Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
La terre chuchote
fumerolles du néant
feu intérieur
◊ Sur les hauteurs de Saignon …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
La terre chuchote
fumerolles du néant
feu intérieur
◊ Sur les hauteurs de Saignon …
Vapeurs de la terre
Au sortir de ses entrailles
Odeurs de café
nuit bleutée
les rêves s’éveillent
je les entends
chuchoter
sous les draps
de la terre
Ile vole quand
nuage bleu
baiser remontant
le mystère de la terre
Super bonnes les odeurs de ton café Monique !
Le brouillard en appelle au rêve,
Taquine l’imagination,
C’est un paysage étrange,
Un décor de théâtre,
Un voile bleu en toile de fond
Sur lequel danse le brouillard.
J’entends le chant de la hulotte ;
C’est étrange, calme, beau,
Si clair, si doux, si mystérieux
Comme le chant de la hulotte.
Lou, je t’en offre une tasse avec un grand plaisir.
noyée dans doux néant bleu,
je lève les yeux,
au dessus de la frise des monts,
vois une bouche
On s’y laisserait prendre
entre fumerolles et bourrelets
on croit discerner un cone
les remugles venus de l’intérieur
au teint soufré, pâle et orangé
n’ont ils pour but que d’abréger
la tranquilité des alentours
et est ce dans la déclivité
quand croit la taille du réservoir
qu’on se penche pour voir
pourtant combien de signes
avant-coureurs se déclenchent
et de la porte de l’enfer
jouent sur la clanche
quand la pression accumulée
voit soudain se libérer
ces hordes sifflantes
il est temps de reculer
alors difficile de savoir
si le café est plus tonique
dans le matin scoriacé
car dans les longues coulées
rougeoie encore la lave
tandis que fûment les pavés
noirâtres et allongés
le monstre en bave
qui n’en finit pas de déglutir
nous faisant croire qu’il va engloutir
sous des tonnes de cendres
alors la vigie de loin
peut bien s’écrier
« pouzzolane ne vois tu rien venir ? «
De l’outremer au turquoise
Le regard s’égare , se brouille et te cherche
Ton coeur bat au coeur de mon silence
très beau monde qui me renvoit à celui des songes et de la rêverie… MA
Dans la caldera
tempête sous un crâne
la nuit s’efface
La nuit
au matin
bleuissant
de l’obscur
en volutes
la lumière
se lève
Quelques nuages de prennent pour de l’écume,
Rêvant du temps lointain où la montagne reposait sous la mer.
Un temps sans regard d’hommes, où la beauté n’était pas née.
Volcan
J’ai frôlé du regard un volcan
J’aurais aimé l’embrasser à pleine bouche
Sentir en moi son souffle brûlant
Et me consumer sur ses pentes farouches
J’ai frôlé du regard un volcan
Au delà de ses éruptions rugissante
J’ai senti le parfum enivrant
De la lave chaleureuse et entêtante
J’ai frôlé du regard un volcan
En son cœur l’humanité se cachait
Tout au fond d’un cratère grondant
Qui dans un premier temps m’avait effrayé
J’aimerais devenir un géant
Pour séduire cette montagne vivante
L’arracher à ce monde ennuyant
Et danser avec elle la valse ardente
Pascal Usseglio
23 février 2007
–
Ecume des rêves
Nuit aux couleurs d’océan
Baleines à bosses
–
j’aime beaucoup arletteart
dans tes yeux humides
je vois la brume de ton coeur
la nuits noire de tes nuits
—
laisse jaillir les mots
de ton coeur fragile
ii te rendront plus fort
—-
dans la chambre vide
tes baisers ardents
brûlent mes lèvres asséchées;
une nuée ardentes de souvenirs
emplie mon âme magmatique,
et des larmes volcaniques
lèchent ma peau ravinée
par la prégnance de ton abscence…
—
très beau sophie
brulures dévorantes
dans tes yeux creusés de cônes
mes veines délirantes
la volonté de puissance
l’éthernel retour
Morgenröthe.
bleu sur bleu
en la nuit
recluse
se déplient
les songes
sages errances
d’une main
retenues
en souffles
nonchalence
sujette
au passage
des éruptions sourdes
tels accès de tendresses
auxquelles tendre
la main
alors en confiance
sous la pluie
nécessitant
la recherche de l’abri
signe
d’un mansuétude
accomplie
Quand elle s’envole
dans le brouillard
en tout de bel
le long d’la Loire
pannickons-pas
la toto se vit au cadre noir
sa vie d’aimer en tant de bel
pensée doudou
brumes sans volcan
pour Salade sur le machisme
http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Norman
Il y a longtemps qu’il n’avait craché
Le volcan de la tourmente
Silencieux, réservé, caché
Sous une végétation indolente
Au nez de tant d’années
Il a retenu dans ses viscères
La fournaise d’un cœur damné
Orage silencieux, sans éclairs
Dans son ventre malade
Brûle le feu de la rancœur
Infâme mascarade
En larve fumante de douleur
C’est à peine s’il laissait échapper
Quelques vapeurs au-dessus du cratère
Il a fini par exploser
Laissant éclater sa colère
–
Jean : j’en connais une qui se sentira toute schnoufdeschnouf lorsqu’elle lira
ton texte. Bel de bel !
