Lecture du Haïku Calligramme: du centre vers l’extérieur
le coeur étoilé
un peu beaucoup passionnément
sans fleurs ni couronne
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: du centre vers l’extérieur
le coeur étoilé
un peu beaucoup passionnément
sans fleurs ni couronne
… pardonnez mon absence, je joue de malchance … la série noire continue… trois personnes chères ont disparu de ma vie en l’espace d’un mois … le silence est mon refuge pour l’instant … que cela ne vous empêche pas de vous exprimer sur ces pages … merci pour vos chaleureuses pensées via le mail ou les commentaires … amitiés vers vous … ossiane
L’absence
est une présence à l’envers
L’absence
est une présence doloureuse
comment dire en vers
cette tristesse affreuse?
le coeur étoilé
le coeur frappé
sans fleurs
ni couronne
—————–
Prends soin de ton coeur, ma chère Ossiane
[…}Où seras- tu petit jour?
Pas seulement alors , mais déjà maintenant
vous n’êtes plus que cette voix trop faible,
que ces paroles toujours vagues
O l’étincelant amour !
Il n’est bientôt plus que l’appel
que se lancent les séparés.
( Ainsi toute réalité
dans le coeur où la mort s’affaire
devient cri, murmure ou larme )
[….}
Ph Jaccottet , L’Ignorant ( 1952-1956)
____
Amitiés vers vous Ossiane .
la chance ou le destin nous accordent parfois bien peu de soin
et si l’on ne sent venir ce qui va nous fragmenter du plus loin
est ce incidemment nécessaire de rester dans son coin
et bien trop dentelé, par cette mémoire, férocement tenaillé
il n’est plus temps, non, de s’appesantir mais encore de tout détailler
car brillent au firmament de trop nombreuses étoiles
chère Ossiane il est difficile de te réconforter mais je pense fort à toi
éclats de verre
sur les pensées effeuillées
d’un passé simple
pensées douces vers toi chère Ossiane
« Pas si simple ».. la disparition d’êtres chers..On a effectivement Ossiane le « coeur étoilé »..C’est un subtil mélange de regret..vide…perte de repères..soulagement quand la souffrance de celui ou celle qui nous quitte est trop grande..tristesse infinie..Mais c’est aussi comme le dit Neyde..une « présence à l’envers »…A l’envers du coeur..des mots..des pensées..des images..C’est la mémoire de l’autre qui nous tient par la main..nous guide..nous accompagne..Une mémoire qui nous accueille quand cela ne va pas..quand on a besoin d’une aide..quand on on est désemparé ..quand on a envie de se confier..
Récemment on m’a rapporté l’histoire d’une jeune fille qui venait de temps en temps sur la tombe de sa grand mère..et qui lui parlait..Clémence ..c’est son nom..est une fille adorable..tendre..sensible..J’ai imaginé la scène de cette conversation particulière..qui devait être émouvante et..connaissant Clémence..pas triste du tout..Un échange qui traversait le temps..la vie..intemporel et rare..
Dans ce passage que constitue notre vie..chaque instant compte.. Tu n’es pas « absente » Ossiane..Ton Blog voyage..bouge.. invite les mots..nous rassure..Cela peut pour certaines et certains constituer un « refuge »..pour d’autres un endroit ou se poser..pour moi ..comme le Blog de Marie..mes deux livres de chevet..
Pensées..à toi..Marie..Céline..Alix..Johal..Clémence..Bourrache…et l’ensemble de tes ami(e)s..
Parfois le silence s’impose.
Je t’embrasse chère Ossiane.
» Alba
Mi corazón oprimido
siente junto a la alborada
el dolor de sus amores
y el sueño de las distancias.
La luz de la aurora lleva
semillero de nostalgias
y la tristeza sin ojos
de la médula del alma.
La gran tumba de la noche
su negro velo levanta
para ocultar con el día
la inmensa cumbre estrellada.
¡Qué haré yo sobre estos campos
cogiendo nidos y ramas,
rodeado de la aurora
y llena de noche el alma!
¡Qué haré si tienes tus ojos
muertos a las luces claras
y no ha de sentir mi carne
el calor de tus miradas!
¿Por qué te perdí por siempre
en aquella tarde clara?
Hoy mi pecho está reseco
como una estrella apagada. »
Federico Garcia Lorca
(une traduction)
« Mon pauvre coeur angoissé
Ressent aux abords du jour
La douleur de ses amours
Et l’illusion des distances.
