Hampes

Hampes

Hampes

Hampes

Hampes

langues de sang, de pourpre et d'incarnat, bouches de feu

Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre

langues de sang
de pourpre et d’incarnat
bouches de feu

Photo 1Photo 2Photo 3Photo 4 – Photo 5 pour un usage privé seulement.

77 réflexions sur « Hampes »

  1. .
    Bonjour à vous,

    Voici une toute nouvelle note; tout en bas sous le haïku, vous verrez une mention spéciale pour vous permettre d’accéder à mes photos. Depuis quelque temps, vous l’avez peut-être remarqué, j’ai bloqué l’accès à mes photos quand vous utilisez le bouton droit de la souris pour les sauvegardez. Pas mal de mauvaises expériences ces derniers temps m’ont amené à prendre cette décision. Toutefois, je sais que parmi vous, certains aiment garder mes photos sur leur ordinateur pour illustrer les poèmes qu’ils écrivent. Tout cela est bien normal, cela ne pose aucun problème tant que cela concerne le cadre privé et qu’il n’y a pas de diffuson en dehors de la spère personnelle. Désormais, je laisserai cet accès à mes photos sur la dernière note publiée pour vous. Il n’y a aucune raison pour que vous soyez pénalisés alors que vous défendez cet espace d’expression avec ferveur et que vous offrez vos mots et votre amitié en toute générosité.

    Toute mon amitié vers vous.

    Ossiane
    .

  2. feuilles ou corolles
    le printemps cracheur de feu
    coulées de braise

    *******************************************************************************************
    Contre les tricheurs et les imposteurs, c’est la juste décision, Ossiane. Un grand merci de ton geste à l’attention de l’équipage et solidarité sans faille à tes côtés.
    Bonne journée et amitiés vers toi et à chacun sur le pont

  3. Du tendre
    Du velours
    Cette langue de feu
    Si belle de sève donnée
    Elle s’enroule la tige
    Douce complicité

    Ami
    Tu es beauté

    Et les verts et les rouges
    T’habillent de belles ondes

    Douce sérénité
    Dans le bel de la vie
    Qui aime l’amour joli

  4. c’est très joli une petite feuille qui se pousse….toute douce….autour d’une tige amie….complice tendre..des lys de vie….la vie…

  5. L’enfer

    Les tentures couleur pourpre nous masque le théâtre
    Mais quand les rideaux bougent en découvrant la scène
    De rouge flammes crépitent ainsi que des drapeaux
    Comme une large bouche avec un rire obscène

    Alain

  6. Merci Ossiane pour ce petit cadeau fait à chacun de nous tous et dont nous ferons bon usage, merci de la confiance que tu nous fais.
    Hampes est une note absolument féerique et superbe, un haïku haut en couleur, beaucoup de chaleur et de promesses. Quelle élégance dans ces images.
    ___

    Hampes flamboyantes
    Au coeur brûlant de la vie
    Des veines de sang
    ___

  7. Qui voit ses veines voit ses peines
    Qui voit ses veines voit la vie
    Et la vie coule en ses veines
    Force à elle d’en évacuer les peines

  8. Talons aiguilles

    Avec des talons hauts marcher n’est pas commode
    Mais une femme à tout âge se doit d’être à la mode
    Faire voir des jambes longues un peu comme des hampes
    Et des jupes qui claquent comme font les drapeaux

    Alain

  9. Bonjour Ossiane,
    J’ose enfin déposer ces quelques mots … Je viens chaque jour vous lire tous, depuis quelques mois, visites silencieuses et émerveillées par tant de beautés en couleurs et en écrits. Je ris et je pleure parfois, toute seule, mais cela fait tant de bien de découvrir toute cette poésie. Sans vous connaître aucun, j’ai l’impression de faire un peu partie de vous tous. J’ai le coeur en joie à chaque fois … je reviendrai, tantôt, ou demain. Merci pour tant de bonheurs partagés.
    Il n’y a que l’amour pour faire tomber les murs un jour …

  10. Kathleen, avant de fermer mon écran pour partir vers dehors, juste j’étais en écran en départ de matin…
    Je vous remercie pour vos jolis mots qui font tout chaud au coeur en belle poésie,
    la poésie, à mes yeux si petits, c’est quand on parle d’amour, sous toutes ses formes,

    Dans le regard d’amour
    Il y en a des blancs
    Et puis aussi des noirs
    Sans oublier les rouges
    Et ce fort de la vie
    Dans ses couleurs palettes
    C’est beau
    C’est fort
    C’est grand

    Je vous souhaite la bienvenue Kathleen, j’aime vos mots de vie. Bises.