–
–
Monique (avec un M majuscule parce que j’estime que tu le vaux bien) :
brrrrrrrr … ça me donne froid dans le dos.
Tu ne nous concocterais pas un petit un peu plus gai, siouplaît ?
Biz et clin d’oeil.
–
mystérieuses et troublantes fumeroles.
respect et inquiétude alourdies par la nuit…
joli montage!
Que la paix soit dans les esprits et les cœurs.Le Monde ne tourne pas toujours rond.Suis pressée, j’écrirai plus tard, bonne journée à tous.
http://www.youtube.com/watch?v=gQEmoZBq9y0
–
Ossiane … coupable d’un montage ???
Je n’y crois pas.
Je parie que Ciboulette a voulu écrire « jolie montagne »
–
heu…
http://www.youtube.com/watch?v=QbWyNCJ-XQ0
au bout de la nuit
tenter de se rattraper
et se perdre
le temps suspendu
Vol quand dans la brume se cachent du géant les membrures puissantes
et que seules nos narines ne sauraient nous trahir avec les boules puantes
pourtant en apparence encore endormi il crache des humeurs bien piquantes
alors si il s’est longtemps retenu souffrant qu’enfin il libére ses sphincters
ce n’est plus de l’éructation et ce n’est pas au nombre de boutons
que se vérifie l’intensité d’une soudaine éruption
il gonfle démesurément aussi l’inclinomètre
peut nous renseigner sur le renflement
qui affecte la bête sourde encore
mais prête à cracher animalement
et cette exalaison des plus putrides
se rythme avec des borborygmes
des hoquets et des vomissures
qui expriment le tourment infernal
auquel son estomac est soumis
entre l’oeuf pourri et la bile amère
voici que l’alien sort du réceptacle
Bien des con-fusions dans l’écriture …
A QUAND le VOL pour plus de légèreté
Des blessures réveillées
Donner sans re-se voir
Permanence de reconstructions
On ne peut se nous-rire de rêves
Se dégager d’illusions de morts sûres
S’encrer dans le réel
Retrouver le gout sucré
Le sacre du printemps
La terre sang mêle
L’échange, le vrai relie.
27/03/09
Niera le gong haut , pas encore de lac de lave ni de sac de bave
il va résonner dans la vallée de manière retentissante
et couvrir sa tête de cendre avant que de s’illuminer
il est cyclique presque cyclothymique
Hadès fourbit ses chaudrons et active ses feux
et dans le feu…de l’action, il en oublie ses bonnes intentions
purifier, vitrifier, magnifier
si il lessive et brûle, incendaire
ne laissant que des précaires
si dans sa gangue il enchasse
et dans ses effluves pourchasse
il laisse aussi dans ses traces
des merveilles ignées
après avoir de son oeil cyclopéen cligné
alors que le Dekkan ou le Kamchatka
nous révêle la puissance formidable
ou encore le Palo en indonésie
et plus rien n’arrête nos frissons
le con à sa cône
s’envole dessus le volcan
le lai à l’aymé
@Duboisaymé:
Les monts de Lacaune s’étendent d’ouest en est sur un peu plus d’une trentaine de kilomètres, entre Le Sidobre et le massif de l’Espinousse. Oscilliant entre 600 et 1267 mètres d’altitude, (point culminant: le Montgrand) les monts de Lacaune offrent un avant goût de Massif Central tout en conservant un oeil tourné vers la Méditerranée que l’on aperçoit d’ailleurs par temps clair.
Les Monts de Lacaune offrent un espace naturel immense, préservé et vivant. Des lignes de moyenne montagne où ondulent des forêts accueillantes aux lacs et plans d’eau poissonneux, tel le lac du Laouzas , des sentiers de randonnées frais en été aux rivières et cascades bruissantes.
Ils constituent une terre de prédilection pour les amoureux de nature et les randonneurs avides d’espaces sauvages et préservés.
C’est dans les immenses forêts de Lacaune que l’on a trouvé l’enfant sauvage. Le musée des arts et des traditions du Vieux Lacaune propose une salle qui raconte la vie de ce petit homme élevé au milieu des animaux.
