Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
à l’aube de la vie
bec tendu corps si frêle
au bord de l’envol
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
à l’aube de la vie
bec tendu corps si frêle
au bord de l’envol
protestation véhémente,
sais pas pourquoi,
appel,
salut la vie,
ne sais pas encore
s’économiser, médiocre
Plumetis, plumetas,
le duvet n’est pas ras
où va t-il tracer son sillon
battant fougueusement
bien trop vite
et déjà projeté
dans un monde étendu
langue bien pendue
cherchant son rôle
il n’y a rien qu’il ne frôle
ses piailleries
suscitent la raillerie
ses efforts louables
font du don affable
de ses géniteurs
un début de bonheur
il se gonfle et s’échauffe
s’entraîne se conditionne
pour ce qui sera la grand saut
la première tentative
tant hâtive serait elle
qu’elle confinerait à l’erreur
au moment de partir
il n’aura plus peur
Tout ce qui vole n’a pas toujours des ailes.
Le papillon
Papillon, joli papillon,
Où donc sont cachés
Ton papa-pillon et
Ta maman-pillon ?
Ils sont partis me fabriquer
Un petit frère pillon
Ou petite sœur pillon.
Touchant touchant le pépiement
de l’oisillon fou le matin
il frappe un coup à ma fenêtre
puis encore un puis encore un
c’est une fenêtre que je lui dis
andouille fenêtre et triple sot
alors il saute et puis sautille
de branche en branche d’un air serin
fleurissant chacune des tiges
fleurissant mon regard
vole tige
mon coeur inondé frémit sent
la fugacité du moment
et dans mes paris quotidiens
il viendra non ne viendra pas
comme un gracieux rayon d’espoir
il sera là
EMma, j’aime beaucoup l’illustration de ce texte charmant par Clovis Perrin, c’est d’une grande fraîcheur, c’est trop mignon.
___
Désarticulé
Equilibre sur le fil
Ailes d’oisillon
____
Bonjour Lou, il y a toujours un premier envol avec toutes les hésitations, les craintes et les risques, les premiers battements d’ailes on s’en souvient longtemps.
Bourgeon
La branche qui fût ma mère et mon amphitryon
M’a nourri de sa sève quand j’étais embryon
Avant de m’épanouir de livrer mon parfum
Elle m’a serré contre elle endormi tout l’hiver
Ma couvé tel un œuf dans mon bel habit vert
M’a parlé tendrement comme font les séraphins
Avant que je m’envole comme un aéroplane
Sa voix fut dans la nuit mon seul fil d’Ariane
Cette voix qui enchante quand je ferme les yeux
Cette musique douce frisson d’eau sur la mousse
Qui me fermait les yeux quand je suçais mon pouce
Je l’entends qui me chante des mots mystérieux
Divine poésie dont le parfum floral
Répand dans toutes les têtes son ambiance musicale
Alain
C’est tendre d’émouvant
C’est du si bel de vie
Que la retenue d’avant
Juste ce moment là
Qui hésite et prend le temps
C’est grand c’est de la vie
C’est se grandir encore
Tendres délicatesses
Frissons bels raffinés
Douce grâce si jolie
C’est frissonnant de tant
Qu’un envol vers la vie
Bises à chacun,
je vous envoie des rayons du soleil revenu!
cela fait du bien, la porte ouverte,
et puis le va et vient des hirondelles, c’est joli.
Bel mercredi en enfances. Ici c’est tendre de doux et j’apprécie au maximum, l’envol de chaque jour son jour, vers lui, mon fils que j’aime.
Le pont est bel, doux chuchotis, c’est beau d’espace raffiné bels sens.
J’aime regarder une feuille, une fleur se naître, si bel envol vers la vie,
et chaque jour, plusieurs fois par jour quand c’est possible, suivre cette vie naissante,
y’a rien de plus beau, que la vie qui s’élance pour se vivre,
j aime la vie vivante.
Naissance des sens
et de la fulgurance.
A la lumière
de cet éclair,
une aube de chair
dansant au bout de la terre,
près du coléoptère
et du Latécoère.
De la couleur des vies
jaillit l’essence des ciels.
Une onde, des brins de nuit
sur le nid – un amour
qui veille sur l’éternel.
De la graine des êtres
est né le sublime,
la continuité.
La survie.
Histoire d’elle
Rafale de vent
L’oisillon orphelin
Le nid abandonné
Cavale de temps
Un cri plaintif
L’oisillon sauvé
De temps en temps
L’oisillon au sol
Apprend à voler
Goutte d’eau
Au bord des commissures
A bu l’oisillon
Goutte d’oooooooh
L’humain émerveillé
L’oisillon s’envole
A tire d’aile, oiselet
Vole, vole, oisillon
La becquée dans les sillons
C’est là-bas dans la pâture
C’est là… va! Dans la nature
Merci à Ossiane et Jac line pour leurs appréciations. L’oisillon m’inspire quelques histoires légères et volatiles:
Haïku-i
Sur la cuisinière
Dans la casserole de fer,
Il y a un oiseau qui cuit.
Cui cui!
Albatros
Un albatros, trop manchot pour voler
nageait, nageait, nageait…
Il devint copain avec un phoque.
Ils communiquent en morse.
Certes, l’histoire est loufoque.
Mais, oh t’as rie!
Vous me faites sourire, Patrick, Merci.
puis, je lis Albatros,
bonne soirée.
L’appeau
L’appeau
Piège d’oiseleur!
La peau que t’aimerais
caressée
t’attire!
Comment l’attraper?
Le désir
Qui ne sait pas se dire
Piège l’oiseleur.
S’envole l’oiselle
A tire d’ailes.
Il te reste une plume
pour décrire sa peau.
Hum!
Les Colombes sont couples
fidèles.
Elle, un peu lesbienne
s’est fait la malle
avec une tourterelle.
Déçu,
Tellement
Sur
Qu’elle était sienne,
Il en a chu, en plein vol
Du haut du ciel
Sur le sol,
Dur.
Il ne pouvait pas
se passer d’ailes.
Il n’eut plus
Qu’à s’écraser.
Il avait l’air con,
Notre pigeon .
Je vois qu’il y a une Leïla qui vient ici, alors voici un 2ème extrait de Tout ce qui vole n’a pas toujours des ailes.
Merci Ossiane pour ton appréciation (je vais transmettre à Clovis).
Le tapis
Le tapis persan de Leïla, la belle
S’est dit : « je m’envolerai avec ou sans ailes ».
Le tapis d’Orient de Leïla à la peau de miel
L’a transportée tout là-haut dans le ciel.
Le tapis volant de Leïla drapée dans son voile
A secoué sa poussière parmi les étoiles.
Le tapis de soie de Leïla l’a emportée
Durant mille et une nuits au pays des fées.
Mais saura-t-il déployer ses ailes?
Pourra-t-il de son bec, se défendre?
Volera-t-il vers des cieux plus clairs?
Ce vilain petit canard maigrelet,
devenu jeune cygne élégant.
…………….
Vive le talent d’Ossiane
pour trouver dans les feuillages
tant de ramages…..
Bonne journée à tous.
Sur mon tapis volent ans et souvenirs
Sur mon tapis persent ans et avenir
Le tapis d’or…y en… a que peu
Ma peau de miel, ma peau de feu
Seuls mes poèmes drapés de voile
Mais elle vole Leïla quelque étoile
Pour aider l’oisillon à voler hé! hé! hé
Merci Emma pour l’inspiration, bonjour à tous.
Bel oisillon au bord du nid,
S’envole vers l’horizon infini.
Mises en gardes, vaines,
« Sautes de vent, soudaines »*.
Mirages du désert, admirés,
Senteurs nouvelles, convoitées.
Sur un air de liberté,
Ivresses redoublées.
(*G Brassens)
____
Magie printanière
Sur la branche se dessine
Un oiseau de feu
_____
L’envol vers l’ailleurs
Quitter le nid trop étroit
Profil d’un voyage
_____
« Et il n’est rien de plus beau que l’instant qui précède le voyage, l’instant où l’horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses. »
Milan Kundera.
Sur le bord du nid, sur le bord du monde
fil de fer effrangé, attente ramifiée
gonflé d’espoir, sur le fil du rasoir
Il est des préliminaires au vol
comme de bien d’autres initiations
ce n’est pas de l’équitation
mais il faut conserver son équi station
se mettre en tête et en ailes
se démener les membres engourdis
faire vibrer les frêles membrures
s’assujettir à des multiples exercices
faire du sur place sans avoir l’air rapace
décoller faiblement et sentir le plancher
sous vos pattes qui se dérobe
malgré vos airs des microbe
et encore se pencher s’incliner
pour se bien aérodynamiquement profiler
tester l’harmonie de mouvements qui s’accordent
ne pas imaginer de plongeon
et cette liberté qui vous tend…les ailes
qui vous apelle et vous attire
qui vous insuffle une énergie
et ces modèles pas réduits
qui vous encouragent
et sur lesquels on prend appui
tout n’est pas qu’imitation
pourtant nous singeons bien
et dans la répétition
se battit la confiance
et puisqu’il faut bien
une toute première fois
fut elle hésitante
elle nous tente
l’aventure
au lointain
Baptème de l’air
faut il tenir la dragée haute
quand on a de l’estime
Le petit oiseau
Il est venu un petit oiseau
Nu
Sur la branche
Sur la branche de la vie!
lui pousse un habit princier
un plumage bariolé
V’là qui promet des ravages
Chez les oiselles,
du voisinage.
De sacrés tapages
des concours de ramages
Dans les branches de la vie.
Hélas, il y a une fêlure
De mauvaise augure.
Le p’tit oiseau ne sait pas voler,
Il piaille, chantonne
mais reviens vite se reposer
sur la branche de la vie.
frileux, il se cantonne
De picorer
De la paille
De chicorée
Au lieu d’aller
Chanter fleurette
Aux damoiselles
De son lignage.
Un Congrès
De chouettes,
consulté
établit
son diagnostic
Il est atteint
De struthioniformie.
Son sternum
Est ébréché
Il est fragile
Côté bréchet
V’là le hic!
C’est mal parti
Pour lui
sur la branche de la vie
Pirouetter
Voler .
Au delà de l’horizon
montrer ses plumes d’or
Engendrer des oisillons,
Ce n’est pas pour lui,
Triste sort!
Sous les rafales de la maladie
la branche de la vie
ployait,
le petit oiseau se pelotonnait
sous le feuillage mordoré
teinté de jaune,bécotine
teinté de rouge, mercurochrome
Il cachait sa méforme
un vieil hibou
le prit en pitié,
Il joua
les médecins de quartier!
Le nourissait de ses rapines
Le petit oiseau, apeuré.
rêvait de bécoter
sur une feuille de houx
juste une goutte, une goutte de vie.
fraiche comme un baiser.
Il en avait la pépie.
Il avait tant envie
d’avoir l’éternité
Pour lui.
parfois , il restait à frissonner
Sur un doigt ami!
Il s’essayait
A siffloter
Les chants d’amour
Des sansonnets
L’automne est arrivé,
Les dernières feuilles
De la branche de la vie
Sont tombées,
Sèches
Comme des feuilles de maladie!
Le petit oiseau
A déchanté
C’était l’automne de sa vie!
Il sentait la vie
s’enfuir
Il a arrêté
De lutter.
La terre était, encore chaude, de l’été.
Encore bonne pour s’y enfouir
plutôt qu’en hiver , mourir.
Il s’est laissé
Dégringoler
De la branche de la vie
Est allé se cacher
Au creux d’une combe.
Au moins choisir
La tombe,
Où pourrir
Un soir au crépuscule
Un busard
Repéra,
Drôle de hasard!
Un renard sans scrupule,
Le dandy singulier,
En fourrure
rousse
S’apprêtait
A gober
Le petit oiseau.
Les derniers souffles
De vie
Palpitaient.
Les plumes
voletaient
En un ultime
Chatoiement.
La vie vacillait
Au bord de l’abîme
Le busard
Donna l’alarme
Mit aux trousses
Du charognard
Toutes les compagnies
D’oiseaux réunies
Les serins
Sonnaient le tocsin!!
Il n’y avait
Pas d’espoir,
Voilà la fin
De l’histoire.
Il est l’heure
De poser
La plume
D’essuyer
un pleur.
Deux pies,
En habits
Ont arrangé
Une nacelle,
Un corbillard
De fin duvet,
De ficelle dorée,
Dernier nid
Douillet.
Deux corbeaux noirs
Ont emmené le petit oiseau
Au delà, au delà
Au pays de l’oubli
Très loin en tous cas!
Le petit oiseau
Il est venu un petit oiseau
Nu
Sur la branche
Sur la branche de la vie!
lui pousse un habit princier
un plumage bariolé
V’là qui promet des ravages
Chez les oiselles,
du voisinage.
De sacrés tapages
des concours de ramages
Dans les branches de la vie.
Hélas, il y a une fêlure
De mauvaise augure.
Le p’tit oiseau ne sait pas voler,
Il piaille, chantonne
mais reviens vite se reposer
sur la branche de la vie.
frileux, il se cantonne
De picorer
De la paille
De chicorée
Au lieu d’aller
Chanter fleurette
Aux damoiselles
De son lignage.
Un Congrès
De chouettes,
consulté
établit
son diagnostic
Il est atteint
De struthioniformie.
Son sternum
Est ébréché
Il est fragile
Côté bréchet
V’là le hic!
C’est mal parti
Pour lui
sur la branche de la vie
Pirouetter
Voler .
Au delà de l’horizon
montrer ses plumes d’or
Engendrer des oisillons,
Ce n’est pas pour lui,
Triste sort!
Sous les rafales de la maladie
la branche de la vie
ployait,
le petit oiseau se pelotonnait
sous le feuillage mordoré
teinté de jaune,bécotine
teinté de rouge, mercurochrome
Il cachait sa méforme
un vieil hibou
le prit en pitié,
Il joua
les médecins de quartier!
Le nourissait de ses rapines
Le petit oiseau, apeuré.
rêvait de bécoter
sur une feuille de houx
juste une goutte, une goutte de vie.
fraiche comme un baiser.
Il en avait la pépie.
Il avait tant envie
d’avoir l’éternité
Pour lui.
parfois , il restait à frissonner
Sur un doigt ami!
Il s’essayait
A siffloter
Les chants d’amour
Des sansonnets
L’automne est arrivé,
Les dernières feuilles
De la branche de la vie
Sont tombées,
Sèches
Comme des feuilles de maladie!
Le petit oiseau
A déchanté
C’était l’automne de sa vie!
Il sentait la vie
s’enfuir
Il a arrêté
De lutter.
La terre était, encore chaude, de l’été.
Encore bonne pour s’y enfouir
plutôt qu’en hiver , mourir.
Il s’est laissé
Dégringoler
De la branche de la vie
Est allé se cacher
Au creux d’une combe.
Au moins choisir
La tombe,
Où pourrir
Un soir au crépuscule
Un busard
Repéra,
Drôle de hasard!
Un renard sans scrupule,
Le dandy singulier,
En fourrure
rousse
S’apprêtait
A gober
Le petit oiseau.
Les derniers souffles
De vie
Palpitaient.
Les plumes
voletaient
En un ultime
Chatoiement.
La vie vacillait
Au bord de l’abîme
Le busard
Donna l’alarme
Mit aux trousses
Du charognard
Toutes les compagnies
D’oiseaux réunies
Les serins
Sonnaient le tocsin!!
Il n’y avait
Pas d’espoir,
Voilà la fin
De l’histoire.
Il est l’heure
De poser
La plume
D’essuyer
un pleur.
Deux pies,
En habits
Ont arrangé
Une nacelle,
Un corbillard
De fin duvet,
De ficelle dorée,
Dernier nid
Douillet.
Deux corbeaux noirs
Ont emmené le petit oiseau
Au delà, au delà
Au pays de l’oubli
Très loin en tous cas!
Le petit oiseau
Il est venu un petit oiseau
Nu
Sur la branche
Sur la branche de la vie!
lui pousse un habit princier
un plumage bariolé
V’là qui promet des ravages
Chez les oiselles,
du voisinage.
De sacrés tapages
des concours de ramages
Dans les branches de la vie.
Hélas, il y a une fêlure
De mauvaise augure.
Le p’tit oiseau ne sait pas voler,
Il piaille, chantonne
mais reviens vite se reposer
sur la branche de la vie.
frileux, il se cantonne
De picorer
De la paille
De chicorée
Au lieu d’aller
Chanter fleurette
Aux damoiselles
De son lignage.
Un Congrès
De chouettes,
consulté
établit
son diagnostic
Il est atteint
De struthioniformie.
Son sternum
Est ébréché
Il est fragile
Côté bréchet
V’là le hic!
C’est mal parti
Pour lui
sur la branche de la vie
Pirouetter
Voler .
Au delà de l’horizon
montrer ses plumes d’or
Engendrer des oisillons,
Ce n’est pas pour lui,
Triste sort!
Sous les rafales de la maladie
la branche de la vie
ployait,
le petit oiseau se pelotonnait
sous le feuillage mordoré
teinté de jaune,bétadine
teinté de rouge, mercurochrome
Il cachait sa méforme
un vieil hibou
le prit en pitié,
Il joua
les médecins de quartier!
Le nourrissait de ses rapines
Le petit oiseau, apeuré.
rêvait de bécoter
sur une feuille de houx
juste une goutte, une goutte de vie.
fraiche comme un baiser.
Il en avait la pépie.
Il avait tant envie
d’avoir l’éternité
Pour lui.
parfois , il restait à frissonner
Sur un doigt ami!
Il s’essayait
A siffloter
Les chants d’amour
Des sansonnets
L’automne est arrivé,
Les dernières feuilles
De la branche de la vie
Sont tombées,
Sèches
Comme des feuilles de maladie!
Le petit oiseau
A déchanté
C’était l’automne de sa vie!
Il sentait la vie
s’enfuir
Il a arrêté
De lutter.
La terre était, encore chaude, de l’été.
Encore bonne pour s’y enfouir
plutôt qu’en hiver , mourir.
Il s’est laissé
Dégringoler
De la branche de la vie
Est allé se cacher
Au creux d’une combe.
Au moins choisir
La tombe,
Où pourrir
Un soir au crépuscule
Un busard
Repéra,
Drôle de hasard!
Un renard sans scrupule,
Le dandy singulier,
En fourrure
rousse
S’apprêtait
A gober
Le petit oiseau.
Les derniers souffles
De vie
Palpitaient.
Les plumes
voletaient
En un ultime
Chatoiement.
La vie vacillait
Au bord de l’abîme
Le busard
Donna l’alarme
Mit aux trousses
Du charognard
Toutes les compagnies
D’oiseaux réunies
Les serins
Sonnaient le tocsin!!
Il n’y avait
Pas d’espoir,
Voilà la fin
De l’histoire.
Il est l’heure
De poser
La plume
D’essuyer
un pleur.
