérer
Dans son pinceau, sa terre, la plume
Extraire de soi le profond de l’âme
Se donner lambeaux qui mort dans l’âme
Profonds abîmes
Partager écrire ses sensibles
Et même si souvent les mots restent
Des alliés encore bien pauvres
Pour dire le tant pour dire le tout
D’invisibles pensées secrètes
Au moins ils tentent
Et si une simple virgule la tête en bac
Ou un tiret de respiration
Ou encore le point sa bulle nichée
Sans oublier interrogation et exclamation
Et les petits points de suspension silences
L’intensité d’un texte
Si il laisse une trace une seule
Si il aide quelqu’un qui s’y retrouve
Si il tend la perche de ses mots
Si il est le secours d’âmes blessées
Et bien c’est magique son être en s’être
C’est de communiquer
Sans jamais s’arrêter jusqu’à son dernier souffle
au lointain
dans la vague
la lumière conduit au monde des humains
Vingt ans
1. Vingt ans
Quand revient le printemps
Comme la mer écume
Le verger refleurit
Les oiseaux fond des nids
Tout en laissant des plumes
Les amoureux épris
D’amour se consument
Au joli mois d’avril
toutes les bougies s’allument
pour fêter tes vingt ans
Alain
Merci Monique et Annick
Bonjour à tous !
Annick, je vous lis et vos mots me semblent d’une telle justesse. Ils font écho en moi, je partage votre avis. Le langage et les mots sont précieux, le trésor de l’homme, la pensée de l’être, l’être qui sort de soi pour aller à l’autre. L’humanité ne serait rien sans les mots, et ceux échangés sur ce site en témoignent. Merci à chacun d’entre vous pour ces souffles de vies, ces lignes de sincérité !!
Merci à toi, Yhierry.
Merci pour vos mots, Karine, oui c’est bien bon d’essayer de rentrer en présence avec l’autre ensemble, avec nos petits mots limités, mais c’est déjà cela néammoins, c’est bon de tenter d’échanger, partager, c’est un acte d’amour, me semble essentiel…..pour que l’Humanité.
Yhierry, connais pas :)))
Monique tes paroles ont été d’une force
pour exprimer au plus près de que je ressentais
à vouloir partager sans y arriver
de peiur d’effrayer et de repousser
parce que la violence des sentiments
est parfois telle que les mots ne peuvent suffire
et même servent de repoussoir au passage du sens
noir et blanc…
merveilleuse balade merci
Ces photos en noir et blanc sont vraiment superbes et les textes ou poèmes qui les accompagnent ne sont pas mal non plus. Cela fait qu’il règne dans votre journal un climat très apaisant. Bien cordialement.