Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite, centre
mystère du triangle
acrobates et funambules
message secret
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite, centre
mystère du triangle
acrobates et funambules
message secret
déformés,
si désordonnés,
se croisant,
se brisant,
s’échappant en virgules
nerveuses,
traits
qui furent tracés,
maladroitement,
du fond d’une détresse
la mésange siffle
la vache j’ai froid aux pieds
fromage fondu
Sur la ligne tracée
l’enfant pose ses lettres malhabiles
Il prend la route des mots
qu’il a pu déchiffrer
Apprenant à marcher
le pas mal assuré
tanguant à ses débuts mais
heureux d’être il m’écrit
son premier message d’amour
Il m’a suffit de voir se dessiner un triangle sur la ligne d’horizon pour comprendre que sous le signe de la naissance cosmique venait de s’inscrire le désir d’un langage intime que nous serions seuls à comprendre mais qui peut-être un jour sera traduit par tous ; il parlera d’amour, de beauté, des hommes, de la nature, de rêves et de bonheur
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Page d’écriture
Encore timide, hésitante
En code secret
Sous un étrange alphabet
Petits mots en filigrane
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Dans ce triangle, il y a tout le mystère de l’univers où l’homme sans cesse essaie de trouver sa place. La pointe tournée vers le bas où l’on devine une petite goutte d’eau nous parle d’un monde aquatique, si cher à notre très aimé Bachelard :
« Une goutte d’eau puissante suffit pour créer un monde et pour dissoudre la nuit. Pour rêver la puissance, il n’est besoin que d’une goutte imaginée en profondeur. L’eau ainsi dynamisée est un germe ; elle donne à la vie un essor inépuisable »
Le langage de cette note devient déjà beaucoup moins secret que nous le pensions au premier regard, il pourrait bien receler tout un monde d’imagination en gestation comme la nature en cette dernière période d’hiver…
Bonsoir Lou et merci pour ton petit mot sur « pourtant » Bonne soirée à tous.
Ils sont bien beaux, tes mots, Monique.
Je vous vouhaite, à chacun, une belle semaine, la plus douce possible.
à une amie chère
Sur un fil blanc
une vie en équilibre
puis tout chavire
Merci Annick, puisses-tu faire ce que tu voulais aujourd’hui. Bonjour à tous,
____
Décryptons les mots
Suspendus et retenus
Aux fils de la vie,
Mots faits de doutes et de peurs
De confiance et d’espérance.
___
Je m’en vais tout le jour visiter un ami très malade j’ai fait ce petit tanka en pensant à lui, ; et vous dis à ce soir.
–
Plongeon dans la nuit
Peine chagrin tourbillon
Son souffle perdu
–
Pensées.
–
sur la ligne ténue
lettres enchainée ou unie?
un destin commun
—-
la ligne brisées
lettres pendue ou suspendu?
plus rien n’a de sens
—
coucou au visiteurs du matin
à ce soir Monique pensée
belle semaine, pour tous,
Monique, j’ai du diesel, oufdeouf, et je m’en vais rejoindre le Nord, pour serrer une amie et ma mère fort malades, et c’est bon, de se sentir être…
JE VOUS EMBRASSE!
Sur l’écran des points des signes se dessinent
le radar télépathe sans fil passe et repasse
des mots dans le brouillard un SOS que sais-je
triangle des Bermudes
Sur un fil d’or de sa vie
Elle souffle ses chuchotis
Pleins d’amour tout de bel
En câlins tendres si jolis
Elle embrasse son tendre souvent
Dans la beauté douce complice
Elle aime si fort son fil de vie
Qui la garde au plus d’elle même
Il est de ces fils si grands rares
Que la vie est bien bonne
De donner tellement
Lettrines en vitrine…réfrigérée
lettres in, lettres out
c’est le moment de les faire sortir
pourquoi pas de leur contexte
mais sans conteste
et sans accroc arctique
pas de funiculaire
juste un fun occulaire
que le foehn viendra dissiper
Quel tourbillon, ce message secret !
tourbillon vivant
l’espoir ou la vérité
incertitude
Les myriades d’étoiles scintillent
sur le bleu profond du ciel
Qui a jamais perçu ce qu’elles se disent ?
