Lecture du Haïku Calligramme: oblique
suite de signes
entre le gris et le blanc
ombres muettes
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: oblique
suite de signes
entre le gris et le blanc
ombres muettes
Voilà encore une image comme je les aime, épurée, apaisante, belle comme pourrait l’être le dessin naïf d’un enfant, elle suggère et sur cette route bordée de jeunes arbres, je sais Ossiane que tu nous emmèneras vers une infinité de mots et de poèmes. Bonsoir Ossiane et encore merci pour cet ensemble poétique, titre, image, calligramme, haïku où se mêlent sensibilité et art.
_____
Ligne d’écriture
Tels des runes médiévales
Tracé de l’histoire
_____
Bonne soirée à tous sur les chemins de la poésie où Ossiane nous entraîne.
La neige s’est posée
Elle épure le décor
Qui prend un air de bel
Tout est calme tout est blanc
Le silence est si fort
Les oreilles acouphènent
Et ta main dans la mienne
Me sursaute belles ondes
Nos chaleurs se confondent
Tous deux à l’unisson
Dans notre monde joli
Qui aime aimer de vrai
Le monde est bien trop fou
La méchanceté y est
Viens emmène moi fort loin
Où la douceur se vit
En tendresses son jour
Car je l’aime en amour
Cette vie dans mes pores
J’ai du chagrin
Mon ange
Sur ce sol de très froid
La neige transperce tout
Et donne un paysage
Qui clapote le petit être
C’est dur l’épreuve sur terre
Dans son froid
Isolé
Solitude profonde
C’est si bon de serrer son ciel
De tout de chaud
Dans des partages jolis
Mon bel ami de moi
Ta présence en tracé
Me rassure fait du bien
De tout ton précieux être
Je suis toute attendrie
Fort émue bouleversée
Devant le chaud de la vie
Une route se ballade
Toute fraichement plantée
La neige couvre les arbres
Le ciel est fort chargé
Pourtant c’est cet épure
Qui frappe à l’oeil si fort
Il tambourine silence
Et ouvre la pensée
Dans cette solitude
L’âme marche son chemin
Elle se pose et avance
Donne la main à demain
Et Aujourd’hui se vit
Dans cet instant spectacle
La neige distille les sons
Tout est feutré et bon
C’est de l’amour vivant
Que cette vue magique
Annick, tu chemines admirablement en poésie, le coeur aimant, dans le silence de la plaine enneigée sur le tracé de ta vie, c’est joli et semble t-il quelque peu mélancolique, est-ce que je me trompe ? Bonne nuit je t’embrasse.
Ticket de qu’est-ce?
Qu’est-ce la mère?
Au sein de la mère,
L’énigme des profondeurs
La vague sur le rivage de l’Enfant
Qu’est-ce le père?
Au nom du Père,
L’absent, réel,
Symbolique, imaginaire
Qu’est-ce l’Enfant?
L’Homme intérieur
La rivière profonde
De l’amont vers l’aval
Qui s’écoule dans le fleuve de la vie
Et qui rejoint la mère.
Qu’est-ce la peur?
Un point noir sur des bleus
Qu’est-ce la haine?
Un Point de vue Blanc sur un Noir
Qu’est-ce la vie?
Des points de suspension
Dans l’espace et le temps
Et puis…
Qu’est-ce la vie?
Un tracé noir et blanc
Dessiné pour l’enfant
Il grandit peu à peu
Au sein de nos esprits
Entre les arbres en quinconces
Des histoires, des silences, de sa poésie.
J’apprécie de vous lire, bonne nuit à tous .
c’est magnique, Leila,
heinhein, un zeste mélancolique ce soir, une journée de mercredi fort chargée d’imprévus tellement, mais il s’est vécu le plus bel possible, mais fatiguée de vie, ce soir…et mélancolique….bises, Monique, qui a ressenti mes mots..
Tout est tracé, rien n’est tracé
de la calame (pas mitée) aux tablettes enregistrées
il y a des répertoires qui racontent l’histoire
les usages, le pouvoir, les acteurs, les lieux, les transactions
et permettent de proche en proche d’apercevoir
les vies de nos anciens, de nos aieux
de cette gravure dans le grand livre
qui une impression formidable accumulée nous délivre
souvent seulement sont suggérés
des faits, des circonstances
avec des images, des formules, des symboles
il y a souvent des paraboles
car on peut tirer enseignement
avec le recul sans se précipiter
ni oublier tout à fait
combien nous sont chers
bien qu’imparfaits
ces expériences
et cette science
faire revivre l’enfant intérieur
rappeler strates et linéaments
entre lignes, amour et amants
du souvenir célébrer l’inconstant
sans se noyer dans les détails
et à gros traits faire des semailles
qui feront tôt ou tard germer des idées
reprendre en cursive dans la coursive
ou bien en braille dans la nuit éternelle
mais raconter le Monde
comment il se porte
comment il supporte
tout ce qui s’abat sur lui
fléaux et catastrophes
idéalisés en vers et en strophes
et verser chaque fois un accompte
pour enrichir ce trésor de l’humanité
Je devine que des foules sont passées par ces lieux.
Il n’en reste que des ombres visibles des seules âmes
Les corps diaphanes ont laissé place aux ombres
Les chants, les pleurs, les cris à jamais se sont tus.
