Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre
langues de sang
de pourpre et d’incarnat
bouches de feu
◊ Photo 1 – Photo 2 – Photo 3 – Photo 4 – Photo 5 pour un usage privé seulement.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
.
Bonjour à vous,
Voici une toute nouvelle note; tout en bas sous le haïku, vous verrez une mention spéciale pour vous permettre d’accéder à mes photos. Depuis quelque temps, vous l’avez peut-être remarqué, j’ai bloqué l’accès à mes photos quand vous utilisez le bouton droit de la souris pour les sauvegardez. Pas mal de mauvaises expériences ces derniers temps m’ont amené à prendre cette décision. Toutefois, je sais que parmi vous, certains aiment garder mes photos sur leur ordinateur pour illustrer les poèmes qu’ils écrivent. Tout cela est bien normal, cela ne pose aucun problème tant que cela concerne le cadre privé et qu’il n’y a pas de diffuson en dehors de la spère personnelle. Désormais, je laisserai cet accès à mes photos sur la dernière note publiée pour vous. Il n’y a aucune raison pour que vous soyez pénalisés alors que vous défendez cet espace d’expression avec ferveur et que vous offrez vos mots et votre amitié en toute générosité.
Toute mon amitié vers vous.
Ossiane
.
de sang ou de feu,
se ruant comme fusée,
forces en pulsion
feuilles ou corolles
le printemps cracheur de feu
coulées de braise
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Contre les tricheurs et les imposteurs, c’est la juste décision, Ossiane. Un grand merci de ton geste à l’attention de l’équipage et solidarité sans faille à tes côtés.
Bonne journée et amitiés vers toi et à chacun sur le pont
Du tendre
Du velours
Cette langue de feu
Si belle de sève donnée
Elle s’enroule la tige
Douce complicité
Ami
Tu es beauté
Et les verts et les rouges
T’habillent de belles ondes
Douce sérénité
Dans le bel de la vie
Qui aime l’amour joli
c’est très joli une petite feuille qui se pousse….toute douce….autour d’une tige amie….complice tendre..des lys de vie….la vie…
L’enfer
Les tentures couleur pourpre nous masque le théâtre
Mais quand les rideaux bougent en découvrant la scène
De rouge flammes crépitent ainsi que des drapeaux
Comme une large bouche avec un rire obscène
Alain
Merci Ossiane pour ce petit cadeau fait à chacun de nous tous et dont nous ferons bon usage, merci de la confiance que tu nous fais.
Hampes est une note absolument féerique et superbe, un haïku haut en couleur, beaucoup de chaleur et de promesses. Quelle élégance dans ces images.
___
Hampes flamboyantes
Au coeur brûlant de la vie
Des veines de sang
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Qui voit ses veines voit ses peines
Qui voit ses veines voit la vie
Et la vie coule en ses veines
Force à elle d’en évacuer les peines
Talons aiguilles
Avec des talons hauts marcher n’est pas commode
Mais une femme à tout âge se doit d’être à la mode
Faire voir des jambes longues un peu comme des hampes
Et des jupes qui claquent comme font les drapeaux
Alain
Bonjour Ossiane,
J’ose enfin déposer ces quelques mots … Je viens chaque jour vous lire tous, depuis quelques mois, visites silencieuses et émerveillées par tant de beautés en couleurs et en écrits. Je ris et je pleure parfois, toute seule, mais cela fait tant de bien de découvrir toute cette poésie. Sans vous connaître aucun, j’ai l’impression de faire un peu partie de vous tous. J’ai le coeur en joie à chaque fois … je reviendrai, tantôt, ou demain. Merci pour tant de bonheurs partagés.
Il n’y a que l’amour pour faire tomber les murs un jour …
Kathleen, avant de fermer mon écran pour partir vers dehors, juste j’étais en écran en départ de matin…
Je vous remercie pour vos jolis mots qui font tout chaud au coeur en belle poésie,
la poésie, à mes yeux si petits, c’est quand on parle d’amour, sous toutes ses formes,
Dans le regard d’amour
Il y en a des blancs
Et puis aussi des noirs
Sans oublier les rouges
Et ce fort de la vie
Dans ses couleurs palettes
C’est beau
C’est fort
C’est grand
Je vous souhaite la bienvenue Kathleen, j’aime vos mots de vie. Bises.
