Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, gauche, bas
Au coeur du sous-bois
ils se penchent et s’épanchent
murmure du ruisseau
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, gauche, bas
Au coeur du sous-bois
ils se penchent et s’épanchent
murmure du ruisseau
Bonsoir Ossiane, quelle douceur ! Je découvre ces images tout en écoutant de la musique, un vrai bonheur . Merci pour ton petit mot à chacun, je t’embrasse .
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Douce intimité
Confidence dans les sous bois
Le murmure des mots
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Bonne nuit à tous
Tendres aubades
Dans un lit de verdure
Les âmes s’aiment
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J’aime beaucoup le noir et blanc de ton calligramme… belle nuuit
Bonsoir Maria-D, je suis comme toi en admiration devant la composition d’Ossiane pour son calligramme dans les tons en camaïeux de gris. J’aime beaucoup ce rendu d’atmosphère qui se marie si bien avec l’aura des sous bois
un coin de tendresse
en ourlet au soleil,
un rêve de balançoire,
une envie de s’y couler
bras dessus bras dessous
confluent de nos amours
ou se delayent nos corps
Prêtant l’oreille
têtes penchées se mêlant
paroles bocagères
Comme une eau forte, bien beau calligramme.
Bonne semaine Ossiane.
very beautiful photography of this peaceful place. well done
D’une rive à l’autre
Ils se penchent s’épanchent
Séparés par le temps
Par le cours de la vie
Ils s’arrêtent pas de s’aimer
Car offrir son meilleur
Marcher sa voie fort belle
Qui aime faire du bien
Dans le pure vérité
D’une innocence si vraie
De sentiments si grands
Eux deux quelquechose
Qui le défie le temps
Qui leur a pris tellement
Et leur a donné tant
Répond au nom de l’amour
Qui niche murmure tendresse
Blottit enlace donne force
D’un si bel sentiment
Des douceurs de la vie
Dans la force tranquille
Ruissellent les silences
Quel accueil boit les
sombres ramures
entrecroisement d’une
lumière en rupture
quelque espace antérieur.
Ne parle qu’étrangère
l’intonation des sources
saignant l’amnésique frondaison
une mosaïque vibration à contre – jour
s’épèle en version de silence
Parlez moi d’amour
du coeur la mélopée
un tendre penchant
Les troncs contreforts de la berge
s’arc boutent et résistent au désir de plonger
entrecroisés ils supportent comparaison
Au coeur du sous-bois
ils se penchent et s’épanchent
murmure du ruisseau (Ossiane)
Leur regard fusionne et Narcisses
Se cueillent en blanches fleurs, passion
pour l’un et l’autre un lit de mousse.
eau
sous-bois
et prairie
j’ai fermé un oeil
mis la tranche intérieure de mon poing fermé
devant l’oeil ouvert
puis lentement
j’ai ouvert les doigts
le pouce d’un côté
et les quatre autres doigts de l’autre
pour
par le trou
voir là-bas
des passants
sur un pont
pourrai-je y trouver
celle qui saura ?
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L’un grandit.
L’autre coule.
L’un fait de l’ombre.
L’autre s’écoule.
L’un s’écroule.
L’autre s’en va.
Vers l’océan.
Un autre combat.
Au bord du néant…
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Chut !!
Chuchotement … sous la ramée ,les mots ricochent contre les feuilles ,parfois certains tombent à l’eau
Mots en fuite que le ruisseau gardera pour lui seul, secret de promesses à venir
Mais gloup! la grenouille les attrape! … et devient aussi grosse que le boeuf . Elle va éclater
C’était des mots d’amour
Ce qui n’est pas bon pour les grenouilles
Devant ce calligramme si raffiné, les mots arrivent timidement
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Les arbres de part et d’autre
S’enlacent et s’entremêlent
Unissant leur chevelure
Et leurs branches feuillues.
Qui peut savoir ce qu’ils se racontent
Dans le calfeutré du sous bois
Des histoires d’arbres
Buvant à la même coupe
Leurs bras se frôlent amoureusement
Et leurs dos courbés
Se penchent pour mieux s’étreindre.
Ils se parlent peut-être
De cette eau qui coule dans le ruisseau
Qui les nourrit et de l’amour qui les unit,
De cette eau dans laquelle ils se mirent ;
Ils se parlent sans doute
De la capacité de leurs feuilles à filtrer l’air
Des oiseaux qui les habitent
Des écureuils et mille autres petits êtres.
