54 réflexions sur « De passage »

  1. le rire de l’océan
    sur les lèvres bleues
    un nuage de plaisir

    bonne journée à chacun

  2. Je pense à toi l’âme erre et mes mots qui s’ensablent
    L’azur a fait glisser ton regard dans les flots
    Le goût du sel imprègne de blancheur le tableau
    Je me baigne et ressors de ta vue ineffable

    Éprouvée mais ravie renaissant au mystère
    Le blues s’en va s’en vole et laisse place au rêve
    Promenade en frissons sur des vies qu’il libère
    Quand il joue ses airs frais pour caresser la grève

    Des oiseaux pépites d’or habillent ou bien décorent
    La nuit tombée pimpante bruissant et scintillant
    Je marche encore un peu et dans l’idée m’endors
    Les étincelles enfantent des songes pleins d’océans

  3. Bonjour

    J’ai regardé avec Théo (mon fils) qui a bien apprécié.
    Bonne journée.

  4. déconstruction.
    Art plagiaire.

    IndicatifPrésentPassé composéImparfaitPlus-que-parfait
    j’échoue
    tu échoues
    il échoue
    nous échouons
    vous échouez
    ils échouent
    j’ai échoué
    tu as échoué
    il a échoué
    nous avons échoué
    vous avez échoué
    ils ont échoué
    j’échouais
    tu échouais
    il échouait
    nous échouions
    vous échouiez
    ils échouaient
    j’avais échoué
    tu avais échoué
    il avait échoué
    nous avions échoué
    vous aviez échoué
    ils avaient échoué
    Passé simplePassé antérieurFutur simpleFutur antérieur
    j’échouai
    tu échouas
    il échoua
    nous échouâmes
    vous échouâtes
    ils échouèrent
    j’eus échoué
    tu eus échoué
    il eut échoué
    nous eûmes échoué
    vous eûtes échoué
    ils eurent échoué
    j’échouerai
    tu échoueras
    il échouera
    nous échouerons
    vous échouerez
    ils échoueront
    j’aurai échoué
    tu auras échoué
    il aura échoué
    nous aurons échoué
    vous aurez échoué
    ils auront échoué
    SubjonctifPrésentPasséImparfaitPlus-que-parfait
    que j’échoue
    que tu échoues
    qu’il échoue
    que nous échouions
    que vous échouiez
    qu’ils échouent
    que j’aie échoué
    que tu aies échoué
    qu’il ait échoué
    que nous ayons échoué
    que vous ayez échoué
    qu’ils aient échoué que j’échouasse
    que tu échouasses
    qu’il échouât
    que nous échouassions
    que vous échouassiez
    qu’ils échouassent
    que j’eusse échoué
    que tu eusses échoué
    qu’il eût échoué
    que nous eussions échoué
    que vous eussiez échoué
    qu’ils eussent échoué
    ConditionnelPrésentPassé première formePassé deuxième forme
    j’échouerais
    tu échouerais
    il échouerait
    nous échouerions
    vous échoueriez
    ils échoueraient
    j’aurais échoué
    tu aurais échoué
    il aurait échoué
    nous aurions échoué
    vous auriez échoué
    ils auraient échoué
    j’eusse échoué
    tu eusses échoué
    il eût échoué
    nous eussions échoué
    vous eussiez échoué
    ils eussent échoué
    Impératif Participe PrésentPasséPrésentPassé
    échoue
    échouons
    échouez
    aie échoué
    ayons échoué
    ayez échoué
    échouant
    échoué
    échouée
    échoués
    échouées
    ayant échoué
    Infinitif Gérondif PrésentPasséPrésentPassé
    échouer
    avoir échoué
    en échouant
    en ayant échoué
    Synonyme du verbe échouer
    avorter – chuter – diminuer – tomber – rater – manquer – achopper – foirer – louper

    Tournure de phrase
    Futur prochePassé proche
    je vais échouer
    tu vas échouer
    il va échouer
    nous allons échouer
    vous allez échouer
    ils vont échouer
    je viens d’échouer
    tu viens d’échouer
    il vient d’échouer
    nous venons d’échouer
    vous venez d’échouer
    ils viennent d’échouer
    mon dieu.