Deux pies,
En habits
Ont arrangé
Une nacelle,
Un corbillard
De fin duvet,
De ficelle dorée,
Dernier nid
Douillet.
Deux corbeaux noirs
Ont emmené le petit oiseau
Au delà, au delà
Au pays de l’oubli
Très loin en tous cas!
Fièvre et passion
les flammes du flamenco
romance gitane
L’oisillon
De la coquille d’un œuf je suis sorti tout nu
Sans mentir on peut dire je suis tombé des nues
Je dors le ventre plein caché au fond d’un nid
Mes parents tour à tour me tiennent compagnie
Du bel oiseau mon père qui chante dans les branches
Je ne suis qu’une ébauche un pâle échantillon
Ma mère est jeune et belle elle a des ailes d’ange
Et sa voix merveilleuse est pleine d’émotion
dans mon lit de duvet où je dors bien au chaud
Je fais de très beaux rêves (j’ai des rêves ingénus)
Je déploie mes deux ailes et je fais le grand saut
afin de m’envoler vers le monde inconnu
Alain
Bonsoir à tous!
Je viens de constater que le texte que j’ai déposé, ce jour, à 15h01, « Le petit oiseau » s’est dupliqué de nombreuses fois. Je suppose avoir fait une erreur de manipulation en faisant le copier/coller. Je vous prie de m’en excuser.
Elle est curieuse cette histoire de petit oiseau Patrick elle m’interpelle et je la trouve très belle, triste peut-être mais ce petit oiseau n’est pas comme tous les petits oiseaux et c’est ce qui fait qu’il retient mon attention, un oiseau est fait pour voler, est fait pour aimer, il est surtout fait pour vivre, vivre même sans voler, il fera mieux encore puisqu’il fera rêver. Un certain poète était ce petit oiseau, il emporta dans les rêves les plus beaux les amoureux de ses mots, je pense à Joe Bousquet.
____
Elle était rouge, elle était belle
Je regardais la feuille
Je voyais en elle une fleur,
Je regardais la fleur
Je voyais en elle, un oiseau,
Je regardais l’oiseau
Et puis…..plus rien
Comme une feuille,
L’oiseau s’est envolé.
Sur ses ailes…
Il emportait mes rêves.
____
Bonne fin de soirée à tous et bonne nuit.
Et… bon vent aux nuages, place au soleil nom de …. « Tonnerr’de Brest et saperlipopette »* *Brassens
bonne nuit, Monique.
magnifique partage.
Je l’ai relue plein de fois la story du petit oiseau,
et comme ce qui est rare, qu’est ce que c’est bel précieux, la singularité.
Annick
Mercredi 12 Mai 2010
19h17
Juste à cette heure
pile,
L’ ordinateur
Était en veille.
Soudain, une luminescence
Peu usuelle
Illumina l’écran,
Sous une musique de Purcell.
Le logiciel bogua
Un fusible sauta.
Je n’avais
Pas de piles
Coup de poe
(Merci Edgar)
Je trouvais des vers luisants
Je remis le courant.
Pas de panique,
Ni de chaos,
Mais, une question existentielle
dois je ce délire
A ton sourire?
Un joli effet
Papillon.
Si d’aventure
De rire
Te ferais éclater,
Est ce que l’ordi
exploserais?
J’m’en fous
vaut mieux
mourir
D’un éclat de rire
Que d’un éclat d’obus!
thanks a lot, patrick,
j’espère que votre ordi n a pas explosé?!
belle nuit dans les hamacs de l’OeiL Ouvert,
douce mer,
poésies tendres belles,
des pointes d’humour joli,
caresses des images,
ondes amies,
sirops délices pailles froufrous,
la feuille se laisse aller dans le courant dans la vie, toute serrée.
j’ai oublié….
cuicui!
Il fait soleil
L’oisillon se réveille
Il ose une aile ouverte
A peur regarde encore
Et puis se lance
Hors du nid
Dans son abri de lui
Sous le regard de ses plumes
Bienvaillantes éclairées
Qui le guideront
Vers son horizon
A lui
L’oisillon du Printemps
belle journée de repos pour ceux qui font le pont,
et bel courage pour chacun.
Cr oisillon… en proie au doute… et qui à la croisée des chemins…
doit prendre résolument… une direction et sa vie en main
quelque source d’inquiétude… que puissent représenter l’inconnu
et des sensations jamais vécues… aujourd’hui c’est déjà demain
il faut savoir se projeter à temps… pour ne pas stagner, inhibé
par des peurs d’un autre temps… serais je la pate et où est le levain
il y a des ferments qui ne trompent pas… comme des serments
qu’on se fait à soi même… qui bouleversent et activent
L’oisillon est loin du nid
Saura-t-il voler sans guide
Saura-t-il éviter les pièges de la vie
Oisillon vulnérable
Oisillon émotion
Mais il doit affuter ses armes
Mais il doit faire face seul, au monde
Apprentissage de la vie
Devenir ……..
Devenir…….
Un oisillon fit de ses hésitations
Le thème d’un poème
Car prudence et ambition
N’ont pas le même itinéraire
Mais sur la branche où il s’agite
Rouge d’effervescence
Il devient magicien
Il devient oiseau des îles
Danseur équilibriste et même funambule
Il suffirait d’un léger coup de vent
Quelques mots sur une ligne
Pour qu’un poème vit le jour.
Mais pour un oisillon
Comment faire la différence
Entre une plume et une feuille
Il suffirait de presque rien
Tremper une plume dans l’encre
Ecrire sur une feuille le mot liberté
Et l’oisillon prendrait son envol sans hésiter.
De ne pas tomber
du nid qu’il prenne garde
envol annoncé
L’oisillon
Ils ont dit que demain le petit oisillon
Tout juste sorti de l’œuf sera un grand chanteur
Qui vendra des concerts et des microsillons
Ce sont de riches banquiers qui gagnent des millions
Ils habitent une bulle éloignée de la terre
Ils en sortent comme la grêle ou comme les sauterelles
qui dévorent les jeunes pousses qui sortent au printemps
Les prophètes eux prédisent qu’il fera aviateur
des poètes ces fous disent qu’il fera l’avion
Alain
Un colibri
si petit
en rouge et noir vetu
jamais je l’ai vu!
si petit
si intelligent
comment
il sais choisir les fleurs
identiques à ses couleurs?
Sera-t-il qu’il a déjà lu
Stendhall?
Annick, je te remercie pour ton clin d’œil frais et subtil.
Monique, j’ai apprécié ta vision du « petit oiseau ». Tu as su , dans ton poème, métaphoriser l’image mentale de l’oiseau pour en faire l’attraction lunaire qui fait monter la poétique marée. J’aime bien ce thème de l’oisillon , il me donne l’illusion très volatile d’être une plume. L’évocation de Joe Bousquet est trop flatteuse pour moi. Il est troublant de songer qu’il surgit, ici, par la grâce d’un oiseau , lui qui ne pouvait plus voler que par la magie de sa poésie. Bien vue, Monique!
Dans la chaine de commandement qui l’envoya se faire mutiler dans la boucherie de 14-18 , il y avait quelques saint cyriens , casoar,(shako de parade à plume blanches et noires ), gants blancs et tout le tintouin. Le casoar, l’oiseau australien, qui ne peut pas voler a un gros bouquet de plumes au cul pour la parade …amoureuse. Notre bête de guerre, en uniforme, allait tâter « les trucs en plume » aux folies bergères. Macho et canaille, il aimait les gais pinçons. Son bel uniforme qui faisait chavirer les cœurs allait se faire voler sa place par le blouson d’aviateur. Ce conte aurait , peut être,
distrait le grand poète.
Un petit oiseau peut être triste si à la roulette de la vie ,il se fait plumer et voit son existence rétrécir en peau de chagrin. Mais s’il a un petit vélo dans la tête, il peut faire rêver!
Le petit vélo
Le petit vélo,
Abandonné,
S’ennuyait.
Il avait été
Laissé là,
Après le baccalauréat.
Le petit vélo
Abandonné
S’ennuyait.
Ce n’était pas un dégonflé.
Il aimait escamoter
les côtes pentues,
A grands coups de pédalier,
Les dévaler
A corps perdu.
Un grand Héron
S’était cassé une aile.
Il avait voulu
Rouler un patin
A une grue.
Cela avait mal tourné!
Il se sentait
Un peu à la rue
Notre bel oiseau
Au bec pointu.
Ce n’est pas marrant
De passer son temps,
Le bec dans l’eau.
Le petit vélo
Qui en connaissait
Un rayon
En cœur brisé,
Lui proposa
De le remettre
En selle
L’échassier
Appris
A pédaler
Le petit vélo
A planer.
Un jour qu’ils étaient crevés,
Un paon qui rongeait son frein
Leurs proposa de faire la roue.
Nos trois gamins
firent les malins,
s’amusèrent
Comme des fous.
Voilà une comptine
De frime
Pour endormir
Les enfants.
Ne me dîtes pas
Que j’ai dérailler.
Je pourrais me braquer!
Si vous voulez
Me trouver
Allez rue « des rêves taquins »
J’y ai pignon sur rue
A l’enseigne
des « cycles farfelus »
Mais qu’est-ce que c’est que ces oiseaux-là Patrick ? J’ai comme l’impression qu’il ne faut pas leur en conter, et dire que nous allions lâcher dans la nature notre petit oisillon qui ne sait pas ce qui l’attend avec des oiseaux pareils, les temps sont difficiles!!! « rue des rêves taquins à l’enseigne des cycles farfelus »
J’aime Joe Bousquet à travers ses poèmes mais également à travers ses romans lettre à poisson d’or par exemple se lit comme un long poème , j’avais vingt cinq ans lorsque je l’ai lu et je m’en souviens encore.
Bonne soirée et bonne nuit à tous bien au chaud.
Loi du poète
Mieux que la haute idée
Plus que l’imagination impure,
Seul le rythme est mon roi:
orage ou chevelure,
J’entends battre le sang du monde
Aux tympans aigus de la pluie,
Comme un torrent plein de lumière obscure
Roulerait son or froid
vers l’oreille profonde
Et noire de la terre:
Chassant vers l’embouchure
D’un mince lit d’artère
L’éclair de l’épée arrachée
Aux poumons rouillés de la nuit
____
Claude Vigée , mon heure sur la terre , dans la toute nouvelle collection « Le siècle des poètes » dirigée par Jean-Yves Masson .
Aux éditions Galaade :
http://www.galaade.com/
___
Superbe cadeau matinal que vous nous faites là, Mathilde
beaucoup à en penser et à en dire… après mûre réflexion
Nous ne l’avons pas fait Hitchcockien en diable
avec un suspens total et de franches surprises
pourtant de ces petites ailes il nous fait de la bise
à embrasser le monde avant même que de faire un tour à la ronde
Dans la transmission le chant des oiseaux n’est il pas inégalable
qui doit tant en dire sur les usages et les façons
pas happé par la péroraison, à l’orée d’une carrière pas d’oraison
et c’est sa toison, quand il ne dort pas, qu’il va chercher le gonflant
pour se donner du courage il donne du cou pour être à la page
jeune page servile et dépendant il ne peut se nourrir seul
et attend de courir librement pour trouver des vermisseaux
c’est pourquoi il est si impatient enfin de faire le grand saut
mais si tout vient à point qui sait attendre en matière de passeur
pour ne pas manquer d’épaisseur le moment venu
il lui faudra espérer conserver ses ascendants le plus longtemps
sinon esseulé et apeuré il aura du mal à capter les ascendance
monter dans l’azur et sans foncer indistinctement
louvoyer et pirouetter entre obstacles et monticules
la fièvre de la jeunesse le prend t-elle qu’il frissonne
mais tarde encore à suffisament raisonner
ingurgiter encore quelques becquées
ne plus s’époumonner inutilement
se dandiner à retasser le nid
le péril qui s’annonce
dépend des gardiens
si trop partis au loin
Oiseaux
Gais rossignols oiseaux siffleurs merles moqueurs
Oiseaux de paradis de toutes les couleurs
Ô vous tous les rapaces qui trônez dans l’espace
Ô vous les migrateurs vous les grands voyageurs
Qu’ils naissent dans les îles ou dans les environs
ils saluent le soleil qui trône dans l’azur
en déployant leurs ailes comme des avirons
Ils quêtent l’amour et leur projet est d’envergure !
Dans leurs habits de plumes ce sont des souverains
Ils ont des nids de feuilles comme les écrivains.
Ils font tourner les têtes comme un verre de vin
Ce sont des musiciens tous épris de la vie
Qui tissent des refrains avec les mots du cœur
Et pour qu’on soit ravis ils nous les chantent en chœur
Alain
L’oiseau est conversation stridulation
dialogue et répons
il répand en même temps que sa fiente
ses larges cris alentour
comme si déficiente
était la gente
parfois c’est la tangente
qu’il va surprenament prendre
comme un amant des espaces libres
tressaillant de toutes ses fibres
il n’a pas besoin d’agent
pour faire sa promotion
passant sans relâche à l’action
aussi lointain descendant qu’il soit
de dinos, il ne sert à rien de le craindre
lui qui ne sait pas toujours feindre
esquive pourtant et approche prudemment
pas devin il s’escrime avec science
à placer des touches
l’art de la séduction
ne lui est point étranger
et ce n’est pas demain
qu’il va se ranger
pour honorer son lignage
il ne compte pas que sur le plumage
et distille à l’envie des notes douces
avant que de mettre les pouces
tel l’oiseau sur la branche
qui sans arrêt déclenche
son oeil photographique
pas de chambre noire
tout juste une robe de chambre
pour les merles et corbeaux
qui ravitaillent des lieux inaccessibles
Mon âme est au pied de la lettre
Non la lettre est à mes pieds
Je suis l’indomptable poète
Je poétise et nomadise
Dans des pays sans nulle frontière
Où les bruits du monde se confondent
Contrées où les rêves se reflètent
Dans les poches usées du poète
Mets-y un regard, une lettre
Dans le cénacle du désespoir
Mets-y un mot doux une histoire
Que les vers décriront peut être
Mets-y des pans de ta mémoire
Mets-y l’armée des bibliothèques
Mets-y la plume mets-y l’esprit
Un monde ouvert aux incompris
Qui regardent le monde l’Oeil ouvert
J’y suis, j’y reste gisant de corps
Les volets clos, une mise à mort
Mais vivant tant de décennies
Sur un lit de papiers épars
Auxquels je donne vie, mes ténèbres
Laissées, dans les draps de ma chambre
La Nuit est douce car je l’écris
La Nuit me caresse dans mes cris
La toile reçoit la larme sourde
Mon corps insensible ne l’approche
Que si elle s’invite près de mon lit
Que si pendue dans mon dormoir
Je lui raconte de mes regards
Ce qui aux mots me lie
Maux du Monde dans son brouhaha
Je ne puis m^me cahin-caha
Crier les révoltes qui m’inondent
Je crie, j’écris dans mes blessures
L’hymne, à la vie que je transcende
Volets clos, un soleil m’inonde
Oui le désespoir est un puits
Cependant je suis la lumière
Qui filtre des vers de mes poèmes
Je suis l’oiseau dans ses ramages
En vol plané dessus mon corps
Prenez rendez-vous dans mon lit
Je ne peux que là inviter
Au prix de l’immobilité
Vos tableaux en couleurs
L’Amitié de vos plumes
Il y aura toujours un poète
Pour se soûler de métaphores
Ma chambre n’est qu’un lointain décor
Une cabane au bord du ruisseau
Une cabane au bord d’une rivière
J’entends la mer au loin sur ma peau
Et je danse dans l’écume
Elle est toujours là
Elle est encore là
Son étreinte, amante, me fait peur
Mais pourtant le soir contre moi
Pourtant le matin contre moi
Moi le dompteur inaccompli
Elle, à jamais à mon chevet
Maîtresse de mes jours, de mes nuits
Elle hurle dans mes silences
J’écris quand elle me crie…meure
Jalouse de ma poésie…je la célèbre pourtant
Ô douleur, ô douleur!
Je marche assis, je rêve assis,
Je dors assis je vis assis
Meurtrissure au feu de la balle
Essence de ma destinée
Les maux font mon corps
Non le mot est mon corps
Voilà le poète, Maure, vivant
Qui se souvient de mon nid
On m’appelle le poète gisant
Cloué dans mon lit, cœur éclot
Dans le silence de l’ombre
Dans la lumière de l’ombre
Je dompte l’espace, convive du temps
Mon âme se rebelle sur ma plume
Le silence a appris à voir,
Appris à boire mes vers de trop
Je suis le conjugueur des ombres
A la lumière du soir, je suis assis sur la lune
On m’appelle Joe, l’opium sur ma couche
Baisers de la douleur sur ma bouche
Oiseau sans ailes.
Chère Leïla, nous nous languissions de ces mots passions
te voila bien de retour comme un recours
allégories, images, symboles manquent les rituels
d’une ritournelle qui nous retourne et nous détourne
tandis que s’enfournent des mots divers mais choisis
je crois avoir déjà partagé avec vous quelques questions
j’y reviens malgré tout
Poésie
« Le poème va vers la beauté, l’amour, l’esprit de célébration, mais il se heurte, il doit se heurter aux puissantes pulsions du monde comme il va et à l’imprévisible dérision de l’évènement. Le poème doit donc surmonter ou s’engloutir, affronter l’opacité du réel avec les outils infirmes et les instants d’allégresse de l’écriture » H BOUCHAU
S’agit il d’une traversée vers une terre de beauté qui à travers le voyage balloté tisse des liens et accomplit une part du chemin pour donner vie à une représentation, matérialiser une célébration du lien dans l’attente.
Esprit voguant dans l’alternance des pleins et des creux, qui délie la langue et allonge la vue, cette définition questionnant à l’envie l’écriture et ses motifs, au-delà de l’esthétique sens des convenances montre combien il est difficile de résister à ces pulsions qui vous empoignent le poignet et vous forcent à gratter.
La construction qui s’ébauche sous nos yeux, petit à petit, entrecroise ses mailles dans des rimailles qui aimantent comme la limaille, le désir de partage et le don de ces mots éclaire aussi dans une folle envie de porter plus haut les couleurs de l’imaginaire bien que chaque fois nous soyons confrontés à ces mêmes limites non de crédibilité mais de ressort dans l’élasticité des phrases qui se tendent comme des draps et s’assouplissent sous le palais avant que de résonner bien loin dans le monde.
Passer l’écueil serait donc comme la barre des déferlantes du temps cet obstacle incomparable qui donne à peine à voir un horizon quand débouche la perspective d’un ailleurs et quand à constater l’inanité de tant d’efforts et la maladive habitude de reconstituer des univers parallèles dans des comparaisons troublantes, alors même que la joie ne quitte pas nos cœurs et les entraîne au loin dans un ressac vibrionnant.