Ils se disent leur angoisse
Face à tout ce qui les menace
Marmottes et insectes ennemis
Sècheresse et main de l’homme
Ils se parlent peut-être tout simplement
Comme vous et moi
De la pluie et du beau temps
Mais ils savent et sont fiers
D’être les amis des oiseaux, des papillons
Des promeneurs et des poètes.
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C’est fort délicat, Monique, un joli coulis de mots tendres qui font du bien.
De toute la force
Des ans et des ans
En courage et bravoure
De leurs feuillages
Bruissants et élégants
Ils touchent l’autre rive
Ponts suspendus galants
Plus loin deux êtres
Tout simplement
Traversent un pont de bois
Juste dans l’instant de la traversée
Les arbres accourus du fond de la forêt semblent arrêtés là pour réfléchir un peu.
J’aime beaucoup !
Ossiane, tu peux aussi l’intégrer dans l’amour.
Bonne soirée à tous
Bonsoir Ossiane
Rien de plus trouble….
Quand les arbres aiment à se reflèter
Dans ces rivières qui murmurent le silence.
Cordialement,
Ils en parlent encore les ruisseaux bavards
De ce jeune chamois après la Blanquette
Ils racontent aux branches l’amour les conquêtes
Les égarements, les passages hagards
les chemins croisés ont fait oublier
A la petite follette nuages et brouillards
Et la nuit venue sans chaine sans collier
En chant et en rire des bois elle s’empare
Ses cordes instruments se sont élancées
Vous auriez vu ça disaient-ils encore
Une folle à lier qui roulait partout
Le concert des mots venaient se glisser
Et le cour d’eau clair rapporte les temps forts
C’est qu’elle en est morte l’exaltée casse-cou
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J’aime beaucoup Arletteart quand tu fais tomber les mots dans l’eau 😉
Belle fin de journée à tous.
Et comme dirait ce bon vieux Phil, « vous savez quoi », on n’a pas envie de quitter la page tellement elle est jolie !
Allez je m’en vais à contre-cœur croiser mes obligations 😉
Crosses enchassées comme une tour de guet
sur le passage aqueux lentement se défait
pour flotter allégrement en son miroir voguant
Bien le bonsoir à la Compagnie !
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Le long d’une onde pure
Un bel arbre tout en verdure
Admirait sa fière allure :
« Voyez ma jolie figure
Et mon épaisse chevelure,
De mille petites feuillures
Aux fines dentelures ! »
Le ruisseau doucement lui murmure :
« Quelle belle carrure ! Et votre coiffure !
Ne redoutez vous pas une tonsure
Vu la baisse des températures ? »
Et l’arbre de répondre :
« Je ne craints point les grosses gelures :
Voyez ma musculature,
Pour résister à la froidure !
« Solide votre ossature…
Mais attention aux éraflures…
Qui pourraient bien se transformer en vermoulure ! »
Et l’arbre à l’orée du bois
Sa mira encore une fois
Et vit… un peu plus bas….
Un cœur gravé là !
Une éraflure ! …
L’arbre évita la vermoulure,
Cicatrisa cette douce gravure
Et pour conclure,
Cela lui fit un peu de lecture !
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Biseeeeeeeeeees du soir !
Quelle très belle idée !
J’aime.
dans le Miroir troubles de l’amour
je vois reflet moroitant du désirs
Est ce des sentiments élagués
Ou son essence ramifiée
De l’aurore au crépuscule
Nos cœurs zinzinulent
Et l’amour versicolore
Teinte les jours d’or
ces chants éthérés et légers
Quintessence moelleuse du bonheur
j’effeuille une à une les heures
que nous traversons à gué
Dehors impérieux,
saccadé et tenace,
Le temps menace
L’équilibre harmonieux
Combien faudra t’il de saisons
Pour que s’enracinent nos liens
Combien d’éphémères feuillaisons
Pour résister aux orages diluviens
un jour prochain courbés
Etonné de cette ramée
nous regarderons penchés
ces si tendres journées
ou nos cœurs ensemble palpitaient
Et de lumière nos yeux se drapaient
Quand Le soleil irisait, flamboyant,
Nos cheveux flottant sous le vent !
mmmmhh, Marc…
l’un tremble d’impatience silencieuse et rieuse
dans les amers reflets verdâtres de l’être parfait
grandir de paresses grises-vertes eaux stagnantes aux fonds de tes coeurs
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Ossiane dame Ossiane, dis nous à nous, s’il te plait, …, tu nous dis où et quand c’était que tu as ouvert ton oeil sur ces images de paysages parfaitement verts???