  11. Sur le fil de la vie
    Se protéger ses pores
    C’est vital de prendre soin
    De soi sans égoïsme

    Un départ de mercredi
    Dans des orages vifs
    C’était trop beau
    Ce break de cette semaine
    Paisible
    Bien que c’est dans mes yeux
    Uniquement
    Que la vue du splendide
    L’autisme même dans ses mieux
    En comportements plus zen
    C’est pas que du gâteau
    Il reste des cerises
    A les croquer douceur sans castagner le trop

    Et se goûter le bel
    Ne voir que le meilleur
    Cela aide infiniment
    A se marcher vers devant
    Dans l’espoir que chaque jour
    Le meilleur gagne des portions
    De vie zen et paisible

    Et cela est bel vrai
    Sur le chemin de l’amour
    Faut pas craindre le dur
    Car des portions de bleus
    Efface le bien trop hard

    Et s’en sortir vivant
    Vivant de vie toute simple
    C’est une belle récompense
    Les hirondelles nichent
    Les fleurs papotent douces
    Le petit bois se vit
    La Toto va sortir libre
    Vers d’autres parts de sa vie

    Bises, Ossiane, et chacun….
    Heu, Alain, je sors sans talons aiguilles jamais eus, mais je suis une femme…GRAND SOURIRE DE SOLEIL D’OUEST PLUS CHAUD CE MATIN!

  12. Amplement satisfait de ces oriflammes qui flottent au vent
    Amplitude de la note florale et grenat qui nous amplit pleinement
    qui se pique ou se gausse et soudain se hausse ou s’élance
    pas lassant est cette pointe effilée
    qui vit pertuisane ou bien hallebarde
    enfoncé dit on jusqu’à la garde ou la hampe
    cela ne saurait servir de rampe… de lancement


  13. Alain : itou que Toto … « je sors sans talons aiguilles jamais eus, mais je suis une femme » … plutôt jeans que jupette (bien plus pratique pour arpenter les chemins de ma campagne perdue) … quant aux jambes fuselées, faut oublier (avec mon mètre 62, ça me ‘disproportionnerait ») … bref, j’suis à ma mode à moi…

    Ossiane : es-tu toujours convaincue que le mois de mai est celui que tu préfères ? (çui de 2010 fait grise, froide et triste mine … mais p’têt qu’en juin…).

    La demoiselle d’un certain blog a donné un sérieux coup de balai … mais restent quelques poussières dans les coins.

    Kathleen : bienvenue.

    Grand sourire sans soleil (+ 9°3) du Nord de votre Nord et immense clin d’oeil, hein !


  14. Waouw … je n’étais pas au courant des dégâts chez vous en France … j’ai appris aux infos de 13 H 00 …

  15. Libre liquide
    coulant
    jusqu’à l’étincelle

    Simple solution
    de l’éternelle
    liberté

    Dansant
    dans le vide immense
    cette comète étincelante

    MioModus.

  16. L’âme

    Est-ce le feu qui rampe
    une allumette qui flambe
    comme un glaive qui se lève
    une tête au bout d’une hampe
    ou quelque lame ensanglantée
    qu’on salue comme une lampe

    Alain

  17. Rouge, tu m’enlaces
    A vie
    En passion de ma vie
    Malgré tout
    A me vivre dedans
    Mon absolu moment

    ( hips, Bourrache, j’avais un jean, et un pull rayé de marinE, aujourd’hui, il caille ici,
    mais les pieds nus, car c’est le Printemps, non? …..atchoum )

    bises du soir d’un Ouest bien froid!
    y’a pu d’séson, brav gen!

