Ocre

Ocre

Ocre

Ocre

Ocre

le bleu pervenche, le rouge colorado, le sentier des fées

Lecture du Haïku Calligramme: de l’arrière-plan vers le premier plan

Le bleu pervenche
le rouge colorado

le sentier des fées

Rustrel dans le Vaucluse… les gisements d’ocre du Colorado provençal… ici les cheminées de fées.

88 réflexions sur « Ocre »

  1. J’ai épousé la courbe de l’ocre de ta peau
    Glissé dans les poussières des baisers du désert
    Et la caresse rousse a fait trembler la terre
    Quand a glissé la pierre du haut de mon rocher.

    Le phallus érigé sous le soleil ardent,
    Entouré de barrière m’a muselée de vent
    Vends tout l’ocre des fées, tu n’auras pas assez
    De douceur dans le cœur pour danser sur mon corps
    Alors dors et je vais m’envoler comme le sable
    Assourdie par ta voix qui crie dans son enfer,
    La caresse de la soie et le rouge des sentiers.
    Mon sable est un torrent, ma diva mon ruisseau
    Et les mots des bateaux de feuilles transparentes.
    Glissement des rivières, des chants, des eaux limpides,
    Enfin voilà tes yeux dans un rai de lumière.
    Cheminer, fée de lune, en priant sous l’azur,
    Derrière des intervalles, l’Amour en équilibre….C O L Au RAs Do… igts au ciel, ma prière. )

    Bonne nuit à tous.
    http://www.youtube.com/watch?v=MBW5a77wINQ

  2. Pas rustre mais lustré comme pour illustrer ces minéraux colorés qui donnent vie aux paysages.

    Pas médiocre non plus mais bien pleinement ocre, car saturant sur fond de lazure, un roux envahissant.

    Entre monticules, blocs et coulées il y a tout un monde à explorer.
    Reste à cheminer sans chercher les effets, à admirer sans trop s’arrêter, et à ramener des souvenirs pour l’éternité.

    Oh que oui ocre, bel ocre, qui flatte du roc les facettes, tu me donnes la force d’avancer en renouvelant ma palette plus bien nette et dans ta capeline martienne je crois deviner qui l’a fait sienne.

    Oui c’est définitif j’aime à l’infini tes circonvolutions flanquées de palissades qui loin d’empêcher les glissades appellent sur les pentes.

  3. Des gardiens vêtus de pierre
    arpentent la terre rouge
    dont ils sont façonnés
    Sentinelles en faction
    robuste et inflexibles
    ils guettent les nuages

  4. Bonjour

    Forcément je repense à un poème que j’ai déjà déposé sur l’oeil ouvert.
    Il date d’environ 3 ans…
    En attendant, si je ne trouve pas l’inspiration…
    Bonne journée.

    OCRE ROUGE

    Ocre rouge
    Et je te sens couler dans ma chair assoiffée.

    Ocre rouge
    Et je suis transportée dans le village du Roussillon.

    Ocre rouge
    Et mes pieds sont enracinés sur la terre brûlée.

    Ocre rouge
    Tu me fais voyager en Afrique, en Australie.

    Ocre rouge
    Une tonne de nuances
    Tu résonnes, tu rugis
    Ta fièvre m’enivre et me délivre
    Délice suave d’infinis inexplorés.

    Rouge marron jaune
    Je ne sais …
    Infinité de gammes et de tonalités
    Traversant le soleil, la terre
    Et m’oblige à me taire
    Nuances de l’espoir
    Dans l’écorce des arbres.

    Ocre rouge
    Et on s’aime des grains de sable doré
    Dans le désert des corps
    Comme un accord volé.

    Ocre rouge
    Et je te sens sur mes lèvres glisser
    Et ton visage ourlé de collines et de rocs
    Estompe la discorde.

  5. reste des géants
    qui se sont dévoués
    pour fixer la base de nos harmonies,
    se lier avec le bleu dur du ciel,
    la gamme de gris des oliviers,
    un peu de blanc calcaire,
    les presque verts de la garigue,
    pour chanter dans le soleil
    et lancer le parfum de notre terre

  6. Qui croit que Rocroy pas plus que le Crotoy est un symbole définitif
    passé dans l’histoire éternelle, bien sûr le duc d’Enghien y deviendra le grand Condé
    avant de la fronde manier comme une arme et sans se traîner plus de boulets
    à n’en perdre la tête sur des sols poussiéreux qui n’ont pas fait au temps des grandes famines et des petites glaciations plus d’heureux que celà.