TU SAIS BIEN FAIRE DE BIEN BELLES PHOTOS TOI…Hummmmmmmmmmm le ravissement encore une fois…..
A son viens si doux tendre
Elle se jette dans ses bras
Et son velours la niche
En tapis doux miroir
Leurs yeux se dégoulinent
Des mille étoiles belles
Et dans la nuit de noir
La leur fait un clin d’oeil
Cette jolie étoile
Qui a rempli leurs coeurs
Et ils passèrent le pont
Tout cap vers la même rive
Croisés comme deux branches qui multiplient les tiges
La rime prend sa revanche et la rivière ses flots
Le reflet du tronc d’arbre cet amoureux de l’eau
S’incline et s’y allonge dans un grisant vertige
Et toi qui la blessas en plantant dans son corps
Une branche que tu taillas en sagaie efficace
Quel plaisir et quelle joie tires-tu de l’inconfort
D’une nature mourante que tous tes pas menacent
Va vole laisse-la donc écouter son cœur battre
Pour ce chant de verdure qui y subsiste encore
Dans les bras de l’automne elle ne peut plus combattre
Et puis l’hiver apporte son apaisante mort
Bisou Christineeeeeeeeee, j’aime beaucoup cette fable Lafontainienne que tu nous as concoctée ;)) !!
Allez bonne journée à tous.
A la croisée de ta vie et de la mienne un chemin
A la croisée de nos esprits et de nos maux des écrits
A la croisée de nos rêveries d’étoiles une femme
Quelques enfants qui rient et la pleureuse au temple
Qui sourit.)))
A la croisée des chemins, le cours fluctue et méandre à souhait
le lit hésite qui ne saurait tourner complétement mais qui ne se détourne
pas, entame un slalom serré et prend appui, sur les berges, enserré.
Elagués en belle délégation ils trempent leurs racines et contemplent l’abime
presque jointifs ils aspirent pensifs comme une belle avant garde à ce nouvel
espace qui s’étend impavide et respirent la brûme qui se déploie languide.
Sans chef et sans guide ils se sont arrêtés comme mus par un désir secret
de coloniser les abords de ce cours d’eau, feuillages et images mélées.
Sentinelle postée
qui en sa fougue rare
n’a pas songé à s’éloigner
cohorte flamboyante
qui hésite arrêtée
bourrelets pas calcinés
paquets de feuille accumulées
prairie fournie et grasse
entre ombre et lumière
sinue la frontière
et la ligne mouvante
ne crée pas l’épouvante
et pour éprouvante
que soit le mur d’eau
il contraint à la pause
assagit les barbares
et découvre l’enclos
A la croisée de ma rage et de tes chênes, des serments
Des ombres sur nos amours et de frileux matins
Mais lacroisée es sentiments a les berges heureuses d’un ruisseau
Caché dans un sous-bois secret
Avec des mousses dans
L’eau.
ça va je suis le fil Thierry?
Allez, bonne journée, à plus tard, je file.La croisée des petits élèves m’appelle!Madame vous partez déjà?Vous allez me manquer (Alan, 6 ans) c’est le plus beau des mots tendres et ça me tire la larme à la croisée de mes yeux…
A la croisée des mots la lumière se déchire
Et le jour douloureux aspire à la pénombre
Rien ne change la vie mais un jour son absence
Dans un bout de bois mort y a taillé le cri
à la croisée
ze crois
qu’il y a là des choses pas claires
du genre la mare au diable
et ils font la fête
les gens
avec leurs mots étoilés
leurs langueurs désirantes
leurs panaches
et si sous sept pieds de terre
il y avait
de quoi se souvenir d’une histoire très particulière
une histoire d’il y a bien longtemps
du temps où la source engendra la mare
du temps où cette source jaillit
sous le sabot
d’un destrier monté par un fier cavalier
ce cavalier passait dans la forêt
alors profonde
quand …
soudain ….
