Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Colonie de roseaux
sur la ligne d’horizon
l’or des marais
◊ Sur la rive du lac de Vaccarès en Camargue …
◊ Sur les traces de Nath et de Leila, une belle surprise poétique et musicale … il s’agit du poème « Adagio » qu’Alain a écrit sur la note « Lac » et que son ami guitariste a superbement mis en musique et récité. Cliquez ici pour lire son poème en même temps.
.
Bonsoir à tous, j’ai pensé à vous avec cette petite note que je n’ai eu le temps de publier dimanche soir.
Juste un coucou bref…
Bien arrivée, le travail avance bien malgré la chaleur et le mistral.
Sur les rotules et en très bas débit je suis…
Bon vent avec ces nouvelles photos
Bien à vous tous, amitiés
Ossiane
;
frange d’or brouillé
de chaleur,
sur plaque d’azur jaspé
sous le vent
Chère ossiane, nous sommes toujours tes débiteurs pour autant
content de te savoir bien arrivée
et te souhaitant un excellent séjour
dans ce qui est une de tes arrières cuisines
pour magnifier cette nature généreuse et encore sauvage
tu va encore jouer du mistral gagnant
A peine courre l’onde sur le bleu déclinant
ligne d’eau ou filet de pêche au ras des flots
ainsi s’en va au fil de l’eau le roseau aimant
Dans ce fond continu en mare contigue
c’est la fusion du rêve et du rivage
l’or des alchimistes martelé à satiété
pas d’ibis en son nid qui s’y colle
dans ce couvert, tellement bien camouflés
à moins de les tenir dans ce paysage marouflé
que les cannes soient de cet univers le pivot
quand ils dressent comme seul horizon des plots
faisant ressortir en taches quelques îlots
tranche étrange qui fixe et qui fige
frange étagée ployante et subordonnée
immobile apaisement des tiges
Fond continu déployé à front renversé
des gerbes par milliers pour tenir bon
et cette couleur pleine pourtant bien versée
Bonne semaine à toi Ossiane et rapportes nous de belles photos inattendues
salut amical à l’équipage
_
Sur un guéridon de Camargue
nappe bleue
et dentelles écrues
_
Superbe journée à tous.
_
Hello grande voyageuse !!!!
douces pensées vers toi
Au travers de la roselière
un doux murmure
L’oiseau veille sur l’or des marais
blondeur de l’été
le vent caresse l’onde
les mots chuchotent
***
Très beau Ossiane … tranquillité lumineuse
Ton calligramme et fort beau il a quelque chose d’une peinture de Staël
Bises … ainsi qu’à Bourrache
Lance ,
L’eau du lac.
Rafraichis ma peau.
Elle et moi ,
dans les roseaux,
Meme pas cachés
On s’aime,
Reposés.
Morgane ,je suis.
De ma fée
couleur canari.
Lance l’eau du lac,
qu’elle vivifie ma peau,
Tannée.
Qu’elle me permette
de voir ou je te guette,
Ame soeur absolue
Tu sais construire,
des ponts de bambous,
avec des sourires
Pour porter le fou.
Prete à construire,
des flèches de bambous
Pour faire souffrir
Les ennemis du fou.
Meme ,
Tu a tressée ,
Une corde de bambou,
Pour que je danse
Dessus.
Toi meme,
qui m’aime ,
qui veut ,
Que je l’aime ,
Qu’elle meme,
M’aime.
Lance l’eau du lac,
J’en attraperai quelques gouttes
Au creux de ma main
Pleine de couleur
Je te donnerai les gouttes,
Tu les boiras demain ,
Pur matin de bonne heure.
Soeur d’ame,
J’ai ma dame,
du lac.
Morgane.
Mais rien ni personne ,
Ne coupera le fil,
Nous ne croquerons pas la pomme,
Nous avons une ile.
J’ai la force d’homme ,
De me blottir ,
en celle qui tout me donne,
Ce bohneur à en mourrir,
…..
Lance , l’eau du lac,
…..
La bise se lève,
Je te l’envoie ,
je retourne à mon reve,
,Absolu,
Me blottir ,
au creux des ailes ,
de mon canari.
……
C’est une histoire d’ O))),
C’est une histoire de lac,
Ou volent les canaris,
Ou poussent les bambous,
Ou les matins sont purs,
Ou les danseurs sont fous,
Ou la confiance demeure.
…….
Soeur dame ,
Viviane ,
Lance , l’eau.
Du lac.
…….
Le lac
Le lac au bord duquel de troubles roseaux tremblent
est tel un œil ouvert protégé par ses cils
Quand le vent chasse les nues le ciel s’y reflète
Et nagent ingénues les frêles silhouettes
Alain
Des têtes de miel
Une eau de bleue
L’amour présence
beau séjour en camargue que j’ai traversé avec mes parents, il y a quante ans…je ne m’en souviens pas..