Sur le fil de la vie
Se protéger ses pores
C’est vital de prendre soin
De soi sans égoïsme
Un départ de mercredi
Dans des orages vifs
C’était trop beau
Ce break de cette semaine
Paisible
Bien que c’est dans mes yeux
Uniquement
Que la vue du splendide
L’autisme même dans ses mieux
En comportements plus zen
C’est pas que du gâteau
Il reste des cerises
A les croquer douceur sans castagner le trop
Et se goûter le bel
Ne voir que le meilleur
Cela aide infiniment
A se marcher vers devant
Dans l’espoir que chaque jour
Le meilleur gagne des portions
De vie zen et paisible
Et cela est bel vrai
Sur le chemin de l’amour
Faut pas craindre le dur
Car des portions de bleus
Efface le bien trop hard
Et s’en sortir vivant
Vivant de vie toute simple
C’est une belle récompense
Les hirondelles nichent
Les fleurs papotent douces
Le petit bois se vit
La Toto va sortir libre
Vers d’autres parts de sa vie
Bises, Ossiane, et chacun….
Heu, Alain, je sors sans talons aiguilles jamais eus, mais je suis une femme…GRAND SOURIRE DE SOLEIL D’OUEST PLUS CHAUD CE MATIN!
Amplement satisfait de ces oriflammes qui flottent au vent
Amplitude de la note florale et grenat qui nous amplit pleinement
qui se pique ou se gausse et soudain se hausse ou s’élance
pas lassant est cette pointe effilée
qui vit pertuisane ou bien hallebarde
enfoncé dit on jusqu’à la garde ou la hampe
cela ne saurait servir de rampe… de lancement
–
Alain : itou que Toto … « je sors sans talons aiguilles jamais eus, mais je suis une femme » … plutôt jeans que jupette (bien plus pratique pour arpenter les chemins de ma campagne perdue) … quant aux jambes fuselées, faut oublier (avec mon mètre 62, ça me ‘disproportionnerait ») … bref, j’suis à ma mode à moi…
–
Ossiane : es-tu toujours convaincue que le mois de mai est celui que tu préfères ? (çui de 2010 fait grise, froide et triste mine … mais p’têt qu’en juin…).
La demoiselle d’un certain blog a donné un sérieux coup de balai … mais restent quelques poussières dans les coins.
–
Kathleen : bienvenue.
–
Grand sourire sans soleil (+ 9°3) du Nord de votre Nord et immense clin d’oeil, hein !
–
–
Waouw … je n’étais pas au courant des dégâts chez vous en France … j’ai appris aux infos de 13 H 00 …
–
Libre liquide
coulant
jusqu’à l’étincelle
Simple solution
de l’éternelle
liberté
Dansant
dans le vide immense
cette comète étincelante
MioModus.
L’âme
Est-ce le feu qui rampe
une allumette qui flambe
comme un glaive qui se lève
une tête au bout d’une hampe
ou quelque lame ensanglantée
qu’on salue comme une lampe
Alain
Rouge, tu m’enlaces
A vie
En passion de ma vie
Malgré tout
A me vivre dedans
Mon absolu moment
( hips, Bourrache, j’avais un jean, et un pull rayé de marinE, aujourd’hui, il caille ici,
mais les pieds nus, car c’est le Printemps, non? …..atchoum )
bises du soir d’un Ouest bien froid!
y’a pu d’séson, brav gen!
Bouche à feu ou bouche en feu
la hampe donne dans les crampes
spasmodiques mais pas maudites
crachat de rubis qui nous réunit
murex et hématite mais pas de clématite
épieu lancéolé pas de quoi faire olé
combien de garde suisse
et de rouge croix
Je constate avec bonheur que la Toto était quand même habillée et qu’elle ne sort pas dans son plus simple élément (hi hi hi).
