Lecture du Haïku Calligramme: centre, bas, haut
Pente douce
les feuilles rousses déjà
s’émousse le jour
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: centre, bas, haut
Pente douce
les feuilles rousses déjà
s’émousse le jour
Tapis de mousse
Sous-bois en robe rousse
Les bruits s’égouttent
***
C’est superbe… merci et belle nuit
Ah Ossiane, c’est tellement flamboyant! Merci de nous permettre de nous exprimer par dessus ton art.
Jour d’automne
Froid monotone
Et mon amour absent.
C’était des vallons et des bosses
Des ruissellements, des tourments
Sautillements de cygne blanc
Ecartelé après sa trace
Amour passionnel ou chimère
Des temps modernes loin des sous-bois.
Retrouver l’arbre paisible, l’automne
Des creux, des falaises dans mon tronc
La mousse frémissante et mouillée
Portant quelques feuilles brunes gisantes
Feuilles endormies trempées de pluie
Tantôt vertes, tantôt jaunissantes
Emportées par le cours du ru
Dans son murmure entre les blocs
Presque en quinconces…
Enfin le calme après l’orage.
Un site hyper intéressant. Et c’est une opinion sincère.
Un travail de très bonne facture. Cela dénote d’une très grande sensibilité. Un site à voir et à revoir sans modération aucune.
Mon blog très récent, n’a pas les mêmes ambitions. Mais, une visite de votre part, m’inciterait à progresser.
Et si un échange pouvait se construire à partir de là… Alors, ce serait formidable !
free mousse émousse
dans tout ce pamplemousse
glousse trémousse
—
à la rescousse
dans ta trousse mahousse
une mousse rousse
—
à rebrousse mousse
fin fond de la cambrousse
un pousse-pousse
—
détrousse et pousse
sur ma mousse me courrouce
pouce ma douce
Très jolie la photo retravaillée, un vrai bijou Ossiane bravo !
___ ___ ___
La pente douce forme la tige
D’une fleur à l’automne tricotée
Et son parfum donne le vertige
Car elle est d’une pierre inventée
Elle est jaspe et jade à la fois
Kokopelli l’a couronnée
en sons de flûte, en don de bois
air de nature perfectionné
Après l’allée Zyve, la mousse… logique.
Bonbonze, avant même de voir ton intervention et rien que de lire ton nom, je souris ! C’est te dire !
Bonne journée joyeux luron 😉
dans la pénombre, mes yeux lucioles, virevoltent autour de toi!
tes tissus sensiblent,à ce balai, absorbe mon regard!
ton corps se pare alors, d’une étrange lumière;
et, quand de tes mains, tu me saisis, alors je les éteinds
et je me dissimule sous ta peau de nimphe
…
bonne matinée
La nuit et le jour ourlent leur Bastille
Les feuilles toussent en ours d’automne
La mousse habille la chute de sa douceur
Explore en secret son devenir de pierre
La roche se vêt
d’un manteau de mousse
l’automne revenu
Bel haïku moussu
rampe de lancement
Ossiane, au metin
d’une vie parfois difficile
tu fais un tapis de mousse
toujours aussi lumineux
merci annick pour tes mots
plein de tendresses
very beautiful composition and treament
Où s’émousse, pousse et repousse la douce mousse rousse ?
Bonjour à tous. et Bravo et clin d’oeil à Fred
Blanc buvard
Absorbe quelques larmes
Aux couleurs de mon ame.
Mousse que l’on cherche pour mettre dans la crèche , odeur de sous -bois dans la rousseur des feuilles qui brûlent comme une rentrée des classes
Mousse parfumée d’un bon bain où le corps se délasse
Mousse au chocolat des jours de fête
MOUSSE ohé MOUSSAILLONS de chez Ossiane notre invisible et présente MUSE
Salut d’amitié à Tous
AA
La NUIT, et le jour forteresse
De mon amour brûlé de vent
Aux remparts cassés d’une morsure
De ma rage, princesse d’un géant.
Tour à tour, la Bastille brûlée,
S’est de mousse tendre auréolée
Avec des fossés d’eau qui coule
Au quai de Seine, mon rendez-vous
Avec la souche, moi l’arbre mort
A retisser avec ma bouche
Et mes baisers sur la sève hantent
Le sous-bois silencieux, le soir.
Il y a la porte rue saint Antoine
Il y a des portes Emmanuel
Il y a le trésor de Lucie
Tout un cachot pour la folie
Tout un espace pour ma raison
Des lettres en pixels sur ma vie
Avec en écho dans le fond
Des oubliettes, un coeur en vie.
