Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
Pâles ramilles
dans les cailloux du désert
aride et muet
◊ Le Colorado Provençal de Rustrel… sahara…
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
Pâles ramilles
dans les cailloux du désert
aride et muet
◊ Le Colorado Provençal de Rustrel… sahara…
Sous le feu du soleil
l’arbre seul est resté
Il survit nu
sans nom
comme une image oubliée
sur le sable
Sur un tapis de pierres
accroché à la vie
un arbre a dessiné des branches
de mémoire
pour qu’un rêve d’oiseau
s’y perche dans la tourmente
bel écrin
ou très bel écran
pour y afficher
la grâce
rameaux pétrifiés
herbes rares et rases
ocre de la soif
goût de feu dans la bouche
un regard de braise
l’ombre assoiffée s’en est allée
portée par un engoulevent;
son empreinte reste gravée
sur la roche balayée par le vent
Lire dans le sable les signes
Lire dans la main les lignes
Tout s’emporte avec le vent
Tout s’emporte avec le temps
Le sable aride se plaint de soif
Le mal aimé chante l’absence
Quand vient la pluie l’arbre se coiffe
Quand vient l’amour le coeur s’élance
C’est un regard qui se pose
Sur la douleur de chaque chose
Il a la douceur des caresses
Pluie ou larmes pour que renaisse
Tout ce que la vie délaisse
Aller, bonhomme, lève-toi et ose
mmmhhh, c’est joli, phil alba,
je vous souhaite de saisir cette belle journée qui s’offre…
je me poserai la belle page, ce soir…
Cela pousse
Avec moins que rien
Et ce souffle délicat
Emeut tellement
La citation du jour
« L’appétit vient en mangeant ; la soif s’en va en buvant »
(RABELAIS)
La poésie
O ubliée du progrès cernée par le désert
A nimée par les palmes et la présence de l’eau
S oumise au dur climat et aux vents inlassables
I solée comme une île dans l’océan des dunes
S ouriante aux hommes sages ainsi qu’aux animaux
Alain
Touffes argentées
A la crête de la dune
paravent chinois
SOIF I FOIS
Je m’abreuve à la connaissance
par un réflexe de béance
au monde et aux autres
semé ici et là quelques graines
j’ai fixé mon attention
comme l’arbuste ses racines
il ne s’agit pas de rapine
je me suis donné tant de peine
à la recherche de nutriments
il faut un sacré tempérament
payer de sa personne en somme
pour épurer mon métabolisme
me laver de tous mes tourments
je sonde le silence, hédonisme
qui me conduit à un puit sans fond
rien à faire je tourne en rond
J’ai soif
De toi
Mon amour
S ans
O mbre
I l
F ait chaud…
bon,faut pas trop en demander par cette ‘ chaleur ‘ dans ma ville qui détient le record des températures sur la France,curieux tout de même , Strasbourg une ville à…l Est °°°))))
Les veines de mon amour
S’étirent d’un sable patient.
Je t’aime comme un arbre s’élance.
Un Arbre
Un arbre
Un arbre noir
Un seul arbre qui s’ élance
Vers le ciel de marbre
Qui pense
C’est l ‘ hiver
Le désespoir
Le désert
Un arbre
Une torture
Les bras noueux et durs
Qui se tordent
Les ongles impulsifs
Qui frappent griffent
Et mordent
Le grand mur
Je le connais
Et la touffe
De ses bras
Mouvant comme des tentacules
M ‘ étouffent
Sa sève figée
Dans mes veines glacées
Coagule
Cet arbre
Dans le désert de son hiver
La pluie
Ne le mouille plus
Il ne sent plus
Que le vent glace
Et le temps passe
Sans lui
Roselyne Davreux
Lorsque l’hiver brode dans le désert
Des buissons festonnés sur le sable rose,
Lorsque la soif rend la pierre si sèche
Qu’elle craquèle sous nos pas,
J’entends gémir la terre
Qui se meurt en poussière
Et chaque ramille dépourvue de sève
Prend des allures de squelette décharné.
Pourtant le sol vit et respire
Au ralenti dans son silence.
Discrète, la beauté est présente
En couleurs de chaude tendresse.
