Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Un appel du c♥eur
derrière les rideaux baissés
besoin d’am♥ur
♥ Dans les ruelles de Gordes en Provence …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Un appel du c♥eur
derrière les rideaux baissés
besoin d’am♥ur
♥ Dans les ruelles de Gordes en Provence …
coeur offert,
note la plus vibrante
du décor offert
aux passants,
et derrière cet écran
une vie qui se cache
larmes suspendues
d’un coeur à pendre ou à lécher
widows life sauvée
L’ amour,
contrairement à la forêt
n’a pas besoin d’être repeint.
Salut d’invitation dit le chat japonais
Coeur à prendre suspendu aux yeux du passant
Appel discret …
Larmes de cristal en rappel
Belle journée soleil
coeur de cristal
reflète la lumière
si beau… si fragile
—
une maison bien ordinnaire
ou les rideaux laissent passer la lumière
mais cache parfois une triste misère
—
mon coeur pendeloque
s’accroche aux rêves
girandole d’amour
—
Un coeur des larmes de cristal
un chat patte levée
passant passante
quelques buissons
un canard en appeau
Pas besoin de mots
Un échange de regard
Pour lire ce poème
Offert derrière la fenêtre
Entre rideaux et carreaux
la fenêtre des apparences.
pampilles de cristal.
forêt FSC.
chat de porcelaine.
bécassine blanche.
coeur rouge en suspens.
volets vert pâle.
rideau!
aucun raton laveur.
c’est beau et fort émouvant, c’est si bel vivant d’aimer et être aimé…
Hello !
Vite un petit avant de sortir !
P’tit cœur
Au carreau
Canard pique
Du bout du bec
Chat guette
Trèfle au rideau
Maison du bonheur
A la carte !
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee
C’est tout simple
Une invitation au bonheur :
Sur le rebord d’une fenêtre
Une petite composition
Naïve et fraîche
Comme un baiser
Posé au bord des lèvres
Pleine de tendresse et d’amour
Qui s’offre aux passants
Sans aucune attente de retour
Geste pur innocent et gratuit
Comme le sourire d’un enfant
A la vitrine de son être
Palpite sa seule richesse
Par son petit coeur tout rouge
Qui fait briller ses yeux
D’un bel regard aimant
Qui se papote des mots
Des petits mots d’amour
Car il l’aime son petit coeur
Il sait qu’elle aime aimer
Ta main dans la mienne
Je la pose sur mon coeur
Qui palpite pour toi
Tu l’entends me vibrer
Tout émoi pour toi
J’ai mis mon coeur à la fenêtre
vous le reconnaîtrez
peut être
si un jour vous passez
et frappez
au carreau
vous me verrez
alors
derrière les rideaux
soudain
paraître
et vous offrir ce coeur
pour le faire renaître
j’ai mis mon coeur à la fenêtre
et mes larmes
en perles de verre
le jour où vous viendrez
vous seront un collier
et nous irons danser
aux bals des fleurs
prenez ce coeur défait
entre vos mains de fée
pour qu’à nouveau
dans ma poitrine
l’amour
batte tambour
j’ai mis mon coeur à la fenêtre
c’est un fruit à cueillir
et un doux souvenir
que le soleil dégivre
un printemps pour revivre
un canard immobile
un chat sur le qui-vive
souvenez vous
des promenades sur l’étang
et des veillées d’antan
quand le vent battait la campagne
de nos caresses
dans la paresse
des étés
j’ai mis mon coeur à la fenêtre
pour vous guetter
Poésie…………………………………………………………………………………….
Poésie au coeur…………………………………………………………………………..
Poésie au coeur tendre…………………………………………………………………..
Poésie au coeur tendre palpitante………………………………………………………..
Poésie au coeur tendre palpitante d’amour……………………………………………….
Poésie au coeur tendre palpitante d’amour en offrande………………………………….
Poésie au coeur tendre palpitante d’amour en offrande à tous…………………………..
Poésie au coeur tendre palpitante d’amour en offrande à tous les passants……………..
Poésie au coeur tendre palpitante d’amour en offrande à tous les passants de ce jour….