  5. La mer s’est couchée en toute humidité,
    Un bras doux levé de nonchalance.
    En sortent des lucioles pour ne pas oublier.

  6. de passage dans la courbe du temps

    vestiges d’un pays hier en guerre,
    mirage de goélands argentés,
    tranquilles et rassurés
    aujourdhui colombes de la paix

  7. de passage un soir de juin
    deux cousins lointain canadien
    sont venus
    épris de liberté
    bousculer les esprits gris
    les esprits nazis
    dans une flaque de sang
    l’obus en a couché un de vingt ans
    l’autre s’en est allé jusqu’à BERLIN
    fusil fumant sous la mitraille
    lorsque nous en avons parlé ensemble
    nous avons pleuré, pleuré, pleuré
    et parlé, parlé, parlé d’un passage un soir de juin
    liberté
    (à mes vieux cousins de JASPER et TORONTO)…
    http://frontenac.ameriques.free.fr/debarquement_canadiens_francais.php

  8. La mer

    Miroir du ciel, lieu de passage et d’exil
    A l’origine de ce qui meurt, berceau des îles,
    Une unique clameur jaillissant sur ses rives
    Riche de tous les maux, amical comme un livre
    Ivre d’ailes et de ciel source d’inspiration
    Chantant comme une eau vive suscitant les passions
    Emplie d’ancres et de chaînes qui donnent un goût de sel
    Terrible comme un torrent descendant la montagne
    Tremblant comme une fleur dans la verte campagne
    Et chère, comme la voix de la fille qu’on aime

    Alain

  9. .

    Bonjour à tous,

    Boîte à lettre pleine, un peu de mal à rattraper mon retard…

    Grande Douceur de vos poèmes toujours… le bleu est une couleur apaisante ; ça se sent 😉
    Non pas d’échouage en vue pour salade qui m’amuse avec ce poème inattendu 😉

    Beau retour poétique sur différentes notes, Aspe et Alain!

    Merci à jacline à qui je souhaite la bienvenue, maria, fred, marc, arletteart, ElodyStyle, lou, pierre, nath, brigetoun, sophie, Jos pour la beauté de vos poèmes.

    Bon voyage à Annick !

    Nouveaux commentaires sur :
    Aspe
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    Alain
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    .

    Ossiane

    .

  10. Sur la courbe du temps
    Tu glisses
    Tu t’écorches
    Tu jouis

    De la courbe du temps
    Je t’extrais
    Je t’arrache
    Je t’emporte

    Hors du temps
    Viens

    De ta courbe du temps
    Ils veilleront
    Ils brilleront
    Ils patienteront

    Hors du temps
    Ose

    Sur notre route Hors du temps
    Soyons simplement Nous

    Sur ta courbe du temps
    Tu retourneras
    Sur ma courbe du temps
    Je retournerai

    Hors du temps
    Règnera
    Le Néant

  11. Ta deuxième photo est vraiment superbe… je l’aime énormément…

    Ile céleste
    un monde en apesanteur
    ouvre son aile

  12. La Toto n’en finissait pas de fêter son retour. Elle serrait fort ses compagnons et ne pouvait empêcher ses lèvres de trembler lorsqu’elle évoquait la période un peu trouble qui avait précédé les retrouvailles.

    Sur la courbe de son temps c’était un petit moment à part, un moment qu’elle ne pourrait jamais partager avec personne.

    Depuis, la Toto était comme qui dirait « un peu chamboulée ». Elle évoquait sans cesse les aventures passées. Chacun était unique et différent et elle se rendait compte qu’elle avait failli ne plus les revoir.

    Cela l’amenait à s’interroger sur elle, sur ses amis matelots , sur la marque que chacun laisserait sur les autres. Empreinte indélébile ou vite estompée par le temps qui passe ? La toto, « elle marche ses gaz de l’air du temps ». La toto laisserait t’elle une trace de son passage sur cette terre tant aimée ?

    C’est qu’il en avait fallu du temps pour devenir une « Toto ». Que d’épreuves traversées, de souffrances endurées. Mais que de combats gagnés également. Elle l’avait gagné son droit d’être soi, son droit d’être une toto rigolote, triste, unique, bien à elle.

    Et quand elle imaginait la peur de ses compagnons lors de son enlèvement , alors elle se disait que la vie valait vraiment la peine d’être vécue car le partage, l’amour et l’amitié étaient vraiment des sentiments si forts qu’il aurait fallu être fou pour ne pas vouloir les vivre en vrai de vrai.

    Alors la Toto se sentait revigorée pour toujours et si un jour le temps devaient lui faire surmonter de nouvelles épreuves elle savait qu’elle pourrait venir se ressourcer dans cette source qu’est l’amitié.

    Grosses bises à toi aussi Lou, ainsi qu’à Christineeeeeee, monique, le capitaine fantômette (hihihi), Thierry, les deux Bourrache et tous les autres………. et une petite pensée spéciale à notre TOTO voyageuse

  13. Salut à vous !

    Et bien mon Salade,
    Si tu échoues
    A ton exercice
    De conjugaison
    Et à ta prochaine dictée…
    Je te mange en salade !

    Ceci n’étant qu’une petite fantaisie,
    Je reprends sereinement
    Le fil de mon esprit

    Et une volée de Jonathans, une !…

    Qui seuls connaissent la valeur du temps,
    Qui seuls sont les maîtres de l’espace,
    Qui seuls sont les rois de la courbe céleste,

    Ils en auraient, des histoires à raconter !

    Biseeeeeeeeeees de Christineeeeeeee

  14. Après que Jonathan a quitté son clan
    Qu’il s’est éloigné du tas d’ordures sur lequel il se nourrissait
    Qu’il a appris à voler plus loin, plus haut, plus vite
    Qu’il a contemplé le monde d’un point de vue que nul autre n’avait atteint
    Après qu’il a trouvé le passage
    Jonathan est devenu oiseau de lumière.
    As-tu compris, Fletcher ?
    Jonathan est devenu oiseau de lumière !

  15. …..Et seuls contre le vent qui rebrousse leurs plumes
    à travers la tempête errent les goélands…………..

    Un nuage passe …….et disparaît , il en est ainsi de toute chose
    Belle soirée de presque pleine lune
    AA

  16. De passage, je me suis dit, que maintenant il me fallait bien l’avouer,
    Sage ou pas sage…je le suis….

  17. Retraite aux flambeaux?
    Bougies de Sainte Lucie?
    Lumignons de vie?
    Le miroir de l’eau
    Se fendille, prend des ris,
    Passage fortuit
    D’un bouquet d’oiseaux.

  18. De passage, se crée contre ma volonté ces méandres bleu surlignés du blanc de ces oiseaux marins, mais pas toujours, comme la mouette qui est largement terrestre, nous offrant en plus des nourritures avec tes restes, mer quand retirée au loin tu laisses apparaître sur l’estran toute une vie aérobie qui n’atendait que celà pour sinon nous sauter aux yeux, du moins nous inspirer la pêche à pied. Pas à couteaux tirés, pas tirée à quatre épingles, tu épingle là notre souci de retirer, du littoral comme d’ailleurs, quelques fragments de vie pour alimenter la notre. Indistincs et lointains comme les gardiens intemporels d’une passe pas sage, ce squelette rouillé comme un récif ne patrouille plus et de ces ocres ferrailleux il dépose au regard un premier plan sourcilleux; que sont ces épaves multiples devenues d’autre que des cimetiéres marins pas coupés des embruns ni à grands coups de cimeterres, anonçant la terre et les bancs de sable, les hauts fonds mouvants naufrageurs comme les nefs rageuses qui ont définitivement fait relâche et ne peuvent plus envisager que d’habiter ce paysage qu’elles composent maintenant et proposent parfois à la vu des spectacles surprenant surtout quand sous l’eau les récifs elles abritent et qu’elles pourvoient largement au renouvellement de certaines espéces dans cet espace modifié.

