Lecture du Haïku Calligramme: arabesque, horizontale
moment d’égarement
le panache replié
un certain trac
◊ « LA BALANCOIRE« , un poème écrit par Alain, mis en musique et interprété par Jean-Marie Djibedjan.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
boire lumière
sur lassitude grande
dernière fois
Délicate timidité,
tu es jolie,
vraie oui de oui,
en belle timidité,
rougissante,
tremblante,
tellement le coeur,
y est,
tellement.
BISES à chacun.
JOLI!
Concentration
un dernier coup de peigne
avant les trois coups
Fragilité d’une plume
Courbure en demi coeur
Figure inachevée
Lueur sous les paupières
Intense et généreuse retenue
Une flamme figée en apparence
derrière ses yeux
le silence d’un cri s’ouvre
la rose se fane
Frotte toi les yeux
Relève l’échine
Le rêve se réveille si bel
Regarde nous ensemble
Vite de vite
Redresse toi
Fais un signe
C’est long de pesant
D’attendre encore
C’est tellement palpitant
De nous rapprocher tendres
Dans un bel élan doux
Nous retrouver
Se revoir c’est mon si bel souhait
A bas le trac
Qui paralyse
Qui rend si triste
Quand le soir tombe
C’est si bon d’être
Au plus près de son être
Et s’oser vivre
Agrir se vivre
Se remplir d’aises
Douces revoyures
L’amitié belle
Mérite l’élan
Le pur, le doux,
L’irrésistible
Pour la toucher vraie
La vie sa vie
Dans un partage bel délicat
La vie elle passe
Bien trop de vite
Et Aujourd’hui
C’est Aujourd’hui
Sous la grande voûte de la nef d’une cathédrale, avant la musique suprême, un instant qui ressemble à quelques secondes de recueillement et qui n’est rien d’autre que ce moment de trac avant d’entrer corps et âme dans le morceau qu’on a travaillé et joué des heures entières et qui soudain se dérobe à la mémoire. Des secondes qui paraissent des heures et qui bientôt viendront se fondre dans l’émotion et le bonheur partagés d’une musique éthérée.
____
La tête penchée
Sur les cordes silencieuses
La note qui se cherche
Quand dans l’oreille résonne
Les quelques premiers accords
___
Cette année le printemps avance humblement sur les devants de la scène, il flotte comme une incertitude, une retenue comme une appréhension à vouloir remplir un rôle pour lequel il semble intimidé et troublé comme lors d’une Générale précédant une Première.
____
Les fleurs qui se courbent
Sur la tige encore frêle
D’un printemps qui s’annonce
Sous les rayons du solei
Une belle révérence
_____
Bonne soirée à tous après une journée qui peut s’inscrire dans les premières journées printanières de l’année, quel plaisir, un vrai souffle d’air qui redonne le moral.
Ossiane j’aime tout particulièrement ton calligramme , j’y vois comme un Sage oriental qui se prosterne, la paupière baissée, image qui devient Sagesse et Beauté, C’est très très beau.
Le passage à l’heure d’été ne s’est pas fait serait-ce qu’on a du mal à croire que le printemps est là, mon dernier commentaire envoyé à 21h57 est donné comme étant à 20h57, après tout pourquoi pas l’heure au cadran solaire, un peu tard pour vérifier;-)
La balançoire sous le haïku, un nouveau poème d’Alain mis en musique par Jean-Marie… merci à vous deux!
Timidité très relative pour vos premiers écrits;-) Superbe Brigitte! Merci Monique et bravo aussi! C’est bien parti, Annick! Belle plume Karine! Les trois coups, c’est pas encore ça Pierre;-)
Belle soirée à tous!
C’est beau Ossiane !