Alors j’écris, c’est l’arme blanche
Pour aiguiser mes douces pensées
Et en munir la pente raide
Où glisse vertigineuse ma vie,
Vers tes univers domino.
Roux, le jour
Lit de mousse
Herbe douce et
Rosée de mes baisers.
A mon autre.
Mousse qui pousse
sans frousse une frimousse
sur le pavé se trémousse.
Pourquoi tu tousses ?
…car s’entassent pêle-mêle les feuilles mortes et les pétales de rose.)))
si je devais faire un herbier de l’existence
j’y mettrais une larmes de bonheur lorsque parait la vie,
j’y glisserais le souffle léger du sommeil de l’oisillon dormant dans son nid,
j’y déposerais l’emprunte du premier pas vers la liberté
les premiers mots assemblés; et les rire spontanés
j’y aposerais l’innocence des jours enfantins
et la fragilité du passage vers les rives inconnu de l’amour
j’y poserais les premiers regards croisés,
la peau satin des jours, le silence de l’aurore
la lumière éclatante du crépuscule
je fermerais le tout avec un ruban de tendresse
et quand viendrait mon heures
je l’offrirais à mes petits enfants
qui peut être un jours s’arimeront à la vie
Des couleurs de saison, jolie lumière
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/25/Calocybe_gambosa_959.jpg
http://pagesperso-orange.fr/champyves/champignons/fichier_htm/lames/gambosa.htm
De jolies symphonies en « ousse » …sur de belles photos automnales, Ossiane!
Folie douce
Dans ton lit de mousse
Flamboie ta crinière rousse
Que mes baisers ardents éclaboussent
L’amour est à nos trousses…
Joli, Marc, ton « herbier!
Belle journée..pluvieuse!!
Sans frein une course
se termine ma douce
sur la mousse
Chers ami(es) bonjour !!
(Ah, c’est pas ici, le jeu des 1000 euros ?)
C’est rigolo, voici en quelque sorte, une petite suite à ce qui précède !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
LE GRAND SAUT !
Du haut de son grand arbre,
Une petite feuille toute rousse
Avisa bien plus bas
Un très joli matelas
Un coup de rein,
D’une seule secousse
Elle se détache,
Et virevolte avec ivresse
Au gré du vent,
Looping avant,
Reprise de vitesse,
Même pas la frousse,
Elle atterrit avec finesse
Sur le matelas de mousse,
Sans une secousse !
Confortablement installée,
Elle appela ses sœurs,
Encore vertes de terreur !
« Nous attendrons encore un peu ! »
La petite feuille couleur de rouille
Se prélasse, le nez en l’air,
Guettant le sens du vent,
Et s’inspirant du vert environnant,
Tandis que le jour doucement s’abaisse
A la jolie passante, elle lui adresse
Quelques vers pleins de tendresse
« Fin de l’été
Automne installé
Et pour toi,
La joie
D’un superbe cliché ! »
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Biseeeeeeeeees moussueeeeeeeees
et je vous lis si bels nombreux écrits, merci Marc pour tes gentillesses,
je vous relirai plus après, ce soir, avec plus de temps encore…
Elle a marché longtemps
Et le savoure son tant
Puis elle se couche
Sur un tapis de mousse
Toute tendre douce
Elle en appelle Ô temps
Pousse mousse
j’ai dérapé sur la touche
je m’y suis mis une couche
c’est bien louche
tant mis je vais retrouver mes mots
A la croisée, le roy, la reyne
Roy de mes poësies, poëte qui avoit l’esprit
Tu sçavois à moy escrire, mes paour amadouer
Et nos pescheries, de l’art, tu fis,
Vincentius, des escrits.
Mes maulx croixlune
J’ay beü à ta coupe assoiffée
Maitre du lict aux vertes mousses
Voicy escritures de nous mesmes.
A mon autre.
Je reconois en la croisée
Celluy qui vola un baiser
A sa Reyne au cuer desvestu.
Yeulx d’ung esté en pleine friche
Cieulx loingtains de la tendre biche
Dans la laie moult mousses et faiblesses
Gemissemens, moult tristesses.
Pecheur, mon amour je t’accorde
Responce qui me couste, souche morte
A l’escolle de nos rêves,Soubz l’un, l’autre
L’amour ne s’emousse,
Il mendie à nos portes des baisers.
J’ai laissé sur la mousse
un billet doux-amer
le pli de nos enfances
Parfumées dans l’odeur de la mousse
Quelques feuilles d’or
Dans un écrin de velours
Bijoux des sous bois
Vitrine de la nature en ce début d’automne
Un peu de légèreté …
Petite redondance d’un poème déjà déposé sur le site !