    Bonjour de retour de Limoges, avec un teint de por…celaine je vous salue tous et remercie Ossiane pour cet échouage qui nous fait retirer beaucoup d’impression et marque d’une expérience nouvelle.

  19. je suis à la lisière de l’étendue courbe de la mer
    Un souffle d’air caresse mon visage ! seul, silencieux dans ce désert bleu
    Mon regard se perd à l’infini ; le soleil encore caché derrière la rotondité de la terre diffuse une lumière douce qui se pose comme de la soie sur mes yeux ! Un frisson parcourt mon corps resté tiède de la nuit ; deci-delà des rochers artificiels, sculptures volcaniques, se dressent. Iles de béton et d’aciers ; un jour peut être la mer aura grignotée ces restes d’humains ;
    Venu du fond du ciel, des paillettes brillantes couvrent une partie du ciel éclairé par des rayons de lune. D’un bruissement d’ailes une nuée de goéland se pose à coté de moi comme un rêve Ils ne me voient pas ; ne m’entendent pas ; je suis comme un nuage qui passe à coté ; invisible ; irréel ; l’un d’eux se pose sur moi ; il semble chercher de la nourriture ; il est si léger que je ne sens même pas le poids de ses pattes ; d’autres le suivent et se posent à coté de moi ; je ne comprends s pas ce qui m’arrive ; je n’existe plus c’est cauchemar ; je vais me réveiller ;; dans l’abîme de mon âme les mots se précipitent ; Ils se perdent dans les profondeurs ! Même ma voix refuse de se faire entendre ; je tente de faire fuir ces oiseaux de mauvaise augure ; j’agite les bras ; mais ils restent étendu le long de mon corps ; mon corps qui restent allongé sans mouvement possible ; sans vie ; gonflé ; méconnaissable ; les souvenirs comme une vague me submergent ; je revois le bateau se dressé comme un mat vers la colère du ciel, je revois la tempête, je ressens le vent ; la mer qui s’ouvre comme une bouche béante avec ses dents d’écumes et qui m’emmène dans creux de son ventre, puis je vois le passage se refermé par une montagne d’eau ; Je descends inexorablement ; je me débats dans ce filet invisible ; c’en est fini ; Je suis pris au piège ; j’abandonne ; et me laisse porter par le courant ; j’aimerais revoir une dernière fois l’aurore !
    Là où le regard se perd, je vois les premiers rayons de soleil passé par-dessus l’étendue infinie de la mer ; je suis éblouie de tant de beauté ; mais mon passage est terminé ; j’ai les yeux grands ouverts mais mon regard se ferme de l’intérieur !


  20. Des oiseaux becquettent
    Dans les os de l’histoire
    Et puis s’envolent

  21. des oiseaux d’ écumes en fines bulles
    plage passage
    danse caressante des errances
    folles douces partances
    imaginaire de fuites de passages
    de tourbillons d’images sans retour en arrière
    lignes d’horizon
    ventouses agrafées
    aux contres- courants des kiosques bavards
    musiques funambules
    artiste de cirque héritage des équilibres fragiles
    sur les cordes
    passage agile en vertiges arc-en-ciel
    nuages dans le ciel bleuté des Normandies
    mouvantes dans les sables indéfinis…passage…

  22. .

    Bonsoir très tard, pardonnez mon invisibilité, je suis submergée…
    Je n’ai réussi à dégager de temps pour publier la note. Je préfère attendre un peu, trouver le temps plutôt que de bâcler. Je repasserai ce week-end quand ce sera un peu plus calme de mon côté. Ps eu le temps non plus de bien vous lire. Ne vous inquiétez pas, je le prendrai. Tous ces week-ends prolongés font que je suis obligée d’accélérer la cadence côté travail.
    Bises de nuit, à très bientôt pour la publication.

    Ossiane
    .

