Blanc

Arbre de Judée

le polygone noir
la grand-voile descendue
le temps arrêté

Joyeuses fêtes et Bon Noël à tous … merci de votre fidélité et amitié au cours de cette année un peu chaotique … mes meilleures pensées à ceux qui sont dans la peine et sans logis par cette rigueur hivernale …

63 réflexions sur « Blanc »

  1. au creux du silence
    dans ma mémoire
    surgit vent et marée
    —-
    bonne fêtes de fin d’années à toi Ossiane et tous ceux de ce blog
    clin d’oeil aux fidèles

    que cette fin d’année soit douce et prometteuse…

  2. Drapeau blanc,

    C’était une halte,
    Toutes voiles repliées,
    Paix intérieure.

    Bonnes fêtes de Noël à toi Ossiane et aux visiteurs du blog!

  3. La paix mon doux amour
    Nichée tendre son écrin
    Au plus près de la vie
    Son souffle d’être son bon
    De belle liberté

    douces et tendres jours à s’avancer ensemble sur le pont du bateau
    de chère notre Ossiane,
    le port doux abrité remue ses bels hamacs de gâteries sucrées au miel tout doré!

  4. Il y a des blancs qui génent
    des silences, un instant
    le sourire de l’enfant
    il y a de drôles de scènes
    la crique de l’île au trésor
    il y a des creux où l’on fait relâche
    il y a ceux à qui l’on pense
    il y a des blancs sans tic tac
    des écrans noirs sans histoire

    des pensées très amicales pour toi Ossiane

  5. De ce qui t’appartient
    je ne l’effleure pas. Rien n’est plus illusion.

    « Je vous aime »
    est surface des mots
    à l’abri des mers fortes et des pensées aux morts.

    Austère
    comme la roche est nue
    tu connais l’être vide
    le coeur vrai grand ouvert
    le ventre déchiré

    Tout est flèche
    avancée de la terre
    ria sombre du temps
    à l’étrave tranchante
    frêle épar et gréements

    Mais au creux du vallon
    de la lande séchée
    vient l’âme solitaire
    femme veuve
    épouse des marins

    Elle contemple sa vie
    l’âpre désert immense
    le ciel à l’infini

    Il y a les odeurs des pierres calcinées
    des embruns
    d’herbes folles
    fanées
    de bruyères subtiles

    Des craquements légers
    Des piqures au corps
    aux mains humbles prières

    Et le regard souvent
    fugitive émotion

    reflet

    imaginaire

    le voyage intérieur

    encre méditative

    L’instant où ne s’arrête
    que l’heure au fond de soi
    le souvenir profond
    le jour
    aimé sans autre foi

  6. Blanc pas comme gréve infinie
    d’où ne sourd que l’ennui
    qui afflige autant que la géométrie
    singularité et complément
    ce n’est pas dans l’opposition
    mais dans la superposition
    que se trouve la magie
    dans ce nouveau repaire
    pas de brigands ni de brigantine
    on s’y trouve plus qu’on s’y perd
    on s’y cherche d’abord
    la côte n’est pas seule déchirée
    qu’on voudrait pouvoir la déchiffrer
    point question pour l’instant
    de songer à appareiller
    libre d’eau et pas encalminé
    on fait bien l’avitaillement
    avant que de courir les flots
    de nouveau en veine ou en peine
    dévidant de la nasse le filin
    cette ligne de vie qui retient
    qui amarre moins qu’elle ne tire
    et dont parfois on retire
    quelque satisfaction

  7. Une petite crique
    Son île
    Le bateau a baissé ses voiles
    Son pur de blanc repose
    Le silence complice
    Berce l’air du temps son doux

    douceurs pour chacun en cette semaine qui s’avance,
    tendresses, Ossiane,
    j’ai bien ri avec ta vidéo, Bourrache,

    beaux temps d’amour dès que possible pour vous de chacun!

  8. Que cette fête soit pour vous tous un jour de joie avec cette petite nostalgie des Noël de l’enfance. Dans le même esprit qu’Ossiane ayons une pensée sincère pour ceux qui sont dans la souffrance, la solitude, la misère. Merci Ossiane pour cette note « blanc » l’œuvre au blanc en alchimie est un pas sur la voie de la pierre philosophale, joli symbole même si le blanc n’est pas pour tous positif comme pour les chinois par exemple.
    ______

    Ancré dans la baie
    Sur lui les berges se referment
    Le temps de l’attente
    ______

    Bonne fin de soirée et bonne nuit à tous

  9. BLANC comme la neige qui enveloppe mon quotidien depuis plusieurs semaines; Monique;-)
    Merci à tous pour vos pensées et prenez soin de vous!