Dans cette transparence peuplée d’âmes en jachère
Ils sont milliers, millions, à guetter le repos
Espérer ardemment pour qu’au bout de l’errance
Les fils barbelés retombent en poussière
Des signes de la mains ou des signes du coeur
C’est bien que que méritent ces pélerins forcés
Qu’ombres ils deviennent couleurs et que muets, ils chantent
Enfin libérés
J’ai dessiné des arbres
pour faire vivre la feuille
dans le ciel de tes yeux
Un jour clair s’est levé
Ma ligne à l’horizon
Dans le creux de leurs mains
Remonte le souvenir
De nos chants ancestraux
Et mon coeur bat encore
Sur des pas de dabke
Dans un champ où ne pousse
Plus guère les oliviers
Belle journée Lou, Belle journée à tous
Merci Ossiane, pour cette bonne surprise matinale.
J’ai brodé un à un,
des signes, sur un drap.
Les fils de coton,
chaque jour, ont dessiné
un arbre …de vie.
Je t’attends
en sublimant, le lin,
où se lovera,
notre amour.
Bonne journée à tous.
Buriné, lettré, mètré
tirer un trait
et toujours avec attrait
la matière imprimer
avec bonheur et constance
plaisir et jouissance
nécessité et patience
Le pont de Grenelle
D’un bond d’un seul coup d’aile le pont franchit l’espace
Comme un peu d’infini dont on garde la trace
Quelque chose hors du temps on peut y voir le signe
que les paroles s’envolent et que les écrits restent
Alain
Et me voici tanguant par monts et par vaux
perdu sans boussole errant
le tête me tournant.
Tracer un chemin je ne peux
balloté par le flux
montant descendant
mon coeur la chamade battant.
Elle est jolie cette image,
je la vois tendre et délicate,
youte douce, feutrée,
bel silence.
Je souhaite une belle journée pour chacun.
merci de lire, « toute douce »
et je viens de vous lire, chacun, chacune, avec émotions…
que vos écrits sont beaux.
qu’est ce que c’est joli, jo.s, lou, phil alba….
Tout chose
Toute fragile
En ce matin
Bel vide
Un silence si plein
Le temps offert mon temps
Mes pensées douces vers toi
Dans l’élan tout de bel
Qui chaque jour mon jour
Guide mon horizon
Vers ta présence tienne
En se serrant la nôtre
Si chère à mon coeur
Les arbres, symbole de vie
Suivent la pente
Entraînant avec eux les mots
Dans le miroir du temps
Autant de signes
Qui s’inscrivent sur le chemin
Dans cet espace où le temps
A effacé toute trace
Où le ciel et la terre se confondent
Perdus dans l’immensité du monde
Chaque signe d’écriture
Nous ouvrant la voie
Celle du savoir, celle de l’histoire
Laissant derrière notre passage
La voie ouverte à tous les hommes
Afin de guider leurs pas
Sur les routes de la sagesse et de l’amour
Le train
Les roues du mastodonte sont posés sur deux rails
Un tracé parallèle qui le guide où qu’il aille
Deux longs rubans d’acier sur un lit de pierrailles
Qui supportent son poids sans jamais crier aïe
Le monstre de métal au corps articulé
Comme dans un ballet aux allures bien réglées
Sillonne les vallées d’est en ouest du nord au sud
comme une paire de ciseaux découpant un tissu
Il roule à des vitesses où les hommes s’enrhument
Aussi le voyageur une fois posé ses fesses
Admire le paysage derrière une glace épaisse
Quand il arrive en gare comme il est dans la brume
Une voix tombée du ciel précédée d’un jingle
lui souhaite la bienvenue dans sa nouvelle jungle
Alain
La photo
pour retrouver ce que leurs yeux ont caressé
sur papier mat ou sur papier glacé
pour garder trace de leur passé
pour traduire leur pensée
comme ils manquaient de mots
les hommes ont créé la photo
Alain
Mon doigt se penche la neige
Et trace ton prénom
Pour que le ciel le voit
Le chante à l’unisson
Et la main se relève
Après cette communion
Et les cristaux de perles
Se dégoulinent beautés
Vois là mes doigts déjà
Se blotissent ta main
Et ton précieux regard
Me frissonne de belles aises
marqué par le film la rafle
je vous livre ce texte
ou je m’inspire aussi du texte de jean Ferrat
Le peuple de l’ombre
Le peuple de l’ombre insensiblement dérive
Il étaient cinq, il étaient seuls , ils étaient des milliers
Arrachés au petit matin, à peine emmailloté,
on les emmenait contraint vers le soir livide
En partance vers un voyage inimaginable
insoupçonnable… inconcevable…
riche ou pauvre ! hommes, femme, enfant…
leurs l’ages ne sera pas bien important
marqués de l’opprobre ignoble et insondable
combien se sont révoltés? combien on pu résisté?
combien se sont tue? Combien on été sauvé ?
face à ce système impitoyable !… implacable!
le peuple de l’ombre sous un ciel de cendre
à continué le chemin tortueux dans la brume!
peut être espérait il encore en regardant la lune !
l’espoir en l’avenir souvent rend l’âme tendre
leur chair à fondue comme neige au soleil,
ne restera alors qu’un cuir râpé…élimé
recouvrant des os cassants … brisés
comme la terre craquelée lors du dégel…
mais il ne connaîtront pas d’autre printemps
seul le vent dans la nuit les a emportés
et au travers du monde, et les a disséminés
j’entend leurs complainte quand souffle ce vent
Il étaient cinq, il étaient seuls , ils étaient des milliers
n’oublier jamais….n’oublier jamais…n’oublier jamais
L’enfant n’a pas survécu
Victime derrière la frontière
Des camps de l’exalté Fuhrër.