Oui salade on pourrait rajouter que cet espace est vraiment à visiter
le lac de la Raviége permet toutes sortes d’activités nautiques et la charcuterie de Lacaune est très prisée des amateurs, notamment le boudin Galabar.
Ca vaut le déplacement et vous ne serez pas déçus même si pour du plus sauvage
pous pouvez allez au massif du Caroux mais c’est plus loin de Toulouse.
Je suis sûr que les mots de Jean vont aller droit au coeur de la toto. C’est qu’il y a un vide quand elle n’est pas là notre toto préférée.
Reste encore du café de ce matin Monique ? (Monique avec un grand M parceque tu le vaux bien en effet) J’en prendrais bien un tasse car je suis dans le potage.
http://www.dailymotion.com/relevance/search/julien+clerc+%2B+le+coeur+volcan/video/x4qvet_le-coeur-volcan_music
Merci Salade ton texte donne envie de visiter cette région. On est loin du machisme de Norman auquel je n’adhère pas.
Tryo Le Groupe
16 juillet 2008
Tryo « Toi et moi »
16 juillet 1963
je deviens animiste
téter tes volcans
du vésuve au sheveluch
être avec toi
Bonsosir à tous !
ça me fait penser à cet air bien connu :
Comme un volcan devenu vieux
Mon cœur bat lentement la chamade
La lave tiède de tes yeux
Coule dans mes veines malades
Julien Clerc
Mais rassurez vous : je ne suis pas malade !
Petit hors sujet :
Je pars quelques jours…. (3 en fait)
A la rencontre, et cela ne va pas vous étonner…
De bloggeuses….
Cavalières et Amazones !!!
à Tours, chez ML, ErosChevauxPassion
___
http://www.eroschevauxpassion.com/
____
Bientôt les détails dans l’Echo des Sabots ! (mon blog spécial « chevaux » !)
Allez, j’ai encore des affaires à préparer !
Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee
Bon voyage Christineeeeeeee. Suis passée faire un tour dans tes blogs hier. Félicitation pour ce nouveau né et adorables les bebés sapins dans la neige. Monique merci pour le délicieux café du milieu de la nuit 😉
Bonne journée à tous
Fin de journée bien remplie et je vous retrouve tous mes amis. Bien sûr j’ai refait du café frais, il y en aura pour tous.
Pour un texte plus gai Bourrache même avec un « siou plait », en matière de volcan il faut être prudent.
L’écorce a beau être épaisse, recouverte dune nature splendide, et du plus bel effet sait-on ce qui boue dans sa marmite.
L’humour, les éclats de rire, les mots doux peuvent être parfois les masques d’une grande souffrance. Oh ce n’est pas de l’hypocrisie, encore moins du mensonge ni même de la fuite. Mais ce peut être un trompe l’œil habile, parce que tout simplement le volcan n’est pas prêt pour laisser éclater les forces intérieures qui sont en lui pour libérer l’égo.
Pardon Bourrache si j’ai enfreint la pudeur du verbalisme mais la vérité reste la vérité et diable que cela fait du bien, trop de pudeur nuit bien souvent.
Mais allons mon humeur ce soir est des plus bonnes et je chuchoterai de bon coeur des vers aux accents plus gais parce que mon âme est heureuse en ce printemps tout beau tout neuf, jusqu’au sommet de Saignon, j’en suis sûre où le soleil sans doute aujourd’hui a levé le voile sur les fumerolles matinales pour dorer les pierres et faire s’épanouir les fleurs.
Pour une belle poésie je choisirai ce soir le très beau poème de regard. « bleu sur bleu en la nuit recluse…. » posé sur le blog à 11hO1
.
Bonsoir à tous avec un petit passage express 😉
>Original ton haïku, Monique, je veux bien une tasse aussi 😉 Quel beau dernier commentaire sur ton état du moment !
>Superbe, maria !
>Il vole la nuit, lou 😉 Bien senti !
>Une bouche, ah bon, où ça brigitte 😉 Ta poésie désarçonne et j’aime bien 😉
>M’amuse ton pouzzolane, thierry 😉 Le volcan t’inspire 😉
> Superbe aussi arletteart 😉 La peintre que tu es a parlé 😉
>Coucou emma, on est en plein dedans là-haut, coupé du réel, Bises vers toi et raphaëlle.
>Le poète de l’aube s’est joliment exprimé. Il s’agit bien de toi pierre 😉
>Sophie, tu offres toujours de belles choses. J’aime ton idée de montagne sous la mer.
>pascal, quel beau souffle dans ta plume ! Tu avais prémédité ce poème 😉 Bravo, c’est vraiment beau !
