Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite
oiseau des îles
tes plumes d’apparat
incandescence
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite
oiseau des îles
tes plumes d’apparat
incandescence
oiseau ou feuille,
ou flamme,
pourquoi pas,
incandescence,
image
de coeur et corps qui ardent
véhémentement,
violemment,
très glorieusement,
pulsion de la vie,
puissance du sang
Tout en verve haute
mots colorés à la clé
crête rutilante
Le 06/05/2010
Sur le thème du « messager»,j’avais aimé ces deux vers de Monique:
« J’ai fait taire les mots
de peur qu’il chantent faux »
La controverse sur la pensée éluardienne selon laquelle « les mots ne mentent pas » m’a intéressé.
La difficulté de dire une parole vraie, de poser un acte authentique, de saisir une émotion, de réussir à la traduire me sont des préoccupations constantes. L’idée m’a prise de sortir du tiroir de ma mémoire, un exercice amusant, une mise en bouche , histoire de dire quelque chose avant de parler.
Le mot ment
Le mot ment.
Le politique ment.
L ‘assuré ment.
L’ingénue ment.
La femme ,jolie, ment.
L’homme ,poli, ment
La nature? Elle ment!
Naturellement
Même, les tilleuls mentent.
Le vrai ment.
Le Bon mot ment.
Le mauvais mot ment.
La maman ment
Comment je m’en tire?
J’ai décidé
de m’arrêter
de me prendre la tête .
Fallait plus que je m’entête
a démêler le vrai du faux.
Faire du sport , me recycler
voilà le moyen de m’aérer
Je me suis inscrit
au Tour De France.
Le tour m’allait!
Un faux ami
m’a dit:
« t’as pas fini!
Car le tour ment.
Tu vas te lasser
A chaque tournant »
Pourquoi , il me l’a dit
« L’aut taré »
Y en a vrai ment!!
C’est très beau ce mélange de végétal et d’animal. Tu es une magicienne 🙂
Taxon
cas d’espèce
Elle m’avait promis
Son paradis,
J’avais sauté
dans un taxi.
Le gars sentait
Que j’étais pressé,
Il se faufilait,
A coups de Klaxon.
Hélas , ma belle
Était vénale,
C’est pas banale!
Elle m’avait cru
Fastueux,
Royal.
Elle voulait
que lui refile
des billets
de Nouvelle
Guinée,
moi, son amoureux!
J’en suis tombé
des nues.
On a eu une prise
de bec,
y’ avait pas de parade
J’étais à sec
dans la panade
Elle m’a renvoyé
Me rhabiller
Elle rameutait
A corps à cris,
Je m’ suis retrouvé
débile
A Conakry
Ça m’agace
tous ces aras
qui jacassent
cette aventure
bécasse
M’en vais leurs
voler dans les plumes.
On verra qui rira.
Faudra pas que çà dure
les ferait mijoter
aux p’tits légumes.
Sans rigoler!
Bravo pour tes poèmes pleins d’humour, Patrick! Chapeau comme toujours à vous, Pierre et Brigitte! Clin d’oeil à Anne et bienvenue aux tout derniers venus arrivés sur la note précédente! Je sens que cette note sera très colorée;-)
Je retrouve ce soir ce décor rouge plume, feuilles sang, la féerie magique des couleurs et le rêve se perpétue avec bonheur.
_____
J’ai quitté les fauteuils douillets de velours
Dans ce rouge ambiant colorant le jour
La porte du théâtre de la ville était ouverte
Offrant cette atmosphère si délicieuse
D’une journée de travail sur une scène nue
Sans costumes, sans décors, sans faste
Où le monde poétique du Petit Prince
Se mêlait à des figures de ballets merveilleuses
Un essaim d’abeilles s’affairaient sur la scène
Pour faire naître un spectacle de poésie,
De danse, de chants, de mots et de musique
Pour une belle journée européenne de l’opéra.