MERCI d’offrir tes images de là bas…
BISES à chacun’e’, pour leurs mots d’été.
Le ciel donne sa couleur
à l’eau
Et le soleil d’ors purs peint
les roseaux
La toile épouse le coeur
brûlant d’été
Il fait si chaud ses bords
l’oeil somnole
Ses rêves les plus bels
folie douce
Le Lac
une coupe sacré
en métal doré
orné comme un ciboire
Le lac divin miroir
où les chevaux vont boire
les hommes s’admirer
Alain
Que de blondeur, que de douceur autour de ce lac si bleu..comme les cieux…C’est très lumineux et reposant, Ossiane!…et ce lac inspire déjà beaucoup…joli, Fauki! belle inspiration!
Un petit coucou aux amies!
Des roseaux pensants
Dans un rêve océan
Les blés des marais
Bon courage Ossiane. Que ton ordi ne chauffe pas trop …
Les pieds dans l’eau
grogne du râle des roseaux
la tête au soleil
Un oeil de bleu
Sa frange en cils
Regarde et se ferme
Le roseau penche
Se penche doux
Il se rêve d’amour
Il m a fait frissonner, Fauki, ton joli texte,merci!
et je recite tes mots et les emmène tout contre moi, en cet été de ce jour…
« C’est une histoire d’ O))), »
Des oOooOOoo
Si bels tous chauds
Qu’on aime se serrer
Dans la beauté d’aimer
Tout contre soi en soi
Au plus près de son soi
D’un amour profond tendre
Si réel qu’il se vit
Des émotions si grandes
Un bel défi, la vie
Dans ses oOooOO
Et ses baAaaAAaA
Moi je préfère ses OOooO
Comme chacun sur terre
Qui est né pour aimer
Et se vibrer ses OooOOo
Un oeil de bleu
Sa frange en cils
Regarde et se ferme
Le roseau pense
Se penche doux
Il se rêve d’amour
je préfère mes mots à cette sauce là, belle journée.
Merci Ossiane, de penser à nous, inconditionnels du blog, toujours admiratifs de tes photos.
Je suis une étendue d’eau propice au repos
Le ciel se reflète, bleu, sans nuage
Aucune vague ne vient troubler ma quiétude
Des roseaux bienveillants m’entourent de leurs caresses
Je suis une étendue d’eau propice au repos
Je voudrais être la mer, toujours recommencée
Mais aucune vague ne vient rider mes plénitudes
Des roseaux de miel m’enferment dans leur gratitude
Je suis une étendue d’eau propice au repos
Je voudrais être la mer libre de tout lien
Mais le silence règne sur mes rivages
Je rêve de tempêtes et de marées
Je suis une étendue d’eau propice au repos
Lac
un beau lac endormi au milieu des roseaux
comme un enfant tout nu couché dans son berceau
ce sont des perles rares que l’on prête aux poètes
que parfois la nature négligemment secrète
Alain
beaux mots, Alain,
en regardant la troisième image, j y ai vu, un berceau, ce matin…
Berceau tout tiède calme
Tu serres dans tes bras
La vraie vie endormie
Qui berce l’oeil du poète
Dans les replis de lui
Il s’étend l’étang étant
Tout son temps une fausse
Eau dormante exposée au suicide
Gémissant quand le flamand s’envole !
Les herbes folles barbotent
Mais elles ne se noient pas
Elles cherchent l’équilibre
Dedans cette eau de bleue
La rive est douce de miel
En paix de l’instant tendre
La papote belle jolie
Cette herbe brûlée d’envies
Du soleil dans le ciel
Qui saisit en rayons
Et ruche ces demoiselles
Pour les aimer tout contre
reflet d’émeraude
dans un écrin de roseaux
frisson de douceur
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Ossiane, plein d’énergie à vol d’oiseau pour booster un peu le « bas débit »…
Et belle moisson d’images…
Superbe métaphore, Annick,
« un oeil de bleu
sa frange en cils… »
qui se termine en « rêve d’amour ».
Très beau poème !
Méditations poétiques
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges
Jeter l’ancre un seul jour ?
Ô lac ! l’année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu’elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s’asseoir !
Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes ;
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés ;
Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.
Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.
Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos,
Le flot fut attentif, et la voix qui m’est chère
Laissa tomber ces mots :
« Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices,
Suspendez votre cours !
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
« Assez de malheureux ici-bas vous implorent ;
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.
« Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m’échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : « Sois plus lente » ; et l’aurore
Va dissiper la nuit.
Alphonse de Lamartine
Curieuse histoire, en vérité, ces entrelacs au bord du lac
Curieuse affaire à démêler, cet un art dont je suis bien las,
A dire le vrai, croix de fer ou de bois, hola !