Dans ma vie dentelle
je n’ai pas fait le point pour rien
j’ai mis mon coeur en vitrine
plus exposé que dans ma poitrine
car cela me fait trop de bien
ce n’est pas l’amour en rondelles
Toutes ces pendeloques
qui pendent comme beloques
ce ne sont pas des dreadlocks
ni même des carillons
seul le coeur vermillon
donne encore le tempo
et dans cet étalage pas de lamento
Des souvenirs clin d’oeil
Le souffle de la poésie
Est comme une respiration….
Monique à l’INSPIRATION…
Voici l’EXPIRATION…
Poésie au coeur tendre palpitante d’amour en offrande à tous les passants de ce jour….
Poésie au coeur tendre palpitante d’amour en offrande à tous les passants……………..
Poésie au coeur tendre palpitante d’amour en offrande à tous…………………………..
Poésie au coeur tendre palpitante d’amour en offrande………………………………….
Poésie au coeur tendre palpitante d’amour……………………………………………….
Poésie au coeur tendre palpitante………………………………………………………..
Poésie au coeur tendre…………………………………………………………………..
Poésie au coeur…………………………………………………………………………..
Poésie…………………………………………………………………………………….
NOTA :
Prendre bien le temps de respirer,
Avant de réciter
Pour une bonne aération
Des poumons !
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees
Toujours ce besoin de croire
Cette superstition noire
Dans le porte-bonheur
Et c’est fenêtre-malheur
En verre brisé des pampilles
Sept ans de malheur oscille
Le chat domestique à la croisée
Apporté d’Egypte par les croisés
Est un animal exogène
Il est vraiment sans gêne
Quand disparait le chat sauvage
Et la belette classée nuisible
Que domestiquait les gaulois
Pour chasser les souris, les rats
Et les branches qui étaient
Dans l’arbre qui cache la forêt
Sont mortes et sans bourgeon
La bécassine a prit du plomb
Mais c’est pas dans la tête
Sans doute mal irriguée
Par un cœur écorché
Qui bat à la fenêtre
Et le plus important Christine est de bloquer sa respiration 10 secondes entre l’inspiration et l’expiration, histoire d’aérer les neurones pour une nouvelle « inspiration » peut-être plus littéraire cette fois.
___
Derrière la vitre où mon coeur se montre
Le rideau en toile de fond
Cache peut-être une misère profonde*
Faite d »amertume et de solitude
Sauvons la forêt qui se meurt
Pourtant ne suffit-il pas d’un arbre pour la cacher
Il est comme un sourire
Qui peut masquer une grande souffrance
Qui peut dire ce qu’il y a derrière ces murs
Derrière cette fenêtre à la peinture craquelant
Ce petit scénario derrière la vitre
Prenant symboliquement le chat et l’oie pour témoins
Ne veut-il pas attirer notre regard
Et dire tout simplement la vie est belle
Il suffit de peu de chose, un chat, un canard…
Et surtout un coeur très gros.
___
* C’est une idée émise par Marc ce matin que j’ai trouvé intéressante.
Quant au petit chat il m’inspire ces quatre vers d’Apollinaire :
« Je souhaite dans ma maison
Une femme ayant sa raison,
Un chat passant parmi mes livres,
Sans lesquels je ne peux vivre. »
« trouvée », pardon le complément d’objet est placé avant, surtout Leïla pas de punition, c’est une étourderie
des coeurs si gros
dans des corps si étroits
ne peuvent que s’épancher
—
Monique je trouvais le chat très triste
d’ou cette idée
bonne soirée à chacun
Nouveau Testament Matthieu 11,25-30
Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.
Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes.
Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.
Monique, je n’ai même pas fait attention)bisou.
