62 réflexions sur « Ronces »

  1. C’est joli, lautreje,

    j’aime cette image de ronces, c’est aussi de la vie…

    Se faufiler léger
    Entre les piquants tels
    Et se tisser l’étoffe
    La plus précieuse belle
    Toute douceur tendresse
    Eviter les blessures
    Se caresser joli
    Offrir de son meilleur
    Tout doux délicatesse
    Sourire au ciel de vie
    Qui blesse parfois bien trop
    Et se garder tout contre
    Le tissu velouté
    S’en tamponner le corps
    En merveilles d’étoiles
    Je t’aime je t’aime
    Mon ciel
    Mon bel amour ma vie

  2. Les ronces errent haut dans le ciel 
    En lacérant l’aube étourdie
    Qui d’une voix blanche vitupère 
    Contre les accidents de nuit    
    Sa robe déchirée laissait voir
    La clarté du jour qui se lève
    Et ses rêves égratignés      
    vagabondent
    et puis se calment…
       
     

  3. Images de l’hiver
    En camaïeu de gris
    Vaporeuse et légère
    Pleine de douceur
    Ronce toute en beauté
    J’en oublie vos épines
    Mon regard émerveillé
    N’est que tendresse et envie
    Je pose sur vous
    Mes yeux attendris
    Vous caressez le ciel
    Et votre silhouette dessine
    Les lignes et les courbes
    D’un graphisme pur et beau
    Une articulation rythmique
    Qui charme le regard
    Plus qu’il ne l’effraie
    Lignes ondulées
    Formes inépuisables
    Puisée dans la structure végétale
    Sur fond de toile immense
    Qu’est le ciel teinté de gris

  4. Ossiane peux-tu enlever les « s » à vaporeuse, légère et pleine, j’ai préféré la ronce au singulier, merci esxcuse-moi, bonne journée.

  5. Muet
    monter seul
    le pavillon d’ouest
    La lune – crochet d’argent
    Bouclant le clair d’automne
    Dans la cour profonde
    aux platanes solitaires

    Démêler du doigt, peine perdue
    Un coup de ciseaux, peine perdue
    Inextricable écheveau des nostalgies !
    A la pointe du coeur
    ce goût
    toujours autre
    inaccoutumable

  6. Je suis un nuage flottant dans le ciel
    Qui se reflète par hasard dans ton onde ;
    Ne t’en étonne point
    Ni ne t’en réjouis
    Si dans un instant il emporte son ombre…

  7. Ta maison est proche du pont de l’Europe
    Au-dessus des voies
    Où filent les trains pour Le Havre, non-stop
    Ou pour Courbevoie
    Sur le pont secoué comme par le tonnerre
    Du choc des pistons
    Poussent des jardins dans bien peu de terre
    Beaucoup de béton
    Là, un grand rosier couvert de ces roses
    Qu’on nomme roses-thé
    Malgré la poussière aux festons moroses
    Fleurit tout l’été
    Un rosier et sa charge qui l’embaume
    D’un jaune irritant
    Un peu jaune de Naples, un peu jaune de chrome
    Un jaune exaltant
    Et moi, le voyant né du macadam
    Pense à tous les coups
    Où donc puise-t-il tous les ors de la gamme
    Ce grand rosier fou ?
    Où, dans ce bitume jeté sur le vide
    Trouve-t-il la beauté
    Et dans la grisaille des vapeurs putrides
    Tant de volupté ?
    Et puis comme longtemps j’attends au feu rouge
    Je reviens à nous
    Dans le mouvement du rosier qui bouge
    Ton corps se dénoue
    Et l’éventail de tes désirs flexibles
    Jamais rassasiés
    Toute ta jeunesse offerte pour cible
    Comme ce blond rosier
    Toi qui fleuris aux carrefours de la ville
    De bien peu vivant
    Les pieds sur du rien, la tête fragile
    Secouée par le vent
    Ne demande pas aux quelques paroles
    Qui me viennent là
    Un sens ou celui d’une parabole
    Il n’y en a pas
    Ou demande-le à ton horoscope
    Si lui sait pourquoi
    Lorsque je traverse le pont de l’Europe
    Moi, je pense à toi

  8. Un, deux, trois…
    Ces fleurs étoilant le couvre-lit,
    Pourquoi ne donnent-elles pas de fruits ?
    Déjà ont fuit : le printemps, l’été, l’automne.

    Demain le rêve sera pris en stalactite.
    Reparaîtra-t-il encore le soleil chaud ?
    Malgré le soleil chaud,
    En suivant les gouttes d’eau
    On ne trouvera que le tintement
    Du rêve tombé.

