Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
Les éclairs de tes yeux
les écailles de ta robe
de cuivre et de bronze
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
Les éclairs de tes yeux
les écailles de ta robe
de cuivre et de bronze
Quelles splendeurs dans tes images et ton haïku, aveuglant de lumière et de beauté, il me semble là Ossiane que tu as retrouvé une forme remarquable.
___
Eblouissements
Fulgurances de la mer
Conditions extrêmes
__
La mer finalement
Au son du firmament
S’est laissée tendrement
Séduire par le couchant,
Sa colère apaisée,
Acceptant les reflets,
Les diamants et les ors.
Chut! Enfin elle dort…
« »Les éclairs de tes yeux
les écailles de ta robe
de cuivre et de bronze « » »Fulgurances » »
un passage que j’ai déjà laissé sur une autre page :
« Haute,
Nue,
Radieuse,
Illusion parfaite de la passion
A sa fenêtre
Dans la lumière dorée d’un été
Elle souri agitant ses cheveux avec ses doigts
Que regarde t-elle
La mer
Le mouvement des pêcheurs
Déchargeant les barques
L’agitation des marchands
Une mouette voleuse
Des enfants sur le sable au bout de la jetée
Un chien qui passe
Un cycliste rieur
L’horizon où les voiliers s’éloignent
La bouche charnue d’une enfant
Qui mord à pleines dents dans la chaire orangée d’un abricot
****************************
….vite, vite, fais glisser ta robe, océan des désirs…
Ossiane, c’est splendide, merci à toi.
Et tout ce que cela inspire aux passagers et aux passagères de l’Oeil Ouvert est très très beau également, merci à vous.
Bonne nuit!
–
La nuit charrie
son puits d’ambre
et d’or.
Son ombre
s’endort
à l’agonie.
–
Elle berce la lumière
Et dessine sur le sable
La vie des marins
Partis chercher les sirènes
Dans l’illusion d’un chant de houle.
Elle berce la lumière
Et laisse sur le sable
Les soifs de libertés
Des marins partis chercher
L’or de la vérité intime.
Elle berce la lumière
Et ferme doucement
Les yeux de celui qui la regarde
Pour franchir ses paupières
Dans la force de l’imaginaire.
Elle a ce pouvoir-là,
La mer
Par ses flux et reflux
De prendre la lumière des étoiles
Et la faire vibrer à l’intérieur des Hommes.
Elle a cette magie-là,
La mer
De poser au creux de chacun
Un secret de lumière.
La mer.
Catherine Lirelo
Paysage d’un monde fantastique
Spectacle d’une beauté éphémère
Fééries et jeux de lumière
Embrasement des sables mouillés
C’est un rendez-vous avec le merveilleux
Dans le monde des elfes et des sirènes
Les grains de sable comme autant de pépites d’or
Dans cet espace conquis par la beauté
Vallée des dieux et des déesses
Où toutes les richesses de la création
S’y trouvent déployées
Ah ! Que ne suis-je endormie
J’aurais tant aimé poser mes pieds
Sur ces « écailles de cuivre et de bronze »
Me promener dans ce décor insolite
Désertique et peuplé d’animaux marins
Dans ce lieu d’évasion et d’imaginaire
Humer, toucher, caresser, y croire
Sentir en mon corps les fulgurances océanes
Mais déjà je m’éveille et le rêve s’enfuit
Il me faudra attendre un autre soir
Qu’un soleil rasant vienne peut-être
Redorer la plage au crépuscule d’un nouveau jour
l’écho d’une lumière
posé au centre
de la peau plissée du rivage
irradie
en longues glissades mordorées,
corolle déchiquetée
laminaires mordorées
carapace chocolat
la mer sucrée
—
de nos souvenirs
l’éclat des copeaux fondus
sucre l’amer
L’espace d’un matin
les remous en fulgurance
dans les paillettes de tesyeux
m’ont fait croire au jardin des délices
il suffit d’un tel instant Ossiane pour illuminer la vie
Reflets de lumières
sur la grève en errance
les yeux éblouis
Coquillage
Qui ne l’a vu portant la lune en diadème
En meneuse de revue vêtue de fanfreluches
Dans des robes en lamé fendues sur le côté
Agitant sur la scène des ailes en plume d’autruche
Alain
au seuil de la nuit
titanesques ciselures
un voyageur passe
Le souffleur de feu
Farde la parure évanescente
D’éclats d’or et de nuit
********************************************
Un grand merci à Monique et à Lou pour leur petit mot de bienvenue. Monique, merci en particulier de ton commentaire agréable à mon égard. En forme de clin d’œil, je voudrais te dire combien je suis admirative de ta « fulgurance » – de mise aujourd’hui – à distiller en beaux et longs poèmes ton imaginaire si sensible…
Déchirer l’or
Fondre dans le décors
Et se perdre encore
Cerclé de brûlures
Un bonjour ensoleillé à tous,
Un grand merci pour vos poèmes qui sont d’’une “beauté fulgurante”,
“à couper le souffle” ou à prendre “un coup de sang”,
ceux d’Ossiane, de Monique, de Neyde notamment
Et l’on aimerait
que ce genre de poésie
partout fleurisse
et s’épanouisse
sur la morne platitude
des jours de solitude
sous toutes les latitudes
et la quotidienne désespérance
à force de mort-violence,
d’indécence et de silence
d’affligeante médiocrité,
d’accablante inhumanité….