Il faut juste retirer le lien (Nath) sous le caligramme. (en plus il envoie sur un écran bizarre)
Bonne soirée
Nath
j’aime beaucoup tous tes mots, Monique,
merci, c’est un plaisir immense de te lire, chaque fois,
je t’embrasse pour le bonheur que tu m’apportes,
je venais regarder cette tendre image et peut être poser des mots,
Tu es belle
Comme tu es fragile
Ta beauté te va bien
Toute en douceurs ton être
Si belle délicatesse
Tes ondes se remuent
Dans un silence joli
Les oiseaux se sont tus
Ils t’écoutent le sais tu
Parfum naturel et sauvage
Tu frissonne d’aises dans ton passage
Et les perles sur mes cils
Si douce cérémonie
Que cet instant solennel
Ce passage du temps
Emue, étourdie, calme
Puis bouleversée, pleine de vie
Je remercie la vie
Dans l’instant de se revoir
Mes yeux suivent le gros pilier
De notre cathédrale
Simple et jolie
Tou simplement
Le coeur battant
L’âme si belle plaine
C’est corrigé Nath, merci de ton alerte et bonne soirée!
une fleur timide
offrit au vent polisson
la primeur de ses pétales!
longtemps après
on vois encore ses stigmates
——
bonne soirée à chacun
bonsoir Ossiane et merci pour cette beauté
Un dialogue timidement s’installe, le partage des mots et des émotions, des petits mots qu’on dit tout bas de peur de déranger et qui sont entendus, c’est ainsi que cet endroit respire et qu’il s’en émane un parfum de douceur et de bien-être, merci, comme cela fait du bien tout ça, merci Annick, merci Ossiane et vous tous qui passez sur le pont des mots si doux.
Elle est jolie
Si belle frêle
Des lèvres s’approchent
Posent un baiser
Le temps s’arrête
Cérémonie
Dans l’éternel
Sur l’infini
Sa corde libre la chante
Fragile
Toute étourdie
La vie
Merci Monique, chacun,
j’aime la douceur sur tout.
Un oeillet des dunes
vit une jeune fille en fleur
et devint pivoine
Un frémissement
balbutiement des lèvres
un mot s’égare
Fleur de Jasmin
Dans la radieuse Chine autrefois tant chanté
c’était une autre époque une époque enchantée
Les femmes humaient des fleurs quand elles buvaient le thé
les fleurs blanches en étoiles sont les plus parfumées
dans leurs habits de soie qu’elles portaient joliment
Comme un cygne sur l’eau elles glissaient lentement
les filles d’abords timides se montraient un peu lasse
Puis affichaient fièrement un sourire plein de grâce
De leurs doigts délicats comme des porcelaines
Elles préparaient le thé qui parfumait l’haleine
chantaient de douces romances pour dire leurs sentiments
et pour nouer contact jouaient d’un instrument
Alain
Le ciel à cette heure est toujours sous sa couette de nuages, le printemps n’est plus ce qu’il était, voilà qu’il se met à faire la grasse matinée, espérons qu’il ne se réveille pas en pleurant mais en souriant ….;-)
______
Un jour de printemps
La nature dans son enfance
Duvet sur sa peau
______
–
« le » tout nouveau truc
un plumeau pour mes poussières
extra dans les coins !
–
^_^
–
Oh que c’est joli Alain , des mots comme des gestes de pinceau sur un paravent chinois pour une calligraphie toute en élégance.
Et merci pour la chanson Jean-Marie (et Alain ?) !
Comme c’est jolie peinture, Alain, finesse du grain, points de brderie soyeuse et tendre,
merci.
je remets mes mots pas passés tout à l’heure,
je les ai mis sur mon blog…je file les chercher…
Un souffle posé
Doux ravissement
Noble élégance
Devant la beauté
Petite fleur sensible
Toutes rosées tes joues
Ta grâce m’intimide
En froufrous bels de doux
Tes ballerines caresses
Ta peau est une soie
Bele précieuse de vie
Merci les filles !!