Jamais, au grand jamais, quiconque ne s’en mêla
Il paraîtrait qu’un chêne, un jour, un roseau héla
Que croyez-vous, frère Benoît, qu’il arriva
Et bien voila : le chêne ne s’en remit pas
De là on tire que son bla bla le mit bien bas !
Si le chêne est bavard, le roseau est taiseux
C’est un être laborieux qui se contente de peu
Sa mémoire des saisons cela lui suffit bien
Je puis vous affirmer que ce serait en vain
De vouloir qu’il témoigne sur la fin du verbeux
Et à tout prendre, mon bon ami, ainsi c’est mieux
Moralité
Beau parleur finira par se crocher les pieds
dans ses propres entrelacs. Et ce sera bien fait.
Pire encore, de lui rien ne subsistera
Un lieu secret pour être
Se nager nus de sois
En belle liberté
Au plus près de la vie
Dans son écrin si bon
Qui laisse vivre les sens
Sans livre d’éducation
D’un ton bel naturel
Sauvage si délicat
La vie dans son plus vraie
Est belle sans apparât
Douceur sur le lac
Couleurs à faire rêver
Les peintres de passage
Les bleus caressent les joncs
Les roseaux se serrent en ses eaux
Un silence religieux embrasse le lac
D’une aura de splendeur et de tendresse
Le ciel sur le lac complice, se reflète
En une douce harmonie de bleus pastel
Le paysage est serein, absence de vent, douce lumière
Une sensation de paix envahit mon coeur
Il devient lac, bleu azur et si léger
Il contient toutes mes espérances.
http://www.jama.fr/photos/373_1147255234.jpg
L’affaire est dans le sac ou bien dans le lac
tous ce roseaux pansant n’y feront rien
pour aller d’une rive à l’autre y a t il un bac
Dans ce bleus dégradés et presque délavés
il n’y a rien de dégradant et les gardiens des lieux
ne font pas plus de bottes que de gerbes
Dans cet horizon certes borné mais apaisant
il y a la douceur mais aussi la tranquilité
que seule le frôlement soyeux des plumets
vient animer un peu mais ce ne sont élytres
qui produiraient un son continu et stridulant
aussi quand s’ébroue poussiéreux le balai
on croit entrevoir en filet le digne ballet
d’une cohorte qui exorte mais n’exhaure
alors qu’il cherche en guise d’exorde
à vaincre la solitude,contrebattre le désordre
rassembleur et grégaire il ne souffre la guéguerre
s’enflammant au point de mettre du rose
il se pique de prose quand il raconte du lieu
toutes les facéties et autres péripéties
et si la faune tant l’apprécie,
ce n’est pas pour l’art du récit
pas de crise en ce lieu
juste quelques prises
ainsi la caresse du vent
ne fait qu’effleurer
là où l’eau affleurante
ne connait pas de pente
la stagnation peut dire l’envasement
pourtant les plantes filtrent
et ce philtre d’amour
rejaillit sur la sérénité du lieu
Roselière
La nature tressa des bordures
De miel et d’azur
Les roseaux dansèrent sous le vent
Entre la terre et l’eau passagère
Des cieux de massettes et de joncs.
La rousserole chantait au nid
Et dans le calme intérieur
Se pavanaient des grèbes huppées.
Roselière
J’ai laissé choir mon cœur au fond
Y décantèrent quelques pensées
Le roseau filtra les prières
Et contre les saules en fagots
Écarta les vaguelettes sombres.
Et sur le front des roselières
Philtre d’amour y ai trouvé
Et je vis un soleil…d’été
Bonjour à tous,
Bonjour Thierry…matinal en écriture)
Le lac
la surface du lac ne réfléchit aucun rayon
Sinon le soir peut être l’aube le soleil bas
Donne au ciel pâle le velouté d’une peau de pêche
Le silence règne dans les roseaux qui s’entrelacent
un souffle passe un battement d’aile de papillon
A peine sur la nappe d’eau court un léger frisson
Alain
joyeuse la fugue
comme un virage
dans l’onde des vents
sur le temps, le Rhône donne aux roseaux l’attente
des méandres de sable
quand le lac glisse vers la méditerranée
ombre jaunie des envols d’échassiers
ta paresse fugue
comme un virage :
« »Colonie de roseaux
sur la ligne d’horizon
l’or des marais… » »
S’étendre au creux des bleus
Frissonner au son du vent
Roseaux de plume
Merci Jacline,
oj, jolis de vous tous de chacun’e’…
BELLE JOURNEE,
en courage et en joies, bises Ossiane.