Le clair de l’aurore apporte
Des graines de nostalgie
Et la tristesse sans yeux
Du plus profond de mon âme.
Le sépulcre de la nuit
Elève son voile noir
Pour cacher avec le jour
L’immense voûte étoilée.
Que ferais-je en ces campagnes
A cueillir branches et nids,
Environné par l’aurore
Et l’âme emplie de nuit!
Que ferai-je si tu gardes
Tes yeux morts à la lumière,
Si ma chair ne doit sentir
La chaleur de tes regards!
Ah, pourquoi t’ai-je perdue
Pour toujours en ce soir clair?
Aujourd’hui, mon coeur est sec
Autant qu’une étoile éteinte. »
…
Amitiés vers toi, Ossiane. Pensées douces.
Au seuil de cette journée, une pensée vers toi, Ossiane,
et vers ceux qui te sont chers
Le passé tout simplement
un vide un creux
Peut-on le combler ?
L’absence est un trop plein du coeur qui éclate ! Un bouquet de pensées affectueuses, chère Ossiane!
A la clarté des lunes
Pensées dans l’ombre
des moments
Des passés
Pas aussi simples
Décomposés
A recomposer
En espérant que le futur
soit…
Plus que parfait…
Vivement 2011…
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeee
Je lis vos mots que j’aime lire,
j aime bien tes mots Pierre,
nonnon, Christineeee, la vie c’est ce jour, telle qu’elle est, qui sait celle de l’an prochain?!
je vous embrasse!
Je te désire de bel
Je t’aime en vie
La vie
Et cela donne la force
De traverser tellement
De non vies sur la route
Pour la trouver encore
La vie
En vie
De pur désir
Se vivre
Sa vie
Même si sur le chemin
Des deuils écroulent tellement
C’est pas rien que la perte
En amour tellement
De ceux qu’on aime vraiment
Et quand on ne peut qu’aimer
Sans balance comptée
La perte est telle immense
Qu’il faut parfois une vie
Pour entendre le coup de sort
Il y a de telles pertes
Qui se vivent jour son jour
Bises Ossiane.
…car le malheur d’aimer…reste un bien bel malheur…je trouve§
Des simples multilobées mais pas au goût de chanvre uniquement
pour recomposer un passé moins angoissé mais pas sans fumée
une vie en dents de scie qui vous ouvre et vous saigne
un coeur émoustillé mais bien embastillé dans un tissu de souvenirs
et pour autant que le chaman le dise à la prochaine prise, l’avenir
Une pensée pour toi Ossiane. Prend soins de toi !
J’aime beaucoup Ossiane ce noir et blanc un peu flou. C’est très beau.
Bonsoir amis de l’oeil ouvert qui partagez comme moi la peine qui afflige notre amie et qui nous rend si malheureux de la savoir dans cette douleur qui s’obstine.
Bonsoir Ossiane et comme Bruno, j’ai envie de te dire prend soin de toi, protège-toi et que notre amitié à tous soit pour toi un soutien chaleureux. Nous comprenons et respectons ton silence.
___
Les feuilles d’érable ont perdu leur couleur
Teintées de gris dans l’infinie douleur
Etoiles éteintes sur la branche fragile
Absence de souffle, figées immobiles
Une voix dans le feuillage murmure
Les mots de la tristesse d’un chagrin qui perdure.
____
Il est des moments dans la vie où l’on a du mal à accepter ce caractère éphémère de notre passage sur terre, hier encore et aujourd’hui plus rien…
Il y a des moments dans la vie où l’on a de la difficulté à garder confiance en soi pour faire face à certaines épreuves….
« La mort n’est point notre issue
Car plus grand que nous
Est notre désir, lequel rejoint
Celui du commencement
Désir de Vie
La mort n’est point notre issue
Mais elle rend unique tout d’ici :
Ces rosées qui ouvrent les fleurs du jour
Ce coup de soleil qui sublime le paysage
cette fulgurance d’un regard croisé
et la flamboyance d’un automne tardif
Ce parfum qui assaille et qui passe insaisi
Ces murmures qui réssuscitent les mots natifs
Ces heures irradiées de vivats, d’alléluias
Ces heures envahies de silence, d’absence
Cette soif qui jamais ne sera étanchée
et la faim qui n’a pour terme que l’infini….
