Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite
ligne fugitive
le creux de ta cambrure
échappée libre
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite
ligne fugitive
le creux de ta cambrure
échappée libre
ligne fugitive
se prolonge vers l’infini
comme deux coeurs amants
cherchant de rester unis
.
La première, neyde et en beauté et en amour;-) Bises!
A lire les nouveaux poèmes sur le sommaire d’août:
https://blog.ossiane.photo/2009/08/31/haiku-calligramme-aout-2009/#comments
.
souplesse
carénage profilé
jeu dans l’air
Jeux des lignes et des formes
Spirale sans fin
En perspective attirante
L’oeil se promène libre
Infiniment
Aspire, hâlé dans la lumière
tortillon émouvant
léger pincement
des temps pour soi
Silhouette fugitive
forme entraperçue
souvenir fugace
réalité ou rêve?
Juste pour que batte son coeur,
pour que naisse l’émotion……
Superbe encore une fois Ossiane !
Comme Arletteart l’évoque, on peut déposer cette note dans les SPIRALES Ossiane.
Eclairer comme une torche
Se dresser comme une vie têtue
Respirer à l’aise en un ciel si serein
Suivre une ligne jusqu’au cœur des choses
Saisir le réel dans les plis soigneux des pensées
.
Message bien reçu pour les spirales;-)
Vous démarrez tous très fort, c’est magnifique, vos plumes libres et vivantes; je respire !!!
.
L’air circule
dans la spire qui se vrille
envol d’un rêve
Respire
on apprend à l’école
Que le souffle divin
Qui fait les écrivains
A pour doux nom Eole
Mais ce n’est pas le vent
Qui tisse leur parole
On dit des ces têtes folles
Parce qu’ils aiment rire
Que ce qui les inspire
C’est l’amour et le vin
On dit des choses pires
Qu’ils aiment la nature
Un peu comme un vampire
Ce sont des écrits vains
Car en littérature
C’est l’amour des mots
Qui vous pousse à écrire
Car la fibre des mots
Tel la fibre du lin
Est poreuse et respire
Alain
Pente vertigineuse
Aux bords matelassés
Irrésistible
Je me lance
J’ose
Je glisse
Les lignes de l’espace-temps défilent
Vite, très vite
Le vent siffle des mots
Forts, très forts
Je ne vois plus rien
Je n’entends plus rien
De cohérent
Oreille interne en perdition
Cœur en palpitation
Corps en contraction
Gravité 4G
Quatrième dimension
Des couleurs, des sons, des odeurs
Échappée libre
Adrénaline
Je vis
Irresponsable
J’ai oublié de prévoir
L’amortissement de la chute
Il faut que je respire
Il faut que je reprenne le contrôle
Impossible
Je vis ?
…
Mais dieu que c’est bon
…
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou FrouFrou
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou FrouFrou
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou FrouFrou
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou Frou-frou
Frou-frou Frou-frou
Entends-tu le vent?
Le soleil lui sourit
Nos cœurs à l’ombre.
deux ailes sœurs
souffle en apesanteur
fugue sans limites
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« Imaginez (…) qu’au lieu de tous ces hommes glorifiés que personne ne prend la peine de regarder, (…) l’on s’avisât un jour d’élever sur une place immense l’Oiseau d’or, grand et élancé – peut-être jusqu’au ciel – imaginez alors quelle serait la frénésie de toute une foule qui danserait autour. »
Brancusi
Des couleurs où le bleu s’accentue et prend l’espace, je lève la tête et je regarde le ciel, je respire à plein poumon la beauté. Mon regard dessine sur le ciel la pureté d’une spirale. La flamme verte sortie d’une feuille alimente le feu de nos jeunes amours.
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Vénus filiforme
Sculpturale silhouette
Au vent se déhanche
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Belle évocation Jacline , le calligramme d’Ossiane lumineux s’apparente avec magnificence à l’oiseau de Brancusi, sculpteur que j’aime beaucoup tant se dégage chez lui une poésie du beau.