L’enfant n’a pas survécu
A la guerre des endoctrinés
Condamné ennemi intérieur
D’un ambitieux totalitaire
Aux soldats serviles, en masse.
Rendez-vous, audience de l’histoire
L’enfant n’a pas survécu
Je l’ai croisé dans la mémoire
Rédigée par des convaincus
Leur parole long réquisitoire
Dressé à l’encontre de qui a vécu
Le bras levé, l’oeil virulent
La voix empestant soufrière
Des condamnés au four.
Ma blanche colombe
C’est les yeux mi-clos
Au détour d’une ruelle
Qu’éblouis de lumière
Je te touche du doigt
Effleure tes contours
J’emporte ton blanc
Dans mes yeux!
Je peins l’aquarelle
Qui dans mes pensées
Colore de pastels
La fête du printemps
J’esquisse des colombes
Parsème les chemins
De jonquilles
et de brins de muguet
Les nuages passent,
cotonneux,
emportés par le vent
Les nuages passent
poussés par le vent
Emportent ma musique
Dans les trains de Pologne
Wagon après wagon
Vers des âmes en peine
Comme le souvenir
Des comptines d’enfants
Enfants par milliers
Dont on a volé
Le printemps
Le printemps
et toutes les saisons
A toutes ces fleurs,
colombes de vapeur
Je chante
La chanson qu’elles n’entendront jamais
Que cessent les guerres
Chantons en concert
La paix, l’amour et la liberté
Chantons l’amour,
aux milliers de colombes brûlées
Aux âmes déportées
Je chante la paix!
« n’oublier jamais….n’oublier jamais…n’oublier jamais »
et je cite tes beaux mots, Marc,
car le poids de la vie,
son sens,
EN VIE!
bises à chacun!
Tracés
Les rangées de platanes ou bien de peupliers
plantés en parallèles le long des lignes droites
des routes en asphalte comme une eau qui miroite
laissent de blancs espaces comme les pointillés
les routes sinueuses qui traversent la jungle
Comme celles en lacets aux virages en épingle
Sont bordées de sapins ou cernée de verdure
Et peuplées d’animaux à la riche fourrure
Qu’elle suive la ligne droite le ruban passager
Ou qu’elle cherche sa route au mépris du danger
Jusqu’aux cimes Alpestres où ne volent que les aigles
Quand elle trace des signes l’écriture suit des règles
Alain
Et je te lis, Leila, et je te cite,
« Que cessent les guerres
Chantons en concert
La paix, l’amour et la liberté
Chantons l’amour,
aux milliers de colombes brûlées
Aux âmes déportées
Je chante la paix! »
et youpslasandale, je chante la paix, l’amour, la vie!
sans oublier la liberté, au plus qu’elle puisse se vivre libre, la liberté jolie fort belle!
bises tendresses!
La neige fond doucement
C’est la fin de l’hiver
Le printemps roucoule ses émois
Il se ressent déjà
Bien avant de le vivre
Son goût bel du dehors
De se bel vivre libre
Et puis sa paix dans l’âme
Le frisson des baisers
En amour
Bel jour
Feston de plumes
Caressant l’horizon
La beauté est sagesse
Hello Phil et bise de mon matin , l’oeil à peine ouvert 😉
douce journée à vous tous et merci Ossiane
Dis !
Vois-tu
La route qui
S’étire immuable
Entre les arbres alignés
Menant vers ce quelque part
Bien au de-là du désert de silence
Que le voile d’hiver a jeté sur la plaine ?
Elle est ce tracé oblique au milieu de ce vide
Qui conduit tous nos pas vers cet ailleurs inconnu
Une marche du temps vers des lendemains incertains
Comme une descente obligée vers un destin inéluctable.
La route semble irrémédiablement tracée
Signes muets
d’un univers glacé
Je survole mon destin
et m’envole très loin;……
Bonjour Ossiane et à tous AA
Cela fait un peu peur,
de belles retrouvailles,
à se serrer d’aimer,
au plus près,
belle douce agitation,
que ce temps d’à présent,
qui offre tellement,
de vie vivante de vie,
toute étourdie je suis.
Et la plaine gelée,
se chauffe mille degrés.
La ligne de la vie
Intranquille
Et si guidée
Par un bel amour
C’est une tace vivante
A suivre à savourer
S’évanouir dedans
De douces voluptés
merci de lire ‘trace vivante
ou bien ‘ tasse vivante
c’est comme vous préférez…vous lire…dedans mes mots, à ma coupe de vie!
hicK!
Annick
Douceurs pour toi, Christineeeeeeee!
Cela faisait bien longtemps que l’on n’avait pas lu « Youps la sandale » !
Une larme d’émotion coule sur ma petite joue d’enfant. Et oui je suis restée très jeune !
