Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Chapeau
bleublanc rouge sous le disque de paille
les beaux jours
54 réflexions sur « Chapeau »
Je m’éclate de rires, devant votre nouvelle image,
j’avoue qu’elle me plait mieux!
Bon cela m’a coupé mon élan, il me semble que je venais glisser quelques mots sur l’image précédente,
je vais tenter de me repêcher mes mots…
UNE TELLE BOUFFE DE RIRES!
je vous embrasse, Ossiane,
Bravo!
et je m’éclate encore…
DOUCE SOIREE pour chacun!
Ma grand-mère disait d’une chose invraisemblable :
« On aura tout vu ! Chapeau de paille en hiver ! »
La croisière s’amuse…
MERCI DE LIRE, *une telle bouffée de rires!
La cerise sur son chapeau
A coloré la paille
C’est le printemps en automne
Elle se vit ses beautés
Dans le sens de l’aimer
Son petit brin de vie
Chapeau
Bleu,
Blanc,
Rouge
Y a t-il quelqu’un
Sous le chapeau?
Bleu,
Blanc,
Rouge
J’en connais
Qui travaille
Du chapeau.
Bleu,
Blanc,
Rouge
Sous le disque
De paille
Baille
Une vieille dame
Bleu,
Blanc,
Rouge
Contempler
La mer
Convoquer
Les souvenirs
A rougir
Plus d’autre désir,
Mourir en joie.
Joli noeud au chapeau
file le navire…
la mer n’est-ellle pas bleue?
Je pense immédiatement au film Trois couleurs de Kieslowski…
Il fait si beau qu’ici c’est encore l’été!
Madame le chapeau vous habille
laissez le voile et la mantille
Car madame un chapeau ce n’est
ni un foulard ni un bonnet
Madame un chapeau vous habille
Madame quand vous portez votre chapeau
Comme une colonne s’habille d’un chapiteau
Comme on accroche au mur un beau tableau
Vous éclairez la rue comme font les phares
Comme sur l’eau flottent les nénuphars
Quand vous sortez dessous votre chapeau
Vous balancez comme font les bateaux
Vous ressemblez à un très grand château
Avec ses fenêtres et ses meneaux
Madame quand vous portez votre chapeau
Madame le chapeau vous habille
laissez le voile et la mantille
Car madame un chapeau ce n’est
ni un foulard ni un bonnet
Madame un chapeau vous habille
ALain
Derniers vestiges
Adieux les îles au soleil
Le bleu de la mer
Au loin son regard se perd
Un point rouge sur l’océan.
Elle laisse bien peu à voir
Son dos et son chapeau
Son regard est porté
Vers tout le bleu devant
Pourtant dans sa posture
Son langage parle juste
Et sans le savoir vraiment
Elle donne à lire sur elle
Son feu dedans son être
Magique l’air du temps
douce journée, pour chacun.
Un chapeau de paille en hiver
Je t’ai suivi comme un chapeau de paille
Pris par le vent une après midi de soleil
J’ai couru tant et plus poursuivant ses rebonds
Ton chapeau qui roulait, roulait lançant des ponts
J’aurai voulu être le vent pour ôter ton chapeau
Et enfoncer mes doigts dans tes cheveux dorés
Alain
Chapeau
Mets des anneaux à tes chevilles
des bracelets à tes poignets
des perles fines à tes oreilles
Des boucles d’or un peu partout
Qu’une rivière orne ton cou
Qu’un solitaire brille de mille feux
Si tu veux plaire comme c’est l’usage
Mais si tu n’as que ta seule peau
Pour qu’on se tourne à ton passage
glisse une fleur à ton corsage
Noue un ruban à ton chapeau
Alain
Le patriote
Si j’étais moins intelligent
Si j’avais pas ma carte de lâche
Je leur foutrais mon pied dans les dents
Je leur faciliterais pas la tâche
En première page des magazines
Ils sont partout dégueulant
Leurs réformes et leur grippe porcine
Le bon peuple et son président
Mais la France parfois ça me déprime
Et les français sont désolants
Tous des camés, des pédophiles
C’est ce qu’ils pensent ces pauvres tarés
Si tu rentres pas dans la file
Tu finis bien vite aux arrêts
Et dès qu’il y en a un qui tombe
Ils se ramènent tous regrettant
Ils vont tous chialer sur sa tombe
La Légion d’honneur c’est pour quand ?