Ossiane, ce printemps qui tarde à vivifier et extraire du vivier
d’affectueuses pensées au comble des malaises qui ségrénent journellement
me dicte toutefois de t’envoyer depuis ce pont instable que tu animes si bien
un grand bonjour fleuri
Ce sont vos mots, poètes qui m’inspirent, vous êtes un bonheur.Je ne fais que suivre le fil de vos idées.Pas toujours facile de vous suivre, l’histoire du vélo c’était extra à lire, le sourire aux lèvres, j’avais l’impression de faire du toboggan d’un mot à l’autre…merveilleux
Bon week-end à tous
Salut Thierry! fidèle parmi les fidèles de ce lieu doux et joli de la fée Ossiane.
Chez les oiseaux tout n’est pas serein, même pour un pinson , la vie n’est pas tous les jours, gaie.
Le conte qui m’est venu d’un geai en témoigne , Mes Anges.
Oiseau de Paradis
Un oiseau de paradis
Vivait l’enfer.
Il s’était fait
plumer.
Sa vie battait de l’aile.
Il ne savait plus que faire.
Il croisa un tatou.
«Bonjour,tatou!
Je n’ai plus rien,
même ma compagne
me plaque.
J’en ai ma claque»
«Fais toi une carapace»
Répondit l’autre,
Bon apôtre.
Les saints de glace
Ne sont pas réchauffés.
Pourtant, ils n’ont pas été décolletés
Ces saints là!!
C’est à perdre la tête
Je n’y comprend rien,
Je n’ai jamais su
A quel sein me vouer.,
Mais,je m’entête.
Il caille,
A rester sur place.
Je m’en voudrais
D’être grivois,
Même un peu,
Mais, il s’en passe
des choses dans un pieu
croyez moi!
Le lit Gigogne
Un petit homme borgne
S’achète un lit gigogne.
Une cigogne,
A la porte cogne,
Installe,sans vergogne,
Son nid,dans le lit gigogne,
Picore la pogne
Du petit borgne.
Il y a des histoires qui dépassent les borgnes!
Il appelle les cognes
Pour déloger la cigogne.
Elle, affolée, contre un mur se cogne.
Le gentil borgne
l’empogne
la remet dans le lit gigogne;
Pour passer sa rogne,
Calmer son cœur qui cogne,
Se verse un verre de bourgogne.
La cigogne
prend le ver, la mignonne!
Notre borgne
grogne!
Boit le bourgogne
à la bouteille.
Il tombe de sommeil.
Part dormir dans un hôtel borgne.
Vu sa trogne
On lui donne une chambre de borgne.
Cette histoire bat de l’aile.
Vous vous en battez les flancs.
Moi, j’ai l’œil!
Je lorgne
le reste de bourgogne.
Au jardin de mes envies
En pleine lumière
Dans la musique du silence
Se dessinent des formes étranges
Volatiles extraordinaires
Posés en toute grâce
Sur la pointe des tiges
Qui attendent patiemment
L’explosion du printemps
Les sylphes déploient leur beauté
Le vent doucement les balance
Au jardin où je me promène
Guettant chaque merveille
Je découvre tout un monde
Qui s’organise et qui s’éveille.
C’est un théâtre de verdure
Où se prépare côté cour
Côté jardin le ballet du renouveau
Dans les coulisses du printemps
Chaque feuille est un miracle
Chaque regard une découverte
Le monde autour de moi se transforme
Il devient féerie, il devient magique
Il devient un monde extraordinaire
Un monde de couleurs et de mouvements
Où je me laisse envelopper en toute félicité.
Il est tendre ton texte, Monique, c’est bon d’ouvrir les yeux.
Ils sont partout *en ce Printemps
Les petits oiseaux
Un petit s’envole *ce gros se pose
Et c’est délice
Quels bels voyages
Rester sur place
Les regarder
Ou se marcher
Les chahuter
Grimper leurs ailes
Et s’envoler *son coeur seré
son coeur serré….
belle journée de dimanche.
Au plus près du plumage
au plumier hors d’âge
j’ai toujours affûté
l’ombre de quelque idée
Aux senteurs sans prix
jamais ne me suis mépris
de calquer avec vigueur
une stance haute en couleur
balançant ci et là
ce qui est à bon droit
ressentant aprement
le besoin du rappel
élan vital au sens primordial
j’ai du charger les degrés
non pour bien haut m’envoler
laissant le moi bestial
mais patience et sapience
font parfois bon ménage
quand on se met en tête
d’écorner le début d’une image
Un duvet ne sera pas de trop
par ces temps incertains
Que dis-je, un édredon
en attendant que vite
poussent les plumes!
Quand j’ai pris mon envol
Pour aller à la terre
Alors ont défilé
de multiples images
de l’amour, de la mort
Intimement embrassés
Oisillon
Décide toi de vivre
Tout le monde n’est pas vain
Il y a ces beautés
A connaître sur terre
La pureté existe
Cherche la exige la
Fais donc de ta vie courte
Une quête de l’amour
Celui qui reste Là
Fidèle ses malgré tout
Et dans les épreuves rudes
Accroche toi ton mât
Niche toi dans tes plumes
Même parfois extrais toi
Pour que l’autre cherche en lui
Au plus profond de lui
A changer sa folie
Pour retrouver encore
La belle complicité
Qui est le fruit de l’amour
Pour se marcher son chemin
Le plus léger possible
En beauté de son âme
Sans jamais à la vendre
Au diable ou ses amis
parfois, un texte parcourt encore une tête, ensuite, après l’instant où il s’installe sur la page blanche,
c’est le cas,
et je me dis que
* Au diable ou ses amis
peut porter à confusion, peut être,
je méfie plus encore des mots écrits parfois mal entendus
je souhaite écrire et dire
* Au diable ou aux amis du diable
C’est de l’écriture qui me vient à la lecture des titres de l’actualité sur ma page d’accueil internet
Aujourd’hui…à la Une
La liberté à l’iranienne
La mort hélas sous les lampions
Les bleus sont fêtés en champions
L’autoroute prise en chaise roulante
La déroute file en nappes brûlantes
Paralysie d’aéroport, l’oisillon blanc.. cendré.
Bonne semaine à tous.
http://lechaudronmagique.blogspot.com/2007/05/cygnes-en-pate-choux.html
Si le mistral continue à souffler
Les oisillons devront garder le nid
Car s’ils s’aventurent sur le bord
C’est la chute assurée
S’ils se laissent porter par le vent
Qu’ils se méfient de lui
Dans son rythme endiablé
Le souffle pourrait bien être violent
Repliez vos ailes les oisillons
Pleurez, chantez appelez votre mère
Elle ne pourra se faire sourde à vos appels
Retardez votre envol, restez vivants.
Mais je me suis méprise devant vos ailes
Vos plumes rouges ont pris des reflets verts
Et le vent les secoue, et le vent les déchire
Martyrisées elles résistent, les feuilles du printemps.
Et comment ai-je pu envoyer sans venir vous dire bonsoir, vous souhaiter une semaine meilleure et du soleil partout pour tous.
bonsoir, Monique.
bonsoir Annick je t’embrasse.
L’oisillon
Son corps est déplumé il ne sait pas marcher
ses deux ailes atrophiées lui servent de béquilles
Quand il ouvre son bec c’est juste pour manger
Car son vilain sifflet ne connaît pas les trilles
Il est comme ces plumes qui sortent de l’encrier
Sans imagination sans ailes pour voler
Quand elles voudraient planer elle font que crier
Ou ne laissent que des taches sur une feuille de papier
Alain
L’oisillon
Encore dans sa coquille
Entend
Il imagine et rêve
A ce monde en dehors
Qui l’attend
C’est la grande parade printanière
Robe rouge, chapeau à plumes
Tout explose de joie dans la lumière,
Sans retenues, les poètes exultent.
Leur musique est dans les branches
La vie s’éveille au chant des oiseaux
Pour la fête le rouge est à l’honneur
Oisillons aux bourgeons se confondent
Même envol, même couleur, même départ,
Les branches se couvrent de lampions
L’ambiance est à la joie, le printemps est …..Euh……presque là!!!
Vive, vive le printemps.
D’une main gracieuse
Prolongeant le mouvement
Une chorégraphie
Ecoutez l’oiseau de feu
Au jardin de l’alchimiste.
____
Quelques notes de musique avant d’aller dormir et vous dire bonsoir et bonne nuit.
Les oisillons
Il porte un habit bleu à gros boutons dorés
C’est lui le mois de mai qui file à toute allure
au passage de ses roues dans un bruit de tonnerre
crépitent les éclairs, dans son sillage luit
La poussière des routes et les yeux éblouis
Des oisillons au nid qui réclament leur mère
Alain
L’oisillon
Cet oisillon qui crie famine
Sur la branche complice
C’est une feuille qui se déplie
Pour que nos doigts s’unissent
Nous devenons complices
en effaçant les plis
La vie est pleine d’artifices
Alain
Petit plumet rouge
Sans épines sur sa tige
La rose en bouton
La vie
C’est son instant
Se replier ses ailes
Et parfois les ouvrir
Pour prendre son élan
Ou décider de rester
Ou alors s’envoler
En vie
elle est fort émouvante, cette image, c’est bel de vie qui se déploie tendrement.
Partir, prendre le large,
S’évader pour rêver,
Découvrir un ailleurs,
Rencontrer l’inconnu,
Marcher, se promener
Tout autant de raisons
Pour dire la fuite
L’oubli ou la dérobade
Trouver un peu de réconfort
La force d’être et l’énergie vitale
Respirer la vie à pleins poumons
Déposer un moment ses soucis
Se vider la tête, se remplir le coeur
Et vouloir rallumer la flamme du bonheur.
–
Ossiane : acer palmatum dissectum atropurpureum ?
–
Super chouette votre baie de Somme, son Marquenterre, sa réserve du hâble d’Ault, ses galets, ses belles ballades, ses moules, ses plateaux de fruits de mer, ses pas-de-pluie-pas-de-canicule-non-plus-mais-un-petit-vent-de-bord-de-mer-vivifiant (j’ai rabné un p’tit rhube de cerbeau)…
Sourire, clin d’oeil et biz à tous.
–
Oisillon qui prie l’étamine
pour ne pas se rétamer
sur la branche qu’on plisse
il noue et dénoue sa pelisse
mais ce qu’il préfére c’est la mélisse
un aller sans retour
une poussée sans recours
mais déjà un compte à rebours
il dénude et dévoile des rubans
il redresse la tête et jauge le raidillon
il se sent soutenu car c’est du vermillon
pas si loin que ça de sa création
il n’a pas besoin d’aération
c’est joli, Monique,
clin d’oeil, Bourrache,
coucou, Thierry.
merci Annick, partir n’a pas souvent le même sens pour chacun, pourquoi part-on ? pour qui part-on ? où va t-on ? et pourquoi ? Que fuyons-nous ? Qui fuyons-nous ? Vers qui allons-nous ? Partir est-ce une solution ? l’histoire nous apprend que quelque fois il ne peut en être autrement. Certaines raisons sont graves d’autres moins mais partir n’est jamais anodin et demande souvent une grande dose de courage. (je ne parle pas des départs en vacances 😉 là il n’y a aucun problème de cet ordre ;-))
___
Partir pour oublier, partir sans se retourner
Faire le grand saut à ses risques et périls
Se savoir faible, se vouloir fort,
Au bord du vide être pris de vertige
S’élancer, reculer, hésiter, trembler et puis sauter.
Le temps du saut est un moment de répit
On ne pense plus, Il est trop tard pour se faire.
Avoir confiance en l’inconnu, se faire confiance
Prévoir le point de chute, la branche où s’accrocher,
Changer de lieu, changer ses habitudes,
Renaître en quelque sorte lourd d’un passé qu’on traîne
Et des souffrances à gérer quand il est impossible d’oublier.
Les larmes couleront qu’on le veuille ou non
Pourtant on avance même blessé, le dos courbé ;
Est-on libre de s’arrêter de vivre ? La vie vaut d’être vécue.
Mais l’oisillon n’en est pas là car il est tout petit
Et c’est la première fois qu’il doit sauter.
Le vide lui fait peur mais l’instinct le pousse.
Il ne sait où il va mais il sait qu’il le doit
S’il veut vivre et manger, Chanter et voler.
_____
Je vous souhaite une bonne fin de soirée et un joli saut dans le monde des rêves.
Oisillon de la pendule helvète
qui s’essuie les pieds sur le paillasson
avant même que d’avoir vu le brossillon
petite chose qui s’entête
coucou annick
voilà ce qu’il dit
C’est fort beau, encore, Monique,
partir car si on ne part pas on se met en péril, on peut mourir en restant, c’est un partir forcé quelquepart, et c’est fort douloureux, une torture essentielle pour vivre encore….
Prendre la destination de l’enfance et s’arrêter aux plages où le souvenir s’est évanoui. Remonter encore un peu le temps, dans le flou temporel, marcher courir dans le rose des vagues, traverser le vent et surprendre l’oisillon timide dans le creux d’un nid rudimentaire. Un regard appeuré se pose sur la personne qui sur lui se penche puis une reconnaissance alchimique s’opère. Le miroir fond dans l’eau, il ferme les yeux et l’envol se produit miraculeux.
L’oiseau
Sur l’océan vont les vaisseaux
Les capitaines seuls maître à bord
Tiennent bon la barre les matelots
Courent sur le pont ho hisse et ho
les toiles se tendent et ils sont beaux
Quand ils glissent toutes voiles dehors.
Par vent arrière sur l’océan
les grands voiliers sont conquérants.
Tout comme l’oiseau quitte son nid
Déploie ses ailes et prend son vol
La poésie fait face au vent
Tel l’aigle aux serres recourbées
S’élève aux cieux silencieux
Volant comme un aéroplane
Elle part s’unir au soleil .
Un point qui projette son ombre
Alain
Dénouer les fils du ciel
Pour voir voler les anges
Relier tous les points
Pour voir un visage
….
comme c’est joli de vous trois, si tendre…
À l’equipage:
Je cherchais Bourrache
maintenant je l’ai rencontrée.
Elle se balade loin de sa maison et goût
des agréables moments dans les trains du Chemin de Fer de la Baie de Somme!
En voiture! nous aussi pour connaître ce coin merveilleux.
Bonne balade mon amie Bourrache!
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acer palmatum ….. peut être … Ossiane nous dira
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Je vous suis et je lis vos mots, vos poèmes, mes amis du blog.
Clin d’oeil et bizes à toutes et à tous.
Il s’est avancé au bout du bout du bout
il tenait encore à peine debout
mais si il était à la peine de tout quitter
et de se mettre en quête d’un autre endroit où aller
ce n’est pas seulement en dernier ressort et en ultime recours
mais bien parce qu’il vient un moment où il faut y aller
dégraffer ses vieux habits rejettés dans l’ombre de la vie d’avant
aller de l’avant vers et dans la lumière qui concentre l’attention
partir pour une expédition pas forcément lointaine ni soudaine
mais il est des transitions qui rompent avec des traditions
des aussières qu’il faut trancher comme des nids qu’il faut abandonner
sans consigne ni retour afin d’aborder les rivages de l’aventure
alors en vol et fissa
Soleil abondant et généreux, vent tout aussi intense font de ce printemps un mélange étonnant de chaleur et de courants d’air, cheveux aux vents, tout s’envole, tout valse.
Le mistral n’est pas tendre et le canard vert sur le pont du canal s’est assommé contre la rambarde, il est venu s’échouer sur le quai victime d’une rafale trop forte, comment est-ce possible ? Triste tableau . Ce n’est pas aujourd’hui encore que les oisillons prendront leur envol.
J’ai marché le long de ce canal et l’eau agitée par le vent secouait les bateaux, le ciel entièrement vidé de ses nuages laissait sur un fond bleu se détacher les grappes jaunes des genêts en fleurs. Les bateaux sont remués, les arbres se balancent avec violence et je garde mon écharpe bien serrée autour de mon cou, c’est un printemps quelque peu agité, vivifiant et peu romantique mais c’est le printemps avec ses journées plus longues, une vie qui reprend au dehors, des projets de vacances, l’exaltation due au soleil et à la lumière, la régénérescence.
___
Envol périlleux
Se laisser porter, planer
Le souffle du vent
___
Avant le survol, le sous vol
pourvu qu’il soit pourvu
et fasse cesser l’effet de sol
On voudrait qu’au premier essai…il n’en lâche une bordée
tout rouge d’émotion et de confusion…il n’a pu résister
mais on dit souvent dans un joyeux mélange
ce n’est qu’une pissée de moineau
Arrachement, attachement, harnachement
il faut s’extirper du nid sans s’étriper
ce n’est ni l’adieu ni l’oubli…un simple baillement du temps
et pour tout viatique un confortable duvet
Oisillon atypique dont personne ne veut
Tu fais trop de bruit
Tu n’est pas carré
Tu n’es pas scolaire
Tu es mon enfant
Mon oisillon
Que j’aime
Sur le chemin du combat quotidien
Que faire que faire?
Pour t’apprendre à vivre hors du nid
Que faire?
Oisillon atypique
Mon oisillon
Fleur,
Une esthétique
D’art floral
Une magnifique
plastique,
érotique,
Célibataire
pour se plaire,
Oiseau des paradis infernaux
Oiseau de nuit
Des boites de nuit
Vit la nuit
Elle fonce
Sur les pistes
Des fantasmes
Elle se veux
Reine de la nuit
Elle veux
Qu’ils feulent
La veulent
les amants
frolants
Elle veux
La fête
jamais éteinte
Prolonger
l’étreinte
plonger
au tréfonds
De l’extase
Dans un orgasme
De défonce
Ses paréos
Tropicaux
s’entrebâillent
laissent
Entrevoir
Ses bijoux
indiscrets.
Ses rires,
Son teint
Opale,
Ses yeux
Bleus de Jade,
De la plus belle eau,
Ses cheveux tressés
d’or
Flamboient
provoquent
les désirs des hommes
des femmes.
De la faune
Des compulsifs
du sexe
Ils l’approchent
lascifs
Elle réponds
sans équivoque.
Fauve
Parmi les fauves.
Jette sa clope
Ondoie,
ploie,
Joue les codes
Les rituels secrets
Interlopes
Des désirs
Muets
Des plaisirs
exacerbés,
Épouse ,
les scansions,
A la mode
Les tensions
Des D’jis
Amplifie
leurs impulsions
Leurs tentations
Elle est la houle,
La foule
Elle est adulée
Adorée.
Accepte les bisous
les plus secrets
offre sa perle
de la plus belle eau
aux morsures
voraces,
Aux appétits
charnels
Elle vit
toutes les aventures,
jeux de sexe
jeux interdits,
dans les alcôves
ou en pleine lumière
Son cul
est le paradis
perdu.
La nuit s’achève
un jour blafard
La jette dans les draps
Noirs
De ses espoirs.
Épave
Affalée
Sur un lit défait.
Elle gît
Nue
A moitié
Éveillée,
La nudité,
crue,
L’ennui
est là,
Tapi
Elle se bat
avec la solitude.