Un jour dans mon jeune âge
J’ai vu un chat sauvage
Enfin un chat européen
Bien sur ce temps est lointain
Depuis ils ont couper l’arbre
Qui cachait la forêt du Gâvres
Ils ont trouvé derrière
D’autres arbres qui se cachaient
Entre eux. Celà leur a fait
Du bois pour l’hiver…
coté pile…
Ne pas déranger
Mon coeur est pris
Je suis épris
Le rideau cache mon lit
Pour ne pas te froisser
Pour te faire comprendre
Ne pas déranger
Mon coeur est pris
Il a changé d’attache
C’est comme ça
Je suis épris
Le rideau cache la rue
Pour ne pas te voir
Pour ne pas affronter ta détresse
Elle a dit oui
Tu n’as rien dit
Je suis un Homme
Je lui ai ouvert mes draps
Ne plus déranger
Mon coeur est prisonnier
coté face…
Dérange moi
Mon coeur est épris
Montre moi
La pureté de tes ébats
Laisse moi me délecter
De ton bonheur
Tu as dit oui
Je n’ai rien dit
Je suis une femme
J’assume mes draps si froids
Ne m’oublie pas
Mon coeur est fidèle
Pour ne plus déranger
Je tourne les talons
…
Il fait maintenant tout à fait noir.
Lentement et avec patience
Tâte son coeur. Il te faudra charrier
Dans son vide
Une lourde commode à tiroirs
Pour le faire grincer
Sur son rouage.
Charles Simic
Sacré coeur accroché
aux fenêtres du temps
comme un délice troublant
un amour confessé
Être superstitieux c’est entre autre, penser que tel ou tel objet ou telle et telle circonstance puisse avoir une influence sur le bonheur, comme le trèfle à quatre feuilles, la patte de lapin, le fer à cheval, le bambou, un petit cochon rose, un chiffre, le 8 ou le 9 pour les chinois, le 7 pour les chrétiens et la liste doit être bien longue si on voulait tous les énumérer selon les croyances ou les pays, mais le pire c’est qu’en ce qui concerne le malheur, il y en a autant, le chat noir, le chapeau sur le lit, le pain à l’envers, le parapluie ouvert dans la maison ect…
Mon porte bonheur c’est un sourire qui croise le mien le matin quand je m’éveille.
Mon porte malheur c’est un sourire absent le matin quand je m’éveille.
Mais comme je ne suis pas superstitieuse et qu’un sourire le matin il suffit de l’offrir pour qu’instantanément il y ait un effet de miroir dans les regards qui se croisent, c’est donc du bonheur presque garanti c’est facile et toujours bon à partager, le bonheur c’est aussi simple que ça , Léo Ferré disait lui, : « Le bonheur c’est du chagrin qui se repose »
Oh bonjour Lou, nos regards se croisent, alors c’est que du bonheur ; bisou
Bonjour Monique,
étonnement de te voir éveillée à cette heure là mais plaisir de te voir et … grand sourire aussi 😉
Bonne journée,Lou pour moi vais quand même aller dormir, j’ai enfin terminé un travail qui m’a tenue éveillée;-)
Le coeur épris,
Le coeur est pris,
Rêvent les fenêtres.
le chat nous fait signe
frapper à la vitre
le chevillette tombera
Ce chat qui nous interpelle ..
Chat « Mingei » art du peuple au pays du soleil levant , objet d’artisanat pour contrer l’industrialisation au XIXeme siècle
La patte gauche levée près de l’oreille , signe japonais de l’appel fait signe au passant d’entrer chez son maître
Adorable invitation que j’ai découvert à Nice au musée d’arts asiatiques
Dont je voulais vous faire partager l’histoire si simple et si bien trouvée par Ossiane et son » oeil ouvert » en promenade
Belle journée -soleil
La fenêtre est ouverte…et l’orange sur le sol….la porte à l’envers…le vert qui s’écaille…l’oiseau dans le champ…un chant de couleur…le coeur qui se pend…un chat qui s’en fout….un piège de cristal…le verre est intact….le tact est présent…le temps qui s’écoule…c’est cool le printemps…tic tac dans la pièce..une frange de dentelles…la main sur la porte …la clef dans le coeur..l’amour est ouvert…venez c’est permis…une rue qui s’étire…le chat qui sommeille…deux phares qui éclairent…la mer est au bout…des vagues sur le sol….un champ de couleur…l’orange dans le ciel…la lune est à nous…des rêves à l’envers..la joue sur une main…la vitre sur le front…le bonheur sur la porte…entrez..c’est ici..
ce n’est pas le coeur
l’étranger c’est quelqu’un d’autre
le chat tente l’étreinte
la racine s’écaille
elle coud de froid son coeur d’homme
où s’aiment les termites
L’amour parfois tient à un fil
tenu, léger, vivant
deux trois petit riens
une larme, un regard,
un sourire
sur le rebord de l’âme
et je prends le temps de vous lire, avec attention, et déjà amichel, et cet exttrait du nouveau testament,
et pour terminer avec de beaux mots, corinne,
quelle jolie page que chacun a rempli….