Bientôt dans la fournaise de l’été,
La terre vêtue d’un drapé rouge et or
Transpirera sous le soleil
La nuit venant en toute pudeur
Abreuver les ramilles d’une brume légère
Laissant la nature reprendre ses droits
Et vêtir les rameaux d’une robe printanière.
La vie a soif de vie
Souvent
De tellement
Alors quand une goutte
Se tombe
Comme ça
C’est bon de la cueillir
Dans son calice
Et de la boire de suite
Sans idée de péché
La vie est belle se vivre
Je tends l’oreille en vain
L’eau m’attend quelque part
Puiser dans le puits du désert
Le sourire du cœur irrigué
Les ramilles implorent le ciel bleu
La noria est encore loin
Je tends l’oreille mais c’est en vain
Que crie le vent, tombe la pluie
Le schiste et l’argile gardent bien
L’écho de la goutte qui ruisselle
Tes mots sont tombés dans le puits
J’irais y boire les larmes du soir
Avant de souffler la bougie
J’irai chercher toute la rosée
Que l’assoiffé a déposé
Dans le calice de ses mains….qui prient.
http://improsture.free.fr/musiques/marais_wiy_shake.mp3
Ils sont très très beaux, tes mots, leila,
et déjà je les relis, je suis fort émue…
L’oeil se ferme
Juste un peu
Et une larme se goutte
Elle coule la joue
Ridée par les années
De ravinements pudiques
La bouche s’ouvre
Juste un peu
Et se recueille sa goutte
Elle s’humidifie
Rosie par le baiser
De bel secret intime
L’arbuste sec ne craint pas
Le vent rude des sommets
Il s’accroche dans la rocaille
Lui et elle fusionnent tels
Ils se vivent enfin de vie
Et ne perdent pas une goutte
De la liqueur qui noie leur soif
Bonsoir Annick, je frotte encore mes joues))j’ai eu 44 bisous de la part de mes enfants pour mes 20 ans comme on dit)je n’ai jamais été embrassée si longuement.C’était magnifique de joie et d’enfance, je n’avais pas de crème fraîche pour fabriquer avec eux un gâteau alors on a posé une bougie à côté d’un plat de crêpes)) et les chocolats j’ai dû y mettre les holla ça rime non?)
yaouh, pour vous, leila, le baiser d’un enfant, c’est tout de lui, de plein de lui, c’est bon de bon, belle soirée.
en ce qui me concerne, un fils grand au top cet aprem, et assise en terrasse, regarder un bébé boire sn biberon, m’a abreuvé de soif de vie….
Oui, oui c’est bel de bel les enfants, je l’affirme.Là dessus je quitte les jolies images d’Ossiane, le repos m’appelle, bonne nuit à tous.
faut il connaitre la traversée du désert,
Laissée son âme cloitrée dans le silence,
Dérouler le fil sinueux de l’existence,
Jusqu’aux limites extrêmes de sa naissance…
…Faut-il connaitre les nuits froides et noires,
L’intense brûlure ardente du disque de feu,
N’être plus qu’un corps infime de sable bleu,
Pour enterrer dans les dunes toutes gloires…
…Faut- il être transparent comme la lumière ,
L’insaisissable ombre d’un engoulevent,
L’Éphémère et mouvante empreinte du vent,
Pour découvrir le mirage lumineux de l’univers…
…Faut il que le cœur ai tout dit d’un regard,
Alors que nos lèvres palabrent à l’infini,
Et qu’une étreinte résume mieux notre vie,
Que les gesticulations de nos esprits hagards…
…Faut il connaitre la traversée du désert,
Ou suffit-il de se perdre dans un labyrinthe
de mot s, chemin poétique et imaginaire,
Pour brûler entièrement toutes nos craintes
Et laisser pénétrer son âme d’un amour
aussi pur que le ciel nu et étoilé du désert
et se libéré du désir qui nous enserre
vile étreinte de nos imposteurs atours ;
bonne soirée à chacun
plutôt beau rêve vu l’heure
Le labyrinthe, le désert, c’est la vie aussi, dans ses passages, la vie tout simplement à se vivre pour vivre.
faim
petits sablés.
Un jour tu verras on se rencontrera
La soif dans le désert
Aura trouvé chemin
De la source d’eau claire.