Et les français sont désolants, et la France parfois ça me déprime
Le conformisme des enfants
Qui peuvent pas aligner deux phrases
Et le courage de leur parents
Devant le monde qui s’embrase
Les étrangers, ça va dans des camps
On va quand même pas sauver le monde
Et mes Santiago dans tes dents
C’est toujours mieux que de te répondre
Avec mes amitiés viriles
Et c’est sûr, la France, ça me déprime
Il faut chanter la marseillaise
Et avé’ la main sur le coeur
Moi je la siffle avec les beurs
Prie pour qu’au foot on soit de la baise
L’ordre moral est bien partout
La démago de gauche à droite
J’aime mieux attendre qu’ils soient bien saouls
Avant de me battre
Et les Français sont désolants, Et le débat est captivant
Ca parle encore dans les cafés
Ca parle toujours dans les journaux
C’est toujours nous qu’on va payer
Tous des pourris, tous au poteau
Que les meilleurs partent en premier
Restent donc que les bons connards
Ca fait longtemps que je l’avais noté
Planqué derrière mes lunettes noires
J’ai comme une idée qu’il faut que je te dise
Cette France, hé bien moi, je la méprise
Et les chanteurs avec quota
Et la déprime de la radio
Que je la coupe même quand c’est moi
On devrait revenir au mono
Mon pote Renaud tu nous manques tant putain
Réveille toi car la France
C’est devenu salement déprimant
Depuis que t’es parti en vacances
Depuis que t’es parti en vacances
Raphaël Haroche. (Pacific 231)
Bleu blanc rouge
Plus rien ne bouge…
Chapeau bas, couvre chef et autres facéties
il y en a des qui vous donnent le tournis
de ces sortes de bibis
un chapeau en toutes circonstances
ce n’est pas une paille mais bien un symbole
été comme hiver il protège mais pas des mêmes tourments
et si parfois il provoque l’attroupement
c’est qu’il peut ressembler à un bol
c’est posé, c’est pesé, c’est même soupesé
on vous jauge et on vous juge, on vous adjuge
mais si on vous tire au jugé comme un pigeon
promis, juré il ne faudra plus se faire remarquer
c’est que ces hauteurs, ces éminences qui en couvrent d’autres
ça vous donne un genre…pas forcément féminin
ça vous hausse et ça vous habille
ça vous concerne et ça désopile parfois
il y en a d’électriques et d’autres éclectiques
des grands, des petits, des écrans
mais si ça cache une calvitie
sans servir de vessie
mais si ça se visse au crane
sans être pour les ânes
mais si ça décore un sommet
sans vous faire craner
il y a les sans et les autres
ceux qui n’en ont pas les sans
trouvent les autres gonflés
voyants ou bien coquets
ils les envient secrétement
mais n’osent pas même sans rubans
ils voudraient bien exaucer sans saucer
mais s’y prennent comme des manches
sans se les retrousser
alors si des sourires mutins
fleurissent sur votre passage
sachez et soyez en certains
que vous ne les laissez pas tous de marbre
il n’y a pas de quoi grimper aux arbres
un chapeau habille lou cap, lou capel es sou lou cap
et cette tête capiteuse ne doit pas de capitation
ayant choisi de le porter après qu’il m’eut été offert
je ne vous dit pas la partie de rigolade
quand on m’a vu, et certains de s’esclaffer lourdement
de pouffer en sourdine, de faire des allusions
et moi pour mes ablutions de le retirer négligemment
mais ne jamais le poser sur une table
sans être un homme d’étable
il y a des mots d’isthme pour modistes
et des pistes d’envol pour des mouches aguerries
il y a des bibis bibandes et des tibandes aussi
il y des gens qui ne découvrent rien
et ne se découvrent jamais
il y a des gens de bien
comme des coupe jarrets
des tireurs de bourse
qui sinon seraient sans ressources
il y a des grand seigneurs
qui portent bien
mais savent le cas échéant
mettre chapeau bas
quand l’élégance et la prestance
se joignent à la politesse
la plus exquise
devant la moindre marquise
pas des goujats
–
Je viens de l’entendre pour la 1ère fois à la radio.
Alors, après recherche, voici en partage :
Merci Bourrache,
quand cette mélodie passe,
la Toto augmente le son,
j’adore cette chanson, les paroles, la musique!
Bises.
J’aime ton chapeau
Qui masque ton visage
Et tes yeux et ton âge
Il a la couleur de l’amour
Et l’amour n’a pas d’âge
Ainsi le soleil doré
N’altère en rien ta peau
Parasol gracieux
Il te protège avec grâce,
Romantisme et élégance
Pourquoi l’as-tu choisi si rouge
Est-il le reflet de ton cœur
Qui se consume au feu de ton âme ?
Il te donne un aspect de reine.
Qu’il soit de fil de lin ou de soie
Au beau milieu de l’océan
Il est un récif de corail
Dans le courant des eaux bleues,
Un couvre-chef aux couleurs de l’automne.
Sur un dessin pastel
Une porte entr’ouverte
Sur une chaise dans l’entrée
Une veste de soie blanche,
Posé sur le dossier,
Un chapeau rouge ;
Est-ce une dame en visite ?
La même peut-être
Que je retrouve ici
Sur cette embarcation.
Je ne verrai sans doute
Jamais son visage.
Merci pour vos écrits qui sont très jolis, dessous cette image, et cet haïku.
Merci Bourrache pour ce lien musical
Blanc, bleu, rouge
Dans le bleu. Vois, ces îles, ces falaises, ces cotes découpées
Entends ces oiseaux blancs de passage
Dans le bleu. Suis du regard ces voiliers poussés par le vent
Pour une escapade ou une escale,
Rouge passion et chaste blancheur.
Bonne journée à tous.
Juste une image:
» Elle était derrière moi, gainée dans une robe blanche, son chapeau enrubanné de rouge délicatement rejeté sur la nuque………………….. »
Yasmina Khadra, Ce que le jour doit à la nuit
Un chapeau ça peut flotter sur la mer et protéger de la flotte ou des embruns
un chapeau ça peut se retourner ou s’envoler, ça vibre aussi quand c’est venté
un chapeau ce n’est pas un chat sur la peau mais ça évite certaines griffures
une belle interjection pour une semi intersection, un semis sans remorque
mais pas sans remarque
un chapeau ça peut être pointu par dans ce cas ça fait turlututu
faut il se dresser sur les pointes avant de s’élancer
un chapeau ça peut se racornir sur les bords mais vous reverdir à coeur
un chapeau ça ne fait pas la claque, ça penche ou ça s’incline
Un chapeau ça à des bords, une forme, un galbe, un volume, une impression générale s’en dégage, parfois un fumet aussi
un chapeau ce n’est pas posé au hasard, en cuir, en feutre ou bien en paille
certains ne font pas dans le détail, ciselé, moulé monté à la vapeur
c’est comme si il anticipait toutes les concentrations de phosphore à venir
un chapeau comme une avancée pour l’humanité, une nouvelle plongée dans l’humus, un fait de société relié aux us et aux coutumes, aux costumes aussi
un chapeau sans couture, d’une seule pièce pour l’ouverture, mais habillé aussi de colifichets fichés ou bien collés, sertis ou désservis, une galure pour une belle allure quand on se délure, un galurin qui l’air de rien vous classe et vous distingue, vous identifie et vous revient comme un boomerang avec ce que vous projetez d’image, à l’heure de l’individulaisation forcenée, des percings et des tatouages, c’est surprenant qu’on ne tourne pas mieux la page et qu’il ne fasse pas un retour plus ordonné.
Enfin je ne me prend pas la tête, je me l’éprend c’est tout !