Son petit coeur s’offre à se vivre
Elle l’a sorti de sa chair d’être
Et la suspendu par un fil
Et il repose tout grand tout bel
Pour se vivre son amour
Avec celui qu’elle aime
C’est un bel fil d’amour
Crocheté par les années
Jour après jour son jour
Qui aime d’amour si fort
MERCI de rectifier mon erreur: Elle l’a sorti de sa chaiR d’être
belle journée, d’avant printemps, les oiseaux ivres, chantent tellement….
Une poupée chiffon
Un cœur porcelaine
L’enfance à l’envers
Le cœur de travers
Les yeux dans la maille
Des mains qui mitraillent
De fil et d’aiguille
Les robes des jouets.
Carillonne le vent
Des rêves étiquettes
Et des clés rouillées
Les songes enfermés
Dans un cœur amande
Pour que rêve souvent
A l’aut’bout du monde
Au seuil des couleurs
Un cœur suspendu
Au papier qui brille
Au ruban doré
Au verre des pampilles
Un copain, un frère.
Un sourire offert
Au regard qui passe
Sauvons la forêt
Sauvons l’oeil qui pleure.
C’est l’appel du cœur
La poupée chiffon
A des rêves fragiles
Sa larme suspendue
Aux maux des enfants.
Petites mains de fée
Derrière la fenêtre
Au cœur de l’Asie
Un cœur pendeloque…
http://www.youtube.com/watch?v=YULXpEvgCG4
Merci Leila,
quelle vidéo.
Bien sûr
Que chaque enfant
Mérite le plaisir
Et pourtant
Tant et tant
Travaillent en enfance
Sous le poids de l’adulte
Bien sûr
Que c’est fort triste
Qu’un coeur de mère
Cela saigne
De savoir que des enfants
Sont tristes
Plient sous la vie
De non vie
Bien sûr
Comme j’aimerais
Leur donner mon coeur tendre
Pour les bercer une nuit
Les masser leurs petits pieds
Sentir leurs petites mains
Dans le creux de ma main
Toute chaude d’amour dedans
Bien sûr
Mais c’est un rêve tel
Ma vie est ici bas
Posé là en tout là
Et je n’ai qu’un seul corps
Pour me vivre le monde
Alors quand un enfant
Croise mon bord de route
Bien sûr
Je lui souris
Mais souvent il me devance
Un enfant c’est la vie
Un monument vivant
Le livre de chaque jour
Qui me la montre la vie
Car l’adulte a tout faux souvent
Bien sûr
belle journée en serrailles d’enfances…
http://www.greatsong.net/PAROLES-JEAN-JACQUES-GOLDMAN,LA-VIE-PAR-PROCURATION,23710.html
Le néant n’est plus ce qu’il n’était…
Elle, la première fois qu’elle m’a touché, je suis devenu papillon.
J’ai tout laissé, meme celles, ceux, que j’aimais.
Je voulais, une fois, fut-ce t’elle l’unique et la dernière, voler.
De mes propres ailes.
Parfois, j’entendais la chanson de jim:
» this is the end my friend, only the end….
no sécurity, no surprise, just the end »
Comme un papillon.
Surprise:
Voler encore.
Sans surprise :
Besoin de tes mots,
besoin de toi.
Sublime et tendre veilleuse.
Fidèle.
Les papillons volent à la tombée de la nuit.
Je sais te voir.
J’ai besoin de ta lumière,
J’ai besoin d’elle, aussi,
pour survivre,
jusqu’au prochain matin….