  7. Au creuset de nacre
    Ruisselle le lucre
    Des chibres vibrent
    Dans l’azur tendre
    Ces crochets rustres
    Creusés par la caresse
    Du vent des lustres
    Dispersent leur semence
    A la fesse du ciel
    En pluie de sable miel
    Art cru, cruel de vie
    Aux phallus crucifix
    Le zéphyr s’accroche
    Acre massacre de vits
    La fée sacre les ocres

  8. L’ogre nous met les crocs
    oh pas quenotte qui dénote
    presque une quichenotte
    pas à envoyer dinguer
    d’une pichenette
    dans le val de guinguois
    pour faire place nette
    pas une chiquenaude non plus
    tant est massif
    ce géant hiératique et passif
    qui a dit poussif

  9. la petite fadette
    le miracle de l’amour
    étrange dualité

    explication: deuxième photo je vois une jeune fille les mains dans les poches!!!
    pour quoi la petite fadette? je n’en sais rien !!!!


  10. Marc : une jeune file… ?
    Moi j’y vois plutôt une statue de l’île de Pâques…
    (p’têt parce que c’est dans l’air du moment).

    D’ailleurs, j’en profite pour commander deux douzaines
    d’eeeeeeeeeeeeeeeeee multicolores à Christineeeeeeeeeeeeee
    qui doit être en plein boulot !
    (Les premiers seront les mieux servis…).

    Me réjouis que sa cloche passe…

    Biz et clin d’oeil à tous.

  11. J’ai vu votre page par hasard et j’apprécie beaucoup ce que vous faites. Continuez comme ça surtout !
    Vous pouvez tous aller voir mon principal blog : valentin10.blogspot.com
    Vous êtes tous les bienvenus quand vous le voulez 😉

  12. Qui a dit que l’ouest était terne
    ce sont des couleurs pétantes
    ainsi on n’a pas le coeur en berne

  13. Pour modeler le creux des reins le tour de hanche
    Faites de jolies flammes avec de vieilles branches
    Pour sculpter dans la pierre l’image de beaux seins
    Suivez la courbe d’une orange faite à dessein

    Alain

  14. Et l’ermite perché
    dans ce désert enflammé
    attend ….
    une fée

    Je ne me souviens plus de cet endroit où les ermites se retiraient en haut des cheminées … Cappadoce??? ….. ne sais plus

  15. Ocre

    Les couleurs rouge et ocre
    Ses mots évoquent le baroque
    La belle langue d’oc
    la terre humide que fend le soc

    la vague et son ressac
    Comme un volet qui claque
    Comme un torrent qui roule
    Comme un chanteur de rock

    La flamme qui voltige
    Comme un rouge oriflamme
    La bouche de la femme
    Aussi douce qu’un sucre

    Alain

  16. Le sac à dos est ébloui
    Il a monté et gravi
    Et le voilà bel attendu
    D’un désir de se vivre
    Au plus près
    En belle immensité
    D’un amour partagé
    Si bon d’Humanité
    Et tout en haut de là haut
    Il perle une goutte
    Qui désire se vivre
    Au pays des beautés

  17. l’oeil du coeur
    ouvre l’oeil
    dans le nectar
    de la source sacrée
    une larme du bonheur
    sur terre d’ocre
    une onde de silence

  18. Le temps dans son Ô vol
    A balayé les inutiles
    Et se dévoile Ô temps
    Le désir intact est si grand
    De se serrer Ô fort
    En partages en plein ciel
    Raffinés Ô précieux
    Fleurs de peaux
    Offrandres Ô calice
    De chairs de bels vivants
    Mille mercis Ô temps

  19. Ocre mon amour
    Je te serre mon jour
    Ma terre de passion
    Et des pleins d’émotions
    De belle admiration
    Après cette ascencion
    Je me mets à je nous
    Mon petit coeur bat tout fou


  20. Ben, dites-donc !

    Quelle belle verdeur printanière dans vos écrits…

    la sève monte…

    même notre Toto préférée à tous ne tousse plus !

    (sourire)

  21. La colorado grille core le rouge
    La pervenche voit que du bleu
    Dans le sentier
    Elle fée
    Des papillons

  22. le vent artiste nomade
    à la terre fit une sérénade
    elle l’écarta d’une rebuffade

    un déluge de lumière
    déferla alors sur la terre
    la couleur naquis de cette colère

    dans une dernière bravade
    la pluie d’une puissante ruade
    fit jaillir la fée des aubades

  23. L’équipage s’était retrouvé pour une mémorable partie du jeu : Les cow-boys et les indiens

    Christineeeeeee , arrivée la première, avait attaché son fidèle destrier afin qu’il profite d’un repos bien mérité.