vous me faîtes rougir
🙂
bizzzzzz
Alain
Queue de chat frileux
Chenille ployant sous le vent
Jouer à être à qui l’on ressemble
La violette
Comme elle est tout humide elle apparaît timide
la tendre violette mais bien qu’elle soit minime
Dans le fond de son cœur dort une étoile infime
comme des musiciens qui créent l’ambiance il flotte
autour d’elle un parfum aussi léger qu’une note
Alain
Intimidé car touché dans l’intime
et ne pouvant totalement se dévoiler
par pudeur ou décence
là où l’on butine
sans se résigner
mais pas comme un signet
un début d’herbier
des sentiments asséchés
qui ne demandent qu’à être revigorés
Il y a des beaux parleurs
qui ne haussent le ton
que pour mettre en sourdine
les battements de leur coeur
il y a des aboyeurs
qui jamais ne mordraient
mais peuvent égrener tant de mots
au point de s’y noyer
il y a les angoissés chroniques
que le moindre silence effraie
et ceux qui se complaisent
dans le brouhaha
mais quand la rougeur
vous monte aux joues
honte ou pas, pivoine
une attitude idoine
un havre pour cétoines
c’est que touché vous êtes
par un propos, une situation
le soufle court, la langue coure
T emps qui verdit
I croyable changement
M ême alors
I nnovation sur toute la ligne
D iamétralement opposé
I rréductiblement tourné
T otalement ébourriffé
E tourdi
un tit clin d’oeil :
http://www.youtube.com/watch?v=opmX-X7XAd4&feature=related
Qui craint tif …se hérisse
au moindre effleurement
il se détend
C’est Grand la timidité
C’est bien plus bel
Que l’ampleur d’aises
J’aime
Merci Rachel!
signée une petite Toto qui a toujours craint d’encombrer la vie des autres…ou juste bien trop là pour penser leur donner à voir, un peu de sa rouille de Toto…qui a abîmé ses parechocs en se youpssesandalant d’amour!
–
à la Toto : l’arrive toujours un âge où il est temps de faire l’entretien des 100.000 kms (ou plus) . Cela implique révision complète du moteur (avant, il faisait toc-toc avec régularité, maintenant il fait toc et on attend le re-toc avec une certaine angoisse), des freins (même si on apprécie qu’enfin, ils se lachent un peu), des balais d’essuie-glace (bien que, vu le réchauffement climatique et la sagesse venant, nos yeux de pluie pleurent beaucoup moins), des pneus ( sont foutus – « vous voulez bien les remplacer par des youpslasandale avec anti-dérapants, siouplaît ? »).
Quant à la rouille … ces machins qui ressemblent à des rides … ben, tant pis, et surtout tant mieux, on fera « avec » (expression belge).
Courage, ma Toto, on n’est pas encore bonne pour la casse !
–
Vous êtes tous EXCELLENTS !
Bravo Ossiane pour cet espace tout sympa 😉
ah que non, bourrache…
BISES DE TENDRES…
ses 101 000 sont révisés, c’est plus tôt toctoctoc y’a quelqu’un? des freins de soies doux rythmes, des balais qui assèchent pas le coeur se vivre, des youslasandale chaque jour sa semelle, et les rides de vécu le gage d’avoir vécu ainsi encore ainsi car cela fut ainsi….
C’est fort tendre, ton écrit, bourrache, vive la Belgique!
Bienvenue Hélène !
La timidité
Quand s’approche une fille
je fais des gestes incontrôlés
je déraisonne je perds mes billes
ainsi qu’un chien dans un jeu de quilles
je suis déboussolé
quand je veux m’expliquer
je rougis je bafouille
mes paroles s’embrouillent
tout devient compliquer
je passe pour une andouille
rempli de confusion
je suis rouge écarlate
rouge comme une tomate
mes joues sont en fusion
je ne sais où me mettre
dans monde regard perdu
j’erre à des kilomètres
Dans mon cœur éperdu
S’agite un chronomètre
Pour dire toute la vérité
Je manque de témérité
Jugez de ma timidité
Alain
Oups Après relecture
Quand s’approche une fille
je fais des gestes incontrôlés
je déraisonne je perds mes billes
ainsi qu’un chien dans un jeu de quilles
je suis déboussolé
quand je veux m’expliquer
je rougis je bafouille
mes paroles s’embrouillent
tout devient compliqué
je passe pour une andouille
rempli de confusion
je suis rouge écarlate
rouge comme une tomate
mes joues sont en fusion
je ne sais où me mettre
dans mon regard perdu
j’erre à des kilomètres
Dans mon cœur éperdu
S’agite un chronomètre
Pour dire toute la vérité
Je manque de témérité
Jugez de ma timidité
Alain
Bonjour Ossiane,
Je venais te remercier car grâce à une de tes magnifiques notes, « le phare », où une fois de plus je fus inspiré, mon poème a été choisi pour un Anniversaire historique. Je l’explique sur ma note d’aujourd’hui : « un retour pas facile ».
