Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre
Ombres planantes
sur rêve de Toscane
en terre de Sienne
◊ Terres de Champagne en Toscane. Petit clin d’oeil à la terre d’Alice …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre
Ombres planantes
sur rêve de Toscane
en terre de Sienne
◊ Terres de Champagne en Toscane. Petit clin d’oeil à la terre d’Alice …
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TrÔp bÔ.
_
Comme Bourrache,
Trôôp bôô !
Douces aquarelles planantes
Rêve d’improbable voyage
Véhicule en attente dans l’entrelac des songes
Harmonie ,mon amie
Douce journée à vous
AA
Quelle magnifique série de variations
bravo ossiane, tu as sorti toutes tes craies de couleur
je crois bien qu’il n’y en a plus dans la boîte 😉
je vous rejoint que c’est bôoooooooooooooooooo
déclinés à l’infini
je(ux) d’ombre et de lumière
altération vers un autre moi(s)
Belle déclinaison
1 Pays suggéré
2 Colinne, prés esquissés
3 Champs aquarellés
4 Rêve passionné
domino rêvant
dans le rectangle l’horizon
la rotondité
croisée des chemins
étendue à l’horizon
deux dominos joints
on the road again
domino arc-bouté
contre l’horizon
Dévisager l’ultime
Retrouver sans faille
l’ouvert
Où se donne
la vie entière
En son inaltéré
va-et-vient
Entre la cime d’ici
et l’horizon
Un aigle trace
le cercle du soir
Qu’un éclair recueille
en passant
A temps ou
à contretemps
l’ombre et la lumière!
l’un sans l’autre,
n’est qu’obscurité ou aveuglement!
—
la vie et la mort!
l’un sans l’autre,
n’est que qu’utopie et ruine de l’esprit!
—-
droite et rondeur!
l’un sans l’autre,
n’est qu’invisibilité et rengaine!
—
nuance et contraste!
l’un sans l’autre,
n’est que confusion et superficialité!
—-
ici et ailleurs!
l’un sans l’autre,
n’est qu’inertie sans rêve!
—
à l’infini le monde est dualité et complémentarité
l’homme et la femme n’echappent pas à cette maxime
—-
toi et moi!
l’un sans l’autre
n’est que liberté sans avenir!
En ces troubles temps ou l’on expulse plus vite qu’on accueille, il ne faut pas dire trop fort que Dicy est d’ailleurs…
Campagne tienne
peinture a tempera
terre de Sienne.
Qu’y a-t-il de plus beau qu’un paysage cultivé
la terre ratissée
belles ondulations fertiles
images pacifiées ?
Damier
Sur le côteau les tours s’intallent
les cavaliers-nuages s’élancent
les fous, entre les arbres-pions se faufilent
la couleur est reine
le roi en goguette
par monts et par vaux
ne domine
ni l’eau ni le feu
ne croise pas
ton chemin
avec les seyantes rotondités
des collines environnantes
sois libre
sois craie de couleur
en la palette endimanchée
d’une polychromie de fête douce
au mystère accompli
hors les murs
et la violence
du noir
du trait
des remontrances
et du rouge
du sang
des naissances
il est des beautés à découvrir
telles des dragées
disposées
au hasard des papillotes défroissées
et que la menotte
de l’enfant émerveillé
porte en bouche
sans l’ombre
d’une hésitation
L’ombre ne s’appesantit pas
mais révêle la profondeur
déclinaison dynamique et animée
car le paysage a une âme sensible
qu’il expose dans le champ tournant
Couche après couche
La vie son lit
Il tombe neige
Le rayon de miel
Poussières d’étoiles
Un arbre à fruits
Un rire partage
Complicité
La gravité
Bulles murmures
Caresses tendres
Au plus profond
La vie
Son coeur est Là
de son corps là
Palette couleurs
ombre et lumière
Perles d’amour
bullent sa vie
Tracé monotone
Ligne brisée, artefact
Chamade d’un coeur pur.
Onde de mots, vers
Les ombres prient vendredi
Haïkus sous vitraux.
Tendresse in vitro
Dans les eaux troubles,
Un coeur aimé
Culture de l’oubli.
