Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, centre
Nuit de satin
cocon de solitude
coque de feu
◊ Bon week-end du 1er mai à tous en senteurs de muguet !
◊ Petit cadeau vocal et musical de la part de Leila avec la lecture d’un de ses poèmes intitulé « Rêverie ». Cliquez ici pour l’écouter.
Ossiane
Cette belle de nuit je la veux dans ma collection de coquillages.
Sa belle couleur contraste avec la couleur du sable mouillé.
Belle photo, j’aime beaucoup.
De la profondeur de la mer, elle est venu embelir la plage.
la mer a glissé
et s’en est allée,
le laissant fiché dans la moire,
comme un bijou exhibé,
et le soleil qui va se couchant
laisse traîner un rayon
qui le magnifie
Déposée comme une offrande sur l’estran
pas d’étrangeté dans sa mise
reposée la coque quille pointe
Et merci LEILA pour ce beau partage ! C’est sympa si l’envie se répand …
Bon week-end ensoleillé à tous
Bon premier mai à toi aussi, Ossiane et plein de bonheur.
Ainsi qu’à tous les fidèles de l’oeil Ouvert.
Sous le soleil de mai
la mer est douce
et sais taire son flot.
Bon premier Mai à tous.
J’ai plaisir à retrouver ces photos si belles.
Merci à Nath (il y a quelques jours) et Leïla pour ces lectures émouvantes, bravo.
……………………………
Je voudrais être écume de mer pour rouler dans le creux de la vague fraîche et caresser la plage de sable chaud.
Je voudrais être galet rond pour m’élever des profondeurs de l’eau et pouvoir dormir sur le sable doux dans la lumière du soleil.
Je voudrais être coquillage nacré échoué au bord de l’eau, pou être cueilli par un enfant et faire partie de ses trésors.
Je voudrais être poisson d’argent pour danser dans l’onde transparente et jouer dans les algues rouges qui valsent.
Je voudrais être mouette pour survoler l’océan bleu, m’attarder sous les voiles blanches des bateaux et m’immobiliser sur la toile du peintre.
(…) Ecouter dans le coeur
les passions lointaines
les écouter, qui montent dans la nuit
sur le moite parfum de la terre
Une flore inconnue
de désir , enfermée dans ce ciel
de noir et de silence.
Une flambée qui perce dans le noir
comme la lueur rouge
qui saigne entre les arbres{…}
–
CESARE PAVESE
Lorsqu’une mer trop bleue se déguise en nuit,
Qu’une nacre se tord en boucle de cheveux tendre,
L’instant luisant se prend pour une éternité.
Merci, Ossiane, pour la chaleur amicale et la poésie subtile de tes invitations au rêve.
Prends ce coquillage
Entends le ton oreille
Ecoute son souffle d’elle
Il se vivre pour toi
Hello !
En attendant la Nuit et sa Belle
Je profite de ce jour de mai
Le 1er
Le seul
L’unique,
Pour remercier Ossiane
De son parfum de muguet
Accompagnant la jolie voix de Leïla !
Je n’ai pas de muguet dans mon jardin…
Mais j’ai trouvé un brin
Qui me ravit tout plein :
Il est chez Gérard !
Allez donc le découvrir,
Avec ses clochettes,
Et ses ombres légères !
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http://photoplap.over-blog.com/article-30870642.html
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Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee
Comment pourrait elle
se laisser gagner par l’ennui
au sortir de la nuit
quand depuis l’ombre
elle s’est laissé baigner
par une douce pâleur
pas de bouche en coeur
juste un colimaçon
pour l’escalade du bonheur
vibrante coqueline
luisante capeline
attente du « streamline »
plus de bain bouillonnant
acalmie établie
sécher en barbotant
Courant de bel paisible
La coquille flotte libre
Se laisse aller son gré
L’amour donne des ailes
sur le rivage de la nuit
sous cette voute au reflet céleste
tintinnabulent les étoiles
—-
l’océan dans sa robe de nuit
révèle les sentiments
profonde nostalgie
déco décor
écho des cœurs
école de la vie
un nouveau jour se lève
un visage est découvert
âge de l’ange
parfum d’innocence
essence
du nouveau né
du sommeil des éveillés
que reste-t-il
présence de feu
dans une coquille vide
le souffle de la vie
emporte la nuit
voile dévoile
rêve des rêves
sommeil éveil
émerveille
ronde des mondes
mappemonde
Elle flotte bercée par les flots
Lilliputienne dans sa coquille d’or
Vers quel paradis vogue-t-elle ainsi
Seule à la dérive, livrée aux vents et marées
Que cherche-t-elle si désoeuvrée
Dans son embarcation de fortune
Glissant de vagues en vagues
Dans ce monde bien trop grand pour elle
Pourquoi a-t-elle quitté sa coquille de Botticelli
La belle Vénus aux cheveux d’or ?