Je lis, je vois que les mêmes poètes « esses » sont toujours inspirés par ton bel univers !
Je t’embrasse ainsi que toutes celles que je connais,
OLIVIER
Bonjour Olivier, et bravo, cher poète aux mots tant appréciés.
Mes pensées douces et mes souhaits tendres.
Bonjour Hélène O, vous êtes la bienvenue,
c’est un bateau EXTRAORDINAIRE que celui d’OSSIANE!
Une main qui s’approche
Elle ose à peine son chemin
Puis elle inspire très fort
Ses gouttes suent sous sa paume
Tendrement elle se pose
Sur l’autre main amie
La voilà apaisée
C’est bon de communier
Du bout de ses doigts tendres
A l’encre de son sang
Qui véhicule l’âme
Dans ses extrémités
Une main qui s’approche
Elle ose à peine son chemin
Puis elle inspire très fort
Ses gouttes suent sous sa paume
Tendrement elle se pose
Sur l’autre main amie
La voilà apaisée
C’est bon de communier
Du bout de ses doigts tendres
A l’encre de son sang
Qui véhicule l’âme
Dans ses extrémités
C’est bon d’être timide
A fleur de peau sa vie
D’une belle élégance
Grâcieuse et raffinée
A faire l’amour de bel
la timidité fût vaincue
le jour ou nu,
tout nu comme un vers
j’ai traversé
pas lent
mais pas très fier
la rue
en plein midi
je devais avoir six ans
sous les regards foudroyants des gens (bien, qui ne se mettent jamais à poil)
depuis je gambade
dans les herbes folles
et sur les plages
sans vergogne
sans honte
et sans timidité
en toute humilité
jamais vexé
de vous avoir ainsi étonné…,tout rhabillé…
Quand carlos chantait « tout nu et tou bronzé » il y a fort à parier qu’il n’était pas frappé par la timidité.
Même si elle est parfois maladive, elle se soigne par la confiance en soi infusée à haute dose durant la période clanique et quand l’individu s’assume enfin pleinement il peut regarder n’importe qui en face, les yeux dans les yeux, c’est surement plus dur face à une belle femme et le trouble encore se manifeste parfois dont on ne sait si il est la traduction d’un grand bouleversement intérieur.
Annick, merci pour cette main tendue et vos mots.
A pas de loups
Entre doucement
La perle cristalline
Fragile Instant
Hello Karine et welcome 😉
bisou à notre Annick.
Un épi de tendresse
Dessina par mégarde
Juste un coeur à moitié…
Un coeur à moitié fou
Un coeur à moitié fait…
et au rythme du vent
Palpitant sans répit
Il fait fête au printemps
Craintif mais pas plaintif
recroquevillé presque vrillé
ne pouvant s’exposer
sans paraître poser
on donne à voir
ce que l’on peut
on doute beaucoup
car si on avait belle assurance
sans pour autant toucher une prime
on pourrait se grimer
de trente six manières
sans plus agiter ces lanières
qui vous font sortir de votre tanière
il y a des ours mal léchés
des blessures pas encore séchées
Un petit coeur timide
Qui joue au bel hardi
En pensant d’être celui
Qui un jour peut peut être
Se mettre sa chair à nue
Et pourtant dans la vie
Il faut un face à face
Elegant délicat
Beaucoup de complicité
De jolies attitudes
Pour que peut être
Les coeurs s’osent
Leurs un peu plus
Et le coeur il se brûle
Eloigné du simple échange
Déjà tant à se dire
Pour se libérer si fort
De la prison du manque
Simplement se sourire
Se savoir des humains
Et non pas des fantômes
merci Karine, Lou,
belle journée.
Les mots restent bloqués
Le silence lui il parle
Quand on est face à face
Les ondes se font entendre
Sans faire de bruit vraiment
Dans la douceur des âmes
Délicates et sensibles
Car sa timidité en soi
On la castagne avec élégance
Elle fait passer à côté
De tant de splendeurs d’être
Mais quand un oeil ouvert
Regarde d’un peu plus près
Il entend la cascade
Des bulles d’air dedans
Entend l’oeil ses pépites
Qui parlent de bel désir
D’être tout simplement