>Superbe idée ta baleine, bourrache, merci à toi !
>magnifique marc, depuis quelques jours, je sens que tu reprends ton envol 😉 L’hiver est fini 😉
>salade, j’ai un peu de mal à voir ce que tu veux dire, veux-tu bien m’expliquer ?
>Même chose que pour marc, regard, tu t’envoles en liberté et légèreté. Merci à toi.
>jean, annick sera contente à son retour. Elle a sûrement pensé à nous à Saumur 😉
>bonjour et bienvenue, ciboulette 😉 Pas de montage du tout, du 100% naturel 😉 Merci à vous !
>Prends ton temps, leila.
>véronique, comme c’est bien dit et senti en peu de mots. Merci !
>nath, le printemps aussi pour toi dans ton écriture avec tous ces jeux de mots sensibles qui te ressemblent. Bel envol !
>merci pour ce beau diaporama chanté et peint, rachel !
>christineeeee, escapade passion qui te ressemble ! Bon séjour avec tes amis cavaliers et cavalières 😉 A bientôt !
Bonne nuit, à demain !
Ossiane
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De nouveaux beaux poèmes à découvrir sur:
https://blog.ossiane.photo/2006/12/01/vent/#comments
https://blog.ossiane.photo/2009/03/25/falaise/#comments
.
seules les caresses de l’âme restent
celles du corps sont éphémères
les cheveux dénudent le crâne
volcan éteint rase rase rase
seules les caresses de l’âme restent
celles du corps sont éphémères
les cheveux dénudent le crâne
chapeau circonflexe chinois
volcan éteint rase rase rase
La terre chuchote:
Un nuage s’est perdu
Amoureux d’une montagne
Il a caressé longtemps ses sommets
Effleuré de ses limbes, les cimes
Soupiré devant ses divines courbures
Il s’est approché si prés, si prés
Qu’il est tombé, à jamais
Pour une nuit d’amour
Amour Azur
Si l’on doit se méfier…de l’eau qui dort, alors tout ces fils de Vulcain peuvent aussi légitimement nous donner quelques sueurs froides.
Bien sûr la dérive des continents, les phénomènes de subduction, la ceinture de feu, les points chauds, tout cela est de mieux en mieux connu et ça nous offre de cette Gaïa qui nous est chère des perspectives pas forcément toutes réjouissantes.
Du Pinatubo au Paricutin, du Chimborazo au Popocatepetl, de la Soufriére au Piton de la fournaise il y a dans la relative insouciance des populations qui peuplent certains lieux pourtant encore dangereusment exposés comme un attachement, une fatalité qui étonnent.
Le Vésuve peut bien être ausculté et monitoré jour et nuit mais encore comment pourrait on évacuer rapidement pour soustraire aux nuées une population pléthorique qui vit sur ses flancs ?
Source inépuisable de matériaux et d’image …c’est depuis toujours à travers les grands récits de ces spécialistes que je prend le pouls de cette planète interne
dont le manteau nous laisse parfois entrevoir sa couleur, par delà le moho.
Un souvenir ému pour Maurice et katia Kraft disparus trop tôt lors d’une explosion pyroclastique au Unzen, ce furent des chasseurs d’image prodigieux autant que des passionnés absolus qui ont risqué leurs vies maintes fois pour nous rapporter des témoignages visuels aussi précieux que confondant.
Qaund la terre crache depuis ses entrailles nous entrevoyons sa toute puissance cataclysmique et notre petitesse nous est alors plus évidente.
Les voisins de ces géants ne seraient pas plus humbles et avec un sens évident de la finitude, qui confrontés à cette dimension supra humaine développent autant que les giobules rouges d’altitude une sereine attitude.
Si vrais et touchants tes propos Monique, foi de volcan )) et quoi de plus vrai que le regard d’un regard sur les bleus du Monde.Bon repos à tous.Bonjour Thierry où puises-tu tout ton savoir?) C’est impressionnant!
Bonjour chère leïla, meuh non, c’est pas sorcier, ça fait un petit moment que je lis des trucs et c’est curieux la mémoire, mais ça sédimente, c’est là au fond de vous et puis hop ça ressurgit à l’air libre en temps opportuns, et il paraît même que l’encyclopédisme (light tout de même) ça se transmet.
Devine comment les copains de mon fils l’appellent, parait il…wiki !
Le jour où il m’a dit ça je suis parti à la renverse…d’un rire homérique.
Non, c’est juste le plaisir de partager, au fait j’ai été un peu rapide, le moho
c’est la discontinuité de mohorovicic, chic planète non ?
Allez la bise à toi et bonne journée.
