53 réflexions sur « Lettres »

  1. déformés,
    si désordonnés,
    se croisant,
    se brisant,
    s’échappant en virgules
    nerveuses,
    traits
    qui furent tracés,
    maladroitement,
    du fond d’une détresse

  2. Sur la ligne tracée 
    l’enfant  pose ses lettres malhabiles
    Il prend la route des mots 
    qu’il a pu déchiffrer 
    Apprenant à marcher 
    le pas mal assuré   
    tanguant à ses débuts mais
    heureux d’être il m’écrit  
    son premier message d’amour
     

  3. Il m’a suffit de voir se dessiner un triangle sur la ligne d’horizon pour comprendre que sous le signe de la naissance cosmique venait de s’inscrire le désir d’un langage intime que nous serions seuls à comprendre mais qui peut-être un jour sera traduit par tous ; il parlera d’amour, de beauté, des hommes, de la nature, de rêves et de bonheur
    ___

    Page d’écriture
    Encore timide, hésitante
    En code secret

    Sous un étrange alphabet
    Petits mots en filigrane
    ___

    Dans ce triangle, il y a tout le mystère de l’univers où l’homme sans cesse essaie de trouver sa place. La pointe tournée vers le bas où l’on devine une petite goutte d’eau nous parle d’un monde aquatique, si cher à notre très aimé Bachelard :
    « Une goutte d’eau puissante suffit pour créer un monde et pour dissoudre la nuit. Pour rêver la puissance, il n’est besoin que d’une goutte imaginée en profondeur. L’eau ainsi dynamisée est un germe ; elle donne à la vie un essor inépuisable »

    Le langage de cette note devient déjà beaucoup moins secret que nous le pensions au premier regard, il pourrait bien receler tout un monde d’imagination en gestation comme la nature en cette dernière période d’hiver…

    Bonsoir Lou et merci pour ton petit mot sur « pourtant » Bonne soirée à tous.

  4. Merci Annick, puisses-tu faire ce que tu voulais aujourd’hui. Bonjour à tous,
    ____

    Décryptons les mots
    Suspendus et retenus
    Aux fils de la vie,

    Mots faits de doutes et de peurs
    De confiance et d’espérance.
    ___

    Je m’en vais tout le jour visiter un ami très malade j’ai fait ce petit tanka en pensant à lui, ; et vous dis à ce soir.

  5. sur la ligne ténue
    lettres enchainée ou unie?
    un destin commun
    —-
    la ligne brisées
    lettres pendue ou suspendu?
    plus rien n’a de sens

    coucou au visiteurs du matin

    à ce soir Monique pensée

  6. belle semaine, pour tous,
    Monique, j’ai du diesel, oufdeouf, et je m’en vais rejoindre le Nord, pour serrer une amie et ma mère fort malades, et c’est bon, de se sentir être…

    JE VOUS EMBRASSE!

  7. Sur l’écran des points des signes se dessinent
    le radar télépathe sans fil passe et repasse
    des mots dans le brouillard un SOS que sais-je
    triangle des Bermudes

  8. Sur un fil d’or de sa vie
    Elle souffle ses chuchotis
    Pleins d’amour tout de bel
    En câlins tendres si jolis
    Elle embrasse son tendre souvent
    Dans la beauté douce complice
    Elle aime si fort son fil de vie
    Qui la garde au plus d’elle même
    Il est de ces fils si grands rares
    Que la vie est bien bonne
    De donner tellement

  9. Lettrines en vitrine…réfrigérée
    lettres in, lettres out
    c’est le moment de les faire sortir
    pourquoi pas de leur contexte
    mais sans conteste
    et sans accroc arctique
    pas de funiculaire
    juste un fun occulaire
    que le foehn viendra dissiper

  10. Les myriades d’étoiles scintillent
    sur le bleu profond du ciel
    Qui a jamais perçu ce qu’elles se disent ?

    Au plus profond du silence
    chacune de sa faible clarté
    Rend à ses compagnes un secret hommage

  11. Trois angles et un secret…

    « Sur un fil blanc
    Une vie en équilibre
    puis tout chavire »

    « Plongeon dans la nuit
    Peine chagrin tourbillon
    Son souffle perdu »

    Tendresse sur un fil
    L’émotion suspendue
    Un coeur funambule…..

    Pensées……………………………………


  12. Pensées … vers Neyde … notre Hirondelle du Brésil … (ma Ternure préférée) … qui vient de perdre son époux … son compagnon bien-aimé depuis tant d’années…

    Il n’y a donc plus de secret.

    Parce que certains secrets sont trop lourds à porter.

    Et que ce serait bien que les matelots s’unissent auprès d’elle …


    http://www.youtube.com/watch?v=5W-kmf9-poE&feature=related

    Pensées aussi vers Monique et Annick.

  13. Ah Bourrache que nous dis tu là !
    quelle peine pour Neyde
    beaucoup de courage
    et des pensées sincères
    vers elle

  14. Merci Bourache de nous avoir dit ,
    Ce soir, je pense très fort à toi Neyde qui ne viendra pas lire ce message, ce soir et plus qu’un autre soir…tu es dans la souffrance, laisse-moi tout simplement t’embrasser du fond du coeur et t’offrir un silence respectueux et chaleureux.

  15. les mots sont si impuissants dans ces moments là
    je laisse mes silences t’accompagner ainsi que mes pensées les plus chaleureuses Neyde!
    ………………………………………………………………………………………
    ………………………………………………………………………………………….

  16. .
    la petite hirondelle s’est tue
    un grand chagrin dans son coeur
    les mots nus du silence
    le respect de sa douleur
    tendresse et chaleur
    je te serre dans mes bras
    .

  17. Quelle triste nouvelle…
    Puisses-tu trouver en toi la force et le courage de poursuivre le chemin, où il ne cessera de t’accompagner de loin.
    Tiens bon Neyde.
    Love et amitiés

  18. Pour Neyde…

    3 lettres accrochées
    Sur un fil bien tendu :

    La première pince à linge
    Subitement, a lâché :
    V s’est envolé…

    La seconde pince
    Qui pourtant tenait bien
    S’est ouverte…
    I est parti…

    La dernière a suivi…
    E les a rejoint…

    Mais au lieu de tomber
    Elles flottent dans les airs
    Comme des flocons de neige

    Ainsi va la VIE…

    Je vous envoie des biseeeeeeeeeeees

    Christineeeeeeeeeeeeeeeee

  19. Une immense pensée pour Neyde , qui venait souvent me rendre visite sur un blog que j’ai fermé . Je pense à vous , chère Neyde.

  20. Sur le haut de la tour, pour dire adieu :
    Fleuve et plaine perdus dans le crépuscule.
    Sous le couchant, reviennent les oiseaux ;
    L’homme, lui, cheminera, toujours plus loin.

  21. Flocons purs, dignes linceuls,
    Gardiens fidèles des pensées et des signes,
    Enroulent le temps. Le sourire est intact dans la mémoire.
    _____

    Chaleureux soutien moral à Neyde, dans sa peine. Je pense bien fort à elle.

  22. Douces pensée chaleureuses pour toi..Neyde…qui est dans l’affliction.

    Le temps du chagrin
    Le fil ténu de la vie
    Le temps du soutien

    Je m’associe à tout l’équipage pour te dire que nous sommes de tout coeur avec toi dans cette douloureuse épreuve…Je t’embrasse très affectueusement

  23. Pour Neyde,

    La perle de rosée est tombée comme une larme,
    mais les fils de l’amour, pour l’avoir vécu, ne se rompront pas,
    les fils de l’invisible, comme le message secret de ces lettres sur la neige,
    de tout coeur avec toi


  24. Lu ce matin sur un autre blog :

    voici un extrait d’un texte de Pierre-Henri Simon, parlant justement de la pensée d’Antoine de Saint-Exupéry :

    +++
    Nous n’aimons pas un être parce qu’il est unique au monde, mais il devient unique au monde parce que nous l’aimons : telle est la découverte que Saint-Exupéry nous demande de faire avec son petit héros. On pourra dire que cela est bien banal et que cet abîme n’a rien d’insondable. C’est en tout cas une vérité concrète et vécue et qui touche finalement le fond des choses morales : ce qui fait qu’un être nous devient irremplaçable, c’est la peine que nous avons prise pour lui, parfois même ce que par lui nous avons souffert; moins ce que nous avons reçu que ce que nous avons donné.
    Le secret essentiel est que l’étendue de notre être couvre exactement l’étendue de notre amour. Nous n’aimons pas les autres pour ce qu’ils sont, mais parce qu’ils sont, parce qu’au-delà de leurs défauts et de leurs limites nous avons mystérieusement découvert leur présence, leur unique essence et nous sommes dans leur âme comme ils sont dans la nôtre. Et il est aussi, ce définitif secret, que nous n’aimons pas pour recevoir mais pour donner : « C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. » L’enfant peut mourir, Le Petit Prince peut rendre le désert au soleil et aux serpents, mais ses pas ont marqué le sable, il est passé, l’enfant a été dans l’homme, et l’homme ne l’oubliera plus : il l’attendra toujours.
    +++


    Belle journée d’amour à tous.

  25. Je viens vous lire du Nord de mes pas d’enfance, en échappée de quelques minutes,

    et je suis émue, Neyde, je t’embrasse.

    Et comme ce partage des mots de St Exupéry, je l’aime, Bourrache et je t’en remercie,

    et j’en profite pour vous remercier, chacun, pour votre présence,
    c’est un si bel album, ici, où j’aime vous retrouver, aimante, sur une belle page de vie telle,
    pour prendre une tasse de thé, regarder l’air du temps, se pencher sur un détail ou sur l’immensité de la vie,

    je vous souhaite, à chacun, une fort belle journée; ici, dans le Nord, la vie me gâte de belles pages de vie en délicieuses retrouvailles de chairs.