l’eau trouble verte
à la croisée des chemins
coassons en coeur
échos croisé et décroisés
combats sans reddition
pas de soumission non plus
oui leila la fontière est un beau thème
qui joue des contastes et des glissements
tu suis surtout le fil de l’eau ;)))
je vais t’emboiter le pas lou dès que j’en aurais le temps
bonne journée à tous
douce tiédeur d’une belle journée d’automne
phallus dressés en glaive au dessus d’elle
mouvements de chevelures aimantes
reflets pénétrant la surface épaisse
remuée jusqu »en ses profondeurs
elle se sent pleine et heureuse
Je ne sais combien d’heures j’ai déambulé dans cette forêt. Lorsque je marche ainsi au cœur de la nature, j’oubli le cours du temps. Je quitte les sous bois baigné de pénombre et j’aperçois le ciel au travers d’une trouée. Depuis ce matin, il s’est couvert d’une couverture de laine grise et je ne peux ainsi qu’estimer approximativement le moment de la journée. Je marche un moment le long d’un ruisseau aux eaux calmes et paisibles; Des arbres centenaires se penchent pour boire avec leurs frondaisons ; comme pour prendre un bain de jouvence. Je regarde le reflet de leurs troncs ridés. Ils plongent leurs racines et s’immiscent à la frontière du monde dans les entrailles de la terre. Un sentiment étrange m’enveloppe. J’ai franchi une frontière qui me ramène en arrière. A la croisée des chemins, tu as pris direction de la lumière vers des sentiers inconnus de nous ; moi j’ai suivi le chemin de l’ombre aux travers des ornières ; J’avance tant bien que mal sur ces terres défrichées. Devant moi une clairière s’impose à mon regard ! A la lisière de ton départ ; J’embrase d’un seul coup d’œil notre profonde amitié ! Ma mémoire accommode peu à peu ce passé et je distingue maintenant très nettement certains jours ; certaines heures; Leurs couleurs se détachent comme les coquelicots dans la verte prairies qui s’offre maintenant à mon regard. ; Ma mémoire bondit de l’un à l’autre, sans logique apparente ; passant du premier plan à la ligne de fuite ; Etrangement tout me paraît aussi net ; je suis capable de discerner les moindres détails ; je peux quasiment les touchers avec mon cœur ! Ce tableau qui se dévoile peu à peu ressemble à une peinture naïve ; Les fragments des jours, des instants se déposent les uns à coté des autres, précis ; lumineux; La joie jaillit, ; simplement, hors du temps, Qui ne trouve place dans cette œuvre ; Point d’ombre non plus ; la lumière surgit du tableau lui-même ; Je reviens peu à peu de ce voyage féerique pour retrouver la réalité. Je reprends doucement le cours de mon existence.
bonne journée
texte en souvenir de Dominique
mon ami parti trop tôt …
les années passent …je pense souvent à lui
au cœur des sous bois
les âmes se rencontrent
traversent le pont
et croisent les doigts pour se répondre
le souffle délivre
un brin du silence
écoute la réplique
douce est la mélodie
Coucou !
Un tout petit, pour aujourd’hui !
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Gazouillis
Du ruisseau
En murmure
Frisouillis
Des feuilles
En chuchoture
Mots CroiSés….
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Biseeeeeeeees chuchotéeeeeeeees
C’est intense de retrouver l’amitié, là et Là d’abord, dans le partage le plus profond,
j’aime bien tes mots, Marc.
grenouille molle et mordorée
gicle de la mare
pour bivouaquer entre les herbes
sous le dais altier de la futaie
passe le pas de la patrouille paricide
adonc
grenouille molle et mordorée
s’en retourne aux origines
Envolée
Colorée
Déposée
Accumulée
Décomposée
Truffée
Boisée
Orée.