Chapeau ôté ou chapeauté
on a parfois l’air emprunté
quand le chemin est mal défini
ça n’empêche pas de voir à l’infini
ça définit juste un horizon mental
france tête en feu
les vieilles se rebiffent-elles
de bois j’ai la gueule
Je ne vais pas manger mon chapeau
c’est vrai qu’il m’élance
mais pas comme un château
pour garder la tête froide il ya mieux
mais pour les rhumes de cerveaux
c’est y pas beau
mes aïeux avaient plus l’habitude
du béret, de la casquette, du bonnet
avaient ils la tête près du bonnet pour autant
alors apprêté ou pas je me suis rendu…à l’évidence
qu’on danse ou chante, qu’on folâtre, qu’on foule l’âtre
il est un sommet des mieux protégé
qu’on peut moins facilement assommer
qui tangue ou se tend vers le nez
s’incruste dans le front
caresse presque les cils
vous donne un air (pas imbécile)
rappelez vous la photo de Jean Moulin
serait il le même sans son chapeau en coin
alors de travers ou centré
cintré ou accroché
je le prend, je le garde
adjugé !
Marine
L’art met de terre
Et de mère, l’air en feu.
Gens d’armes!
La peau lisse
Dans les poussières urbaines
S’asphyxie.
Je vous salue chapeau bas…
Entre île et continent
Au soleil de l’été – nostalgie –
Sur la coque le bruit de l’eau
Sur la mer aux reflets variés de bleus
Glisse le bateau blanc qui m’emporte
Comme l’oiseau sur l’écume des vagues
Un point rouge sur l’océan
Comme une rose offerte
Danse et vogue au grès du vent.
Campé, vissé, fixé
à larges bords
il tire des bords
et son louvoiement
sa belle manoeuvre
évite le rapprochement
les embrassades
les ambassades
les bossages
la bosse pas cabossée
le pourtour bien ceinturé
la fixation corectement agrafée
ce n’est pas à la gaffe
que se ramassent
les chapeaux qui surnagent
Le fantôme du chapelier me poursuit
je n’ai pas encore atteint mon but
mais le coup du chapeau (hat trick)
ce n’est pas mon truc
je travaille du chapeau
c’est vrai je l’assume
alors serré je déballe
ou cérébral je met en branle
des mécanismes qui me dépassent
pas démiurge ni dédié à Panurge
j’ingurgite et je gite
sans couvert
mais la tête en rire
et de pied en cap
habillé, habité
pour l’hiver (nage)
je retiens sans carnage
que avant le carénage
il y a des poulpes qui pulpent (heureuses)
sans catapulte
alors du murex
je contemple l’effet
Bleu blanc rouge
L’aube commence à poindre après la nuit profonde
L’univers s’est figé sous un manteau de glace
Peu à peu le ciel bleu se mire au creux de l’onde
Le ciel d’abord laiteux rosit sur l’horizon
Blanche comme un cadavre les lèves déjà bleues
La terre se réchauffe et reprend des couleurs
Le souffle de la vie revient à sa surface
comme le cœur d’une mère réchauffe son enfant
de son sourire en le couvrant de ses baisers
le soleil comme une mère rayonne sur le monde
Alain
Belle aurore, pris plaisir à relire, c’est beau, merci Alain
Bonsoir et bonne nuit à tous.
La mer cloche de dos…étrangère attentive…sur sa blanche coursive..elle avance au trop..Noir et rouge.. fichu de soles et maison de paille..les photos se chevauchent..la dérision l’emporte..Étrangère de profil..clé de sol sur la mer…un chapeau qui s’embrase..les clichés qui s’opposent..Bleu..blanc..rouge..et le noir..la mer tombe dans le verre..étrangères salutaires..le beau temps c’est demain..fichu rouge et tresses noires..les pensées se mélangent.. les demains se rejoignent..dans les vagues et les rêves..d’un matin de novembre..
Vous chapeautâtes Madame
Mais que n’eussiez-vous chapeauté plus tôt
Nous n’aurions pas chipoté si longtemps
Car en chapeautant ainsi, Madame
Vous semblez travailler du chapeau
Chapeau ! Vous chipotez bien
Mais ne voulant porter le chapeau
A défaut de ma révérence, je vous tire mon chapeau
Et prend congé de vous sur les chapeaux de roues
Au-revoir Madame et encore une fois
Coup de chapeau et chapeau bas !
Bien que le temps ne soit souriant nulle part, bonne fin de dimanche à toi aussi Bourrache et à vous tous qui passez par là.
Bonsoir à vous toutes et tous…
Et oui, un petit moment
Que je ne suis pas venue
Ecrire quelques lignes…
Parmi vous !
(En fait, je ne vous oublie pas et je viens souvent faire des p’tits tours… mais suis un peu en manque de eeeeeeee sans doute… et d’inspiration…., mais bon.)
Seulement voilà :
Un chapeau rouge
Et voici que l’air vibre
L’eau en reflets
Aimerait bien
Si elle pouvait,
lui renvoyer son image
(ben oui, c’est ma période reflets-couleurs !)
De la couleur,
Du blanc,
Du rouge,
Du bleu…
Rien de tel pour vous réveiller
Malgré le temps pluvieux !
Et puis…
« Le chapeautâtes de Madame qui aurait dû chapeauter plus tôt… »
dixit Monique m’a bien fait rire aussi : belle inspiration originale qui me plait !
Ce début d’automne serait donc une période « chapeaux »…
Arletteart nous en a montré quelques uns…
Et du coup, j’ai ressorti le mien,
Vous savez, celui que je mets pour monter en amazone !
Allez,
J’arrête de vous ennuyer,
Je vous souhaite à tous une bonne soirée…
Bon, je vais fouiller dans mon chapeau… voir s’il me reste des « e »
tout au fond… Ah oui, il me semble que j’en vois quelques-uns qui étaient restés coincés dans la couture !