Scoubidou et Roudoudou (à mon fils)
Scoubidou et Roudoudou
T’es tout doux et t’es tout fou
Bout à bout t’es mon chouchou
T’es où toi, toi mon bout’chou ?
T’as pas d’sou toi mon minou
T’es tout roux toi mon pt’it loup
T’es tout mou mon choubidou
Tu te couches et ton genou …
Un cachou pour mes doudous ?
Et comment vous-appelez vous ?
Scoubidou et Roudoudou
Et tu fouilles et tu chatouilles
Et tu m’mouilles et t’éclabousses
T’as la trouille et sur ta bouille …
A Chatou, y a plein d’fous
Sur la mousse, y a pas d’rouille
Sous la SOUCHE, y a pas d’trous
Et je joue et je m’en fous …
T’as du goût toi le hibou
Le hibou fait ‘Où houx Hou’.
Juillet 2006
Ps : j’aimerais écrire, mais peu de temps …
Bises
Avant d’aller dormir, petite promenade au pays des images et des mots.
___
A la lisière du bois
Une pierre a fait peau douce,
Tremplin de verdure
Pour des feuilles en chute libre,
Dernière coquetterie de l’automne.
Bientôt en hibernation,
Les mots feront silence.
La pierre sur son petit lopin de terre
S’effacera sous la neige
Protégeant sa faune
Sous son manteau de mousse
En attendra l’hiver
___
Bonne soirée et bonne nuit à vous tous..
A la lisière du bois
Un loup a fait ripaille
De feuilles mortes et d’eau boueuse
Libéré de toute la charogne
Amoncelée dans son esprit.
C’était l’une des coquetteries
De la nature que de l’offrir
Cette feuille rousse
A un grand monstre
Avec une grosse pierre dans le ventre.
La feuille rousse amasse la mousse
Le rocher roule dans les entrailles
Et devient lune, lopin de terre
Dans un monde d’étoiles, douce
Lumière à midi.)))
le texte de nath me fait penser à cette chanson
je n’ai pas trouvé la vidéo
Jean-Jacques Goldman
Doux
Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman 1987 « Entre gris clair et gris foncé »
——————————————————————————–
C’est pas moi qui vous ferai des plans
De loup-garou, de grand méchant
S’il faut se battre pour que ça vous plaise
Malaise
Je vous aimerai pas dans la sueur
Genre stakhanoviste du bonheur
La voix mielleuse : ‘Alors, heureuse ?’
Horreur
Genre Australien, blond, sable chaud
Surf sur les vagues, sel sur la peau
Grands les sourires, gros biscotos
Zéro
Mais je serai doux
Comme un bisou voyou dans le cou
Attentionné, tiède, à vos genoux
Des caresses et des mots à vos goûts
Dans la flemme absolue, n’importe où
Mais doux
Je serai doux
Comme un matou velours, un cachou
A l’abri lovés dans notre igloo
Couchés, debout, sans dessus-dessous
Grand Manitou de tous vos tabous
Si doux
S’il vous faut un intellectuel
Un bel esprit, un prix Nobel
S’il faut briller dans le tout Paris
Sorry
Si la réussite vous excite
Le style Yuppie cool mais dynamique
Coke pour le speed, pills pour la nuit
Oublie
J’expliquerai pas de large en long
Le Kama Sutra en dix leçons
Les modes d’emploi, notices, techniques
J’évite
Mais je serai doux
Comme un bisou voyou dans le cou
Attentionné, tiède, à vos genoux
Des caresses et des mots à vos goûts
Dans la flemme absolue, n’importe où
Mais doux
Je serai doux
Comme un matou velours, un cachou
A l’abri lovés dans notre igloo
Couchés, debout, sans dessus-dessous
Grand Manitou de tous vos tabous
Si doux
Le complice avoué, le joujou
De vos fantasmes et tous vos Pérous
Capitaine exclusif à vos cours
Si doux
Si doux…
Coucou du matin !
PIERRE QUI ROULE
N’AMASSE PAS MOUSSE !
Ouarkkkkkk !
Biseeeeeeees roulanteeeees
un signe moussu
un signe court sur le sol
un signe
le recouvrir
de mots
de rires
et d’émotion
amènent les singes de l’esprit
à s’endimancher pour une messe sans sacré
un signe
l’observer
pour lui
dans le présent de ce qui est là
puis le prendre
entre ses doigts
contre son coeur
sous le drap
d’un mental léger et large
pour l’expérimenter
en creusant la matière
dans le sous-bois
il y a peut-être
ce que nul
d’a jamais perçu :
l’amour vrai
regret
C’est comme une renaissance, loin de l’errance ; j’entends le craquement du chocolat que tu dégustes quand tu es las ; bientôt je sais tu vas me retrouver ! Dehors l’automne s’incline devant l’hiver ; la nuit recouvre la ville de noir et de blanc qui scintillent sous la lumière des réverbères. La brume ondoie comme la mer, et s’échoue sur la vitre, invisible grève….