Mais, par bonheur,
comme le dit Khalil Gibran,
merveilleux poète
auteur de “Le Prophète”,
pour qui l’amitié amoureuse
est radieuse et lumineuse :
“L’AMOUR, C’EST UNE PAROLE DE LUMIERE
ECRITE SUR UNE PAGE DE LUMIERE
PAR UNE MAIN DE LUMIERE” !
Je vous embrasse très fort, tout particulièrement vous trois, Ossiane (la descendante ou réincarnation féminine du divin Ossian ?), Monique (descendante ou réincarnation de Monique, la libyque ou berbère, et mère de saint Augustin ?) et Neyde (sans doute une Néréide ou une Aphrodite surgie des eaux ?)
Le même Augustin a écrit entre autres:
“LA MESURE DE L’AMOUR
C’EST D’AIMER SANS MESURE” !
ou cet autre écrivain D. Pennac :
“LE TEMPS D’AIMER…
DILATE LE TEMPS DE VIVRE” !!!
Bonne journée à tous et QUE L’ENERGIE UNIVERSELLE SOIT AVEC VOUS ET QUE LE SOLEIL RAYONNE TOUJOURS DANS VOTRE ESPRIT-ET-VOTRE-COEUR UNIS EN HARMONIE… INSEPARABLEMENT !
l’écailler des algues.
Peu à peu
la mer se retire
Et laisse la lumière
dans sa goutte d’eau
elles sont très belles ces images,
merci fort de fort pour vos belles écritures et vos rires…
BISES.
Superbes éclats de lumière
Instants précieux des métamorphoses
Simples plages de sable
Devenues oeuvres d’art,
Fourreaux d’or ciselé
Pour sirènes frissonnantes!
Une œillade de fée
réchauffe les écailles
d’un dragon qui sommeille
Bonjour,
Et tout d’abord, un grand merci pour votre admirable blog, dans lequel je pioche sans vergogne: il m’aide à soutenir le moral d’une amie injustement accusée et condamnée à tors. La vie carcérale est extrêmement difficile, vous m’aidez à la rendre plus supportable, si faire se peut!
http://www.alessandri-erreur-justice.com
.
Hello !
>Monique, j’aime aussi le rendu de cette série. Merci pour ton beau poème fantastique!
>Magnifique, Annemarie! Que de paix dans tes mots déposés! Merci à toi!
>Tu es toujours très à l’aise dans ce thème! Quel beau poème, aspe!
>bourrache, il y a aussi de ça. Ton poème est crépusculaire!
>Plaisir de lire tes mots lumineux pleins de souffle retrouvé, Catherine;-)
>brigitte, superbe, tes mots glissent comme le ressac sue le rivage;-)
>fred, miam, merci 😉 Je n’avais pas du tout pensé à ce délice verbal chocolaté;-)
>arletteart, le délice continue au travers de la rivière dorée de tes mots; c’est bien senti !
>pierre, ça brille et mon écran s’illumine! Merci pour ton bel haîku!
>alain, quel beau spectacle, manque plus que la musique mais celle de tes mots suffit;-)
>le sid, oui le sable cisélé comme un bijou. le voyageur, c’était toi bien loin de ta Suisse;-)
>jacline, belle inspiration avec ce souffleur de feu! La lumière a jailli de ta plume!