Ses améthystes
ternies,
tintinnabulent
« Son âme est triste »
Lui prend l’envie
D’un homme
pour la vie,
Vite,
avant la décrépitude.
Dans une rave
branchées,
Phalène
A la douce haleine,
Elle repère,
Funambule,
Un cormoran,
Voyageur,
extravagant,
Homme,
De voyages
A histoires
Orpailleur
D’aventurine.
Un marin
Sans attaches,
échoué,
ce soir,
a fêter
Une belle traversée.
La messaline
se fait
Aventurière,
Offre sa fortune,
jusqu’au dernier carat,
Elle se veut cœur d’or.
Pour affréter
Une voilure.
Chez un joailler,
Place Vendôme,
Elle trouve
un solitaire,
très beau,
de la plus belle eau
Brillant
Avec mille facettes.
Elle l’offre
Rubis
Sur l’ongle.
Chantonne
« Gemme, Gemme,
Ciel, gemme »
La nuit,
Elle regarde
Son coffre,
Les bijoux de famille,
Les bourses;
Émue
D’avoir trouvé
L’oiseau rare.
Le matelot,
Vrai fou de bassan
Pas zèbre
Pour un sou
Plongeur
D’envergure,
Loup
Solitaire.
Mit son sac
sur le dos.
Attache
un mot
au collier
«Laisse tomber
moi, seul l’odeur
du sel j’aime
et le goût de la peur.
T’es ruinée,
t’as tout donné,
j’ai rien demandé,
Ouvre un troquet
avec le prix du collier,
le coût de ma liberté
Sers et bosses »
Un grand sourire,
il s’envole
un vol
puissant
Au battement
lent
pour aller loin.
Si vous passez
Dans un troquet
Germano pratin,
Où on joue
Au solitaire,
Se pelote les fesses
s’y roule des patins
demander
A la maitresse
Si elle ouvre tôt
Le matin.
Bonjour et à tous bonne journée, ici dans mon midi le vent n’en finit pas de souffler, les fleurs perdent leur pétales et les feuilles dans leur tendre jeunesse tombent sur le sol comme en plein automne, le vent nous joue en boucle une romance peu mélodieuse qui paralyse les oiseaux.
__
Veines transparentes
Flux du sang de la naissance
Rouge flamboyant
Elégance d’une feuille
L’incarnation de l’oiseau
___
quel bel texte, Monique;
belle journée de PRINTEMPS pour chacun.
L’oisillon
Comme l’enfant
qui joue à la marelle
Va de la terre au ciel
Le petit oisillon
Sur la terre exilée
Il a comme un caillou
Entré dans sa chaussure
Pour faire bonne figure
Pour cacher sa douleur
Il saute à cloche pieds
C’est un peu comme au bal
Avant de s’élancer
Celui qui ne sait pas danser
A petits pas sautille
Alain
C’est fort joli, Alain, j’aime beaucoup.
Dans sa coquille
L’oisillon s’habille
De ses duvets
J’enlève toutes mes peintures de guerres
Et mes chaussures bien trop longues
J’enlève mes habits de lumière
Pour retourner dans l’ombre
J’enlève tout ce qui bouge
Et je quitterai ce fantôme
Caché sous mon nez rouge
Et mes cheveux jaunes
Oh mon amour, j’ai peur de l’ombre
Car plus personne ne veut rire
Ils ont tous la peur de mourir
Nos cœurs sont ivres de colères
Faits de cendre et de poussière
Je n’entends plus que des rires
Au loin dans mon sommeil
Au loin dans mes souvenirs
Comme des nuages en plein ciel
Je regarde le monde
Chercher un sens à la vie
Autant chercher un nombre
Dans l’infini
Oh mon amour, j’ai peur de l’ombre.
Thomas Boulard. (Luke – D’autre part)
__________________________________
Un sublime texte que je voulais vous faire découvrir mes amis, un jour comme aujourd’hui où le soleil inonde nos vies…
Haddon.
J’ai voulu comprendre pourquoi
Elle me collait à la peau
Sans flonflons ni appeaux
Juste à me livrer bataille
Avec ses mots comme une canaille
Puis à m’écrire sur du velours
Toutes les caresses de mon Amour
J’ai voulu comprendre pourquoi
Elle était loin, si loin de moi
Tant d’ans tant de de vie
Où m’engloutissait le jour
Entre des enfants et une école
Je l’ai accueillie sur mes ailes
Puisqu’elle a élu domicile
Et moi l’ai prise pour un asile
Quand les ombres étaient lourdes à porter
Poésie aimée.
Je quitte mes habits d’enfant
je troque mes couleurs fades
je toque en un plumet
sans équivoque je vaque
mon temps est compté
mon compte est tenté
les dernières impressions
bien bel envol, Thierry.
Mon petit de moi
Tu bats là
Tu vois, toi
Regarde
Il se bat là de moi
Mon petit coeur
Ses ailes
Il est bien à l’abri
Des jugements
Des bêtises
Personne ne sait
Pour qui il bat
Là
En tout
Profond
inconditionnel
Mon petit battement
D’amour comme ça
Là
l’oiseau de mauvaise augure
a piteuse allure.
Il a reçu une bonne nouvelle.
Toi l’oissillon
La vie en toi
Dedans tes ailes
Ton vol en ciel
Vis ton Printemps
Goûte les airs
Virevolte tendre
La vie l’instant
Goûte son nectar
Frotte ton bec
A l’arbre de vie
Belle journée de soleil, l’équipage du voilier d’Ossiane.
Tendre jour, Ossiane.
A cette femme, lumineuse déesse de l’existant
Derrière le nu des rayons
Je vis la vie.
Et cette femme
Surtout sa robe son voile
L’envie de m’abandonner
Au profond
De sa beauté
Et de glisser
Sur le lisse de sa peau…
Bois sillon, porteur de rêve et d’espoir
avant même de pouvoir siroter le nectar
il faut envisager toutes les éventualités
rien n’est tracé,
tout est à déchiffrer
tout à défricher
de la délicatesse, à fleur de peau…veine bel rouge le palpitant de l’oisillon..
un 1er jet …et des bises en passant.
C’est beau la fraicheur du nouveau
Prêt à advenir
Pour un beau devenir
Emouvant et beau.
Mais attention fragile
Oisillon sache être habile
Pour t’élancer et choisir
Un beau devenir.
Pour pouvoir s’envoler
Il est utile de regarder
Tout autour de soi
D’écouter en soie.
Est-ce las où tu veux aller ?
Hais cela avec qui partager ?
Est-ce là où mieux cheminer ?
Sans volets
Là comment te protéger ?
Sache regarder et ton regard déplacer
Pour pouvoir mieux avancer.
Et par manque de zèle
Sache reposer tes ailes
Au lieu de sang-voler
Mieux vaut renoncer.
Ecoute autour de toi
Pour trouver un toit
Regarde où tu te poses
Attention aussi aux roses.
Pour s’envoler et évoluer
Vers des sommets plus verdoyants
Regarde où te pousse le vent.
Ecoute aussi le temps
Il est souvent pâle le temps
Le temps que l’on t’accorde
Et le ton monocorde.
Le tant que l’on tas-cordes
Toujours laids mêmes cordes
Le même ton monocorde
Menant à la discorde.
Il est souvent hâle le temps
Le temps où tout le monde court
Tous jours et tout le tend
Toux jour et toux le tant.
Sache te ressourcer
Pour ta voix transformer
Et ta voie trouver.
Pour mieux chanter et voler
Vers des champs des plus enchanteurs
Et entendre la senteur des fleurs
S’envoler et encore espérer.
C’est beau la fraicheur du nouveau
Prêt à advenir
Pour un beau devenir
Emouvant et beau.
Un inattendu
Un départ compromis
Au crépuscule d’un jour
Trouver le temps et la voie pour donner de la voix
ne pas être porté aux nues prématurément
se défaire d’habits pesants pour libérer le vol
ne pas être seulement jeune et fol
mais distinctement opérer des mouvements
pour discerner des reliefs au sol
il piaffe et il piaille avant même la ripaille
il faudra pourtant s’habituer
à identifier quelques proies
et puis le posé pour éviter le rouler bouler
je ne m’appesantis guère comme antiquaire
sur ces manières désuétes dont il faut se départir
pour trouver son style si plein de liberté
qui vous fait ressentir cet appel du large
toujours j’ai finalement cédé
ouvrant des vannes de plaisir
qui m’inondent et abondent
cette tentation pas fossile
de cligner et battre, de m’ébattre sans plier
bonheur simple et pourtant complet
un horizon bien repoussé
une crête qui s’est dressé
et des mirages en diable
pour des virages en crabe
prendre le vent et s’adosser
se mettre face à lui et planer
non je ne veux rien d’autre
faire comme tous les autres
avant moi même si je me sens à l’étroit
et toujours avancer
pour repréciser
des contours incertains
Que n’écoutes tu donc ceux qui t’incites
du monde à la grande et sublime visite
que ne fais fais tu enfin comme paille légère
afin de prendre ta liberté loin de toute mégère
mais prend bien garde à ne pas exciter
des plus voraces la convoitise
ce n’est point de sottise
qu’il s’agit là
oh vogue vers des terrains vagues
où des armées de mouettes
effraient même les chouettes
et de ces voiles qui se carguent
et de ces aventuriers qui se targuent
tu es le digne représentant
pas un commis voyageur
qui affronte le monde et ces trépas
pour ne pas se faire attrapé
il finasse et zigzague
et si de repére en repaire
il avance tout de même
c’est bien qu’il à but
à lui seul connu ou assigné
c’est qu’il s’est engagé
par tacite contrat
du genre à renouveler
de l’espèce à protéger
de l’avenir à envisager
non je n’en veut point d’autre
des vies de reclus surtout pas
des trajectoires qui manquent d’élévation
des objets ordinaires
ce n’est pas dans la circonspection
que je veux donner ma mesure
mais bien dans cette exploration
dont je participerai au renouvellement
d’un genre, d’un genre enfin !
ah imaginer et tendre
comme c’est doux encore
avant même que l’action
fige plus sérieusement
quelques perspectives enfiévrées
Douceur Lauraguaise dans un jardin en fleur
matin divin qui distille d’innombrable senteur
plaisir de musarder dans une campagne claironnante
à tous les passagers et encore plus au capitaine
une bordée de hourra plus que demi saine
pour des mats qui sans amas repèrent bien les lieux
un bonjour tranquille sur une mer calme
quand la tempête des mots ne s’est pas encore levé
A vrai dire ce n’est pas une confession ou des
je n’ai pas de plan de vol pas d’écran de col
je me pousse loin de m’abriter
par un songe je suis habité
retrouver ces espaces chantés
larguer des amarres
et retrouver des mares
sur la route sans filet
ni rouleau d’ailleurs
suivre des arbres en fleurs
une nature qui sort des peurs
et les grandes migrations
entamer tous en coeur
grégaire je suis
et innombrables braves nous sommes
prêts à chanter sur tous les toits
en voyelles et en consomnes
des portées allégres
__
On apprend l’ Eau par la soif.
La Terre – par les Océans traversés.
La Jubilation – par les affres –
La Paix, par le récit des batailles –
L’ Amour par l’humus de la tombe –
Les Oiseaux , par la neige.
Emily Dickinson , poésies complètes, traduction de Françoise Dephy , p 93
Un lien :
http://www.jose-corti.fr/auteursromantiques/dickinson.html
Bon week end.
essai : http://remue.net/lire/T020306.html
Pouvez-vous Ossiane , jouer les apprentis sorcier , en activant le premier lien que j’ai ajouté au fragment de poème d’ Emily Dickinson ? Mauvaise manip de ma part sans doute . Cette fois je me sauve . ( sourire )
Je viens de voir passer un Olni
le temps de passer sur un blog 5 étoiles
et un entrefilet énigmatique a disparu
l’effet de la chaleur qui monte sans doute
Merci encore à Mathilde
source permanente de curiosité et d’enrichissement
Merci Mathilde pour ses bels apports poétiques.
Oisillon tu es malade
Peut être
Tu ne quittes pas ton nid
C’est parce que j’y suis bien
Je vole et m’envole à mon gré
Et revient
Au pays qui me naît
De ses brindilles et sa douceur
Pour me blottir
Tremper ma plume
A l’encre bleue
D’une encre vraie
Mon pays est réel de profondeur
Les duvets blancs me tiennent chaud
Et m’envolent caresses
pour Ces bels apports
et revienS
Heu? merci de votre compréhesion belle douce…..
Couleur de braise, le printemps explose ses calories, voyage à travers les saisons sans repères abandonnant toutes lois existantes, l’heure est à la fantaisie, à l’irrégularité, folies et humeurs du temps au fil des jours, pour un rendez-vous incongru des quatre saisons.
____
Couleur et magie
Univers de poésie
L’oisillon de feu
Parabole féerique
Merveilleuse allégorie
___
Belle et douce nuit à vous tous
L’oisillon
éveille
Émotion
Inspiration.
L’oiseau
Émerveille.,
Dans toute
mythologie
fait naître
Des morceaux
De poésie.
Qui se soucie
Du vermisseau
Qui nourrit
L’oiseau,
La poésie.
A la lumière
D’un ver luisant,
devant son verre,
Solitaire,
l’oiseau poète
prend
Sa plume
Joue
Des mots
Des rimes
Compose
Une musique
Intime.
Merci,
Annie Le Brun
pour tes poèmes
En prose.
Merci ,
Aux bijoutiers
Des vers
A pieds
Des vers
Libres,
Merci,
A eux
Qui chantent
Nos destins
Vermisseaux,
Nos peurs
De vivre
D’aimer
De l’heure
De mourir.
Merci
De leurs rires
en vers et contre tout
Surtout le pire!
Levons notre verre
Aux vermisseaux
Aux oiseaux!
A ce qui émerveille
Enchante
Ou hante
Nos sommeils.
A l’aube de la vie
Bec tendu corps si frêle
Au bord de l’envol
Le petit cœur
s’affole
Les plumes
ébouriffées
Se lissent
A l’aube de la vie
Bec tendu corps si frêle
Au bord de l’envol
Les premiers
Vols s’esquissent
Les piqués,
Les vrilles
A l’aube de la vie
Bec tendu si frêle
Au bord de l’envol
Sifflent
Les premières trilles,
Les vocalises
Se localisent
les nids d’amour
A l’aube de la vie
Bec tendu si frêle
Au bord de l’envol
Reste assise
Mère et père
oiseau
Gardent chaude
La couvée
Le père
veillent
A la maraude
gobent les lépidoptères
A l’aube de la vie
Bec tendu si frêle
Au bord de l’envol
Il est passé
Un renardeau,
Une couleuvre,
Un chasseur,
La mort
A l’œuvre
A toute heure,
La vie s’enfuie
A l’aube de la vie
bec tendu si frêle
Au bord de l’envol
l’oisillon
piaille
L’oiseau
s’encanaille,
A tire d’ailes
La vie déraille,
Bat de l ‘aile
Le temps d’une chanson
Dans l’ havresac de nos vies
traine l’envie d’une chanson
Un désir inassouvi
Frêle, inaccessible
Nos oisillons
indicibles.
Au bord de l’envol
Dans les grimoires
De nos mémoires.
Un couac pour qui n’est pas encore un crac
retiens encore un peu tes envies
il est des faux-départs qui valent mieux
que ces prématurées embardées
il n’y a pas de permis de vol
mais bien des pré-requis
il y a la nécessité de fortifier
une ossature creuse
car sans être plus légers que l’air
il faut flotter comme la plume
ne pas trop se faire balloter
savoir éviter mille piéges
des rouges queues nichent en ce moment
dans un nichoir à cet effet sur mon perron
ils signalent leur présence
défient toute concurence
à coup de fiente
ici les oiseaux sont rois qui possèdent arbres comme perchoir
et toute l’année sont abondament nourris et observés
que serait un monde sans oiseaux
mais aussi sans abeilles
la biodiversité est cruellement touchée
les biotopes se raréfient
les habitats reculent
les espaces se transforment
comment imaginer que les itinéraires migratoires
ne vont pas être bouleversées par le changement climatique
que les routes de vents ne vont pas pivoter comme les roses
c’est fort beau, Verroust patrick.
Vesr le petit nid au dessus de la porte
Le ballet ininterrompu de papa maman
Belles hirondelles fort jolies
Pour remplir de vies les petits becs
Affamés qui piaillent démunis
Ils prennent des forces
L’énergie de vie
Car pour le grand départ promis
Il en faut du costaud de vie en ailes
bel week prolongé pour chacun.
des belles questions, Thierry…
Un monde sans oiseaux
Bien trop vide
Le bien trop de silences
Que vivent les oiseaux toujours
Et toi l’oisillon belle promesse
Grossis, regarde, grandis
C’est bientôt ton tour de voler
Léger comme l’air
Nos yeux merveilles
Un monde sans oiseaux, sans poissons
un monde de souvenirs comme dans « soleil vert »
un monde de replis et d’oublis pour cause d’abus
rien n’est indéfini qui ne finisse pas céder aux excès
les coups de boutoir répétés qui plongent la mer dans le noir
tout cela finit par avoir le goût d’un drôle de réquisitoire
nous jouissons mais il y a surtout des « happy few »
qui va visiter l’antarctique comme un antre pathétique
le tourisme est il la seule manière de connaître le monde
ne peut on faire de la virtualité une bonne chose
au service de conservatoires littéraux et littoraux
à quoi cela servirait il de se presser en masse dans de même lieux
les avoir en commun ou juste dire « j’y suis allé »
pour briller dans les conversations
Le monde est vaste et encore bien inexploré
on ne connaît toujours pas avec précision
la profondeur moyenne des mers
ni le volume total des océans
rien que cette question
conditionne une partie des modèles climatiques
et pourtant pour cette tâche on n’a pas assez d’argent
alors traverser de bout en bout la planète est ce bien lui rendre service
certains vont à pied ou à bicyclette
et au moins prennent ils le temps de découvrir
et d’aller à la rencontre des gens du cru
pour d’autres c’est du tout cuit (pas du cuitcuit)
mais pour certains pas tombés du nid
c’est inutile et sans intérêt
des lieux resterons largement inaccessibles
les grandes profondeurs
des étendues inhospitalières
qu’importe de tout connaître
la boulimie est telle qui compulsive
fait arpenter les coursives
mais du voyage le but est souvent incertain
comment pourrait il en être autrement
nous devons tous être les oisillons du monde
le craindre avant même que de l’affronter
écouter les anciens et leurs conseils avisés
Je ne m’étais pas rendu compte à quel point
un oisillon pouvait être bavard
surement une histoire de mimétisme
Un petit bonjour à tous en passant , j’ai mis les mots en vacances histoire de profiter au maximum de ce temps estival « d é co n t r a c t i o n »
Thierry je connaissais « bavard comme une pie » mais bavard comme un oisillon je dirai plutôt braillard et pourquoi pas dans le sens « petit porte voix de bord » histoire de réveiller l’équipage qui sans doute a fait escale sur les plages inondées de soleil. Histoire de mimétisme, ça c’est toi qui voit 😉
Bienvenue à bord Monique
Ah la grande nef qui cingle les flots n’est pas tout entière abandonnée
le pont reste glissant, surement ces déjections d’oiseaux 😉
oui le terme était mal choisi et un peu trop facile
une projection anthropomorphique et autocritique sans doute
mais ta définition me paraît la bonne, comme les mousses interpellent sans doute les matelots sur la portée et les limites de leurs savoirs
à moins que ce noble équipage ne soit à fond…de cale en train de cuver
c’est que les histoires d’équipage sont joyeuses et animées avec force chansons
et rasades de rhum ou de ratafia.