…
j’enfle à vu d’œil sans trève…!
…
l’eau coule comme tes yeux cristallins et clairs. Tu passes et me touches délicatement, puis repart au fond de l’appartement ; Mon cœur bat au rythme de tes pas, pendant les silences j’entends le bruissement de tes bas! Tu reviens, tu te déshabilles; te voilà entièrement dénudée…
…
moi j’ai le corps qui oscille …!
…
J’entrevois au travers de la buée, ton corps embelli par les années;tu arrête l’eau…
… je suis démesuré ;
…
De ta main tu provoque des secousses!
…
pauvre de moi je ne suis que de la mousse !!!!!
Les sentiments si vifs et si ardents,
qui font de nous des êtres flamboyants
et transforment chaque heure en une liesse,
Parfois doucement flétrissent et disparaissent;
…
Et c’est la perte des grandes illusions;
Les larmes amères se déposent en alluvions;
Et les viles rancœurs nous éclaboussent;
Pourtant, avec le temps, le chagrin s’émousse ;
…
et l’amour que l’on croyait à jamais enterrée
dans les profondeurs, de nous ignorées
Germe de plus belle en surgeons éclatants
Et exhume encore les plus beaux sentiments
…
mais certains, resteront à l’ombre des grandes ramées
Sans pouvoir à la lumière céleste se fortifier
D’autres pourront s’épanouir en un éternel été
Déployant leurs feuillées dans le ciel éthéré
Le loup croit avoir montré patte blanche
La farine ne contente pas son appétit
Il se roule se vautre dans sa faim
Ramadan libérateur de sa charogne
La lune rousse a fait une galette
La paresse entaille le manque
Le rocher se fend en ses cratères
La feuille en mousse panse ses plaies
A rolling stone gather no moss en parts
La pierre satellite roule sa pâte de terre
Au centre d’un monde d’étoile douce
En ce midi de nuit les roses seront écloses
Sur le motif initial , le cycle
des saisons empreinte la couleur
au crible d’un feuillage
la dissipation en phrases de saison
une ivresse de velours
viendra déposer son souffle
aux marges d ‘une image profonde
l’heure diluée des pierres
alors glaces de mousse
Bel écrit Alice , jolis choix d’expressions et dans ton site une image d’une beauté délicate, toute en douceur et romanticisme.
Joli tremplin
Tout plein
De mouSSe
Bien garni…
Comme il plairait bien
A ce gymnaste très malin
Pour exercer sa souplesse
Et voltiger avec adresse !
Voici, Mesdames et Messieurs,
Petit bonhomme en MouSSe
Dans son numéro exceptionnel !
Et c’est à mourir de rire !
_____
http://fr.youtube.com/watch?v=I1csI9m-Vl0
_____
Il m’est d’avis que cette petite musique va résonner dans vos tête pour le reste de la journée !
Biseeeeeeeees ensoleilléeeeeeees
les feuilles tombent une à une imperceptiblement;
la chevelure touffue des arbres devient clairsemée par endroit
et laisse apparaitre son ossature!
le soleil perd de son intensité, même si l’on sent encore sa chaleur!
le sol se creuse et se craquelle et le roulement de tambour de la pluie
à remplacé les gammes chromatiques du printemps!
pourtant, toujour présente, l’énergie sourde,
invisible à qui a le temps d’explorer l’intimité et les profondeur de la nature ;
par endroit, quelques feuilles flettries; immobiles,
attendent le souffle du vent pour s’envoler!
seule, la flamboyance des jeunes pousses
leur donnent l’envi se tourner vers la lumière,
bientôt l’hiver recouvrira de son dais sombre
le lit moeleux de cette nature qui s’engourdi;
la terre reprendra sans fin ce refrain entrecouper d’hymne joyeux et triste!!!!
Une belle pierre moussue
Qui adoucit les rugosités
Du tant du temps
S’est posé là
Un jour
Et depuis ce moment
Le petit coeur se vit
Il se rebat de naître
Il s’était arrêté
Par trop d’effrois
De vie
Ô mon si tendre ami
Tout à travers le temps
Je t’aime que d’être moi
Pour toi d’être
Tel bel
Ma nuque t’accueille
O mon ami du temps
Use la de baisers
Savonne là caresses
Sillonne la grimoire
En beautés douces de vie
Le ciel est capricieux et les couleurs de l’automne brillent sur les feuilles humides des arbres à chaque apparition du soleil comme des flashs qui s’allument et s’éteignent selon les bons vouloirs de ce corps céleste.