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee
Contente de vous avoir fait rire Christineeeeeeeee mais surtout de vous entrapercevoir ici ce soir, pour moi chapeau est synonyme de tirage au sort, la main innocente dans le fond du chapeau pour tirer le bon numéro, oh pas un numéro de loterie mais juste un petit numéro de la chance pour des jours meilleurs, peut-être que ça s’appelle tout simplement l’espoir à partager avec tous ceux qui en ont besoin et qu’on attend sur le pont pour fêter ça!! Je ne veux pas citer des noms, la liste serait trop longue et puis au fond de ce chapeau peut-être encore quelques eeeeeeeeee pour vous Christineeeeeeeee
histoire de vous sentir plus en forme.
.
alors j’espère que j’ai tiré le bon numéro cette après midi,
car…
je me suis choisie…un bel chapeau! enfin je trouve…
il est pas rouge mais fort coquin son mine de rien, et tout son chaud sur ma petite tête m’a fait du bien, pour les retenir douces et belles tendres, les jolies pensées, le goût des baisers, de la tendresse jolie,
entre ses fils, passent les mauvais, celles qui font mal, et ne ervent à rien,
il ets magique mon nouveau chapeau ce ce Novembre de bord de mer…
TENDRESSES,
d un jour d’Automne fort mémorable en écoutilles, sauve qui peut, détresse à bord, canot de sauvetage, radar de survie, bouée de sauvetage, sirène stridente, fusée de couleurs,
droit vers MON ILE!
sourire de paix de présent.
Chapeau l’artiste
Il reste zen et souriant
Chantant l’amour le plus souvent
du plus profond des océans
Il poursuit sa révolution
Pour lui la terre est sa nation
Il loue un loft au firmament
Ou il travaille ses nouvelles toiles
En compagnie d’autres étoiles
Il est toujours en mouvement
Au pied levé un beau matin
Il a quitté son strapontin
Pour remplacer le môme néant
Qui devenait trop fainéant
La foule remuante des anonymes
Lui fit debout une ovation
Il joue de tous les instruments
La pluie le vent les éléments
Et il a l’art de mettre en scène
Tout ce qui rend la vie plus saine
Pour tout ce qui par lui existe
Nous lui disons chapeau l’artiste
Joyeuse tache rouge pour équilibrer le tableau dit le peintre
L’inconnue au chapeau rouge dira l’écrivain
Toi ! ce jour là en cet instant là …dira le poète
Bravo Ossiane en croisière dit AA
(Je compte sur ce chapeau La ,Christineeee pour venir me voir)
Le chapelier
Dans sa chapellerie une sorte de chapelle
le chapelier modiste fabrique des chapeaux
Suivant la clientèle masculine ou femelle
Et suivant le cénacle dans chacun est issu
il conçoit des chapeaux qui change la silhouette
à base de feutre, de paille, de crin, ou de tissu
un moule en bois mimant la forme de la tête
Il sait tout à la fois modeler chiffonner
Si le client réclame il peut le peindre en rouge,
il peut tout aussi bien n’en faire qu’à sa tête
le rehausser d’une plume l’entourer d’un ruban
Il doit comme en tout art faire preuve de jugement
un chapeau sur une tête n’est pas qu’un couvre chef
c’est une façon d’être c’est un couronnement
Alain
Se tourner vers l’océan
Entendre rire les plaines
Au souffle du vent
Les mots s’égrainent
Lentement
Lentement
Lentement
Mon chapeau, c’est le ciel,
Chaque jour différent
A chaque heure sa couleur ;
Les nuages sont des rubans de soie
Sur la toile bleue de la voûte céleste ;
Les arbres et leurs feuilles,
Les tonnelles de glycines,
De vignes ou de jasmin
Sont pour moi autant d’ombrelles.
Mes cheveux s’offrent au vent,
Ma peau aux rayons du soleil
Et quand vient la nuit
Je pose dans le soir
Un chapeau sur mes rêves,
Un grand chapeau tout noir.
!
c’est magnifique, Monique.
Pour qu’un petit « chapeau » rouge
Puisse faire naître tant de mots
Qu’un foulard bleu ou noir
En fasse naître tout autant
C’est dire l’importance
Que revêtent certains signes
L’impact que peut avoir une coiffe
C’est dire l’intérêt qu’on porte
A l’aspect tout simplement
Chacun le sait, entre nous
L’élégance est un atout de beauté
Mais rien ne peut être plus beau
Qu’un sourire dans un regard
Un visage qui ne se cache pas
Ni du soleil ni de rien d’autre
Et dont les yeux sont l’expression
Du désir d’amour et de partage
Loin d’un isolement et d’une solitude
A moins d’un soleil trop violent
Sur un bateau au milieu de l’océan
Qui vous obligerait à quelque prudence
En dehors de tous us, règles et coutumes
C’est gentil Annick merci et bonne fin de soirée à toi, à Ossiane, et à vous tous, vous qui un jour sur le je du damier laissiez trace de vos mots en partage, vous souvenez-vous ? quel bel équipage !
oui, quel bel équipage!
en coquine matelote, merci de ton accueil, Ossiane,
merci à chaque matelot.
ils sont jolis tes mots,Ossiane,
un sourire c’est un couvre chef le plus bel, à mon sens…
Son chapeau
On le choisit son oeil dedans
Le tour du magasin
Un nous appelle
Et pourquoi celui là
Un autre s’essaye
Le premier reste Là
Déjà habité des cheveux
On ressort avec celui
Qui a chanté la vie
De ses bords tendres
Bien chauds leur élégance
C’est joli un chapeau
Habillé de son être
Par l’âme du dedans
Les petits yeux tout dessous
Coquins se vivent d’amour
Le chapeau
Un chapeau sur une tête n’est pas qu’un ornement
Qu’il cache une calvitie orne une chevelure
couvert de fioritures orné de belles dentelles
A celui qui le porte il donne fière allure
S’il paraît superflu au commun des mortels
il rappel le divin aux hommes dans la nature
comme fait la poésie dans la littérature
Il change un texte fade en apportant du sel
Je m’éclate de rires, devant votre nouvelle image,
j’avoue qu’elle me plait mieux!