L’eau elle se coule fort doucement
Et si les arbres se rapprochent
Frissonnent leurs branches
La goutte d’eau suit son chemin
Elle suit le cours de l’imperceptible
Qui avance sa vie au goutte à goutte
C’est beau c’est tendre
Ce bel chemin
Qui suit son cours
Longe le ruisseau
Des arbres se penchent
Ecoutent l’onde
Et puis s’enlacent
C’est nostalgique
De si verts doux
Qui barbotent l’oeil
Savonnent son âme
Des perles luisent
Inondent le lieu
Et puis se serrent
C’est romantique
D’amour de vie
Rimes croisées
les talus d’herbes dans l’eau se mirent
les arbres se penchent vers le ruisseau
dont le mouvant miroir les attirent
ombre et lumière sous les arceaux
c’est joli de rimes croisées, amichel, c’est toujours un plaisir de vous lire,
et déjà, cahcun me manque, car ce soir, je n’ai pas internet, alors je vous lirai demain,
belle soirée, jolies brasses dans ce bel cours d’eau, des libellules, un poisson mouche, l’arbre éternue, il a pris froid, l’autre se penche pour le réchauffer, il se laisse aller dans ce nid douillet.
Z’avez point vu…
Mon Coeur Croisé ???
Oups ! Me suis trompée de porte !
Au coeur des âmes fortes, il y a des ruisseaux passés
Des lentilles d’eau amassées
Par un léger courant de vie
Des clapotements de survie
Des ralentissements aux côtes
Gravir en saumons amoureux
Le Golf stream de nos enfances.
Bonne soirée à tous, amis poètes, écrivains ou photographes.
Christineeeeeene, coucou…
Un coeur croisé est passé
Il courait haletant dans la plaine
Il m’a dit v’là la vilaine
Qui a fait vibré tous mes hertz
M^me le LA ne s’y retrouve pas!
Ton coeur croisé de mailles dorées
Avait de l’argent aux paupières
-C’est la fête? lui dis-je… amouré?
-Oui, toutes les mailles de mon tissu sont lâches
Elles laissent passer un grand bonheur
Avec des fleurs rouges en bouquet.
Bon…ça n’a pas de sens mais bon…chacun y trouvera sa raison.
Coeurs croisés ? ça me rappelle un vieux slogan publicitaire
pour de la lingerie fine , je sais , c’est orienté, non c’est désorienté,
pardon, pardon, ce soir ma vue se brouille et je me barbouille …de ridicule
Devons nous chercher pour trouver leilà ou juste suivre notre intuition ?
Je n’ai jamais croisé en ces parages plus torves troncs que ceux ci
biaiseux à souhaits ils tendent une ligne et marquent un passage
point de guet ni de gué …vive la rose, à leurs pieds qui s’arrosent ils ancrent
plus de certitude dans leur rectitude oblique
000
A la croisée de ma rage et de tes chênes, des serments
Des ombres sur nos amours et de frileux matins
Mais lacroisée es sentiments a les berges heureuses d’un ruisseau
Caché dans un sous-bois secret
Avec des mousses dans
L’eau.
000
A la croisée des sentiers
des runes qui signalent un emplacement
qui vaut le déplacement
j’essaie de reprendre le fil leila mais je sens bien que je m’égare
sans doute n’ais je plus la cotte puisqu’elle se démaille mais de ces anneaux
je ne ferai pas des ronds dans l’eau.
Bonne soirée
C’est une chose de penser que l’on est sur le bon chemin , une autre de croire
que ce chemin est le seul. De toute façon ce sont toutes des façons.
Peuple Puebla ( Mexique )
Chemin des hésitations profondes
Randonnées de nos errances
Où corps à corps, coeur à coeur, nos esprits
Battent la campagne en quête de nourriture
Pour le corps, tes mains sans discours
Pour le coeur l’âme humaine sans bruit
Saura bien se faire une place
Pour que je laisse une trace d’elle dans mes écrits.
Nos mains virtuelles, attirance
Nos vides cruels, la distance
Plie à la force de nos refrains
Point de points
Points de maux
Point de passage au sens large
Mais l’étroitesse d’un chemin de croix
Emprunté, voilà qu’il pleut du ciel
Pour le pèlerin au coeur triste
Des baisers d’amour volé.
Voili, voilou.
Celui qui pense droit marche de travers.([Jean Dypréau])
Bonsoir j’émerge tout doucement d’une céphalée et viens de lire vos belles interventions de ce jour
____
Le ruisseau s’est frayé son chemin
Entre prairie et flanc de forêt ;
L’écume verte sur l’encre stagnante
S’engouffre dans les berges épaisses ;
Les troncs nus des arbres se penchent
Et plongent leurs silhouettes
Dans ce liquide sombre ;
Leurs reflets s’attardent
Et rendent opaque la surface de l’eau.