Un grand coucou à tous, une tite bise aux deux Bourrache, la bienvenue aux nouveaux, une pensée pour mon tit mat’lot Lou, à la cavalière émérite, à Thierry, à la fantomette et à tous les autres……….
T’as bien raison la Toto : on peut ne jamais porter de talons aiguilles, aimer les jeans et être une femme. C’est pas toujours facile d’être soi mais ça vaut le coup d’essayer non !!
Pour les deux Bourrache : J’ai pris une photo de moi au bureau cet après midi ! Vous constaterez qu’il fait très beau en région parisienne ^_^
avec le lien c’est mieux !
https://m5apma.bay.livefilestore.com/y1mTK0_LjKFpkXksR_Ov9PFTP3arNzv55xaOx98Y8bX-LlNDkfuHWK4M5EJ8UAT7GiwrNPUXk7X7
et quand il marche c’est encore mieux :
http://blog2b.net/uploads/g/gzeier/45879.jpg
Hampe allez, Lampe au nez on
c’est tout bien pesé
mais encore une histoire d’estoc
pas à la noix de cade
pas de hampe pire des sens
la sensibilité portée au rouge
vieux cramoisi
Elle chausse ses talons
A aiguilles toutes douces
Bels tendres velours
Pour le marcher
Son délicieux fil rouge
Son coeur vivant la vit
Mains tendres fines
Gantent fort jolie
La tige en sève
Belle élégante
Qui se palpite
Ses souffles tendres
Signe d’amitié à tous, bravo pour le sjolies plumes, bienvenue à Kathleen et merci à Thierry pour ses infos! Et vive le mois de mai même s’il démarre mal, Bourrache;-) La demoiselle a enfin fait le grand ménage mais j’ai du mal à trouver les poussières… bonne soirée à tous!
Nuit pourpre
une flamme funambule
se grise d’amour
MAGNIFIQUE !
J’aime cette série , sobre , lumineuse , gaie .
Devinette
Est-ce la lave en fusion qui coule incandescente
sur les flancs d’un volcan entré en éruption
la cape du torero debout face au taureau
qui ose à chaque passe comme des pas de danse
Est-ce l’ongle recouvert d’un vernis rouge carmin
D’une belle gitane dont on suit la parfum
Sur les routes d’Espagne ignorant son chemin
Mais qui lit l’avenir dans les lignes de la main
Est-ce sur une chemise une tache de vin
Le sang qui coule d’une blessure un lit de roses
A travers la campagne un chemin de terre ocre
Une branche de corail un bouchon de champagne
Un rayon de soleil qui filtre entre les feuilles
Ou la queue en panache d’un gentil écureuil ?
Alain
Un poème en son ciel
Sur sa tige enroulée
Frissonne de vérité
« Les cieux là-bas versent la flamme sur les flots. La ferveur et la splendeur suspendues entre ciel et mer sont si intenses que le bien et le mal, l’horreur et vivre et la joie d’être, brillent et meurent, brillent et meurent, formant le calme et l’éternel »
Paul Valéry , » Alphabet » Le livre de poche, collection Classiques de poche, 1999, page 63
De retour
de l’illustre ténèbres
aux confins des veines
où jaillit le sang
du libre écrivain
une césure
sur l’hémisphère nord
de son cerveau
et un trou béant
au centre de ses entrailles
pour voir la ligne
des vestiges – debout ;
devant les cendres
de l’incompris…
A quoi bon continuer à vivre ici ?
Devant ces peuples d’ennuis
et de puants calculs.
Dans le nu de la vie, je vis
Je respire et inspire
l’âme de ma conscience
et je sème la sève de mon glaive
à la plaine des sexes…
Sublime érection pour cette femme sublime
qui me divine dans le noir de la nuit
et qui lèche tout mon corps
pour panser mes peines…
Et de ses lèvres glissant sur mon vivre
je jouis jusqu’à l’occident de ce pur instant
issu des vents….
Et de chaque pore de ma peau,
elle devine
les désastres sublimes
pour arriver jusqu’à la lune des temps.