  18. Bouche à feu ou bouche en feu
    la hampe donne dans les crampes
    spasmodiques mais pas maudites
    crachat de rubis qui nous réunit
    murex et hématite mais pas de clématite
    épieu lancéolé pas de quoi faire olé
    combien de garde suisse
    et de rouge croix

  19. Je constate avec bonheur que la Toto était quand même habillée et qu’elle ne sort pas dans son plus simple élément (hi hi hi).

    Un grand coucou à tous, une tite bise aux deux Bourrache, la bienvenue aux nouveaux, une pensée pour mon tit mat’lot Lou, à la cavalière émérite, à Thierry, à la fantomette et à tous les autres……….

    T’as bien raison la Toto : on peut ne jamais porter de talons aiguilles, aimer les jeans et être une femme. C’est pas toujours facile d’être soi mais ça vaut le coup d’essayer non !!

  20. Pour les deux Bourrache : J’ai pris une photo de moi au bureau cet après midi ! Vous constaterez qu’il fait très beau en région parisienne ^_^

  21. Hampe allez, Lampe au nez on
    c’est tout bien pesé
    mais encore une histoire d’estoc
    pas à la noix de cade
    pas de hampe pire des sens
    la sensibilité portée au rouge
    vieux cramoisi

  22. Elle chausse ses talons
    A aiguilles toutes douces
    Bels tendres velours
    Pour le marcher
    Son délicieux fil rouge
    Son coeur vivant la vit

  23. Signe d’amitié à tous, bravo pour le sjolies plumes, bienvenue à Kathleen et merci à Thierry pour ses infos! Et vive le mois de mai même s’il démarre mal, Bourrache;-) La demoiselle a enfin fait le grand ménage mais j’ai du mal à trouver les poussières… bonne soirée à tous!

  24. Devinette

    Est-ce la lave en fusion qui coule incandescente
    sur les flancs d’un volcan entré en éruption
    la cape du torero debout face au taureau
    qui ose à chaque passe comme des pas de danse

    Est-ce l’ongle recouvert d’un vernis rouge carmin
    D’une belle gitane dont on suit la parfum
    Sur les routes d’Espagne ignorant son chemin
    Mais qui lit l’avenir dans les lignes de la main

    Est-ce sur une chemise une tache de vin
    Le sang qui coule d’une blessure un lit de roses
    A travers la campagne un chemin de terre ocre

    Une branche de corail un bouchon de champagne
    Un rayon de soleil qui filtre entre les feuilles
    Ou la queue en panache d’un gentil écureuil ?

    Alain

  25. « Les cieux là-bas versent la flamme sur les flots. La ferveur et la splendeur suspendues entre ciel et mer sont si intenses que le bien et le mal, l’horreur et vivre et la joie d’être, brillent et meurent, brillent et meurent, formant le calme et l’éternel  »
    Paul Valéry ,  » Alphabet  » Le livre de poche, collection Classiques de poche, 1999, page 63

  26. De retour
    de l’illustre ténèbres
    aux confins des veines
    où jaillit le sang
    du libre écrivain
    une césure
    sur l’hémisphère nord
    de son cerveau
    et un trou béant
    au centre de ses entrailles
    pour voir la ligne
    des vestiges – debout ;
    devant les cendres
    de l’incompris…
    A quoi bon continuer à vivre ici ?
    Devant ces peuples d’ennuis
    et de puants calculs.
    Dans le nu de la vie, je vis
    Je respire et inspire
    l’âme de ma conscience
    et je sème la sève de mon glaive
    à la plaine des sexes…
    Sublime érection pour cette femme sublime
    qui me divine dans le noir de la nuit
    et qui lèche tout mon corps
    pour panser mes peines…
    Et de ses lèvres glissant sur mon vivre
    je jouis jusqu’à l’occident de ce pur instant
    issu des vents….
    Et de chaque pore de ma peau,
    elle devine
    les désastres sublimes
    pour arriver jusqu’à la lune des temps.
    De ce lieu,
    en émotion ascensionnelle,
    la fêlure de nos moments
    à la noce de l’oubli
    mes amis…
    Jouissez aux carrefours
    de vos haines !

    Haddon.

  27. Mots doux chuchotés
    Feu écarlate sur les joues
    Délicieux baisers

    Merci à tous pour votre chaleureux accueil.