Aux arbres citoyens
Les ombres sont des dais
Le coeur y grave les troncs
Les feuilles verdissent la terre
Sienne, mienne et tout est leurre.
Rêve de plat pays et Paris
Quai de Seine, se lisent nos écrits
Le ciel atteint son crépuscule,
La terre s’étire un vert de gris
Sur ses collines planent des nuages
Qui ressemblent à des poésies.
La liberté, force de l’esprit
Des lignes et des lignes d’écritures
Des grappes de bonheurs en fruits mûrs
Au silence muré cœur au vent
A la santé des ventricules
Qui se meurent ou revivent ailleurs
Des rêves, souvenir domino.
Orient de croix-lunes
Arabesques à la croisée des lys
Étale de fleurs au coeur
Carreaux de la journée prochaine,
Ensoleillée, voile d’un été
Dans nos destins, rencontres, hasard
Des mots liés en bras de mer
En bras de terre entrecroisées
Avec des issues en impasses.
C’est au petit matin quand la rosée m’effleure
Et que de froid frémit l’épiderme mis à nu
Par la brise qui se perd au fond de mon jardin
Que ton nom me revient comme une déchirure.
Il s’en va souvenir ton regard vert bouteille
Dans les tendresses de mon oubli, ainsi ne pleurera pas, dis
Mon coeur qui se languit de vie
Après tout rien n’aurait abouti, toi et moi deux mondes qui s’éloignent
Au labyrinthe de mes écrits
Dédales des armes sans cartouches
Des rires éteints, nos coeurs en touche.
Chacun reprend une autre vie
Moi vagabond en pleine misère
Toi fée de notes en capeline
Un moment dansaient orphelines tes espérances sans grand amour
Tu me voyais, las, immobile, revenu d’un autre voyage
Sans lendemains tu n’y étais que pensées de lune sur ma main.
Je refermais mes idées folles, toi absente jusqu’au jour où l’arbre
L’arbre de mousse mit à ma vue
Un pan de ta robe rouge de vigne
Plaquée sur une photo d’antan.
Je meurs de ta pensée cruelle
Je me tue, tu passes et mon corps
Te rappelle quelqu’un, un vécu
Oui c’était moi, aux ruines du temps,
Sur le parvis de l’abbaye
La cloche sonne, les terres au loin
Ont des ombres qui planent au dessus
Comme des élytres de nos fantômes
En rêve, un pays de cocagne
Une terre de Sienne
Si la Toscane m’est contée en si douce beauté
Moi femme d’ici, poète d’ailleurs
Alors la vie est belle, bel de bel hein Annick?!
Librement inspiré des souffrances du jeune Werther et de la terre source.
En regardant ces images, j’ai immédiatement pensé à
http://accel6.mettre-put-idata.over-blog.com/0/36/54/58/reproductions-de-tableaux-de-grands-peintres/Arearea-Reproduction-de-Gauguin.jpg
Le rêve d’un nuage
Naître sur le rivage
Dessiner sur la terre
Des pastels éphémères
Et sous son ascendance
Un tourbillon de danses
Aspirer dans son air
Les chagrins de l’âme
Effacer d’un passage
L’ombre des silhouettes
Tamiser en gouttelettes
Le soleil sur ces pages
Voir la terre défiler
De Toscane à l’Annam
Puis bientôt tout gonflé
De la tristesse des drames
Des soucis d’ici
Des malheurs d’ailleurs
Quitter l’amer humain
Pour retrouver la mer
Et fondre en larmes
Vague océane enfin
Bonjour entre deux averses et trois rayons de soleil !
****************************
L’ombre des nuages
En si large pinceau,
Dessine en un passage
Sur le damier des champs
La couleur des saisons
Et la couleur du temps
Printemps…
Du vert tendre
Eté…
Couleurs de blés
Automne…
Rouille et ocres mêlés
Hiver…
Neige et froids gelés
Et sur la douce colline
Défilent les saisons
Et défile le temps
Qui nous fait voyager
ICI…
Dans un rêve éveillé
AILLEURS…
Sans avoir à marcher !