De ce lieu,
en émotion ascensionnelle,
la fêlure de nos moments
à la noce de l’oubli
mes amis…
Jouissez aux carrefours
de vos haines !
Haddon.
Mots doux chuchotés
Feu écarlate sur les joues
Délicieux baisers
Merci à tous pour votre chaleureux accueil.
Hampe ire qui nous ferais planter le talon
comme l’hoplite et pointer la dangereuse tige
tandis que voltige la poussière
pour hérisser un mur de fer
avant que ne coule le temps
celui de la victoire illusoire
et des brasiers ardents
irénique impression qui aveugle
dans le couchant du touchant
et pose sur la palette toute la vocifération
gargouillis incertain
défense malcommode
que tous ces piquiers
pas fins limiers
Dans le port de Saïgon
Est une jonque chinoise
Mystérieuse et sournoise
Dont on ne sait pas le nom
Et le soir dans l’entrepont
Quand la nuit se fait complice
Les Européens se glissent
Cherchant des coussins profonds
Opium ! Poison de rêve
Fumée qui monte au ciel
C’est toi qui nous élève
Aux paradis artificiels
Je vois le doux visage
Les yeux de mon aimée
Par toi j’ai son image
Dans ton nuage, fumée
A l’abri du demi-jour
Les lanternes qui se voilent
Sont de petites étoiles
Qui pâlissent tour à tour
Dans le soir au parfum lourd
Au gré de la fumée lente
Le fumeur se représente
Les plus beaux rêves d’amour
Puisqu’on dit que le bonheur
N’existe pas sur la terre
Que l’aile de mes chimères
Puisse nous conduire ailleurs
Au paradis enchanteur
Plein de merveilleux mensonges
Dans l’ivresse de mes songes
J’ai laissé prendre mon cœur
Jacques Dutronc.
Le désir s’incarne entier
Dans ses lèvres incarnates
fruit du savoureux du pêché
—
beau blog
Touché au coeur du coeur… s’arrêtent les battements… une flèche plantée… là… et puis quoi… Toi… en moi…à toujours… à jamais…
Dans l’explosion de la nature à l’approche des beaux jours
Le dragon dans l’euphorie de sa puissance
Crache des hampes de feu, sang éblouissant, écarlate
Dans l’ultime flamboiement de ses entrailles
Embrasement aux confins d’aveuglantes promesses
Dans la chaleur éclatante d’un rugissement quasi volcanique
Flammes rougeoyantes, cordons ombilicaux aux sources de l’enfer
Dans l’alacrité fougueuse des premiers signes du printemps
Puisent leur amour naissant au cœur ardent des sentiments
Couleur de feu
Le volcan coule sa lave
Crépitements de coeur
Bonsoir Annick et bonne nuit à tous dans ces images flamboyantes et splendides aux lignes épurées et gracieuses de notre talentueuse Ossiane.
_____
Sang du renouveau
Accouchement sans douleur
Un enfantement
____
Douce nuit pour chacun,
elles sont si belles , ces images, que mon coeur en chavire, son sensible.
Le printemps est venu
Les deux enfants ont voulu
apprendre à aimer
sur un tumulus
de fleurs d’araignées
de pieds d’alouette.
L’été s’est installé
Ils sont tombés,
nus,
sur un parterre
de digitales.
L’amour entête.
Le poison tue.
L’hiver est revenu.
Les corps,
ensevelis,
unis,
en un linceul
de lin
se putréfient.
Dehors,
les aïeuls
pleurent
les pâmoisons
fatales.
Humus.
Les hampes meurent
fleurs fanées,
pétales tombées,
feuilles desséchées.
Elles termineront
dans une brouette.
Toujours, les amants mourront
Les oiseaux picoreront.
Faut pas se faire du mouron.
Ouh! Ouh!
ulule une chouette.
Pour ceux qui ne savent pas encore et qui veulent faire un copier coller de leur texte dans la page commentaires, utilisez les touches Ctrl C (copier) Ctrl V (coller). Bonne nuit!