Pourquoi s’être métamorphosée
En liliputienne dans un écrin doré ?
L’aventure incognito répondra notre coquillage
Pour une belle histoire d’amour sous un duvet de sable.
Une couette de satin entre deux marées
Avant de revenir sur ma toile
Bien que lasse de livrer mon corps à tous les regards.
Dans un geste fort délicat
Elle pose sur le sable doux
Son souffle d’elle si tendre
Avec un petit mot d’amour
Son envie de retrouvailles
Dans le voyage du temps
La mer
Dans ses flux et reflux
A oublié un coquillage
Qui parle seul sur le rivage
Il dit l’amour dans son si bel
Car oh que oui elle l’aime
La femme
masque de glaise
les cannelures du temps
reflets baroques
jamais au boulot
elle tangue entre deux lames
meurt-elle au soleil
le chien de Neptune
s’est promené aux aurores
aime-t-il le mai
Vénus sortant de l’onde, sous les rayons de lune,
D’un balancement, de cheveux, pailletés de lumière,
Laisse glisser, un coquillage, de sa parure de déesse.
Sur tapis de sable, sous la caresse des vagues, coque de feu.
Sur soie moirée, aux reflets changeants, coquille d’or.
Vestige précieux d’un passage éphémère, hors du temps ……
Joli, Jo.S….
Ivre de joies
Le sable chuchote
Au coquillage
Ses papotis
Je relis et trouvent charmants les mots d’Annick qui m’inspirent au sens propre du terme et me donnent envie de partir….
« Courant de bel paisible
La coquille flotte libre
Se laisse aller son gré
L’amour donne des ailes »
____
Partir au grès des vents
Balloté par les courants du temps
Se laisser porter le coeur aimant
Oublier de temps en temps
Les soucis du quotidien
Prendre le temps comme il vient
C’est vital, ça fait du bien
Il ne faut rien, presque rien
Sortir de sa coquille tout simplement
Prendre le temps de rêver
Prendre le temps de vivre
Prendre le temps d’aimer
___
Bonne cueillette de muguet, s’il en reste ! moi je préfère vous les offrir en leur place, à vous de les découvrir. Bonne fin de week-end à tous.
Soif de connaissances
de par le vaste monde
une seconde naissance
baiser tendrement déposé
sur drap de sable fin
une couche pour se reposer
c’est fort joli, Monique,
Prendre le temps de rêver
Prendre le temps de vivre
Prendre le temps d’aimer
mmmmmhhhhh, je me prends mon temps de rêver, de vivre, d’aimer…mmhhh…
et déjà je me rêve mes deux jours en bords de Loire, mardi,
et aujourd’hui, je me vis mon gazon, mes fleurs, ici, le calme, la tranquillité de liberté d’être,
et chaque jour, jeprends le temps d’aimer qui me prend tout mon temps dès que c’est possible, amoureuse du temps d’aimer…
La mer l’a essuyée bien des tempêtes
La coquille de vie se vivre
Et un fort grand roulis roulas
L’a posée lasse mais toujours vivante
Un long temps
Et vois là qu’elle se vibre sa vie
Sa force intérieure encore grandie
Elle palpite de vie
Ses doux roulis en intérieur profond
Libre et aimante
Dans le voyage du temps
bon après midi, à chacun’e’, il fait si bon dehors.
tombée à l’arrêt
aux ripple marks
de la mer en débandade
le verbe du soleil couchant
ennamoure
miroir de l’âme en enfilade
le celte buccin
trainé seulement
d’une main relevant
le menton
d’une femme
si belle de ses mots
la nuit venue
C’est rien et c’est tout……
Sur une plage de sable bleu,
Dans la solitude océane,
Une spirale d’or,
Trésor mathématique,
Génèse de la beauté
En un petit coquillage.
Abandonné , balloté par les flots
Conque marine aux reflets d’or
je garde en moi le murmure de tes mots
Joli Mai est de retour
Bonheur à vous
AA
Belle de nuit, enfant de la mer, princesse de l’oeil ouvert, Comme pour un anniversaire, Ossiane nous offrait le 3O avril 2005 un superbe calligramme en colimaçon, la spirale du coquillage @ Le 12 juillet 2006, un tourbillon et la spirale du temps @ le 14 juillet 2006 on trouve coquille, l’oeil ouvert déguisé en colimaçon @ Le 1er décembre 2007, c’est un rêve en spirale autour d’une fontaine @ Le 28 décembre 2007, nous découvrons littorine, le petit coquillage rond @ Le 11 février 2008, de quoi avoir le vertige des profondeurs dans la descente de l’escalier en colimaçon du château de Villandry @
MERCI Ossiane de toutes ce approches merveilleuses autour de la spirale, à n’en pas douter, la SPIRALE est au coeur même de la BEAUTE !!!!