    Le reste de la troupe arriva peu après.

    La voiture de la Toto, une Lamborghini 1987, arriva à vive allure. La Toto , cheveux plaqués en arrière à cause de la vitesse, fulminait.

    -« La Toto de moi, elle a peur ses parechocs »

    Christineeeeeeee interrogea Leila du regard pour savoir ce qui se passait. Elles comprirent enfin que la Toto s’était fait flashée car elle avait confondu son petit champignon-pendentif avec l’autre champignon appelé plus communément « accélérateur ».

    Les deux Bourrache se chamaillaient avec la Lou. En effet, celle-ci avait tenu à emmener une serpillère au cas où ! Cette dernière, habituée à laver le pont, ne supportait plus aucune impureté .

    Les garçons arrivèrent bruyamment.

    Thierry, de nature plutôt réservé, exhultait:

    – On l’a eu ! on l’a eu ! il a rigolé. Lalalalalère ! On y croyait plus mais il a fini par craquer !

    En effet, Marc arriva peu après en hoquetant de rire. Leila eut peur que celui-ci ne fasse un malaise car sa couleur commençait à se rapprocher de celle d’un schtroumf. Mais il retrouva bientôt son calme.

    Une voix puissante résonna du talkie-walkie de Chritineeeeee :

    – Attention, Attention ! Le jeu va commencer dans quelques minutes. Je vous propose une chasse aux trésors entre deux équipes : les cows-boys et les indiens.

    La voix du capitaine remplit de bonheur le joyeux équipage.

    La Toto cria :

    – Une chasse aux trésors, Youpi ! La Toto se la démarre en puissance !

    Aussitôt , empoignant le fougueux destrier de Christineeeeeee, elle partit à toute allure.

    Christineeeeeee cria :

    – Reviens la Toto ! Tu vas tomber ! Y’a pas de selle !

    Ce n’est que plusieurs heures plus tard qu’ils retrouvèrent la Toto lorsqu’ils aperçurent une lumière clignotant dans la nuit. Choquée, sonnée, la Toto, tomba dans les bras de ses camarades.

    -Ah ça ! la Toto elle est comme ça. Elle se bouillonne de vie en couleur et patatra, elle fait n’importe quoi !

    Tout le monde embrassa la Toto, tant ils étaient contents de l’avoir retrouvé saine et sauve.

    Le joyeux équipage, enfin au complet ,repartit bientôt pour de nouvelles aventures.

  24. Essayez donc de prononcer ocre-ocre-ocre-ocre et si jamais les mots vous croquez vous saurez que au bout vous êtes arrivés mais avec une odeur de terre dans la bouche et quelque alacrité alors vite le beurre de karité.

    Ocre – au creux…de tes reins…j’ai fait tomber …de ma main…une fine poussière…pour souligner tes courbes…je ne suis pas fourbe…

    La montagne m’agite
    imputable rencontre
    avec la provence ;))) à la manière de marc

    La Toto elle n’en finit pas de faire voltiger de la poussiére…et des mots ;))) RACHEL

    La fée sommeil a déplié ses grandes ailes pour étendre la nuit étoilée au dessus de mon oreiller alors je vais l’écouter

  25. Il a plu aujourd’hui sur la Provence, l’ocre a dû couler rouge dans les rigoles.
    ___

    Totem impassible
    Sur une terre de feu
    Le Colorado
    ____

    Bonsoir et bonne nuit à vous tous.

  26. auriez-vous un e-mail par hasard? je n’arrive pas à le lire avec le « écrivez-moi », les logiciels doivent être mail installés sur mon ordinateur…

  27. Hématite ou bauxite, peu importe
    le fer rougeoie
    sous le souffle ardent,
    la poussière poudroie
    face aux assauts entreprenants,
    ce n’est pas un jeu de dés qui occis
    dans un décors fantomatique
    pas une chevauchée méphistophélique
    qui bannit la botanique
    dans ces paysages ravinés
    à la faible végétation
    la minéralité éclate
    en toute occasion
    la pureté flatte
    notre vision
    des aiguilles tricotent
    dans l’azur une cotte
    l’éperon dessine pas en plat la côte
    et ces reliquats préservés
    qui élévent des autels
    sans pavoiser
    peuvent bien apprivoiser
    du relief de modestes contours

  28. Au fil du blog:

    Des bleu
    nuit, outremer, marine

    Envol d’oiseaux noirs
    sur aube grise et ciel qui s’éclaircit

    La vie dans l’ocre éclatant sous le soleil
    Chaleur

  29. Vestiges d’un temps

    Une fée pétrifia
    Dans l’ocre passion
    Une amante papillonnante
    Désert rouge et cœur pervenche
    Blessure eternelle
    D’amour exsangue