  28. Hampe ire qui nous ferais planter le talon
    comme l’hoplite et pointer la dangereuse tige
    tandis que voltige la poussière
    pour hérisser un mur de fer
    avant que ne coule le temps
    celui de la victoire illusoire
    et des brasiers ardents
    irénique impression qui aveugle
    dans le couchant du touchant
    et pose sur la palette toute la vocifération
    gargouillis incertain
    défense malcommode
    que tous ces piquiers
    pas fins limiers

  29. Dans le port de Saïgon
    Est une jonque chinoise
    Mystérieuse et sournoise
    Dont on ne sait pas le nom

    Et le soir dans l’entrepont
    Quand la nuit se fait complice
    Les Européens se glissent
    Cherchant des coussins profonds

    Opium ! Poison de rêve
    Fumée qui monte au ciel
    C’est toi qui nous élève
    Aux paradis artificiels

    Je vois le doux visage
    Les yeux de mon aimée
    Par toi j’ai son image
    Dans ton nuage, fumée

    A l’abri du demi-jour
    Les lanternes qui se voilent
    Sont de petites étoiles
    Qui pâlissent tour à tour

    Dans le soir au parfum lourd
    Au gré de la fumée lente
    Le fumeur se représente
    Les plus beaux rêves d’amour

    Puisqu’on dit que le bonheur
    N’existe pas sur la terre
    Que l’aile de mes chimères
    Puisse nous conduire ailleurs

    Au paradis enchanteur
    Plein de merveilleux mensonges
    Dans l’ivresse de mes songes
    J’ai laissé prendre mon cœur

    Jacques Dutronc.

  30. Le désir s’incarne entier
    Dans ses lèvres incarnates
    fruit du savoureux du pêché

    beau blog

  31. Touché au coeur du coeur… s’arrêtent les battements… une flèche plantée… là… et puis quoi… Toi… en moi…à toujours… à jamais…

  32. Dans l’explosion de la nature à l’approche des beaux jours
    Le dragon dans l’euphorie de sa puissance
    Crache des hampes de feu, sang éblouissant, écarlate
    Dans l’ultime flamboiement de ses entrailles
    Embrasement aux confins d’aveuglantes promesses
    Dans la chaleur éclatante d’un rugissement quasi volcanique
    Flammes rougeoyantes, cordons ombilicaux aux sources de l’enfer
    Dans l’alacrité fougueuse des premiers signes du printemps
    Puisent leur amour naissant au cœur ardent des sentiments

  33. Bonsoir Annick et bonne nuit à tous dans ces images flamboyantes et splendides aux lignes épurées et gracieuses de notre talentueuse Ossiane.

    _____

    Sang du renouveau
    Accouchement sans douleur
    Un enfantement
    ____

  34. Le printemps est venu

    Les deux enfants ont voulu
    apprendre à aimer
    sur un tumulus
    de fleurs d’araignées
    de pieds d’alouette.

    L’été s’est installé

    Ils sont tombés,
    nus,
    sur un parterre
    de digitales.
    L’amour entête.
    Le poison tue.

    L’hiver est revenu.

    Les corps,
    ensevelis,
    unis,
    en un linceul
    de lin
    se putréfient.
    Dehors,
    les aïeuls
    pleurent
    les pâmoisons
    fatales.
    Humus.

    Les hampes meurent
    fleurs fanées,
    pétales tombées,
    feuilles desséchées.
    Elles termineront
    dans une brouette.

    Toujours, les amants mourront
    Les oiseaux picoreront.
    Faut pas se faire du mouron.
    Ouh! Ouh!
    ulule une chouette.

  35. Pour ceux qui ne savent pas encore et qui veulent faire un copier coller de leur texte dans la page commentaires, utilisez les touches Ctrl C (copier) Ctrl V (coller). Bonne nuit!