  23. Marc , ton texte est magnifique et résonne encore à mon esprit ce matin triste et nostalgique .. est -ce la pleine lune qui agite les coeurs?
    Pensées Ossiane ta présence est entre les lignes quand nous écrivons tues notre fil d’Ariane
    Salut à tous
    AA

  24. Passages couverts …sans assiettes ni desserts
    passages découverts …en pleine clarté
    passages encombrés …qui demandent à se frayer un chemin …sans s’effrayer du capharnaüm
    passages étroits… qui vous contorsionnent
    passages élevés …qui vous rehaussent

    impermanence qui vous fait boucler …des circuits
    venelles qui réservent des surprises à chaque tournant
    méandres des circonstances…qui agitent nos circonvolutions

    Effet d’entonnoir qui nous appelle à nous engouffrer
    et toujours cette nécessité d’avancer, d’aller plus loin, de découvrir l’après
    comme la mer découvre ce rivage en prenant du champ.

    L’estran j’ai…enfin pu admirer, le marnage est bien marqué sans carnage ni prise d’otage.

    Cet espace entre deux donne juste un sentiment d’urgence qui agite les esprits et mobilise les muscles, le parcourir avec délectation de ce pas allégre dans le floc floc des filets d’eau, des nappes et des flaques.

  25. A propos d’oiseau
    Depuis hier, je m’occupe…

    Un jeune merle est venu chez moi.
    Je lui donne des lardons, du pain trempé de yaourt,
    Il me regarde l’air pas content.
    Ma fille me dit qu’il lui rappelle quelqu’un.
    Bon, on va l’appeler comme ça !
    Le chien veut le lécher, moi je ne veux pas.
    La ratoune s’en fout, elle a d’autres chats à fouetter.
    Mon fils m’a dit, cela te tiendra compagnie.
    Ha ! ha !
    Ca va, j’ai mon taf ! Heureusement, les plantes vertes,
    les pommiers d’amour, les iris, les rosiers nains
    et les géraniums ne râlent pas.
    Oui oui, nous sommes un peu serrés sur le balcon !

    En attendant, le piaf gavé s’est endormi.
    Va falloir lui apprendre à voler
    Pour lui montrer, faut-il que je saute du deuxième étage
    en agitant les bras ?
    Si quelqu’un de l’équipage sait, je suis preneur.

    Bon ! c’est pas l’tout, j’ai du ménage et Bourrache est trop loin.

    Même un 8 mai, il y a toujours à faire ;
    C’est bien, cela évite de fréquenter les cafés !

    Bises à tous et vive le vent

  26. Je me sens dépourvue devant ces images, j’ai toujours trouvé la vue d’épaves, triste dans mon regard, des débris, des brisures, de la rouille,
    alors aucun mot ne sort,
    quoique???!!! ceux là viennent de sortir…sourire….
    Dépourvue aussi phil alba pour vous aider, je n’ai jamais eu à montrer le sens du courant du vent à l’oisillon pour qu’il s’envole..allez, laissez le se grossir, grandir encore, et un jour, vous verrez il ne sera plus dans le nid…parti pour sa vie..

    doux jours de week long pour chacun dans la douceur du vivre, du simplevivre..

    et, héhé, la toto va bien, elle se repose de son voyage dans son monde à elle…

  27. Le jour de l’arrêt
    Des combats
    En Europe
    Le 8 Mai 45
    Un grand jour
    A ne pas oublier
    En mémoire
    Des disparus
    Paix sur la terre
    Pour chaque Humain
    Dans son né
    D’être en vie

    belle journée, c’est si bon de se vivre de paix du simplevivre.