  30. « Lorsque la couleur est à la richesse, la forme est à sa plénitude » Paul Cezanne
    ____

    Sur la toile bleue
    Dans la féérie des couleurs
    Place faite à l’ocre

    La source première
    Au rendez-vous des artistes
    Nuances et matière

    Boire et se nourrir
    Des richesses de la terre
    Le trésor des dieux
    ____

    « Le beau a sa raison d’être tout autant que l’utile » Jean-Henri Fabre

  31. j aime beaucoup cette phase, Monique, merci,

    “Le beau a sa raison d’être tout autant que l’utile” Jean-Henri Fabre

    Mon amour
    Tu es si bel
    Que te regarder
    Tout simplement
    Du bout des lèvres
    Te murmurer
    Comme je t’aime
    A te regarder
    Tout bel de toi
    T’es bel de tant
    Et mon amour
    Est si fort grand

  32. .

    Coucou à tous, chaleur, sensualité, imaginaire émanent de vos poèmes. Merci à vous.

    >leila, superbe, beaucoup de sensualité dans tes mots !

    >on s’y croirait presque maria 😉 Des couleurs sublimes au couchant après la pluie… j’avais essayé de chosir le bon moment;-)

    >Et pourquoi pas 😉 Mille et une façon d’approcher ces totems.

    >Tout plein d’ «oc » pour toi sauf le pays d’oc, thierry 😉

    >Bien vu ces gardiens rougeoyants, paysage d’autant plus impressionnant que c’était désert. Merci lou.

    >Ne te dévalorise pas comme ça, nath. Ce que tu as écrit a beaucoup de souffle et de sensualité, je suis sincère, crois-moi.

    >Bien, bien les géants… toujours les mots justes pour trouver les bonnes images 😉

    >beaucoup de sensualité aussi dans ton beau poème, jean ! Tu vis en Bretagne ?

    >les messieurs de ce blog sont très inspirés, n’est-ce pas marc 😉 Oui le diable au corps… et de très beaux haïkus…

    >rigolo ton parallèleeeeeeee avec Pâqueeeeeeeeees, double bourracheeeeeeeeee 😉

    >bienvenue et merci valentin, bonne continuation avec votre blog !

    >alain, c’est bien ce que je disais plus haut, bravo ! Je vois que tu fais de beaux rebonds en oc aussi 😉 Qu’en est-il exactement de la langue d’oc ?

    >aspe, tout morose je te sens 😉

    >hé oui francis, la nature est très inventive et nous aussi 😉

    >Je n’ai pas vu d’ermite ni âme qui vive, arletteart mais qui sait autrefois 😉 Incapable de te répondre pour la Cappadoce.

    >oui annick, des couleurs incroyables qui m’ont envoûtée et remplie !

    >bien monique, tu rejoins le clan des filles en belle sensualité 😉
    Pluie chez toi, soleil chez moi hier, pour une fois que c’est l’inverse 😉
    Cézanne, j’adore, quelle intelligence ! Et cette phrase aussi. Je retourne plusieurs jours sur Aix et Ste-victoire le 20 pour le travail. Bravo pour le poème en écho !

    >Comme c’est bien senti véronique, on se croirait sur une terre lointaine et sacrée en effet !

    >Rio Bravo ! Toujours rigolote et chaleureuse ta chronique rachel 😉 Manque plus que John Wayne 😉

    >monsieur ou madame moi, vous pouvez me joindre en privé maintenant;-)

    >coucou candide 😉 Je craque comme toi devant tant de couleurs riches et profondes 😉 Beau poème !

    >jo.S, bravo c’est beau la façon dont tu as repris les couleurs du haïku ! Que de talents réunis sur cet espace !

    Beaucoup de grisaille à l’ouest cette fois 😉
    Belle soirée à vous et merci encore pour toute la beauté que vous nous offrez.
    Bises

    Ossiane

    .

  33. La plume s’enfonce un peu
    Puis étale sur la feuille
    La poudre de sa vie
    Que le vent bel pudique
    Souffle dans une caresse
    Alors la plume s’envole
    Elle se vole tendre et libre
    Et se pose sur sa peau
    Pour tatouer l’amour
    D’un geste tendre et doux
    D’amour à fleur de peau

  34. … .- .-.. ..- – / .-.. . … / — .- – . .-.. — – …

    -.-. . – – . / ..-. — .. … / — -. / .–. .-. . -. -.. / .-.. . / – .-. .- .. -. / .–. — ..- .-. / .-.. . / –. .-. .- -. -.. / — ..- . … –

    .- ..- / -.. .–. .- .-. – / .-.. . / – .-. .- .. -. / … .. ..-. ..-. .-.. . .-. .- / …– / ..-. — .. …

    .-.. / . –.- ..- .. .–. .- –. . / . … – / .–. .- .-. / -.-. .- .–. .. – .- .. -. . / — … … .. .- -. .