Pure morning…
Ton coeur
Mon amour
Me porte bonheur
Toujours
Le cristal
en gouttes
éloigne le mal
sans doute
Le chat japonais,
Le petit chat souriant
La tristesse s’en allait
Et vient de l’argent
Le canard
celui là
je ne sais pas
Je le laisse au hasard
Pour écarter l’envie
de notre vie
Il faut, peut être,
fermer la fenêtre
Un coeur de pierre
traversa le miroir
au gré de l’invisible
Pas de coeur en loque, juste des minauderies
seule la peinture cloque, encore des causeries
à la fenêtre je toque, j’aime toutes ces afféteries
Sur le rebord de la fenêtre
J’ai déposé quelques mots,
Prends les ils sont pour toi ;
N’aie crainte ils sont d’amour,
Garde-les au fond de ton coeur,
Toi seul peut les comprendre
Ils ont un goût de Bonheur,
Tu les aimeras, j’en suis sûre.
Ce soir, lorsque je fermerai les volets,
Je reconnaitrais
Le parfum de ton passage,
La couleur de ton silence,
Et ton absence , dans l’expectative
En sera moins cruelle.
Moins réelle
Moins absurde
Plus amour
Plus douceur
A s’imbiber le cœur.
C’est bon, Monique…
petit coeur de beurre
demeure en son oiseau
près du chat de la forêt
à époumonner ses ventricules
au rythme des saisons
mais sait-on jamais
ce que coeur veut dire ?
un appel ?
une romance ?
un orphéon sous un ciel gris ?
une mélopée tendre ?
tirons les rideaux
pour que lumière se fasse
sourire
en tous points
soyeux
sous la caresse
de coeur de beurre
Le mastic s’écaille… le coeur m’élance… les brimborions se balancent… le chat naïvement salue…un havre de paix… nous ouvre ses volets…la selve est bien protégée…la svelte silhouette… ne sort pas du pigeonnier…dans ma poitrine boum boum…répond à l’unisson…à l’appel de la forêt…pour autant…je n’ai pas les crocs…juste un larme au coin de l’oeil
ERRATA
où il y a coeur
lisez je t’aime encore
où il y a fenêtre et rideaux
lisez mes bras te sont ouvert
où il y a chat
lisez ta douceur me manque
où il y a larmes
lisez c’est ton nom que j’aurais voulu hurler
Sur les chats :
http://cafe.rapidus.net/anddoyon/poesie2.html
Et un petit coucou spécial à Fauki.
Bonne soirée à tous.
C’est beau, duboisaymé…
et mes yeux n en reviennent toujours pas, chaque jour, comme une image se donne à voir, et en offre à la vue, et comme l’oeil ouvert il n enfinit jamais de se dire, est ce sque j’ai tout vu?! tout lu?! tout entendu?! sur cette image…
ahlala, un oeil c’est tellement limité souvent.. tellement…
J’ai rencontré dans le village une mamie, elle se promenait au hasard des rues, l’air égarée comme cherchant quelque chose.
J’ai remarqué la beauté de son visage et sa belle chevelure blanche, la plus jolie des chevelures fussent-elles blondes ou brunes. Ses yeux contenaient une profonde tendresse et je crois même que c’est son coeur entier qui se penchait à la fenêtre de ses paupières. Ses rides étaient celles du sourire, pleines de douceur. Je n’avais pas besoin de lui parler, je devinais une voix chaleureuse, des paroles tendres, des mots simples et gentils. Sa tenue discrète, sans ostentation laissait deviner un corps fragile, une silhouette frêle marquée par les années. Un siècle presque a vu vieillir son corps mais respecté la beauté de son visage.
Elle est allée longtemps marchant dans le village, puis, brusquement, s’est arrêtée. Etait-elle fatiguée ? Je ne le pense pas, sa démarche était régulière jusqu’au moment où elle s’est immobilisée devant une fenêtre sur laquelle était une fleur, petite note de poésie et de couleur.
Je pensais qu’elle la regarderait et reprendrait son chemin, non, elle est restée là devant ce pot de fleur et son regard était attentif, interrogateur, comme quelqu’un qui écoute.
Je me suis approchée doucement, je ne voulais pas être indiscrète, ni la gêner et je crois bien avoir compris.
Cette fleur venait de la saluer comme quelqu’un qu’on aime, et à ma grande stupeur lui disait :
– Bonjour ! Caresse mes pétales de tes mains douces, il y a longtemps que je t’attends. Je sais, il fait beau, comme moi, tu aimes la douceur des rayons du soleil et ce petit air de fin d’après-midi. Tu vois je pensais à toi car du bout de mes racines je sentais ce petit caillou que tu as mis au fond de mon pot. Quand je m’ennuie, je le caresse, il me porte bonheur, me protège me ramène vers toi ; un peu comme une enfant embrasse la poupée que sa maman lui a offerte. Dis ? Tu ne dis rien, tu te rappelles au moins ?