Je me suis un peu promenée ce soir dans la galerie des photos de l’oeil ouvert, j’y ai découvert ou redécouvert des commentaires de haute qualité , véritable plaisir.
Merci pour toutes ces promesses et souhaits de bonheur partagés, et ces instants chaleureux de poésie à entendre brisant ainsi le figé de l’écriture et donnant aux textes une dimension plus humaine. La poésie restera toujours un chant, une expression orale, que la voix et (ou) la musique peuvent embellir . Trouvères et troubadours bonne nuit.
Elle paraît abandonnée,
Laissée seule, qui l’a oubliée
Sur les volutes de la plage
Ciselés par le voyage
De l’eau et le chatoiement
De l’indigo du firmament,
La belle de nuit mystérieuse,
Arabesque voluptueuse,
Virgule d’or sur le jusant,
Bijou du soleil couchant?
Languit-elle, espérant le flux
De la marée, tant attendu,
Furieuse de son impuissance
À se mouvoir sans l’assistance
D’une vague qui l’emporte
Au gré du flot, où? peu importe!
La belle de nuit mystérieuse,
Arabesque voluptueuse,
Virgule d’or sur le jusant,
Bijou du soleil couchant?
Est-elle restée seule un moment,
S’attardant volontairement
Sur le sable, à la tombée de la nuit,
Pour continuer sa rêverie,
Se chauffant aux rais mordorés
De la lune rousse du mois de Mai,
La belle de nuit mystérieuse,
Arabesque voluptueuse
Virgule d’or sur le jusant
Bijou du soleil couchant?
Un coquillage offert
Par la vague a erré
Puis lassé a glissé
Sur l’eau comme dans un lit
Rapporté par la nuit
Ce cadeau égaré
Souvenir des rencontres
Déferlantes qui lient
Les flots bleus à la vie
Cachait comme un écrin
L’existence animale
Qu’une spirale repeint
Vos mots sont bien beaux Monique, Annick, Annemarie, Fleur de sel et Lou.
Y’en a qui tiennent une sacrée forme à 4 h 32 (sourire).
Bisou Rachel et bon dimanche à tous!
Coquillage comme un nuage, sur un ciel gris
sans partage et sans âge, de liberté épris
il attend les courants pour bouger ses stries
Même la ride de la rive de la déride
et alors que ses souvenirs elle dévide
son présent pesant d’avenir la rend avide
Anthracite qui doctement le temps récite
Ardoisier savament adossé mais pas drossé
Dans la flaque ton épigone n’a rien de flasque
Belles de jour ou belles de nuit
Coquillages et crustacés
Un petit goût d’évasion
Un suave parfum d’iode
Du soleil et du ciel bleu
La petite bulle du coquillage
Sur l’onde grise du sable
L’étendue de la mer, douce solitude
Un silence aux couleurs de l’or
La perle rare perdue sur le rivage
Et je rêve, rêve…rêve………
L’océan est si loin, si loin le coquillage
La paix et le silence qui l’entoure
Ma pensée s’égare les effluves de l’océan
Me parviennent comme odeur de nostalgie
J’ai envie de partir, j’ai envie de voir la mer
Laisser mes pieds s’enfoncer dans le sable mouillé
Je ferme les yeux et le vent dans les branches
Parodient le bruit des vagues
Je suis sur la plage et l’air caresse mon visage
Mais ma main dans le satin cherche en vain le coquillage.
L’entendez vous
Elle vous chuchote
En doux murmures
Ses sels de vie
En soif et faim
Tellement
Comme elle l’aime
La vie se vivre
Toute seule sur page
Offerte aux embruns
Elle se soupire d’attente
Vivement que son bel
L’emmène au pays d’ailes
la lumière s’attarde,
carresse
en glissant sur le sable humide,
souvenir d’irisation,
couleurs révélées,
et tout devient merveille,
pour un court instant,
avant de s’effacer dans la nuit
.
Retour en terre virtuelle, bonsoir à tous, j’espère que vous avez passé un bon week-end 😉
Beaucoup de retours aujourd’hui également sur le blog, bienvenue à vous 😉
Un petit mot pour vous dire que dans ma rubrique, « Jeux Poétiques », j’ai créé une catégorie « Poèmes à voix haute ». Pour le moment, Nath et leila se sont lancées avec succès. N’hésitez pas à franchir le pas et faites-moi signe si vous vous décidez. Il ne faut pas rechercher la perfection mais plutôt l’interprétation la plus juste de vos mots vécus de l’intérieur 😉
>Neyde, une très belle lumière ce jour-là, un joyau déposé là par la mer que j’ai simplement contemplé 😉
>brigitte, je l’ai vu aussi comme un bijou, comme tu l’as bien exprimé !