  28. Je me souviens.
    Il faisait beau, très beau même. Ma mère m’avait enmené à ma première fête de Jeanne d’Arc délivrant Orléans.
    Je me souviens.
    Assis au premier rang, sur la bordure du trottoir d’une rue en ruines regardant le défilé, l’Evêque, le Maire, les Américains, les fanfares et Jeanne, en armure, sur un cheval blanc, les oriflammes, les drapeaux…
    Je me souviens: il devait être 15 ou 16 heures quand soudain une voix dans les hauts-parleurs annonçant la paix
    Je me souviens.
    De la clameur
    s’élevant soudain de la foule …

  29. Entre Reims et Berlin la place pour une paix des braves, encore que avant l’USS Missouri, les bombes et le partage du Monde, avant Postdam , après Yalta
    la curée finale, les bombardements massifs sur Dresde et Tokyo, le siège de Berlin, le repos du guerrier et ces femmes violentées, jamais la guerre ne finit d’un seul trait de plume, d’une seule déclaration, au delà du cesser le feu il y a les destructions, l’occupation quelqu’elle soit, la misère dans la population
    alors Jodl ou bien Keitel, avant Nuremberg cette cessation des hostilités n’était vraie qu’en Europe, le front asiatique comme l’orient après 18 allait tenir encore quelques temps.

  30. Dans l’histoire des passages tant de pas égarés
    et tant de guerres menées
    les morts se comptent encore
    les douleurs effacées d’un tableau noir s’inscrivent
    à nouveau pas chassés où nous croisons des corps
    que l’on a torturé au nom…
    Oh non c’était un bien!!
    n’allez pas croire d’ailleurs
    c’est bien pour votre bien
    pour mieux vous protéger
    c’est pour ça qu’on corrige tous les tirs de l’histoire
    ils n’ont rien demandé
    mais nous on tire quand même
    votre cœur se soulève
    et bien reposez-le
    ou cachez-le chez vous
    tout au fond d’un tiroir
    pour le garder vivant

  31. De passage , elle et moi
    Et pas sage , elle et moi,

    On savait que c’était,
    Ou maintenant ou jamais,

    Les bisous les calins
    Et les tendres matins,

    C’était la à ceuillir
    juste vivre avant mourrir

    acter la notre passage
    Sédiments la sur la plage

  32. Passage de paix enfin où la mort délibère
    pour saisir la souffrance et la jeter au loin
    quand au pied de vieux arbres
    ils s’endorment enterrés
    quand en cendre ils nourrissent les flots
    ou la marée
    la terre les reprend tous
    en son sein et les berce

  33. .

    Bonsoir les amis, me revoilà un peu plus libérée et déstressée 😉

    >nigra, toujours aussi fort et beau 😉

    >maria, c’ets celle que je préfère aussi 😉 Je m’envole dans ton haïku 😉

    > toto super costaud, rachel rouletabille 😉 Bises fantômatiques…

    >christineeeee, merci pour la volée 😉

    >phil, rigolo jardinier des villes, le jonathan fait des émules 😉 Ton poème de 19h55 m’a beaucoup amusée 😉 Bises.

    >marc le nuage, tes deux écrits suivants sont magnifiques !!! Bravo !

    >arletteart, joli passage en douceur comme tes coups de pinceaux 😉 Tes dernières toiles sont merveilleuses ! Je fais ce que je peux pour être présente mais ce n’est pas très facile en ce moment. Vous êtes biens patients avec moi, j’apprécie 😉

    >neyde, l’hirondelle a frôlé de ses ailes cette page en tendresse, merci !

    >sabine, bravo aussi, il faut être les deux à la fois 😉
    >Annemarie, fille de la mer, beaucoup de belles rimes sur cette page 😉 J’aime ton bouquet de bougies 😉

    >Thierry, on voyage beaucoup dans tes explorations de mots 😉

    >bourrache, tu as beaucoup de matériel pour phil, je suppose 😉

    >aspe, beaucoup de jeux de sonorités aussi sur cette page, le passage adoucit les plumes 😉 Surtout les belles comme la tienne 😉

    >pierre, j’ai du mal à voir à quoi correspondent les 12 nœuds 😉 Force combien ?
    Des souvenirs forts surgissent en toi qu’on ne peut oublier en tant qu’enfant. Ces plages sont toujours émouvantes même tant d’années après.

    >annick, je vous sens en effet un peu désemparés devant ces images assez vides et pourtant le les aime mais je ne sais pas très bien pourquoi 😉 Finalement, je crois que j’ai envie de vide, d’espace, d’ailleurs irréels, de banquise, d’icebergs et de bleu car j’ai la tête un peu trop pleine en ce moment;-) Dans ces photos, j’ai l’impression que la plage réelle est transfigurée en un autre univers grâce à la lumière.