Et la mamie a regardé la fleur, lui fitle plus beau des sourires, quelque chose d’étrange venait d’illuminer son regard et elle dit à la fleur :
– Ah toi ! Au parfum si délicat ! Que ne t’ai-je plus aimée ; je vais t’avouer, je crois que je perds un peu la tête, mais je t’ai retrouvée, toi, qui m’attendait sur le rebord de ma fenêtre. Tu vois, je suis vieille, j’ai un peu perdu le sens de l’orientation mais… on ne perd jamais ses amis, même lorsque cet amour est celui d’une mamie et d’une fleur.
Je me suis éloignée pour ne pas déranger leur intimité.
Tous les jours cette petite mamie si attachante, n’oublie pas de mettre sur sa fenêtre son petit amour de fleur avant de partir en promenade, « attends-moi » lui dit-elle, je fais un petit tour et reviens vers toi, caresse en mon absence le petit caillou que j’ai posé au fond du pot – A tout à l’heure, ma belle.
elle est très très belleton histoire, Monique,
je souhaite que beaucou la lisent,
yaouh, comme elle plein de belle tendresse d’amour, et de fidélité pour ceux qu’on aime…
Je suis fort impressionnéepar vos jolies plumes sur cette page encore….
L’homme est féroce prédateur
D’un coœur en fait son festin
Omnivore en goéland
Panthère aux crocs carnivores
Sur la toile tel une mygale
Qui ficèlerais sa proie.
L’homme est prédateur de cœur
Aussi rapide qu’un guépard
S’approche rampe près d’une gazelle
Dans les hautes herbes, un regard.
S’il faut chasser m^me la nuit il sortirait son sonar
Et se ferait chauve-souris.
Immobile, dissimulé sous un visage d’anonyme
Sous un pseudonyme bidon
Burqua de toile d’araignée
ça et moi sont mis en scène
Docteur Jekyl, mister Hide
L’homme en ses facettes de mouche
L’homme est comme oiseau de mer
Ira fouiner dans la vase, dénicher un cœur qui dort
Jouera en chat de maison de ses griffes avec sa prise
Cœur d’antilope, le désert n’est que dunes et roses de sable
Sous le sable une vipère
Sous le sable des chélicères et un venin de scorpion
A l’abri des charognards, il mang’ra tes restes plus tard
Pendus aux portes du destin
Enterrés comme un festin
Empalés sur des épines.
L’homme est féroce prédateur
Quand il revient au bercail
Las et bredouille il murmure
Trop d’éclat, trop de lumière
La proie s’est crue dendrobate
M’a tué à coup de vers
Les vers sont piqûres d’abeille
En faire du miel, une douceur
Ou larmes de poésivore?
Des ocelles sur ailes frêles
Et la voilà papillon
A m’effrayer comme fantôme
Mais la proie est cœur d’homme
Et l’homme un cœur sans frisson
Sauvez l’homme, sauvez la proie
Cœur qui saigne ne meure qu’une fois
Puis toutes les flèches l’enveniment
Le traversant pour l’aimer…entre guillemets.
La mamie, j’étais presque derrière elle Monique, je dirais m^me la mamie, je la sentais moi.Très tendre ton histoire.Pensées Annick.
Bonne soirée à tous.
Fenêtre bonheur, porte joie, volet d’amour, battant attire d’elle
et derrière les vitrages l’ombre d’un souvenir, c’est tant et c’est encore si peu
c’est tentant aussi mais « l’homme et féroce prédateur » et souvent derrière lui il laisse un chant de ruine
Bonne nuit à ce vaillant équipage qui page après page n’en finit pas de remonter le temps
Merci Ossiane pour cette nouvelle ouverture, fenêtre psychologique qui libére souvenirs
coeur tendre à prendre?!
plutôt… à comprendre
…à surprendre
pour suspendre le temps
au fil invisible des jours
non comme une araignée
mais un comme tisserand
compagnon de chaque instant
qui passe …subreptissement
et s’installe à vos cotés
comme un chat de hasard
qui s’invite par votre porte
…que vous aviez laissée entrouverte
il ne connait rien de vous
rien du passé
ou si peu..
juste la silhouette derrière le voile des paroles
derrière la voile des souvenirs;
de ce que l’on veux bien avouer !
de ce que l’on veut s’avouer!
non.. les coeurs ne sont pas à prendre
mais seulement à écouter
entre les interstices mots…
bonne soirée
Gordes en Provence
Herbes du diable
Il pleuvra des cordes…
Pénéloop
.