  10. Le voilier au long cours
    Il l’a trouvé son port
    De si bel abrité
    Il se niche ses voiles
    Le pont est si paisible
    Il ferme ses petits yeux
    Regarde au plus profond
    Son âme est fort heureuse
    De ce jour d’Aujourd’hui
    Apaisé de bien pire
    Soulagé des années

    Il se retourne derrière
    Et sourit ses fossettes
    Un périple tellement
    Ce port en vaut la peine
    Merveille pépites d’or
    Que l’âme libérée
    Joyeuse d’avoir tenu
    Ce cap ce gouvernail

    Noël est d’un doux tendre
    D’un tel ravissement

    douce journée, et le plus tendre pour chacun.

  11. Il y a comme un blanc
    à une tombée de pierre
    pas un levé de rideau
    sans agrafes ni clous
    et si sur cette scène
    pas un souffleur n’efface
    des traces en masse
    dans le calme blanc
    le calame se visse
    la tête se dévisse
    on a des comptes
    largement apuré
    les débours et déboires
    les détours, les histoires
    et sur une lande épurée
    on contemple un mât nu
    le manuel ne dit pas
    ce qu’il doit au spirituel
    les notes s’enchaînent
    comme les manoeuvres
    on n’est pas largué
    il n’y a rien à carguer
    va t on enfin fourguer
    des souvenirs en nasse
    de ceux qui menacent
    de nous engloutir
    atterrage sans rage
    qui n’atterre plus personne
    juste le blanc cassé
    et le rêve fracassé

  12. Que ce beau bateau blanc t’emporte vers tous tes rêves, tendre Ossiane au Bel Œil… Je te souhaite chauds et tendres moments et je t’embrasse, ainsi que tous tes amis et visiteurs.

  13. Ecoute mon petit bateau
    Approche
    Niche moi dedans ta voile
    Emmène moi
    Dans ton pays à voiles
    Fais moi voir des beautés
    De la paix en amour

    Somnole moi mes yeux
    Rend les étincelants
    Vis
    Vogue mon petit radeau

    Mais pour le moment
    Repose moi l’instant
    Laisse moi vivre
    De rien et son tellement
    Niché dans pas grand chose
    Car c’est déjà beaucoup
    Que la vie
    La vie
    La vie

  14. C’est le temps immobile..et les lèvres de pierre..qui épouse la roche..et le blanc des silences..la grand voile descendue ..et les plis de la terre..C’est le temps d’une escale..et les rêves sur terre…qui s’allongent sur le sable..comme ces ombres au soleil..et qui suivent vos pas..en brodant des mystères..Coque blanche sur fond noir..un bateau à la mer..et les mots qui se noient..sur les lèvres de Pierre..

  15. c’est joli, Pierre,
    tendresses paisibles pour chacun,
    douceurs, Ossiane, après toutes ces années à partager ensemble, avec vous de chacun.

    Niché dedans sa paix
    Sa pleine vie le serre
    D’un demain apaisé

  16. polygone pas de sustentation
    parce qu’il faut attendre
    et tendre par là vers l’infini

    que la joie soit dans les coeurs
    la paix dans les esprits
    et la concorde bien assortie

    bises chaleureuses à Ossiane depuis un Lauraguais frisquet
    et un énorme boujour aux passsagers d’un jour comme aux habitués
    ces compagnons qui font vivre ce pont

  17. Blanc le flocon joyeux 
    Qui fond aimant aimant
    Sur une piste animée 
    un vieux pont bien aimé  
    Les matins de l’hiver
    Tes mots sur le vélin
    Ton coeur plein de soleil
    Et la main qui se tend       

    Douces fêtes au capitaine, aux matelots,  aux passagers…  

  18. Battu en blanc mais pas contrebattu par les flots
    dans le calme ambiant le repos est notre lot
    pas de schooner ni de goêlette comme vieux rafiots

    bonjour Lou ça faisait longtemps
    la semaine du blanc approche
    et nous voici dans de beaux draps

  19. Bien agréable ce soir de vous retrouver en nombre sur le pont avec de jolis mots de poésie et d’humour en ce jour de Noël qui prend fin dans le froid.
    ___

    Et pourtant soucieuse de son allure
    Elle s’était revêtue avec élégance
    D’une grande robe blanche
    Dissimulant ses formes. Méconnaissable
    Je lui rendais visite et l’entretenais
    Sur le mystère des saisons, le froid de l’hiver,
    De sa beauté et des jours trop courts.
    Lorsque trop vite le soir arrivait
    Elle s’effaçait curieusement
    Dans son déshabillé gris perlé
    Pour se confier à la lueur de la lune.
    Au petit jour je la retrouvais
    Brillante, scintillante même
    Et je ne pouvais m’empêcher de lui dire mon admiration :
    Oh Dame Nature en ma campagne frissonnante
    Comme vous êtes belle et sublime sous la neige
    Lorsque l’hiver vous habille de son manteau blanc
    Qu’il vous rend inabordable à l’horizon lointain
    Et qu’autour de vous tout semble désert et secret
    Même le silence paraît étrange à la limite du divin.