Bon cela m’a coupé mon élan, il me semble que je venais glisser quelques mots sur l’image précédente,
je vais tenter de me repêcher mes mots…
UNE TELLE BOUFFE DE RIRES!
je vous embrasse, Ossiane,
Bravo!
et je m’éclate encore…
DOUCE SOIREE pour chacun!
Ma grand-mère disait d’une chose invraisemblable :
« On aura tout vu ! Chapeau de paille en hiver ! »
La croisière s’amuse…
MERCI DE LIRE, *une telle bouffée de rires!
La cerise sur son chapeau
A coloré la paille
C’est le printemps en automne
Elle se vit ses beautés
Dans le sens de l’aimer
Son petit brin de vie
Chapeau
Bleu,
Blanc,
Rouge
Y a t-il quelqu’un
Sous le chapeau?
Bleu,
Blanc,
Rouge
J’en connais
Qui travaille
Du chapeau.
Bleu,
Blanc,
Rouge
Sous le disque
De paille
Baille
Une vieille dame
Bleu,
Blanc,
Rouge
Contempler
La mer
Convoquer
Les souvenirs
A rougir
Plus d’autre désir,
Mourir en joie.
Bleu
Blanc
Rouge
Joli noeud au chapeau
file le navire…
la mer n’est-ellle pas bleue?
Je pense immédiatement au film Trois couleurs de Kieslowski…
Il fait si beau qu’ici c’est encore l’été!
Madame le chapeau vous habille
laissez le voile et la mantille
Car madame un chapeau ce n’est
ni un foulard ni un bonnet
Madame un chapeau vous habille
Madame quand vous portez votre chapeau
Comme une colonne s’habille d’un chapiteau
Comme on accroche au mur un beau tableau
Vous éclairez la rue comme font les phares
Comme sur l’eau flottent les nénuphars
Quand vous sortez dessous votre chapeau
Vous balancez comme font les bateaux
Vous ressemblez à un très grand château
Avec ses fenêtres et ses meneaux
Madame quand vous portez votre chapeau
Madame le chapeau vous habille
laissez le voile et la mantille
Car madame un chapeau ce n’est
ni un foulard ni un bonnet
Madame un chapeau vous habille
ALain
Derniers vestiges
Adieux les îles au soleil
Le bleu de la mer
Au loin son regard se perd
Un point rouge sur l’océan.
Elle laisse bien peu à voir
Son dos et son chapeau
Son regard est porté
Vers tout le bleu devant
Pourtant dans sa posture
Son langage parle juste
Et sans le savoir vraiment
Elle donne à lire sur elle
Son feu dedans son être
Magique l’air du temps
douce journée, pour chacun.
Un chapeau de paille en hiver
Je t’ai suivi comme un chapeau de paille
Pris par le vent une après midi de soleil
J’ai couru tant et plus poursuivant ses rebonds
Ton chapeau qui roulait, roulait lançant des ponts
J’aurai voulu être le vent pour ôter ton chapeau
Et enfoncer mes doigts dans tes cheveux dorés
Alain
Chapeau
Mets des anneaux à tes chevilles
des bracelets à tes poignets
des perles fines à tes oreilles
Des boucles d’or un peu partout
Qu’une rivière orne ton cou
Qu’un solitaire brille de mille feux
Si tu veux plaire comme c’est l’usage
Mais si tu n’as que ta seule peau
Pour qu’on se tourne à ton passage
glisse une fleur à ton corsage
Noue un ruban à ton chapeau
Alain
Le patriote
Si j’étais moins intelligent
Si j’avais pas ma carte de lâche
Je leur foutrais mon pied dans les dents
Je leur faciliterais pas la tâche
En première page des magazines
Ils sont partout dégueulant
Leurs réformes et leur grippe porcine
Le bon peuple et son président
Mais la France parfois ça me déprime
Et les français sont désolants
Tous des camés, des pédophiles
C’est ce qu’ils pensent ces pauvres tarés
Si tu rentres pas dans la file
Tu finis bien vite aux arrêts
Et dès qu’il y en a un qui tombe
Ils se ramènent tous regrettant
Ils vont tous chialer sur sa tombe
La Légion d’honneur c’est pour quand ?
Et les français sont désolants, et la France parfois ça me déprime
Le conformisme des enfants
Qui peuvent pas aligner deux phrases
Et le courage de leur parents
Devant le monde qui s’embrase
Les étrangers, ça va dans des camps
On va quand même pas sauver le monde
Et mes Santiago dans tes dents
C’est toujours mieux que de te répondre
Avec mes amitiés viriles
Et c’est sûr, la France, ça me déprime
Il faut chanter la marseillaise
Et avé’ la main sur le coeur
Moi je la siffle avec les beurs
Prie pour qu’au foot on soit de la baise
L’ordre moral est bien partout
La démago de gauche à droite
J’aime mieux attendre qu’ils soient bien saouls
Avant de me battre
Et les Français sont désolants, Et le débat est captivant
Ca parle encore dans les cafés
Ca parle toujours dans les journaux
C’est toujours nous qu’on va payer
Tous des pourris, tous au poteau
Que les meilleurs partent en premier
Restent donc que les bons connards
Ca fait longtemps que je l’avais noté
Planqué derrière mes lunettes noires
J’ai comme une idée qu’il faut que je te dise
Cette France, hé bien moi, je la méprise
Et les chanteurs avec quota
Et la déprime de la radio
Que je la coupe même quand c’est moi
On devrait revenir au mono
Mon pote Renaud tu nous manques tant putain
Réveille toi car la France
C’est devenu salement déprimant
Depuis que t’es parti en vacances
Depuis que t’es parti en vacances
Raphaël Haroche. (Pacific 231)
Bleu blanc rouge
Plus rien ne bouge…
Chapeau bas, couvre chef et autres facéties
il y en a des qui vous donnent le tournis
de ces sortes de bibis
un chapeau en toutes circonstances
ce n’est pas une paille mais bien un symbole
été comme hiver il protège mais pas des mêmes tourments
et si parfois il provoque l’attroupement
c’est qu’il peut ressembler à un bol
c’est posé, c’est pesé, c’est même soupesé
on vous jauge et on vous juge, on vous adjuge