Fidèle compagne, la mort nous contraint
A creuser sans cesse en nous
pour y loger songes et mémoires
a toujours creuser en nous
le tunnel qui mène à l’air libre
Elle n’est point notre issue
Posant la limite
Elle nous signifie l’extrême
exigence de la Vie
Celle qui donne, élève
déborde et dépasse »
François CHENG – (Le livre du Vide médian)
OH!!!! Chère Ossiane que d’épreuves….et l’attention de venir toujours vers nous
je poursuis les phrases de Monique de François Cheng ds( le livre du vide médian
« En toi ce qui est perdu , ce qui est à venir
Etang d’avant la pluie au furtif nuage
Colline après l’orage au contour plein »
Prenez soin de vous
Toute en pensées Arlette
merci pour tes mots, Monique, je t’embrasse,
comme ils sont beaux les mots de F Cheng, mais comment fait il pour écrire en mots si superficiels l’extrême profondeur de la vie, avec une telle approche juste. Je suis éblouie par ses mots.
TENDRESSE, Ossiane.
La vie de pure perte
La vie
A se trouver dedans
Peut être
Tellement
A se souhaiter d’être
Vraiment
Quand l’abîme son profond
Pèse trop lourd les ailes
Se délester du lourd
Et s’oser l’oeil profond
De son grand oeil ouvert
Pour la chérir la vie
Son unique offerte
Qui ne repasse plus
Chacun son bel mérite
La vie de pure perte
La vie
A se trouver dedans
Peut être
Tellement
A se souhaiter d’être
Vraiment
Quand l’abîme son profond
Pèse trop lourd les ailes
Se délester du lourd
Et s’oser l’oeil profond
Dans son regard ouvert
Pour la chérir la vie
Son unique offerte
Qui ne repasse plus
Chacun son bel mérite
Pas si simple,
De briller,
Sans lumière!
Photos
Sorties
Du bain
Délibérément
Tôt!
L’émotion
Par l’émulsion
Retour aux sources
Du savoir faire
Pour renaître
Enfin!
Plongée
Dans l’antimatière
Le chaos,
Le trou noir.
Le cœur
De l’univers
Vacille.
Le monde
se contracte,
Effet de douleur,
Se rétrécit.
Mécanique
quantique
Effet de musique
Chacun a son monde
Périssable,
Rétractable,
Dans l’espace temps,
Mais Il peut
Se dilater
Jusqu’à l’infini,
La vie
Respire.
Inspiration ,
Délie
Une poétique
Énergétique
Expiration,
Surgit
Une poétique
De survie,
Métaphysique
Des émotions,
Affolés
Les amis
s’agitent,
A vouloir
Consoler,
Témoigner,
Ils constatent
Désespérés,
Ne pas savoir
Ne pas pouvoir,
Alors, ils maintiennent
le cap,
Tiennent le gouvernail
Pour que rien
ne s’en aille
Quand reviendra
Leur capitaine
De la tempête
Infernale.
Ils sont
Un petit fanal
Ils naviguent
Au tourmentin,
La goélette
joyeuse fut,
Roule
tangue,
Voiles
Affalées
Toiles
Réduites
Au mat de misaine
Froid au cœur,
Mitaines
Au mains
Ils existent,
Créent
Obstinément,
Tresse des fleurs,
En couronne
Paroles d’amitiés,
Dues.
Ils tentent de
Conjurer
La peur
Des pleurs,
Faire reculer
l’inexprimable
Angoisse
De la vacuité,
Exorciser
La solitude
du cœur,
Déchiré,
Torturé,
Mais étoilé
Au firmament
Des mourants!
Fleurs jetées
A l’amertume des flots,
Des vagues à l’âme
Des larmes contenues
Dans la Geste
Qui continue!
Ne m’en voulez pas si sur cette page assombrie du poids de la douleur je vous confie ces quelques lignes nées ce matin dans une salle d’attente d’hôpital et que je pose ici comme un balluchon trop lourd avant de repartir vers des contrées moins austères.
____
La salle d’attente
Une salle d’attente grise, sombre, froide
Un livre sur les genoux achevé décevant
Des chaises vides, des chaises occupées
Le silence amplifiant l’angoisse de l’attente
Un matin parmi tant d’autres qui ressemble
A cette image du purgatoire avant l’enfer
Et puis on recherche un regard en quête
Un sourire comme signe d’invitation
Les mots à voix basse, anodins tout d’abord
Puis des échanges discrets à l’aube de la confidence
Des blouses blanches, des courants d’air
Des regards qu’on essaie de croiser
Des yeux dans lesquels on aimerait lire
Parce qu’on est désorienté en souffrance
Et parce qu’au fond de soi il reste la mèche
D’une bougie qu’on voudrait rallumer
Pour voir vaciller la flamme de l’espoir
Non ce n’était pas un matin ordinaire
C’était quelques heures tristes de la vie
Dans une salle d’attente, grise sombre et froide.