  36. Sous un rayon de soleil brûlant
    la feuille resplendit
    de son incandescence
    Comme le regard aimé fait s’épanouir la fleur
    Comme le regard aimé fait s’épanouir le coeur
    Merci Ossiane de prendre soin de nous Bonjour Amis

  37. Illusoire

    Ses yeux étaient plein d’eau
    ses lèvres remuaient
    on voyait qu’elle pleurait
    mais pour faire illusion
    bien qu’il ne pleuvait pas
    sa main serrait la hampe
    d’un parapluie

    Alain

  38. Un habit de fête tout en lumière pour ces jeunes pousses en rouge carmin, un ballet merveilleux, hélas mes pivoines sous la pluie et le vent sont déjà toute déshabillées mais les branches et les feuilles du rosier ont cette couleur rouge qui au soleil devient lumineuse comme si du sang coulait dans leurs veines.
    ____

    La tige de braise
    L’incandescence des feuilles
    Tenue de soirée
    ____

    Bon weekend à tous, à dimanche, ici demain encore de la pluie, le midi en ce moment fait grise mine.

  39. Sur une branche fugitive
    Le fragment déposé
    De quelque arabesque conquérante.
    ____

    Privilège de l’écriture brève : tout lui est permis , mais comme l’écrit P. Eluard « Les mots ne mentent pas » ( à méditer , je pense !)

    Bon weekend

  40. Au vertige de la lettre,
    je laisse
    la trace du temps
    relié les terres putrides.
    De cette puanteur
    s’échappe
    l’oubli de l’être
    et des plaintes futiles.
    Cette encre virtuelle
    est comme une morte
    parmi vous
    allant de l’un à l’autre.
    Derrière
    se cache une vie
    de mystère
    loin de la toile délétère.
    Je fuis ces lieux
    pareils à des immondices
    pour partir
    au carrefour des lueurs.

    Loin de vos coeurs
    s’aimant
    tant.

    Haddon

  41. Le bel tout bel chemin
    A l’encre de son coeur
    C’est plein de vie dedans

    C’est de l’amour tout plein
    Qui marche son bout de route
    En sautillant ses flaques
    Et en sautant son ciel
    Par mille petits bonheurs

  42. Souffleur de mots à la canne de verre
    forme sa boulle et roule sa bosse
    refroidit légèrement ce qui donnera l’aster
    que crachent mille vilenies sans plus de milady
    afin que martélent ces phrases, réduisent ces scories
    compactent le tout en un volume homogène
    chassent les vides et remplissent de joie
    les coeurs qui de braise rougeoient
    à la forge qui regorge de vent
    le ci devant en tablier de peau
    n’hésite et n’hérite du billon
    avant que de le passer au pilon
    le presser de toute part
    l’effiler avant que de l’affilier
    lier le fil intimement
    lui intimer entre deux serments
    de renouer avec la force
    chasser de son âme les écailles
    et forger en son sein une certitude
    pas seulement par la force de l’habitude
    alors le marteau peut cogner
    les escarbilles voltiger
    l’incandescence n’est pas l’incantation
    malléable il se travaille durement

  43. Le rouge est mis
    le rouge émit
    le rouge hémi
    le rouge gémit
    température de couleur
    fièvre intense sans douleur
    la fusion est bien loin
    la plasticité est sous la main
    la déformation à venir
    l’agitation à son comble
    la forme à donner
    la forme à travailler
    la forme à peaufiner
    par passes successives
    entre revenu et recuit
    trempe et allongement

  44. Le rouge gémit
    de nouvelles feuilles s’ouvrent à la vie
    de jeunes fleurs espèrent des jours meilleurs
    printemps de toute espérance

    Le rouge gémit
    la soie se déplie
    la hampe se défroisse
    beauté à venir
    parfum en créance

    Le rouge gémit
    transparence impudique
    impertinence de la jeunesse
    parure idéale

    le rouge gémit
    et réveille
    le vert intemporel.

  45. Le camélia

    La bêtise l’injustice et la mort ironisent
    C’est égal sur la terre des fleurs s’ouvrent délicates
    Des chants d’oiseaux des cris joyeux intronisent
    Ce printemps tumultueux plein de rouge écarlate

    Alain

  46. Au mois de mai fée, ce qu’il te plaît,
    C’est d’être au château mais..
    S’en revient-il de guerre le souverain blessé
    Au bout de sa hampe la lettre Paix?
    Le roy est mort en ce vœu lis…Mon Amour!

  47. Sur le fil rouge
    De nos amours
    Il y a la vie

    belle et douce journée, pour chacun,
    bises, Ossiane.