Sous un rayon de soleil brûlant
la feuille resplendit
de son incandescence
Comme le regard aimé fait s’épanouir la fleur
Comme le regard aimé fait s’épanouir le coeur
Merci Ossiane de prendre soin de nous Bonjour Amis
Illusoire
Ses yeux étaient plein d’eau
ses lèvres remuaient
on voyait qu’elle pleurait
mais pour faire illusion
bien qu’il ne pleuvait pas
sa main serrait la hampe
d’un parapluie
Alain
Un habit de fête tout en lumière pour ces jeunes pousses en rouge carmin, un ballet merveilleux, hélas mes pivoines sous la pluie et le vent sont déjà toute déshabillées mais les branches et les feuilles du rosier ont cette couleur rouge qui au soleil devient lumineuse comme si du sang coulait dans leurs veines.
____
La tige de braise
L’incandescence des feuilles
Tenue de soirée
____
Bon weekend à tous, à dimanche, ici demain encore de la pluie, le midi en ce moment fait grise mine.
Sur une branche fugitive
Le fragment déposé
De quelque arabesque conquérante.
____
Privilège de l’écriture brève : tout lui est permis , mais comme l’écrit P. Eluard « Les mots ne mentent pas » ( à méditer , je pense !)
Bon weekend
Au vertige de la lettre,
je laisse
la trace du temps
relié les terres putrides.
De cette puanteur
s’échappe
l’oubli de l’être
et des plaintes futiles.
Cette encre virtuelle
est comme une morte
parmi vous
allant de l’un à l’autre.
Derrière
se cache une vie
de mystère
loin de la toile délétère.
Je fuis ces lieux
pareils à des immondices
pour partir
au carrefour des lueurs.
Loin de vos coeurs
s’aimant
tant.
Haddon
Le bel tout bel chemin
A l’encre de son coeur
C’est plein de vie dedans
C’est de l’amour tout plein
Qui marche son bout de route
En sautillant ses flaques
Et en sautant son ciel
Par mille petits bonheurs
Souffleur de mots à la canne de verre
forme sa boulle et roule sa bosse
refroidit légèrement ce qui donnera l’aster
que crachent mille vilenies sans plus de milady
afin que martélent ces phrases, réduisent ces scories
compactent le tout en un volume homogène
chassent les vides et remplissent de joie
les coeurs qui de braise rougeoient
à la forge qui regorge de vent
le ci devant en tablier de peau
n’hésite et n’hérite du billon
avant que de le passer au pilon
le presser de toute part
l’effiler avant que de l’affilier
lier le fil intimement
lui intimer entre deux serments
de renouer avec la force
chasser de son âme les écailles
et forger en son sein une certitude
pas seulement par la force de l’habitude
alors le marteau peut cogner
les escarbilles voltiger
l’incandescence n’est pas l’incantation
malléable il se travaille durement
Le rouge est mis
le rouge émit
le rouge hémi
le rouge gémit
température de couleur
fièvre intense sans douleur
la fusion est bien loin
la plasticité est sous la main
la déformation à venir
l’agitation à son comble
la forme à donner
la forme à travailler
la forme à peaufiner
par passes successives
entre revenu et recuit
trempe et allongement
Le rouge gémit
de nouvelles feuilles s’ouvrent à la vie
de jeunes fleurs espèrent des jours meilleurs
printemps de toute espérance
Le rouge gémit
la soie se déplie
la hampe se défroisse
beauté à venir
parfum en créance
Le rouge gémit
transparence impudique
impertinence de la jeunesse
parure idéale
le rouge gémit
et réveille
le vert intemporel.
Le camélia
La bêtise l’injustice et la mort ironisent
C’est égal sur la terre des fleurs s’ouvrent délicates
Des chants d’oiseaux des cris joyeux intronisent
Ce printemps tumultueux plein de rouge écarlate
Alain
Au mois de mai fée, ce qu’il te plaît,
C’est d’être au château mais..
S’en revient-il de guerre le souverain blessé
Au bout de sa hampe la lettre Paix?
Le roy est mort en ce vœu lis…Mon Amour!
qu’ils sont jolis, vos bels écrits, merci.
Sur le fil rouge
De nos amours
Il y a la vie
belle et douce journée, pour chacun,
bises, Ossiane.