    -… . .-.. / . – / –. .-. .- -. -.. / …- — -.– .- –. . / .- / – — ..- …

    — — ..- … … .- .. .-.. .-.. — -. / .–. …. .. .-..

  35. Bonsoir vous !

    Bourrache : Commande notéeeeee !
    Rachel et ses histoireeeees me font mourir de rire !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Ocre – Roc
    Poussière de désert

    Les fées ont œuvré
    Sculptant les cheminées
    Edifice pétrifiés
    Sous la chaleur,
    Sous le soleil
    Pas de fumée
    Evaporée

    Ocre – Roc
    Terre de feu

    L’esprit des fées
    Plane hiver comme été
    Fées des neiges
    Fées des terres brûlées
    Soufflent le froid ou le chaud
    D’un été en plein hiver

    Ocre – Roc
    Choc des blocs

    Un cheval s’éloigne
    Petit nuage de poussière
    Une fée l’accompagne
    Et d’un coup de baguette
    Le transforme…
    En licorne !

    Ocre – Roc
    Mystère chic

    eeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee

  36. Un bonsoir tardif, accaparée ce jour par mon doudou ivoire (alias mon piano), MAIS, je vous ai lus et j’ai pu un peu écrire…

    Monique tu me fais rire)
    joli… marc!

    Quand les larmes du phénix engendrées par la mer
    Dessinent des arabesques des écumes, des sillons
    Au rythme des pulsations de la vague océane
    Je reste le regard vague, le sourire roussillon

    Et la pensée ruban envolée dans les airs
    Vers le cœur qu’elle espère, éclipse et doux mystère
    Dont elle caresse la peau sur un miroir de verre.

    Au sommet je chavire, trop haut le belvédère
    Dont tu t’ai fait refuge pour fuir mon grain de peau
    Mon amour passager d’un navire en dérive
    Sa caresse fugitive soufflée vers les volcans.

    L’averse me fait frémir sur la pierre esseulée
    J’ai tracé l’univers en monogrammes de fée
    Et je rejoins la terre, dont l’ocre me fait argile
    Pour épouser la nuit au silence porcelaine
    Hier me suis brûlée au feu de tes mots doux
    Toi cheminée de fée, dont la cendre est poème
    Sur chaque butte de sable j’ai déclaré forfait
    Et repris pierre à pierre , l’ocre de ta pensée
    En chemin envoûtant où je cherchais ta main.

    A l’orée d’une pinède au bout de ce sentier,
    Tu verras, c’est écrit au creux d’un reposoir
    Il y aura le destin au fond d’une tasse de thé
    Il se peut que je sois à la première rencontre,
    Fée d’ocre au cœur colorant
    Me reconnaîtras-tu en ruisseau tourmenté? si je charriais la vie !

    http://pagesperso-orange.fr/Leila/Musiques/Voxliris.mp3

  37. Terre promise
    Si chaude
    Et pourtant délicate
    Le vent chasse la poussière
    Il reste l’essentiel
    Le noyau de l’amour
    Tissé de bel désir
    Si solide et si fort
    Qu’il en défie le temps
    Se gardant tout vivant

  38. A son origine
    Dans la lointaine chine
    Le thé était un aliment
    Ce n’était pas très bon
    Plutôt un coupe-faim
    On en fit une boisson
    Qui changea son destin
    Le thé a son heure
    Au gré de mes humeurs
    J’apprécie le fumé
    Quand j’ai les idées noires
    L’ocre du népalais
    A culotté ma théière
    Le Houlong et sa châtaigne
    Dans ma tasse aussi baigne
    L’annam a ses vertus
    Parfumé au lotus
    Et le vert du Sichuan
    Est très revigorant
    Mais voyez-vous darling
    Si vous venez ici
    Pour la cérémonie
    Ce sera du Darjeeling
    Un jardin de Puttabong
    Qui est dans les très bons
    Ou un Margareth’s hope
    Car c’est vraiment le top
    Il fait frémir par l’odeur
    Les dames aux camélias
    Préférez-vous Leila
    Un verre de gunpowder
    Avec miel et « nana » ?
    C’est comme il vous plaira…

  39. Merci Jean pour l’instant verveine-menthe) je vois que je ne suis pas la seule couche-tard à tricoter les vers dans les parages.Ce qui me plairait c’est un instant convivial sous la tonnelle avec tous les passagers du blog comme l’avait écrit un jour marc dans un repas imaginaire.)