Merci Monique. Avec ses « Colonne sans fin », Brancusi est le sculpteur du mouvement dans un espace infini, obsédé toute sa vie par « l’essence du vol ». Tout respire dans son oeuvre.
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Ta Vénus danse sur la page.
Belle journée à la respiration aussi légère.
L’âme en penne
S’agit t’il d’une chaussette
pour indiquer le vent
De la nageoire caudale
De la baleine à bosse
mise dans un plan verticale
de la dérive d’un avion
de l’empennage d’un perroquet
d’une queue de cheval
d’une mèche de cheveux
qui s’échappe du peigne
est-ce là un escalier
qui s’élève en spirale
ou quelque fumée bleue
qui fait pleurer les yeux
et vous fais l’âme en penne
Alain
Je rejoins Monique et Jacline pour l’évocation de Brancusi, mais vous propose au regard un peintre de la spirale ,
http://galerie.raoulduguay.net/
Dans un ciel généreux
se jettent des spirales de verdure
La terre elle-même se calme
Merci Ambre d’enrichir cette approche esthétique de la spirale. Raoul Dugay, créateur multiforme – peintre, sculpteur, poète, chanteur, cinéaste…-, s’approprie avec force cette forme universelle et intemporelle et joue en virtuose des spirales, arabesques et voltiges.
Raoul Duguay, pour rectifier.
C’est bon l’air des respires
Cet air du tant
Qui déroule son tellement
Et laisse derrière lui ses verts
Tous tendres d’eux
Aux amants amoureux
Qui se vivent leurs vies telles
En s’enlaçant leur temps
Si bellement d’aimer
il est beau ce calligramme, le haiku aussi, et le simage,s
mais je me répète, tellement… si souvent….sur les pages jolies.
sémillante nature qui au fil des saisons
Se parent des plus belles couleurs;
semis de vert, d’orange et de jaune
écaille de marron, de brun et d’ocre
tu te couvres de fleurs aux lèvres carmin
et danses libre le tango argentin
Corps accord avec le vent !
tantôt frêle et indigente
changeante et volatile
tantôt généreuse et exubérante
chatoyante et croustillante
Tu épouses chaque mois
Jusqu’à te travestir pour leurs plaire
janvier passe lent et glacial
tu hibernes sous ton manteau d’hermine
février te pare d’une douce lumière
et lentement tu t’éveilles
Mars t’arrose sans faillir
Tu manque de défaillir
Tu t’ébroues sous le soleil t’avril
Tout étonnée derrière tes cils
De voir ton éblouissant reflet
Dans le ciel bleuté de mai !
Juin et sa douce langueur
te câline tard dans le jour !
Juillet et août te bercent
tu abandonnes au vent tes tresses
septembre si lunatique
te dévêts apathique
novembre déverse sa pluie froide
tu pleures et tu deviens roide
Sous le fouet de décembre
Ton corps semble meurtrie !
Quand à mon tour mon corps meurtrie
Rejoindra humble ta demeure
je veux respirer en son sein
l’essence de cette vie invisible
et renaître chaque printemps
sémillant et dansant
pour repaître les yeux
des promeneurs silencieux
Epoumonné, souffle bloqué, tétanie respiratoire
renverser la tête, hyper-extension, dégagement des voies
donner de la voix et ne pas lacher son dernier souffle
échappement libre …mais pas obligatoire
pétaradant mais pas rétrogradant
pas dégradant mais dégraffant
pour retrouver ses esprits
remonter dans l’échelle des couleurs
quel air me chantes tu donc là !