Un jour tu verras
Que de ce gros bourrin
Sortira une fleur
Les pétales du hasard seront sur les ramilles
Des lectures calligrammes
Comme naissance du printemps….le pavé sera sable
Ton sourire demie-lune à caresser le soir.
http://www.youtube.com/watch?v=d9D486zrsx4
« Alors la soif est passée,
la soif aux mains de cendres chaudes.
Elle a mis ses mains à mon cou,
elle a serré si fort,
que ton nom est sorti de ma bouche,
et tu es apparue,
portant sur ton épaule
une amphore emplie d’eau,
de l’eau la plus fraîche du monde »
Paroles de Touaregs
C’est très joli, Maria-D, merci….
L’oeil s’écarquille
Un lézard sur le mur
Et le palais se donne
A cette petite goutte
De vie qui réveille
L’envie de se vivre
En corps de ses beautés
La vie de vie envie
En belle soif belle pure
Passez !
Vous toutes !
Vous tous !
J’ai soif.
J’ai soif , juste soif , encore et encore ,
et toujours soif.
Parlez !
Ecrivez !
Connaissez vous la soif ?
Vous ,
tranquilles ,
coeurs à nu
sécurité,
au chaud.
Passez ,
Car j’ai soif.
J’ai soif de la vie,
celle qui cogne et qui bouscule,
mais qui se risque dans le désert ?
Absolu ?
Peut-etre juste moi ,
qui cogne et qui bouscule,
ce petit ordre,
ou l’on dit , écrit , pense (?)
qu’on es gentil ,
qu’on es bien,
Mais c’est pas vrai.
C’est des betises.
Pas gentils ,
pas vrai,
ou pas toujours..
juste des tenues,
de camouflages…
J’ai soif …
Sauvagement ,
Soif….
Jolis parterres de couleurs chaudes et vivantes, belles photos éclatantes de lumière, beau calligramme sur fond rouge, le sang de la terre , calligramme en forme de A couché première lettre de l’alphabet phénicien ALEF ou ALF (boeuf) la première lettre de notre alphabet. Et tout cela offert par toi Ossiane pour abreuver nos regards émerveillés assoiffés de beauté, merci pour cette belle coupe d’un si beau et si bon breuvage.
___
Boire jusqu’à plus soif
La terre en revendique
Encore et toujours
Soif de mots doux et tendres
Mon coeur en redemande
Encore et toujours
Soif de Savoir
Pour tenter de comprendre
Découvrir encore et toujours
Tant que couleront les torrents
Sur la terre, en nos corps et en nos coeurs
La vie sera en nous et « envie de se vivre »*
Et nous boirons jusqu’à plus soif.
___
*dixit Annick;-)
Et je vous lis Fauki, Monique, tu me fais sourire Monique, et puis, mince, j’avais râté le A couché, ahlala, je sais bien trop que mon oeil qui tente de voir, voit si peu de souvent, j espère qu’il a pas trop râté mon oeil de moi…Et Fauki, yaouhhhhhhhh….
et pour celui qui souhaite des news de la toto… heinhein…
La toto de celle
Elle a des ailes
Ce jour
Son jour
Après avoir vidé
De tous côtés
Ses sacs de sable
Belle charitable
Vlà qu’elle se rêve
Le brin d’herbe se lève
Elle s’envole belle
Et bat des ailes
Le ciel est bleu
Si amoureux
Tite mongolfière
Elle prend des airs
De simple de vie
Si soif d’envies
Au bal des rêves masqués
Quand le corps s’abandonne
La pensée manifeste
Nos univers latents
Derrière des paupières closes.
Au bal des rêves masqués
Dans le sable du désert
Vit l’homme à travers moi
J’existe à travers lui
Le déclin de nos cœurs
N’a pas encore sonné
Le sable vole et le vent
Rassemble tous nos désirs
Et trace en calligramme
« A » l’Amour infini
Qui indique que le puits
Est au bord du sourire.
