58 réflexions sur « Ara »

  1. oiseau ou feuille,
    ou flamme,
    pourquoi pas,
    incandescence,
    image
    de coeur et corps qui ardent
    véhémentement,
    violemment,
    très glorieusement,
    pulsion de la vie,
    puissance du sang

  2. Le 06/05/2010

    Sur le thème du « messager»,j’avais aimé ces deux vers de Monique:
    « J’ai fait taire les mots
    de peur qu’il chantent faux »

    La controverse sur la pensée éluardienne selon laquelle « les mots ne mentent pas » m’a intéressé.
    La difficulté de dire une parole vraie, de poser un acte authentique, de saisir une émotion, de réussir à la traduire me sont des préoccupations constantes. L’idée m’a prise de sortir du tiroir de ma mémoire, un exercice amusant, une mise en bouche , histoire de dire quelque chose avant de parler.

    Le mot ment
    Le mot ment.
    Le politique ment.
    L ‘assuré ment.
    L’ingénue ment.
    La femme ,jolie, ment.
    L’homme ,poli, ment
    La nature? Elle ment!
    Naturellement
    Même, les tilleuls mentent.
    Le vrai ment.
    Le Bon mot ment.
    Le mauvais mot ment.
    La maman ment
    Comment je m’en tire?

    J’ai décidé
    de m’arrêter
    de me prendre la tête .
    Fallait plus que je m’entête
    a démêler le vrai du faux.

    Faire du sport , me recycler
    voilà le moyen de m’aérer
    Je me suis inscrit
    au Tour De France.
    Le tour m’allait!
    Un faux ami
    m’a dit:
    « t’as pas fini!
    Car le tour ment.
    Tu vas te lasser
    A chaque tournant »
    Pourquoi , il me l’a dit
    « L’aut taré »
    Y en a vrai ment!!

  3. Taxon
    cas d’espèce

    Elle m’avait promis
    Son paradis,
    J’avais sauté
    dans un taxi.
    Le gars sentait
    Que j’étais pressé,
    Il se faufilait,
    A coups de Klaxon.
    Hélas , ma belle
    Était vénale,
    C’est pas banale!
    Elle m’avait cru
    Fastueux,
    Royal.
    Elle voulait
    que lui refile
    des billets
    de Nouvelle
    Guinée,
    moi, son amoureux!
    J’en suis tombé
    des nues.
    On a eu une prise
    de bec,
    y’ avait pas de parade
    J’étais à sec
    dans la panade
    Elle m’a renvoyé
    Me rhabiller
    Elle rameutait
    A corps à cris,
    Je m’ suis retrouvé
    débile
    A Conakry
    Ça m’agace
    tous ces aras
    qui jacassent
    cette aventure
    bécasse
    M’en vais leurs
    voler dans les plumes.
    On verra qui rira.
    Faudra pas que çà dure
    les ferait mijoter
    aux p’tits légumes.
    Sans rigoler!

  4. Bravo pour tes poèmes pleins d’humour, Patrick! Chapeau comme toujours à vous, Pierre et Brigitte! Clin d’oeil à Anne et bienvenue aux tout derniers venus arrivés sur la note précédente! Je sens que cette note sera très colorée;-)

  5. Je retrouve ce soir ce décor rouge plume, feuilles sang, la féerie magique des couleurs et le rêve se perpétue avec bonheur.
    _____

    J’ai quitté les fauteuils douillets de velours
    Dans ce rouge ambiant colorant le jour
    La porte du théâtre de la ville était ouverte
    Offrant cette atmosphère si délicieuse
    D’une journée de travail sur une scène nue
    Sans costumes, sans décors, sans faste
    Où le monde poétique du Petit Prince
    Se mêlait à des figures de ballets merveilleuses
    Un essaim d’abeilles s’affairaient sur la scène
    Pour faire naître un spectacle de poésie,
    De danse, de chants, de mots et de musique
    Pour une belle journée européenne de l’opéra.

    ____

    Il est tard pour venir vous dire bonsoir, mais vous souhaite quand même une bonne nuit.