Bonjour sous le ciel bleu !!!
Elle a quitté le manègeeee
pour les tours de la Loireee
l’amazoneeeeeeeee
pète le feu
du volcan
sur sa selleee
à coussin d’air
le cassoulet
se digèreeee
bon retour à l’écurie hi hi hi !
Des biseeeeeeeeeeeeeeeeeees !
–
Impec’, Jean !
L’absence t’inspirant, j’vais m’inventer un p’tit week-end quelque part … afin de pouvoir bénéficier de tes bons mots … à ma gloire …
Clin d’oeil.
–
Après le succès de la dernière mission aux quatre coins du monde, le capitaine avait décidé d’accorder quelques jours de repos au vaillant équipage.
Le bateau prit le large et les matelots, toujours un peu dissipés, embarquèrent pour une petite croisière.
Les deux Bourrache tentèrent d’expliquer à Christineeeeeee qu’un destrier n’avait pas sa place sur le pont mais la détermination de celle-ci vint à bout de toutes les résistances.
Thierry arborait fièrement le pull marin tricoté par les deux Bourrache. Il s’était, pour l’occasion, coiffé d’une casquette trouvé dans les affaires de la Toto.
Celle-ci ne se déplaçait jamais sans une grosse malle à trésors dont elle conservait précieusement la clé.
Monique était bien évidemment du voyage mais elle commençait à se languir de sa Loire bien aimée et buvait du café plus qu’à l’accoutumée.
La première escale eut lieu en Italie. Le capitaine avait organisé un jeu de piste à l’intention de ses fidèles moussaillons.
Le but était de découvrir un message et de le réciter le plus précisément possible au capitaine.
Le jour venu ils décidèrent d’affronter l’Etna. Ils s’élancèrent bruyamment sur les chemins rocailleux.
Au pris de terribles efforts ils parvinrent enfin près du volcan.
Marc fut le premier à trouver le parchemin.
Sérieux comme un pape, Il decripta le message, l’apprit par cœur et le récita quelques minutes plus tard à Thierry :
• La terre chuchotte, fumerolles du néant, feu intérieur
Thierry rejoignit ses camarades restés plus bas et leur répéta :
• La terre chochotte, fumerolles du néant, feu intérieur
• Message reçu 5 sur 5 répondit Chistineeeeeeee qui, munit
d’un talkie walkie, transmis les mots suivants à Monique
• La mère chochotte, Fume en robe du séant, Feu d’intérieur
• Dacodac, je le dis aux 2 Bourrache répondit Monique
• La mère zozotte, Fumez robe du séant , Peur intérieur
Le message fut ainsi relayé à chaque membre de l’équipage.
Il avait été décidé que ce serait la Toto qui le réciterait la première à Charlie-Ossiane .
Ah ! Qu’ elle avait fière allure, dans son déguisement de pirate, notre chère Toto ! Sabre à la main, elle déclama bien haut au capitaine :
• La mère zozotte, Fumer tue et colle le séant, Na ! même pas peur
L’équipage repartit quelques jours plus tard lorsque le capitaine pu enfin sortir de la clinique « Au bon repos ».
Le médecin avait été très ferme. Après ce bref malaise, il fallait lui éviter tout
surmenage.
Le joyeux équipage promit qu’il allait bien s’occuper de son capitaine mais
qu’il ne comprenait vraiment pas ce qui avait pu occasionner une telle émotion !
–
Rachel : j’en red’mande …
Oh, que ça fait du bien de rire…
–
Bravo Rachel, pas tragédienne tu nous entraîne dans des récits tordants
le téléphone ne garantit pas l’authenticité du message mais de ces glissements successifs nait une nouvelle histoire revisitée de fond en comble depuis les cales jusqu’au bout du mât.
Je croyais même qu’on allait parler de cocotte avec cette cuisson vapeur propre aux volcans.
Au fait le pull va très bien et ne serre pas trop par contre il sert énormément
même par gros temps.
la bise et bonne soirée
Attention Rachel est sur écoute, ouvrez bien vos zoreilles, des messages à faire passer au dessus des vapeurs ossianaises, soignez l’élocution, chaque mot a son importance, pour ma part Christine bien reçu, qu’en dis-tu Bourrache ? Pas sûre que ce soit du café pur versé dans nos tasses, le val de Loire connaît quelque « niaule » qui pourrait bien mettre le feu aux vapeurs bleues du Volcan.
la mère chochotte
fume en rollers; nez au vent
jeux inter-rieurs
hummmmmmmmmmmmmmm…bon la niaule Monique
Que vous êtes tous gentils avec vos commentaires.