Biseeeeeeeeees vagabondeeeeeeeees
La vie n’est pas belle, bel de bel, Leila, ce matin, mais elle est paisible et si calme, je l’apprécie fort, le palpitant est tendre, si doux, apaisé…merci Leila pour tes pensées.
L’Homme s’est assis devant sa toile
Il a pris ses équerres, sa rêgle
Et puis toute en géométrie
Il l’a tracé sa vie
Et quand sa peinture explosa
Il reprit une feuille blanche
Et de sa main caresse et tendre
Il laissa vivre sa plume douce
Pour la vivre délicate sa vie
Au plus près de son coeur
Pour se vivre en tout dedans
Son sourire épanoui dehors
Dans les couleurs du temps
Et mon instant est bel
Leila
Il se vit en couleurs
De mes doigts
Et je remercie
Ô le temps
Qui m’offre son tant
Et murmure à chacun
Un bel après midi
Une campagne si rayonnante
Qu’elle semble être un effet
Du rêve et de l’imagination.
Paysage d’un monde
Venu d’on ne sait où,
Terres où règnent la grâce,
Le silence et l’harmonie.
Où l’ombre légère
Des ailes d’un ange
Caresse tendrement le vallon.
L’âme est sereine
Et les pensées sont paisibles.
Les arbres posés çà et là
Semblent être les gardiens
De cette beauté triomphante
Où suis-je ?
Je ne sais plus
Terres de Champagne
Où terre de Toscane ?
Dessin, peinture ?
Je ne sais plus
Mais je sais que c’est beau.
oui, c’est beau, Monique.
Des merveilles sous mes yeux… les premières wouahhh ! j’adhère moins aux suivantes mais la recherche est là 😉
Hello Annick
Belle de bel en son domaine
Je ne puis répondre sur ton site
Et ni comprends goutte
peut – être même on ne peut t’écrire
Belle de bel en ton domaine
AA
J’aime beaucoup ta joie de vivre et la façon dont tu appréhendes la vie
Ceci est un aparté particulier !!! désolée
àAbientôt dans les enlacements de Sienne d’ocre et de brune rousse
Hello Annick
Belle de bel en son domaine
Je ne puis répondre sur ton site
Et ni comprends goutte
peut – être même on ne peut t’écrire
Belle de bel en ton domaine
AA
J’aime beaucoup ta joie de vivre et la façon dont tu appréhendes la vie
Ceci est un aparté particulier !!! désolée
A bientôt dans les enlacements de Sienne d’ocre et de brune rousse
Pour passer inaperçue ,c’est raté Voila que je doublonne !!!!
j’étais coinçée
Excuses
Déjà je sursaute quand on me cite,
et voilà qu’on recite, j’aime bien l’inaperçue, mais c’est si bel gentil d’écrit….
heureusement je me pouffe de me pouffer d’émotions,
bien le bonjour arlettart, sur quel site ne peux tu écrire? bizare car mes portes sont ouvertes, et c’est juste une étourderie de ma part qui m’a fait fermer une porte, sous l’émotion…
Je vais faire attention de pas me doublonner…heinhein..parfois de souvent, je traficotte l’ordi…
Une pièce montée
De toutes pièces
Qui se vit son rideau ouvert
Ou la tenture rouge fermée
D’année en année
Pour l’escalader dramatique
Ou rigolotte sa scène de vie
En choux à la crème
Ile flottante de miel
Tendre baba au rhum
Religieuse en éclairs
Mille feuilles de vie
Fruits de la passion
Ce site est mensonger.
c’est un scandale, nous faire que la Champagne offre de si belles couleurs,
de si beaux paysages…
La Champagne c’est souvent triste et gris
monotone et plat, c’est déprimant,
c’est de l’openfield à perte de vue.
à moins qu’Ossiane, la fée ne passe par là et nous enchante.
Le proverbe chinois dit que « « le paysage est à la fois devant les yeux et derrière les yeux »
http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=152.
PS en réponse à Ossiane dans une note précédente :
le finage et le terroir sont deux notions différentes en relation avec l’analyse paysagère.
Le terroir renvoie à une portion de l’espace qui réunit certaines qualités et certains critères comme l’exposition, la pente, la nature des sols, le climat et pourquoi pas la couleur de la terre comme aujourd’hui.