  6. Mirage des ciels
    éludant le vent
    à tire d’aile
    Intensément

    Ombre du soleil
    Pareille
    à la caresse aimante
    d’une amante étoilée

    Reliant
    les atomes
    à la force
    de sa grâce

  7. L’ara

    Dans les forêts humides d’un beau vert émeraude
    Ou la faune et la flore sont à l’état sauvage
    Ou l’homme assoiffé d’or vient faire des ravages
    Partout le vert domine partout le danger rôde

    Là règne l’anaconda animal à sang froid
    Au long corps annelé au regard hypnotique
    Qui assassine sans bruit en étouffant ses proies

    les monstres à chenilles énormes et carnassiers
    Les bulldozers géants à la mâchoire d’acier
    Qui détruisent la forêt pour récolter du fric

    Dans l’épaisse moiteur de cette jungle étouffante
    Les jours sont sans soleil et les nuits sans étoile
    C’est dans cette chaude ambiance que s’envole l’ara

    Vers la cime des arbres plus léger qu’une fleur
    Volant entre les branches comme ces singes hurleurs
    qui ont des membres longs et recouverts de poils

    comme les étoiles en mer ou les pattes d’araignées
    c’est un très beau parleur un prince d’opéra
    héritier d’un beau nom appelé à régner
    qui se montre en tous lieux en habit d’apparat

    Alain
    http://www.mespoemes.net/recreation

  8. ibis ou flamant
    le feuillage onirique
    aux ailes de feu

    *******************************************************************************************

    Patrick, tes poèmes sonnent comme des paroles de chansons. Ils se lisent spontanément une musique aux lèvres. C’est très fort !

    Merci Monique pour ce lever de rideau rouge dans ton théâtre féérique. Un beau rêve au bord de la nuit.

  9. Son pinceau glissa sur le fond noir de la toile
    D’un geste précis lent et majestueux
    Il dessina des lignes rouges au tracé pur

    Il fit trois pas en arrière
    Regarda les signes ainsi profilés
    Il trouva l’ensemble terrifiant mais beau

    Alors il se mit à jouer quelques notes de musique
    Puis déchirant le silence laissa saigner son cœur.

  10. Il cria, cria, cria , regarda tout azimut, l’oeil numérique,à travers l’objectif de ses souvenirs, des impressions de Shangaï, au jour le jour, défilaient des images de trottoirs bleu, des petits papiers, papiers collés pour quitter le temps à la recherche de l’absolu.

    Bon je n’ai aucun mérite…ce sont les titres de blogs à gauche sous mon nez qui m’inspirent…et bien sûr le peintre de Monique.
    Bonne nuit les amis.

  11. Ara
    _Ah ravi de vous revoir !
    _Râ vit ! mais c’est moi qui brûle de le revoir, il fait si gris aujourd’hui…
    _Tu brûles de revoir qui ?
    _Ah Râ qui rit pardi
    _ paradis, tu veux dire ! mais, si tu brûles t’as pas besoin de harakiri, sauf pour aller plus vite. Remarque si tu brûles c’est l’enfer, il fera chaud.
    _ non c’est averse aujourd’hui belle gigue en plus.
    _ Belgique?
    _Non Belle gigue, la pluie danse! Ah rage ah desespoir! Du pont il pleut tout le temps.
    _ question météo, c’est plutôt orage ode des espoirs, après la pluie le beau temps ! et puis du coup t’auras pas besoin de mettre ton beau pull marin pour nettoyer le pont. T’en ara un de toutes les couleurs, il suffit de « prendre une plume, le temps de la tailler  » et bel jeu oiseau tu seras
    _quel babil porte ce bec ouvert !
    _tarab , chant d’eau riant, non?

  12. Ara Krichna ! bien trouvé, Ossiane c’ etait donc ca )))
    et la danse reprend dans les rues, pardon sur le pont, sous les sons colorés du mantra et la voie d’ Ossiane. On en ara fait du chemin depuis notre forêt tropicale, repete ara l’oiseau fleur !

  13. Pas à ras des paquerettes
    ara bisant pour bec patenté
    ara bissant d’un triomphe soudain
    ara d’eau qui file au fil d’un courant méprisant
    ara d’art qui cherche sa voie en saississant
    toutes les occasions de s’exposer
    montrant, que dis je , hissant ses couleurs
    comme sur un pavois
    ara de terre qui fuit les rats
    et pour ceux qui arasent les crêtes
    nous leur conseillons un tête à tête
    et puis quand il crie à tue tête
    avant que de s’ébrouer
    ara tatiné sans être tarte
    les frous frous et l’esbrouffe

  14. Good morning Thierry, it’s good to see you so early on the deck)
    mais ton riche ara m’a l’air un peu agressif. Peut-être que c’est juste une impression, ché pas…
    Bises en tous cas et Bonne journée.
    PS: Je suis sur le pont en tenue colorée (j’ai mis pour l’occasion mon pull à rayures au placard, prière de ne pas glisser sur mes couleurs ))