Contente de vous avoir distrait quelques minutes. Je voudrais rendre un hommage appuyé à Goscinny que j’admire depuis mon enfance. Impossible de ne pas comparer l’équipage d’Ossiane avec les copains du petit Nicolas ou la joyeuse Tribu d’Astérix tous plus bruyants et joyeux les uns que les autres.
Et continuez tous à écrire vos beaux textes qui inspirent mes âneries. âneries qui, toutefois, épuisent mon neurone car je me creuse la cervelle pour trouver la suite des aventures.
Bises à tous. Dis donc monique, l’aime la niaule ce marc (sourire) !
Alors je récapitule…
La terre chochotte, fumerolles du néant, feu intérieur
La mère chochotte, Fume en robe du séant, Feu d’intérieur
La mère zozotte, Fumez robe du séant , Peur intérieur
La mère zozotte, Fumer tue et colle le séant, Na ! même pas peur
La mère chochotte fume en rollers; nez au vent jeux inter-rieurs
La mère chuchote, moins de bruit! les enfants en la demeure….rêvent de bonheur))
Vous me faites rire tous, Rachel ton imagination déborde d’espièglerie.Continue!!))
http://www.youtube.com/watch?v=eNYEk9xKOU8
vlocanique… 🙂
A fleur de terre, à fleur de ciel,
Les vapeurs bleues du volcan
Flottent dans les airs,
Elles sortent du flanc de la roche.
L’âme de la terre
S’échappe au grand jour,
Le coeur est en souffrance,
Il implore les dieux absents.
La braise fait figure de banquise,
La flamme de ses entrailles s’est éteinte.
C’est dans le silence du matin,
A l’heure où rien ne ment,
Que le ciel accueille sa douleur.
Stalagmites de magma refroidi,
Illusion de flammes de glace,
Un volcan mourant de froid.
Je sais qu’il est ailleurs
Dans le soleil à venir
Le volcan aux braises rouges,
Peut-être tout autant dévastateur
Mais synonyme d’amour et de chaleur.
Bien beau ton texte monique. Volià des mots que je ne saurais écrire.
avant qu’un nuage
se perde en chasse d’eau
contre un beau volcan
sort à flanc de roche
l’étron géant magmatique
d’amour chaleureux
même s’il est difficile de se l’imaginer
derrière cette brume opaque
cette uniformité sans teint
une nuée de couleurs jaillira
et se répendra tel une coulée de lave!
alors l’horizon qui se noie
dans une mer trouble et noire
émergera comme un volcan
des profondeurs de la terre
bonne soirée à chacun
flotter à la surface
de cette buée
qui nait du souffle –
portée, yeux levés,
et se demander
si vraiment on est seule
à voir que le nuage
qui flotte, là, dans un coin,
est une bouche
Et la force -lumière intérieure
Jaillira ,comme d’un coeur gonflé
de joie par les doux prémices
de ces lèvres
Que j’avais imaginé aussi , Brigetoun
Belle journée prometteuse à tous
AA
Lèvres d’un nuage
Des mamelons
Au volcan glissent
Douces caresses
D’un cumulus
Delta du Mékong
Delta du fleuve rouge
La perle d’Orient
A mis à Saignon
Ses pluies torrentielles.
Ici le printemps
Là-bas la mousson
Remplit ses nuages
Il pleut des étoiles
Sur un grand volcan.
Ici à Saignon
Point d’or ni de jade
C’est juste la balade du « n » qui chuchote
La brume du volcan cache des yeux qui rient
La photo est prise du haut d’la falaise
Pierre n’est plus assis, mais dans la vallée
Il parle aux chevaux…un bruit de sabots
Vole la coccinelle, Christineeeeeeeee est partie
A Tours, l’Amazone aura des histoires à nous raconter…
ça va vous arrivez à suivre? Et la Toto elle revient quand? ) @ +
J’ai bien cru l’espace d’un instant que l’équipage en grand ordonnancement allait prendre la route du centre de la terre, crevant l’abcés et explorant les profondeurs bubonniques de ces géants magmatiques à la mode métaphorique.
On est resté au bord de la cheminée, dans ces à pic vertigineux, à renifler des vapeurs délètéres (de la terre aussi d’ailleurs) alors que le coeur au bord de la bouche, se soulevait par à coup et par touches le géant désemparé qui n’en pouvait mais et rêvait de s’épancher enfin histoire d’en rajouter une couche.
Dans cet abime sombre et furieux luisaient bien quelques yeux de ceux qui vous cachent beaucoup et vous promettent plus encore.
Que nenni ce n’était pas des elfes qui retenaient semence mais avant même que la masse turgescente ne transforme sa vérité éjaculatoire en gigantesque amas de cendres il fallait encore que de ce goufre enfle démesurément le réservoir qui allait féconder la surface.