    Fil de miel
    Y est suspendue la lune
    Pour éclairer nos baisers…poussière
    Illuminer la terre, mon regard dans le tien
    D’une lumière…feutrée

    La pensée, minéral, aussi douce qu’un nuage
    Sur lequel une fée s’est endormie la veille
    Dessus le paysage, où le vert parle peu
    Laissant à mon verbiage l’espace des corps muets
    Mais ton regard pervenche se fronce et je me tais
    A trop aimer ta voix que me raconte le vent
    M’invitant à la danse au val des palissades.

    J’irais contre l’écorce de l’arbre tortueux
    Arrêter les mots doux et enterrer mon cœur
    Mais avant, sur tes lèvres sens mon baiser si doux
    Qui t’effleure de poussière sur des terres d’ocre rouge
    Mon corps de basses collines où fument des cheminées
    De colère et d’amour, l’or de l’eldorado effleuré de tes doigts
    Flamboiement de nos âmes, les cœurs sont muselés
    La fée prépare le bois, dans l’ âtre, de vieilles branches
    Crépitement orange, modelé par le vent, mon amour océan
    Des ocres plein la tête répétés en écho (comme suggéré par Thierry))
    Sont sortis des étoiles dans les ravines dorées.

    Fil de soi pour gravir la colline de l’enfance
    Suis le silence dans l’ombre des ocres que j’ai lus
    La terre écrira la plume et la plume les nuages
    Afin que mieux rêver te permette de sauter
    Par dessus la clôture les yeux…fermés.

    Fil de miel,Y est suspendue la lune
    Pour éclairer nos baisers…poussière de Roussillon
    Illuminer la terre, mon regard dans le tien
    J’ai, elle
    Dans le cœur
    Et aile, jet
    De couleurs
    J’ai, elle
    J’ai, elle,
    J’ai, elle
    Dans ma main.

  40. Belle nuit à toi Annick, je n’ai pas sommeil c’est ça le pire…trop de thé!)
    Au fait Jean pendant que j’y pense pourquoi c’est compliqué de déposer des com sur ton blog, un jour je voulais nommer une fleur que tu présentais dans l’avant-dernier slide photos, seule « la rose de noël » n’avait pas de légende…j’y ai renoncé))

  41. Eh bien il s’agit d’un réveil en fanfare, pas en fanfaron, avec les mots de leïla qui sont si agréables à entendre et à répéter

    Les thès de jean sont aussi variés et colorés qui favorisent dans ce printemps naissant l’éveil des sens, encore que dans ce registre marc s’y soit employé en suggérant en onomatopées dans un phrasé très progressifs leur dévoilement jouissif

    Quelle est donc cette échine, ces édicules chaînés, ces sortes de pédoncules qui face à la ravine s’enracinent comme témoins d’un autre âge, refusent de partir à la nage quand s’écoulent des magmas de boue rouge sur ces flancs décharnés et plus jamais ne bougent comme si le temps ils avaient apprivoisé.

    Ocreux est ce limon qui sans timon perd la raison et roule au creux du val en longues coulées assassines.

    Ocrée est la larme qui au gré des saisons vient sur la joue oscille et crée ce mouvement dans le sentiment.

    Ocra t il socrate, pas à coup de picrate, cette charte picturale avant de pousser son ultime râle ?

    Ah sur cette ligne de partage des eaux, où les argiles fines et collantes épousent comme des bas les pentes et dévoilent des cuisses agiles pour grimpeurs avisés, n’y a t il point de mortier pour broyer ces couleurs et disperser au vent les affres de la rigueur !

  42. La rose de Noël
    est un éllébore noir
    un hellébore niger
    j’ai, il
    dans ma main
    comme cet espace secret
    que l’on peut contempler
    mais pour le commenter
    il faut être initié
    j’ai, île
    dans ma main

  43. A l’intention de Thierry …


    Fin mars, l’a un coup de barre puis ça repart.

    Début avril, il tricote, emberlificote tous ses fils.

    Mais, mais, mais … en toute simplicité, se mettra-t-il à nu en mai ?

    (brin de muguet)

    (Clin d’oeil, hein !)