____
Il est tard pour venir vous dire bonsoir, mais vous souhaite quand même une bonne nuit.
Bel oiseau de feu
loin de son paradis
complainte sans fin
Bonne journée à tous
très beau, Jo.S; bonne journée pour chacun, que chacun trouve sa petite lumière, ce jour.
Mirage des ciels
éludant le vent
à tire d’aile
Intensément
Ombre du soleil
Pareille
à la caresse aimante
d’une amante étoilée
Reliant
les atomes
à la force
de sa grâce
Vide immense
je trempe
ma plume
à l’encre
de ses yeux…
merci, MioModus.
Plume de vie
Se défroisse
Et chuchote
Frémissements
Ondes rêvées
Et l’invisible
Belle présence
L’an tant
L’ara
Dans les forêts humides d’un beau vert émeraude
Ou la faune et la flore sont à l’état sauvage
Ou l’homme assoiffé d’or vient faire des ravages
Partout le vert domine partout le danger rôde
Là règne l’anaconda animal à sang froid
Au long corps annelé au regard hypnotique
Qui assassine sans bruit en étouffant ses proies
les monstres à chenilles énormes et carnassiers
Les bulldozers géants à la mâchoire d’acier
Qui détruisent la forêt pour récolter du fric
Dans l’épaisse moiteur de cette jungle étouffante
Les jours sont sans soleil et les nuits sans étoile
C’est dans cette chaude ambiance que s’envole l’ara
Vers la cime des arbres plus léger qu’une fleur
Volant entre les branches comme ces singes hurleurs
qui ont des membres longs et recouverts de poils
comme les étoiles en mer ou les pattes d’araignées
c’est un très beau parleur un prince d’opéra
héritier d’un beau nom appelé à régner
qui se montre en tous lieux en habit d’apparat
Alain
http://www.mespoemes.net/recreation
ibis ou flamant
le feuillage onirique
aux ailes de feu
*******************************************************************************************
Patrick, tes poèmes sonnent comme des paroles de chansons. Ils se lisent spontanément une musique aux lèvres. C’est très fort !
Merci Monique pour ce lever de rideau rouge dans ton théâtre féérique. Un beau rêve au bord de la nuit.
Il est somptueux, Alain, ton ara, dans son décor tropical et baroque !
un ara qui rit
dans la nuit le dragon fou
plonge sur la crête
Ara qui rit ?!!
Hara-kiri ? Pleure!
Son pinceau glissa sur le fond noir de la toile
D’un geste précis lent et majestueux
Il dessina des lignes rouges au tracé pur
Il fit trois pas en arrière
Regarda les signes ainsi profilés
Il trouva l’ensemble terrifiant mais beau
Alors il se mit à jouer quelques notes de musique
Puis déchirant le silence laissa saigner son cœur.
Il cria, cria, cria , regarda tout azimut, l’oeil numérique,à travers l’objectif de ses souvenirs, des impressions de Shangaï, au jour le jour, défilaient des images de trottoirs bleu, des petits papiers, papiers collés pour quitter le temps à la recherche de l’absolu.
Bon je n’ai aucun mérite…ce sont les titres de blogs à gauche sous mon nez qui m’inspirent…et bien sûr le peintre de Monique.
Bonne nuit les amis.
Ara
_Ah ravi de vous revoir !
_Râ vit ! mais c’est moi qui brûle de le revoir, il fait si gris aujourd’hui…
_Tu brûles de revoir qui ?
_Ah Râ qui rit pardi
_ paradis, tu veux dire ! mais, si tu brûles t’as pas besoin de harakiri, sauf pour aller plus vite. Remarque si tu brûles c’est l’enfer, il fera chaud.
_ non c’est averse aujourd’hui belle gigue en plus.
_ Belgique?
_Non Belle gigue, la pluie danse! Ah rage ah desespoir! Du pont il pleut tout le temps.