Rouge comme une lumière lointaine
Feu si bref éclairé par la vie
Langue fragile pour lécher le temps
Mathilde de vendredi à 7H15,
» les mots ne mentent pas » de P. Eluard »
je partage oui et non, cette phrase,
les actes ne mentent pas, me semble!
parfois
les mots mentent, et ils mentent vraiment
parfois
les mots mentent, mais c’est la vie qui les fauche, les mots, en plein élan
alors les mots ne mentent pas et mentent et ne mentent pas toujours quand ils mentent
et les actes ne mentent pas et mentent et ne mentent pas toujours quand ils mentent
c’est d’un simple, la vie, non? à tenter d’y voir clair, de garder L OEIL OUVERT, à penser de certain toucher LE VRAI DE PUR DE VRAI SI BON.
c’est d’un bizare de complexe la vie, tant dans les invisibles!
« Être aimé veut dire se consumer dans la flamme. Aimer c’est rayonner d’une lumière inépuisable »
Rainer Maria Rilke (En marge des Cahiers de Malte)
____
Féérie du rouge et l’œuvre s’accomplit,
Tangible, entre le rêve et la réalité.
D’une hampe incandescente
Une flamme vacille entre puissance,
Et l’euphorie soudaine d’une passion amoureuse.
Et c’est ainsi que sur le devant de la scène
La pièce se joue avec ferveur
Alors qu’on entend tout près de son oreille
Le bruit sourd et douloureux
D’un rythme cardiaque qui s’accélère.
Le rideau lentement est tombé,
La vie reprend ses droits et ses couleurs,
Chacun dans sa nuit repart avec ses rêves ;
Il est doux de rêver, il est bon d’avoir chaud.
____
« Il faut habiter poétiquement la terre » Hölderlin
Je crois bien que c’est un secret pour personne.
Il me semble Annick , avoir ajouté » à méditer » , entre parenthèses , tant cette phrase de P . Eluard me paraît douteuse ; mais je ne vais pas me lancer dans un discours pseudo philosophique , d’autant qu’il me semble encore à inventer .
Juste ces quelques mots , extraits d’une élégie de Pablo Neruda :
» Songez qu’on n’arrête jamais de se battre et qu’avoir vécu n’est trois fois rien/ et que tout est remis en cause du moment que l’homme de l’homme est comptable/ Nous avons vu faire de grandes choses mais il y en eût d’épouvantables/ Car il n’est pas toujours facile de savoir ou est le mal où est le bien »
Bonne journée à vous
Où est le bien? où est le mal?
Sévèrement le mal occulte les consciences
Tantôt vital, tantôt mental l’Homme cherche à distinguer
Le Bien du Mal dans la morale et les coutumes
Le jugement des mœurs communes
Qu’en dira-t-on? Qu’en direz-vous?
La sagesse et la tradition
La vieillesse et la religion
La morale et l’éducation
Les interdits, les prescriptions
Le salut, les commandements
Autant de clés pour nos consciences
Ma tradition n’est pas la tienne
Sa tradition n’est plus la sienne
Pour distinguer le bien du mal
Il faudrait la place d’un regard
Témoin neutre sur les grands boulevards
Des peuples et de l’Humanité
Que reste-t-il lorsqu’il se perd
L’Humain cet être émancipé?
La loi au sein des sociétés?
Alors légal ou bien moral?
Le droit et le devoir
Rouages de nos espoirs
Chère Société es-tu vraiment le creuset
De notre intégrité??
Pourtant poète, dans sa besace
Le mal transporte ses grandes douleurs
Partout, ici et même ailleurs
Celles qui tuent et celles qui mutilent
Ainsi que la souffrance du cœur
Celle qui humilie qui fait peur
Qui fait fuir dans l’imaginaire.
Je bâtis des nuages
Des palais de mirage
Et si le bien assis dans l’esquif de mes songes
Voguait en Liberté
Que le mal ténébreux rendait le lieu obscure
J’arrêterais ses vagues
Je figerais l’espace
Je figerais l’instant.