un air connu et pur
mais pas assez profond
aller, prendre une respiration
abdominale plutôt qu’abominable (je sais on peut avoir des abdos minables)
et dans cette hyper ventilation
forcée, haletante, surjouée
n’être que le jouet de son être
ressentir profondément les bienfaits
pas seulement dégager le diaphragme
écouler l’énergie vers les chakras
mais se sentir bel de bel de vivre
et de se dire que même
si ce n’est pas automatique (rien à voir avec la toto)
on n’y pense plus assez
on n’y prête pas assez attention
mais que c’est bon de bon
de respirer en conscience
non comme une science
mais comme une expérience à refaire
ample, déliée, écoutante
et ces battements à mes tempes
ne pas manquer de trempe
ne pas se laisser asphyxier
ne pas vivre en apnée permanente
déja la nuit c’est pas facile
alors le jour, trouver ce temps
cet intertemps
et poser entre l’inspir et l’expir
non pas l’elixir mais le soupir
Respirer en parlant, en chantant, en écrivant
ponctuer et ne pas tuer le suspens
suspendu aux lévres ou à la plume
On ne peux respirer qu’en alternant l’inspiration et l’expiration
et ça fait beaucoup d’air brassé paraît il , de 15 à 20 métres cubes par jour
je n’ai pas compté mais ça fait beaucoup dites donc !
On peux chercher un second souffle et garder des réserves…qui ne dureront pas bien longtemps, tout au plus quelques minutes, dix dans le meilleur et le plus exceptionnel des cas.
On peut avoir le souffle court ou bien bloqué, dans un cas d’électrocution la tétanie
vous plonge dans un drôle d’état et quand vous en sortez et que vous retrouvez
la force de respirer, c’est sinon un miracle, du moins si fort de vie que c’est à pleurer.
Fermer les yeux
Murmurer ton nom
Le souffle du désir
De te voir, te sentir prés de moi
Le souffle de vie
Le souffle!
Que dire, Ossiane, devant tant de photos magnifique, et après tant de commentaires passionnants?
Je me tais.(Pour l’instant!)Je regarde. De tous mes yeux et mes oreilles.
.
Hélène, je fais comme toi pour l’instant, je fais silence et je lis;-)
Plumes vibrionnantes, légères et libres, fabuleuses évocations vous nous offrez, écriture qui suit avec finesse et précision les courbes du feuillage. Bravo à tous !!! Les feuilles du Musa se redressent fièrement. J’ai oublié de vous dire mais ces bananiers ont plus de cent ans. Incroyable de les trouver si vigoureux en zone de grande montagne enneigée l’hiver.
.
Bonsoir à l’équipage !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Bouffée d’oxygène
Respire…
Bouffée d’air
Respire…
Bouffée de vent marin
Respire…
Bouffée d’odeurs flottant au loin
Respire…
Bouffée de saveurs mentholée
Aspire…
Bouffée de chaleurs embaumées
Transpire…
Bouffée de fraîcheur acidulée
Ressentir…
Laissons-nous bercer
Par la douce respiration
De la feuille de bananier
En cette fin d’été
Biseeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee
Respire mon amour
Je te donne mon souffle
Déploie tes grandes feuilles
Et envole moi
Toi
Et de toute beauté
La courbure se délie
Mais sans être fort plate
Juste cette élégante
Elle
Se niche son cou
Dans les replis tous verts
Se ferme ses yeux doux
Et respire elle aussi car
Il
Son amour sur la terre
La serre fort tout bel
Et elle se laisse faire
Les feuilles les vivent
Eux
L’air du temps arrêté
Plus une respiration
Juste leurs chuchotis
Elle et il tous deux
Moi
J’ai sûrement loupé un épisode…
Mais tu les a vus où, ces bananiers extraordinaires ?
(tu sais, j’aime bien les montagnes !)
Rebiseeeeeeeeeeeees !
Coucou Amie Annick !
On se croise comme on respire, à ce que je vois !
.
Comme une rangée de vrais arbres, au bor du lac de Côme, en Italie, Christine;-) Sinon je respire tes bouffées de mots parfumés;-)
.