>Sylvaine, très heureuse de vous accueillir sur cette plage en belle poésie embrasée;-) Amitiés photographiques fulgurantes;-)
J’invite les amis du blog à découvrir les superbes photos de nus de votre site.
http://www.sylvainevaucher.com
>Antalas, bonjour et bienvenue ici;-) Merci pour votre présentation enthousiaste qui me touche ainsi que pour votre poème qui a soif de la beauté des mots et des images;-) Au plaisir, je vous embrasse.
>salade, 😉
>annick, perles de poésie dans tes gouttes d’encre;-)
>JoS, je suis contente de votre façon d’appréhender ces photos;-) Superbes images que les tiennes, on admire;-)
>jean, bien l’idée du dragon;-) Attention, il va se réveiller;-)
Tu t’es bien baladé pendant ton absence;-)
>Bonjour et bienvenue à vous, Vernoux;-) Euh… piocher oui mais sans diffuser 😉 Désolée pour votre amie;-( Conditions si difficiles de vie, qu’elle n’hésite pas à entrer en poésie avc nous si cela lui fait du bien. Je souhaite de tout coeur que ça s’arrange pour elle. Amicalement.
Bonne fin d’après-midi
Ossiane
.
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La mer en fête se donne dans la danse des vagues
s’endort dans sa parure et éblouit les ombres
le soleil au matin était tombé du ciel
amoureux il perdait comme un géant ses plumes
sur sa robe de velours.
Coquillage
Demeure chez l’être humain cette espérance folle
qu’un génie merveilleux venu du fond des âges
comme une perle nichée au fond d’un coquillage
répondra à leurs vœux avec la voix de l’océan
Alain
Le message avait été reçu 5 sur 5 par tout les membres de l’équipage. Charlie –Ossiane signalait que les deux Bourrache accusaient « un petit coup de mou » dans leur Belgique « natale ».
Aussitôt dit, aussitôt fait les matelots se rejoignirent sur le bateau afin d’élaborer un plan qui redonnerait tonicité et bonne humeur aux bourraches bien aimées.
La Toto proposa de lui prêter son petit champignon hallucilogène mais l’hostilité qu’elle lut dans les yeux de ses comparses la dissuada dans son projet.
Christineeeeeee misait sur un stage équestre. Elle affirma qu’il n’y avait rien de mieux pour retrouver forme et joie de vivre.
Lou n’était pas d’accord et affirma que les deux Bourrache manquaient de punch suite à un manque d’activité ménagère. Elle conseilla donc un stage intitulé « Je brique donc je suis ». Elle se proposa même d’animer le stage.
Thierry, suggéra une formation spécifique sur « l’être et le devenir ».
Jacline, nouvellement arrivée, regardait Hélène et Monique avec de grands yeux ronds. Elle dit d’une voix légèrement tremblotante :
– Ils sont toujours comme ça ?
Monique intervint alors :
– Et oui ma petite Jacline ! ils sont surprenants, je dirais même un peu fatigants mais ils ont bon cœur et sont somme toutes très attachants.
Sabine observa très justement :
– Moi, je prends quelquefois un peu de repos car certains ont un rythme effréné.
Enfin, ils décidèrent de la conduite à tenir pour redonner pêche et tonus aux deux Bourrache.
– Et si on lui envoyait un rayon de soleil proposa la Toto.
– Bonne idée acquiessa Monique !
– Moi je vais lui envoyer des dessins et des images humoristique car pour ça je suis la meilleure dit Christineeeeeeeee
– Moi je vais écrire un poème dit la Lou car sans vouloir me vanter je ne manque pas d’un certain talent !
– Ça oui ! intervint Rachel Rouletabille. Tu es même parfois très énervante à écrire si bien
– Pour les deux Bourrache hip hip hip Hourrah !
– Vive les deux Bourrache crièrent t’ils tous en chœur.
Du fond de sa « lointaine contrée » les deux Bourrache sentirent une grande émotion dans leur petit cœur.
« Y’a pas à dire ce bateau c’était quelque chose ! »
Pourquoi lorsqu’on vieillit les journées passent si vite ! Oui je sais c’est une question de rapport au temps, il n’est plus le même que lorsque nous étions enfant, le temps qu’il nous reste à vivre diminuant de jour en jour. Je n’ai pas eu le temps de venir vous remercier de vos mots si gentils de vos écrits de vos poèmes, de là à dire que je suis vieille, nénni, je ne le crois pas ! heureusement que Rachel nous fait le point de la situation, cela nous permet avec bonheur de ne pas perdre le fil.
___
Sur l’écorce dorée de la terre
S’inscrivent ces deux noms :
Amour et poésie.
Chaque jour qui passe
Vient redorer et lustrer leurs blasons,
Sans cesse renouvelés,
Aussi riches de formes
Que le sont les signes
Des écritures orientales.
La mer sans se lasser
Trempe son pinceau
Dans les rayons du soleil,
L’eau et le sable s’enlacent
Et donnent à la plage
La beauté et le parfum de l’amour.
Que vienne à passer une fée,
Porteuse d’un œil artiste
Enfermant dans son écrin
Les merveilleux éclats de leurs reflets
Nous avons alors, vous l’avez deviné
Ces deux mots gravés en nos cœurs
Sous le nom vénéré d’Ossiane.
___
Bonsoir à tous et bonne nuit, faites de beaux rêves, si beaux que vous puissiez y croire et vous réveiller demain matin plein d’idées fulgurantes.
tes cheveux d’ébène
des reflets mordorés
une journée s’achève
bonne nuit Monique
et à chacun
Bonne nuit à toi aussi Marc et sur tes mots paisibles, vous dis à tous à demain.
sur ta peau ridée
je lis ton histoire
étrange miroir
bonne journée à tous
Hello Monique et Marc, gros bisou à vous deux !
Rachel , l’atelier « je brique donc je suis … » comme moyen de se régénérer n’attire pas les foules, pourtant… « à force de briquer , je me fais … zorro pensant » !
Ouais , un peu nut, c’est vrai … le soleil tape fort en journée sur le pont , ça laisse des séquelles … que veux-tu ;))
Bonne journée l’équipage et à la revoyure!
Se perdre dans le chocolat de ses yeux.
Se retrouver dans la lumière de son sourire.
Il m’enlace de sable et l’océan clapote.
SUBLIME… SUBLIME
La brillance de la mer
Ses gouttes sur le sable
Un rayon de lumière
tu me fais sourire, Rachel, désolée mais les deux dernières soirées rudes et en terre à terre sans mon possible en envies de m’évader, parfois c’est ainsi fait de vie.
mes souhaits de belle journée pour chacun’e’….
la toto se repose, un départ sur les parechocs ce matin.. sourire..parfois c’est comme ça, il faut pas râter la navette.. sourire de VIE….
J’aime beaucoup la dernière image si lumineuse, elle semble respirer, je l’entends palpiter son sable, ses perles de vie, c’est beau!
Superbe encore Ossiane !
Et des pensées vers VERNOUX et son amie…
Bonne journée
Le soleil se lève à l’Est
Le ciel, couleur de lait de miel et de citron
Les musiciens s’apprêtent, des phrases circulent,
quelques notes en prélude invitent à faire silence
les spectateurs sont à l’écoute plein d’attention
le soleil enchanteur fait son apparition
alain
je sais maintenant pourquoi,je n’ai jamais osé poser de mots ici….
la peur de dire des « banalités »,à coté de ces jolis commentaires…
alors seulement je te dirais
qua le sirène que je suis
adore ce sable doré,qui est en parfait accord avec sa nature !
l’eau que je trouve par chez toi
est douce et me porte
et ton soleil
rechauffe les » ecailles de ma robe »
🙂
…grain d’ombre étoilé des mers…
Fulgurance
Par la fulgurance de l’image dans le poème
La fragrance d’une fleur son parfum naturel
Nous ramène à la femme comme la vue d’un cygne
Qui danse sur scène avec une grâce surnaturelle
Alain
Comme l’enfant égaré
En marche vers le soleil
Que l’on trouve au couchant
Endormi sur la grève
J’ai parcouru la planète
J’ai suivi l’étoile
Et me voici rêvant
Sur la plage océane
Pépites de vie
La vie dans ses éclats
Amour sublîme
Tu es
Apesanteur
Haut dans les airs
Et tu donnes la force
De marcher son chemin
En quête sprituelle
Vapeurs de sable doré
Coulées en fusion
Au royaume de l’irréel
Des ravines d’or
Ravines à raz du sol
S’écoulent tes filets d’or
Pêche miraculeuse
Du sel de sable précieux
Le pas s’arrête
Emu
Le coeur palpite
Tellement
Ce serait un massacre
De marcher cet or vivant
Alors les pieds se joignent
Et s’élancent vers le ciel
Pour remercier la vie
Par sa beauté à elle
Et l’oeil il se perle tendre
Devant ce petit miracle
Qu’être cet Humain humble
Aves ses deux mains jointes
Pour confesser au ciel
Que devant la beauté
Être tenté arrive
Mais que la regarder se suffit d’exister
pris entre l’eau et la terre
l’estran s’inonde de lumière
loin des soupirs de la mer
—-
saisir l’éphémère beauté
de ces instants de grâce!
la est le sens de la vie
—
le regard est lumière,
labyrinte d’ombre
et miroir de l’âme!
on s’y perd , on s’y trouve
au détour des chemins!
c’est un océan noir bordé de couleurs,
beau et triste à la fois !
sur ces rives quelquefois il pleure
mais que serait ses yeux sans larmes
une terre aride et sans vie;
parfois il vous secoue
et ouvre une faille dans votre coeur
qui ne se refermera jamais
——
Un jour arrive l’âge
on s’extrait de la marne
et l’on quitte la mère.
Le temps d’un marnage
à peine éclos se fane
on retourne à la mer.
HellO !
Rachel : j’adoreeeeeeee tes histoires à dormir debout !
Pour le soleil aux deux Bourraches, elles l’ont collé sur les carreaux ! (je lui en avait envoyé un beau !)
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Peau d’Ane avait revêtu ce jour là
Sa robe couleur d’or, de feu et de soleil,
Elle parcourait la plage
A la recherche de son prince
Pour mieux le séduire,
Pour mieux lui plaire,
Car elle l’aimait !
Manque de chance…
Elle rencontra derrière la dune
Le Magicien Errant,
Vous savez, celui qui jette des sorts !
Ce dernier l’aperçut, et bien évidemment,
Prononça sa terrible formule magique :
CUIVRUM BRONZEUM DORUM VOLATILORUS !!!!
Peau d’Ane immédiatement,
Se transforma en esprit volatile
Et s’envola au-delà des nuées…
Seule sa robe d’Or
Resta sur le bord de la plage.
Puis doucement, dans l’eau salée,
Les couleurs se diluèrent :
De l’Or
En Bronze…
Du Bronze
En cuivre…
Du Cuivre
En grains de sable…
Juste dorés, sous la langue salée du soleil…
http://clpav.fr/peaudane.jpg
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeee
En réponse à sirenemelusine.
Il ne faut pas avoir peur de venir porter tes écrits.
C’est vrai que nous ne manquons pas d’un certain talent et que tu es sans doute impressionnée par notre charisme et notre écriture resplendissante. Toutefois, nous avons su rester simple et n’hésitons pas accueillir des petits nouveaux.
Nous aimons retrouver le bon peuple émerveillé par les géants de la poésie que nous sommes.
Et puis, tu peux même écrire n’importe quoi ma foi. Mais je te ferai remarquer qu’en matière d’ineptie, je m’y entends. La concurrence s’annonce donc rude.
Sourire et encore sourire comme dirait notre Bourrache. Fais nous un signe Bourrache ! ça va mieux le moral ?
Biz à tous
Eclairant tel est ce tableau
choc visuel et coup de gong
du bronze au bonze aih
bonsoir à tous, retour de voyage dans la belle province du Maine
et cet éclat dans vos yeux, dans votre voix, ce timbre si particulier qui résonne longtemps
Le murmure de l’armure
me fend le coeur jusqu’à l’âme
dans les ruisselets qui s’épanchent
j’entend les bruits sourds de la forge
tandis que se préparent les hoplites
c’est un songe mais il est violent
une lumière irradie dont l’ardence
larde à travers la visière
l’air de rien
c’est l’airain dont les vibrations
remplissent l’air
(comme dirait Loti)
Fulgurance d’une évidence
Métal et Soie
Soleil et Eau
Lumière et Ombre
La mer a sculpté
La fusion de nos êtres
Brillant de milles feux
Futile ou Éphémère
Fictive ou Imaginaire
Absurde ou Impossible
Qu’importe …
Fulgurance d’une évidence ….
–
Heu … … … coucou
(ça par exemple, sirenemelusine, est un vers (vide) qui figurera dans la prochaine anthologie de Poésie … belge.
J’t’assure ! … ou te rassure).
–
Rachel : ke j’t’explik :
Christineeeee a de subliiiiimes photos de soleil sur son blog.
J’en ai donc fait des copies format « grand poster » que j’ai plaquées sur toutes mes fenêtres … côté-soleil donnant vers l’intérieur, bien sûr !
Ainsi, je ne vois plus les tonnes de flotte que déverse le ciel avec rage (f’rait bien d’aller voir le médecin, le ciel … doit avoir des problèmes de vessie).
C.Q.F.D.
–
Et puis, tant qu’à faire … sourire, hein !
Biz à tous.
–
–
Thierry-de-retour : mon dictionnaire me dit de te dire que tu lui as manqué.
Clin d’oeil.
–
Je nous trouve un peu mou en ce moment au niveau du nombre des commentaires.
Nous étions plus en forme sur la note « TOPAZE » du 28 mai 2008. Je pense que nous pourrions sinon l’égaler reprendre un peu du poil de la bête. hi hi hi
Quand une telle brillance s’étale sur le sable
On se demande ce que recèle la mer,
Pourquoi est-elle venue déposer à nos pieds
Tant de faste et de fulgurance.
Que signifie cette étendue dorée
Cet incroyable trésor déversé sur le sable ?
Serait-ce un naufrage sur la plage
De toutes les richesses de la mer ?
La marée basse sourit dans ses ondulations
Le soleil s’attarde avec conspiration,
La marée haute se prépare en silence
Pour une nouvelle collecte de grande envergure.
Mais la mer sourit aux derniers rayons
Toute sa fortune est dans cet éphémère,
Les splendeurs d’un coucher de soleil
Ne valent-elles pas toutes les promesses du monde ?
Celui qui contemple ce spectacle au crépuscule
Sait bien que jamais il ne sera plus comblé
Puisque cette chance lui est donnée
De pouvoir ainsi s’émerveiller.
L’eau s’est retirée
Le sable chauffe
Tout paraît calme
Et pourtant
Quand l’oreille
S’allonge le sol
Cela se vit
En tout dedans
et je vous lis, et je vais lirerelire topaze de l’an passé,
pour Monique, puisque tes mots me font venir les miens…
J’ai ouvert la fenêtre
Me suis penchée fort dehors
Pour le saisir le ciel
De toute sa beauté d’être ce soir
Si haut
Des vols hauts d’hirondelles
Et là bas à l’ouest
De l’orange lui
Cet être de lumière
Il a tendu son rayon
Et saisie serrée enlacée
Je me suis envolée
Rachel, je n ai pas trouvé Topaze, mais Intensité,
mais si lasse encore de l’ado, ce soir, que je ne vois peut être plus clair..
« Topaze » se situe deux notes avant « Intensité » Tu regarderas ça à tête reposée demain si tu le peux.
Okok, rachel, merci, j ai trouvé youps de cherchailles, c’est le 23 Mai, et j ai relu des passages..
mais 44O et plus de commentaires, c’est tellement, nous de chacun,
allez, bises,
ma fatigue est dense, demain sera neuf! hugh!
je t’offre tes mots, Ossiane, du 23 Mai 08, ils sont si beaux….douce nuit..
Un souffle d’or
coule sur les papilles
au clair de l’obscur
Rachel, Annick, les petits derniers ont tant de magies à rattraper…
Je suis allée voir Topaze… Merci de vos lueurs…
*******************************************
L’astre de cristal
transperce son armure
dans un cercle d’or
De sacrés moments dans Topaze, Rachel… j’avais oublié à quel point j’étais atteinte 😉
oOoOOoo, joli, Marc, j’ai loupé hier soir, mais je devais coucouche panier…
C’est magique, jacline,
J’ai juste survolé, hier soir, Lou, Topaze, et je t’ai relu avec plaisir,
et OUI DE OUI QUE DE OUI,
comme c’est bon d’être atteint du sacré virus de vie d’être vivant de vrai de belle folie! hugh!
belle journée!
et gloups, Marc,
garde ton rêv, serre le,
la vie et cette magie,
si magicienne la vie,
qui offre ses petits miracles, *sisi,
faut pas le ranger son rêve,
car quand on aime, on aime…
et c’est fort bon de serrer chaleur,
sa vie!