OUI, OUI, j’avais bien lu » à méditer » Mathilde,
et il m ets bien impossible de partir dans des grands textes de mots,
j ai juste posé quelques mots,
car pour tant de phrases dites par l un ou l ‘autre, un auteur, un poète,
tant d’autres facettes pour aborder aussi d’une vue qui peut se comprendre et mérite d’être entendue…
L’OEIL OUVERT de milliards d’humains sur terre,
et notre vue qui marche avec notre vécu dans sa moindre seconde qui l’ouvre ou le ferme, L OEIL….
Merci pour ses mots à P. Neruda, Mathilde,
j’aime ses mots écrits.
Belle journée, et merci pour ce mini break philosophique,
et je te lis, Leila, magnifique, superbe…
encore une fois, je dis que j’avais bien compris que tu partageais cette phrase pour méditer, mes mots mal posés t ont peut être laissés supposer à tort que je me mettais en discussion avec ta pensée,
hors loin de moi, tout cela, car je respecte tellement de pensées,
la vérité est sienne dans le vécu de chacun, si souvent, car lui seul sait, pourquoi la vie l’amène à agir, penser, ainsi.
BELLE JOURNEE,
en poésie, avec le temps gris ou plus ouvert,
le printemps offre tellement, bien avant l’été qui grille et brûle trop, à mon goût.
Tout n’est il pas strictement relatif dans cette relation à des valeurs qu’on oppose, un bien ne peut il être ou devenir un mal et un mal de même finir ou tendre vers un bien.
La nature se déchaîne, qui peut y voir un aspect strictement moral ou y chercher une volonté divine , elle est ce qu’elle est et il faut faire avec et on peut se coltiner avec ses conséquences pour l’environnement, nos modes de vie mais elle fait partie du jeu. Voltaire lors de l’incendie de Lisbonne en 1755 après que le ras de marée et le grand tremblement de terre ne se soit manifesté a posé les bases modernes d’une compréhension des manifestations naturelles paroxysmiques, ouvrant à la science sa fonction de compréhension précise des causes de tels cataclysmes.
Sans opposer notre espèces aux autres dans notre soif de ressources pour nos activités de civilisation avons nous le même intérêt que d’autres animaux ou nous faut il essayer de concilier des antagonismes difficilement solubles.
Les épidémies sont des grandes calamités qui déciment à tout va mais si les plus forts ou les plus résistants sont épargnés l’attrition fait le tri et sélectionne de manière parfois implacable et sans affect ni conscience, les survivants qui prolongeront l’aventure.
Mais l’homme dans ce qu’il est capable du pire vers l’homme nous ouvre un abime insondable de perplexité et de doute, quand cruauté, cupidité, peuvent le disputer à une perte de sens moral, d’oubli des valeurs fondamentales qui construisent les sociétés.
L’instinct de conservation serait supra et porterait à conséquence quand des situations extrêmes se produisent nous acculant à la panique et à la désagrégation des structures et d’un entendement ou d’une organisation collective pour faire face au déchaînement des éléments ?
Merveilleuse Leïla qui à ouvert de nouveaux espaces d’expression
formidable citation que Mathilde nous livre à la réflexion
Décidément même si certains moussaillons manquent à l’appel, le pont sans être totalement briqué n’en finit pas d’étinceler.
Ereinté par l’étreinte
emporté par le désir
ébloui par le plaisir
carminé délavé
carmina burana
au bout du bout
la goutte de sang
la pointe exquise
une douleur couleur
une passion fanée
une vie débridée
la descente des couleurs
un mat dressé
une supplique adressée
une ferveur endiablée
l’écho cheville de la cochenille
affadissement des extrémités
longueur prolongée
Les mots me manquent, les mots me mentent, et pourtant je ne me lamente !
Pauvreté du langage parfois face à l’indicible, flèche qui ne touchera jamais sa cible.
Limites et contingences, l’imite et conte l’urgence tandis que le décompte du temps vient.
Pourquoi parler, pour discourir, si ce n’est courir après le vent, le vent des phrases qui s’envole, une escapade en somme.