L’oisillon est peut être petit mais il est en devenir
la photo nous le livre
et c’est l’enfance de l’art.
Salut amical à tous et grand bonjour à Ossiane
L’oiseau
Gazouille
Pousse sa trille.
vocalise
Une symphonie
Chants, cris
Invites, Répons
Étourdissants
L’oiseau vole
Pique
Plonge,
Vrille,
Joyeux drille
Prêt
A la parade
Nuptiale,
Rite banale
Éblouissant
Les lombrics
Creusent
Des galeries
Le sieur Lombric
Trouvent dame Lombric
Pour des amours de Lombric
Ce doit être mécanique,
connaissez vous des poésies
Sur les amours des lombrics?
En promenade
On s ‘émerveille
des spectacles
Pittoresques
De la nature
En apparat,
Tableaux,
Fresques,
A chaque pas.
On se ressource
Des tracassins
Des tracassines,
Du quotidien
De nos histoires
Assassines,
De nos tracas
De nos panades
Bécassines.
La nature est belle,
Extravagante,
Elle nous a
A l’estomac.
Elle est cruelle,
La cruauté
implacable
de la vie
La mort.
Dans ses vacarmes,
Dans ses silences
Se jouent des drames
Des souffrances.
Les rapports
humains
Sont
Tellement durs,
C’est con!
Qu’on magnifie
La nature.
On s’y réfugie
Au risque
D’être
Savants
Cultivés
Analphabètes
Du savoir aimer,
De préférer les bêtes
Aux hommes.
C’est vrai que c’est bête,
Un homme
Et la femme n’est plus bête
De somme!
Pourtant,
Il arrive
De croiser
un regard
plein de promesses
qu’on ne sait pas interpréter
On entrevoit
De tétins
Qui s’ennuient
Seule, la froideur
de la bise
Les fait durcir,
Ils envient
Le creux des mains
Pour à leur chaleur
Frémir
Il y a des fesses
en mal de caresses
des doigts
Fourmillent
D’envie
d’entrelacs,
les pas,
D ‘entrechats.
Envie de danser
Chanter,
Les langues
se nouent
plus de mots
Des oiseaux
Fripés
Palpitent
Prêts
A ressusciter
A l’invite
d’entrer là
Dans un nid
Douillet
Chaud ,
Humide,
A souhait,
Pour des soubresauts
Rigolos
les corps
Se mettent
D’accord
pour onduler
en harmonie
au rythme
de secrètes envies
Être la houle
Des plaisirs
S’écouter
Gémir
Gazouillis
chuchotés,
vite,
A l’oreille
Mieux
suçotée
Se rendre
La pareille,
Prendre,
Surprendre,
faire surgir
la vague
Immense
Intense
Du plaisir.
Au delà
des fantasmes,
De fabuleux
Orgasmes.
Pathétiques
Histoire
De bites
A la va vite.
Il y a les rencontres
Pures,
Elles durent,
Vont à l’encontre
D’histoires torrides
Elles sont solides
Ont pour pilotis
Innocence
Reconnaissance
Complicité
Abandon
Don.
Le dit
Confirmé
Du non Dit
Faire l’amour
n’est pas aimer.
On parade,
On frime,
se jauge,
s’évalue,
C’est l’amour
A plus value
Aimer:
Faire fi
Du temps
S’inscrire
Dans la durée
En rire.
Accepter
Le partage
Des lendemains
qui chantent
Ou déchantent.
La parole donnée
Les langages codés
Les petits bonheurs
Les grands silences .
La poésie niche
dans les secrets
Du quotidien
Riche,chiche
Dans la façon
D’accompagner
L’ami(e)
L’amant(e)
Le passant
Dans leurs joies
Et leurs chagrins
Sans leçon.
Tous les jours
L’amour
se joue
dans de petits riens
Suaves.
Il se révèle
Dans les moments,
Graves
Quand est finie
La comédie,
Les jolis mots
sont pris au mot.
La beauté
S’escamote
Il reste la laideur
D’un drame
L’amour
se dévoue
Pour être
Solidaire
La sollicitude
Combat
La solitude.
Il sanglote
Grelotte
Mais se fait joie
De n’être pas chacun pour soi.
D’avoir encore des émois.
Dame nature
tu émerveilles
Tu ensorcelles,
Tu joues
De méchants tours
Même dans le Mercantour!
J’admire les mots
qui ne savent pas se dire
J’admire la pudeur
de se taire
J’admire
Le courage
De faire.
Les alpinistes
Seraient
les conquérants
De l’inutile
Le conquérant
de L’inutile
Je l’appelle l’amour
Solide, taiseux,
Prêt pour l’imprévisible,
qui a peur
De devenir utile.
Le talisman
des gents heureux.
Annick!
Merci du compliment,
Si j’étais charpentier
Couvreur,
Ce genre de métier,
Je parlerais de toit
Hélas mon agenda
Ne parle
Que de mois.
J’apprécie ton écriture
singulière,
La chaleur de tes poèmes
dans laquelle , tu te pelotonnes
comme en un châle angora
J’aime bien les commentaires
que tu laisses sur ce blog,
tes poèmes, tes salutations.
Ce blog sent l’amitié
la connivence,
les connaissances,
de probables histoires d’amour.
Monique et toi donnaient
du liant aux oiseleurs ossianien,
Qui livrent de jolies surprises
poétiques.
–
ROÂÂÂÂÂÂÂRRRRRRRR
–
^_^
–
Prière à oisillons et oiseaux de passage de mains tenir un ballet ou l’autre (balai) sur le pont en cas d’absence du matelot pont-laveur.
Merci 😉
The nests of leaves are empty. The flocks migrated southwards, beyond the trees, beyond the seas and I have to go too but I can’t
I tried so many times… I am unable to fly
the wings are broken
I ‘m falling down again
the wind is rushing passed me
the ground is closer an closer
I extend my broken arms
and skim the air with my feathers
am I going to live or die
the wings seem to be broken
the heartbeat has froze
the words
Oh shoot!!
The three last lines were not intended to be there. I flew without erasing them! Sorry.
Belle soirée à tous les oiseaux!
Bonjour Lou ,Bourrache, Patrick et Thierry et tous
_____
Soleil et chants d’oiseaux
Pour accompagner la douceur du matin
D’un rêve qui vacille vers l’horizon lointain
L’oisillon a sauté de branche en branche
Contraint, forcé il a quitté le nid
Laissé battre ses ailes dans le ciel bleu d’azur
Comme un rayon de lumière qui traverse l’espace
D’aventure il s’est éloigné de plus en plus loin
Pour revenir plus tard vers l’arbre qui l’a vu naître
Après sa conquête de l’espace, et sa soif de vivre
Bagué ou non bagué il va prônant sa liberté
De ville en ville, d’arbre en arbre, heureux, malheureux
Tout oiseau qu’il est, petite cervelle ou non
Essayant de conquérir les affres du parcours
Trouvant sa raison d’être dans le regard indulgent
D’un monde qui l’a vu naître en lui offrant la vie.
____
Bonjour Monique
je partage avec toi ce salut matinal
et en profite pour par delà les océans
porter à Lou une bise
cet oisillon dans l’intention
nous en aura fait faire du chemin
et de ses futures possibles voyages
nait à l’étroit de ces quelques pages
d’immenses parcours
Mes moires sur des ailes déployées
mes plumes n’en finissent pas d’être des supports
et de faciliter au loin mon moyen de transport
comme des réseaux qui jouent avec la lumière
quand je n’ai point revêtu des habits de poussière
alors se forment en répétitiond’étranges figures
qui me suivent même jusqu’aux rivages ligures
dans ces tissages immatériel qui couvrent
des horizons nouveaux sans cesse s’ouvrent
porté par les vents et surtout pas l’espoir
est ce le moment dans les cieux de déchoir
alors poussant ces cris perçants qui vrillent
je ne suis plus qu’incandescence dans la trille
du bec au croupion pourtant je me tortille
et rembobinant le film de mes pérgrinations
je n’est au coeur que l’amour de ma nation
comment s’inscrire dans un pluriel disjoint
moi qui n’ai jamais eu de vrai adjoint
car la solitude du vol est une
et les figures compassées de l’altérité
peuvent bien nous rapprocher
dans les points d’eaux, vers les clochers
libre comme l’air, voguant dans l’azur
je me fait l’effet à prendre un ton sur
d’être un de ces moinillons
qui psalmodient sans être maudits
las, il ne suffit de donner le la
il faut savoir retourner non au nid
puisque cette fois, honni, j’ai fui
Pour les curieux, Il y a un joli poème de Fan, » Ancre » sur le blog de A@tu bien pris tes comprimés.
Le nid,
Nichoir
Ni s’incruster
Ni choir
Même
Dans les nichons
A Ninon
Qui ne dirait
Ni oui, Ni non
Bise à toi Thierry dont la présence nous entraine toujours vers des champs lexicaux renouvelés et des espaces linguistiques à explorer.
Tes textes, parfois enigmatiques sont de belles invitations au voyage, à la reflexion et puis ils sont tout toi, dès la première ligne et sans parvenir à la signature. Merci d’être là, merci pour le partage.
Merci à vous , Annick et Monique qui continuez à donner de l’émotion douce et des liens vers des textes à visiter,
merci à l’humour de Patrick et à celui du lion qui rode.
( tiens Rachel manque à l’appel depuis un moment. Ohé du bateau!
Merci à la captain et à cet espace qu’elle fait briller par son talent.
Love
Merci Mat.Pont-Laveur
mais ce lieu est magique
qui nous inspire et fait qu’on cogite
oui à chacun son propre style
mais tes encouragements sont appréciables
Bonne nuit à l’équipage
Deux oiseaux
Bien appariés
Poussent
Un Chant
Lexical,
A la ronde.
Surgit
Thierry la fronde
Un oisillon
nait,
Orphelin,
Pardi!
Il est
Malin
Une vraie
Tête d’œuf,
Mais en quête
D’identité.
Il prend
sa plus belle plume
Pour quémander
A l’alouette
de lui prêter
Son miroir.
Elle le fait
Sans histoire.
Il s’y mire
Se trouve
Chouette.
.
Cet oisillon nous en fait voir de toutes les couleurs, en passant par chacun d’entre nous, depuis le temps qu’il doit prendre son envol, je finis par croire qu’il est si bien avec nous qu’il n’a plus très envie de partir, le pont du navire lui convient, le capitaine et l’équipage également, il devient notre mascotte qui rougit au premier mot que nous prononçons, avec Thierry et Patrick il devient complètement écarlate se demandant toujours s’il pourra parvenir à suivre le fil de leurs pensées et je suis sûre que comme moi il apprécie les mots de tous, chacun dans son style comme le souligne Thierry ; lorsque c’est le
ROÂÂÂÂÂÂÂRRRRRRRR de Bourrache, il doit trembler de peur en pensant que cela pourrait être un gros minet farceur, et lorsque c’est Lou il craint toujours de ne pas avoir la bonne traduction et perdre un peu de beauté en poésie et puis il y a tous ceux qui l’admirent en silence, ce petit oisillon né de la baguette magique d’Ossiane ; En vérité, il a su créer des liens entre nous tous et su nous conquérir par sa grâce et sa beauté et être enfin l’annonciateur du printemps, c’est un sacré petit oiseau comme celui de Gilbert Bécaud.
____
Ce matin je sors de chez moi
Il m’attendait, il était là
Il sautillait sur le trottoir
Mon Dieu, qu’il était drôle à voir
Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
Ça f’sait longtemps que j’n’avais pas vu
Un petit oiseau dans ma rue
Je ne sais pas ce qui m’a pris
Il faisait beau, je l’ai suivi
Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
[Refrain] :
Où tu m’emmènes, dis
Où tu m’entraînes, dis
Va pas si vite, dis
Attends-moi!
Comm’ t’es pressé, dis
T’as rendez-vous, dis
Là où tu vas, dis
J’vais avec toi
On passe devant chez Loucho
Qui me fait Hé! qui me fait Ho!
Je ne me suis pas arrêté
Pardon, l’ami, je cours après
Un p’tit oiseau de toutes les couleurs
Un p’tit oiseau de toutes les couleurs
Sur l’avenue, je l’ai plus vu
J’ai cru que je l’avais perdu
Mais je l’ai entendu siffler
Et c’était lui qui me cherchait
Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
[Refrain]
On est arrivé sur le port
Il chantait de plus en plus fort
S’est retourné, m’a regardé
Au bout d’la mer s’est envolé
J’peux pas voler, dis
J’peux pas nager, dis
J’suis prisonnier, dis
M’en veux pas
Et bon voyage, dis
Reviens-moi vite, dis
Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
Bon voyage!
Reviens vite, dis!
Bon voyage!
___
Bonsoir et jolis rêves
Caresse de plume
Geste enroulé
Ecrasés de temps.
L’oiseau de feu
Comme l’éclair zébrant le ciel précède la foudre
Le bel oiseau de feu traverse la nuée
Il brûle comme la torche qui met le feu aux poudres
Comme le grand soleil dissipe la buée
comme la lave sort du volcan rouge écarlate
il se tord dans les flammes et jette des horions
C’est le désir ardent la violente passion
qui fait battre les cœurs et par la bouche éclate
C’est le serpent à plumes qui revient des enfers
pour brûler chaque jour sur la terre endormie
Où il nourrit sa rage et fomente des guerres
La musique et les arts sont ses seuls ennemis
Il est sourd et aveugle son corps incandescent
laisse tomber des flammes qui ressemblent à du sang
Alain
« un concert confus de ramages s’éleva d’abord dans le fond du parc » Bosco
« Tandis que Quetzalcoatl commençait comme l’étoile du matin par la résurrection, aprés avoir dérobé le maïs au royaume des morts pour le donner aux hommes, symbole de la végétation » – mais les oiseaux ne facilitent ils pas la dissémination des graines- » Nouveau christ, mi dieu mi homme, créateur du cinquième soleil, dieu du vent qui balaye le ciel des anciennes divinités et donne de son souffle spirituel la vie, partant vers le soleil levant et annonçant son prochain retour, à la manière de la Parousie ». In « L’art aztèque et ses origines » henri Stierlin ed Seuil, sur les orgines Toltèques
mais est ce bien le serpent à plumes qui tente d’avaler Quetzalcoatl ?
Comme ce serait bon
D’être une petite mouche
Ou un doux papillon
De virevolter d’arbre en arbre
Et d’ouvrir l’aile pour anidir
Sur un rebord celui un autre
Curieux de tant devant ces nids
Pleins d’oisillons de ce Printemps
Ivre de vie se sentir bien
C’est bon la vie hors de sa coquille
C’est frais dehors
C’est chaud aussi
Alors vivez petits duvets
Devenez forts aimez la vie
Telle qu’elle est elle vous aime
Tendez vos ailes applaudissez
Ce doux Printemps ses ritournelles
Parle du désir dont vous êtes faits
Qu’il est beau le haïku qui de quelques mots renferme tout un monde de sensations épurées pourtant, c’est un long chant ce soir qui s’étire sous ma feuille à cette heure ou déjà l’oisillon s’est endormi.
___
C’est tellement fragile un petit oiseau
C’est tellement presque rien
Juste un petit cœur qui bat
Un duvet et quelques plumes
Deux petites pattes
Comme deux petits ressorts
Un petit bec de rien du tout
Et une tête minuscule
Qu’on a du mal à imaginer
Comment elle peut renfermer
Toutes les données nécessaires
Pour qu’il puisse subvenir
A sa subsistance.
C’est tellement joli un petit oiseau
Quand il déploie ses ailes
Pour prendre son envol
Qu’il sautille de branche en branche
Qu’il frétille de tout son corps
Lorsque d’un coup de bec habile
Il saisit sa proie minuscule
Autre dimension, autre monde
Léger, léger libre comme l’air
C’est tellement incroyable un petit oiseau
Lorsque de sa petite gorge il laisse échapper
Tant de notes d’une partition qu’il connait par cœur
D’un chant qui résonne si loin et si fort
D’un langage qu’il est seul à comprendre
En dialogues sans fins avec ses congénères
Je dis souvent j’aimerais être un oiseau
Voyager de continents en continents
De sommets en sommets
Naviguer d’arbres en arbres
N’avoir aucun interdit
Faire du ciel un chemin sans limite
D’océan, de mer, de falaise
Mais c’est tellement petit et frêle un oiseau
Face au feu, face au froid,
Face à tous ses prédateurs
Qui ne savent voir en lui
Cette petite merveille de la nature
Belle, colorée, qui enchante notre planète
Et qui comme nous frôle sans cesse
Les plus graves dangers du monde
Tout au long de sa toute petite vie d’oiseau.
___
Bonne nuit à chacun et pour vous bercer écoutez le silence.
Annick
Dommage!
La fée Mélusine
A été mise à l’usine,
Elle est menée
A la baguette.
Au service
Comptabilité
Elle y fait
Les Comptes.
C’est vrai,
Pour les contes
Y a pas mieux
Qu’une fée.
Je lui ai écrit
Dés qu’elle aura
Le temps,
Elle exaucera
ton souhait
Si tu es sage!
Elle te transformera
En petite mouche
En papillon
C’est promis!
Moi, je t’attendrai
guetterai,
De mes deux yeux,
Ton virage,
Petite mouche,
Papillonnante
Quand tu te poseras,
Vibrionnante,
Sur bord
de mon nid.
Oui, je t’attendrai
Sans remord,
Moi, l’oiseau Gobe Mouche.,
Au nid soit
Qui mal y pense!
N’es pas peur,
J’ai un appétit
D’oiseau,
Je mange
trois fois
Mon poids.
En gros!
Monique
Bonjour,
Madem’ Oiselle
t’as le petit cœur
Qui bat
Un petit peu, pour moi
Oh, M’sieur Oiseau
J’ai pas dit que vous me débectez!
Voyez vous , je suis si fragile.
N’ayez pas peur,
Madem’ Oiselle
Venez dans mon duvet,
Dans mon plume,
Si vous préférez.
C’est si facile!!
Vous en avez des idées
Dans la tête,
M’sieur Oiseau
Des idées qui me plaisent
Des idées qui mettent à l’aise
C’est pas bête!
Elle t’attire ma trille
Ma belle Oiselle
« J’ai les testicuuuuuuuuuuuuuuuuuules
Qui gesticuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuules »!!!!!!!!