_ question météo, c’est plutôt orage ode des espoirs, après la pluie le beau temps ! et puis du coup t’auras pas besoin de mettre ton beau pull marin pour nettoyer le pont. T’en ara un de toutes les couleurs, il suffit de « prendre une plume, le temps de la tailler » et bel jeu oiseau tu seras
_quel babil porte ce bec ouvert !
_tarab , chant d’eau riant, non?
ara Krishna ! Très gaie cette note;-))
Ara Krichna ! bien trouvé, Ossiane c’ etait donc ca )))
et la danse reprend dans les rues, pardon sur le pont, sous les sons colorés du mantra et la voie d’ Ossiane. On en ara fait du chemin depuis notre forêt tropicale, repete ara l’oiseau fleur !
Pas à ras des paquerettes
ara bisant pour bec patenté
ara bissant d’un triomphe soudain
ara d’eau qui file au fil d’un courant méprisant
ara d’art qui cherche sa voie en saississant
toutes les occasions de s’exposer
montrant, que dis je , hissant ses couleurs
comme sur un pavois
ara de terre qui fuit les rats
et pour ceux qui arasent les crêtes
nous leur conseillons un tête à tête
et puis quand il crie à tue tête
avant que de s’ébrouer
ara tatiné sans être tarte
les frous frous et l’esbrouffe
Good morning Thierry, it’s good to see you so early on the deck)
mais ton riche ara m’a l’air un peu agressif. Peut-être que c’est juste une impression, ché pas…
Bises en tous cas et Bonne journée.
PS: Je suis sur le pont en tenue colorée (j’ai mis pour l’occasion mon pull à rayures au placard, prière de ne pas glisser sur mes couleurs ))
L’ara
Parce qu’il sait parler alors il se rengorge
Il se prend pour un coq à la crête rouge sang
Il fait remuer ses plumes un peu comme un champ d’orge
Et vous jette à la tête un regard méprisant
Il pense être le seul à posséder la flamme
Moi celui qui m’inspire c’est ce petit rouge gorge
que tu gardes bien au chaud dedans ton soutien gorge
Alain
–
L’écho belge au joyeux texte de Lou existe :
http://www.youtube.com/watch?v=XlaPoiyR-Dc
Pas de quoi pARAder pour le moment en Belgique. Nous sommes rappelés aux urnes le 13.06 afin de trouver une solution aux problèmes auxquels plus personne n’y comprend que dalle !
Demain, je me cARApate pour quatre jours et viens (enfin ?) chez vous à la découverte de votre baie de Somme (avec bonnet, écharpe, parapluie..).
Dessous ma drache ( nom féminin singulier averse, pluie violente – Belgique), clin d’oeil, sourire au Capitaine, aux matelots et aux passants … qui passent.
–
Oiseau du paradis
Tu es fort bel ainsi
Même si t’as pas choisi
De te naître ce tel
Tes couleurs et tes formes
Comme c’est beau la vie
c’est fort tendre, Alain.
BELLE DOUCE JOURNEE.
L’oiseau de paradis
Sort de ses feuilles tendres
Il dévoile son orange
Timidement bel tendre
Tu repousses les éclats de gel
Pour te donner lumière
L’ara
je suis en né forêt c’est inscrit dans mes gènes
depuis je vis en harmonie parmi les indigènes
le langage fait parti de mon riche patrimoine
et mon plumage ressemble à la rouge pivoine
Des historiens prétendent que je pourrais descendre
de la nuée d’un volcan qui fait pleuvoir des cendres
et d’autres du beau phénix qui renaît de ses cendres
Alain
Merci Annick !
Bien belle légende Alain emprunte de rêve
_____
Le perroquet très tôt ce matin
A lancé ce cri qui déchire l’aurore
Cri tragique et peu poétique
Car l’ara a tout misé sur sa robe
Une fleur émerveillée d’une telle splendeur
Calqua sa beauté sur les couleurs de l’oiseau
Elle fut si belle et si gracieuse
Qu’elle se fit appeler bec de perroquet, oiseau du paradis
Et s’enorgueillit de ses plus belles arabesques.