Entre deux plumes de douceurs
Le hamac du pont
Se balance tendre
Tout doucement
Au rythme des palpitations
De l’amour qui se cueille
Quand l’oeil s’ouvre au petit matin
Un bel réveil que se lever
Pour aimer son jour le cueillir
Comme il vient
Dans la respiration du tant
Qui si calme fait du bien
Et parfois si le hamac
Se tourne en vertiges
Ensuite la caresse de la bise du vent
Lui redonne son tempo d’amour
Tout doux tout tendre tout bel
Adagio
Quel calme reposant apporte la vue du lac
Entouré de roseaux qui doucement balancent
Tant de roseaux jaseurs qui soudain font silence
Ce calme et ce silence propice aux rêveries
Comment ne pas songer avec nostalgie
A l’extrême lenteur des minutes qui passent
A la douce émotion qu’apporte la musique
A l’exquise caresse d’un très bel adagio
Alain
L’oeil est bel Ô gâté
Il est Ô mûr si tendre
Devant le lac Ô calme
Se sourit Ô de vie
Comme c’est bon Ô paix
Qui Ô goutte bonheurs
Dans toutes ses perles d’Ô
Bonjour leila
ravi d’avoir de tes nouvelles
je tombe du lit en ce moment
et ce n’est pas la bosse des maths
mais juste quelques impressions
c’est fort joli mais je ne sais pas exactement
ce qu’est une roselière, je vais regarder
bises
bon vent et bon séjour à ossiane
il faut éviter les bougés
mais tu as du matériel adapté
Poudre d’or
autour d’un Lac
précieux
silencieux
Un Lac bleu
au centre du paysage
adorné
couronné
de plumes d’or
Riche image!
LAC I CAL
pas de lac bocal
pas de cal bolac
pas de cal avec talc
ainsi glisse le décalque
mais quand le clac se cale
le bocal se vide… en loque
et le lac Baïkal jamais ne baille
http://www.youtube.com/watch?v=TsBvxYuSCiA
J’ai pour toi un lac
Fier comme la Grande Brière
Gai comme le Camarguais
Joyeux comme Grand-Lieu
J’ai pour toi un lac
Ou danse l’Agrion
La Nymphe à corps de feu
La Cordulie paisible
J’ai pour toi un lac
Caché comme la Sologne
Pluriel comme la Brenne
Géant comme le Léman
J’ai pour toi un lac
Aux grenouilles agiles
Avec tritons ponctués
Salamandres tachetées
J’ai pour toi un lac
Drôle comme le Titicaca
Fatal comme le Baïkal
Secret comme le marais
J’ai pour toi un lac
Ou glisse le Gerris
Le grêle Ranatre
Et le féroce Dytique
J’ai pour toi un lac
Ou chante le Pipit
Le Bruant des roseaux
Le Phragmite des joncs
J’ai pour toi un lac
Avec hutte de chaume
Douce couche de mousse
Pour se la couler douce
J’ai pour toi un lac
Ou pousse la douce-amère
La grande pimprenelle
La belle orchis abeille
Bonsoir à tous, en un jour d’été digne de ce nom
Quelques vers inspirés par les mots très beaux d’Alain Hannecart, sensible à l’image de l’adagio dont le hasard veut que ma journée ait débuté avec l’adagio d’Albinoni
__
Au bord du lac, le promeneur est comblé
Devant l’équilibre harmonieux de la beauté.
Laissons aller nos pensées sur l’onde de l’eau claire,
Savourons du regard cette nature paisible,
Ecoutons dans un silence contemplatif
« L’exquise caresse de l’adagio »
Qui laisse sur le fil de l’eau, une musique mélodieuse.
Demandons-nous amis poètes,
Si ce n’est pas dans cette approche sur- nature- elle
Que se cache parmi les roseaux, le berceau de notre bonheur.
_____
Bonne fin de soirée à tous et bonne nuit.
Merci Monique
Biz
Alain
Lancelot au bord du lac
l’un cent dit
mais au moment ou il la lance
la voilà qui revient
une armée frêle et dense
monte une garde compacte,
campée contre l’invasion des eaux,
attente sans illusion,
et dans le vide du temps,
ploie, se balance,
chantonne
doucement, en sourdine
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Bonsoir les amis,
Des jolies surprises arrivent dans ma boîte à lettres, ce soir. Je veux vous en faire profiter.
Première surprise… une autre se prépare …
Vous trouverez sous mes haïkus sur les notes « Lac » et « Accent grave » le poème intitulé « Adagio » qu’Alain a écrit pour la note « Lac » et qu’un de ses amis guitaristes a récité et mis en musique de façon superbe. Mes photos s’en trouvent toutes embellies et je vois bouger les roseaux;-) Belle écoute sous la brise de Camargue!
Merci à toi Alain et à ton ami dont je peux mentionner le nom si vous le souhaitez. On en redemande si vous avez envie de continuer dans cette voie;-)
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