_____
Quelque peu allégée de ces mots encombrants, c’est avec un cœur plus léger que j’accueille ce jour d’été écrasant de soleil aux senteurs de vacances, laissant agir la lumière, plongeant mon regard dans le bleu infini du ciel afin d’y trouver un instant la quiétude.
pensées tendres vers toi, Monique.
Je voudrais parler de l’été, des vacances
De la mer, de balades, de paysages sublimes
Je voudrais raconter des histoires merveilleuses
Je voudrais sentir autour de moi le bonheur d’être
Je voudrais faire l’impasse sur des lambeaux de vie
La misère, la souffrance, l’angoisse ou la peur
Rien qu’un instant un tout petit instant
Je voudrais derrière l’objectif voir de belles images
Je voudrais voir tout ça les yeux grands ouverts et non fermés
Parce que les yeux fermés cela devient du rêve, rien que du rêve
Et qu’aujourd’hui j’ai besoin de tout ça en version vraie
Besoin d’un présent tout simplement plus souriant pour tous
Avant même qu’il soit question de demain, de futur
La journée se termine et c’est l’heure du bilan
Du bilan de chacun entre les joies et les peines
Dites-moi qu’il est du bon côté, du côté du beau temps
Du côté du soleil levant dissipant l’ombre de la nuit
Simplicité, bescheidenheit, semplicità, aalwarig, enkelt, yksinkertainen, enkel, simplicidad, egyszeruség, budalafltina, simplitate, simplicity, NPOCTOTA
la chaleur ambiante annihile ma volonté
rien ne doit compliquer ces instants torrides
Iphigénie est en Aulide et pedant ce temps en Tauride
passent les Scythes.
ce soir, Monique, tout est simple en humeurs,
et j’apprécie max, et le petit bois ronfle d’aises…
tendresses pour toi!
Bonsoir Annick, goûte ce moment au maximum, les petits bonheurs il faut les saisir dès qu’ils montrent le bout de leur nez. Je t’embrasse
Salut Thierry en toute Simplicité! et Bonne nuit à tous.
Pensées vers toi Ossiane
Passé pas si simple
Pas si simple de passer,
Survivre à tant de ruptures
Coeur brisé d’émotions
Souffrance, palpitations,
Contractions, déchirure.
Recevoir des mots en fleurs
Un parfum d’apaisement
Pour panser ce coeur ouvert
Pour penser que ce gout amer
S’atténuera doucement
Pour laisser place au bonheur.
Bonne journée à tous
Bises à Ossiane
C’est très beau, Jo.S.
Merci Monique, et coucou Thierry, j avoue qu’hier je n’ai pas ouvert le dico, il me manque tant de mots à apprendre…
Belle journée.
Tendrement Annick.
Le passé simple
le présent s’utilise dans les conversations
Parler sans s’énerver permet une bonne diction
Le mode impératif peut faire grosse impression
Le futur c’est parfait pour rêver de succès
Le passé composé embellit les années
Bien mieux que l’imparfait quelque soit le sujet
Si le conditionnel relève de la gageure
le passé simple ne sert qu’à la littérature
ils sont trop peu nombreux les esprits déliés
qui usent avec talent des mots du dictionnaire
l’un dit des mots grossiers faute de vocabulaire
l’autre est tenté de faire des gestes spectaculaires
Alain
Annick
tu dis
que les mots te manquent
Tu ne peux te faire une idée
de ces que me manquent…
Je viens à l’Oeil Ouvert
et j’apprends avec vous.
Vous, que m’acceptez
avec mes fautes
——————————-
Ossiane
Courage
c’est ce que tous m’ont dit
passé composé
Courage
c’est ce que je te dis
indicatif présent
Des meilleurs jours viendront
futur simple
hihi, Neyde, et vous vous m’acceptez tellement avec mes fautes,
merci à ceux qui ont remonter mon altitude en français bien écrit! sourire!