___
Une pierre comme une stèle
Erigée dans la clairière
Sans aucune inscription
Qu’une empreinte du temps
Sous un tapis de mousse
Une pierre comme une stèle
Qui capte le regard
Qui fait figure de sculpture
D’une pièce unique
Dont on ignore le sculpteur
Posée là au hasard du temps
Là plutôt qu’ailleurs
Et là mieux qu’ailleurs
Une pierre comme une stèle
A l’orée du bois
A l’abri des charrues
Des sabots des chevaux
Des massettes de maçons
Protégée dans son nid de verdure
Sur son tapis de feuille
Sous son voile de mousse
Caressée par le vent
Et les rayons du soleil
Une pierre comme une stèle
Qui commémore avec élégance
Les mystères de la Nature.
Une pierre sous la mousse
des feuilles jaunes et rousses
que le vent coquin trousse
l’automne est mélancolie douce
dans les bois
l’éclat du jour s’émousse
un pâle soleil éclabousse
l’herbe tendre qui pousse
au bord d’une eau de source
que l’on boit
d’un pas lent sans secousse
on va où le désir nous pousse
les nuages ont d’étranges frimousses
l’automne est mélancolie douce
un chien aboie
Dans la pénombre, du sous-bois, au loin, une forme
Paisiblement allongée, endormie
Est ce toi la pierre qui tourne !
J’approche à petits pas, le silence frissonne
Entourée d’arbres, de ronces, ton univers
C’est bien elle ! Toute moussue.
Pierre toute douce
Tu te promènes mon corps
Qui se laisse polir
Doucement sa tendresse
La boule orange
Fort doucement
Se baille plus tôt
Dans le sous bois
La pierre somnole
Tapis de mousse
Lui se marche
Un peu avant elle
Et la voici elle de luit
___
Pour
Ma noirceur, colorier
Ma froideur, vêtir
Mon poids, alléger
Dans mon néant, vie accueillir
Mousse m’a épousé
Et brille dans son nord.
___
Emoustillé par un bloc en biais pastillé
Amariné comme la mouscaille qui déraille
je léve le pied et puis le coude
___
Thierry : quand tu lèves le coude … ton pisang (vert dans un verre mais sans mousse) … avec … ou sans alcool ?
Clin d’oeil et sourire.
___
Déhiscence des sens et contre-sens
Rimes emportées, en pente
Douce
Gousse
Trousse
A rêvess
Rebrousse
Chemins, détrousse
L’Amour et l’herbe rebrousse
Pour mieux frôler la peau de tes secousses)))
Poème émoussé
Pisang roux, qui bave)))
A mon autre.
jeudi soir
bonsoir a tous,
je me sens dans ce blog comme dans un café de quartier!
quand on vient de temps en temps il y a toujours un copain par là!
et mon petit coucou dans » allée » m’a fait retrouver quelques bonnes âmes
merci a ceux qui m’ont salué
je les embrasse
et à toi Ossiane
merci de ton accueil chaleureux
chez toi c’est comme si on était chez soi!!
bises du soir
jane
Bonsoir jane, ils sont gentils tes mots, c’est vrai qu’on est bien au coin du feu d’Ossiane, devant sa montagne de feuilles, sur une plage ou devant la fleur qui s’ouvre, en ses toutes saisons, c’est la saison d’aimer, quand aime vraiment…
___
Annick : siouplait, tu peux me donner rendez-vous pour une petite transfusion … de ton incroyable amour de vivre ? avec…
… Christineee : et ses « eeee » magiques … z’êtes le « peps »
Jane : j’ai pas réagi à ton retour … ça veut pas dire que j’avais oublié … ni toi … ni ta souffrance face à l’être disparu …
Leïla : ton autre, à coeurs-couteaux tirés, pour instants volés-imaginés … ainsi va la vie … p’têt que j’affabule, là … ?
Bon, j’arrête là.
J’ai pas la force d’Ossiane … ce mot pour chacun.
A tous ceux qui ont écrit …bonne nuit.
Et à demain.
___
« Mon autre » est une vue de l’esprit portée par plusieurs personnes ayant consécutivement traversé nos vie.A chacun ses quatre saisons dans nos coeurs.