Le finage est une notion juridique désignant un territoire possédé ou géré par une communauté (jadis une paroisse, une seigneurie et aujourd’hui une commune). Ainsi une communauté peut mettre en valeur son finage en exploitant plusieurs terroirs.
En Champagne il existe trois ou quatre terroirs différents : le terroir de plaine céréalière, le terroir de vallée alluviale herbagère, le terroir de côteau viticole, et enfin le terroir de plateau forestier.
Mais tout ceci est très théorique car la vigne peut glisser dans la plaine, la forêt suivre la rivière et les cultures gagner les plateaux défrichés. La plaine elle même n’a pas toujours été céréalière.
C’est dans le vignoble que la notion de terroir va être la plus complexe. Elle est à l’origine des appellations, des classifications des crûs par exemple.
Le coteau sud de la Montagne de Reims est classé « 100 % grand crû » par la qualité de son terroir présentant des conditions pédologiques ou climatiques optimales…
Ce n’est pas Mr Loisel qui me contredira, n’est ce pas Rémy ?
http://www.chateauloisel.com/analyse/terroir-montagne-reims.htm
Elle est d’ici
Elle est d’ailleurs
Est elle plus ici qu’ailleurs
Ou plus ailleurs qu’ici
Elle le sait
Elle
Sur son tapis volant
Ou sur les ailes de son hirondelle
Elle serre son ailleurs
En se serrant ici
Tellement
Celle d’ici et d’ailleurs
Les nuages passent
Sur le tout de bas
Qui regarde passer la vie
Où cela vit
Tout simplement
A la serrer d’aimer
belle fin de journée, et bon début de week.
Annick, (ne sursaute pas) Amusant de te lire avec toujours autant de bonheur, tu parles d’hirondelles, j’écrivais cet après midi, les hirondelles ont déserté notre ciel….On pourrait croire, soit la transmission de pensée ou alors nous avons pris les hirondelles pour des pigeons voyageurs, un aller et retour entre toi et moi, mais alors c’est que j’ai un réel problème de vue si je confond les hirondelles et les pigeons ! 😉
Des visages d’une terre des couleurs enchantées
Les pinceaux se concertent le brun est adopté
Il entre en piste seul, séduit les voyageurs
Ravi le mouvement se* valse en douceur
Le rose le bleu le vert en pas s’avancent et vont
Se mêler aux marrons des teintes effloraisons
L’ici où l’ailleurs est l’exécution progresse
Dans l’espace où se meut en moments la tendresse
La force et l’énergie traversent alors intenses
Et prennent avec adresse possession du décor
Les frissons à mille temps submergent le silence
La charmante carnation de la terre se pénètre
De ces reflets de l’eau que la lumière caresse
La peinture haletante nait d’un bonheur champêtre
*Se valse = délicieux emprunt Annickien 😉
bisou et bon week-end à l’équipage
rêves mentholés
colline mandarine
terre de cocktails
la glace chaude
ton coulis couleur pastel
coeur de caresses
Combien de fois devant la splendeur d’un paysage s’est-on dit, je voudrais que ce tableau reste gravé en ma mémoire, mais les images souvent éphémères ne laissent qu’un souvenir flou, seule l’émotion garde de sa puissance. La photo est un merveilleux moyen de faire revivre ces moments d’exaltation.
___
Je regardais longuement
Ces lambeaux de terre
Tissant sur le sol
La toile de l’envie
Frisson, émerveillement,
Les couleurs s’impriment
Sur le point de hauteur
Où la beauté s’inscrit
Et laisse appaître
L’horizon de l’espoir.
L’émotion d’ordre esthétique est née
Elle ouvre la voie de la contemplation
Et le rêve doucement s’installe.
De crainte de voir disparaître
Ce qui fit naître cette impression de plénitude,
Je plonge ma tête dans mes mains
Afin d’inscrire ces images
En l’intime de mes souvenirs
pschitt dans le vallon
ton ombre à la lumière
fantomatique
Contours estompés
Estampes contournées
la danse des ombres
L’ombre plane et inonde,
Puissante et insolente,
La terre qui n’en peut mais.