  15. L’ara

    Parce qu’il sait parler alors il se rengorge
    Il se prend pour un coq à la crête rouge sang
    Il fait remuer ses plumes un peu comme un champ d’orge
    Et vous jette à la tête un regard méprisant
    Il pense être le seul à posséder la flamme
    Moi celui qui m’inspire c’est ce petit rouge gorge
    que tu gardes bien au chaud dedans ton soutien gorge

    Alain


  16. L’écho belge au joyeux texte de Lou existe :

    http://www.youtube.com/watch?v=XlaPoiyR-Dc

    Pas de quoi pARAder pour le moment en Belgique. Nous sommes rappelés aux urnes le 13.06 afin de trouver une solution aux problèmes auxquels plus personne n’y comprend que dalle !

    Demain, je me cARApate pour quatre jours et viens (enfin ?) chez vous à la découverte de votre baie de Somme (avec bonnet, écharpe, parapluie..).

    Dessous ma drache ( nom féminin singulier averse, pluie violente – Belgique), clin d’oeil, sourire au Capitaine, aux matelots et aux passants … qui passent.

  17. Oiseau du paradis
    Tu es fort bel ainsi
    Même si t’as pas choisi
    De te naître ce tel
    Tes couleurs et tes formes
    Comme c’est beau la vie

  18. c’est fort tendre, Alain.

    BELLE DOUCE JOURNEE.

    L’oiseau de paradis
    Sort de ses feuilles tendres
    Il dévoile son orange

  19. L’ara

    je suis en né forêt c’est inscrit dans mes gènes
    depuis je vis en harmonie parmi les indigènes
    le langage fait parti de mon riche patrimoine
    et mon plumage ressemble à la rouge pivoine
    Des historiens prétendent que je pourrais descendre
    de la nuée d’un volcan qui fait pleuvoir des cendres
    et d’autres du beau phénix qui renaît de ses cendres

    Alain
    Merci Annick !

  20. Bien belle légende Alain emprunte de rêve
    _____

    Le perroquet très tôt ce matin
    A lancé ce cri qui déchire l’aurore
    Cri tragique et peu poétique
    Car l’ara a tout misé sur sa robe
    Une fleur émerveillée d’une telle splendeur
    Calqua sa beauté sur les couleurs de l’oiseau
    Elle fut si belle et si gracieuse
    Qu’elle se fit appeler bec de perroquet, oiseau du paradis
    Et s’enorgueillit de ses plus belles arabesques.
    C’est ainsi qu’à la belle saison, ça et là, la nature se déchaîne,
    Les feuilles et les fleurs jouant de la lumière et des couleurs
    Nous offrent à son image des ballets aux couleurs flamboyantes.
    Tout en beauté, tout en silence, tout en élégance dans le feu du printemps.
    ____

  21. Coucher avec elle
    Pour le sommeil côte à côte
    Pour les rêves parallèles
    Pour la double respiration

    Coucher avec elle
    Pour l’ombre unique et surprenante
    Pour la même chaleur
    Pour la même solitude

    Coucher avec elle
    Pour l’aurore partagée
    Pour le minuit identique
    Pour les mêmes fantômes

    Coucher avec elle
    Pour l’amour absolu
    Pour le vice, pour le vice
    Pour les baisers de toute espèce

    Coucher avec elle
    Pour le naufrage ineffable
    Pour se prouver et se prouver vraiment
    Que jamais n’a pesé sur l’âme et le corps des amants
    Le mensonge d’une tâche originelle

    Robert Desnos.

    Poème superbe, non ?
    Et, je vous invite à venir la voir sur « Et si on relisez de beaux textes ?  »
    Bonne journée à tous ainsi qu’à toi notre muse à tous Ossiane…

  22. Ara – en français
    Arara – en portugais
    Ara
    Arara
    toujours la même beauté
    C’est un grand oiseau
    mais
    C’est comme une fleur
    que vole
    c’est comme une flamme
    que s’envole
    C’est le rouge
    que danse
    colorant le ciel
    Mais,
    maintenant,
    il est posé à
    l’Oeil Ouvert
    ——————————-
    Bonjour à Ossiane,
    bonjour à mes ami (e) s

  23. Cime
    du ciel.
    Oiseau de l’éternel
    virevoltant
    gaiement.

    Pépie
    au vent.
    Plume du temps
    glissant
    sereinement.

    Mirage – comparse de mes moments
    sillon dans le nuage – Aéroplane.