« J’en frétiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiille
J’en frétiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiille »!!!!!!!!!!!!!!!
Mon bel Oiseau
Oh que tu es agile
Ma chère oiselle!
Oh que tu es habile
Mon cher Oiseau!
Voilà, une histoire à couplets!
A cette heure les oiseaux comme les oiselles déjà sont endormis et autour d’eux le silence les entoure du plus grand respect qu’il leur est dû;-)
Son peuple couchait
Dans la bouse
Booz dormait,
A ses pieds
rêvait,
Ruth
La moabite.
« Seigneur,
je ne sais pas ce qui m’habite »
L’oiseau était en rut!
Booz dormait
Son peuple
chantait
le blues!
‘
Cet oiseau avait un bec fin,
C’était un oiseau périgourdin
Avec les chiens, il était copain.
Il leurs piquait la truffe.
Le mufle.
Un maitre chien truffier
En fut fort agaçait
Il jura de l’escagasser.
Péri d’un coup de gourdin
L’oiseau au bec fin.
Un nouveau jour dont on ne sait de quoi il sera fait, les oiseaux s’en moquent ils volent, ils chantent et cherchent leur pitance.
___
En levant les yeux
Dès le matin dans le ciel bleu
Volent les oiseaux
Les arbres sont couverts de feuilles
La fenêtre et grande ouverte
____
Bonne et belle journée à tous.
quand il a vu la lumière
pour la première fois
je lui faisais de l’ombre
c’est en géant qu’il me voyait;
quelque années plus tard
je ne plus un géant
mais le roi de sa planète!
qu’en sera il demain
et surtout après demain
quand il me verra
tel que je suis
un être comme tout les êtres
ni grand
ni petit
un être qui bat des ailes
qui vole parfois
si près du sol
parfois dans l’infini du ciel
quand, sur le seuil d u néant
on m’ouvrira grand la porte
j’espère avoir le temps
de revoir en songe
tous ces moments bénis
ou l’on se sens important
non pas au regard du monde
non, juste important dans le regard d’un enfant…
je vous tire mon chapeau pour vos écrits sans cesse renouvelés
moins de temps en ce moment moins d’inspiration… aussi….
mais l’envi de passer est toujours là;
même si c’est moins souvent
je finirais par l’exclamation de Bourrache !
ROÂÂÂÂÂÂÂRRRRRRRR
Je lis vos tendres textes,
et je suis émue, oui,
ROÂÂÄĨ¨AĨ¨A¨¨A¨¨ARRRRR ( je me permets de citer aussi, hein, Marc, hein, Bourrache, hein, chacun?! )
bises de ce joli Mai.
On aimerait que le Printemps, son chaque jour, du premier Janvier au trente et un Décembre, on aimerait les voir par tout, ces belles hirondelles, dessous les toits, dans une grange, et dans le ciel quand vient le soir, se bel gorger de leurs allures, piquent du nez, battent des ailes, si courageuses de leurs voyages, elles vivent pour nous, les petits humains, à les regarder, battre nos bras, marcher nos pieds, les observer, si fort longtemps, on aimerait, sans jamais oublier d’aimer.
Belle journée douce pour chacun.
Vision éclatée
d’une rime
volant dans le ciel
– devenant poussière d’étoiles
à la clarté de la lune –
Absolu moment, rêveuse des temps.
Les oiseaux n’ont pas que l’imagination de fertile
parfois ils zozotent mais rejoignent le Nil
pour le nihil c’est nihil obstat puisque rien ne leur résiste
avec leurs ailes et leur vision ils sont drôlement agiles
alors puissent ils battre notre tapis volant
pour en chasser toute la poussière
et nous accompagner tout au long
dans un conte voyageur mais pas voyeur
Un oiseau lion ça fait quel bruit
on connaît bien les pique queues et autres
parasites anti parasites qui peuplent l’échine des buffles
mais là on a du mal à imaginer
Ne t’échappe pas, dit la lumière
l’oiseau s’est endormi.
–
Thierry : que penses-tu de celui-ci avec sa belle collerette fauve ?
http://content1.eol.org/content/2009/04/25/20/62578_large.jpg
(il s’agit d’un chevalier combattant mâle avec son plumage prénuptial)
ROÂÂÂÂÂRRRRR ???
–
Immense clin d’oeil, sourire et biz à tous.
–
Coucou, l’Aile lisse de l’hélico…
–
@Bourrache
Quand l’hélico opère, l’aile se plisse
mais les pales tournent quand même
pour les palinodies ça dépend du vent
il décolle raide ou bondit ?
plumage prénuptial ques acco ?
double clin d’oeil
Bonsoir,
Je sais que certains d’entre vous s’inquiètent de ma longue absence.
La raison est que je viens de perdre mon père brutalement. Je vais bien mais j’ai besoin d’un peu de temps avant de revenir vers vous. Merci de votre amitié et compréhension.
A bientôt. Ossiane
Chère Ossiane, de tout coeur avec toi dans cette douloureuse épreuve
Je t’embrasse Ossiane
…..
Dans cette douleur
Faire une place au silence
ce soir dans la nuit
…..
Toutes mes pensées, Ossiane. Je t’embrasse.
Quand la grande peine nous submerge il est bon de recevoir de douces pensées en communion entre ami
de tout coeur Arlette
La nacre
cette exquise blancheur douce au toucher
qui tapisse le fond laiteux des coquillages
la nacre ferme les plaies et guérit les blessures
en créant une perle comme sait faire l’écriture
Alain
Je t’embrasse fort, Ossiane,
j’ai cette chance, *quelquepart, de pouvoir avoir le temps de cheminer, car ma mère en cancer depuis quatre mois, à suivre chaque mois, et mon père en attente de résultats pour début Juin, ils se suivent…
ces passages de vie, nous poussent au sein de la réalité BIEN TROP crue de la vie….même si cette part de vie n’est pas niée, vivre ces passages, remue, me remue depuis fin Janvier…
MAIS LA VIE CONTINUE en beautés de Printemps aussi, et c’est bien!
Bises tendres, Ossiane.
et bien que de douloureuse nouvelles…
une pensée vers toi Ossiane
et aussi vers annick ..
——————————————-
Un oiseau s’envol
^^^^^^^^^^^^^^^^Reste au sol le silence
et quelques plumes
^^^^^^^^^^^^^^^^
j’entend encore son chant
en echo^^^^^^^^^^^^ dans ma mémoire^^^^
Prends ton temps, Ossiane, tout ton temps nécessaire.
Il y a, dans la vie, ces épreuves de deuil immense, carl’être aimé singulier irremplaçable,
et la douleur reste vive, longtemps…
Je t’embrasse.
Mille pensées pour toi Ossiane.
L’oisillon sur sa branche est il si insouciant ou un fou sciant qui va lui même s’extraire du cocon douillet et du coton du duvet ?
L’oisillon peut il s’élancer sans regrets de ce qu’il va laisser derrière lui, de ces dorloteries qui n’étaient pas de la loterie (pas de la Dolto te rit non plus) ?
l’oisillon s’agite et se remue et si il éternue il reculera alors qu’il veut avancer
toujours plus près afin de deserrer le frein et de dévaler à un train d’enfer
la pente.
L’oisillon ne connaîtra la loi du sillon pour aller picorer les labours qu’après avoir franchi le pas et s’être enfin lancé dans ce grand bain.
L’oisillon a tant à apprendre, que le vol n’est pas le plus facile, le piquer, les rase-mottes, la vrille aussi mais pour les tonneaux ou le looping il devra devenir cascadeur et perdre sa candeur.
L’oisillon s’égosille, il manie la faucille et tronçonne les sons, sans trombonne il coulisee difficilement.
L’oisillon pas encore autonome, voudrait atteindre l’automne pour virevolter avec les feuilles en guise d’oreiller.
L’oisillon n’a pas l’intention de se faire plumer au grand jeu de la peur, il est un parfait acteur, suspendu à son bec le suspens à toute heure.
Oisillon
Approche toi
Se lancer
Oser
N’est pas très facile
Dans le flour tel
Aimer est loin d’être fort simple
Aussi
Mais surtout
Vis de toi
Ose
Vole
Aime
Au risque de souffrir
A tes risques
Mourir
Vivre
C’est tellement
Marcher son pas
Vers son mourir
D’un jour
Perte d’un être cher,
Tout autour semble si superficiel,
Emotion amplifiée, équilibre ébranlé.
Pensées émues pour toi Ossiane.
Témoignages d’affection
Soutiens des visiteurs
Tendresse
Des écrivains du coeur
Des voyageurs de l’écriture.
Grandes pensées vers toi mon capitaine…..
Kiss to the Lou. I don’t forget you but not enough time at the moment.
(mon anglais étant assez approximatif j’espère que je n’ai pas écrit des choses incompréhensibles).
Coucou nos deux Bourrache. Bises vers vous 2
Mes pensées vous accompagnent Ossiane , et prenez votre temps .
Bonsoir .
Peut-être Ossiane que tu ouvriras cette petite boîte à message où j’ai rangé pour toi un petit haïku, il est bon parfois de ne pas se sentir seule.
____
Mille pensées douces
Loin des mots et des images
Dans l’intemporel
_____
A tous un petit signe pour vous dire bonsoir comme un baiser soufflé du bout des doigts, belle est la lune qui dans le silence éclaire le jardin.
Oui peut être…
l’aile là éclot
au croisillon de ses mots
point de lune cendré
Fui fui fui
répétais-je l’air perdu desolé
au bord de ce beau nid
Doux l’autre a pris l’envol
Je piaille faiblement
Nuit nuit nuit
dans un souffle
la vie et cet abri
qui n’abrite plus rien
je manque de courage
mes ailes sont là pourtant
mes plumes n’inscrivent pas
Dans le ciel mes tissages
j’y parviendrai pourtant
et il passe sur les branches
dansant sans bruit vivant
luit luit luit
le soleil
force mon déploiement
— — —
big hug Ossiane
love to you all
Une flamme, une feuille, une plume d’oiseau
Une courbe, une estampe, une envolée
Un rêve, une méditation, un spleen
Le regard est fuyant, interrogatif
Question posée sans réponse
A-t-on coupé les ailes de l’oiseau ?
Je m’interroge, je ne sais pas, je ne sais plus
Les sentiments se confondent
Entre la peine et le désarroi
Qui peut dire ce qu’on ressent vraiment
Quand tout se brouille, tout s’emmêle
L’humain est compliqué, rien n’est simple
Tout n’est pas blanc, tout n’est pas rouge
Et le noir laisse, quand les yeux se ferment
Quelques lueurs qui brillent, vont et viennent
Ce soir il me semble que mon chant résonne triste
Et pourtant au fond de mon cœur j’entends
Une mélodie qui rend mon âme sereine
Des mots qui me reviennent et font écho
Raniment la flamme d’un espoir déçu,
Je reste seule à savoir où se situe ma peine.
Quelques pensées en pente douce ..dans le creux de ta main..qui chuchotent et respirent..te racontent une histoire..te consolent en silence..et emportent tes larmes..dans le lit d’une rivière..
Tendresse Ossiane….
qu est ce que c’est joli, Monique,
bises tendresses à chacun,
belle soirée douceurs.
C’est triste unoiseua sans ailes
Vite que repousse ses ailes
Pour l’envoler comme un oiseau
C’est triste un oiseau sans ailes
Vite que repousse ses ailes
Pour l’envoler comme un oiseau
que repoussent…ailleailleaille…
BELLE ET DOUCE NUIT POUR CHACUN!
http://mike.posterous.com/youtube-chopin-nocturne-no19-o
Take care of yourself Ossiane
Good to see you around Rachel.
Love to you all.
–
http://www.deezer.com/listen-202079
–
^_^
–
Bonjour à vous tous…
Chère Ossiane,
Je me joins à tous les membres de l’équipage pour t’envoyer
Les quelques eeeeee qui me restent encore
Tu vas en avoir besoin,
En cette difficile période,
Décidément,
2010 est une année bien bizare
Etrange et dure à la fois,
Ainsi va la vie…
Je t’envoie plein de biseeeeeeeeeeeeees
Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Ecoute cette nocturne de Chopin
Comme un chant de réconfort
Aux accents de tendresse
Des doigts sur un clavier
Ont joué quelques notes cristallines
Au milieu des sons graves et sombres
Avec l’espoir de faire naître un sourire
Au coin de tes lèvres tristes et silencieuses
Bercée par cette mélodie en sourdine
Quand ton regard vers les autres se tournera
Tu t’apercevras soudain
Que tout un monde t’entoure
Des visages connus, d’autres inconnus
Qui te tendent la main dans le silence
Pour t’accompagner un bout de chemin
Sur cette difficile portion de route.
_____
merci Lou pour cette nocturne à l’intention d’Ossiane à qui nous pensons très fort.
c’est joli de bel de vous,
mes tendres pensées renouvelées, Ossiane,
je t’embrasse.
Merci à tous pour vos messages de sympathie envoyés en privé et déposés sur cette page. J’y puise des leçons de vie, de l’énergie et du réconfort. Pensées de soutien à Annick et à tous ceux et celles qui parmi vous sont en souffrance. Mes amitiés chaleureuses à tous. Ossiane
Fête de toutes les mamans, que dans leurs yeux ce jour, brille cette même étincelle de joie que celle du jour de la naissance d’un enfant.
______
Concert des oiseaux
Et pourtant le ciel est gris
Qui rompt le silence
______
Merci Ossiane pour ce petit mot chaleureux adressé à tous, nous t’embrassons et pensons à toi très fort.
L’oisillon
Becquetait
Blotti
Au fond du nid.
Père, mère
Volaient
Ramenaient
Insectes,
Graines
Nourrissaient
La couvée.
L’oisillon
A grandi
S’est envolé
Du nid.
Il en garde
Le regret.
Ses parents
il les avait
Quittés
Le cœur
Léger.
C’était son heure
De faire sa vie
Son nid.
Il voletait
Sans grande envie.
Il ne se trouvait pas beau
aurait voulu être un autre oiseau.
Il voulait
Être
Autrement.
Que ses parents
Il se rêvait
Aigle
Solitaire
Planant
Au dessus des aires,
Colibri
au chant si joli
Tourterelle,
Sarcelle
Hirondelle….
Son frère
Était
Coucou
Squatter
De nichée,
Connu
Des laboureurs.
Dans le miroir
Des ruisseaux
Il se trouvait
laid
Passereau,
ordinaire
Le portrait
De son père.
Il était
Simple moineau
Petit piaf
Venu
Du ruisseau.
Un jour
Fatal
Le père,
La mère
s’envolérent
pour un séjour
Sans retour
Au paradis
Des oiseaux.
La confrérie
Des moineaux
se réunit
Pour piailler
Leurs épitaphes.
L’oiseau
Se découvrit
Des amis
Une famille,
se trouva
Aussi beau
Qu’un corbeau.
Fit son nid
Dans une Charmille.
Tout fier
De la couvée
De moinillons.
Il arrive,
Parfois,
Qu’un oisillon
trouve ses racines
Quand les parents
Sont enterrés.
Ressente les affections
Léguées
Qui permettront
De perpétuer
Le travail ardent
De la vie ,
Simplement
Dans le luxe ou le dénuement,
Mais avec sentiment.
c’est joli, Patrick,
tendresses vers toi, Ossiane,
Il se blottit le nid
L’oisillon nu dedans
Il a encore son temps
Pour s’envoler ailleurs
Il regarde alentour
Le monde est bien bas
Prendre de la hauteur
En belle distance du nid
Est un bel microscope
Qui guide vers le profond
A tous, je souhaite une bonne semaine, bon courage aux étudiants et lycéens qui voient se profiler le jour « J » des examens
____
Passeront les jours
Comme glisseront les nuages
L’oiseau a grandi
Mais au fond de notre cœur
Reste intact le souvenir
_____
L’oiseau est prêt son jour
Ses ailes se sont forcies
Il se met bord du nid
Cligne des yeux ravis
Il étend une de celles
Et puis l’autre encore d’ailes
Et youps dans un froufrou
S’envole se frictionne
Dans le bel air du temps
Il plane il vol plané
Il en a mis du temps
Pour se voler sa vie
Son coffre à trésors sien
Quelle richesse de lui
Comme il est beau l’oiseau
je me joins à toi,
belles pensées pour ceux qui vont en exams,
le dernier coup de collier…
L’oiseau est prêt son jour
Ses ailes se sont forcies
Il se met bord du nid
Cligne des yeux ravis
Il étend une de celles
Et puis l’autre encore d’ailes
Et youps dans un froufrou
S’envole se frictionne
Dans le bel air du temps
Il plane il vol plané
Il en a mis du temps
Pour se voler sa vie
Son coffre à trésors sien
Quelle richesse de lui
Comme il est beau l’oiseau
je me joins à toi, Monique,
belles pensées pour ceux qui vont en exams,
le dernier coup de collier…
Morceau de ciel
Tombé de l’être
Eparpillement
– Lustre du temps.
Miroir
Reflet du temps
Montre ton vrai visage
– Ecorce d’argent.
Quelques mots sur la feuille du jour
Comme un petit signe de la main
Qui marque le passage sur le chemin
Comme un rendez-vous incontournable
Quelques petits mots déposés
Pour dire en vous croisant peut-être
Comment allez-vous ? Il ne fait pas chaud !
Puis continuer sa route à l’encontre
D’un nouveau jour et de ses imprévus.
Laisser souffler le vent dans les branches
Briller le soleil ou tomber la pluie
Conscients que nous allons vers l’été,
En traînant le printemps comme un enfant malade.
Bonjour chacun
Comment vas tu
Il a plu cette nuit
La Toto sort son sec
En ce temps gris
Tout plein chargé
Elle le dépose
Puis remonte sa pente
Et se stoppe la place
Achète du pavé d’Arthur
Croquant de senteurs bonnes
Et marche un bon moment
Avant de regagner son antre
Le coeur de Printemps tel
Tant de précipitations
Ces derniers mois
Qu’il faut tenir son cours
A pleins rayons de ses petits yeux
Pour s’en mettre plein la vue encore
La vie n’est pas fini
Et l’accueil des hirondelles
Son chaque fois son rayon de miel
belle journée douce pour chacun! bises tendres!
la vie n’est pas finie,
avec un e,
c’est plus joli,
ou pour donner de la longueur,
à la mode de Christineeee,
la vie n’est pas finieeeee,
ou pour marquer son hugh,
la vie n’est pas finiE,
sa légèreté si belle se vivre.
TENDRESSES pour chacun,
merci à Alain qui m’a fait relire des pages anciennes, que j’ai relues avec belles émotions, miennes!
Merci Annick pour ce jolis mot « TENDRESSE » offert à tous, c’est un mot plein de douceur qui réchauffe le coeur.
____
T endresse
E ssentiel et quasi vital
N ul ne saurait s’en détourner
D ans les moments difficiles
R endant ainsi
E ndurables
S es soucis, ses inquiétudes
S i péniblement endurables
E t si accablants de la vie.