Bonsoir à tous
Impossible de dégager un moment aujourd’hui pour dire un petit mot à chacun.
Votre cœur a fait boum lui aussi ; ça se sent dans vos poèmes. Vous avez vu beaucoup de choses inattendues 😉 Ca grouille d’animaux, on va pouvoir ouvrir un zoo 😉
L’amour à la fenêtre, une bien touchante vitrine qui a attiré mon œil dans la grisaille ambiante 😉 Je n’ai pas osé frapper au carreau amichel, bravo pour ton poème 😉
Cœur de cristal (marc), coeur offert (brigetoun), as de pique (christine), cœur de pierre (hélène) , coeur de beurre (regard), cour tendre (marc), des breloques qui pendeloquent pour thierry, un sacré cœur pour lou, des larmes aussi (pierre) mais pas de raton laveur (salade, tu fais une sacrée concurrence à bonbonze qu’on ne voit plus malheureusement 😉
Merci aussi pour ces poèmes de respiration en offrande, n’est-ce pas, mesdames les sportives;-) On se sent tout ravigoté 😉 Un vrai bestiare ce rebord de fenêtre, n’est-ce pas, jean 😉
Coucou à nigra et à sa poésie si forte, à la plume légère de corine, à la poupée de leila, à fauki devenu papillon, à hélène déesse de l’invisible
Merci à sophie pour son poème qui m’interpelle, à arletteart et à son joli chat (j’en veux un comme ça mais vivant ;-), à pierre b et à son chat qui s’en fout (j’en ai jamais vu des comme ça;-) Toc toc ! , à annick et à neyde, les reines de l’amour, à regard et son cœur fondant, à Duboisaymé et son coeur brisé.
Bienvenue à pénélope. Ta prémonition vient de se réaliser 😉
Bravo à tous et bonne nuit !
Ossiane
.
Le poème émouvant d’Annemarie à découvrir sur ce lien
https://blog.ossiane.photo/2009/02/23/treille/#comments
.
fenêtre de l’être
une perle du coeur
témoin de passage
un vendredi treize
un coeur pour l’éternité
comme porte-bonheur
A sa fenêtre, ELLE a mis un message:
« rideau de dentelle, pour mon aimè
telle une bécasse, j’ai parlé
comme un chat triste, tu es parti
larmes de désespoir, j’ai versé
mon cœur, ne bat que pour toi
sauvons (la forêt de) notre AMOUR »
En un mot:
REVIENS
Il y a de cela fort longtemps une petite fille avait été surnommée « Cœur d’artichaut » en raison de sa très grande sensibilité. Une fleur arrachée, un animal blessé, la tristesse de ses amis provoquaient immédiatement une montée de larmes chez Mathilde et plusieurs heures passaient avant qu’elle ne retrouve son calme.
Elle grandissait dans une famille douce et aimante dans une maison jouxtant la mer. Tout le village les respectait car c’était des gens simples et bons. Le père, pêcheur, passait le plus clair de son temps en mer pour gagner sa vie.
Un jour, son bâteau et tout l’équipage sombrèrent en mer. De nombreuses famille furent touchées de plein fouet par ce drame. Beaucoup d’entre eux perdirent un père, un frère un amant ou un mari.
On ne parlait que de ça dans le village et certains disaient :
– Ah ben là, la pauvre « cœur d’artichaut » n’a pas fini de pleurer !
Une messe fut célébrée en leur mémoire le dimanche suivant. Chacun scrutait la petite fille s’attendant à des pleurs inconsolables.