  24. Vois dans son panache
    Qu’entretiennent les vestales
    Le feu du désir

    Qui doucement se consume
    Dans les flammes de l’amour

  25. Chère lou mon ara dérapé,
    pardon drapé dans ses superbes plumes
    luit presque autant que la lune
    et son sa crête est toute ébouriffée
    ce n’est pas par envie de griffer
    pourtant il s’agrippe aussi et ses pinces
    sans rire, parfois laissent des traces
    je ne sais pas si mon ara a le hoquet
    mais pour le bilboquet
    il pourrait tourner de l’oeil
    alors il préfère se défriser
    en coulisse
    et se dandiner
    à sa guise

  26. Cet article est vraiment parmi les deux ou trois que je préfère !
    Une merveille !
    J’en aime l’élégance des courbes , la légèreté , le mouvement …et les couleurs , quelle féérie !

  27. Un ara un jour vola si haut
    qu’il alla jusqu’au mon Ararat.
    Après être monté
    vers de telles sommités
    il déclina…son identité.
    Un ottoman qui passait par là
    depuis son tapis volant le relança.
    « Or maître queue qui êtes si volage
    pourquoi éreinter à ce point
    votre si délicat plumage? ».
    « Mais monsieur du tissage
    je ne sais si je m’Iran
    mais venant d’Ar(a)ménie
    sans papiers qui plus est
    j’ai bien du faire une halte
    là où Noé s’en fut ».
    Devant un tel déluge verbal
    celui dont l’auto ment
    n’en crut pas ses oreilles
    « Mais c’est que voyez vous »
    repris de plus belle le plumitif
    « je suis un grand voyageur
    devant l’éternel aussi d’ailleurs
    et si j’ai sillonné dans le passé
    les terres d’Araucanie
    c’est que là bas on Mapuche
    à partir découvrir des espaces lointains ».
    « J’aurais bien sans esbrouffe
    rendu visite aussi à l’Elbrouz
    mais de crainte de me faire rabrouer
    j’ai finit par relacher ici ».

    Pour t(ara)biscotée que soit cette histoire
    je la tiens pour véridique même si les voyages
    peuvent s’effectuer de trente six manières
    des couleurs chatoyantes sur un cône neigeux
    cela devait trancher mais pas un noeud gordien.

    Sans être tirée de la conférence de oiseaux
    cette histoire où percent des accents de sincérité
    nous améne à nous demander
    si les oisifs ne confinent
    pas à l’oiseux
    et qu’en la circonstance
    ils se déplument d’un lourd passif.

  28. La beauté du calligramme est absolument merveilleuse, presque pathétique…

    « Le rouge et le noir ne s’épousent-ils pas…… » J.Brel

    Est-ce un oiseau des îles qui transporte nos rêves et nos espoirs fous vers un paradis ou bien vers les flammes de l’enfer ? Est-ce une fleur de feu, une fleur blessée ou les plumes rouges d’un ara dans la lumière incandescente de la nuit ?
    Qui sait ce que peut faire l’imaginaire ? Et puis qu’importe, c’est si bon de rêver, ce sont des instants volés à la vie le temps d’une caresse, rien ne sert d’attendre pour les saisir, il se pourrait bien que jamais dans la nuit noire ne revienne l’oiseau du paradis.

  29. Comme tu as raison Annick, Le bonheur est dans les choses les plus simples, les « pour qui », les « pour quoi », les « peut-être que », les « je ne sais pas » , les « et si et si », autant de barrières à franchir et l’oiseau du paradis se sera envolé!!
    Bonne fin de soirée, je t’embrasse.

  30. Hello la captaine, Hello Monique, Neyde, Haddon, Alain, Miomodus, Leila , Jo S, Jeandler , Patrick, Brigetoun, Anne, Marc et tous. Vous êtes là et il fait bon sur le pont.
    Merci Bourrache pour la chanson qui tombe effectivement bien. Elle a même fait s’en voler la pluie. En somme,je te souhaite un voyage plein de soleil.
    Annick bisou, si t’es pas trop accaparrée viens t’en faire la fête, la toto est la bienvenue.
    Marc un ptit tour du pont sur des airs divers et des danses improvisées: t’as ara krichna, la gigue de Belgique et beaucoup d’autres pour la parade, ça te fera rester un peu avec nous!
    Thierry, ton ara a de l’allure et il a pas besoin de s’agripper. D’ailleurs à force de voyager d’un mots à l’autre, il nous emmenara loin, c’est garanti .
    En comparaison , le mien n’en finit pas de baratiner dans son baragouin d’ara paralysé sur le pont. On finira par agir en l’enfermant , question d’ataraxie !
    Ah Rachel me rendra visite !