D’aucuns disaient « il ne manque pas d’air celui la »
on ne sait pas si ils voulaient parler de Stentor
d’autres disaient « il ment comme il respire »
ils ne parlaient sûrement pas du même
mais chaque fois …ils reprenaient leur souffle
Plongée à couper le souffle
dans cet entonnoir
c’est décidé je m’emmitoufle
Il inspira profondément et se lança d’un pas résolu
à quelque chose malheur est bon aussi était il résolu
à rechercher au plus profond la quête de cet absolu
il n’avait plus le souffle d’antan dans ce pays d’autan
et pourtant il marchait allègre d’un pas épatant
car dans sa poursuite éperdue il calquait le vent
et tandis que claquaient les noirs dessins de l’harmattan
la silhouette au loin allait toujours en s’enfuyant
ses poumons sifflaient, sa bouche grande ouverte
pourrait il tenir encore longtemps à un tel rythme
certes non et il faudrait l’espace d’un instant
reprendre ce souffle envolé pour le reposer
encore une belle gorgée d’air une dernière volée
de marche, empressé, empesé, oppressé
gorge en feux et poumons asphyxiés
pendant ce temps là l’objet de sa convoitise
avait tourné le coin de la rue
il avait pris comme un soufflet
Coucou Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee,
c’est toujours très émue que je découvre ensuite qu’un poète d’être a posé ses mots dans le même instant que les miens,
c’est toujours émouvant que de savoir que dans le même instant, des êtres par milliards sur terre respirent et vivent dans leurs vies,
c’est tellement extraordinaire,
on aimerait les serrer ce chacun, et manger ou boire ou converser ou silencer dans un espace lieu dans des milliards d’endroits,
et pendant ce temps là, les bananiers que j’ai serrés, il y 31 ans se donnent encore de leurs bananes,
mais c’est combien la vie d’un bananier à comparer à un Humain?!
biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees!
et quand je lis qu un bananier vit 5 à 6 ans,
mais vlà que mes bananiers vus sont ko depuis longtime, et je suis encore vivante,
alors que deviennent les anciens champs, cassés, enlevés, la terre labourée, et d’autres plantés?! à lire encore,
mais il faut des milliards de vies à l infini pour la connaître un peu, la vie?! sourire,
et moi pas en vivre des milliards,
alors me contenter de rester bête à vie! sourire!
merci de m’accueillir, Ossiane, telle que la vie me permet d’être! sourire!
Le bananier
Le Bananier de la MARTINIQUE est une herbe géante du genre MUSA, de la familles des MUSACEES, qui pousse toute l’année. La véritable tige du bananier, le rhizome reste souterraine jusqu’à la floraison. Ce sont les fleurs femelles qui donneront le fruit, la banane. La récolte de régime de bananes s’effectue alors que les fruits sont encore verts, et le tronc est ensuite sectionné. Les rejets, ou « baïonnettes », qu’il a développés prendront le relais. La durée de vie d’un bananier est de cinq ou six ans; au delà, la qualité de sa production se dégrade. Le bananier a besoin de calcium, qu ‘il puise dans le sol et que l’on retrouve dans le fruit. Un plante décalcifiée donnera un fruit lui-même déficient en calcium.
Question de sagesse
Ti-nain, plantin, figue-pomme, fressinette, poyo, bacouscous, banane-come ou banane poteau: tels sont les doux noms d’un fruit que l’on peut apprécier toute l’année.
Les bananes sont vertes, jaunes ou roses, à déguster crues ou cuites. Elles sont fruits ou légumes, c’est selon. Savez-vous que la banane, outre qu’elle est riche en calcium et en magnésium, symbolisait la sagesse chez les Anciens ? Une raison de plus pour la croquer sans plus attendre
Voici cent ans qu’elle tourne,
Vire et volte,
Dressée fière devant lui,
Robe acidulée
Cousue de petits plis.
Lui, immobile.