>thierry, belle idée l’offrande ! La coqueline t’a touché en plein cœur 😉 Que de beaux poèmes offerts !
>pierre, mer calme à peu agitée de mon côté ; j’espère qu’il en fut de même pour toi 😉
>JoS, superbe déclinaison autour de « voudrais être » qui fait qu’on s’y croit ; j’entends le chant des vagues derrière mon écran 😉
>Bonjour mathilde !!! Plaisir de te revoir ici avec un très beau cadeau qui illustre parfaitement la photo 😉 Bravo pour l’avoir trouvé !
>Quelle belle plume Sophie tu as ! De superbes images en jaillissent, merci beaucoup !
>marc, est-elle venue ? Grande beauté visuelle de tes poèmes et de la fleur de sel !
J’essaie de ne pas vous décevoir 😉
>Annick, j’ai entendu ta belle voix !!!
>Véronique, plaisir de te voir ici 😉 Magnifique comme souvent, empli des jeux de tes échos 😉
>Voilà la Vénus de Boticelli à qui tu as donné belle vie, Monique 😉 J’ai eu la chance de la voir en vrai ; elle est somptueuse et j’ai la reproduction accrochée au mur de mon bureau 😉 Merci pour tes beaux poèmes.
>Coucou Fred, tu l’as bien compris, la lumière a sculpté ce sable d’or. Merci pour ton bel haïku !
>le sid, tes haïkus sont teintés de bel humour, je te reconnais sans signature 😉
>Bonsoir regard, je te reconnais sans signature aussi 😉 Beau poème !
>Arletteart, bonheur à toi aussi 😉 Belle image que ces murmures de mots secrets gravés à jamais en toi. Merci beaucoup !
>monique, je vois que tu es allée à la pêche à la spirale et que tu n’es pas revenue bredouille; tu me connais mieux que moi 😉
>Hello Annemarie ! Quel beau souffle marin traverse ton poème, je parie que tu rentres du large 😉 J’aime cette idée de virgule.
>Coucou lou 😉 Grande douceur de tes poèmes pleins de lumière ! La mer est-elle aussi belle du côté de San Francisco ?
>Coucou Gwen 😉 Vos mots m’encouragent 😉 Oui, je connais ce site spécialisé sur le haïku et suis bien sûr honorée d’être citée par André Duhaime;-) Bonne continuation !
>bon oeil rachel, je n’avais pas remarqiué ceux de 4h32:-) Bises.
Bonne nuit, je vous embrasse, à demain !
Ossiane
.
liberté
mouvance sans pareille
grain de beauté
posé
au grès des marées
sur le sable
des volontés…
liberté
mouvance sans pareille
grain de beauté
posé
au grès des marées
sur le sable
des volontés…
… » »comme une belle de nuit » »…
Le nombril
la mer s’est retirée laissant à nue la plage
et sur le sable fin comme sur un ventre mou
Ainsi qu’un lien de chair témoin d’une naissance
La vague a déposé ce trésor enfantin
Un charmant coquillage venu des fonds marins
Alain
Ossiane, où qu’elle soit, la mer est cette belle qui fait rêver !
Et puis je n’ai pas acheté de chevaux, c’était juste un joke pour faire sourire Rachel 😉
Bises et bonne journée
Jolis vos mots Aspe et Alain
>Je suis un peu naïve, lou;-) Bises.
Non Ossiane, je ne pense pas que tu le sois mais tu sais, je n’ai ni l’espace, ni les moyens de m’offrir des chevaux. D’ailleurs en parlant de naïveté, j’en détiens surement la palme, va !
Bonne fête des mères à celles qui la célèbrent ce week-end avec ce mot d’enfant pour l’occasion:
Une maman regardait la télévision tranquillement avec son fils de 10 ans.
– Moi, ce que je préfère, ce sont les films érotiques, lui dit-il.
– Les films érotiques, vraiment ? murmure-t-elle abasourdie.
– Ben oui, Rambo, Indiana Jones, les films avec des héros, quoi !
moi aussi j ai ma palme, Lou, c’est si bon de gober tout cru ce qu on nous dit…je trie pas les mots qui me sont dits, je prends,
j ai peut être tort,
mais c’est si souvent ainsi, je fais un petit effort de me dire que certains disent n importe quoi sans penser leurs mots dits…mais quand c’est dit, c’est avalé, gloups..
>lou, très rigolote ta petite histoire 😉
Coquillage
J’écoute les oiseaux suspendus dans l’espace,
(Ayant brisé le lien des préoccupations
Terrestres) pourtant à l’occasion d’un pied qui passe
il m’arrive quelque fois de rêver d’évasion
Alain