Episode glorieux et vigoureux qui laisserait tout chamboulé, une transformation
pas uniquement métamorphique où Orphée ne raménerait pas à tout coup un trophée.
Le maître des volcans depuis son siége pouvait bien s’interroger sur la logistique à mettre en oeuvre « toutes ces bouches à nourrir » il n’en n’avait pas pour autant plus de facilité à jouer les utilités pour savament les approvisionner !
déflagrations impromptu
déchire le néant
du chaos nait la vie
—
Au dessus des volcans l’âme s’élève voyageuse
Le printemps est limpide et la brume de l’hiver
Auréole de ses pluies l’océan apatride au bleu de l’univers
L’âme chavire sur le blanc, c’est l’aube du firmament
En dessous le cratère grommelle alors je pleure
Pour apaiser le feu, ma pluie est un baiser sur les lèvres brûlées
Le volcan s’est éteint, l’oiseau est un gerfaut, si ton regard le veut
Devenu hirondelle, alors ferme les yeux et le regard des dieux
Aura posé le soir sur les cendres du levant tout le feu de mon coeur
Au pied de ton plaisir, rêve et que s’endormir soit la paix éthérée
Des nuits de nos désirs.
Plus qu’un volcan qui meurt tu es ma poésie
Plus qu’un rocher perdu je m’assieds sous ton dais
L’Amour est un secret plié dans nos pensées
A toi mon doux rivage voudrais le confesser
Aime-moi doux nuage, la lande est un espoir
Sur la roche mon baiser, la lave sanglante lueur
Les mots un feu sacré traînant tous ses poèmes
Sur la pierre immolée et le coeur orphelin
Dont on ne sait que faire s’envole dessus la plume
De cet oiseau fragile qui tournoie en cerceaux dessus les puys du Dôme.
http://pagesperso-orange.fr/Leila/Musiques/Adagietto.mp3
Le dôme du goûter n’attend pas son heure et laisse passer le doge
le Gerfaut n’est plus en quête d’une proie et regagne sa loge
les monstres n’attirent plus la confidence dans leurs masques simiesques
et depuis la planèze s’étend bien à son aise la cohorte des puys
du Grioux à Marie il y a comme un souffle qui dans ce pays le bel se vit
les raisins de la colère
les raisons de l’espoir
l’oraison du présent
bonne soirée à chacun
J’ai perdu quelques mots au fond d’un lac de laves
Sur un mont hérissé , tourmenté et fumant
De sa bouche éruptive, tonnait le grondement
Cataclysme annoncé par une corne de brume
Réveil de l’empereur, cernez vos citadelles d’un bouclier de peur
Et fuyez la colère de ses nuées ardentes
Laissez le dôme désert, son cœur inhabité verra pousser des fleurs
La caldera ne meure que si meure la coulée
J’ai perdu quelques mots au fond d’un lac de laves
Ils font trembler la terre, tes yeux un sismographe pour mesurer le feu
Immergé sous les flots.
C’est la naissance d’une île couchée sur l’océan….
Le long des failles, béante,une plaie, la Terre gémit
Appelez les pompiers, peut être que la fontaine des lances d’incendie
Refroidira le front de la brûlante coulée avant que dans mon port mon cœur ne soit brûlé
J’ai perdu quelques mots au fond d’un lac de laves…les entends-tu hurler?
bien chers tous, la toto vous a lus, et vous relira plus reposée demain, bien qu’elle est sautillante la toto, pleine de rêves plus encore, et a envie de vous confier sa romance toutdevrai,
la toto elle a serré le nord et,
en est redescendu pour gagner Saumur, pour serrer son ôde à la vie, à la paix, à l’amour, au bonheur, un bel rêve et collée de trop près par la voiture derrière, elle a pris St lambert des levées ( enfin, si la mémoire est bonne pr le nom ), voyant trop tard Pont du Cadre Noir juste à sa gauche, perdue dans le noir du bourg, sans un chat, puis juste un humain pour lui indiquer Saumur mais pas le cadre noir car d’après lui en plein centre vile, et à Saumur, un autre humain qui lui indique le chemin, un peu en retard, la toto se pose et regarde la grille » Ecole de.. », elle s’est posée un long temps,
puis, d’appeler des amis avec une chambre d hôtes, mais prise déjà,
alors, la toto, elle a véhiculé dans Saumur, s’est posée ses sabots devant Cristal hotel, et le tarif ok pour son plein d’avoine avec vue sur Loire, elle s’est posée,
a laissé ses sabots sur le parking pour monter son sac au second, en angle, des vues sur le pont de Saumur, le pignon de la mairie, elle a soufflé, la toto, a contemplé son chemin parcouru en amour, et la vie du présent, puis,
est redescendu se marcher avec ses ballerines de bal le long de la loire, la nuit, les reflets des lumières du pont, l’eau, qui coule, le souffle se murmure avec élégance encore tout ce temps,
et puis elle s’est couchée son bord de loire, pour se lever au matin, regarder, contempler, remercier le ciel de cette liberté, de sa vie pour elle, elle s’est assise longtemps l’air frisquet, le soleil en ciel si bleu des bords de loire, devant l hotel à raz de l eau, ses pensées se flottant
et puis des pas dans la ville si belle, et vers le thoureil tant aimé,
et la surprise en partant vers le thoureil de voir un panneau Le Cadre Noir, pour arriver hors de saumur à St Hilaire commune de Saumur avec son Cadre Noir….