Un air de printemps (alors que le calendrier nous indique la fin de l’hiver) et la Toto se tortille déjà allègrement l’orteil.
Dans quelques jours ce sera sans doute « Youps la tong » car elle est comme ça notre Toto, vivante de vie et d’envie.
Et elle trinque à notre santé, hips. Et je trinque à la votre.
– Et à la tienne moussaillon Lou !! Tu te languis de nos espiègleries moussaillon ? Moi aussi je crois (hi hi hi).
Et je trinque à la santé des compagnons tenant fidèlement le pont : monique, Leila, Phil Alba, Alain, Jos, Jeandler, Thierry, Sophie, Arletteart, Marc et tous les autres…..
Et à la santé de notre capitaine Fantomette, de notre Chère Christineeeeeee et à son fidèle compagnon qui vient de la quitter.
Pour « L’Oeil ouvert » hip hip hip ! HOURRAH !
Et un gros SMACK bruyant aux deux Bourrache bien aimées…NA !……
Je suis fort émue devant tes mots qui me font sourire, rire, rachel, je te remercie!
Ce soir, je suis à la fois, si mélancolique dans un coin de quelquepart et aussi si folle de vie, mon jour,
en youpslasandale qui rêve à son Printemps retrouvé! et le serrer de près son bel son jour, cela lui donne des joues toutes rouges à la Toto.
Moi aussi je me languis de rire, Lou,
je ne serai jamais sérieuse, car je le suis bien trop parfois par devoir obligé de vie,
je vous embrasse! bises de youpslaballerine ce soir, je vous emmène dans une jolie chorégraphie….coquine…au plus près de la vie!
« Pour “L’Oeil ouvert” hip hip hip ! HOURRAH ! » je te cite et claironne, rachel,
et comme j’ai deux phares, pour leyeuxyeux ouvert, yaouh!
Paysage
allée de peupliers
en grise latitude
Interminable neige
Demain
un cheminement
vers le jour
–
Smackàtous et douce nuit.
–
Cher Marc je comprend ton émotion
je n’ai pas vu le film mais les camps
de Beaune et de Pithiviers
ne me sont pas totalement inconnus.
Hier soir je n’ai pas pu voir le témoignage de Karski
monté par claude Lanzmann.
j’ai juste écrit il y a peu un texte sur les résistants maquisards
je le partage avec toi ici ce soir
« Le chant des partisans »
Quand s’élève le chant des partisans
Ceux qui ont fait de leur corps un rempart
Et qui toujours sans jamais pactiser
Ont défendu au péril de leur vie
La liberté et la conscience
Il faut affirmer encore une fois
Que la foi allumée dans leurs yeux
N’a pas été détournée de son but
Combattre et résister par tous les moyens
Pourtant ils en ont cruellement manqué
Et dans des sites parfois forts reculés
Par l’occupant ou ses séides
Ont vécu non pas l’Enéide
Mais par la faim tenaillée
Et la traque et les représailles
Dans ces bois et ces montagnes
D’aucuns des fois tressaillent
Animés par un esprit de lutte
Ils ont été acharnés même si en butte
A des exactions coupables
Car terroristes ils étaient catalogués
Et rien jamais ne leur fut passé
A eux l’amertume et la torture
Les nuits de brume sans ouverture
A eux le silence pour ne pas condamner
Le réseau et les vivants
Quand en sursis ils se trouvaient
Face à l’ennemi courageux
Et parfois trop téméraires
La bravoure ne leur fit pas défaut
Leur mémoire nous est chère
Leur honneur c’est celui de la patrie
Pas aveugle mais solidaire
Celle qui a sauvé tant d’innocents
Et sacrifié plus d’un en passant
Pour la Toto :
« La mélancolie c’est le bonheur d’être triste » Victor Hugo
Entre deux portes je vous lis et le sourire traverse tout l’ Atlantique, il arrive un peu mouillé se secoue en Virginie, et reprend sa route en passant par le Kentucky, le Missouri , le Kanzas, le Colorado, l’ Utah et le Nevada pour toquer `a ma fenetre et se poser sur mon coeur.
Vrai de vrai, je vous adore.
Keep up the good spirit you girls !!
Love
A+
Des pointillés de vie
Sur l’écorce terrestre
Mais à la verticale
Pour s’envoler la vie
De mille et un désirs
Celui d’un tellement
De se serrer son soi
Dans la grâce du temps
bises, Lou, à travers l’Atlantique,
mouillées, séchées, aérées, pleines de vie.
Tu reçois nos sourires Lou c’est toute ta bonne humeur et ton amitié qui nous revient par de-là l’Océan. Bises
____
En suivant la route
Dans la trace de ses pas
Le corps fatigué
____
Bonsoir et bonne nuit à tous.
Ces mots tracent, comme une victoire, non sur le silence mais sur le déroulé du chemin, du part chemin, et libérent conscience et mise en lumière tout en ombrant au grè du moment, les parages en repérage et les arborescences de circonstance.
Vous êtes tous formidables dans ce que recélent de mystère et de différence vos expressions achevées et jamais terminées, jamais avares de clin d’oeil et de sourires; désolé pour les soupirs hauts qui montent non comme plaintes ni complaintes mais aérent comme les vantaux des sous sols encombrés et des caves jamais vidées.