Quand la pierre se réveille enveloppée de mousse
et qu’elle a hiberné comme sous somnifères
Elle se demande ce qu’est cet habit qui lui pousse
Alors qu’elle f’sait un somme à l’ombre d’un conifère
Elle s’adresse aux feuilles rousses qui chantent au bois dormant
Dites-moi donc mes douces quel est là ce costume
Qui m’opprime, m’afflige et qui est si moulant
Il est vert émeraude une mousse sans écume
Qui vous donne des airs de princesse de Perrault
Son black-out la dérange ce vêtement la bâillonne
Elle peine à retirer cette robe qui l’étonne
C’est qu’elle se préfère nue déshabillée et libre
Courant comme les cailloux dans les ruisseaux croisés
Et pourtant ce jour là, elle n’ pouvait rien y faire
Elle était vraiment pierre en drag queen déguisée
Cette pierre là avait amassé beaucoup de mousse car elle se tenait à l’ombre et buvait … des verres de rosé(e) et de l’eau de pluie aussi !
A vot’ santé l’équipage !!
Après une longue et mure réflexion, je me dis que la pierre mousserait davantage
si au lieu prendre de l’eau comme breuvage elle buvait de la bière!
Cela dit, je ferai bien d’arrêter de divaguer. Bière ou pas bière, elle finira enterrée dans l’album d’Ossiane.
Tapis végétal pour élément minéral
un matelas de feuille craquantes
des brindilles, des écorces
et ces vignes sauvages
un promontoire qui domine un à pic
une montée douce mais raide
des arétes à peine adoucie
par ce vert glacis
une ombre démesurée
qui recéle un secret
et une empreinte sauvage
pour tout adage
Moussu c’est ainsi que les pitchouns appelaient
les voisins, les monsieurs, avec déférence
dans la gascogne voisine
Et si d’aventure on est émoustillé
bien plus que tiraillé
c’est que la douceur du tableau
nous incite à la nonchalance
et au repos
On peut se pousser du col
se hausser sur la pointe…des pieds
pour éviter de croiser
le faux col…un peu raide à monter
et décider qu’il faut éradiquer
la mousse
Pourtant là où elle se plait
à l’ouest et à l’ombre
elle se tapit mais ne glapit
elle retient la rosée (une bonne raison d’arroser ça)
et si elle colonise, parfois elle irise aussi
enfin certains la traque
dans leur pelouse
et la sulfate d’abondance
pour la faire dérouiller
pourtant qui peut verouiller
de ces étendues amassées
le côté ramassé et discret
le bonheur de s’allonger
le moelleux confortable
Dis donc Thierry tu es en forme ce matin !
La mousse est expansée, allégée, floculante
la mousse est superficielle, aérienne et biphasique
la mousse est parfois rousse comme une Kilkenny
la mousse est alvéolaire pour avaler l’air
et déclinée sur tous les modes
elle est souple et compressible
mais à un vrai gonflant
pas amovible
elle est légére et onctueuse
ouateuse mais pas nécessiteuse
elle se désagrége en arpéges
elle colle mais se décolle
elle est l’écume …des jours pour certains
le battage médiatique …pour d’autres
elle est ce partage sur le zinc
un facteur de sociabilité
et petite ou grande
elle tient une drôle de place
et pas que dans les palaces
les sdf l’apprécient aussi
quand à émilie…il faudra lui demander
Oui si on veut lou…j’attendais mon heure
je t’embrasse mais je ne me suis pas encore rasé
alors ce sera un bisou moins doux car sans ce que tu sais
levé depuis 5h je tue les heures et m’agite en tous sens
encore un peu de mousse heureusement à cette saison
pas besoin de moustiqaire ;)))
Bises à leila annick et jane
et pour bourrache ce pisang me fait l’affaire d’une histoire
d’incontinence, déjà trop prolixe je veux éviter la rixe 😉
Bonne journée à tout notre valeureux équipage
qui équipe le pages, les tourne allégrament, nous donne à voir et à penser
et toujours nous rapproche de certaines nécessités.
Grand bonjour à Ossiane qui veille sur nous dans l’ombre mais ne rate
pas une mise en lumière
Va pour la bise piquante et bonne journée à toi 😉
Dans la mer des feuilles rime
un automne au vert doux
avec un vent jovial
souvent au rendez-vous
les branches qui sont fragiles
prennent part au récital
en jonchant le parterre
de beautés végétales
leurs murmures et bruissements
exhalent une musique
qui ravit le flâneur
envouté souriant
Comme ça que je l’imagine, prolifération verte dans l’espace alentour, le système solaire.
Ce qu’ils seraient devenus, eux, je ne peux plus dire les hommes, les hommes seraient restés sur terre, dans l’humus.