  9. Vivante
    Vivace
    en attente
    les épines tournées vers le ciel
    à l’intérieur, le coeur à vif

    Ronces du désespoir
    ou espoir d’une vie

  10. Sur la toile grise du firmament
    Estampes et enluminures
    Laissent à travers les branches
    Les mots s’envoler vers les nues
    Les ronces sous leurs épines
    N’ont su les retenir
    N’ayant qu’une promesse
    D’un futur parfum de rose
    Mots de joie et de bonheur
    Nous reviendront plus tard
    Lorsque le ciel bleu d’azur
    Les amandiers en fleurs
    Et le cœur quelque peu aguerri
    Pourront accueillir le printemps.

  11. Lassées des rations de vêtements qui partent en lambeaux
    c’est sous un arc compassé qui domine et menace
    qu’il faut passer en courbant l’échine sous ce cerceau tenace
    on les regarde non comme la prunelle dont elles sont souvent le signe
    et malgré notre peur d’aller sur ce chemin on ne trouve pas indigne
    à force de précaution et en les écartant suffisament
    on se fraie plus qu’on s’effraie un passage aventureux
    franchi le point de non retour il faut aller de l’avant sans recours
    mais des ces parcours pleins d’embûches à moins qu’on ne trébuche
    il reste de l’émoi du danger dépassé quand on y est passé

  12. Bien qu’épineux tant de grâce en ce rameau flexible que le vent s’y balance et joue balladant la tête en arabesques dessinant sur le ciel d’incroyables prouesses. Des épines, ma foi, pour déchirer le vent ce malin, pour déchirer la pluie, écarter l’importun et trouver le rameau ami.

  13. Accrocher des trophées
    comme charme le coryphée
    certes le décor y fait
    mais au premier cri
    accéder sans être embroché
    tout cela se vit
    l’expérience laisse des traces
    de soi des morceaux
    sont lachés en chemin
    construction difficile
    non pas le renoncement
    mais aussi des gages
    pour toujours avancer
    ce qui avertit du danger
    force à tourner la page
    trouver la bonne distance
    et dans cet échange
    garder du lieu l’empreinte
    sur la peau pas peintes
    de ces figures étranges
    on ne peut se mouvoir
    sans imaginer quelque histoire
    du berceau à la tombe
    sont ainsi jalonnées

  14. Ronces et branches d’arbres
    En fractales orchestrées
    Poésie du ciel

    Harmonie parfaite
    Dans leurs formes régulières
    Magie de la terre

    Bientôt couverts de feuilles
    Emplis du chant des oiseaux
    Parsemés de fleurs

    Blanc et rose pâle
    Timide la couleur attend
    Le pinceau du printemps

    Prouesse des ronces
    Qui s’offrent avec prudence
    Au regard du monde

    Fleurs imprenables
    Le paradis des oiseaux
    Dans le souffle du vent

  15. Certains en eurent assez des rosacées
    de l’aubépine ils ne retenaient que la douleur blanche
    là où l’eau de vie pouvait apporter quelque réconfort
    certes les fleurs odorantes avaient un pouvoir d’attraction
    mais on ne pouvait sans conséquence donner dans l’effraction
    et de ces haies vives qui parfois les plaies ravivent
    et de ces pointes acérées les azeroliers nous liaient
    par des serments d’enfants, le partage du sang
    Dardés mais pas fardés,voici un fardeau déplaisant
    aiguillonnés mais pas drapés dans notre dignité
    ces stimulis même pris au saut du lit
    étaient revigorants
    Pourtant que les mûres sont succulentes
    quand bien mûres elles nous tentent
    pourtant ce sont de vrais murs qui s’érigent
    au bout de tant de tiges
    mais dans ces entrelacs quasi impénétrables
    on distingue les champs inaccessibles
    nous ne seront pas élyséens à tout crin
    car il faut des atouts, des outils
    mais ce sont des freins

  16. Griffure, guipure, biffure, bigarrure
    elles donnent toutes dans la parure
    mais pour foncer sans froncer
    et s’enfoncer dans roncières qui cadenassent
    et pointent comme autant de menaces
    il faudrait porter hure ou être un huron
    des joyeux lurrons s’y sont essayé
    et ont laissé caleçons en route
    pas que la marque du doute

  17. Sur son chemin
    Une ronce
    se déshabille
    De ses piquants
    de trop
    Et toute lisse
    nue
    Elle poursuit
    son pas
    Dans son humble poids
    d’être
    Pure jolie douce
    Tendresse délicate