    >chief gardener, loin de la mer… alors il faut l’imaginer ou y venir 😉 Amitiés !

    >Tes mots sont très touchants, lou. La plage de Coleville est particulièrement bouleversante ; elle est presque rouge en réel comme dans le film de Spielberg.

    >fauki, joli poème d’amour tu as écrit 😉

    Bises à tous, bon week-end !

    .

  34. A Ossiane,
    A peine le temps d’être « de passage », Ossiane, nous voici déjà sur la « jetée »… Alors, ce petit retour en arrière, c’est juste pour vous remercier infiniment de votre petit mot de bienvenue, malgré la « cadence côté travail » et la « boîte à lettre pleine ». C’est la marque de l’attention et de l’élégance.

    Cela faisait plusieurs semaines que j’avais découvert L’Oeil Ouvert, par je ne sais quel détour du web sur les chemins de la Camargue. Comme un paysage de rêve imprime la mémoire de l’âme, la plume couleur de lune et frisson de soie qui ouvre l’album m’a entraînée sous son aile… Et « Ossiane » sonnait comme un poème, mi-nom de constellation, mi-lumière océane… Je me suis donc promenée, chaque jour ou presque, sur l’un de ces sites si magiques que l’on se dit en se frottant les yeux « Oui, ça existe ! » J’ai ouvert grand mes fenêtres sur la beauté de ce voyage imaginaire, sur son intelligence à attirer les regards vers le haut, sur les mots si poétiques qu’il fait naître comme une source intarissable… Contempler, me mirer dans ces images qui se métamorphosent en tableaux, lire les poèmes, les proses, les Haïkus profonds et délicieux suffisaient à mon bonheur. Devant une telle richesse d’écritures dont certaines sont tout simplement du grand art, il me semblait que tout était si merveilleusement dit que j’en resterais au stade du spectateur privilégié…

    Jusqu’à ce soir, tard, où « De passage », à mon grand étonnement, m’offrit sa page blanche… Nul commentaire encore, une note qui me signifiait « le passage », quelque chose comme maintenant ou jamais, l’instant de saisir au vol ces goélands de lumière, de se poser sans réfléchir sur le miroir de leurs ailes, et consentir au voyage…

  35. Jacline il suffit de se jeter
    c’est ce que j’ai fait un jour…

    chacun apporte sa vision sa sensibilité ses rêves
    son humour, ses réflexions , ses doutes….
    chaque nouvelle venu ne fait qu’enrichir cet espace merveilleux
    fruit de temps d’énergie de la part d’Ossiane
    au plaisir de voir tes mots se poser

  36. Bonjour jacline et marc,
    c’est bon de partager ses mots,
    cela peut faire beaucoup de bien à d’autres, à chacun…

    De passage sur terre
    Ô temps l’aimer son tant
    Et se vivre dedans
    Comme il s’offre en partages

  37. Sous l’ineffable bleu, tout s’enfuit et revient :
    Toute la mer
    Les oiseaux
    L’empreinte de nos pas
    Tout glisse comme un souffle sur ce fil qui va

  38. >Jacline, je ne sais plus quoi dire après tant de gentilles choses prononcées 😉
    Une jolie plume vous avez dans l’expression de votre découverte et de vos impressions 😉
    Bref, je suis très touchée et je vous invite à vous joindre à nous. D’ailleurs, je vois que les amis du blog vous ont bien accueillie 😉 Alors plus d’hésitation… en poésie ou pas !

    >coucou abeille et merci pour ce beau poème en légèreté 😉

  39. Une belle série marine, un plaisir pour les sens, on y ressent le vent marin, le goût du sel sur la peau et l’odeur de iode… Je reste là, je ne bouge plus Na !

  40. >Bonjour Gwen, pas de problème pour que vous restiez à méditer tranquillement;-) L’endroit est désert;-) Merci de vos gentils passages de ci de là!

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