Du courage du courage
C’est qu’il en faut son pesant de vie
Car plus le temps il passe
Et plus il se ressent le courage
Au tout départ
Il était gaillard
Si franc de lui belle santé
A se puiser sans s’épuiser
Juste recevoir la vie telle
S’accomoder, accomoder, raccomoder
Et puis
Le temps il passe
Et il faut aller le chercher
Plus bas dans le sol
Plus haut dans le ciel
Et les petits bras
Et les petites ailes
Ils diminuent avec le temps
Alors ce sera des tonnes
D’un courage infinie
Pour mon Noël de cette année
Ma vie n’est pas finie
Elle commence tout juste
En courage filé
Belles étoiles filantes
sourire de belle humeur, belle fin de journée et bon week à venir, le plus doux possible
Où êtes-vous mes tant aimés
Me voyez-vous si désarmé
Dans mes rêves je peux vous croiser
… Mes rêves fous d’éternité
Un manteau de douleur porté
Par le fil du temps tissé
Qu’il me faudra un jour donné
… A ceux que j’ai le plus aimés
Je passerai dans le monde des rêves
Une fois ôtée toute ma sève
… Est-ce là ma part d’eternité ?
bonsoir à tous
Écrire, c’est très dur, c’est de grande fenêtres de joie…Je veux garder les yeux ouverts sur les souffrances, le malheur, la cruauté du monde ; mais aussi sur la lumière, sur la beauté, sur tout ce qui nous aide à nous dépasser, à mieux vivre, à parier sur l’avenir.»
Andrée Chedid
ou encore
Je m’écris
J’interprète une page de vie
J’en use comme plaque de cuivre
J’ai la grène de plaisirs
Je la crible d’années
Je la saisis en verte saison
Je la racle de nuit d’hiver
Je la ronge en creux d’angoisses
Je m’y taille espace libre
Je l’attaque en matière noire
Je progresse d’épreuves en épreuves
Je la creuse en vaines morsures
Je la burine d’émotions
Je l’entame
Pour nier le temps
Je m’écris pour durer
Andrée Chedid (« Rythmes » – éditions Gallimard, 2002)
bonsoir à chacun
vous êtes aussi un de « mes livres de chevet »
même si je suis beaucoup plus silencieux
et je le serais puisque pas d’internet pendant deux semaines.
prenez soin de vous
reprend ton souffle Ossiane
et merci pour tes belle notes
Les oiseaux de Paradis
Se sont envolés.
Ils sont faits
Pour jacasser,
Parader,
Aimer.
Les aras étaient désolés,
Ils s’étiolaient,
de voir la vie
En noir et blanc,
Ils percevaient la douleur
Mais ils devaient s’en aller.
Quitte à en voir de toutes les couleurs.
Dans haras de l’aga Khan,
Un prince de leurs pays,
reposait Pégase,
Le cheval ailé.
Par amitié,
il les a transporté
En Indonésie,
Ils jasent,
Ils reviendront
Mais quand?
Ils nous écriront.
Ils ont une si jolie plume
Que nous en serons ravis!
Tu nous manques marc,
comme tout ceux qui passent silencieux
Mais surtout Ossiane nous manque
c’est ainsi ! C’est aussi simple que cela.
Hi annick j’ai seulement retranscris
les diverses traductions du mot simplicité
qui se trouvent sur un de mes cahiers de note
mais pour les langues orientales
je n’avais pas la bonne police
qui ont remonté l’altitude, avec é….c’est plus mieux de tel écrit!
qu’est ce que c’est beau Phil Alba,
il y a ceux qu on a tant aimés,
et les revoir et leur parler cela manque tant,
qu’il faut belle taire sa douleur en se vivant,
ou bien l’asseoir tout douce et l’écouter et puis pleurer,
je t embrasse, Ossiane,
un deuil c’est si douloureux!
belles vacances pour ceux qui partent…
Marc, Phil alba, Thiery, Annick, Patrick, Neyde, Alain, Jo S comme il est doux de vous lire au soir d’un jour qui s’étire dans la chaleur et une atmosphère bien loin des ambiances de vacances, des découvertes et des retrouvailles, je secouerai les mots pour qu’à la surface reviennent ceux qui chantent et sourient. Bonne nuit à tous et à toi Ossiane.
« Je secouerai les mots pour qu’à la surface reviennent ceux qui chantent et sourient. »
Pour Monique, pour vous tous :
« Je secouerai les mots pour qu’à la surface reviennent ceux qui chantent et sourient. »
Je remuerai les pensées pour qu’à la tombée du jour planent celles qui apporteront sérénité.
J’agiterai les rêves pour qu’à ma mémoire restent ceux qui éclairent les nuits.
Je cueillerai mille fleurs pour qu’à l’aurore parfument celles qui cachent plus pures senteurs.
Je broderai avec des fils de soie pour que l’attente retienne roses et cœur enlacés.
Bonne journée à tous.