Mes pas dans l’herbe humide
Longent les eaux dormantes.
La campagne est figée et l’ombre s’efface,
Mes pas s’immobilisent,
Je deviens moi-même tronc d’arbre ;
La mousse envahit mon corps.
Le silence dans la chaleur moite
M’enveloppe et m’unit à ces formes,
Les arbres s’entrecroisent
Au dessus du cours d’eau,
Mon être se statufie et s’incorpore
Au paysage du sous bois,
Mes pensées se fondent
Dans les eaux verdâtres du ruisseau.
Tout devient monochrome
Et prend l’apparence d’un rêve.
___
Bonne soirée et bonne nuit à tous
Embrasser la rime qui se mire et danse
Comme branche au dessus de l’eau
Ou la croiser en fer de lance
Comme une défense contre tes mots
Les lettres ne font que leur devoir
Conjurer le mal ou les maux
Quand elles s’alignent s’inversent pour boire
Elles déconcertent les rameaux
La paix recherchée est en quête
d’un univers d’arbres qui sommeillent
et de ruisseaux tisseurs d’étoiles
comme des poèmes qui s’abandonnent
le vent chuchote pour l’oiseau lyre
un message tremblant de sourires
dans la croisée de leurs destins
Le temps d’un passage il s’éteint
Bonne nuit Monique, take care, il me semble en te lisant que tu n’es pas loin de tomber dans les bras de Morphée 😉
Jolie ta maxime Leila et jolies tes interventions.
Bises à tous
Bonsoir Lou, tu vois juste, si Morphée veux bien m’accueillir, la nuit passée, ce dieu charmant ma emmené en Grèce dans des paysages enneigés, ensoleillés et sublîmes, qui sait où il me conduira ce soir alors que l’orage menace sur la Provence.
A la croisée du sentier sous l’arbre
J’ai fredonné dondaine
Et ma mandoline a chanté.
J’ai luth et tant de fois
Du manche court et étroit
Pris comme compagnon de peine
Pour la caresse des doigts.
J’ai écouté la flûte pleurer
Des yeux amandes
Cernés de khôl, les cils
Eventails aux frissons.
Je suis une larme courbe
D’écaille florentine
Mandoline, vers la mer
Sonates et concertos
Dans mes ouïes sont l’écho
De mon amour absent.
Il est l’homme que j’aime depuis bientôt seize ans. L’être auprès de qui je m’endors le soir et dans les bras duquel je me blottis le matin.
C’est la personne qui me connaît le mieux je crois. Il est la force et la faiblesse, avide de connaissances, amoureux des mots, riche d’humour et de souffrances. Je sais maintenant que tout mon amour ne pourra guérir ses blessures. J’espère pourtant qu’il pansera ses plaies quelquefois.
Il est le père de mes enfants. Celui sans qui rien ne serait.
Notre fils le regarde avec une grande admiration et notre fille a hérité de certains de ses dons.
Nous avons crée une famille qui, j’en suis sûr, l’aide à se reconstruire parfois.
J’aimerai lui rendre hommage ce soir .
Cette déclaration est sans doute très impudique mais tant pis je l’assume car il faut parfois oser poser les mots enfouis au fond de soi.
Oh, Rachel ! … vraiment rien d’impudique …
j’ai envie de chanter avec toi(-vous)
http://fr.youtube.com/watch?v=Z1H_UxE60xE
Mimi tout plein ce petit clip, bourrache;-) Pensées à toi rachel et à ton homme;-)
Un étirement
Un sourire
Un bâillement
La branche se courbe
Se penche
Doucement
Du bleu du bleu
Je n’en crois pas mes yeux
Une danse elle esquisse
Elle chante belle exquise
Sa hanche
S’incline
Passionnément
Contre le front
Du frêne
Eperdument
Du bleu du bleu
Je n’en crois pas mes yeux
Elle danse belle exquise
Elle chante la marquise
Une danse elle esquisse
Sa voix
Sublime l’air
Elégamment
Volutes rouges s’envolent
Impunément
Du rouge du rouge
Au delà des Marquises
Intimité
Se blottir
Enlacement.