Ossiane, ce bonhomme de chemin tu nous le fais faire l’air de rien, en nous tenant à peine mais un peu par la main et de cet accompagnement, de ce compagnonnage, de ce parrainage nait tant de belles choses.
Bises à tous en un jour reposant.
Tracés
L’observateur indépendant qui scrute le passé
L’historien objectif voit les chemins tracés
Et sur l’axe du temps sur la même trajectoire
Il inscrit les défaites comme autant de victoires
Les succès les échecs sont autant de pierres blanches
Qui veulent faire oublier les longues plages de silence
alain
Apprends-nous nuit
A toucher ton fond
A gagner
le non-lieu
Où sel et gel
échangent leurs songes
où source et vent
Refont un
suivre la ligne
et d’un silence tracer
un murmure blanc
Longtemps, longtemps, je marcherai
Sans suivre le tracé de tes rêves
Qui ne sont pas les miens
Chaque route conduit vers son destin
Chacun sa boussole
Chacun son chemin
A contre courant parfois
A contre cœur jamais.
Elle est souvent très longue la route qui conduit vers le bonheur, rarement droite, faite de méandres et d’embûches, vagabond que nous sommes vers un but difficile à atteindre.
Et à lire ces paroles de Joe Dassin : le rêve de papa
« Il était un peu poète et un peu vagabond
Il n’avait jamais connu ni patrie, ni patron
Il venait de n’importe où, allait aux quatre vents
Mais dedans sa roulotte nous étions dix enfants
Et le soir, autour d’un feu de camp
On rêvait d’une maison blanche en chantant
Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa
C’est vraiment fatiguant d’aller où tu vas
Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa
Tu devrais t’arrêter dans ce coin
Mais il ne nous écoutait pas et dès le petit jour
La famille reprenait son voyage au long cours
À peine le temps pour notre mère de laver sa chemise
Et nous voilà repartis pour une nouvelle Terre Promise
Et le soir, autour d’un feu de camp
Elle rêvait d’une maison blanche en chantant
Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa
C’est vraiment fatiguant d’aller où tu vas
Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa
Tu devrais t’arrêter dans ce coin
Et c’est ainsi que cahotant à travers les saisons
C’est ainsi que regardant par-dessus l’horizon
Sans même s’en apercevoir not’ père nous a semés
Aux quatre coins du monde comme des grains de blé
Et quelque part au bout de l’univers
Roule encore la vieille roulotte de mon père
Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa
C’est vraiment fatiguant d’aller où tu vas
Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa
Tu devrais t’arrêter dans ce coin »
J’écrivais hier cette citation de JM Le Guen : « Seuls se trompent ceux qui s’arrêtent »
Bien sur il est bon de toujours vouloir poursuivre sa route, il est bon quelque fois aussi de savoir s’arrêter, prendre le temps de regarder, de souffler, de se reposer pour mieux repartir.
Bonne route à tous.
–
Ici aujourd’hui
je me fous de l’horizon
des sentes tracées
–
(pas grave … z’inquiétez pas ! …)
–
^_^
–
Thierry
je crois que cette péridode, malheureusement
est une source inépuisable de questionnement
pour tout un chacun.
merci Monique pour ses paroles
bon week end à venir
z’m’inquiète pas, Bourrache… je me pouffe de te lire!
z’inquiétez pas,
ce matin, de bel matin de chrtroumf la Toto elle a abusé de son champignon haute puissance en montant sur Nantes,
elle s’est même envolé un bout de route…SOURIRE….
y’avait pas d’neige, que de la Nature, des Totos, et des vaches blanches…
elle est encore sur son nuage hallucinogène et c’est bon!
un et de deux
et de trois
et puis quatre
y’en a encore beaucoup
des arbres
hein?
mes bottines trouées
le sac à dos léger
mes mains tiennent des ailes
la tête aéroplane
y’en a encore beaucoup
des arbres
hein?
Oui Marc beaucoup de mémoire remonte à la surface
qu’on avait ou voulu occulter pour reconstruire le pays
et lui conserver, soit disant, son unité.
Mais de quoi parlait on d’une guerre civile
ou de factions pire qu’en 34, en tout cas on a fait peu de cas
de la vie, de la morte, de l’histoire de certains
on aura aussi le tristement célèbre procés de Limoges
l’acquittement de tous les malgré nous
et puis cette chape de plomb qui s’abat
sur les survivants qu’on voit revenir incrédules
et qui ne peuvent raconter l’insoutenable
tellement le désir d’oublier est fort
qui met au loin les horreurs absolues que l’on sait.
Que savait on excatement, qui savait quoi
et qu’à t on fait, voilà des questions qui tenaillent.
Ce n’est pas l’histoire de nos parents et de nos grands parents, c’est notre histoire, celle des humains que nous sommes sur les chemins de notre monde
L’horreur est présente
Sur les traces du passé
Ne rien oublier
Mais qui a dit le contraire Monique
cela fait il débat que tous sont concernés
et que la mémoire doit rester vive
dans les nouvelles générations
car il ne saurait être question
d’oublier l’abjection
Même si nous le voulions
Oublier l’abjection
jamais ne le pourrions
Car elle tambourine
Insistante, assassine
Chez nos voisins, voisines
Arrivés sans papiers
Renvoyés ligotés
Identité, sécurité…
Complètement d’accord avec toi Thierry sans polémique aucune.