@monique: « je secouerai les mots pour qu’à la surface reviennent ceux qui chantent et qui sourient »
J’ai envie de secourir aussi car toute main non tendue est une trahison au genre humain, les mots passerelle qui sont comme des ponts pour sortir des citadelles, des enfermements, quand l’esprit se ferme.
Le simple n’est ni le vrai ni le réel, il est une construction ou une tentative
parfois aboutie de donner une vision compréhensible ou signifiante
mais le complexe et le multifactoriel sont la règle qui obérent nos efforts de toucher au coeur du sens par une gangue imbriquée qui diffracte et contracte.
Le pur est sans attache et sans afféteries qui nous affecte mais le naturel se construit dans le silence et la profondeur du temps qui cumule et conjugue, harmonise aussi mais pas sans efforts.
Le beau est sommital et peut bien couronner comme le chef d’oeuvre des parcours longs et difficiles pour acquérir maîtrise et intelligence du geste.
La fraîcheur matutinale est un bienfait qui allie au rêveil en douceur les légers tremblements des cimes avoisinantes.
Puisse cette journée vous apporter joie et repos et dynamiser l’harmonie, l’espoir et la confiance inaltérable sans quoi rien ne se construit.
Salut à l’équipage au seuil de cet été et grand bonjour à notre capitaine.
Secouer les mots
J’ai voulu comprendre pourquoi
Elle me collait à la peau
Sans flonflons ni appeaux
Juste à me livrer bataille
Avec ses mots comme une canaille
Puis à m’écrire sur du velours
Toutes les caresses de mon Amour
J’ai voulu comprendre pourquoi
Elle était loin, si loin de moi
Tant d’ans tant de de vie
Où m’engloutissait le jour
Entre des enfants et une école
Je l’ai accueillie sur mes ailes
Puisqu’elle a élu domicile
Et moi l’ai prise pour un asile
Quand les ombres étaient lourdes à porter
Poésie aimée.
_______________________________
Secouer les maux
Laisser au fond d’un vers
Ses tristesses ses soupirs
Boire l’Oooooooooh
D’une lumière, d’un sourire
Boire l’Oooooh d’une paix
A laquelle on aspire
Secouer les mots
Garder le meilleur
Traverser le pire
Écrire pour secourir
Soi ; l’autre et m^me si dire
Ne remplacera jamais une voix
Un regard qu’on ne verra pas
Un rêve qu’on ne vivra pas
Écrire, s’écrire, encore écrire
Un peu, beaucoup passionnément
A ceux qui vous ont touché
Pas si simple un passé aimant
Pas si fréquent le temps clément
Secouer les mots, c’est écrit
Cet été crie, c’est ton cri
Secouer les mots, caresser les mots
Alliance pour le meilleur et le pire
Secouer les mots pour rester vivant
On n’écrit pas pour passer le temps
On écrit car c’est chaque instant
Un peu de soi qu’on retire
Du gouffre de l’effort,
Du gouffre de nos cris
Amour, travail, passé, présent….futur
Secouons les mots, les plus doux aux blessures
Les plus doux en lecture, écriture échappée
Du fond de nous-m^me.
(Mozart concerto pour piano N°21 2ème mouvement)
Requiem
Laisse dans les avoines le chardon bleuir, et l’ombre
Ennuyée des ifs se tourner sur ta tombe,
Tomber par rangées les juillets mûrs, mourir
est coquelicot pour te reconquérir.
Alain
Promenade dans le temps, voyage intérieur, dans l’immense espace des pensées où je vous retrouve tous lorsque derrière les mots se profilent les intentions de rassurer, de consoler, ou tout simplement accompagner en dépit de l’état des chemins empruntés sans pouvoir les éviter.
____
Tu es passé, simple, aimant
Un bouquet de mots
Sortis de ton jardin secret
Epanouis et colorés
Sans extravagance
Effeuillant tes vers
Comme on caresse les fleurs
Pour qu’en émane
Un poème sans façon
Dans un vase de papier
Mots immortels
Fleurs immortelles
A relire, à sentir
Parfum de poésie.
____
Bon dimanche à tous et bonnes vacances à ceux qui passeront ici avant de fermer leurs valises.
l’été est dehors
mille souhaits
de bel air respiré
pieds chaussés tendres
dans le temps
tel qu il est
mille pensées
c’est beau Jo.S.
bien le bonjour, Ossiane, et son capitaine,
, et son équipage.
Merci Annick, je ne le dis pas toujours, pour tes petits mots-compliments simples .