C’est ainsi qu’à la belle saison, ça et là, la nature se déchaîne,
Les feuilles et les fleurs jouant de la lumière et des couleurs
Nous offrent à son image des ballets aux couleurs flamboyantes.
Tout en beauté, tout en silence, tout en élégance dans le feu du printemps.
____
C’est beau, Lou de cette nuit. Bises.
Une aile s’ouvre
Telle brûlure
Pour se serrer
De vie
Coucher avec elle
Pour le sommeil côte à côte
Pour les rêves parallèles
Pour la double respiration
Coucher avec elle
Pour l’ombre unique et surprenante
Pour la même chaleur
Pour la même solitude
Coucher avec elle
Pour l’aurore partagée
Pour le minuit identique
Pour les mêmes fantômes
Coucher avec elle
Pour l’amour absolu
Pour le vice, pour le vice
Pour les baisers de toute espèce
Coucher avec elle
Pour le naufrage ineffable
Pour se prouver et se prouver vraiment
Que jamais n’a pesé sur l’âme et le corps des amants
Le mensonge d’une tâche originelle
Robert Desnos.
Poème superbe, non ?
Et, je vous invite à venir la voir sur « Et si on relisez de beaux textes ? »
Bonne journée à tous ainsi qu’à toi notre muse à tous Ossiane…
Ara – en français
Arara – en portugais
Ara
Arara
toujours la même beauté
C’est un grand oiseau
mais
C’est comme une fleur
que vole
c’est comme une flamme
que s’envole
C’est le rouge
que danse
colorant le ciel
Mais,
maintenant,
il est posé à
l’Oeil Ouvert
——————————-
Bonjour à Ossiane,
bonjour à mes ami (e) s
Cime
du ciel.
Oiseau de l’éternel
virevoltant
gaiement.
Pépie
au vent.
Plume du temps
glissant
sereinement.
Mirage – comparse de mes moments
sillon dans le nuage – Aéroplane.
Vois dans son panache
Qu’entretiennent les vestales
Le feu du désir
Qui doucement se consume
Dans les flammes de l’amour
Chère lou mon ara dérapé,
pardon drapé dans ses superbes plumes
luit presque autant que la lune
et son sa crête est toute ébouriffée
ce n’est pas par envie de griffer
pourtant il s’agrippe aussi et ses pinces
sans rire, parfois laissent des traces
je ne sais pas si mon ara a le hoquet
mais pour le bilboquet
il pourrait tourner de l’oeil
alors il préfère se défriser
en coulisse
et se dandiner
à sa guise
Cet article est vraiment parmi les deux ou trois que je préfère !
Une merveille !
J’en aime l’élégance des courbes , la légèreté , le mouvement …et les couleurs , quelle féérie !
Un ara un jour vola si haut
qu’il alla jusqu’au mon Ararat.
Après être monté
vers de telles sommités
il déclina…son identité.
Un ottoman qui passait par là
depuis son tapis volant le relança.
« Or maître queue qui êtes si volage
pourquoi éreinter à ce point
votre si délicat plumage? ».
« Mais monsieur du tissage
je ne sais si je m’Iran
mais venant d’Ar(a)ménie
sans papiers qui plus est
j’ai bien du faire une halte
là où Noé s’en fut ».
Devant un tel déluge verbal
celui dont l’auto ment
n’en crut pas ses oreilles
« Mais c’est que voyez vous »
repris de plus belle le plumitif
« je suis un grand voyageur
devant l’éternel aussi d’ailleurs
et si j’ai sillonné dans le passé
les terres d’Araucanie
c’est que là bas on Mapuche
à partir découvrir des espaces lointains ».