  44. à l’attention de Bourrache

    Mars nous vit guerrier se battre avec les mots, y mettre tant de bravoure pour parfois faire …un four

    Avril c’est difficile, il faut donner dans le subtil, de la nature animer le babil

    Mai sera différent animé mais pas en sang, les flagellants se mortifient à coup d’encens mais les rameaux c’est maintenant, le pape rame haut il n’est pas éblouissant

    triple clin d’oeil :)))

  45. Bonjour à tous, ici, dans ch’Nord, un soleil radieux et les oiseaux chantent…je leur parle.)
    Bon dimanche.

    J’ai, elle
    Dans ma main
    J’ai elle
    Dans mes yeux
    J’ai elle
    Dans le cœur
    J’ai,elle
    J’ai, elle,
    J’ai,elle
    Une chimère
    Dessus l’oeil ouvert
    Dessus le vert volcan
    Et l’ocre du Roussillon
    Une fée à Lusignan
    Une autre à Carcassonne
    Une fée à Perpignan
    Une autre Près d’la Garonne
    Mon prince n’habite les ocres
    Du royaume d’Aragon
    Que si Ferrat le chante
    Notre amour poésie
    Et moi j’ai aile de fée
    Pour voler vers ses bras
    Sur mon tapis de rêves
    De l’Auvergne, provençale
    Jusqu’aux monts du Vaucluse
    Croiser à Roussillon, un regard, doux pigment
    De ces yeux qui sourient
    Comme s’ouvrent les persiennes
    Des ruelles du village
    Ce bleu qui illumine et rafraîchit l’ardeur
    Des façades rougeoyant, tiens! Tinte le clocher
    Rendez-vous tout là-haut
    Au pied de la falaise
    Se trouve le pin et l’eau
    Grimpe, jusqu à la carrière,
    M^me rouge, ocre de poussière
    Je te reconnaîtrai.
    Pose près de ma tendresse
    Ton bâton de pèlerin
    La nuit, sur ton chemin murmure à Carcassonne
    Luciole des Pyrénées………………..orientalE )

    http://www.youtube.com/watch?v=pbIFbj5aX88

  46. Une valse à deux temps
    De rouge
    Et puis de noir
    De noir et puis de rouge
    En rouge foncé de temps
    Désir et lassitude
    Ennui et puis la vie
    C’est au rouge vraiment
    Qu’il est bon de se mirer
    Pour la vivre la vie
    De bel amour dedans

  47. Le canyon
    Un délice du tendre
    Le merveilleux passage
    Entre la terre et le ciel
    Il fait chaud
    C’est aride
    Mais la bottine poursuit
    Elle laisse derrière
    Ses traces
    Elle est passée

    En tout Là
    Un jour de son parcours
    Dans le canyon du temps

  48. C’est quand même incroyable
    Ce créateur sculpteur qui donne forme
    Et qui de bise et de pluie et de soleil
    Peint et dépeint à son gré
    Sur la toile de la vie du monde
    La Nature en éléments sur la terre
    Et en son tour de rond
    C’est grand et fascinant
    Et l’Homme petit contemple
    Le lent travail du temps
    Qui inlassablement
    Charrie et vit des milliards d’années
    Sur son dos alerte de jeune printemps

  49. .

    Bonsoir, j’espère que tout le monde a pu un peu profité du soleil qui régnait aujourd’hui….

    >merci annick, tu t’envoles au vent léger , la forme retrouvée 😉

    >merci rachel pour la chanson 😉

    >hé bien Phil, que se passe-t-il … Pas de mots mais des petits points partout ….

    >Joli conte, christine ! J’aime ton petit cheval de poussière. Il est blanc ou noir ?

    >marc, vraiment super ton poème tout en sen.. sans… sentiments divers et variés.C’est très bien amené !

    >leila, tu ne perds pas ton temps le week-end, non seulement tu nous offres de magnifiques poèmes mais aussi une compostion musicale très intriguante et visuelle. Création quand tu nous tiens 😉 Superbe graphiquement la berceuse animée !

    >jean, un poème aux multiples saveurs de l’Asie ! J’en veux bien une tasse aussi 😉

    >Bonsoir aspe, voilà donc en partie la raison de ton absence. Cette plongée en Inde et au Népal doit être un véritable choc de cultures dont on ne réalise pas bien l’ampleur dans nos pays relativement favorisés. J’ai entendu dire qu’on en revient bouleversé et transformé intérieurement tant ce qu’on découvre est difficile à supporter. Je comprends mieux tes mots retenus.

    >thierry, tu passes par tous les stades de l’ocre 😉 De quelle couleur es-tu ce soir 😉

    >bourrache, je pense que oui 😉

    >Plénitude visuelle, monique, je te sens très recueillie 😉

    Nouveau commentaire ici :
    https://blog.ossiane.photo/2006/01/08/2006_01_apesanteur/#comments

    Bises du dimanche !