Musique légère, poèsie en caresse de mots doux… Rien de plus.
Bonne aprés midi d’été à tous.
« Je sécouerai les mots
pourqu’ la surface
reviennent ceux
qui chantent et sourient » (Monique)
Je sécouerai la douleur
de mon coeur
pourq Ȉ la surface
reviennent les moments d’amour
Je sécouerai la tristesse
de mon âme
pourqu’à la surface
reviennent les heures d’allegresse
Je sécouerai ma vie
pourq Ȉ la surface
les larmes
arretent de sortir …
Merci pour toutes ces pensées belles et réconfortantes Jo S et Annick et Neyde qui j’espère iront redonner à Ossiane toute l’énergie nécessaire dont elle a besoin, Neyde tu en sais quelque chose et tes mots traduisent bien ta volonté « d’être assez » selon les mots de Bourrache.
____
Comment noyer dans le torrent des mots
Les angoisses, les peurs et les tourments
Une encyclopédie n’y suffirait pas
Les mots s’agitent, se bousculent
Se contredisent, compliquent
Et la pensée qui se voudrait claire
Plonge dans les eaux tumultueuses
De l’inexplicable, de l’inacceptable.
La douleur n’a pas de sens
Et l’imbroglio qui l’entoure
Augmente la confusion ;
On voudrait dire « sans fleurs ni couronnes »
Juste avec des mots, des mots simples
Mais ils déferlent en cascade
Dans un brouhaha infernal.
Les larmes qui les accompagnent
Augmentent le mystère
De l’incapacité d’émerger.
La profusion des mots fait place au silence
Et c’est ce silence qui devient à son tour
Lourd, pesant et obsessionnel
Témoin de l’absence et de la souffrance.
Crayons, papiers, livres et poèmes
Ne sont plus d’aucun secours
Car c’est l’air qui manque
Dans une gorge devenue gouffre profond
C’est sans hésiter vers la nature qu’il faut se tourner
Respirer, laisser les mots se reposer
Prendre place et retrouver leur sens.
Le cœur baigné d’un sang nouveau
Reprendra peu à peu son rythme et son goût de vivre.
______
Dans les platanes, les vergers, les pins, les cigales ont repris leur chant dans la chaleur épaisse d’un soleil écrasant qu’un léger souffle de vent rend supportable. Tout autour le silence de ce dimanche après-midi fait contraste. J’imagine là-bas au bord de la mer et des océans, les cris, les rumeurs qui envahissent les plages et les places de village en ce début d’été si attendu. Belle fin de journée à tous.
Comme ils sont beaux tes mots, Monique,
j’espère que tu vas mieux, je t’embrasse.
La Nature Aujourd’hui
Est un cadeau du ciel
Il manque tant de présences
Chères de tant au petit coeur
Qu’il en oublie le temps
Le palpitant bel doux
En saisissant l’instant
Le long de la Vilaine
Pour chasser le chagrin
Et se serrer les joies
C’est bon de se remplir la tête
Quand le temps passe bel
Même si en autisme
L’Aujourd’hui est pesant
Parfois
Plus tout le temps
Dans le non répit d’Avant
Et comme c’est bon vraiment
De se croquer belles aises
Le respire quand il est
Dans son petit baluchon
Enfouner des airs gais
Des baeaux et des vaches
Des fleurs et des palmiers
Un à un ce tout rentre
Rentré à la maison
Ouvrir son sac à dos
Les laisser s’envoler
Vers le coeur des tous ceux
Qui ont un peu trop froid
Dans ce chaud de l »été
Des baTeaux avec une coque, une voile et un T,
mais je suis excusée j écris sans lumière dans le jour qui se tombe!
douce nuit!
Cueillir le bel été
Sur un bord du Croisic
Regarder le vol doux
Des mouettes alentour
Planer leurs ailes
Babiller aux terrasses
Danser le sourire d’un enfant
Cueillir la vie
Dans son essence
Vivant de vie
En corps
Le bonheur mérite
L’effort de se vivre
Encore
belle journée d’été pour ceux en vacances,
et doux courage pour ceux qui travaillent.
Tendresses, Ossiane, Monique, Phil Alba, Pierre, Leila, Neyde,Thierry, Marc, et chacun, on est si nombreux sur le navire.