Le soleil la pourchasse
De plaine en pré, en champ,
D’un val, d’un coteau l’autre.
Ils s’amusent à ce jeu
De toute éternité
Sans perdant ni gagnant.
Leur galop est invite,
Défi, pour ceux qui tentent
De figer ces instants…
Le chant des couleurs
porte des odeurs
à nulles autres pareilles
nos regards croisés
pique-niquent dans les prés
saison déraison
Lignes contre-lignes
vals avalés
c’est plus qu’un signe
Dégradés alternés
brillance solaire
et tons cendrés
Saturation séparation
une lente montée en lumière
attraction gravitation
haï coucou bleu
un crapaud sous la pierre
la lune pleure
Bandes vertes et parures arborées
ici…et maintenant
dans un ensemble marbré
veines argentées
et stries brûlées
azur immaculé
La pureté contraint
Au silence
Parfois
Qu’importe
La soumission
Forcée
Ici ou ailleurs
Ton ombre
Vit
Pécher
En pensée
Par acte
Par omission
Que dites vous ?
C’est interdit ?
Sachez que
Mes pensées
Sont libres
Sachez que
Mon jardin secret
Brille de mille feux
Et si cela vous dérange
Sachez que je n’en ai cure
Point …
Que sont ces ombres filiformes qui envoutent
attirent du regard dans le défilé agreste
décharnés et bien loin mais presque célestes
Sur l’oppidum veillent les sentinelles
balayant à l’avenant la plaine
et l’éventuel retour des sauterelles
Elle pleure,
Le soleil la console.
En cycles immuables
s’évapore l’encre lune.
L’aube au dessus des plateaux
Allume les ombres de rose.
Demain sera nouveau
Demain sera meilleur.
L’ombre délicate se glisse
laisse la couleur dans la coulisse
plain chant qui se plisse
Entre deux, tiraillé
peine à s’installer
plaine à bivouaquer
poésie du vent
une fleur dans les cheveux
Dame Nature
Chape légère et fugacement écrante
écharpe multicolore qui se déroule
bandes entrecroisées qui se crantent
le vers dans le fruit
errare humanum est
haïku moisi
Le vert est dans le buis
perseverare non bonum est
haïku transi
et bonne nuit Fred ;)))
Le buis deux fois au puits
S’abreuva de haïkus
Le seau empli de vers
Gouttait de eeeeeeeeee la nuit
Ploc, ploc, ploc.
Bis repetita placent.
mon buis est posé
sur la margelle domino
au puits des amours
Elle est sienne et d’ailleurs…je ne reconnais pas ces couleurs….je ne sais pas quelle est cette attirance…j’ai juste le coeur sous influence…C’est une terre de nul part….avec des lignes qui nous séparent….et des vagues de lumière….sur un ciel de hasard…Elle est sienne et moi d’ailleurs…on naît pas sur les mêmes pages…on se crée un pare-coeur….on devine les visages….C’est une fenêtre sans âge….avec des creux de douceur….l’horizon sans rivage…et des lettres de couleur…C’est juste un message personnel…. un fil dans la mer….une vague qui s’envole…et des mots trop serrés….dans un coeur qui éclate….C’est juste une part de rêve…pour des lèvres affamées…par la même attirance…et le même baiser…Elle est s’ienne et je t’m pour une lettre égarée…
Tes quatre dernières photos sont bien belles :
hiver, printemps, été, automne
Les Saisons / Jean Ferrat
Ah les saisons Ah les saisons
Je ne me lasse pas
D’en rêver les odeurs
D’en vivre les couleurs
D’en trouver les raisons
Ah les saisons Ah les saisons
Je serai l’automne à tes pieds
Tu seras l’été à ma bouche
L’hiver aux doigts bleus qui se couche
Nous serons printemps fou à lier
Ah les saisons Ah les saisons
Je vais sans me lasser
En guetter les rumeurs
En voler les ardeurs
En vivre à tes côtés
Ah les saisons Ah les saisons
Voir un seul hiver t’affamer
Encore un été t’épanouir
Encore un printemps t’enflammer
Un seul automne pour en rire
Ah les saisons Ah les saisons
Je ne me lasse pas
D’en distiller les fleurs
D’en jalouser chaque heure
D’en mourir sans raison
Ah les saisons Ah les saisons
http://www.dailymotion.com/relevance/search/les%2Bsaisons%2Bjean%2Bferrat/video/x6h1gy_les-saisons-jean-ferrat_music
Pierre b. Beaucoup de romantisme dans ce message qui s’envole comme sur la bague d’un pigeon voyageur, c’est très joli.
merci Maria-D de nous avoir donné à réentendre cette si belle chanson de jean Ferrat qui accompagne si bien les images d’Ossiane, bonne soirée.
Terre de Sienne Brûlée par les ardeurs
on hûme au loin de si bonnes odeurs
pourtant pas de saturation de la couleur
La terre en mouvement
Sans bruit s’égare
De sève est son ombre
Maria-D : l’est trop forte, trop fine notre Ôssiane … elle a subtilement rebondi sur les 4 saisons de Vvaldi … et moi, je l’ai pas remarqué !
Merci (et pour Ferrat aussi).
_
Pierre b. : …
_
Annemarie : j’aime bien tous tes points d’interrogation … j’en rajouterais volontiers quelques-uns (le choix que nous demande Ossiane est bien trop … déchirant !)
_
Pour votre dimanche, une phrase relevée dans un de mes courriers :
« On ne peut empêcher les oiseaux de la tristesse
de voler au-dessus de nos têtes
mais il est toujours possible de les empêcher de faire leur nid dans nos cheveux. »
_
Bonne, fructueuse recherche et biz à tous.
_
Dans la clarté du matin, un soleil,une lune pâle palabrent des oiseaux hors du nid des cheveux de la fée.
Bonjour à tous sous le soleil d’hiver joli.
ils se sont lovés
dans un nid de dominos
hiver de nos points
J’ai fait miennes tes paroles
pour fouler la terre de Sienne
et du Chianti je bois à la tienne
ainsi donc irait l’antienne
plus rien alors qui me retienne
mais justement la mer Tyrrhénienne
me tend les bras pour que revienne
des mythes anciens la belle siréne
je veux bien perdre mon latin
en joyeux drille et paladin
courir le monde et assiéger
les belles de mes assiduités
chacun ici joue son rôle
Vivaldi était vénitien, ce qui n’est pas un cas rare
il enchantait les patriciens et traçait comme Palladio
de l’harmonie à grands traits et coups d’archets
quatre saisons ce n’est rien de trop pour signifier
ce qui est beau dans la nature en clair et en obscur
dans les plis toscan
le domino nous murmure
le souffle des lèvres
comme un écho à certains calligrammes…
http://fr.youtube.com/watch?v=HKjPM-PnwCY
_
.
———————————————————————
–
Après une petite tourmente, une petite accalmie… je viens vous dire bonjour les amis 😉
Merci d’avoir apprécié cette série de photos sur une Champagne qu’on n’a pas l’habitude de voir . Très belles lumières inespérées ce jour d’été là. Vos poèmes d’une grande beauté et intensité sont donc à l’unisson de ce que j’ai voulu faire passer. Un grand merci à vous tous pour tout ce que vous avez donné de vous. Quelle inspiration Fred et thierry ! Merci également à François pour ses précisionssur le finage. Je connais en effet mieux les attributs du terroir 😉
Coucou spécial à MioModus, Nigra, pierre b, Maria, pour leurs jolies visites en pointillés et à Bourrache pour sa chronique commentaireset son dessin animé en vivaldi 😉
Et puis bien sûr plein de bises à tout le monde.
Bel dimanche plein de soleil
Ossiane
.
———————————————————————
–
Coucou Monique, Lou, et à chacun,
mmmh que c’est joli PierreB…
Mon Ici et ton Ailleurs
ne se ressemblent pas.
Ailleurs,
Ici,
confondent leurs saisons
Mon été fait rêver:
la neige est rouge sang.
Ton hiver est pétales:
des blanches fleurs de givre.
Ton frimas m’ennuage,
l’écriture
aux doigts gourds.
Mon ciel est un orage,
immense
aux chaudes larmes.
Tu dépeins l’improbable
au lavis grise mine;
imagines le vide
aux couleurs crayon gras.
Je crée ce que tu vois,
en un lieu si lointain.
D’ailleurs
Tu n’y crois pas.
Silence! on nous écoute…
Parfois les hommes grondent,
enflamment leurs violons…
Et dansent sur les notes
d’un génie d’autrefois.
http://fr.youtube.com/watch?v=u12_M4I2KxE&feature=related
Au sommet de la colline
Nuances d’ombres passent
Dans le ciel clair une hirondelle
Surprend la lune qui dit des maux
Au soleil d’or, sur des rayons de blé
Or, le soleil a des lumières
Et le blanc de lune des éclairs..vagues sourires, moisson de courage, la terre humide, boueuse, désolation des mottes labourées de peines
Coeur en amande, dragée en tulle de fête
La Terre s’habille des baisers de la source.Fleurissement de vie.
J’ai lu ceci quelque part:
Fends le coeur de l’homme, tu y trouveras un soleil.
C’est joli non?
Et ça c’est l’hirondelle que j’ai pianotée aujourd’hui.
http://web.me.com/leila14/Au_vent_qui_passe/Hirondelle.html
___
Dé-raison se joue de raison
Cordes du coeur
Lignes de la main
Palpitations
Tremblements
Kaléidoscope
Mikado
Vague devient le dessin
Instable, l’horizon
L’archet vibre
Pleure l’âme
Pour un demain-d’ailleurs
D’ici bien trop loin
__
http://fr.youtube.com/watch?v=-UReCOlD_9w
___
Coucou à vous tous. Bien joli, tout ce que je viens de lire, de voir et d’entendre.
Pendant que vous faisiez naître mots et musique, j’ouvrais sur une grande feuille une nouvelle fenêtre sur la Champagne, sortie de mes rêves où ces images m’ont conduites, et les heures se sont écoulées remplies de douceur d’ici dans des vallons de couleurs où le temps n’existe plus d’ailleurs.
au seuil de l’ailleurs
le hasard et le destin
d’un domino d’ici
ailleurs est ici
domino d’ici d’ailleurs
ici est ailleurs
noir et blanc d’ici
d’une passerelle vers l’ailleurs
domino transite
Tu fais cligner mes yeux. Comme c’est beau Ossiane ce paysage. Une merveille.
.
Une superbe note que ne cessez pas d’embellir avec vos mots et vos notes de musique!
Magnifoco bernardo! Ta poésie fait corps avec ces photos, quel talent tu as !
Bravo leila pour cette hirondelle toute en délicatesse poétique et musicale! N’hésite pas à faire partager tes créations en mettant des liens vers ce que tu as composé si ça fonctionne bien avec la note proposée.
Et bourrache toute en belles palpitations du coeur…
Et Monique ouvre sa fenêtre en doucuer et rêverie….
Et vincent qui joue toujours aux dominos…
Et Anne qui cligne; merci ça me fait plaisir; ces séries me sont chères;-)
.
___
A lire
Entre ses lignes
J’offre
Mes mains
A la terre
Et mon coeur
Et mon sang
Pas de faux-semblants
Elle me rend
Ses champs
Et le chant
Des oiseaux
Et ses odeurs
De fleurs
Elle et moi
Comme un jardin
En faim
___
Pour Bourrache ces 4 saisons là que j’aime tant et tant…
http://www.deezer.com/#music/result/all/4%20saisons%20grand%20corps%20malade
pour les amoureux de notre jeune reporter
http://www.free-tintin.net/dessins/lune.jpg
c’est joli Bourrache, merci Maria.
Maria-D, j’aime vraiment beaucoup.
Très minutieuse photo qui chante Toscanini et pétille dans ses couleurs précises, on se demande même si c’est vrai, ici, la beauté.
>Bonsoir Dominique, ça fait longtemps qu’on ne s’était pas croisés;-) Je passe de temps en temps lire tes belles chroniques pariseiennes;-)
Sinon, c’est vrai;-) La lumière est capable de magie. Elle peut transfigurer un paysage en une autre réalité et ça j’aime beaucoup;-) Bonne soirée à toi, à bientôt !
I