elle a loupé le cadre noir la veille au soir, la toto…mal renseignée..nostalgique..
comme la vie dispose souvent de tant avec ses rendez vous manqués, car certains indiquent des mauvais chemins…
mais malgré tout déjà fort contente de son temps libéré pour elle, elle reviendra, souvent, sa nuit en bords de loire, pour se vivre, au plus près de son amour en belle vérité…la toto repart vers Saumur et ses bords et sa nuit le long de La Loire dans deux trois semaines, c’est bel de bel la liberté d’aimer et s’aimer…
BISES
Volcan de son doudoux de coeur
Tu la vis et la tue et la réanime
C’est essouflant d’épuisement d’aimer
D’aimer Ô temps Ô vie Ô bonheur
Mais sa flamme aime se vivre
Au plus près au plus profond
De son bel rêve à se savourer
Un jour
De bel de vrai
S’envoler d’aimer tellement
De bel amour tout vivant
Quand elle s’envole
dans le brouillard
en tout de bel
le long d’la Loire
pannickons-pas
la toto se vit au cadre noir
sa vie d’aimer en tant de bel
pensée doudou
brumes sans volcan
Jean vous me faites sourire, j’aime me rire en bonheurs, merci….
Je suis si gaie ma toto sous le bras de notre périple en voyage intérieur de tant et en ballade tout dehors tellement, toutes voiles devant,
en joies, en paix, en rêve, en passion, en VIE tout simplement ENVIE DE VIE!
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Petit coucou sur le volcan si vous y êtes encore car je suis très en retard 😉
Le capitaine a toussoté, crachoté mais il ne zozotte plus, rachel rouletabille ;-)) Bravo, gros boulot d’invention ! Comme neuf et plein d’allant ! Et toi ?
>beau beau Jos ton amour azur !
>clin d’œil à thierry, grand explorateur de la terre et de ses tourments 😉
>jean, ça chauffe à tout crin 😉 Le dernier poème est tout en rondeurs.
>marc, ça fume aussi du côté de chez toi 😉 Beaux haïkus !
>leila radote euh non 😉 Elle sifflote d’admiration 😉 On te suit toujours mais tu voles vite;-)
>francis, oui une page explosive et pétillante 😉
>Bravo monique pour ton poème d’une grande beauté. Tu te projettes vraiment dans les images, merci.
>brigitte, toujours ton approche si personnelle et sincère du monde qui fait qu’on reconnait ta plume…
>arletteart, vraiment bien l’idée de la bouche que vous trouvée toutes les deux ! Belle sensibilité !
>Et revoilà la toto et sa propriétaire toute surprise et touchée qu’on ait pensé à elle 😉 Bel jour à toi, annick !
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Thanks, Ossiane, belle fin de journée, pour toi aussi, la lumière est si belle.
Salut Capitaine,
Les batteries sont un peu déchargées mais la bête en a vu d’autres. Je vois que ce petit séjour à la clinique « Au bon repos » t’as fait le plus grand bien mon capitaine.
On constate un phénomène bizarre sur le blog.
Où est passée l’heure d’été ? Nos lecteurs se souviennent que cet incident s’était produit à l’automne lorsque nous avions basculé à l’heure d’hiver.
Soyez tous vigilants et ouvrez l’oeil ! Le mystère plane sur l’oeil ouvert.
Signée : Rachel Rouletabille
quécé cette story d heure d automne, je passerai regarder les pages de fin oct, ce soir…
là
je regarde le ciel
là
je regarde la terre
et le ciel et la terre
c’est beau
Là
en tout là
bien plus que là
en descendant son ciel
et en grimpant sa terre
là de Là
Ô de Là
j’ai beaucoup aprécié votre bolg et trés chareman merci et salut
>Merci de votre passage et de votre gentil commentaire poulin; vous êtes le bienvenu;-)