  31. heinhein, Monique,

    et un bel oiseau , là, juste Là,
    tout de près, son petit bec,
    faut pas le laisser s’envoler,
    mais juste tendre sa main,
    pour qu’il picore des graines de vie,
    offre une belle plume pour écrire,
    rien que pour l’offrande belle,

    des pages et des pages,
    à la belle encre des gouttes de vie,
    signées par le sceau de la beauté,
    quand le bel tout de près,
    c’est bon de le froufrouter.

  32. Marc : c’est l’écho met stible de l’amante religieuse
    Bon voyage à Bourrache vers le Marquenterre et les près salés
    Merci encore à Ossiane, qui décidément ne manque pas de panache !

  33. Z’ARA thoustra vous ARA vigoté !! Vive VOUS !

    Merci Neyde, Haddon, jean, bon voyage Bourrache au pays du … et un grand salut à tous, impossible vous citer un par un, on dirait que tout le monde revient!!

  34. Lou, merci de ta présence,
    tu me fais sourire, mon sourire se grandit, je suis douce calme ce soir,

    un bel aller retour à St Nazaire, la gym que j’aime accompagner, je les aime, ils sont tendres, les handicapés adultes en gym, j’aime les entendre, leur apporter de la douceur,
    et puis un bel retour, un peu de soleil, un jeune homme si chouette, c’est pas un rêve c’est du vrai que j’ai saisi à pleins poumons et à me froufrouter mon petit coeur, ce soir, on s’est même arrêtés chez le petit épicier pour l’encourager avec des boîtes de céréales, tout cela dans le calme, c’est du rêvé vécu…
    et puis, je te remercie, Lou, plus accaparée, il a éteint sa lampe, tranquillement…

    et c’est le bel jour pour une fort jolie demoiselle de dix ans, c’est si loin, et c’est si près, c’est au plus près de mon coeur…

    belles vacances Bourrache…

  35. et commeje vois tout le monde, *merci de vos présences,
    je t’embrasse, Ossiane.
    Merci pour permettre à mes encres de chuchoter fort tendrement dans mes textes, mes bafouilles, mes partages, mes silences…

    j’aime être dans un petit recoin du pont, et de vous entendre, chacun, mes yeux pétillent, c’est bon!

  36. Ara bique, c’est la gomme, pas celle à macher mais elle ne nous fait pas tourner chèvre
    Marm ara c’est une mer intérieure qui mouille Stambouli mais qui la menace aussi
    M ara des bois c’est bientôt la saison et puisque le rouge est mis pourquoi s’en priver

    Bonne nuit à tous les passagers

  37. Douce nuit à chaque passager de l’Oeil Ouvert; à fermer pour la nuit, quoique derrière les paupières, son bâteau se navigue…..

  38. Ara gondin mais qui fait le dandin
    Ara fistolé mais qui fait un beau pistolet
    Ara pas haut mais où volent les fléches

    pour compléter dans la veine comique
    ce que ce grand perroquet nous inspire
    avec un grand bonjour à Neyde

  39. Heureusement qu’il n’happe ni ne rape à ras
    sinon à la nuit tombée on se demanderait qui Rapa nui
    mais sa brillance là cache t-il dans les sous bois

  40. Emu par tout de vous… vos photos, vos mots, les frissons, les émotions… Et je me rapelle ces paroles de Schubert: « Une lumière danse gaiement devant moi, je la suis dans sa course folle, je ma plais à la suivre… » Bravo… Sincèrement

  41. Tout n’est pas qu’apparence
    dans ces admirables hérissements
    tandis qu’avec constance
    le volatil donne dans le plissement
    dans un enfer bien vert
    il tranche et de couleur
    notre soif il étanche
    héritier de longue date
    d’une palette complète
    il frémit et regrette
    que le regard se tourne
    à l’évidence son camouflage
    n’est pas des plus efficace
    à mesure qu’il monte et enfourne
    ce qui lui tient lieu d’ordinaire
    son pas maladroitement efface
    ce n’est pas du maraudage
    la couverture est vive
    la présence tangible
    pourtant en guise de cible
    on fait moins bien

  42. sur votre site vous ne mettez JAMAIS le nom des auteurs car moi j’ai une anthologie où il doit y avoir des Haïkus et si il ni a pas le noms des auteurs on ne peut pas les prendre !! Mais ceux de votre sites son super et je n’en trouve pas d’autres ! (en sachant que mon thème est celui des oiseaux tropicaux )

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