mais si on vous tire au jugé comme un pigeon
promis, juré il ne faudra plus se faire remarquer
c’est que ces hauteurs, ces éminences qui en couvrent d’autres
ça vous donne un genre…pas forcément féminin
ça vous hausse et ça vous habille
ça vous concerne et ça désopile parfois
il y en a d’électriques et d’autres éclectiques
des grands, des petits, des écrans
mais si ça cache une calvitie
sans servir de vessie
mais si ça se visse au crane
sans être pour les ânes
mais si ça décore un sommet
sans vous faire craner
il y a les sans et les autres
ceux qui n’en ont pas les sans
trouvent les autres gonflés
voyants ou bien coquets
ils les envient secrétement
mais n’osent pas même sans rubans
ils voudraient bien exaucer sans saucer
mais s’y prennent comme des manches
sans se les retrousser
alors si des sourires mutins
fleurissent sur votre passage
sachez et soyez en certains
que vous ne les laissez pas tous de marbre
il n’y a pas de quoi grimper aux arbres
un chapeau habille lou cap, lou capel es sou lou cap
et cette tête capiteuse ne doit pas de capitation
ayant choisi de le porter après qu’il m’eut été offert
je ne vous dit pas la partie de rigolade
quand on m’a vu, et certains de s’esclaffer lourdement
de pouffer en sourdine, de faire des allusions
et moi pour mes ablutions de le retirer négligemment
mais ne jamais le poser sur une table
sans être un homme d’étable
il y a des mots d’isthme pour modistes
et des pistes d’envol pour des mouches aguerries
il y a des bibis bibandes et des tibandes aussi
il y des gens qui ne découvrent rien
et ne se découvrent jamais
il y a des gens de bien
comme des coupe jarrets
des tireurs de bourse
qui sinon seraient sans ressources
il y a des grand seigneurs
qui portent bien
mais savent le cas échéant
mettre chapeau bas
quand l’élégance et la prestance
se joignent à la politesse
la plus exquise
devant la moindre marquise
pas des goujats
–
Je viens de l’entendre pour la 1ère fois à la radio.
Alors, après recherche, voici en partage :
http://www.youtube.com/watch?v=EyRtpHHNKOg&feature=related
–
Bon, moi, j’aime bien.
Y’a toutes les couleurs du ciel … et un beau voyage.
–
Biz à tous.
–
Merci Bourrache,
quand cette mélodie passe,
la Toto augmente le son,
j’adore cette chanson, les paroles, la musique!
Bises.
J’aime ton chapeau
Qui masque ton visage
Et tes yeux et ton âge
Il a la couleur de l’amour
Et l’amour n’a pas d’âge
Ainsi le soleil doré
N’altère en rien ta peau
Parasol gracieux
Il te protège avec grâce,
Romantisme et élégance
Pourquoi l’as-tu choisi si rouge
Est-il le reflet de ton cœur
Qui se consume au feu de ton âme ?
Il te donne un aspect de reine.
Qu’il soit de fil de lin ou de soie
Au beau milieu de l’océan
Il est un récif de corail
Dans le courant des eaux bleues,
Un couvre-chef aux couleurs de l’automne.
Sur un dessin pastel
Une porte entr’ouverte
Sur une chaise dans l’entrée
Une veste de soie blanche,
Posé sur le dossier,
Un chapeau rouge ;
Est-ce une dame en visite ?
La même peut-être
Que je retrouve ici
Sur cette embarcation.
Je ne verrai sans doute
Jamais son visage.
Merci pour vos écrits qui sont très jolis, dessous cette image, et cet haïku.
Merci Bourrache pour ce lien musical
Blanc, bleu, rouge
Dans le bleu. Vois, ces îles, ces falaises, ces cotes découpées
Entends ces oiseaux blancs de passage
Dans le bleu. Suis du regard ces voiliers poussés par le vent
Pour une escapade ou une escale,
Rouge passion et chaste blancheur.
Bonne journée à tous.
Juste une image:
» Elle était derrière moi, gainée dans une robe blanche, son chapeau enrubanné de rouge délicatement rejeté sur la nuque………………….. »
Yasmina Khadra, Ce que le jour doit à la nuit
Un chapeau ça peut flotter sur la mer et protéger de la flotte ou des embruns
un chapeau ça peut se retourner ou s’envoler, ça vibre aussi quand c’est venté
un chapeau ce n’est pas un chat sur la peau mais ça évite certaines griffures
une belle interjection pour une semi intersection, un semis sans remorque
mais pas sans remarque
un chapeau ça peut être pointu par dans ce cas ça fait turlututu
faut il se dresser sur les pointes avant de s’élancer
un chapeau ça peut se racornir sur les bords mais vous reverdir à coeur
un chapeau ça ne fait pas la claque, ça penche ou ça s’incline
Un chapeau ça à des bords, une forme, un galbe, un volume, une impression générale s’en dégage, parfois un fumet aussi
un chapeau ce n’est pas posé au hasard, en cuir, en feutre ou bien en paille
certains ne font pas dans le détail, ciselé, moulé monté à la vapeur
c’est comme si il anticipait toutes les concentrations de phosphore à venir
un chapeau comme une avancée pour l’humanité, une nouvelle plongée dans l’humus, un fait de société relié aux us et aux coutumes, aux costumes aussi
un chapeau sans couture, d’une seule pièce pour l’ouverture, mais habillé aussi de colifichets fichés ou bien collés, sertis ou désservis, une galure pour une belle allure quand on se délure, un galurin qui l’air de rien vous classe et vous distingue, vous identifie et vous revient comme un boomerang avec ce que vous projetez d’image, à l’heure de l’individulaisation forcenée, des percings et des tatouages, c’est surprenant qu’on ne tourne pas mieux la page et qu’il ne fasse pas un retour plus ordonné.
Enfin je ne me prend pas la tête, je me l’éprend c’est tout !