    _____

    Et tandis que je m’émerveille, dans un petit coin de France
    Dame nature s’offre encore un petit coin de paradis
    Un petit port intime et charmant, une petite miniature
    Où l’équipage au repos a jeté l’ancre et descendu la voile,
    Tente d’arrêter le temps et de reprendre son souffle,
    Semblant de bonheur dans un petit polygone en noir et blanc.

  20. Hello Thierry, Hugs to you and to all from South Lake Tahoe 😉

    A snowy smile
    the face of winter 
    a lifetime of bonding  
     
    in the hand of a mountain 
    the wisper in the wind 
    a day of joy

     

  21. J’ai affalé la toile
    sous ta rose des vents
    escale d’un port franc
    une rafale d’étoiles
    pour rompre les amarres
    et chasser sur ton ancre
    c’est une baie submergée
    de douceurs encalminées

  22. Formidable jean de la lune
    qui en peu de mots
    nous enchante

    Hello sweet Lou
    i won’t ask you « t’es où »
    no drink from a cask
    i am not in Sunnywale
    here the sun shine
    but we don’t go to the shrine

    Merci à toi Monique

  23. Bonjour à tous et petite bise à toi Lou que j’aperçois sur le pont.
    ___

    Blanc, bleu, ciel balayé
    Entre les branches nues
    Mâts sans voiles balancés
    Sans mer, sans vagues, sans rochers
    Polygone nu derrière les carreaux
    Souffle le vent d’hiver
    Solitude et silence reposant.

    ____

    Au lendemain de fête, les rues ce matin étaient désertes en proie au froid et au vent glacial, seuls les oiseaux au bord du lac pour chercher pitance ; un grand calme.

  24. Hello Monique,

    Snow showers and cold weather all around us too, but warmth on the deck
    of Ossiane’s amazing sailing boat 🙂
    Pretty far from Sunnyvale and the bay, Thierry
    but close to sunny and enchanting dreams
    Psyche take us fun places …

    Happy holidays

  25. Hello tout le monde !

    Bien que parfaitement bilingue (on peut encore rêver le lendemain de noël) j’ai traduire le petit texte du mâtelot Lou par un magnifique traducteur du web ce qui donne à peu près ça :

    « Douches de neige et temps froid tout autour de nous aussi, mais chaleur sur le pont
    Du voilier étonnant d’Ossiane 🙂
    Assez loin de Sunnyvale et la baie, Thierry
    Mais près de rêves ensoleillés et enchantants
    Le psychisme nous prend des endroits(places) amusants … »

    Je retrouve donc ce petit côté psychédélique et décalé du blog…..^_ ^

    Bises à toutes et tous

  26. Bonsoir Rachel plaisir de te retrouver, tu as raison « psychédélique » est le terme approprié comment se passer du blog d’Ossiane, en toutes circonstances il reste une source saine de bonheur et de découvertes dont on ne peut se passer et qu’on aime partager. La traduction du texte de Lou par le traducteur de web reste certainement moins poétique que ses propres mots car Lou nous a habitués à de très jolis textes.

    Bonne fin de soirée à tous.

  27. Sacrée Rachel
    jamais très loin lorsqu’il s’agit de se moquer de moi ! 😉
    contente de te retrouver partner, tu me manquais et la bonne vieille ambiance aussi…
    Peace and Love to all ( question de ne pas perdre mon côté off, psychedelique , une case en moins ;))

  28. Echancrure, déchirure,
    c’est dans cette côte découpée
    qu’ a choisit de relâcher
    ce fin coursier des mers
    un écrin plus qu’un écran,
    pas familier des vérins
    épurée, pas saturée
    la nature est là dans sa simplicité
    c’est bien plus que de la complicité
    pas un geste ne trahit l’intention

  29. Les ailes repliées, immobile au bord de l’étang
    Le grand héron blanc guettait sa proie
    Près de lui sa compagne bec enfoncé dans les plumes
    Deux taches blanches dans la lumière grise
    Et le froid glacial d’un matin de décembre
    Rendez-vous avec l’élégance, la grâce et la beauté
    Arrêt sur image, dans un paysage en noir et blanc
    Un instant figée, je contemple et j’admire
    Ce grand calme, cette nature sereine
    Espace tranquille sous un ciel bas, gris, sans nuages
    Un parallèle étrange avec ce paysage de Belle Ile.

  30. « Le blanc agit comme un silence profond et absolu plein de possibilités. »

    Kandinsky / Du spirituel dans l’art et dans la peinture en particulier … p. 155

  31. Un coin de mer, refuge d’un bateau
    Au milieu des berges rocheuses et désertes
    Un grand silence qu’on écoute en rêvant
    Dans le contraste des éléments

    Le noir et le blanc l’un tenant l’autre
    Miroir impénétrable pour un ciel trop haut
    L’éclat s’en est allé sur les roches trop blanches
    Les règles du jeu dans le vent se sont inversées

  32. Le blanc sied au silence sur la côte endormie
    Parcelle refermée sur les rêves de prochains voyages
    Clapotis de mots imperceptibles sur la coque du bateau
    L’attente voit passer les jours interminables de l’hiver
    Le ciel chargé de neige retient ses nuages trop lourds
    …………………………………………………….
    Si la nature s’est prostrée dans un immobilisme glacial
    N’allez pas croire qu’il y a là une ombre de tristesse
    Un simple arrêt sur image le temps de la mue des saisons
    Des couleurs qui se refont une beauté dans un bain de lait
    En attendant de voir refleurir les voiles sur les mâts des bateaux.

  33. Je cherchais mes mots et voilà que Thierry pense que peut-être un grand blanc les aurait dévorés, les mots quêtés, les mots lassés, les mots laids, les mots nés, les mots dits, les mots d’elle,les mots clés, bref les mots râlent, quelle histoire !!

    J’en ai retrouvé deux bonne nuit.

  34. Un détour sur les berges abandonnées
    Petit monde oublié dans le froid
    Pâles sont les mots sur les rochers d’argent
    Au bord du puits de mer sans fond
    Où flotte seul et triste un bateau blanc
    Fantôme de solitude dans ce havre de paix
    Je passe mon chemin, je reviendrai demain
    Laissant une aura de douceur et de mystère
    Une sensation étrange dans ce grand silence.


  35. Heu … y’a un couac, là …

    (ah … les « copier-coller » … faut savoir les gérer !
    si le Prof’ de grec passe par ici, il comprendra … et Maria-D aussi – car c’est après être passée sur son blog que je débarque ici – …)

    Donc :
    lorsque vous aurez écouté la belle musique de Bernard,
    je vous offre « Les grands yeux » de Jofroi (chanteur belge !) :

    http://www.youtube.com/watch?v=CcBQ-lTKV2c

    Si vous z’avez pas tout compris, pa

  36. Que l’année prochaine soit le plus douce possible pour notre chère capitaine Ossiane et pour tous les amis et amies de l’équipage et … pour moi aussi.
    Sont mes voeux. Je vous embrasse fort.

  37. Bonjour à l’équipage !

    Le bateau blanc est déserté,
    Tout le monde en vadrouille
    Pour fêter la nouvelle année
    Les voiles repliées…
    Attendent de retrouver
    Un équipage unifié
    Qui va pouvoir lui redonner
    Toute son ardeur
    Pour attaquer avec vigueur
    La marée montante
    Qui le fera repartir
    Vers un nouvel avenir
    Que j’espère moins chaotique
    Que celle qu’on vient de vivre !

    Biseeeeeeeeeeeees à tous de Christineeeeeee

  38. Bonjour Christine
    j’ai pensé à toi en allant au manège d’équitation de pin balma mardi.
    l’oeil reste ouvert
    dans l’attente du grand ripolinage
    qui fera affluer les images.

    Nous avions déjà abordé le bruit blanc et le calme blanc
    ce n’est pas seulement assourdissant c’est étonnant

    Amarré mais pas chamarré
    il ne risque pas de tirer sur son ancre
    bien à l’abri dans son antre

  39. Bonjour Neyde et chacun,
    je me fais l’écho de tes mots, Neyde,

    je vous embrasse bien fort de ce Nord de passage,
    qui se trouve sur le chemin de ma vie,
    mais qui n’y contient plus ma vie d’Aujourd’hui,

    ma vie se vit de plein à l’Ouest que j’aime, tellement,
    de toute cette vie qu’elle offre!

    et puis cette purée de pois, ce plafond bas, dans le Nord!
    yaouh comme la Lumière est grande à l’Ouest!

    c’est chouette ce bref instant à vous serrer sur le pont du bateau,

    notre voyage est grand, riche et si palpitant, tellement de vie dedans!

    je vous embrasse!

    tendresse pleine!

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