  48. Mathilde de vendredi à 7H15,
     » les mots ne mentent pas » de P. Eluard »

    je partage oui et non, cette phrase,

    les actes ne mentent pas, me semble!

    parfois
    les mots mentent, et ils mentent vraiment

    parfois
    les mots mentent, mais c’est la vie qui les fauche, les mots, en plein élan

    alors les mots ne mentent pas et mentent et ne mentent pas toujours quand ils mentent
    et les actes ne mentent pas et mentent et ne mentent pas toujours quand ils mentent

    c’est d’un simple, la vie, non? à tenter d’y voir clair, de garder L OEIL OUVERT, à penser de certain toucher LE VRAI DE PUR DE VRAI SI BON.

  49. « Être aimé veut dire se consumer dans la flamme. Aimer c’est rayonner d’une lumière inépuisable »
    Rainer Maria Rilke (En marge des Cahiers de Malte)
    ____

    Féérie du rouge et l’œuvre s’accomplit,
    Tangible, entre le rêve et la réalité.
    D’une hampe incandescente
    Une flamme vacille entre puissance,
    Et l’euphorie soudaine d’une passion amoureuse.
    Et c’est ainsi que sur le devant de la scène
    La pièce se joue avec ferveur
    Alors qu’on entend tout près de son oreille
    Le bruit sourd et douloureux
    D’un rythme cardiaque qui s’accélère.
    Le rideau lentement est tombé,
    La vie reprend ses droits et ses couleurs,
    Chacun dans sa nuit repart avec ses rêves ;
    Il est doux de rêver, il est bon d’avoir chaud.
    ____

    « Il faut habiter poétiquement la terre » Hölderlin
    Je crois bien que c’est un secret pour personne.

  50. Il me semble Annick , avoir ajouté  » à méditer » , entre parenthèses , tant cette phrase de P . Eluard me paraît douteuse ; mais je ne vais pas me lancer dans un discours pseudo philosophique , d’autant qu’il me semble encore à inventer .
    Juste ces quelques mots , extraits d’une élégie de Pablo Neruda :
     » Songez qu’on n’arrête jamais de se battre et qu’avoir vécu n’est trois fois rien/ et que tout est remis en cause du moment que l’homme de l’homme est comptable/ Nous avons vu faire de grandes choses mais il y en eût d’épouvantables/ Car il n’est pas toujours facile de savoir ou est le mal où est le bien  »
    Bonne journée à vous

  51. Où est le bien? où est le mal?

    Sévèrement le mal occulte les consciences
    Tantôt vital, tantôt mental l’Homme cherche à distinguer
    Le Bien du Mal dans la morale et les coutumes
    Le jugement des mœurs communes

    Qu’en dira-t-on? Qu’en direz-vous?
    La sagesse et la tradition
    La vieillesse et la religion
    La morale et l’éducation
    Les interdits, les prescriptions
    Le salut, les commandements
    Autant de clés pour nos consciences

    Ma tradition n’est pas la tienne
    Sa tradition n’est plus la sienne
    Pour distinguer le bien du mal
    Il faudrait la place d’un regard
    Témoin neutre sur les grands boulevards
    Des peuples et de l’Humanité

    Que reste-t-il lorsqu’il se perd
    L’Humain cet être émancipé?
    La loi au sein des sociétés?

    Alors légal ou bien moral?
    Le droit et le devoir
    Rouages de nos espoirs
    Chère Société es-tu vraiment le creuset
    De notre intégrité??

    Pourtant poète, dans sa besace
    Le mal transporte ses grandes douleurs
    Partout, ici et même ailleurs
    Celles qui tuent et celles qui mutilent
    Ainsi que la souffrance du cœur
    Celle qui humilie qui fait peur
    Qui fait fuir dans l’imaginaire.

    Je bâtis des nuages
    Des palais de mirage
    Et si le bien assis dans l’esquif de mes songes
    Voguait en Liberté
    Que le mal ténébreux rendait le lieu obscure
    J’arrêterais ses vagues
    Je figerais l’espace
    Je figerais l’instant.