.
Belles fulgurances de vos plumes sur cette note, bonjour à vous !
>lou, éblouie de te lire 😉
>Toujours de belles approches dans tes poèmes, Alain. Belle plume discrète tu as 😉
>rachel roule ta bille, me suis bien amusée à te lire 😉 Les petits nouveaux sont de nouvelles sources d’invention 😉
>monique, grande peintre des sables avec les mots tu es 😉 Tu es trop gentille avec moi 😉
>marc, plume fulgurante tu as et grand haikiste du rivage tu es, bravo ! Le feu embrase cette page !
>sophie, formidable et très originale cette idée de chocolat 😉
>maria, thanks a lot 😉
>annick, l’or de la vie coule en toi, c’est beau… merci pour le cadeau de mes mots qui me reveinnent un peu en mémoire 😉 Quant à Topaze il a fait couler beaucoup d’encre joyeuse, je m’en souviens bien ; tu faisais partie des coquines;-)
>nath, merci à toi 😉
>bonjour sirène, pas de crainte à avoir du côté de la banalité supposée 😉 Chacun peut s’exprimer ici comme il l’entend, en poésie ou pas. Ce n’est pas un blog élitiste mais un blog de la vie;-) Merci donc pour tes premiers pas de poésie tout en douceur. Amitiés.
>aspe, c’est court mais beau 😉
>jean, je note que tu arrives à nous raconter ton voyage dans la vraie vie tout en écrivant de la poésie sur ces images. C’est très fort 😉
>christineeeee, incroyable que tu aies trouvé cette photo ; tu as un vrai don pour ça 😉 Bravo pour ton beau poème de cuivre !
>thierry, bienvenue d’Amérique où tu aurais pu rencontrer Lou au détour d’un chemin 😉
Belles idées et images autour des sons ; serais-tu musicien…
>nigra, somptueux ! Tes mots semblent sortir si facilement….
D’ailleurs, je m’interroge souvent sur le temps que vous mettez pour écrire un poème. Ca m’intéresse d’entendre vos voix sur ce sujet 😉
>Coucou à double bourrache à qui j’envoie de petits filets de soleil 😉
>jacline, trois belles matières dans ton poème astral! Merci, c’est très beau.
Bises et bon ap !
A un peu plus tard pour la suite des commentaires 😉
Ossiane
.
« j’ai marché sur le sable de la cuisine
et le cormoran m’a soufflé dans l’oreille
mais pourquoi dors tu dans ta musique?
que fait le feu dans ta main??
j’ai pris son cœur pour le garder
et j’ai chanté ma gourmandise
qui jetait des éclairs d’azur
dans la vague du ciel.
Si tu écoutes les odeurs que tu vois
tu sentiras l’amour de ma peau.
Oh,bel oiseau qui coule
reste cette nuit dans le blé
de ma couronne de roses… »
à la façon de…?????
:)))
merci de ton acceuil
je suivrai ton oeil
sur la mer
ouvert
>Bonsoir mélusine;-) Les amis du blog vous ont convaincu de revenir; ils vont être contents;-)
Belle preuve d’imagination dans ce poème! Ma cuisine va en être toute transformée;-) Un poème plein de senteurs et de tendresse.
A la façon de Mélusine, non ?
Difficile de ne pas résister à vous proposer une fois encore François Cheng, parce
qu’un mot a suffit pour rejoindre le haïku d’Ossiane mais aussi cette belle lumière « à l’heure du soir »où s’il n’est question de mémoire, il est en tous les cas question de rêve.
« A l’Orient de tout, là où se souvient
La mer, l’orage a dispersé écailles
Des dragons, carapaces des tortues
Nous nous prosternons vers le pur silence
Régnant par-delà la terre exilée
A l’heure du soir, à l’orient de tout
Où se lève le vent de l’unique mémoire » F.CHENG
Bonjour,
Je viens de faire une très agréable promenade sur ton blog, entre photos et haïkus calligrammes…. Je me suis vraiment régalée grâce à Christineeee qui m’avait donné ton lien…
Ces couleurs si bien servies par tes mots font un ensemble sublime… On ne sait où donner du clavier pour déposer un commentaire. J’ai choisi cette page…
Bravo et bon week-end Ossiane !