Eux, ils auraient muté, ils seraient devenu autre chose que nous, des végétaux d’une certaine façon.
Les yeux rouge encore ouvert
La mousse se fait déjà la moue
Effeuillent sa nuit d’automne
Sur une larme de pierre sèche
ok, Bourrache, ma toto va venir, hein Christineeee, on va rendre visite à Bourrache.
merci pour le baiser piquant tout tendre, Thierry, oui, Lou dit bien, quels beaux textes, et moi qui somnole encore….sourire.
Bien matinal Thierry et belle plume au lever, pour nous un joli petit déjeuner servi sur un plateau merci Thierry. Eh Annick ! s’il reste une place dans ta toto, je suis du voyage vers Bourrache ,Lou elle nous rejoindra en avion et Ossiane en parachute.
“Mon autre”n’est pas le m’aime ni le t’ême il est toi et moi
Une vue de l’esprit en ombre portée par plusieurs personnes
En feuilles ayant consécutivement balayés nos vies empierrées
A chacun ses quatre saisons dans nos cœurs de mousse NON
Un rêve d’automne
Sur un tapis de velours
La valse des feuilles
Une brise douce
Sur un parterre de mousse
Les feuilles s’émoussent
Un air de musique
Le chant du vent dans les branches
Un peu de soleil
Dans la saison des couleurs
Une beauté éphémère
………………………………………….
sur la pente douce
une grosse pierre d’achoppement
une question mahous
pierre qui roule n’amasse pas mousse
pas de douce mousse mais la frousse
………………………………………….
andrée wizem
avez vous vu Ossiane
OOOOoooooO
OOOOooooooooooOOooooo
OOOOOOOOooooooooooooooooOOO
OOOOOOoooooOooooOOOOOOOOOOOOOOOOoooo
OoooooooooooooooOOOOOOOOOOOOOOOOoooooooooooooOO
OOOOOOOOOOOOOooooooooooooooooOOOOOOOOOOOOOOOooooo
OooOOOOOOOOOOOOOOOOooooooooooooooooOOOOOOOOOOOOOOooooooooo
OooooooOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOSOOOoooooooooooooooooooooooOOOOOOOOOOOOOSOooooooooooooooooooooooooooooooooooooiooooooooooOOOOOOOOOOOOOOOoooooooooooooaooooOOOOOOOOOooooooooooonooooooooOOOOOOOOOOOOOOOOooooooooooooooooooooooooooooooooeoooooooooooooooooooooooooooooooooooo
toutes mes bulles ne sont pas passées
je réessaye
OOOOoooooO
OOOOooooooooooOOooooo
OOOOOOOOooooooooooooooooOOO
OOOOOOoooooOooooOOOOOOOOOOOOOOOOoooo
OoooooooooooooooOOOOOOOOOOOOOOOOoooooooooooooOO
OOOOOOOOOOOOOooooooooooooooooOOOOOOOOOOOOOOOooooo
OooOOOOOOOOOOOOOOOOooooooooooooooooOOOOOOOOOOOOOOooooooooo
OooooooOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOSOOOoooooooooooooooooooooooOOOOOOOOOOOOOSOooooooooooooooooooooooooooooooooooooiooooooooooOOOOOOOOOOOOOOOoooooooooooooaooooOOOOOOOOOooooooooooonooooooooOOOOOOOOOOOOOOOOooooooooooooooooooooooooooooooooeooooooooooooooooooooooooooooooooooooOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOooooo
OOOOOOO0000000OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOooooooooooooooooooooooooo0000000000
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Goutte d’eau
Elle chute, s’étale et s’agrandit oooOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
La goutte d’eau sur le galet gris
Elle vole la goutte que je cueille
De la rosée fraîche sur les feuilles
Que j’effleure du bout de mes doigts.
Elle glisse, bruit sur la face du lac
En anneaux, la perle qui embrasse
La nervure bombée du feuillage
Sur lequel elle s’est reposée.
Elle grossit, s’allonge pour tomber
La goutte de la tuile usée
Et sur le carrelage de la ferme
Dans la vieille bassine émaillée
Joue sur le fer des notes mouillées.
S’étanche la soif du pèlerin
A la fontaine des alouettes
Ici et là des gouttelettes
Explosent en fine douche au visage
Dont les traits semblent davantage
Baignés d’une fraîcheur qui vainc
Toutes les lassitudes du voyage
Voyage de la foi et du coeur
Voyage intérieur nécessaire
Pour que les gouttes de mes larmes tarissent
Que le sourire frais et heureux s’esquisse.
je me glousse, Monique, en te lisant, alors j interromps ma lecture pour et servir mon chÔ, oui, on ira tous en déroulant un joli tapis d’automne devant nous! bises!
coucou Andrée, sourire Marc,
comme c’est joli Leila, Monique, Vincent, Andrée..