L’admirer lui suffit,
Depuis cent ans…
Elle se laisse aller
Tout de long en son long
Son toboggan de vie
Il l’attend tout de bas
Pour accueillir sa glisse
Sans s’étourdir seule
C’est dans leurs bras à eux
Qu’elle souhaite son respire
Il est son tout de bel
Qui la respire ses aises
Et sa pudique chûte
Ses cheveux envolés
Lui font fermer les yeux
Parfois le septième ciel
C’est en tout bas se passe
Dans un silence tendre
En chuchotis belle grâce
Dans les vapeurs des ondes
Qui frémissent le temps
Comme elle respire
Oh oui par ses bras d’amoureuse
bonsoir AnneMarie, belle nuit pour chacun.
si libre
qu’elle s’échappe dans la ligne
de ta cambrure
parure
lumineuse
Hummm ça sent le chlorophile 🙂
Au regard de l’existence, des milliers d’années passées, des milliers d’années futures, qu’est l’humain sinon un passage, une promenade, un parcours, une feuilles fragile dorée au soleil ou malmenée par le vent ou bien encore un oeil ouvert sur la beauté à croquer à pleine dent sans en laisser une miette, mais avec le privilège de donner la vie pour entrer dans la spirale du temps… et pourtant…
Ephémère est l’homme
Respire, ne respire plus
La vie n’est qu’un souffle
Ils sont beaux tes mots, Monique, je partage….
Ta vie
Ton unique souffle
Alors vis la
Ta vie
En vie
Serre la
Repose toi
Dans des bels tendres
Le goût d’aimer
Murmure la vie
A ton oreille
Ventile sous ton sein
Ton poumon musical
Respire
Respire mon amour
On a une petite vie
Une seule
Elle a son point final
Quand le respire nous quitte
Alors quand il est là
Palpite moi de tes ondes
Je tends mon coeur
Vers ton ciel bel
Respire
L’oeil inquiet se rapproche
L’imperceptible
Un silence profond
Le drap bouge juste un peu
Les cils se vibrent
La vie est là
En corps
Dessus le matelas
Encore l’esprit se vit
Alors son souffle à l’oeil se vide
Soulagé pour quelques heures encore
C’est si bon de se respirer l’aimé
De son souffle vivant
sur la ligne d’envol
des poumons de l’arbre
jaillit la spirale de vie
Respire mon amour
Respire
Jette ton nez dans ce champ de foin
Laisse le revenir plein d’odeurs
Roule toi dans ses senteurs la vie
Ferme les yeux et ne dis rien
Parler empêche de ressentir
De sentir par ses voies pour soi
Et l’air s’engouffre ventile en corps
Odeur d’été chaleur de la terre
On entend même le sol respirer
Alors respire
Ferme les yeux avance
La vie est un passage
Si souvent clair obscur
Alors fais lui confiance à lui
A ce chemin sur terre
Aime le de ton saoûl
Kidnappe la beauté
Pour la donner aux autres
Aime t’arrêtes pas d’aimer
Aimer est la plus belle odeur de vie
Qui donne à la vie
Son respire
merci Annick, tes mots glissent sur la feuille pour saisir au plus près les bonheurs de la vie, je sens en te lisant le souffle de tes mots et ta soif de vivre. Bonne journée.
____
Sur fond de ciel bleu
Une silhouette voilée d’air pur
Se dessine claire
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Merci Ossiane d’avoir saisi et su rendre de si belles images, j’aime beaucoup l’élégance et la beauté de ton haïku, il y a une très belle harmonie entre tes photos, tes mots et ton calligramme semble être l’aura de cette alliance.
___
Qui mieux que la nature peut sculpter avec autant de perfection, un mouvement si harmonieux ?
Qui mieux que la nature peut tracer lignes plus pures en calligraphie aussi parfaite et précise ?
Qui mieux que la nature trouvera les tons qui s’harmonisent avec autant de charme ?
Elle est inégalable, elle reste notre maître et notre inspiratrice devant laquelle nous nous inclinons, confondus d’admiration.