Le rêveur qui s’éveille
Sans les clefs du mystère
Exprime dans ses désirs
Comme un tableau abstrait
Le clair lu dans l’obscur
La beauté dans l’ordure
Sur un lit de conscience… endormie
Réveil! Réveil! Madame rêve…soif…UN VERS.
http://www.youtube.com/watch?v=TeaToYHqOfE
La suffisance est le luxe
Sans exigeance d’abondance
En rareté de la goutte d’elixir
Qui éponge une soif sensible
Dans sa goutte si pure
Annick, j’en prendrais bien une goute, il m’en suffira d’une toute petite et ce sera déjà un grand luxe, l’élixir du père Gaucher , ça ne peut pas faire de mal ! et ça ne se refuse pas ! Parole de moine !
et une goutte de 43°, c’est déjà pas mal, hic de hic, Monique…..
hic de hic je savoure et déjà je commence à voir les mirages du désert de RUSTREL, une source d’élixir aux couleurs dorées coulent sur le sable rouge, inonde la dune et se perd dans les entrailles de la terre.
Bonsoir, déjà à moitié « ivre » (de fatigue) je vais me glisser sous ma couette sans trop tarder je crois.
Jamais étanchée…elle est là bien présente… qui de ce feu ardent… brûle ma gorge…Quand bien même avalerais je… des tonnes d’eau… elle serait toujours là… bien présente… je me penche et tressaute… la fatigue m’accable…et dans toute cette étendue… peine perdue…pas une once vaillante… de ce liquide salvateur…oh je ne demande pas un tonneau… mais juste… une de ces gorgées longues… une lampée divine…pour calmer ce mal …qui me tenaille et qui dévaste mes muqueuses… dans un assaut de sécheresse tel
Soif
Soif de vrais rires et de tendres sourires
Soif de vrais regards et de complicité
Soif de sincérité dans la durée
Soif de qualité et de fraternité
Soif d’échanges et de partages de vérité
Soif de ce miel si rare …
Soif de temps pour se distraire et jouer
Soif de temps pour interroger et se cultiver
Soif pour être soi un peu plus fort
Soif pour être sauf avec l’autre
Soif pour être sauf et soi, l’un avec l’autre
Soif de ce miel si rare …
Assoiffée, Assois fée, ah sois fée
Assoiffée, effet de ce désert de solitudes
Soif de dérives pour faire diversion…
Soif, mais point de fée à l’horizon
Soif de ce miel si rare …
Juste des mots pour détourner la déraison …
Les mots creusent des rigoles
Qui étanchent ma soif …
Joli, joli Nath et je te dis bonsoir et bonne nuit, n’oublie pas de te désaltérer car tu me sembles être très assoiffée dans « ce désert de solitude » sans fée à l’horizon, cachée peut-être dans les ramilles du désert.
Juste un petit « bonjour-bonsoir »,
En passant là,
Dans l’Oeil Ouvert
Pas eu trop de temps…
De penser
A la soif !
Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
.
Un petit bonsoir avec un peu de mal à me remettre en route en ce début e semaine d’ou mon apparition tardive mais je vous ai apporté des rafraîchissements;-) Vous n’avez pas séché ni séché sur pied;-) C’est une bonne chose d’avoir toujours soif de quelque chose.
Beaux beaux les mots que vous avez laissés sur cette page. Soif de vous lire aussi;-) La vie coule dans vos plumes malgré toute cette âpreté.
Superbe décryptage de Monique;-) C’est grave docteur cet ALEF;-) Il est vrai que j’aime le A car cette lettre m’évoque une voile;-)
Quant à Russel, j’ai corrigé la coquille dans ton poème. Et pourquoi pas Ken Russell, le cinéaste… diagnostic: rien d’anormal… ordonnance, manger du chocolat noir à 90% ; il est fameux… en revanche, j’ai testé le 99% c’est plus difficile d’abord;-)
Chapeau et coucou à Phil et fauki;-)
Et pour finir une grande tournée gratuite d’eau pour tout le monde!
Bises et bonne nuit!
.
Une poire pour la soif (Villanelle)
Pour ne pas perdre espoir
Il faut avoir sur soi
Une poire pour la soif
Le cœur est émotif
l’amour est sélectif
Pour ne pas perdre espoir
Quand l’autre vous déçoit
Quand l’amour est rétif
Il faut avoir sur soi
Une poire pour la soif
Le temps est relatif
Rien n’est définitif
Lorsque le vent décoiffe
Il faut avoir sur soi
Une poire pour la soif
Qu’on soit hyperactif
Ou bien contemplatif
Vivre est impératif
Quand la mort vous reçoit
C’est bon d’avoir sur soi
Une poire pour la soif
Alain