Au plus profond du silence
chacune de sa faible clarté
Rend à ses compagnes un secret hommage
Trois angles et un secret…
« Sur un fil blanc
Une vie en équilibre
puis tout chavire »
« Plongeon dans la nuit
Peine chagrin tourbillon
Son souffle perdu »
Tendresse sur un fil
L’émotion suspendue
Un coeur funambule…..
Pensées……………………………………
–
Tam-tam africain
tant de chagrin – se répand –
Secret partagé
–
Pensées.
–
Lire sugar façon sucre glace
ajouter un zeste qui s’efface
retenir du geste la belle trace
–
Pensées … vers Neyde … notre Hirondelle du Brésil … (ma Ternure préférée) … qui vient de perdre son époux … son compagnon bien-aimé depuis tant d’années…
Il n’y a donc plus de secret.
Parce que certains secrets sont trop lourds à porter.
Et que ce serait bien que les matelots s’unissent auprès d’elle …
–
http://www.youtube.com/watch?v=5W-kmf9-poE&feature=related
–
Pensées aussi vers Monique et Annick.
–
vigne
en champagne
bise
Ah Bourrache que nous dis tu là !
quelle peine pour Neyde
beaucoup de courage
et des pensées sincères
vers elle
Suspendue
comme un bateau immobile
la mer pleut d’une étoile
Pour ELLE… mon Hirondelle fidèle que j’aime tant…
…et pour tout ce qu’elle a vécu de beau et qu’elle garde de LUI…
http://www.youtube.com/watch?v=UW3IgDs-NnA
Merci Bourache de nous avoir dit ,
Ce soir, je pense très fort à toi Neyde qui ne viendra pas lire ce message, ce soir et plus qu’un autre soir…tu es dans la souffrance, laisse-moi tout simplement t’embrasser du fond du coeur et t’offrir un silence respectueux et chaleureux.
les mots sont si impuissants dans ces moments là
je laisse mes silences t’accompagner ainsi que mes pensées les plus chaleureuses Neyde!
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………………………………………………………………………………………….
.
la petite hirondelle s’est tue
un grand chagrin dans son coeur
les mots nus du silence
le respect de sa douleur
tendresse et chaleur
je te serre dans mes bras
.
Quelle triste nouvelle…
Puisses-tu trouver en toi la force et le courage de poursuivre le chemin, où il ne cessera de t’accompagner de loin.
Tiens bon Neyde.
Love et amitiés
Calligraphie appliquée
mots de réconfort
Message de paix
Pour Neyde…
3 lettres accrochées
Sur un fil bien tendu :
La première pince à linge
Subitement, a lâché :
V s’est envolé…
La seconde pince
Qui pourtant tenait bien
S’est ouverte…
I est parti…
La dernière a suivi…
E les a rejoint…
Mais au lieu de tomber
Elles flottent dans les airs
Comme des flocons de neige
Ainsi va la VIE…
Je vous envoie des biseeeeeeeeeeees
Christineeeeeeeeeeeeeeeee
Des lettres, des mots
pour se joindre à la peine de Neyde et des siens
les plus tendres possibles
Je pensais à elle, hier …
Immenses pensées vers toi Neyde.
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La vie n’est rien d’autre
Une fleur sur une branche
Au parfum d’un jour
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Une immense pensée pour Neyde , qui venait souvent me rendre visite sur un blog que j’ai fermé . Je pense à vous , chère Neyde.
Sur le haut de la tour, pour dire adieu :
Fleuve et plaine perdus dans le crépuscule.
Sous le couchant, reviennent les oiseaux ;
L’homme, lui, cheminera, toujours plus loin.
Flocons purs, dignes linceuls,
Gardiens fidèles des pensées et des signes,
Enroulent le temps. Le sourire est intact dans la mémoire.
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Chaleureux soutien moral à Neyde, dans sa peine. Je pense bien fort à elle.
Douces pensée chaleureuses pour toi..Neyde…qui est dans l’affliction.
Le temps du chagrin
Le fil ténu de la vie
Le temps du soutien
Je m’associe à tout l’équipage pour te dire que nous sommes de tout coeur avec toi dans cette douloureuse épreuve…Je t’embrasse très affectueusement
Pour Neyde,
La perle de rosée est tombée comme une larme,
mais les fils de l’amour, pour l’avoir vécu, ne se rompront pas,
les fils de l’invisible, comme le message secret de ces lettres sur la neige,
de tout coeur avec toi
–
Lu ce matin sur un autre blog :
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voici un extrait d’un texte de Pierre-Henri Simon, parlant justement de la pensée d’Antoine de Saint-Exupéry :
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Nous n’aimons pas un être parce qu’il est unique au monde, mais il devient unique au monde parce que nous l’aimons : telle est la découverte que Saint-Exupéry nous demande de faire avec son petit héros. On pourra dire que cela est bien banal et que cet abîme n’a rien d’insondable. C’est en tout cas une vérité concrète et vécue et qui touche finalement le fond des choses morales : ce qui fait qu’un être nous devient irremplaçable, c’est la peine que nous avons prise pour lui, parfois même ce que par lui nous avons souffert; moins ce que nous avons reçu que ce que nous avons donné.
Le secret essentiel est que l’étendue de notre être couvre exactement l’étendue de notre amour. Nous n’aimons pas les autres pour ce qu’ils sont, mais parce qu’ils sont, parce qu’au-delà de leurs défauts et de leurs limites nous avons mystérieusement découvert leur présence, leur unique essence et nous sommes dans leur âme comme ils sont dans la nôtre. Et il est aussi, ce définitif secret, que nous n’aimons pas pour recevoir mais pour donner : « C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. » L’enfant peut mourir, Le Petit Prince peut rendre le désert au soleil et aux serpents, mais ses pas ont marqué le sable, il est passé, l’enfant a été dans l’homme, et l’homme ne l’oubliera plus : il l’attendra toujours.
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Belle journée d’amour à tous.
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Je viens vous lire du Nord de mes pas d’enfance, en échappée de quelques minutes,
et je suis émue, Neyde, je t’embrasse.
Et comme ce partage des mots de St Exupéry, je l’aime, Bourrache et je t’en remercie,
et j’en profite pour vous remercier, chacun, pour votre présence,
c’est un si bel album, ici, où j’aime vous retrouver, aimante, sur une belle page de vie telle,
pour prendre une tasse de thé, regarder l’air du temps, se pencher sur un détail ou sur l’immensité de la vie,
je vous souhaite, à chacun, une fort belle journée; ici, dans le Nord, la vie me gâte de belles pages de vie en délicieuses retrouvailles de chairs.
Mes plus douces pensées vers toi, Neyde.
Quand la vie offre à soi….de se donner d’aimer…sur un bel fil de vie…c’est une immensité de s’exister pour être…car c’est si bon d’aimer…l’autre tel qu’il est ainsi…l’amour c’est merveilleux, pas que dans du facile…et puis l’amour révèle tellement qui on est au dedans.. à se surprendre d’être celui insaisissable…qui chaque jour surprend…de pouvoir aimer tellement…de se sentir vivant..d’amours de belles terres….à se vivre en beautés…
sur le fil suspendu…des petites traces de mots…des chuchotis délices…des je t’aime délicats…dans la fraicheur d’aimer…comme un petit enfant…dont le coeur bat tellement..devant un petit cadeau…il enlève les rubans..déplie le papier de soi…et se trouve en dedans sa mine réjouie…ses petits cris de vie…
c’est bon d’aimer…tellement…
Plus proches l’un de l’autre
il ne se peut.
Tous les hasards prennent forme
au milieu de nous.
Seul un rayon de soleil
traversant le feuillage
Se répartit sur nos deux coeurs
identiques, différents.
Lorsque arrive la saison,
chaque feuille en sa chute…
L’arbre qui nous porte, lui,
demeure à jamais vert.
Envers nous, ses ricanements
(ou ses pleurs)
S’apaiseront au coeur
de la veille racine, fondus.
Saisi d’effroi, triste est l’hiver quand les objets tout roides
la prise en masse, la prise en nasse, tout est figé
et de ces effigies gardées précieusement
de ces souvenirs conservés amoureusement
au bout d’une route où l’on s’est depuis longtemps engagé
les mots font chaud au coeur mais l’âme est froide
la tristesse est compagne mal choisie
pourtant il faut la dire encore
sinon qu’est ce qui a valeur
Humble fleur dressée au creux d’un mur
Ton bonheur d’être toi-même
Te suffit
pour être au centre de l’univers
Douces pensées vers Neyde
Comment retrouver celui qui n’est plus là … le coeur avance des mots qui restent aucoin des yeux
et le bruissement de toi est encore là
Grande souffrance partagée
Arlette
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Lettres à une fleur
Inexpressible saison
Panier suspendu
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Bourrache, très très beau ce texte que tu as découvert de Pierre Henri Simon sur le petit Prince de St Exupéry, je vais le garder précieusement dans un de mes petits carnets. Entre tes mots et ceux d’Annick ce matin , l’accent est mis sur le verbe aimer ; Je pense que l’amour est un pilier sur lequel repose notre force de vivre en toutes circonstances.
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Des flocons de neige
Semblables aux fleurs de coton
Fraîcheur d’un bouquet
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http://www.youtube.com/watch?v=6YfqhgJHLsg
Bourrache..c’est un peu difficile et cela peut paraitre prétentieux mais.. je ne suis pas tout a fait d’accord avec Pierre Henri Simon..En effet je peux aimer mes fils par ce qu’ils sont mais..a l’inverse je peux aimer un(e) ami(e) pour ce qu’il ou elle est…Et peut être ..mais ensuite..exister parce qu’il ou elle est..Si je prends « l’oeil ouvert » j’aime ce Blog et donc..Ossiane..pour ce qu’il est..et ensuite..mieux respirer parce que j’ai découvert cet univers..
Pensées……
Pierre
c’est très joli, Pierre.b, je partage tes mots délicieux..
Pensées vers NEYDE
J’aime bien cette photo.
MJ
Lettres
Les unes volent de leurs propres ailes
Elles se nomment voyelles
Les autres attendent qu’on les sonne
Elles sont dites consonnes
Gardons un œil sur elles
Elles circulent comme les atomes
Comme les feuilles en automne
Ou comme les hirondelles
le monde qu’elles dessinent
bien souvent nous fascine
prenons les comme elles sont
chacune d’elle à un son
Quand l’une nous fait signe
C’est afin d’en tirer leçon
Alain
Pour Neyde, notre petite hirondelle, parce que c’est elle et que je veux lui témoigner tendresse et respect.
« Hirondelle qui vient de la nue orageuse…de Louise Michel »
Hirondelle qui vient de la nue orageuse
Hirondelle fidèle, où vas-tu ? dis-le-moi.
Quelle brise t’emporte, errante voyageuse ?
Écoute, je voudrais m’en aller avec toi,
Bien loin, bien loin d’ici, vers d’immenses rivages,
Vers de grands rochers nus, des grèves, des déserts,
Dans l’inconnu muet, ou bien vers d’autres âges,
Vers les astres errants qui roulent dans les airs.
Ah ! laisse-moi pleurer, pleurer, quand de tes ailes
Tu rases l’herbe verte et qu’aux profonds concerts
Des forêts et des vents tu réponds des tourelles,
Avec ta rauque voix, mon doux oiseau des mers.
Hirondelle aux yeux noirs, hirondelle, je t’aime !
Je ne sais quel écho par toi m’est apporté
Des rivages lointains ; pour vivre, loi suprême,
Il me faut, comme à toi, l’air et la liberté.
Louise Michel