____
Préférer « si péniblement supportables » pour éviter la répétition d’ « endurable » c’est ainsi lorsque l’on veut aller trop vite et formuler trop rapidement mille excuses vous rectifierez de vous même merci
TENDRESSE PLEINE,
oui c’est joli de vie,
c’est se donner d’iamer,
comme ça,
à chacun,
à celui,
à celle,
aux aimés!
bises tendresses d’un Ouest qui a quelques rayons de miel,
la Toto va se sortir se ballader une serre de plantes exotiques,
elle salive à l’avance ce St Etienne de Montluc.
La plus douce journée possible pour ceux au travail.
Comme il est bel
Ce mot tendresse
Comme il croustille des douceurs
Comme il froufroute le petit coeur
Je l’aime
********ce mot
******************qui aime aimer
Alors viens
***************donne moi la main
Et je cours et tu voles
On s’envole ***************************************e n s e m b l e
Et c’est bon et c’est doux
Et la terre devient ce paradis
Pour nous sur ce chemin marché
Tout simplement
Main dans la main ********************************s’aimer
Tout naturellement
Partager complices *******************************du bel instant
youps, je prends mon avion à récations! bises!
Bonjour Ossiane, de retour d’une semaine à l’étranger, je ne prends connaissance qu’à l’instant de l’épreuve qui te frappe. Je joins aux mots d’affection et de réconfort de l’équipage toutes mes pensées et tout mon soutien. Même si les paroles paraissent vaines devant le départ des êtres les plus chers, les vibrations douces et chaleureuses circulent dans le silence. De tout coeur avec toi, Ossiane, et prends tout le temps nécessaire. Sur ton magnifique livre de mots et d’images, nous ne cessons de nous sentir reliés tous ensemble.
Silence
en bruit de vie.
Souvenir
de la beauté irréelle
de cet oiseau
volant dans le ciel.
Plaisir
de fermer les yeux
et de voir se rejouer
la joie de ce moment.
Grâce
dans le nu de la vie.
Ben, je n’ai rien à ajouter.
Petit oisillon attend de grandir un peu
Grandir avec les mots de chacun
Les douces pensées éparpillées
autour d’Ossiane comme un duvet d’amitié
comme c’est beau, MioModus.
et bel de mimi, arletteart,
je n’ai rien à ajouter, pour citer gaïs,
douce soirée.
Un oisillon c’est fort fragile
De toute sa vie à venir
La vie sa gravité
Dans ses petites ailes
A s’envoler son jour
Pour parfois se poser
Et s’envoler
Encore
Toujours
Son jour
Léger
Des ses ailes précieuses
Pour se voler son ciel
De pur
De vie
D’amour
tendre jour pour chacun.
Au carnaval des oiseaux,
Masque, plumage;
Ramage,
Plumes, Aigrettes
Paillettes,
Affolent.
Cela
jacasse,
Stridule,
Cancane,
Glousse,
Ulule
Becquète,
Fait la roue
Parade.
Cela
Vole
Pique,
Plane
Court
Plonge.
Fête nuptiale.
Seul,
Un étourneau
Tournoie
Autour
Des plumes et des os
Laissés là
Par un blaireau.
la mort du cygne?
Quand le prévisible devient réalité
Qu’il faut assumer sans trembler
Et sans faiblir garder confiance
Savoir encore regarder les fleurs
Celles qui égaieront le jardin de demain
Et quand vient le soir dans la solitude
Avoir envie de parler aux étoiles
Points de lumière dans le ciel noir.
Chère Ossiane
Seulemente aujourd’hui je lis sur ta peine.
Je bien comprends ta tristesse,
tu sais, je suis en tristesse aussi,
en lutte pour continuer à vivre.
Le temps c’est le bon ami pour nous aider dans l’epreuve.
Les larmes sont une bonne compagnie.
Laissez-les glisser.
Je t’envoie toute mon amitié et je t’embrasse fort.
je vous lis, fort émue, Monique et Neyde,
il existe ces épreuves de vie tellement douloureuses,
le Printemps sauve un peu.
belle journée tendre pour chacun.
je t’embrasse, Osiane.
Pensées Ossiane …
Bises
Qui peut me prêter quelques rimes pour faire un nouveau poème?
Silence n’est pas absence mais abstinence
parfois il est préférable à tout et nous protége
c’est moins stimulant qu’une suite d’arpéges
en apparence du moins car sa constance
nous permet de tout mettre en repos
youps la sandale
s’envole de son nid
des peintures à voir
à chuchoter silence
pour entendre leurs sens
se vibrer tout devant
c’est bel devant des toiles
de s’envoler rester
planté là tout de là
et partir au deLà
belle fin de journée tendre, et bel week à venir,
les matelots du bâteau d’Ossiane, que je remercie bien fort encore,
de nous offrir ces toiles,
à nous, oiseaux de passage,
et comme c’est bon de se poser,
de regarder sa page,
et de laisser l’encrier se vider,
et les mots se poser sur l’album si joli,
belle soirée pour chacun.
TENDRESSE AMICALE.
Tout est en nuances ici bas
Du tragique vers l’espérance.
Il suffit de presque rien
Pour retrouver confiance,
Relativiser diront certains,
Positiver diront les autres,
Être lucide en fin de compte
Et regarder le monde
Sous ses multiples facettes.
Faire de cet amalgame
La bonne part des choses,
Celle qui laissera toujours
Entrevoir la lumière et l’espoir,
Celle qui permettra d’avancer
Malgré les épaules chargées
Des plus lourds fardeaux,
Celle qui pourra laisser croire
A de nouveaux envols, de nouveaux départs
Sur le bord de chaque nid pour tous les petits oiseaux du monde.
Ils chantent dans les feuilles immobiles
Qu’un soleil généreux enveloppe de chaleur
Les petits oisillons piaillent en abondance
Jouant au bord du nid les escalades imprudentes
L’aventure commence pour eux
Avec tous les dangers et les risques qu’ils encourent
Ils ne le savent pas et c’est bien pourquoi
Leurs parents inquiets surveillent les alentours
Il suffit qu’un gros matou rôde autour de leur demeure
Pour qu’une gerbe de cris d’oiseaux sonne l’alarme
De leurs cris stridents tandis que dans les nids
Les oisillons affamés et affolés font des vocalises de détresse.
Et c’est ainsi que chaque matin au lever du soleil
J’entends sous les fenêtre le concert des oiseaux et des oisillons.
Qui n’est rien d’autre que le chant merveilleux du printemps.
Douceurs, Ossiane.
Petit message vers Ossiane en hommage à L’oeil ouvert
informatique capricieux me renvoie tous les mails !!!!!!
Sur mes deux blogs « images -imagine » (du monde )et « au gré des jours » ( blog -spot )Ossiane il y a 2ans un clin d’oeil sans qui rien n’aurait pu commencer
Merci de tout coeur AA
Le printemps était porteur de tout ce qu’on n’attendait pas
Si honteux qu’il n’osait avancer au devant de la scène
La vie lui confiait toutes les sales besognes de l’existence
De l’arbre qui a cessé de fleurir et dont les branches restent nues
Aux violences inattendues des éléments naturels
Les hommes spectateurs, impuissants le regardaient passer
Priant les dieux imaginaires qu’il les épargnât
Il n’en fut rien. Aucun passe- droit. La loi de la jungle.
La mort, la maladie, la souffrance alors que le soleil brille de nouveau
Ici et là, l’aube de la vie n’est plus au programme l’heure est au crépuscule
Il restera pourtant quelques projets porteurs d’espoirs
Quand le vent du silence aura soufflé pour atténuer la douleur
Laissé le cœur et l’esprit reprendre leur force et leur vitalité
Rendu aux mots leurs sens et leur envie de dire et de chanter
Je me demande si Ossiane ne serait pas devenue folle si elle devait passer son temps à moderer tous ces « commentaires. Les poètes sont les plus grands spammeurs au monde, n’est-ce pas? Et c’e »st normal, j’ose dire.
Poète ou se disant tel, visant tel guillaume tell
une pomme sur une tête avec une arbalète
et faisant se pâmer d’ici ou d’Appamée
ceux qui ne rêvent que de jeter des ponts
d’une rive à l’autre pour relier l’humanité
si Zeugma n’est pas énigmatique
l’écriture n’est elle pas automatique
aussi peut on adopter un ton flegmatique
Comment taire ce qui sourd en nous
sans pour autant troubler la sérénité du lieu
qui de serendipité ne s’afflige pas plus que de raison
Hello,
Quelles couleurs!! du rouge brûlant…
André Claude
j’ai mis dans mes mains deux boules chinoises
Et cherché de mes doigts le mouvement
Qui inlassablement m’apporterait calme et sérénité
J’ai déposé sur mes lèvres quelques mots égarés
Qui tournent et retournent sans se prononcer
Comme il est bon de le faire pour ne pas importuner
J’ai relu sur la note des paroles émouvantes de poètes
Essayant de comprendre moi aussi le sens caché des mots
Emergeant dans les larmes d’une souffrance à peine contenue
Rien n’est vain qui procure la paix intérieure
L’écriture à travers les mots capte les idées
Canalise la source « qui sourd en nous »
–
Pour la dérision … et un sourire :
http://www.youtube.com/watch?v=OE6Ov7R4RwI&feature=channel
–
Biz à tous.
–
Un tit coucou à toutes et à tous. Toutes mes affectueuses pensées à toi mon capitaine.
–
… il faut reboiser l’âme humaine …
… je resterai sur le pont …
… je resterai un jardinier …
… je cultiverai mes plantes de langage …
… ah ! que j’aimerais qu’il y ait un paradis …
–
http://www.youtube.com/watch?v=_E1HbACfWNo
–
…
–
–
http://www.youtube.com/watch?v=TW9sjYrLsi4&feature=related
–
Bonsoir Bourrache et merci de nous faire réentendre ces mots à travers lettre et chant
« Il n’est de vrai que l’amitié et l’amour….
….il faut s’aimer à tord et à travers….
… l’amour ne sait pas compter…. »
Aimons, aimons tant qu’il en est encore temps car le paradis, le paradis ? oui j’aimerais aussi qu’il y en ait un.
« …s’aimer à TORT et à travers… » pardon merci de coriger de vous même
Emue par les textes proposés par Bourrache, j’ai omis Rachel de te dire bonsoir à toi et à tous Une pensée pleine de chaleur et d’amitié pour toi Ossiane.
Dans la paume
De ta main
Se cachent
Des lignes
Qui tracent
L’empreinte
Unique
De nos vies
Vers d’autres vies
Uniques.
Je ne suis pas une grande habituée de ce merveilleux blog, mais, Ossiane, je veux vous souhaiter bon courage.
Une fois le guide envolé, un jour, l’oisillon parvient à voler de ses propres ailes, grâce à la mémoire des gestes appris.
Bien à vous,
eMmA
Prométhée
L’oisillon
Chaudement
Couvé,
Avait éclos.
Il grandissait
L’aiglon
Pour accomplir
Une mission:
Aller dévorer
le foie
De Prométhée;
Titan
Qui avait donné
Connaissance
Compréhension
Aux hommes.
Jupiter,
En colère
N’avait pas pardonné.
Il l’avait condamné
A être enchainé
Au Caucase
Avoir le foie
Déchiqueté
Jusqu’à la fin
Des temps.
« Promettez
Si vous voulez.
Mais, jamais
Ne tenez!
Tel est la devise
Des dieux.
Jour après jour
Prométhée
Avait peur
De la torture
A venir.
Terrifier
Les hommes
Par la foi
Certain
S’en font
Une religion.
Ça craint.
Ma foi!
Aimons, aimons tant qu’il en est encore temps…
J’aime bien tes mots, Monique.
merci Bourrache, pour ces vidéos, que je n’ai pas encore entendues, mon ordi en panne de son, je les écouterai.
Aimer, est un bel sens de vie.
bonsoir à tous
il y a un avant
il y a un après
ce ne pas de ma naissance dont je parle
mais de ma re-naissance
et je voudrais ici
dire combien l’oeil ouvert
et particulièrement Ossiane
est l’incarnation de ces paroles
de Julos Beaucarne
que Bourrache nous à publier.
« il faut s’aimer à tord et à travers… »
tel pourrais être le leitmotiv de se site
et je sais pour avoir vu re-naitre
bon nombre de passant pour certains encore fidèle;
pour d’autre je sais qu’il revienne de temps à autre
et que même si certains ne viennent plus
ils ont surement garder une place à part à l’oeil ouvert;
et je garde moi même un certain nombre
de « visage » oui visage, car même si je ne les ai jamais vu
je les reconnais à leurs écriture, à leurs manière de passer
la vue parfois est un frein à l’écoute de la profondeur;
ici pas d’age, pas de couleur de peau; pas de race;
pas de préjugers; et s’il en ont ils ne restent pas bien longtemps sur ce site
…et je me suis attaché à beaucoup d’entre vous
aussi étrange que cela pourrait paraitre
à des visiteurs de passage;
l’apparence ici n’a pas d’importance seul compte l’envi de partager
partager le plaisir des mots; partager la poésie, partager l’envi d’aimer
l’envi d’un monde plus enclin à écouter l’autre;
et ainsi s’écouter aussi soit même;
pour tout ceci et même si je me fais plus invisible
je tenais à témoigner de tout cela pour toi:OSSIANE
et une immense joie de partager ceci avec vous tous…
Je t’embrasse tes mots, Marc, cet album, rien que d’y penser, j’en ai la larme à l’oeil. Bises tendres.
J aihâte d’entendre demain, les mots de Julos Beaucarne, une jourée en deux temps, en extracion, gai, puis en repli, sonné,
ce soir l’aquilibre se retrouve encore, car, ouideoui, et je te cite, Marc:
‘ l apparence ici n a pas d’importance seule compte l envie de partager
partager le plaisir des mots partager la poésie partager l envie d’aimer
l envie d un monde plus enclin à écouter l autre
et ainsi s’écouter aissi soi même’
c’est un bel sens de vie que de partager l’envie d’aimer,
merci à chacun, pour la patience devant mes délires de mots de vie, souvent, en bafouilles tapouillées…
DOUCEURS!
Un grand jardin où l’on se promène
Un atelier d’écriture, un lieu où l’on cause
Un mail où l’on se croise en marchant
Où l’on médite, où l’on rêve, où l’on se sent bien
Un square dont les grilles restent ouvertes
Un kiosque où résonnent chants et musiques
Un port où un bateau fait escale
Un pont où Capitaine et équipage aiment se retrouver
Une terrasse où Ossiane aime nous convier
L’Œil Ouvert c’est tout cela et bien plus encore
Des liens qui se tissent, des mots qui s’offrent
Un havre de réconfort, de découvertes
D’émerveillements, de contemplations
De partages, de réflexions et la liste serait longue
Mais surtout c’est un regard sans ostentation
Sur ce que le monde nous offre de beau
Au travers d’un objectif et d’une sensibilité d’artiste
Et d’une qualité de poésie dans l’art du haïku
C’est le respect des mots et des idées
C’est le respect de ceux qui comme nous ici
Partagent cette même envie de communiquer et de s’émerveiller.
Oui Marc, c’est tout cela aussi, voir une thérapie, je ne sais pas, le mot n’est peut-être pas trop fort, qui sait pour renouer avec les côtés positifs de la vie quand on a connu des murs qui s’effondrent ou plus simplement mordu dans des morceaux de vie indigeste.
Mais ce dont je suis sûre, c’est la richesse des échanges et cette source intarissable de beautés à découvrir. Quel joli site plein de promesses et d’attraits, de fantaisie, d’humour et de bonne humeur, de douceur, de création, d’art, de poésie et d’humanisme où le Silence même parfois trouve sa place dans la plus grand respect qui soit.
Bonne soirée et bonne nuit au Capitaine, à tout l’équipage et à tous les amis de passage.
je t’embrasse, Monique,
douce nuit pour chacun!
et pour te citer, Marc,
* »Il y a un avant
Il y a un après »
O S S I A N E*
Ici chacun va et vient donne et reçoit
certains prennent aussi, on l’espère, du bon temps
ici le temps s’écoule moins vite
chassés croisés et mots entremêlés
pas de disette mais des risettes
des silences graves qui gravent en nous des instants déliés
ici c’est toujours vivifiant même si reposant
des traits d’esprit, des fulgurances, des rais de lumière
ici c’est ailleurs mais c’est un havre de paix
pour poser des valises trop lourdes
ici c’est bien, c’est mieux que bien même
les mots résonnent et se répondent en longs échos
les phrases se répandent en ruisseaux
ici la liberté est à la confluence avec le respect et l’écoute
on ne se sent pas jugé
des sentiments se disent
des affects se lisent
et toujours ce vent des mots qui balaient nos joues
ici on y revient comme à port d’attache
on y retrouve souvenirs et éclats
et tout ça c’est grâce à notre bonne fée
qui inlassablement nous accompagne
par delà tristesse et mélancolie
Merci Ossiane, jamais on n’est assez rempli de gratitude pour ce que l’on reçoit
J’aime bien quand vous parlez.Cela me touche.
Bonne nuit à tous.Douce pensée Ossiane.
j’arrive bien tard, Ossiane pour t’embrasser – un moment dur, un passage, quel que soit l’âge où nous connaissons cela
Des mots que l’on pose
Des mots que l’on lit
Sentiments exprimés
Emotions partagées
Miroir de la vie
Espace de liberté.
Merci Ossiane,
Merci l’équipage,
et les poètes de passage
Pour cette page offerte
Pour cette symphonie,
toujours inachevée
qui se tisse par vos phrases
et votre sensibilité.
C’est toujours un plaisir renouvelé
de retrouver « l’oeil ouvert »…….
–
Bravo, Jo. S !
Tu as gagné une barre-de-chocolat-fondant-tendresses et un mirifique bouquet-de-fleurs-de-lune pour fêter … le 250ème commentaire…
–
J’aime aussi ce bateau, son équipage, ses passagers … et ses bouées qui bien souvent m’ont aidée à garder la tête hors de l’eau.
Et puis, bien sûr, son éblouissant Capitaine !!!
Ossiane, merci d’être là.
–
Clin d’oeil, sourire, biz et bonne journée à tous.
–
Merci Bourrache
Par un heureux hazard:
J’adore le chocolat,
je suis souvent dans la lune,
alors….merci pour les fleurs…….
Bonne journée à tous.
alors Bourrache et Jo.S, je vous picore des brins de chocolat et des croqants de fleurs, j’adoreeeeeeeeeeeee….
et je vous envoie, des fleurs de mon jardin, et des petits bouts de la plaque de chocolat au lait noisettes cachée en tiroir, et tentée d’être ouverte…que parfois! sourire et bises de clins d’oeil de lune fleurie au goût de chocolat tendre!
belle journée, les oisillons, on se sort de son nid, chaque jour, non?! sourire!
des croqUants avec un grand U pour le remplir de pas trop petite quantité…SOURIRE!