  18. Comme un enfant accroché à la robe de sa mère
    Les arbres et les ronces implorent le ciel,
    Qu’il est long l’hiver triste et sans couleurs.
    Sous l’immense voile gris des nues sans vie
    Décharnés, dénudés, squelettiques
    Ils gardent pourtant leur élégance
    La sève qui coule dans leurs veines
    Leur donne leur maintien et leur grâce.
    De leurs tiges fines, de leurs épines dures
    Ils gravent dans le ciel un poème à l’encre noire,
    Estampes aux traits plus fins
    Qu’un stylet ne les eut tracés,
    Arabesques à la plume sur soie de nuages gris,
    Epures d’un paysage en attente du printemps.
    Bientôt sur les branches et les ronces
    Nous verrons renaître bourgeons et fleurs,
    Chanter dans les ramures, oiseaux et cigales
    Lorsque le soleil enfin, aura levé le voile de l’hiver.
    C’est pourquoi, je ne suis pas triste,
    Je regarde le ciel et j’attends,
    J’attends demain un autre paysage,
    Nouvelle esquisse pour « un nouveau jour ».

    ____

    Les jours rallongent, le froid est moins agressif, les fleurs sont là, les violettes jonchent la prairie, le printemps est à notre porte, j’ai vu un amandier en fleur, un vrai sourire dans le paysage. Bonne soirée à tous et bon week-end.

  19. R udement l’hiver
    O se maintenir sa chape
    N eige et glaces se dissipent à peine
    C ependant le soleil paraît
    E spérance de jours meilleurs
    S eule la patience doit nous guider

  20. R ouge gorge sur la branche
    O de à la lumière
    N ouvelles jonquilles
    C yclamens et primevères
    E merveillement
    S ourire au printemps qui revient….

    Jeu bien agréable…
    Bonne journée à tous

  21. Assaut désespéré pour conquérir les cieux,
    La ronce retourne rampante vers la terre !
    A peine a t’elle égratigné le firmament.

  22. 😉 ….jamais deux sans trois !! pour ce petit jeu d’hiver !!

    R onces mises à nu
    O ù l’oiseau n’a plus son nid
    N i feuillage où se cacher
    C ‘est l’hiver encore
    E fforçons nous d’attendre
    S ereinement le printemps.

  23. Marc, J’aime bien la ronce qui égratigne le firmament , mon ciel ce matin offre plus que des égratignures, il est couvert d’ecchymoses bien sombres qu’un soleil ne saurait effacer.

  24. Il faut de la ruse et de l’habileté
    quand par la force on n’est pas habité
    pour échapper à la ronce en son foyer
    c’est qu’il pourrait nous en cuire
    si d’aventure on voulait en son sein fuir
    mais pour certains, des durs à cuir
    sauront ils déjouer les piéges
    mais sans user de sortiléges
    éviter leur épiderme de luir
    ne pas devenir un infirme amant
    réduit a être charmé et enjôlé
    et pour autant ne pas ôter sa griffe
    qui animée non seulement giffle
    sans s’essayer à ne plus saigner
    mais dans l’extase fait baigner
    car à se sentir vivre on peut être ivre
    et sans susciter une quelconque pitié
    se trouver ressuscité par une goutte
    mais qui en valait cent

  25. Beaucoup ce soir, auront à subir la tempête annoncée, je souhaite qu’elle ne soit pas meurtrière. Cet hiver nous a réservé déjà et encore beaucoup de malheurs épouvantables.
    ___

    Les ronces en hiver
    Semblent bien agressives
    Pourtant dans leurs veines
    Se prépare un nectar.
    Elles piquent, elles blessent,
    Elles s’arment d’épines
    Pour se faire respecter.

    Lorsque viendra l’été,
    Sous leurs feuilles abondantes,
    Ce bouclier d’épines les protègera
    Des envahisseurs gourmands
    Qui, goulûment, les déshabilleraient
    De leurs petits becs effilés
    Avant même que leurs fruits soient mûrs.

    Jusqu’au jour où les ronces,
    Couvertes de mûres noires,
    Offriront aux passants
    Les fruits les plus délicieux
    Venant remplir la bassine de confitures
    Des belles ronces couvertes d’épines
    Dont les fruits se méritent.

    Qui s’y frotte s’y pique
    Mais quel délice.
    ____

    Bonne fin de soirée et bonne fin de Week-end, c’est ce que je souhaite à tous.

  26. ronces?

    La baie mauve.

    Pour qui sait attendre le retour, sur la falaise jaune.

    Le temps se défile…

    Et la vielle branche fidèle,

    une tapisserie bucolique.