Chapeau ôté ou chapeauté
on a parfois l’air emprunté
quand le chemin est mal défini
ça n’empêche pas de voir à l’infini
ça définit juste un horizon mental
france tête en feu
les vieilles se rebiffent-elles
de bois j’ai la gueule
Je ne vais pas manger mon chapeau
c’est vrai qu’il m’élance
mais pas comme un château
pour garder la tête froide il ya mieux
mais pour les rhumes de cerveaux
c’est y pas beau
mes aïeux avaient plus l’habitude
du béret, de la casquette, du bonnet
avaient ils la tête près du bonnet pour autant
alors apprêté ou pas je me suis rendu…à l’évidence
qu’on danse ou chante, qu’on folâtre, qu’on foule l’âtre
il est un sommet des mieux protégé
qu’on peut moins facilement assommer
qui tangue ou se tend vers le nez
s’incruste dans le front
caresse presque les cils
vous donne un air (pas imbécile)
rappelez vous la photo de Jean Moulin
serait il le même sans son chapeau en coin
alors de travers ou centré
cintré ou accroché
je le prend, je le garde
adjugé !
Marine
L’art met de terre
Et de mère, l’air en feu.
Gens d’armes!
La peau lisse
Dans les poussières urbaines
S’asphyxie.
Je vous salue chapeau bas…
Entre île et continent
Au soleil de l’été – nostalgie –
Sur la coque le bruit de l’eau
Sur la mer aux reflets variés de bleus
Glisse le bateau blanc qui m’emporte
Comme l’oiseau sur l’écume des vagues
Un point rouge sur l’océan
Comme une rose offerte
Danse et vogue au grès du vent.
Campé, vissé, fixé
à larges bords
il tire des bords
et son louvoiement
sa belle manoeuvre
évite le rapprochement
les embrassades
les ambassades
les bossages
la bosse pas cabossée
le pourtour bien ceinturé
la fixation corectement agrafée
ce n’est pas à la gaffe
que se ramassent
les chapeaux qui surnagent
Le fantôme du chapelier me poursuit
je n’ai pas encore atteint mon but
mais le coup du chapeau (hat trick)
ce n’est pas mon truc
je travaille du chapeau
c’est vrai je l’assume
alors serré je déballe
ou cérébral je met en branle
des mécanismes qui me dépassent
pas démiurge ni dédié à Panurge
j’ingurgite et je gite
sans couvert
mais la tête en rire
et de pied en cap
habillé, habité
pour l’hiver (nage)
je retiens sans carnage
que avant le carénage
il y a des poulpes qui pulpent (heureuses)
sans catapulte
alors du murex
je contemple l’effet
Bleu blanc rouge
L’aube commence à poindre après la nuit profonde
L’univers s’est figé sous un manteau de glace
Peu à peu le ciel bleu se mire au creux de l’onde
Le ciel d’abord laiteux rosit sur l’horizon
Blanche comme un cadavre les lèves déjà bleues
La terre se réchauffe et reprend des couleurs
Le souffle de la vie revient à sa surface
comme le cœur d’une mère réchauffe son enfant
de son sourire en le couvrant de ses baisers
le soleil comme une mère rayonne sur le monde
Alain
Belle aurore, pris plaisir à relire, c’est beau, merci Alain
Bonsoir et bonne nuit à tous.
La mer cloche de dos…étrangère attentive…sur sa blanche coursive..elle avance au trop..Noir et rouge.. fichu de soles et maison de paille..les photos se chevauchent..la dérision l’emporte..Étrangère de profil..clé de sol sur la mer…un chapeau qui s’embrase..les clichés qui s’opposent..Bleu..blanc..rouge..et le noir..la mer tombe dans le verre..étrangères salutaires..le beau temps c’est demain..fichu rouge et tresses noires..les pensées se mélangent.. les demains se rejoignent..dans les vagues et les rêves..d’un matin de novembre..
Vous chapeautâtes Madame
Mais que n’eussiez-vous chapeauté plus tôt
Nous n’aurions pas chipoté si longtemps
Car en chapeautant ainsi, Madame
Vous semblez travailler du chapeau
Chapeau ! Vous chipotez bien
Mais ne voulant porter le chapeau
A défaut de ma révérence, je vous tire mon chapeau
Et prend congé de vous sur les chapeaux de roues
Au-revoir Madame et encore une fois
Coup de chapeau et chapeau bas !
–
http://www.youtube.com/watch?v=f_oEovxpf8s
–
Bonne fin de dimanche à tous !
^_^
–
Bien que le temps ne soit souriant nulle part, bonne fin de dimanche à toi aussi Bourrache et à vous tous qui passez par là.
Bonsoir à vous toutes et tous…
Et oui, un petit moment
Que je ne suis pas venue
Ecrire quelques lignes…
Parmi vous !
(En fait, je ne vous oublie pas et je viens souvent faire des p’tits tours… mais suis un peu en manque de eeeeeeee sans doute… et d’inspiration…., mais bon.)
Seulement voilà :
Un chapeau rouge
Et voici que l’air vibre
L’eau en reflets
Aimerait bien
Si elle pouvait,
lui renvoyer son image
(ben oui, c’est ma période reflets-couleurs !)
De la couleur,
Du blanc,
Du rouge,
Du bleu…
Rien de tel pour vous réveiller
Malgré le temps pluvieux !
Et puis…
« Le chapeautâtes de Madame qui aurait dû chapeauter plus tôt… »
dixit Monique m’a bien fait rire aussi : belle inspiration originale qui me plait !
Ce début d’automne serait donc une période « chapeaux »…
Arletteart nous en a montré quelques uns…
Et du coup, j’ai ressorti le mien,
Vous savez, celui que je mets pour monter en amazone !
Allez,
J’arrête de vous ennuyer,
Je vous souhaite à tous une bonne soirée…
Bon, je vais fouiller dans mon chapeau… voir s’il me reste des « e »
tout au fond… Ah oui, il me semble que j’en vois quelques-uns qui étaient restés coincés dans la couture !