  52. OUI, OUI, j’avais bien lu  » à méditer » Mathilde,
    et il m ets bien impossible de partir dans des grands textes de mots,

    j ai juste posé quelques mots,
    car pour tant de phrases dites par l un ou l ‘autre, un auteur, un poète,
    tant d’autres facettes pour aborder aussi d’une vue qui peut se comprendre et mérite d’être entendue…

    L’OEIL OUVERT de milliards d’humains sur terre,
    et notre vue qui marche avec notre vécu dans sa moindre seconde qui l’ouvre ou le ferme, L OEIL….

    Merci pour ses mots à P. Neruda, Mathilde,
    j’aime ses mots écrits.

    Belle journée, et merci pour ce mini break philosophique,

  53. et je te lis, Leila, magnifique, superbe…

    encore une fois, je dis que j’avais bien compris que tu partageais cette phrase pour méditer, mes mots mal posés t ont peut être laissés supposer à tort que je me mettais en discussion avec ta pensée,
    hors loin de moi, tout cela, car je respecte tellement de pensées,
    la vérité est sienne dans le vécu de chacun, si souvent, car lui seul sait, pourquoi la vie l’amène à agir, penser, ainsi.

    BELLE JOURNEE,
    en poésie, avec le temps gris ou plus ouvert,
    le printemps offre tellement, bien avant l’été qui grille et brûle trop, à mon goût.

  54. Tout n’est il pas strictement relatif dans cette relation à des valeurs qu’on oppose, un bien ne peut il être ou devenir un mal et un mal de même finir ou tendre vers un bien.

    La nature se déchaîne, qui peut y voir un aspect strictement moral ou y chercher une volonté divine , elle est ce qu’elle est et il faut faire avec et on peut se coltiner avec ses conséquences pour l’environnement, nos modes de vie mais elle fait partie du jeu. Voltaire lors de l’incendie de Lisbonne en 1755 après que le ras de marée et le grand tremblement de terre ne se soit manifesté a posé les bases modernes d’une compréhension des manifestations naturelles paroxysmiques, ouvrant à la science sa fonction de compréhension précise des causes de tels cataclysmes.

    Sans opposer notre espèces aux autres dans notre soif de ressources pour nos activités de civilisation avons nous le même intérêt que d’autres animaux ou nous faut il essayer de concilier des antagonismes difficilement solubles.
    Les épidémies sont des grandes calamités qui déciment à tout va mais si les plus forts ou les plus résistants sont épargnés l’attrition fait le tri et sélectionne de manière parfois implacable et sans affect ni conscience, les survivants qui prolongeront l’aventure.

    Mais l’homme dans ce qu’il est capable du pire vers l’homme nous ouvre un abime insondable de perplexité et de doute, quand cruauté, cupidité, peuvent le disputer à une perte de sens moral, d’oubli des valeurs fondamentales qui construisent les sociétés.

    L’instinct de conservation serait supra et porterait à conséquence quand des situations extrêmes se produisent nous acculant à la panique et à la désagrégation des structures et d’un entendement ou d’une organisation collective pour faire face au déchaînement des éléments ?

    Merveilleuse Leïla qui à ouvert de nouveaux espaces d’expression
    formidable citation que Mathilde nous livre à la réflexion

    Décidément même si certains moussaillons manquent à l’appel, le pont sans être totalement briqué n’en finit pas d’étinceler.

  55. Ereinté par l’étreinte
    emporté par le désir
    ébloui par le plaisir
    carminé délavé
    carmina burana
    au bout du bout
    la goutte de sang
    la pointe exquise
    une douleur couleur
    une passion fanée
    une vie débridée
    la descente des couleurs
    un mat dressé
    une supplique adressée
    une ferveur endiablée
    l’écho cheville de la cochenille
    affadissement des extrémités
    longueur prolongée

  56. Les mots me manquent, les mots me mentent, et pourtant je ne me lamente !
    Pauvreté du langage parfois face à l’indicible, flèche qui ne touchera jamais sa cible.

    Limites et contingences, l’imite et conte l’urgence tandis que le décompte du temps vient.

    Pourquoi parler, pour discourir, si ce n’est courir après le vent, le vent des phrases qui s’envole, une escapade en somme.

    Les mots consolent, les mots consomment, les mots qu’on sonne pour l’hallali et celui qui les lit les relie en somme.