  27. Bonjour à tous mes ami(es)

    Hiver
    La ronce s’élance
    A l’assaut du ciel
    Ses épines acérées,
    Telles des griffes de chat
    Enlacent les troncs,
    Pénètrent les écorces
    Ecorchent au passage,
    Tous ceux qui tomberaient
    Au milieu du fourré
    Mais pour se faire pardonner
    Elle offre aux joyeux gourmands
    Ses fruits noirs et sucrés
    Qu’il faut savoir gagner
    Récompense de l’été !

    http://3.bp.blogspot.com/_30E2V-5E6Nc/Sylm80ooTaI/AAAAAAAAFZ8/jVSVMZjlV7g/s1600-h/P1300722.jpg

    Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee

  28. En marquetterie elle fait assaut de coquetterie
    et de toutes sortes elle ouvre bien des portes
    au talent elle se plie et fait selon la volonté
    de quelque ébéniste qui s’y frotte sans s’y piquer
    en a t on de la veine quand on dénoue ces noeuds
    pas de descente dans l’aven ils sont bien trop ligneux

  29. Courbes élégantes
    Epines perverses
    Fruits généreux
    Ronces de la vie
    où rien n’est jamais acquis…

    Signes extérieurs « tout va bien »
    Désespoir profond,
    Moments de bonheur.
    La vie continue
    où rien n’est jamais acquis…

    Vague à l’ame…
    Mais le printemps revient…

  30. La ronce éclaire le ciel
    Pour guider le Printemps
    A se trouver sa place
    Quand se vient son moment
    Le corps bien à l’avance
    Apprécie la douceur
    De ses feuilles sur les tiges
    Qui vont se laisser vivre
    Dans le courant de vie
    En ronde des saisons

    bel dimanche, privée d internet un temps, bien le bonjour à chacun.

  31. Le ciel s’affole, la mer se démonte
    mais pas en pièces détachées
    c’est sur la côte que les souffles mauvais
    se débondent et que la côte est ébréchée
    poussent alors soudain des idées noires
    comme les torrents d’eau en abreuvoir
    le niveau monte, la cote d’alerte est dépassée
    notre belle Ré n’a pas la vie facile
    Ars est plus qu’une darse
    un bateau sur le quai s’est échoué
    on n’en finit pas d’écoper
    les excursions climatiques
    nous mettent en panique
    tout est secoué, tout est trempé
    et encore n’avons nous pas de glissements
    qui peuvent provoquer tant de tourments
    comme à Madère où tout est parti en sauce délavée
    une fois encore on vas tester
    ce qui peut rapprocher les hommes
    et faire montre de la plus grande solidarité
    un bien précieux quand dans le besoin
    on peut très vite se trouver éprouvé
    qui a parlé de fatalité, c’était annoncé
    les conséquences seules en étaient inconnues
    nous sommes d’ordinaire si épargnés
    que trop se plaindre serait malvenu
    mais des victimes sont à déplorer
    et il y aura ce soir et demain des familles éplorées.

  32. Portée par le fil d’Olivier, je me permets quelques mots ce soir, pour ne pas passer encore silencieusement …
    Un espace plein de poésie et de beautés, bravo !
    @micalement

  33. Ronce de « noyé »…contre vents et marées..le temps qui se détraque…de flaques en lac..on perd la mesure..un goût amer d’aventure..Est ce qu’une histoire de digue ..d’un bang trop big..Ronce de noyer..la veine était pourtant belle..que s’est t il passé.. ce jour a la Rochelle..

  34. La ronce

    La ronce chargée d’épines nous tend ses fruits sucrés
    Qui font des confitures qui parfument l’haleine
    Comme sur les barbelés qui entourent le pré
    Les moutons qui s’y frottent y laissent un peu de laine

    Alain

  35. Les ronces

    La terre végétale ne supporte pas le vide
    Et la végétation bientôt couvre le sol
    Il en est tout de même d’un cœur qui se désole
    Proches des terres agricoles sont les terres arides.

    Hors d’un fouillis de ronces, demeure impénétrable,
    Des bras chargés d’épines glissent rampent serpentent s’enroulent
    Forment des tentacules souples comme des câbles
    asphyxiant toute vie étouffant toute envie

    Face à cette agonie au malheur qui l’accable
    Tout homme cultivé tout être raisonnable
    Sensible à la beauté devant la nuit qui gagne
    Ne peut que réagir et se mettre au travail

    Alain

  36. Derrière les ronces, il y a des fleurs
    Derrière les peines, il y a des mots
    Il est bon parfois de les entendre
    Et de suivre le chemin des ronces

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