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee
Contente de vous avoir fait rire Christineeeeeeeee mais surtout de vous entrapercevoir ici ce soir, pour moi chapeau est synonyme de tirage au sort, la main innocente dans le fond du chapeau pour tirer le bon numéro, oh pas un numéro de loterie mais juste un petit numéro de la chance pour des jours meilleurs, peut-être que ça s’appelle tout simplement l’espoir à partager avec tous ceux qui en ont besoin et qu’on attend sur le pont pour fêter ça!! Je ne veux pas citer des noms, la liste serait trop longue et puis au fond de ce chapeau peut-être encore quelques eeeeeeeeee pour vous Christineeeeeeeee
histoire de vous sentir plus en forme.
.
alors j’espère que j’ai tiré le bon numéro cette après midi,
car…
je me suis choisie…un bel chapeau! enfin je trouve…
il est pas rouge mais fort coquin son mine de rien, et tout son chaud sur ma petite tête m’a fait du bien, pour les retenir douces et belles tendres, les jolies pensées, le goût des baisers, de la tendresse jolie,
entre ses fils, passent les mauvais, celles qui font mal, et ne ervent à rien,
il ets magique mon nouveau chapeau ce ce Novembre de bord de mer…
TENDRESSES,
d un jour d’Automne fort mémorable en écoutilles, sauve qui peut, détresse à bord, canot de sauvetage, radar de survie, bouée de sauvetage, sirène stridente, fusée de couleurs,
droit vers MON ILE!
sourire de paix de présent.
Chapeau l’artiste
Il reste zen et souriant
Chantant l’amour le plus souvent
du plus profond des océans
Il poursuit sa révolution
Pour lui la terre est sa nation
Il loue un loft au firmament
Ou il travaille ses nouvelles toiles
En compagnie d’autres étoiles
Il est toujours en mouvement
Au pied levé un beau matin
Il a quitté son strapontin
Pour remplacer le môme néant
Qui devenait trop fainéant
La foule remuante des anonymes
Lui fit debout une ovation
Il joue de tous les instruments
La pluie le vent les éléments
Et il a l’art de mettre en scène
Tout ce qui rend la vie plus saine
Pour tout ce qui par lui existe
Nous lui disons chapeau l’artiste
Alain
http://www.mespoemes.net/receation
Joyeuse tache rouge pour équilibrer le tableau dit le peintre
L’inconnue au chapeau rouge dira l’écrivain
Toi ! ce jour là en cet instant là …dira le poète
Bravo Ossiane en croisière dit AA
(Je compte sur ce chapeau La ,Christineeee pour venir me voir)
Le chapelier
Dans sa chapellerie une sorte de chapelle
le chapelier modiste fabrique des chapeaux
Suivant la clientèle masculine ou femelle
Et suivant le cénacle dans chacun est issu
il conçoit des chapeaux qui change la silhouette
à base de feutre, de paille, de crin, ou de tissu
un moule en bois mimant la forme de la tête
Il sait tout à la fois modeler chiffonner
Si le client réclame il peut le peindre en rouge,
il peut tout aussi bien n’en faire qu’à sa tête
le rehausser d’une plume l’entourer d’un ruban
Il doit comme en tout art faire preuve de jugement
un chapeau sur une tête n’est pas qu’un couvre chef
c’est une façon d’être c’est un couronnement
Alain
Se tourner vers l’océan
Entendre rire les plaines
Au souffle du vent
Les mots s’égrainent
Lentement
Lentement
Lentement
Mon chapeau, c’est le ciel,
Chaque jour différent
A chaque heure sa couleur ;
Les nuages sont des rubans de soie
Sur la toile bleue de la voûte céleste ;
Les arbres et leurs feuilles,
Les tonnelles de glycines,
De vignes ou de jasmin
Sont pour moi autant d’ombrelles.
Mes cheveux s’offrent au vent,
Ma peau aux rayons du soleil
Et quand vient la nuit
Je pose dans le soir
Un chapeau sur mes rêves,
Un grand chapeau tout noir.
!
c’est magnifique, Monique.
Pour qu’un petit « chapeau » rouge
Puisse faire naître tant de mots
Qu’un foulard bleu ou noir
En fasse naître tout autant
C’est dire l’importance
Que revêtent certains signes
L’impact que peut avoir une coiffe
C’est dire l’intérêt qu’on porte
A l’aspect tout simplement
Chacun le sait, entre nous
L’élégance est un atout de beauté
Mais rien ne peut être plus beau
Qu’un sourire dans un regard
Un visage qui ne se cache pas
Ni du soleil ni de rien d’autre
Et dont les yeux sont l’expression
Du désir d’amour et de partage
Loin d’un isolement et d’une solitude
A moins d’un soleil trop violent
Sur un bateau au milieu de l’océan
Qui vous obligerait à quelque prudence
En dehors de tous us, règles et coutumes
C’est gentil Annick merci et bonne fin de soirée à toi, à Ossiane, et à vous tous, vous qui un jour sur le je du damier laissiez trace de vos mots en partage, vous souvenez-vous ? quel bel équipage !
oui, quel bel équipage!
en coquine matelote, merci de ton accueil, Ossiane,
merci à chaque matelot.
ils sont jolis tes mots,Ossiane,
un sourire c’est un couvre chef le plus bel, à mon sens…
Son chapeau
On le choisit son oeil dedans
Le tour du magasin
Un nous appelle
Et pourquoi celui là
Un autre s’essaye
Le premier reste Là
Déjà habité des cheveux
On ressort avec celui
Qui a chanté la vie
De ses bords tendres
Bien chauds leur élégance
C’est joli un chapeau
Habillé de son être
Par l’âme du dedans
Les petits yeux tout dessous
Coquins se vivent d’amour
Le chapeau
Un chapeau sur une tête n’est pas qu’un ornement
Qu’il cache une calvitie orne une chevelure
couvert de fioritures orné de belles dentelles
A celui qui le porte il donne fière allure
S’il paraît superflu au commun des mortels
il rappel le divin aux hommes dans la nature
comme fait la poésie dans la littérature
Il change un texte fade en apportant du sel
Alain
Yvonne de Gaulle, incognito…