« J’aurais bien sans esbrouffe
rendu visite aussi à l’Elbrouz
mais de crainte de me faire rabrouer
j’ai finit par relacher ici ».
Pour t(ara)biscotée que soit cette histoire
je la tiens pour véridique même si les voyages
peuvent s’effectuer de trente six manières
des couleurs chatoyantes sur un cône neigeux
cela devait trancher mais pas un noeud gordien.
Sans être tirée de la conférence de oiseaux
cette histoire où percent des accents de sincérité
nous améne à nous demander
si les oisifs ne confinent
pas à l’oiseux
et qu’en la circonstance
ils se déplument d’un lourd passif.
la grâce d’une mante religieuse
le chatoiement d’un ara
la nature déploie ses charmes
http://naturellementvotres.chez-alice.fr/recits_photos/bugey_marais_de_lavours/04_mante_religieuse.jpg
de loin en loin bonjour à tous
je vois quelques noms qui me sont bien familier
et toujours autant de beauté dans les images les textes
et aussi beaucoup d’humour
et bon voyage à Bourrache
La beauté du calligramme est absolument merveilleuse, presque pathétique…
« Le rouge et le noir ne s’épousent-ils pas…… » J.Brel
Est-ce un oiseau des îles qui transporte nos rêves et nos espoirs fous vers un paradis ou bien vers les flammes de l’enfer ? Est-ce une fleur de feu, une fleur blessée ou les plumes rouges d’un ara dans la lumière incandescente de la nuit ?
Qui sait ce que peut faire l’imaginaire ? Et puis qu’importe, c’est si bon de rêver, ce sont des instants volés à la vie le temps d’une caresse, rien ne sert d’attendre pour les saisir, il se pourrait bien que jamais dans la nuit noire ne revienne l’oiseau du paradis.
Pourquoi se poser autant de questions
Quand juste tendre la main
Pour l’accueillir
Le beau
Est un bel signe de vie
Comme tu as raison Annick, Le bonheur est dans les choses les plus simples, les « pour qui », les « pour quoi », les « peut-être que », les « je ne sais pas » , les « et si et si », autant de barrières à franchir et l’oiseau du paradis se sera envolé!!
Bonne fin de soirée, je t’embrasse.
Hello la captaine, Hello Monique, Neyde, Haddon, Alain, Miomodus, Leila , Jo S, Jeandler , Patrick, Brigetoun, Anne, Marc et tous. Vous êtes là et il fait bon sur le pont.
Merci Bourrache pour la chanson qui tombe effectivement bien. Elle a même fait s’en voler la pluie. En somme,je te souhaite un voyage plein de soleil.
Annick bisou, si t’es pas trop accaparrée viens t’en faire la fête, la toto est la bienvenue.
Marc un ptit tour du pont sur des airs divers et des danses improvisées: t’as ara krichna, la gigue de Belgique et beaucoup d’autres pour la parade, ça te fera rester un peu avec nous!
Thierry, ton ara a de l’allure et il a pas besoin de s’agripper. D’ailleurs à force de voyager d’un mots à l’autre, il nous emmenara loin, c’est garanti .
En comparaison , le mien n’en finit pas de baratiner dans son baragouin d’ara paralysé sur le pont. On finira par agir en l’enfermant , question d’ataraxie !
Ah Rachel me rendra visite !
heinhein, Monique,
et un bel oiseau , là, juste Là,
tout de près, son petit bec,
faut pas le laisser s’envoler,
mais juste tendre sa main,
pour qu’il picore des graines de vie,
offre une belle plume pour écrire,
rien que pour l’offrande belle,
des pages et des pages,
à la belle encre des gouttes de vie,
signées par le sceau de la beauté,
quand le bel tout de près,
c’est bon de le froufrouter.
Marc : c’est l’écho met stible de l’amante religieuse
Bon voyage à Bourrache vers le Marquenterre et les près salés
Merci encore à Ossiane, qui décidément ne manque pas de panache !
Z’ARA thoustra vous ARA vigoté !! Vive VOUS !
Merci Neyde, Haddon, jean, bon voyage Bourrache au pays du … et un grand salut à tous, impossible vous citer un par un, on dirait que tout le monde revient!!
Lou, merci de ta présence,
tu me fais sourire, mon sourire se grandit, je suis douce calme ce soir,
un bel aller retour à St Nazaire, la gym que j’aime accompagner, je les aime, ils sont tendres, les handicapés adultes en gym, j’aime les entendre, leur apporter de la douceur,
et puis un bel retour, un peu de soleil, un jeune homme si chouette, c’est pas un rêve c’est du vrai que j’ai saisi à pleins poumons et à me froufrouter mon petit coeur, ce soir, on s’est même arrêtés chez le petit épicier pour l’encourager avec des boîtes de céréales, tout cela dans le calme, c’est du rêvé vécu…
et puis, je te remercie, Lou, plus accaparée, il a éteint sa lampe, tranquillement…
et c’est le bel jour pour une fort jolie demoiselle de dix ans, c’est si loin, et c’est si près, c’est au plus près de mon coeur…
belles vacances Bourrache…
et commeje vois tout le monde, *merci de vos présences,
je t’embrasse, Ossiane.
Merci pour permettre à mes encres de chuchoter fort tendrement dans mes textes, mes bafouilles, mes partages, mes silences…
j’aime être dans un petit recoin du pont, et de vous entendre, chacun, mes yeux pétillent, c’est bon!
Ara bique, c’est la gomme, pas celle à macher mais elle ne nous fait pas tourner chèvre
Marm ara c’est une mer intérieure qui mouille Stambouli mais qui la menace aussi
M ara des bois c’est bientôt la saison et puisque le rouge est mis pourquoi s’en priver
Bonne nuit à tous les passagers
Douce nuit à chaque passager de l’Oeil Ouvert; à fermer pour la nuit, quoique derrière les paupières, son bâteau se navigue…..
–
Merci !!!
Biz à tous (une toute tendre à Neyde).
http://s1.e-monsite.com/2009/04/05/11/11059156a-hadoque-jpg.jpg
^_^
–
Ara gondin mais qui fait le dandin
Ara fistolé mais qui fait un beau pistolet
Ara pas haut mais où volent les fléches
pour compléter dans la veine comique
ce que ce grand perroquet nous inspire
avec un grand bonjour à Neyde
Heureusement qu’il n’happe ni ne rape à ras
sinon à la nuit tombée on se demanderait qui Rapa nui
mais sa brillance là cache t-il dans les sous bois
Emu par tout de vous… vos photos, vos mots, les frissons, les émotions… Et je me rapelle ces paroles de Schubert: « Une lumière danse gaiement devant moi, je la suis dans sa course folle, je ma plais à la suivre… » Bravo… Sincèrement
Tout n’est pas qu’apparence
dans ces admirables hérissements
tandis qu’avec constance
le volatil donne dans le plissement
dans un enfer bien vert
il tranche et de couleur
notre soif il étanche
héritier de longue date
d’une palette complète
il frémit et regrette
que le regard se tourne
à l’évidence son camouflage
n’est pas des plus efficace
à mesure qu’il monte et enfourne
ce qui lui tient lieu d’ordinaire
son pas maladroitement efface
ce n’est pas du maraudage
la couverture est vive
la présence tangible
pourtant en guise de cible
on fait moins bien
sur votre site vous ne mettez JAMAIS le nom des auteurs car moi j’ai une anthologie où il doit y avoir des Haïkus et si il ni a pas le noms des auteurs on ne peut pas les prendre !! Mais ceux de votre sites son super et je n’en trouve pas d’autres ! (en sachant que mon thème est celui des oiseaux tropicaux )