Belle journée à toi Annick , comme j’aimerais pouvoir aller faire un tour au bord de mer….plus tard peut-être……
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Un ciel de juillet
Tous les volets en cabane
Seule la voix du vent
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La mer est sur le bord
De mes lèvres, égarée
La caresse des embruns
Sur les voiles amarrées
En mon cœur
La mer est si profonde
Je m’y vois égarée
Les vagues portent fécondes
Les mots, doux, les soufrés
Et c’est sur le rivage que dansent
Silences et cris
Lorsque la plume écrit
Dans les bras du temps.
Ne reste qu’à espérer
Des rivages sans écueils
Des matins en bord de mère.
Doux de tendre ce petit port
Ses bateaux de pêche
La caresse des cris de mouettes
La vie s’éveille ses ronds de souffles
Il fait bon du vent frais
Un pull léger des embruns
L’odeur du poisson frais en étals
Comme c’est bon cette vie pleine
Le petit coeur sautille
Capte chaque cliquetis hors prison
Tout en haut d’un mât il s’élance
C’est un bel polisson de cet été son être
Des chances immenses à se saisir
Des sels des marais comme c’est beau
Et ce Guérande cette citadelle
Ses petites rues un petit café la vie
Je vous l’offre du fond de mes prunelles
Qui aiment tant capter la vie pour la donner
bises à chacun.
qui me dit si il y a un ^à mat, mât?! sourire!
non mais quand m’aime, c’est déjà bien d’écrire, non? et même si en fautes.. SOURIRES!
Affleure de sel il y a des amas,
mais si l’amer est bordé
c’est que la faconde est vague
alors au risque de choquer
il faut laisser battre
avant d’abattre
de là à en rabattre
sur des façons de voir
Dans un fort grand amour
On souffre en douleurs bien au delà
Pour s’étonner d’aimer encore bien au delà
Un grand amour
C’est tant de vie dedans
Que cela ne se perd pas
C’est un lambeau de chair vivante
Jamais un enterrement
Qui laisse une pierre tombale
Un amour tant de tant
C’est au ciel qu’il habite
Pour son éternité en tout Là
Pour Annick et les autres:
« Je vous l’offre du fond de mes prunelles
Qui aiment tant capter la vie pour la donner »
C’est un village ou plutôt un hameau
Vieilles pierres,
Rues escarpées,
Four à pain et Lavoir,
Chataignier centenaire,
Roses trémières,
Portes médiévales du village.
Les fantômes de l’histoire,
Font revivre le passé,
Par un spectacle, chaque été.
Cathares et croisés
N’en finissent pas
De s’entredéchirer
Pour maintes rivalités.
Perdu dans la Montagne Noire,
Points de vue incontournables,
Aprés Carcassonne et Lastours,
Dans un écrin de verdure,
Revisité par des passionnés:
Archers et escrimeurs
D’ un moyen age vivant.
C’est un havre de paix et sérénité
Le village d’Hautpoul.
Bonne soirée à chacun de vous.
Merci Jo.S pour ce ravissement mon oeil apprécie. Belle soirée.
Je l’ai serrée si fort la vie
Si fort contre ma peau
Dans mon cœur, mon esprit
Si fort que ma douleur
N’a pu y échapper
Et j’ai vu l’horizon plus bleu qu’un matin gris
Et j’ai vu l’espérance balbutier dans mes cris
Et j’ai vu tant d’Amour porté au creux des bras
Et j’ai offert la Vie et j’ai offert l’Amour
Donné comme une fleur qu’un enfant a cueillie…pour toi.
L’un s’en va, tranquillement
usé de tant et tant
de bon an, de mal an,
entouré des siens.
Un autre,
trop tôt, avant son heure,
baisse la garde devant
tant et tant
de souffrances à venir.
Celle-ci, pourquoi elle?
n’en peut plus,
et tranche le cordon
de ses veines à la vie.
Telle autre,condamnée
par la longue maladie,
se défend becs et ongles
pour continuer
à aimer cette vie
qui ne veut plus.
Et lui, qui se raccroche
aux petits riens
du quotidien
pour ne pas se sentir
partir.
Quand une autre prépare
patiemment son départ,
écrivant en secret
ses dernières volontés,
messages d’amitié,
d’espoir,
de sérénité.
Et tous les autres,
et tous nous autres,
dont la naissance
annonce aussi la fin,
nous souffrons du départ
de ceux que nous aimons,
souffrons de leur absence,
et de notre impuissance
à les retenir
encore un peu,
un tout petit peu…
Alors aussi nous souffrons
à l’idée
de quitter cette vie.
Mais en attendant l’heure,
conservons en nous un peu
de nos aimés partis,
cultivons les plus beaux
souvenirs de vie
avec eux.