Bonsoir et bonne nuit à tous et à toi Ossiane et bon week-end. J’ abandonne mon écran demain pour une visite à Saint Christol lez Alès au musée du scribe, je ne serai ainsi pas hors sujet, je reste sur les traces du passé à travers l’histoire de l’écriture et tout ce qui tourne autour de ce thème qui m’intéresse depuis fort longtemps intensément avec des questions autres : parviendrons-nous un jour à une nouvelle forme de trace que les signes pour « écrire » l’histoire ? Est-ce que la réponse se trouve vers ce nouvel espace sensoriel qu’est le monde virtuel ?
En lignes et plan
en courbes et vlan
pas celles d’un clan
les signes s’assemblent
s’enchaînent en liberté
se répondent en fraternité
mais pas depuis l’éternité
les pictogrammes ne pesaient pas lourd
au début quand des grottes ornées
ils flanquaient des représentations animalières
ils ont pris du poids et du prix
quand de cultures il s’est agit
autant pour la mesure du grain
que pour le grain de la beauté
simples et descriptifs,
batonnets et figures
c’est d’une autre stature
que les voila parés
pour aider à exprimer
toujours plus
à bâtir des civilisations
en fonction de supports
pas toujours pérennes
on n’a pas fini de débusquer
de ces étrangetés
parfois totalement inventées
point de fixité
des évolutions
qui marquent le temps
et infléchissent
les motifs, l’émotif aussi
Rodent et vagabondent de vieux
esprits
ils entrent et sortent
diaphanes de nuit en nuit
de silence en silence
et personne ne les voit
et personne ne les entend
ils s’accrochent parfois aux branches
et restent longtemps suspendus
jusqu’à l’arrivée d’un oiseau
qui les décroche un jour de pluie
Les planètes tournoient
chevaux entravés
dans le cercle éternel
ils lancent leurs longues ombres
devant eux
sont-ils des corps
sont-ils des esprits ?
Reïzl Zychlinsky , traduit du yiddish et préfacé par Rachel Ertel ( l’Improviste , 2007 )
Source : http://poezibao.typepad.com/poezibao/2007/12/portes-muettes.html
Bonjour Mathilde, content de te voir ici
tu me permets de citer un autre poète yiddish
« Broyt un zalts » (Pain et sel)
Le soleil est à tout le monde, mais plus qu’à tous/il est mien./Les racines
des ténèbres, /je n’en ai nul besoin./Je suis un enfant du soleil./Je suis la vie même,/Et la trace d’un renard argenté sur la neige/Est ma mémoire
Avrom Sutzkever, traduit du yiddish par Batia Baum dans « La culture yiddish aujourd’hui » ed Bibliothèque Medem, 2004 traduction du dernier receuil , Tsevaktle vent ( « murs vacillants ») : Avrom Zutzkever nous a quitté le 27 Janvier
Ne jamais oublier quoi?
Que la peur nuit comme le jour passe
Ne jamais oublier quoi?
Que le passé n’est pas sous terre
Ne jamais oublier quoi?
Que bien que vivant on est mort
Ne jamais oublier quoi?
Que l’autre n’est autre que moi
Ne jamais oublier quoi?
Que l’on oublie vite pourtant
J’ai mal à mon humanité
la guerre la ronge et l’enlaidit
des murs nouveaux montent la garde…
Les traces de douleurs infligées
continuent de salir ce monde
je mettrai donc des rideaux blancs…
Et mon village se dissout
comme mon coeur
qui monte à ma gorge
Oui Arletteart
je veux voler loin
loin du tracé
qu’or heure laisse
et dans le printemps
m’arbriter (sic)
de pleurs en fleur
me convertir
allez, il fait beau c’est samedi, je m’en vais cherchez des ailes
et la gaieté.
Bon week-end à tous.
I meant chercher mais c’est tout comme …
Voyez les arbres en rangs serrés comme une ligne de traits appliqués
Sur la plaine toute blanche, espace vierge entre le ciel et la terre,
Bien alignés, répliques parfaites d’un signe en modèle donné,
Route d’apprentissage sur le cahier rayé de l’écolier.
L’enfant parviendra-t-il à recopier avec application
Ce qui sera peut-être la première lettre d’un mot qu’il écrira ?
Tout s’apprend, les mots tout autant que savoir tenir un crayon.
Un petit prince un jour, pour dessiner un boa dessina un chapeau
Lui seul savait que ce n’était pas un chapeau mais un boa
Sait-on toujours ce qui se cache derrière les mots ?
Tout commence par un dessin sur une feuille de papier,
Quelques signes pour dire autrement que par la parole et les sons,
Et de signes en signes, de signes en mots, de mots en mots
La pensée s’inscrit à l’encre noire et bientôt pourra se lire.
L’homme y verra le tracé de la vie que ses pères ont écrit
Il cherchera sa route entre les chemins du savoir, les chemins du cœur,
Les chemins de légende, les chemins de l’espoir, les chemins de vie,
Ils mènent tous quelque part, il lui suffit de savoir là où il veut aller
Pour y inscrire son propre tracé, pour y construire sa propre voie.
Merci Monique pour ton écriture toujours aussi belle, serrée et tenue
j’ai le souvenir ancien déjà d’un système de décalque qui s’appelait « letracet » et permettait avec des décalcomanies de greffer sur du texte des tas de signes, c’était le temps ancien où l’ordinateur ne permettait pas encore tout ou presque et où l’on jonglait entre lettre et signes, souvenir d’une thèse assemblée à la main, du moins les figures et les planches mais maintenant pour légender il y a Excell et ces cellules excellent à nous faciliter la tâche.
Belle série de Lou mais aussi d’annick, joli retour de leïla
Bon dimanche à tous, pour l’instant c’est le flou sur l’écran, une aura migraineuse
qui vous vrille la tête.
Je suis retourné ce matin sur les notes « colère » et je me suis demandé si c’était prémonitoire avant les résultats du vote de ce soir.
Immenses bises printanières pour dame Ossiane, que le soleil nous fasse sortir de nos tannières.
« Prima vera pas prima dona »
Avant l’été, avant d’avoir été, avant le vérano, oui il y a la prima Véra, qui vivra verra aussi et au-delà des perce neige la disparition de quelques pièges qui en soi ne font rien mais peuvent faire tomber quand on croyait bomber.
On passe des pistes aux risques ostensibles, aux cibles mouvantes à des verts pâturages où il n’y a plus des carres les même raturages, et hors des rainurages qui n’appellent pas d’otages, le plaisir d’une nature qui assoupie reprend vigueur nous enchante à chaque fois comme un retour attendu mais une surprise renouvelée.
Le printemps ce premier qui accroche aux pommiers des guirlandes de fleurs n’est pas qu’un jeune premier qui après l’hibernation et son corollaire le jeun donne enfin à voir des forces et une vie grouillante qui pourtant n’épouvante.
Les jeunes filles en fleur peuvent avec bonheur depuis le cercle polaire danser en cercle des nuits entières pour fêter ce retour dans un mi temps parfait ou le mitage aidant il est bon de se retrouver et de se serrer les uns contre les autres.
De toutes les parures qui enjolivent et déclinent la moindre des chevelures il y de l’encens au thé dansant la grâce et la beauté native d’une nature généreuse qui s’épanouit enfin.
sur le tableau gris du ciel
une touche de couleur
une note de printemps
belle journée à chacun
Haïku politique
Face à la crise
L’effort citoyen
L’état défaillant
Urgences!
Recettes de l’État
Le mal en pièces
Et billets manquants
Programmes et projets
Propositions en masse
Les partis crient:
« Région ouvre-toi
Trésor en la place
La dette publique
La Bête en échec »
A l’heure des débats
Le pays s’alarme
Le peuple s’exprime
Politique de Droite
Politique de Gauche
Des élus s’opposent
Des élus proposent
Vive l’École!
A bas les colles
Des éducateurs
Budgets à la baisse
Les apprentissages en ligne de mire
Le chômage en hausse
Pouvoirs publiques
Régions esseulées
La démocratie rassemble
Pouvoir central
Parole de proximité
Des emplois sauvés
A quand le meilleur
Sans choix du pire?
A quand des décisions
Responsables et soumises
A la parole du Peuple?
A quand l’issue
Pour l’Humain
Pour la Terre
Pour le Monde?
De tour sans détours
D’alliances en silences
Dites-le avec des roses
Dites-le en bleu blanc beur
Dites-le en trois couleurs
Mais dites la Paix est… à l’honneur
Utopie… ma chimère.
L’hiver de rude est loin
Ses glaces se sont fondues
L’être se vit bel libre
Il souffle sans s’essouffer
Les longs derniers hivers
Sont déjà fort de loin
Et ce printemps retrouvé
Pas sa voix si belle tendre
Donne des ailes
La vie dedans brouette
Des mille senteurs d’aises
Et le petit être est gai
C’est si bel bon d’aimer
Les tracés définissent d’étranges frontières entre les hommes, depuis que les cadastres cadenassent jusqu’aux astres, depuis les bornes milinaires aux vertus militaires des légions de Scipion, depuis que les géographes cartographient, qu’ils tire des plan sur la comète, qu’ils gomment et retaillent, depuis Cervantès et Arago, depuis qu’on définit des méridiens à gogo, qu’un tien ne vaut pas deux tu l’aura, que l’aura des arpenteurs et des manieurs de théodolite ne déclinent pas plus que leur ardeur, depuis qu’il y a les accords Sykes-Picot, la ligne Curzon, les accords Balfour ou le pacte Briand-Kellogh, depuis que les satellites gèrent les parcelles.
@ Leïla, ma chère mi, quelle facilité pour nous deciller les yeux, je suis obligé de recycler ce texte pour te répondre en écho.
« Grands rêves pas chers…on y ric rac »
Le bottin mondain est d’un pratique pour se grandir
Derrières les pupitres et sur les estrades bondir
L’effet félin tarde à se faire sentir mais si mettre un sarko
Dans son moteur ce n’est pas seulement faire vroum vroum
Il faut l’imaginer avec son brushing impeccable et ses vagues crantées.
Mais il n’a pas écranté ses velléités d’accéder au pouvoir qui grise
Et les promesses toutes aussi vagues et pas totalement chiffrées
Ne lui répugnent pas après la période des bugnes et des crêpes.
Celui qui aplatit le déficit à coup de rouleau n’en est pas
A son coup d’essai et il est capable de faire apparaître des lapins
Blancs dans sa cape de prestidigitateur patenté et lustré.
Dernièrement il a commencé à se prendre pour un lutteur…king
Et de rêve en saillie son onirisme débordant devenu presque onanisme
A déclenché des hourvaris tels que l’on a cru à la devinette vinaigrette.
Mais ce roi du mélange improbable façon émulsion directe du plateau
Qui ménage plus que sa monture, renouvelle sa mouture au gré des sondages
Et soulage les consciences à coup de phrases passe partout et inconsistantes
Sent bien qu’il faut faire monter les enchères comme la mayonnaise.
Et il s’y emploie en rajoutant quelques ingrédients ; plus c’est gros
Plus ça marche pense t il donc mais les ficelles sont …un peu grosses aussi
Et rien ne tombera rôti dans le bec alors qu’il fasse miroiter des lendemains
Qui chantent sans avoir de trémolo dans la gorge ni de chat noir d’ailleurs.
C’est un exploit de ventriloque pas dégonflé qui, abdominalement se porte
Comme un charme et cet œil égrillard qui couve son parterre comme un coq
Son poulailler, et dresse sa crête en gonflant ses aisselles, faisant l’œuf.
Dream works c’est lui avec son dessein animé et ce mirage mirifique
Que son âme reflète est d’une vacuité sans nom mais son prêche du désert
Où il ne promet pas que des entrées mais aussi des desserts, voudrait convaincre.
L’hypnose rapproche du sommeil et la veille s’éloigne avec la rigueur critique
On en viendrait presque à penser au serpent de la fable de Rudyard Kipling
Et ce doux balancement fasse au ballot de service doit faire pencher le vote.
Du trait ressort la caricature, et du tracé dépend le futur
quel souffle vivifiant Leïla, malgré le temps mi figue mi raisin.
« Pamphlétaires de tous les pays unissez-vous ! »
Il y a toujours eu des contempteurs plus ou moins faciles des travers du pouvoir qui charriaient à gros traits sans épargner les traites, versant les intérêts d’un sujet capital qui pour concentrer les regards avivait aussi les critiques.
Les unes plus subtiles, les autres plus vachardes, comme autant d’échardes capables sinon de blesser du moins d’égratigner, ceux dont l’outrance et la démesure, la suffisance et les exigences, le caractère hautain et le manque de vertus confinaient dans des tours d’ivoire.
D’où ils ne voyaient rien ou bien si peu, pas grand-chose en tout cas, coupés du peuple dans leurs lieux de pouvoir par des conseillez qui n’avez qu’une envie plaire et surtout ne pas déplaire.
C’était à en pâlir de rage et s’étrangler aussi car les détenteurs, se croyant défenseurs pouvaient à bon escient allumer quelques contre feux revigorants pour interroger les infaillibles, les sûrs d’eux aux affirmations péremptoires qui nous auraient fait croire qu’il n’y avait pas un problème à leurs yeux qui ne trouvât réponse, toute faite souvent sans plus et mieux interroger fondements et linéaments dans ces sous jacentes qui sont comme jachères et demandent à être retournées pour livrer enfin des récoltes fructueuses.
Aussi des bouffons aux bels esprits qui pouvaient craindre du soleil les ardeurs un peu trop familières il était temps, et il l’est encore, de ne point animer trop la cour et de se tenir à distance pour pouvoir à loisir mieux distinguer, sans être en otage retenu, ce qui mérite vraiment d’être explicité et moqué car cela tempère mieux la vérité et sonne comme une cloche de liberté qui ne saurait se laisser acheter de vil prix et tient trop à sa sonorité décalée pour donner au carillon toute sa richesse emblématique.
Pas emphatique, pas flagorneur, il est possible de construire un récit, une chronique amusée des grands hommes à musée, de ceux dont l’historiographie retiendra quelques grands traits de caractère.
–
Quelques mots simples
contre l’inextricable
ça m’ferait du bien
–
L’Humanité bat de l’aile, mes espoirs
Mais n’est désespérée
Même un poignard dans l’dos
Elle chante en mes poèmes
Et pardonne aux injustes
Avides de servitudes
Que ne suis-je née soldat
La mine dégoupillée
Pour tuer comme bête
Les Hommes qui m’ont niée
Moi la fraternité
Dans les yeux d’un poète
Mon bien usurpé
Le violeur protégé par la loi
(la justice n’est pas toujours là pour lever des injustices…je l’ai expérimenté, désolée si mon texte est un peu noir en ce dimanche de printemps)
Bourrache…un sourire et je te secoue pour garder le cap de la vie, il y a toujours une lumière quelque part ):
A l’horizon des jours
Un poète scrute l’histoire du monde
Au vu des arbres, des oiseaux, des nuages
Il invente mille signes, mille écritures
Comme le firent les scribes d’un autre âge
Des lettres en forme de fleurs
Dessinent à la plume les mots d’un paysage
Des tracés calligraphiques aux courbes majestueuses
Comme dansent au vent les herbes folles au bord du chemin.
Bonjour,
Je salue cette bien belle image en remarquant respectueusement que SUITE est écrit SUIET
(suis-je donc le seul à avoir lu en fait ?)