    Mes plus douces pensées vers toi, Neyde.

  26. Quand la vie offre à soi….de se donner d’aimer…sur un bel fil de vie…c’est une immensité de s’exister pour être…car c’est si bon d’aimer…l’autre tel qu’il est ainsi…l’amour c’est merveilleux, pas que dans du facile…et puis l’amour révèle tellement qui on est au dedans.. à se surprendre d’être celui insaisissable…qui chaque jour surprend…de pouvoir aimer tellement…de se sentir vivant..d’amours de belles terres….à se vivre en beautés…
    sur le fil suspendu…des petites traces de mots…des chuchotis délices…des je t’aime délicats…dans la fraicheur d’aimer…comme un petit enfant…dont le coeur bat tellement..devant un petit cadeau…il enlève les rubans..déplie le papier de soi…et se trouve en dedans sa mine réjouie…ses petits cris de vie…

    c’est bon d’aimer…tellement…

  27. Plus proches l’un de l’autre
    il ne se peut.
    Tous les hasards prennent forme
    au milieu de nous.
    Seul un rayon de soleil
    traversant le feuillage
    Se répartit sur nos deux coeurs
    identiques, différents.

    Lorsque arrive la saison,
    chaque feuille en sa chute…
    L’arbre qui nous porte, lui,
    demeure à jamais vert.
    Envers nous, ses ricanements
    (ou ses pleurs)
    S’apaiseront au coeur
    de la veille racine, fondus.

  28. Saisi d’effroi, triste est l’hiver quand les objets tout roides
    la prise en masse, la prise en nasse, tout est figé
    et de ces effigies gardées précieusement
    de ces souvenirs conservés amoureusement
    au bout d’une route où l’on s’est depuis longtemps engagé
    les mots font chaud au coeur mais l’âme est froide

    la tristesse est compagne mal choisie
    pourtant il faut la dire encore
    sinon qu’est ce qui a valeur

  29. Douces pensées vers Neyde
    Comment retrouver celui qui n’est plus là … le coeur avance des mots qui restent aucoin des yeux
    et le bruissement de toi est encore là
    Grande souffrance partagée
    Arlette

  30. Bourrache, très très beau ce texte que tu as découvert de Pierre Henri Simon sur le petit Prince de St Exupéry, je vais le garder précieusement dans un de mes petits carnets. Entre tes mots et ceux d’Annick ce matin , l’accent est mis sur le verbe aimer ; Je pense que l’amour est un pilier sur lequel repose notre force de vivre en toutes circonstances.
    _____

    Des flocons de neige
    Semblables aux fleurs de coton
    Fraîcheur d’un bouquet
    ____

  31. Bourrache..c’est un peu difficile et cela peut paraitre prétentieux mais.. je ne suis pas tout a fait d’accord avec Pierre Henri Simon..En effet je peux aimer mes fils par ce qu’ils sont mais..a l’inverse je peux aimer un(e) ami(e) pour ce qu’il ou elle est…Et peut être ..mais ensuite..exister parce qu’il ou elle est..Si je prends « l’oeil ouvert » j’aime ce Blog et donc..Ossiane..pour ce qu’il est..et ensuite..mieux respirer parce que j’ai découvert cet univers..
    Pensées……
    Pierre

  32. Lettres

    Les unes volent de leurs propres ailes
    Elles se nomment voyelles
    Les autres attendent qu’on les sonne
    Elles sont dites consonnes

    Gardons un œil sur elles
    Elles circulent comme les atomes
    Comme les feuilles en automne
    Ou comme les hirondelles

    le monde qu’elles dessinent
    bien souvent nous fascine
    prenons les comme elles sont

    chacune d’elle à un son
    Quand l’une nous fait signe
    C’est afin d’en tirer leçon

    Alain

  33. Pour Neyde, notre petite hirondelle, parce que c’est elle et que je veux lui témoigner tendresse et respect.

    « Hirondelle qui vient de la nue orageuse…de Louise Michel »

    Hirondelle qui vient de la nue orageuse
    Hirondelle fidèle, où vas-tu ? dis-le-moi.
    Quelle brise t’emporte, errante voyageuse ?
    Écoute, je voudrais m’en aller avec toi,

    Bien loin, bien loin d’ici, vers d’immenses rivages,
    Vers de grands rochers nus, des grèves, des déserts,
    Dans l’inconnu muet, ou bien vers d’autres âges,
    Vers les astres errants qui roulent dans les airs.

    Ah ! laisse-moi pleurer, pleurer, quand de tes ailes
    Tu rases l’herbe verte et qu’aux profonds concerts
    Des forêts et des vents tu réponds des tourelles,
    Avec ta rauque voix, mon doux oiseau des mers.

    Hirondelle aux yeux noirs, hirondelle, je t’aime !
    Je ne sais quel écho par toi m’est apporté
    Des rivages lointains ; pour vivre, loi suprême,
    Il me faut, comme à toi, l’air et la liberté.

    Louise Michel

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