Les mots consolent, les mots consomment, les mots qu’on sonne pour l’hallali et celui qui les lit les relie en somme.
Les mots qui dorment et qui endorment, qui réveillent aussi un horizon ouvert
quand la raison nous dicte que l’espace est ténu et qu’ils atténuent notre rage.
Expression du moment, le mot ment, quand le mental en tome coupe des tranches de vie, entonner des cantiques et tonner étonné de noircir des pages encore et encore.
Juste trace qui agrége et dilapide le sable de ces grès, bon ou mauvais.
Alors je vous invite , Thierry , à découvrir la poésie de Jacques Izoard : le débat avec les mots est au coeur même de sa poésie .
» Que ne puis-je un instant
Oublier les mots et leur ombre »
( Le bleu de Poussière et Dormir sept ans , en particulier )
http://www.servicedulivre.be/fiches/i/izoard.htm
Bonne fin de journée
Merci Mathilde d’éclairer par vos lumières ces ombres
excellent week end à vous
Bonjour à vous tous !
Me revoili, me revoilou…
Cela faisait un bon moment déjà
Que je n’avais pas fait halte
Sur les pages de l’Oeil Ouvert…
En panne d’énergie, sans doute,
Et oui, trop de eee dépensés,
Même s’il m’arrive de vous lire,
J’ai du mal à venir écrire…
Mais les langues de feu,
Les petites flammèches
Et les hampes rougeoyantes
M’ont fait sortir de la boîte
Où je restais en poste restante
Mon cœur qui saignait
S’est peu à peu cicatrisé
Et c’est avec joie
Que je vous retrouve tous
Les fidèles
De l’œil Ouvert
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeee
Belle échappée de la nature
Tu es ce que j’ai de plus sûr
Tu ne me mens jamais
La couleur de tes robes
Est tellement gracieuse de vérité
J’aimerai en saisir un filament
Et la distribuer aux passants
Leur faire toucher l’élégance de ta justesse
Qu’un peu de leur vie ait cette emprunte
Et cette richesse
Hello l’équipage ! Hellooooooooooooooo Christineeeeeeeeeeeeeee et helloooooooo ma Rachel.
I missed you all and I missed the deck and I missed being weird and crazy around it! C’est aujourd’hui la fête des mères ici, les oiseaux dorment encore et je profite de la tranquilité et de la douceur du matin pour venir faire un tour du côté du pont .
Oui, il brille joliment Thierry 😉
Grosse bise à tous tous tous, love en rayons de soleil et à Ossiane, bravo !
Un sourire de printemps
se respire envoutant
vous prend la taille doux
et puis vous fait danser
comme dansent deux colibris
aux fenêtres de la vie
Au terme d’un voyage qui lui avait semblé interminable,
le Minuscule avait enfin trouvé un endroit où se lover
… et s’implanter
Un paysage théâtral et grandiose
autour de lui un royaume incandescent
de taffetas et velours pourpre
chatoiement et douceur
l’atmosphère protectrice était presque palpable
au loin, un bruit étouffé, rythme … par moments plus saccadé …
Petite âme rouge dans l’aube naissante
papillon rose si frêle et si espéré
Etre minuscule … miracle de vie
Je te renvoie ton sourire, Lou, tu sembles tenir la pleine forme!
Très jolie évocation, Hirondelle! La sensibilité et l’imaginaire à fleur de plume, merci beaucoup!
Grand merci à vous pour la beauté de vos écrits, impossible de vous énumérer tous mais vous savez que j’apprécie de vous lire, je viens me reposer, méditer et m’enrichir dans votre regard et vos mots. Un honneur pour moi tous vos commentaires! Belle nuit!
Hampe arrêt…sur image
Lamparo sur visage
marquer de stances guerrières
les avancées poussièreuses
tenir à bonne distance
contenir à coup de lance
piquer des deux en enfance
Ces macédoniens de belle apparence
et chanter les louanges
des piétons qui pouvaient
couper court à la charge
de cavaleries ou de chars
arc boutés et prêts à bouter
ils tiennent les lignes
comme un signe
et ne peuvent se débander