    Les mots qui dorment et qui endorment, qui réveillent aussi un horizon ouvert
    quand la raison nous dicte que l’espace est ténu et qu’ils atténuent notre rage.

    Expression du moment, le mot ment, quand le mental en tome coupe des tranches de vie, entonner des cantiques et tonner étonné de noircir des pages encore et encore.

    Juste trace qui agrége et dilapide le sable de ces grès, bon ou mauvais.

  57. Alors je vous invite , Thierry , à découvrir la poésie de Jacques Izoard : le débat avec les mots est au coeur même de sa poésie .
     » Que ne puis-je un instant
    Oublier les mots et leur ombre  »
    ( Le bleu de Poussière et Dormir sept ans , en particulier )

    http://www.servicedulivre.be/fiches/i/izoard.htm

    Bonne fin de journée

  58. Merci Mathilde d’éclairer par vos lumières ces ombres
    excellent week end à vous

  59. Bonjour à vous tous !

    Me revoili, me revoilou…
    Cela faisait un bon moment déjà
    Que je n’avais pas fait halte
    Sur les pages de l’Oeil Ouvert…

    En panne d’énergie, sans doute,
    Et oui, trop de eee dépensés,
    Même s’il m’arrive de vous lire,
    J’ai du mal à venir écrire…

    Mais les langues de feu,
    Les petites flammèches
    Et les hampes rougeoyantes
    M’ont fait sortir de la boîte
    Où je restais en poste restante

    Mon cœur qui saignait
    S’est peu à peu cicatrisé
    Et c’est avec joie
    Que je vous retrouve tous
    Les fidèles
    De l’œil Ouvert

    Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeee

  60. Belle échappée de la nature
    Tu es ce que j’ai de plus sûr
    Tu ne me mens jamais
    La couleur de tes robes
    Est tellement gracieuse de vérité
    J’aimerai en saisir un filament
    Et la distribuer aux passants
    Leur faire toucher l’élégance de ta justesse
    Qu’un peu de leur vie ait cette emprunte
    Et cette richesse

  61. Hello l’équipage ! Hellooooooooooooooo Christineeeeeeeeeeeeeee et helloooooooo ma Rachel.
    I missed you all and I missed the deck and I missed being weird and crazy around it! C’est aujourd’hui la fête des mères ici, les oiseaux dorment encore et je profite de la tranquilité et de la douceur du matin pour venir faire un tour du côté du pont .
    Oui, il brille joliment Thierry 😉
    Grosse bise à tous tous tous, love en rayons de soleil et à Ossiane, bravo !

    Un sourire de printemps
    se respire envoutant
    vous prend la taille doux
    et puis vous fait danser
    comme dansent deux colibris
    aux fenêtres de la vie

  62. Au terme d’un voyage qui lui avait semblé interminable,
    le Minuscule avait enfin trouvé un endroit où se lover
    … et s’implanter

    Un paysage théâtral et grandiose
    autour de lui un royaume incandescent
    de taffetas et velours pourpre
    chatoiement et douceur
    l’atmosphère protectrice était presque palpable
    au loin, un bruit étouffé, rythme … par moments plus saccadé …

    Petite âme rouge dans l’aube naissante
    papillon rose si frêle et si espéré
    Etre minuscule … miracle de vie

  63. Je te renvoie ton sourire, Lou, tu sembles tenir la pleine forme!
    Très jolie évocation, Hirondelle! La sensibilité et l’imaginaire à fleur de plume, merci beaucoup!
    Grand merci à vous pour la beauté de vos écrits, impossible de vous énumérer tous mais vous savez que j’apprécie de vous lire, je viens me reposer, méditer et m’enrichir dans votre regard et vos mots. Un honneur pour moi tous vos commentaires! Belle nuit!

  64. Hampe arrêt…sur image
    Lamparo sur visage
    marquer de stances guerrières
    les avancées poussièreuses
    tenir à bonne distance
    contenir à coup de lance
    piquer des deux en enfance
    Ces macédoniens de belle apparence
    et chanter les louanges
    des piétons qui pouvaient
    couper court à la charge
    de cavaleries ou de chars
    arc boutés et prêts à bouter
    ils tiennent les lignes
    comme un signe
    et ne peuvent se débander

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *