Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, haut
Virage enlacé
la dernière ligne droite
méandres en zigzag
◊ Terres de Champagne dans la Vallée de la Marne.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, haut
Virage enlacé
la dernière ligne droite
méandres en zigzag
◊ Terres de Champagne dans la Vallée de la Marne.
désert de paille
voile d’or et de lune
mots électriques
des sillons de vie
des lignes de chance dominos
tracent la main ouverte
J’ai modelé l’acier
Rougit au pur brasier
De la forge.
J’ai soudé les quatres roues aux poutrelles
Et vissé au bâtis, les vérins hydrauliques
De la force.
Fixé au faît, le siège et la nacelle,
Boulonné les boitiers d’électromécaniques.
L’énergie : un charbon défiant la physique
Le cœur brûlé d’un inconnu dormeur du val.
Tissé en kevlar un bouclier anorak.
Par l’échelle, suis monté sur la passerelle
Et j’ai piloté ma batteuse goldorak,
A coups d’astéro-hache, de rayons fulgur,
Sabrer l’armée de paille, émonder les blés d’or.
Beauté comprise
La quintessence de l’image
Offerte chaque matin !
Battus et rebattus sont les sentiers de l’histoire
et à chaque trace, la sienne propre et sa gloire
les épis sûrs sont épris de tranquilité
ils ont gagné les silos et fait table rase du passé
comme si la terre de sa récolte dépecée
n’en pouvait plus porter de sitôt
et si la paille et les paillets débouchent les sinus
les sinuosités pas inusitées serpentent dans le vallon
jouant sur les pentes et les contre- pentes
traçant des courbes isoclines qui inclinent au respect
donnant au relief un peu plus de toupet
A la croisée des laies ouvertes
Un peu de ma lumière offerte
Les traces des sabots en ornières
Des miettes pour un enfant perdu
Dans les histoires de son coeur-vie.
Il faut de la force d’un soldat
Pour braver ce genre de tempête
Savoir choisir lors d’une quête
Séparer le son de l’ivraie.
Voilà les ballots sont rentrés
J’y ai perdu une fine aiguille
Elle tissait des rêves, Pénélope
Sur toile de fils en paille dorée.
Les épis vont nourrir la vie
Les ballots rouler dans la course
De nos yeux ouverts, océan
De rêverie, imaginaire
Au fil des pages d’Ossiane.
La terre de sa glaise resurgit
Un brin d’herbe folle, en sursis
Puis un autre, encore un, ici
Et la révolution se poursuit
Sous le soleil des histoires humaines.
Virage de bord dans les sillons
Encore frais de nos souvenirs
J’en oublierai même le nom
De cet ivoire, ces quelques ronds
Ballots de lectures en file.
A la gloire des matins soleil
A la gloire des hivers sans peine
J’ai tissé en Kevlar mon domaine
Je vais hiberner la saison.
A l’oeil ouvert
Des mains ouvertes
Et un coeur fermé à nos haines
Au voile des couleurs, d’où viens-tu?
Je viens de la Lune, ai planté
De sa lumière dans mes entrailles
Même quand il fait jour je l’allume
La lune rêveuse dans la vallée
Sous un soleil aux champs de blé
La moisson laisse des traces offertes
Au serpent de nos crayons sans gomme.
J’ai zigzagué à fleur d’eau
Me suis invitée estivale
Écrit des longueurs, des haïkus
De chaume, d’épi, de gouttes d’eau
J’ai glissé la pente, fait le gué
Après avoir de la clôture
Des préséances coupé, tenailles
Au coeur et à l’esprit de vie.
A l’amour doré dans les champs
A la beauté des pellicules
A la colère des nuages blancs
Au rêve qui fuit en domino.
Volez oiseaux
Courez chevaux
Un monde végétal nouveau
Dans les jardins des coeurs-oubli.
Sur les pentes des méandres de maux
Des mots pour avancer ballot de souvenirs
Au vin nouveau, la vie nouvelle, un grain de peau
Raisin de la bonté humaine,
Dans les yeux de l’enfant en peine
Derrière son mur de silence
Ses mots diffus, la force de la mère humaine.
Baiser d’amour, écrit d’adieu
Reflet de la lumière, méandres
Des matinales en écritures
Le ciel est gris de rouge au coeur
La plume oublie le froid, bonheur
De la musique, bonheur arc-en-ciel.
Par delà les lignées de mots
Par delà les traînées de peines
Par delà les rires, les mots sots
Par delà le plaisir d’écrire
C’est la fermeture du bistrot
Le vélo sur une des épaules
Un peu de moi, un peu pour lui
Un peu pour inviter l’oubli
A se nourrir dans nos assiettes.
Je vous salue tous.Bonne continuation.Merci Ossiane pour ces saisons en ta compagnie et celle de tes passagers, amis.
Rodéo
dans les éteules
un coeur amoureux
on y passe
la trace est sur l’oeil ouvert
c’est une maison de lumière
accrochée à nos regard
on y viens par hasard…
mais un jour on y revient
car on connait le chemin….
en lignes souples,
au long des courbes du sol,
il y eu travail
et prise de possession –
dessin persistant
dans la richesse qui s’est levée
céréales en boite
dictat des lignes dominos
silhouette parfaite
cul par dessus tête
pirouettes de domino
ce fût renversant
Bonjour sur ce bel espace doré, de chaud souvenir d’un temps où le soleil murissait les blés, les chaumes et les raisins.
___
Sur les trames de la terre
Seules les traces d’un passé
Ont laissé le souvenir d’une vie ;
Chaque ligne raconte ton histoire
Des années qui se suivent
Qui un jour bifurquent
Vers un autre destin.
La saison des fanages est finie,
Il reste sur le sol les marques profondes
Des chemins parcourus,
Les fleurs ont laissé leurs semences,
Un jour, bien plus tard elles renaîtront .
Je garde au bas de cette page,
La signature de ton nom
Gravée dans les méandres du souvenir.
_____
Le doux nectar lui tourne la tête
De virages en virages
La ligne droite est au bout de l’image
Attention à la pirouette
roulé bourré
les lignes droites se courbent
roulé boulé
.
>Leila, que se passe-t-il ?
Tu veux vraiment nous quitter alors que tu viens à peine d’arriver ?
.
Superbes courbes. Superbes photos de campagne !
Qui n’a pas oublié ma naissance en Champagne?
Bientôt 780 ans que « vent me porte »!
« En quelle manière » jonglais-je avec les mots…
Comme le « Dit de l’Herberie », en « rude boeuf », j’ai vécu sur la paille.
« Et droit au cul quand bise vente
La vent me vient, le vent m’évente »…
http://www.dailymotion.com/video/xp6iw_leo-ferre-pauvre-rutebeuf_music
Ben aujourd’hui c’est du beau, du propret !
On dirait le Sahara couvert de moquette.
Fongicides, antiacariens à l’étiquette.
Avant, c’était la Gaulle , couverte de forêts…
Après avoir joué
les ballots en goguette
slalom dans le vent
Il était un petit homme
Pirouette cacahuète
Il était un petit homme
Qui avait une drôle de maison
La maison est en carton
Pirouette cacahuète
La maison est en carton
Les escaliers sont en papier
Si vous voulez y monter
Pirouette cacahuète
Si vous voulez y monter
Vous vous casserez le bout du nez
Le facteur y est monté
Pirouette cacahuète
Le facteur y est monté
Il s’est cassé le bout du nez
On lui a raccommodé
Pirouette cacahuète
On lui a raccommodé
Avec du joli fil doré
Le beau fil, il s’est cassé
Pirouette cacahuète
Le beau fil, il s’est cassé
Le bout du nez s’est envolé
Un avion à réaction
Pirouette cacahuète
Un avion à réaction
A rattrapé le bout du nez
Mon histoire est terminée
Pirouette cacahuète
Mon histoire est terminée
Messieurs, mesdames applaudissez
Bravo l’artiste
Pirouette cacahuète
Des zigs et des zags
à surfer sur le vague
la raison s’égare
Ils ont suivi les MEANDRES de la vie
ENLACES dangereusement
Sans trouver la LIGNE DROITE
c’est toi ZIG
c’est moi ZAG
AA
Jean
la Gallia était aussi couverte de…clairières et même de champs, on retrouve
la trace d’ancienne culture dans des forêts qui ont repoussé
mais la population déjà élevée pour l’époque et des rendements assez limités
avaient entraîné une mise en culture extensive.
Certes la forêt des carnutes avaient une super extension avant la forêt d’orléans
qui en faisait partie et reste la plus grande forêt domaniale du pays puisqu’elle allait
jusqu’à Rambouillet.
c’est tendre c’est paisible, cela fait du bien, bonne journée pour chacu.
pour chacuN.
CACAHOUETTE !
Bon, je vois que Pierre a déjà fredonné la chanson du « Petit homme » : nous avons les mêmes références en matière de pirouette !
Biseeeeeeeees en pirouettes
__
Ruteboeuf (^-^) :
Quelque deux siècles plus tard, un Villon de François
ce quatrain écrivoit :
« Je suis François, dont il me poise*,
Né à Paris près de Pontoise,
Et de la corde d’une toise
Saura mon cou que mon cul poise. »
*pèse
–
Bonne fin de journée à tous.
–
Moisson terminée
Après course effrénée :
Ballots
Envolés…
Effacés…
Disparus…
Volatilisés…
Escamotés…
Coup de baguette
Magic’pirØuette
Nouvelle moquette
Champ transformé :
Blond paillasson
Tout de frais bien rasé
Grattoir pour pieds
Eh oui, aujourd’hui encore de la boue, et le grattoir à bottes, couplé au jet de la douche, devient un instrument indispensable !
Pirouettes de biseeeeeeeeeeeees en goguette !
zut … j’ai oublié un clin d’oeil, un sourire …
et une biz.
clin d’oeil, sourire, biz, Bourrache!
Mars ? Ou Mercure ?
Venus ? Peut-être La Lune ?
Serait-ce La Terre ?
… c’est l’Oeil Ouvert
(qui n’a pas encore
pris ses quartiers d’hiver.)
Ses blés fauchés,
ses ballots ramassés,
p’têt bien
qu’il va penser
à enterrer
l’heure d’été.
–
heu…
On ne chaume pas ici; ça donne soif!
Heureusement qu’en Champagne, on boit!
Traversant la route
qui n’était pas encore une rue
j’allais dans le champ voisin
la moisson faite et engrangée
j’allais glâner.
Un beau bouquet d’épis blonds
au poing
m’en revenait
les chevilles écorchées
mais heureux.
Où sont les épis
les épines et les gloires
de ma jeunesse passée?
Du virage contemplé au chemin de traverse
Comprendre le passage et décider pourtant
D’enfanter une lueur mais d’y laisser son sang
En violentes poussées des lignes de choix percent
Intransigeant honneur liberté un dessein
A portée de son cœur un virage délicat
Juste une pirouette pour changer de destin
Juste une pirouette au bras du Katanga
Il se savait vaincu seul surnageait l’effort
Qui provoquait la mort sans grand équipement
Garder le rêve vivant quand il est impossible
Pour le laisser à ceux qui y croiraient encore
La route s’efface parfois ses traces sont des serments
Les pas marquent l’espoir ou l’angoisse invisible
Lou : écrire, c’est parfois aussi inviter l’autre à voyager.
Je ne sais pas pourquoi mais, en te lisant, l’image de Philippe de Dieuleveult s’est imposée à moi… c’est comme ça.
Et puis « Katanga » … mot magique … c’est là que je suis née.
Une marée de bons souvenirs … et quelques autres, un peu moins.
C’est comme ça…
Hello Bourrache
En écrivant, je ne pensais pas à Dieuleveult, mais à Lemumba. Mais que de destins tragiques en Afrique… le bout du tunnel ne semble pas se profiler …
Oui, c’est comme ça
Contente que tu aies gardé de beaux souvenirs…
BATTEMENT
Tessons sur les vieux murs des dimanches.
Ressac des choses dans la vie étroite, enfermée
qui rentre au cœur et qui le navre.
Soudain le désir même est fragile.
Nous nous replions jusqu’à ce mince battement
qui nous sépare de la mort, juste le sang,
et si nous écoutons le paysage, ce n’est par pour aimer
sa musique
mais pour un autre bruit messager de palpitation.
Marie-Claire Bancquart, dans le feuillage de la terre
___
Parfois fleur, parfois ronce,
Appelée à l’exubérance
Par les caresses-promesses
D’un soleil printanier et trompeur
Qui se rit d’elle
Se pavane ou se cache.
Statique, elle lutte, croît,
Noyau d’un monde sans limite
Aux limites de l’éternel.
Puis brusquement brisée, rappelée au néant,
Gisant anonyme sous le manteau froid
Couleur du Parfait.
La Vie.
(1983)
_
la « pirouette » ou « soleil » étaient des outils agricoles tractées que mes oncles (les beaux-frères de mon père) , utilisaient encore dans les années 1970 – 75, en Auvergne dans le Cantal à la saison des foins…
« »pirouettes en soleil
dans les herbes hautes
fraîchement fauchées
par le bel été… » »
C’est impossible de le marcher droit
Le gazon de la terre visible
Y’a ses virages imprévisibles
Qui permettent de tenir droit
Merci à aspe pour ce sens ignoré de » pirouette » en tant que outil agricole, ce n’était pour moi qu’un tour sur soi même ou un petit jouet d’enfant en bois qui tourne sur lui-même. En l’occurence, la moissoneuse aurait effectué des « pirouettes » au vue des traces sur la paille, d’où « méandres en Zig-zag ».
___
De longues griffes ont lacéré la terre
Epousant la forme de son ventre
Circuit fermé dans un désert de paille
Il n’y a plus rien sur la terre désolée
Ni fleurs, ni bêtes, ni grains
Seule l’odeur enivrante des foins coupés
Et l’expression vivante d’une structure linéaire
___
Bonsoir et bonne nuit à tous.
On à l’impression que les lignes dansent au tempo du vent.
Les courbes du temps ondulent
De grâce elles se froufroutent
Elegantes et si douces
Le champ est féminine
Par son ventre généreux
De belle moisson donnée
Et dans ses formes tendres
Bel bonjour tout doux.
> Aspe: pour sécher le foin, la pirouette! J’ai vu cela au Monteil, en vacances, dans le Cantal.
Et les odeurs de flouve jusque dans la maison!
Et lorsque la pente inaccessible à la pirouette, le rateau en bois y suppléait.
Après la pirouette
les galipettes
dans la chaude herbette
un texte que j’avais déja mis mais que je place ici encore
en souvenir de mon chat
C’est un jour comme autres, pluvieux
Je déjeune, rien n’est plus pareil
La nuit t’a couverte de sommeil
Je suis d’un jour un peu plus vieux
—
Hier, tu emplissais la vie
De cette maison par ta grâce
tu n’étais pas de pure race,
Européen, noir tel un lavis
—-
tu n’as pas été allaité
très jeune tu as été trouvé
Sous les gravas très apeuré,
Treize ans bientôt, c’était l’été
—-
tout me plaisais en toi,Tes yeux,
Tes miaulements, tes manières
ton allure, Ton caractère
ton velours de poils soyeux
—
tu scrutais de tes yeux deux bouts
de ficelles en laine, cachée
prêt à bondir sur ton jouet
Souvent immobile, debout.
—-
ton chemin a suivi le nôtre;
nous t’aimions, tu nous le rendais;
De tes câlins tu nous comblais!
si nous en adoptons un autre
—
à toi souvent nous penserons!
les larmes bien sûr sécheront,
mais jamais nous ne t’oublierons,
ni les blessures ne penseront.
—-
nous étions attentifs mais ne
vîmes pas venir la maladie
très violemment, tu es partie
Loin de nous la nuit t’emmène.
—-
Ho ma douce pirouette
Dans mes bras je t’ai serrer
toi qui hier as réalisé
ton ultime pirouette.
Pirouette, cacahouète…
il était un petit homme…
ps la Champagne n’a pas toujours été une terre à blé, après avoir les savarts médiocres terres de parcours pour les ovins, la Champagne fut recouverte par les forêts de pins alimentant les fours des boulangers ou les mines du Nord, puis les engrais et les charrues puissantes amendèrent ces mauvaises terres avant de devenir un grenier à blé. La prochaine étape sera peut-être celle des agrocarburants à moins que la pollution des nappes ne contraigne les agriculteurs à une agriculture plus raisonnée…
C’est toute la différence entre déterminisme et possibilisme…
Bonjour à ceux qui sont là !
(y’a pas grand monde on dirait)
PIROUETTE AU GALOP
Finie la ligne droite
Terminés les zigzags
Juste un petit cercle …
Très très très serré
Equilibre, énergie
Puissance et majesté,
Beaucoup de doigté
En totale légèreté,
Le tout en parfaite harmonie
Tels sont les secrets
D’une pirouette au galop
Parfaitement réussie !
Un peu de théorie :
http://www.cheval-haute-ecole.com/index31002.html
On peut bien rêver de temps en temps !
Pirouettes de biseeeeeeeees au galop !
De la théorie à la mise en pratique :
____
http://www.dailymotion.com/video/x2mtzn_dressage-pirouette-au-galop_animals
___
Bon, m’en vais continuer à travailler
Mes cercles de 10 m au galop !
Y’a un début à tout !
Rebiseeeeeees
que fétu là?
Le bel champ bien doré
C’est tout donné d’aimer
Il peut se reposer
Continuer l’été
Dessous sa robe terrée
Avant d’être labouré
Et puis encore semé
Quand ce sera l’été
pirouette ami
couette et cacahouète
je fais tout mon zig
Le bel champ bien doré
S’est tout donné d’aimer
Il peut se reposer
Continuer l’été
Dessous sa robe terrée
Avant d’être labouré
Et puis encore semé
Quand ce sera l’été
Ainsi écrit, cela me va mieux…..
quand je gambade en dérobades…on me bade
quand je répond par une pirouette…on me fouette
quand j’amorce ma volte…qui se révolte
quand je pivote sur mon talon…qui se tapote
mais de tours en tours
quand je compte en calembours
je me laisse prendre de court
pourtant dans l’art de changer de pied
ou de sens, la pirouette est bien chouette
mais pour le contre pied il faut être désaxé
en contre pointe, mais pas en tire pointe
on tire à la courte paille une rimaille
en contre pinte c’est plus affaire d’épousaille
Ne lirons nous donc plus leïla …quel dommage !
Désolée je ne sais pas faire de poêmes comme les visiteurs précédents… mais bravo encore pour cette série de clichés !
domino en fête
la nique à la pirouette
c’est vraiment chouette
manque la fée de toile
en bon domino soldat
je l’attends toujours
Le vent ancien occupe de ses cendres une mer dorée
où lentement le jour doucement part à la dérive
Il lisse l’échange secret et fidèle , un soupir
monte d’obscures épines
blanc farouche le pas d’une lune invisible
Dans les profondeurs en silence
des mains à venir tendent au
travail des eaux et des racines
Mais encore ces nuages
disposent une caresse superflue
des ailes pressées partout se ferment
dans une lumière encore pleine d’étoiles .
tes lèvres sucre d’orge
sur ma bouche gourmande
fait fondre mon coeur
Quand elle voit un champ
Plein de paille
C’est plus fort qu’elle
Sa pirouette se roule
Comme ça
Et elle apprécie grandement
Sa paille en oeil
Qui évite à une grosse poutre
De lui boucher la vue
Le soir
Dans le voile de leur intime
Le soleil et la lune
Se pirouettent
En galipettes
Dans leur secret
Du fond des yeux
Cela ne regarde qu’eux deux
Et seul le champ de paille sait
Mais comme un fétu ne parle pas
La pudeur n’est pas en spectacle
Juste le grain que la lune
Tient dans sa main a vu
Et le brin que le soleil glisse
Derrière son lobe a entendu
Et tous deux s’endorment de bel vécu
Tenu suspendu
Dans leurs oreilles en mains
Et leurs petits yeus se ferment
Pour se rêver encore d’eux
comme c’est joli, Marc.
.
Petit coucou du soir ! Un petit mot à chacun pour changer 😉
Et une bonne soirée à vous, je vous embrasse dans le froid.
>maria, merci pour ces jolis sillons de poésie !
>jean, je te remercie pour tes approches originales 😉
>toujours fidèle au poste jorge 😉 Merci à toi !
>thierry, le moins qu’on puisse dire ets que tu essaies de sortir des sentiers battus 😉
>leila, quoique tu fasses, la porte te sera toujours ouverte quand tu le sentiras. On t’attend.
>pierre, arpenteur de la campagne, tu es très sportif en ce moment 😉 Merci d’être là 😉
>marc, j’aime bien ce que tu as écrit sur l’œil, c’est vraiment sympa de penser cela 😉
>brigetoun, quel style bien à toi, tu as, c’est une chance de pouvoir écrire si près de son cœur.
>vincent, un peu de repos après tous ces dominos 😉
>monique, tu es une vraie fille des champs toi aussi 😉 C’est beau ce que tu écris.
>arletteart, toujours gaie et enjouée, tu es 😉 La vie est belle avec toi 😉
>rose and photography, merci pour votre visite, vous êtes la bienvenue 😉
>Je mets le lien vers Pauvre Ruteboeuf, Bernard 😉
http://fr.youtube.com/watch?v=bK7slk0oisU
>annick, ta poésie ets douce, bel clin d’œil vers toi en froufrou 😉
>christineeeee, comme arletteart, toujours aussi enjouée et énergiqueeeeeeeeeeeeeeee 😉 Merci pour ces cours d’équitation 😉
>olivier, merci de ton passage en coup de vent 😉
> François le géographe pas pénible !-)), j’aime bien tes petites incursions géographiques toujours intéressantes qui apportent un autre regard, celui du grand géographe et du bon jardinier que tu es 😉 Il est vrai que ces terres à blés sont sans doute pleines de pesticides et d’engrais.
>bourrache, je me refuse à rentrer en hiver et je m’accorche comme je peux aux derniers brins de paille 😉 Bises vers ton nord glacé et neigeux.
>lou, superbes poèmes que tu nous offres inlassablement. Touchant de te savoir de l’autre côté de l’atlantique.
>patricio, sans doute un peu de tout ce que tu évoques 😉
>alice, toujours de beaux auteurs tu nous fais découvrir, des auteurs en fragilité et en vibrations subtiles.
>aspe, merci pour ces infos ; je découvre la pirouette agriciole 😉 Belle poésie tu nous donnes en ce moment; je te sens à l’aise dans ces paysages de campagne.
>corinne, grand plaisir à lire ta poésie déroulée en souplesse. Bravo à toi !
>salade, où es-tu, entends-tu 😉
>le sid, m’étonne pas que tu fasses le zig 😉 Attention à ne pas te casser la margoulette 😉
> lusyamcoga, tu n’as pas à te sentir gênée de ne pas écrire de poèmes. Tout le monde peut venir et s’exprimer comme il l’entend. Ce que tu dis est super gentil, j’en rougis 😉
>bonsoir perline, magnifique poème exprimé au plus près de ces photos. Que de belles images dans vos mots !
.
Bonsoir Ossiane, cela fait plaisir tendre de te lire. Merci, je te souhaite une douce soirée.
Bonsoir Ossiane, grand plaisir à te lire ce soir avec un clin d’oeil à chacun. Tu as raison, nous ne sommes pas encore en hiver et aujourd’hui c’était une journée à saisir, ici grand soleil et surtout plus de vent, alors bien sûr j’ai eu le nez dehors, je ne saurais manquer quelque rendez-vous avec cette charmante Dame vêtue de teintes automnales. Pourtant de retour ce soir j’ai du mal à me sentir réellement détendue dans ce monde de folie.
___
Une note de douleur
Un champ de paille coupée
La terre devenue rugueuse
Le bonheur est sorti du pré
Laissant derrière lui
Les grabouillages de l’été
__
Bonne nuit à tous en attendant le soleil pour demain. Utopique ? peut-être !
Oui monique le monde est fou et il ne nous emballe pas
il nous révulse trop souvent quand on compulse les miséres ordinaires
qui s’étalent sous nos yeux, encore quelques séismes, climatique, politique
ou économique et nous tremblerons un peu plus sur nos bases
puisse celà nous mettre en mouvement …pour amorcer de grands changements
vitaux et nécessaires, le chaos a parfois des vertus et notamment celle de la réorganisation des choses mais la volonté, surtout bonne doit être présente