    .

  50. Oh!! Annick comme c’est joli ce que tu viens d’écrire, comment ne pas être des contemplateurs de tant de merveilles ?

  51. oui, Monique, s’attarder se poser contempler la merveille offerte,
    sans oublier jamais de remercier sa vie qui permet,
    de cueillir en gâté cette merveille,
    j’ai lu les mots d aspe et d’Ossiane,
    et ceux qui survivent leur seconde,
    surtout en faim en soif,
    peuvent ils apprécier?

    la beauté semble accessible gratuitement pour chacun, et pourtant, pour la saisir de vue, il faut un oeil libre qui puisse avoir l’envie, le temps, la vie tout simplement pour se vivre dedans detels partages….

  52. C’est exact, Annick la beauté est présente, mais nous ne sommes pas égaux devant la réceptivité, pour de multiples raisons hélas ! La souffrance étant certainement un des obstacles majeur, pour être réceptif il faut une certaine disposition à pouvoir accueillir cette beauté, et je partage tout à fait ce que tu viens d’écrire ; ce qui ne veut pas dire que la sensibilité est absente, elle est seulement anéantie par cette incapacité de pouvoir s’émouvoir.

  53. Oui, Monique, tu écris fort bien,
    et comme j’aimerais que les gens soient sans soufrances et puissent s’émouvoir,
    ce serait le paradis..

  54. et me semble qu’en tentant d’offrir des beautés, comme les images d’Ossiane, cela peut aider à s’extraire de la souffrance, à quitter des états de traumatisme profond, à reprendre goût avec la belle vie, à s’émouvoir,
    à pleurer, c’est si bon de pleurer,
    à sourire, c’est si bon de sourire
    à vivre, c’est si bon de se vivre tout simplement d’émotions pures…

    C est bon de penser partager la beauté rencontrée, et offrir cette lumière vue…

  55. En acceptant de se laisser aller à la rencontre du beau,
    on se fait du bien, et on s extrait de souffrances,
    et ensuite c’est naturel de se faire plaisir,
    la souffrance on la voit juste un bref temps,
    et on s’éjecte de plus en plus vite,
    c’est un travail de souhaiter toujours au max, happer le beau, le bon,
    pour soi,
    et pour le donner aux autres…
    un geste d amour…

  56. Bien sur Anick la beauté quel qu’elle soit, et celle de la nature en particulier est pour chacun une main tendue , une douceur offerte, une thérapie même et de toute façon un élément apaisant dans la souffrance, ce n’est pas pour rien qu’on utilise beaucoup la musicothérapie. Encore faut-il que cette main tendue rencontre celle qui en a besoin.
    En tous les cas Ossiane réussit à merveille en ce domaine et c’est super, vraiment super, car en plus de la beauté, il y a le partage et l’échange. Je t’embrasse et bonne nuit Annick

  57. MERCI Ossiane,
    tu m as tendue la main, un jour, quand j ai glissé deux trois mots en vevant sur la pointe des pieds, si per de dérnger, de sortir de moi enfoui par bien trop,
    c’était des mots sur une image de rose…MERCI!
    la beauté de tes images, la beauté et les échanges des écrivains m’ont apporté beaucoup,
    et en l’écrivant j ai la larme à l’oeil car c’est fort vrai….
    je fais un bel parcours de vie avec vous, quelquepart…MERCI!

    BISES ET BONNE NUIT à chacun.

  58. en veNant sur la pointe des pieds, si peUr de dérnger, de sortir de moi enfoui par bien trop,
    désolée, mon émotion m’EST!

  59. Je partage ton émotion Annick et plus je la comprends et pour cause, je crois que nous sommes nombreux dans notre cas et Ossiane me semble en être très consciente et sait le bien qu’elle peut nous apporter en nous permettant de pouvoir nous exprimer et laisser parler nos émotions à travers la poésie notamment. Une belle image tout d’ocre vêtue nous attend sur la note suivante, juste eu le temps d’apercevoir. Bonsoir et Bisous.

  60. Quelle mémoire tu as, Bourrache, de te souvenir de ces pages identiques,
    je te remercie de me faire relire de beaux écrits, des vrais de vie, de la vie.
    Merci Bourrache. Je t’embrasse.

  61. En fait c’est Marc qui me fait revenir sur cette page,
    mais ma vie si bousculée en autisme actuellement,
    c’est tellement dur l’autisme en adulte.
    Merci de m’excuser.

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