La pierre s’est reposée
Elle était si lasse de tant
Toute nue déshabillée
Si froid en intérieur
Elle s’est offert au temps
Qui a posé sa feuille tendre
Et puis des jolis mousses
La pierre retrouve son énergie
A ce jour d’Aujourd’hui
Elle avait tant marché
En oubliant de se reposer
Car tant d’urgences
C’est un vrai travail
Que de vivre vraiment
Toute vraie vérité
Et se pose le temps
Et papotent les feuilles
Et ondulents les mousses
La pierre au coeur si tendre
youpsdegloupssss,
et ondulent les mousses….
un peu de distraction
http://www.dailymotion.com/video/xrydr_tete-a-la-faveur-de-lautomne
ton sourire me désarconne,
et chaque jour m’étonne;
à la faveur de l’automne,
des mots, je te mitonne
et ma voix te les fredonne;
j’espère qu’en toi il résonne;
et que ton coeur les entonne
bonne journée
Mes favoris et marque pages s’enfilent en queues de feuilles
Un clique droit écrase mes pas et mes pierres de cœur
Mes contacts s’émoussent à vif sur le clavier de l’automne
L’absence du corps est obscéne je déteste cet écran
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Perdu le NORD ?
Regardez la MouSSe !
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A mon avis, Ossiane,
sans boussole,
et sans mouSSe,
S’est perdueeeeee
Au milieu de
Ses Haïkus !!!
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Biseeeeeeees de Christineeeeeeee
La mousse c’est pas de l’éponge mais sur la pierre plate
pas ardoise non plus, elle efface les traces du temps
et recouvre une réalité qui se cache.
C’est un milieu dense que les sphaignes et autres variétés
hébergent dans leurs rets pas à celà près , aussi l’humidité
concentre des trésors de douceur même si la couleur
reste uniforme de ce vert mousse plus que vif.
L’houmous c’est autre chose bien onctueux et goûteux aussi
mais dans l’humus l’humain n’est pas loin il suffit de balayer
quelques feuilles portes et mettre à jour et mettre à nu
ce terreau fertile au bout des cils vibratiles.
Où sont donc les cloportes et autres arthropodes
qui sous leurs armatures nacrées baignent dans le sucré
regroupés en paquets ils nagent dans le bonheur
et pour vivre heureux vivent forcément cachés.
Un billet doux Hélène, pour dire à la saison
qu’il est bon de marcher dans le bruit de ses pas
Et sur ces beaux passages les arbres sous le vent
jettent leurs feuilles colorées en confettis valsant
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Jolie chanson Marc, et joli aussi ce parachute d’Ossiane 😉 !
Dites y a pas qu’Ossiane qui manque à l’appel ! Rachel, Neyde, Sabine, Phil, Bernard et tous les autres habitués, il y a longtemps qu’on ne les a pas vus !! l’automne des pages d’Ossiane vous réclament, déserteurs ! 😉
vous réclame sans zêne santé ( j’avais mis nt à réclame) Soooorrrrrry !
à Lou
Une île entre ciel et terre
nous glissons quelques mots
sur le rebord du ciel
pressés les uns les autres
de laisser sur la mousse
l’empreinte de nos doigts.
Bisou à toi Hélène et tendresse infinie
A tous:
Je vais faire comme Annick et Bourrache et me pelotonner dans vos jolis écrits et vos coeur grands ouverts!
Bon week-end !
Une île inhabitée
Il est une île inhabitée
Cernée de rivières souterraines
Sur ses terres une jungle souveraine
Envahit collines et vallons
Elle foisonne d’arbres, de lianes et de grottes
C’est dans ce sanctuaire sans nom
Que le chaos de mes pensées
Fait perler à mon oeil une goutte
Un peu de mon coeur sanglote
Et un peu de mon esprit doute.
Sous la voûte des roches crevassées
Sur les hauteurs des chemins et lacets
De mon île inhabitée
La nuit m’offre sa voie lactée
Un liseré d’étoiles
Une brise à écouter
Dont le murmure efface
De mes vagues l’écume.
Que le sol mousse et vous voilà sur la vague, en Barbe rousse en pleine NUIT, sur mon île inhabitée.Respirez!Je vous ramènerai sur terre,à vol de pigeon il suffit de m’effrayer.))
parade des ombres douces la mousse
paresse divine des duvets verdâtres
aux couches de nos rêves