____
Jazz
A l’ombre des palmiers aux palmes élastiques
Les notes de musiques s’élèvent en spirale
un vent doux caressant tel un souffle apaisant
fait ondoyer les palmes et chavirer les cœurs
la mer qui déferle d’un mouvement sans trêve
accompagne le vent dans son divin concert
tel un piano qui jase les notes qui s’égrainent
dessinent sur le sable des sillons éphémères
Alain
Spirale
Depuis qu’il réfléchit sur le monde qui l’entoure
l’homme ce demi dieu ne songe qu’à l’amour
il marche dans sa tête guidé par les étoiles
et rêve de conquête et de bateaux à voiles
Sur la terre de ses pères où il est condamné
Souvent il désespère et se sent prisonnier
Il songe à s’évader mais toujours il doit suivre
les rythmes saisonniers qui tournent en spirale
Dans sa quête d’idéal il combat deux démons
La luxure et l’argent qui mènent à la folie
Pour garder sa raison il pratique les arts
Et pour complaire à dieu il écrit des sermons
A rechercher le beau il arrive qu’il s’égare
Et ces luttes d’ego se terminent en conflit
Alain
Juste en passant ce lien pour tous les amoureux des arbres
http://www.fetedelaterre.org/
Le botaniste Françis Hallé nous dit : » Nous ne pouvons nous passer de l’arbre.J’ai la conviction-même si je ne peux le prouver- que si chacun plantait suffisamment d’arbres , on pourrait renverser le problème du changement climatique, en diminuant notre empreinte écologique.
Les arbres, eux, n’ont aucun besoin de nous.Je dirais même que nous sommes leurs seuls ennemis.
Certes , si on plante un arbre , il faut l’arroser et le désherber; mais après quelques années, il est autonome (…) »
Bonne journée
Bonne journée, Monique et chacun.
Il souffle le vent du petit bois
Son clairon est puissant
Et les feuilles des vieux chênes
Rêvent d’être celles des bananiers
Si souvent chacun pense
A vivre une autre vie
Et sur le cours des chemins
Dans chaque vie tout dedans
Il y a tant de couloirs à explorer de tant
Sans se décourager même si c’est trop dur
Pour s’avancer plus tendrement
Vers soi et les aimés de bels
Son chemin de pétales
De bougies d’ondes douces
Spire
Découvrir l’âme sœur
Entrevoir le bonheur
Auquel chacun aspire
Aimer comme on respire
Accepter le meilleur
Et supporter le pire
Dissimuler ses pleures
Derrière un beau sourire
Quand la vie est de cire
Se faire appeler sire
Et bâtir un empire
Fait de larmes et de rires
A la rampe se tenir
Etre un nouveau Shakespeare
Et dire à chaque spire
Ce que la mort inspire
Alain
Dans un tunnel de lumière en forme de longue coursive verdâtre avec cette lumière opalescente qui diffusait depuis les parois feuillues je suivais la tige centrale sans dévier, respiration suspendue au moindre faux pas , ce n’étais pas le concerto du tuba, je n’avais pas les jambes en coton ni le teint maché d’un revenant des grandes profondeurs, je savais bien que même un simple roseau à la tige creuse pouvait vous sauver la mise dans une eau trouble pour peu que les bloblottements et les gargouillis des bulles soient bien lents, rythme contenu
pour plongée incertaine, de là à chercher la spirée pour s’en inspirer, oh que non
Dans la pièce inondée de soleil,
Avec une musique si douce qu’elle s’apparente au silence,
Je regarde par la fenêtre, non sans penser à Doisneau et Prévert
Et à tous ces enfants, le regard ainsi tourné vers le ciel.
J’y vois les feuilles à la pointe des tiges des arbres
Je scrute le mouvement à peine ondulant de ces dernières,
Elles changent de couleur au rythme lent du vent léger qui les balance.
Mon regard se promène de l’extérieur vers l’intérieur
Sur le ciel où s’inscrivent les feuilles et les tiges des arbres
Sur le carnet couvert des signes et des mots qui s’écrivent
Comme un songe dans un songe.