Le plus important c’est:
la tentation,… succomber ou pas
la promesse d’un dessert, croquer ou pas
la tendresse, un plus par dessus tout ça…..
Encore merci pour les fleurs Bourrache et Annick
–
A bas la prudence, le bon sens, la modération, la raison, la mesure, la circonspection, le …, la … (merci le dico des synonymes !), j’opte pour le « succomber », le « croquer » que je chapeaute d’un somptueux « pschhhttttt »
de crème fraîche-tendresse.
Comme un pied-de-nez à ce qui m’est pesant…
^_^
–
heinhein, Bourrache, cela m’arrive si souvent, d’ouvrir le tiroir aux délices,
» y’a pas de mal à se faire du bien,
et puis se faire du bien,
cela fait sautiller, courir, pédaler,
et cela laisse les croquants de chocolat
sur le chemin ravi de se vivre d’aimer,
se faire du bien de bien,
vertige de succomber bien bel délice,
c’est la croquer la vie,
tout simplement son bon de bel rare »
Je feuillette ton album,
et je me retiens,
et comme j’ai castagné la timidité de dire,
Merci Ossiane, J’aime si tendrement de vie, ton navire, et ton bel équipage en chacun.
–
Je connais la plus belle des chansons
Elle relie l’univers à nos maisons
Elle chante chaque terre chaque pays
Dans ces mots que les temps leur ont appris
Elle cherche, elle court
Elle vient, elle va …
–
http://www.deezer.com/listen-2573629
–
Quand la Wallonie rencontre la Corse…
« Erein eta joan »
« D’ji sènme è dji m’è va »
–
Aimons, aimons quand il en est encore temps car le paradis? Oui, j aimerais aussi qu il y en est un.
je te cite Monique,
et j espère ne pas avoir écorché tes mots car pas facile sans copié collé, c’est que la technique c’est chouette quand même.
touchée Là
j ai entendu bourache ce soir
les
videos j ai entendu
La source ne tarit pas… je découvre et vois vos messages d’amitié défiler, je suis touchée. Un grand merci à tous pour votre attachement et votre soutien. Je ne suis pas sur Internet en ce moment; je me ressource et me repose dans le réel pour mieux revenir ensuite… mais je prends mon temps… amitiés vers vous tous!
Bon repos, Ossiane
reviens-nous forte d’ idées nouvelles
Bises affectueuses
Les oisillons s’emplument
le duvet abandonné
bientôt l’envol
Je n’avais pas bien suivi ce long journal
je le confesse
glané ces tristes nouvelles….
Ossiane, je suis en toute sympathie avec toi et respecte ton silence.
Je t’embrasse
Fidèles …les noms s’inscrivent toujours près de vous Ossiane et c’est une grande douceur de les retrouver chacun à sa façon
La petite étincelle que vous apportez ne s’éteindra jamais
Amitiés AA
Communisme en ses métaphores
Le livre bouge
Dans le Quartier Latin
Soumis en lecture
Sur le flanc nord de la montagne
Entre Louvre et Panthéon
Lutèce à ses géants
Muguet du mois de mai
Le livre bouge
Dans le Quartier Latin
Petit livre rouge de main en main
Il peuple, révolutionnaire, l’esprit estudiantin
Nanterre n’enterre que ses bidon…villes
Les portes du savoir encloses
Assiégée, la pensée nouvelle
Et la jeunesse dévisagée
La crise est proclamée
Aux larmes citoyens!
Ordre et désordre de la nation
Sur fonds de malaise et d’espoir
De grèves en cascades, l’Odéon
Théâtre de vie, quel Élysée?
Dans un ronronnement enlisé
Jeunesse de rue, débat de fond
Révolte de rue, prise de parole
Le pavé acte et les symboles
Fusent au travers des barricades
Ils se sont croisés par hasard
Dans ce champ de mine parisien
Lui rédigeait dans un bar
Quelque discours avec les siens
Quant à ce regard émeraude
Où ne se lit que ce qui rôde
Dans un frémissement de plaisir
Il se posait sur sa main
C’est ainsi qu’ils se sont connus
Dans un pays en mouvement
Année de rêve, année de grèves
Dans un climat déconvenu
Un mois de mai charmant
Un livre rouge en mouvement
De main en main.
C’était un instituteur
C’était une jeune fille au pair
Ils s’aimèrent et eurent beaucoup… d’oisillons…rouges?Non! Arc-en-ciel
Bientôt l’été….(sous les pavés la plage…slogan soixante-huitard)
Leïla
J’aime bien cette citation que j’ai croisée aujourd’hui
Nous allons prendre conseil de notre conscience. Elle est là, dans cette valise, toute couverte de toiles d’araignée. On voit bien qu’elle ne nous sert pas souvent.Alfred Jarry
http://www.youtube.com/watch?v=nhjvkmWqULM
Une actrice américaine a dit: « J’aime 3 choses dans la vie: un whisky avant et un secret après. » (I like 3 things in life: a Whisky before and a secret after.)
Moi je dis: « J’aime trois choses dans la vie: mon amour, ma chérie et ma bien-aimée. »
Il y a sans doute quelque part sous un toit ou entre deux branches
Un nid plein de petits œufs en attente d’éclore
Il y a sûrement quelque part tout près où à l’autre bout du monde
Quelqu’un qui vous attend dans l’impatience
Et le soleil qui se lève chaque jour ne sait ce qu’il adviendra
De toutes ces attentes, il regarde tourner la terre et il attend patiemment
Car il viendra le jour où les oisillons casseront leur coquille
Car Il viendra ce jour tant attendu ou vous serrerez dans vos bras l’être aimé
Car il y aura toujours des petits oiseaux qui attendent de voir le jour
Il y aura toujours sur cette terre des êtres qui sont faits pour s’aimer.
belle et douce soirée, tendresses, Monique.
L’oisillon frémit
le souffle du vent l’envahit
dans son coin tiédi
Merci à tous de votre présence
L’oisillon résiste
Volera, volera pas
Le nid avant tout!!
Où comment accentuer la réflexion, faire durer l’hésitation, et la prise de …décision!
Volera, volera pas?
Ne procédons nous pas largement par imitation
quand maladroits et bien mal emplumés
nous nous approchons du plongeoir
qui en l’occurence est bien près du perchoir
et sans avoir l’impression aucune de se lasser (à cause de Lassay)
devons nous contenter de maigres rogatons
pourtant nous attirons la réelle convoîtise
et pas que de chatons
alors battons et rebattons
pas seulement les cartes génétiques
mais les forces vives qui doivent affluer
pour nous permettre enfin de nous élever
Courageux mais pas téméraires
Dans le torrent de la vie
Comment ne pas laisser de plumes…
En s’élevant sans regarder en bas
Monter sans chuter.
Inoxorablement…….
Inexorablement, finalement….
Pression, sélection, et de ce bord de fuite
où l’oisillon peureux laisse perler le doute
imaginer la portance qui compense la trainée
et lui de nous monter pas outré son derrière
tandis qu’il monte trop lentement vers l’azur
où il pourra tout à loisir refermer quelque blessure
chanter de bonheur et passer bien des barrières
une fois que la poussée salvatrice l’aura délivré
mais pas au point de l’air de s’enivrer
Si chétif, si timide, si peu déniaisé
où va t il son courage trouver
pour enfin paraître plus aisé
Si rétif, si humide de ses premières pissées
où va t il pouvoir se sécher
si ce n’est dans des vols buissoniers
Si créatif, pourtant trop passif
dans le vide attentif
ouvrir des grands yeux plaintifs
Je ne suis rien
qu’une bulle,
une plume
qui lentement s’élève
vers la lune.
Je ne suis rien
qu’une étincelle
une flamme
qui s’allume
et qui s’éteint.
Je ne suis rien
qu’une poignée de terre,
une poussière
sur laquelle on souffle
pour qu’elle s’envole.
Tu es
mon feu
mon eau
ma terre.
Tu es mon tout.
eMmA
Bon !si j’ai bien compris Thierry cet oisillon plaintif, créatif, passif, attentif, rétif, chétif, c’est le mythe de Sisyphe !!! « Cent fois sur le métier, remets ton ouvrage », et du courage, bien sûr il en a, puisqu’il veut vivre, alors cent fois au bord du nid il reprend son envol. Un jour pourtant il partira loin de son nid, oh ce n’est pas qu’il oubliera non, oh que non !, les petits oiseaux n’oublient pas les meilleurs premiers instants de vie, mais lorsque le nid un jour devient trop petit et qu’il n’y a plus de place pour lui, il se trouve dans l’obligation d’aller construire sa vie un peu plus loin et parfois même très loin et à quel prix ? Seul lui le sait.
Il n’a pas beaucoup de plume notre oisillon
Et pourtant comme il aura fait couler beaucoup d’encre
Nombre de mots sur ses ailes s’envolent
Pour traverser ce ciel qui est le même pour tous
Même page d’écriture où nos plumes se posent
Un chant qui traverse le printemps sur un son parfois triste
Mais qui souvent le soir, dans un encrier plein de lumière,
Voit les poètes tremper leurs plumes dans l’or d’un rayon de lune
Pour faire naître les mots d’amitié, d’amour et de tendresse
Que notre oisillon emportera à l’autre bout du monde.
de bel amour, de belle tendresse, de belle délicatesse,
des pensées jolies de belle journée, la plus douce possible,
avec des retours d’ondes positives, délicates et tendres.
le messager du temps.
Une pensée vers toi Ossiane
Je t’embrasse
(…)
Je t’aime quand tu te lèves le matin
Ou à l’aube
Je t’aime quand tu peignes tes cheveux
Je t’aime quand tu choisies ta robe
Qu’elle soit de lin ou de satin
Puisque c’est toi qui la veux
Je t’aime quand tu mets ton foulard
Je t’aime quand tu fais ta prière
Je t’aime quand tu dis au revoir
A ta mère et à ton père
Je t’aime quand tu descends l’escalier
Je t’aime quand tu marches comme un écolier
Je t’aime quand tu évites les regards
Des hommes aux yeux de renard
Je t’aime quand tu souris
Chaque fois que tu vois
Une fleur fleurie
Ou un joli chat sur un toit
Je t’aime quand tu fais ce que tu fais
Au bureau, à l’école ou à la mosquée
Et quand tu reviens le soir
Et que tu éteins la lumière
Et que tu ne vois plus que le noir
Je te rappelle que la lumière
Est dans ton cœur
Une fleur comme toi ne meure jamais
Une fleur comme toi doit être aimée
Et moi, je t’aime
Même si je ne te vois pas
Je t’aime même si un jour
Un autre homme que moi
Viendra t’offrir plein d’amour
Et tu te foutras de moi !
http://mohamed.ali.over-blog.com/
(…) Bourgeons hâtifs , pressés , promptes feuilles , verdures imminentes , ne chassez pas trop vite ces troupes attardées d’oiseaux blancs. Ces ruches de feuilles – et là-haut , loin , ces ruches de cristal. (…)
Ph. Jaccottet .
Adieu certains mots et pensées douces
Adieu poèmes, chansons et comptines
Engloutis dans les nuages, perdus dans les orages
Restent sur le sol quelques plumes arrachées
Au carcan de la vie bien loin de toute poésie
Des mots crus, cinglants, jetés sans nuances
Dans la froideur d’un paysage aux vents des idées noires
Comme elle est loin la petite phrase qui virevolte entre deux airs
Et qui voudrait qu’on se souvienne de ces mots qui consolent
Qui parlent d’espérance et de lendemains souriants
De ces mots de tous les jours si doux, si beaux, si simples
Et qui font naître une chanson sur les lèvres des enfants
Mais laissons faire le temps comme disent les grands
Il reviendra le beau temps des mots qui chantent
Celui qui pose dans le regard l’étincelle du bonheur.
C’est la vie qui nous emplume et nous noue
quand le fil des intrigues nous chasse
et si les pollens nous incommodent
faut il pour autant suspendre notre respiration
comme d’autres suspendent leur vol
et quand avec la tradition on renoue
c’est un affrontement mais pas de guerre lasse
des couleurs miroitantes on s’accomode
qui nous donnent encore et encore d’inspiration
alors vais je le quitter ce sol
Pas sûrs de nos gestes
encombrés et fébriles
apeurés mais pas stériles
nous devons nous délivrer
et forger notre destinée
ne soyons pas si prestes
prenons le temps
et laissons nous le
les lacets de la raison
enserre notre gorge
un filet de saison
retient les piafs
de faire festin
le monde est vaste
Bof. Je n’ai plus rien à te dire. Il faut que tu changes tes yeux avant de lire mes poèmes ou tes oreilles avant d’écouter ma musique.
–
http://www.youtube.com/watch?v=zeEFHJFUbEg&feature=related
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Oisillon libre tout raz plat plat
Tes ailes coupées te volent si bas
Regarde le ciel
Vois comme il t’aime
Laisse le bien trop de réel derrère
Et vole vole
Envole toi
C’est dans tes ailes
Qu’est ta gaieté
Ta force vive ton goût d’aimer
Ressaisis toi
Envole toi
Ne reste pas repli sur toi
Ecris exprime sors de ton âme
Le tout de vrai
Le bel de beau
Car tu es toi
Et c’est ainsi
Dans la belle humanité d’être
Un oisillon de toi de tel
sonnée par le réel, depuis trois mois,
je m’envole, because you are YOU,
and thanks!
have you ever really loved a man?! heinhein…de fort de fort…
elle est belle cette mélodie, Bourrache, je la mets au goût de mon jour…TENDREDOUXDE RAZPLATPLAT, y’a ces épreuves de vie qui razplatplat…
ils sont forts, tes mots de 22H25,
un jour on se sent englué de tant,
la vie a tant déçu,
pourtant il faut encore voler,
il faut aussi poser ses mots pour s’exister,
il est des chagrins tels de tels,
la vie,
un deuil puissant d’un tel cuisant,
le bel désir si rare si bel c’est tellement,
complicité si tendre,
amitié complice,
partages forts,
mais les mots sont et sont encore,
au plus près, tels, de bel vivant.
Au bord du soir
L’oisillon s’ose le bord du nid
Il ouvre une aile puis une autre
Il apprécie d’être plus léger
Dans cet air lourd
Qui est sur terre
Et le voilà qui ose s’envole
Il quitte le nid pour un bel vol
Au petit matin dans un brouillard épais
Les yeux fatigués de tant de veille
L’esprit suspendu dans un état second
Attendre qu’un nouveau jour se lève
Et vienne effacer les heures sombres
Reprendre ces lectures qu’on a su lire
Tant la tête ailleurs les a évincées
Ne sachant recréer une atmosphère
Tant elle fut lourde et envahissante
Au point de remplir l’espace d’inconfort
Comme un temps en marge de la vie
Qu’on se refuse à prendre en compte
Et qui pourtant s’est fait pesant et bien réel
Comme un oiseau au bord du nid
Au petit matin dans un brouillard épais
Les yeux fatigués de tant de veille
L’esprit suspendu dans un état second
Attendre qu’un nouveau jour se lève
Et vienne effacer les heures sombres
Reprendre ces lectures qu’on a su lire
Tant la tête ailleurs les a évincées
Incapable de recréer une atmosphère
Tant elle fut lourde et envahissante
Au point de remplir l’espace d’inconfort
Comme un temps en marge de la vie
Qu’on se refuse à prendre en compte
Et qui pourtant s’est fait pesant et bien réel
Supprimer le texte de 22h16 merci
Ouvrir sa tête au ciel
Laisser entrer les hirondelles
Elles volent tournoient
Aèrent le crâne trop lourd
Et déjà le goût de vivre est là
Comme il beau ce ciel de vie
Tout devant dans les airs
Une vue en beautés
Longtemps la vue s’engouffre
Jardine bêche cultive tendre
Le petit jardin intérieur
Le souffle revient la vue s’éclaire
Serrer sa paix fait tant de bien
Ce sont de drôles de petits oiseaux ces humains
Ils planent bien souvent et perdent pieds
Ils cessent de chanter le coeur trop lourd
Battent des ailes, s’égarent et tournent en rond
C’est parce que j’ai vu des morceaux de bastèque dans votre poubelle que je me suis précipité au marché pour acheter du bastèque. Dommage que je n’ai pu le manger au mème moment que toi!
Voler voler son ciel
Quand il n’est pas volé
Siffloter sa petite vie
Coûte que coûte son pas
Se souhaiter léger
Fibre humaine aérée
Qui serre son essentiel
Le bel sens d’une vie
Caresse de la bise
Le rayon de soleil
Un regard bel vivant
Une main bienvaillante
Aimer tendresses ses jours
Et partager l’instant
Pour le donner à d’autres
Sur le fil de ses ans
belle et douce jour pour chacun, à se saisir le bel de bel, qui fort de fort, rend léger et tout doux.
TENDRESSE.
Partager le meilleur
Garder ses mauvais jours
Dans la caresse d’une vie
Qui souhaite se donner
Tendre jolie et belle
A donner de bels souffles
Pour se vivre la vie
Dans ses beautés à elle
Les bontés d’une vie
Distribuer son ceur
Et sortir de son nid
Pour chanter des douceurs
Oui, je t’aime; je te l’ai dit et répété.
Mais je peux pas dire que je t’adors,
Car ça c’est trop fort:
Tu ne le mérites pas.
Ton beau sourie d’antan
Me rappelait le bonheur de Cléopatre
Mais -hélas- ton soupir constant
Me rappelle le malheur rampant
De Jean-Paul Sartre.
Petite fleur délicate
Tu prends ton temps
T’ouvrir pétales
Pourpre de passion
Dans ton intime
La nacre
tout au fond de l’eau
sur un lit de nacre
comme en un berceau
dort la perle fine
sur un lit douillet
dans le vert feuillage
bat un cœur tout neuf
Un petit oiseau
sort de sa coquille
dans la même seconde
une perle ronde
vient de naître au monde
Alain
Oser un sourire
Sur la margelle du puits
Pour voir son reflet
je suis émue par tes mots, Monique.
allez, on ose un sourire, à deux, ensembe.
merci si tu savais Annick comme un sourire échangé peut parfois faire tant de bien et ce soir tout particulièrement.
Je t’embrasse et te souhaite une bonne nuit
alors je te souris encore, encore plus fort, Monique,
car à moi aussi, il me fait du bien ce sourire échangé, et ce soir tout particulièrement, aussi.
Je t’embrasse, Monique, et te souhaite une douce nuit.
hép, Monique, l’eau du puits, elle nous sourit! bises!
Pas à pas, je marche vers toi.
Pas à pas, tu t’éloignes de moi.
Pas à pas, nous avançons, toi et moi,
Comme deux lignes parallèles,
Comme Lady Liberty et la Tour Eiffel,
Comme la terre et le ciel.
P.S. J’avoue que ma poésie est moins bonne que ma prose (roman).
http://www.dailymotion.com/video/x995a_l-aigle-noir-barbara_music