Plus d’un furent surpris par la réaction de la petite fille car aucune larme ne coula sur son visage.blanc comme un linge. Elle parvint à soutenir sa mère et son petit frère qui, lui, pleurait à chaudes larmes. Ses yeux demeurèrent secs tout au long de l’hommage.
Les années passèrent et son surnom s’envola car jamais plus personne ne la vit pleurer depuis ce drame. Elle était devenue une ravissante jeune fille que rien ne paraissait atteindre et son attitude découragea plusieurs prétendants. Elle avait conservé une grande bonté d’âme mais ne semblait s’attacher à personne.
Un jour, un nouveau médecin s’installa dans le petit village breton. Il fut si troublé la première fois qu’il vit Mathilde qu’il perdit l’appétit et le sommeil pendant plusieurs semaines. Il bavarda une fois avec elle et constata qu’elle parlait avec grande intelligence et beaucoup de discernement. Il émanait d’elle un charme hors du commun mais elle ne semblait pas s’en apercevoir. Il n’aurait su dire si il lui plaisait car elle était gentille et souriante avec tout le monde.
Les semaines et les mois passèrent et ils devinrent amis. Ils passaient de longues heures à se promener car ils avaient en commun l’amour de la nature. Les rumeurs allaient bon train dans le village et certains insinuaient que le médecin se casserait les dents avec Mathilde.
Un jour, n’y tenant plus il lui déclara sa flamme. Le visage de Mathilde resta inchangé. Personne n’aurait pu imaginer le feu qui, à l’intérieur la dévorait. Elle lui répondit avec sa gentillesse coutumière qu’elle l’aimait beaucoup mais comme un ami. Comme il insistait elle avoua qu’elle ne voulait pas se marier.
Le médecin repartit abattu dans son cabinet. Quelques jours plus tard la vieille Rolande lui tint ce langage :
– N’avez pas l’air en forme M’sieur Rodolphe ! mon p’tit doigt me dit que la Mathilde vous a éconduit.
– Oui Madame Rolande. Je l’aime de tout mon cœur, de toute mon âme mais elle ne partage pas mes sentiments.
– Si j’étais vous M’sieur Rodolphe j’dirais pas ça car toute vieille que je suis-je dirais que cette pauv’ gosse ne veut pas vous épouser pour ne pas souffrir
– Que voulez-vous dire ma bonne Rolande ?
Et la « vieille » lui raconta le drame qui s’était déroulée bien des années auparavant.
Dans les jours qui suivirent il l’observa avec discrétion. Il aurait juré que quelque chose avait changé dans sa physionomie mais il ne savait pas si c’était le fruit de son imagination.
Ils continuèrent à se voir, en amis. Un jour, alors qu’ils découvrirent un chaton mort elle s’enfuit en courant. Il la rattrapa quelques mètres plus loin. C’est une Mathilde méconnaissable qu’il découvrit. Les larmes innondaient son visage et elle était secouée par des spasmes que rien ne semblaient pouvoir arrêter. Alors, tout le chagrin caché depuis des années sortit enfin. Rodolphe la prit dans ses bras en se jurant qu’il la protègerait tout au long de sa vie.
Quelques semaines passèrent encore lorsqu’ils se marièrent dans la petite église. Tout le village pensèrent qu’ils étaient mignons comme un coeur d’ailleurs on la surnomma Madame « Coeur »
Quand t’écrire mon ami se fait joyau de vie
Quand te lire mon ami se répand en empire
De plaisir, de plaisir, tout le strass, les rubis
Les diamants, l’émeraude n’ont de prix à mon cou
Que tes bras en bijoux, que ta voix, dais, abri.
C’est beau duboisaymé….
Je l’ai laissé ouvert
Longtemps comme un jardin
Sans portillon ni clé y habiterez-vous
A présent que je sais l’Amour une déchirure
Ses merveilleux instants éphémère poésie?
Je l’ai laissé au vent qui passait le glacer
Et aux chant des sirènes au visage abrité
Pourrez-vous de la voix et de vos bras fleuris
Répandre de la joie en parfums enivrants
Cœur, cœur, toi mon ami, solitude intérieure
Quelqu’un est à ma porte fermée à clefs.
Les photos sont super jolies !
Petit coeur rouge
Un amant à ma fenêtre
Passer par le cheminée ?
Loop