Il y a le silence sur la table..une maison mauve…et le ciel qui s’envole..il y a des ombres qui chuchotent..des couleurs qui s’installent..un pantalon de flanelle..et les mots découverts..que l’on pique avec les dents..d’une fourchette solitaire..Il y a des cernes dans le bois..le creux d’une cambrure…et des veines sur les feuilles..Il y a le vert que l’on souffle..les lèvres qu’on attire…les lignes du dehors…la transparence d’un vertige…Il y a le silence qu’on partage..les rêves qu’on détache..et l’autre qu’on respire..
Les bananiers
Semblable à ces longues algues qui tapissent les mers
Fucus laitue varech et autres légumes vert
La feuille du bananier s’épanouit dans les airs
elle s’ouvre et se contracte au moindre souffle d’air
comme une membrane de chair dans la respiration
telles les branchies ou la muqueuse pulmonaire
comme les valves d’un coquillage par réaction
elle ne laisse pas de glaire quand elle se déplace
ni de bave visqueuse comme font les escargots
elle déplace de l’air ainsi qu’un éventail
un souffle délicieux qui vous donne la banane
Alain
sensuelle
et romaine
la salade respire
en ascension lente
vers le bleu de tes yeux
A l’ouverture, regarder les nuages cotonneux qui glissent lentement dans le ciel et au matin lire les mots de Pierre b qui défilent si poétiquement sur l’écran, c’est commencer la journée tout en douceur et j’aime bien.
_____
Ombres insaisissable
De deux êtres enlacés
La phosphorescence
_____
Ombres insaisissables
pincées secrètes
les côtes apparentes décèlent
le corps maigre
un son sort des organons
petite flamme
en flash back
d’une coulée douce
vers la lumière
si ténue
Les bananiers
La sève précieuse qui gonfle tes artères
et roule ces pépites tel un fleuve aurifère
A fait parfois couler tes larmes couleur d’ambre
Et appris à tes feuilles à nager dans les eaux
Et le soleil bon père puissant calorifère
qui darde ses rayons t’a donné la banane
Alain
il est beau ce dernier poème, Alain,
La fin de l’été
Rêve son bananier
Ses feuilles souples
Jouant la bise
Danses exotiques
Soleil banane
bonne journée pour chacun.
Merci Annick
garde la banane
biz
Alain
respire
matin friand de lumière
arbre poussé vers les vents
grandissant dans cette clarté verte
comme une ligne de mire
aux cieux des cîmes
levé
dressé
feuille-branche
vers le vertige
des hauteurs
respire
verte toujours plus verte
de soleil
élancée
azurée
d’ombres
jaillissante
vers cette canopée
http://www.radeau-des-cimes.org/
http://terreaterre.ww7.be/plaidoyer-pour-l-arbre.html
Engourdissement, endormissement, retenir l’envie
faire venir la cyanose et passer du rouge au bleu
contrainte ordinaire et dangers de l’apnée
sommeil agité, réveil déboussolé, journée tourmentée
réflexe pas instantané, gonflement cutané
ne pas se déballonner
ne pas jouer à l’autruche
en guise de baudruche
revenir à l’envie de vie
puiser ses ressources
partir à la rescousse
mais pas sans secousses
écarquiller les yeux
arrondir une bouche
trouver une pierre de touche
s’emplir d’allégresse
défaillir de plaisir
explorer sa capacité pulmonaire
donner dans le poitrinaire
pincer ses narines
singer une envie animale
s’emplir d’aise
faire affluer…la santé
calmer les flux
retrouver ses esprits
sortir du songe
chasser les sortiléges
rythmer sa vie
oui : respirer
merci au progrès et à la recherche
je peux encore respirer
je vis
cette fonction vitale est assistée pour moi : la nuit
le jour
l’appareil pour la nuit porte un beau nom « Eole »
pour le jour « Hélios »
Une grappe
Et c’est un clair parler
d’ailes et de feuilles
que pose ta main sur nous
avec le pain
Otée ta chemise
Alain
Manquer d’air, étouffement, asphyxie, anoxémie, anoxie
et ce geste magnifique du sauveteur sur un arrêt cardio – respiratoire
insufflation, distension, distorsion
et ce rosissement à ravir des joues
ces toussotements
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