CroiSée

Croisée

Croisée

Croisée

Au coeur du sous-bois, ils se penchent et s'épanchent, murmure du ruisseau

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, gauche, bas

Au coeur du sous-bois
ils se penchent et s’épanchent
murmure du ruisseau

66 réflexions sur « CroiSée »

  1. Bonsoir Ossiane, quelle douceur ! Je découvre ces images tout en écoutant de la musique, un vrai bonheur . Merci pour ton petit mot à chacun, je t’embrasse .
    __

    Douce intimité
    Confidence dans les sous bois
    Le murmure des mots
    __

    Bonne nuit à tous

  2. Bonsoir Maria-D, je suis comme toi en admiration devant la composition d’Ossiane pour son calligramme dans les tons en camaïeux de gris. J’aime beaucoup ce rendu d’atmosphère qui se marie si bien avec l’aura des sous bois

  3. Prêtant l’oreille
    têtes penchées se mêlant
    paroles bocagères

    Comme une eau forte, bien beau calligramme.
    Bonne semaine Ossiane.

  4. D’une rive à l’autre
    Ils se penchent s’épanchent
    Séparés par le temps
    Par le cours de la vie
    Ils s’arrêtent pas de s’aimer
    Car offrir son meilleur
    Marcher sa voie fort belle
    Qui aime faire du bien
    Dans le pure vérité
    D’une innocence si vraie
    De sentiments si grands
    Eux deux quelquechose
    Qui le défie le temps
    Qui leur a pris tellement
    Et leur a donné tant
    Répond au nom de l’amour
    Qui niche murmure tendresse
    Blottit enlace donne force
    D’un si bel sentiment
    Des douceurs de la vie
    Dans la force tranquille

  5. Ruissellent les silences
    Quel accueil boit les
    sombres ramures
    entrecroisement d’une
    lumière en rupture
    quelque espace antérieur.
    Ne parle qu’étrangère
    l’intonation des sources
    saignant l’amnésique frondaison
    une mosaïque vibration à contre – jour
    s’épèle en version de silence

  6. Les troncs contreforts de la berge
    s’arc boutent et résistent au désir de plonger
    entrecroisés ils supportent comparaison

  7. Au coeur du sous-bois
    ils se penchent et s’épanchent
    murmure du ruisseau (Ossiane)

    Leur regard fusionne et Narcisses
    Se cueillent en blanches fleurs, passion
    pour l’un et l’autre un lit de mousse.

  8. eau
    sous-bois
    et prairie

    j’ai fermé un oeil
    mis la tranche intérieure de mon poing fermé
    devant l’oeil ouvert

    puis lentement
    j’ai ouvert les doigts
    le pouce d’un côté
    et les quatre autres doigts de l’autre
    pour
    par le trou
    voir là-bas

    des passants
    sur un pont

    pourrai-je y trouver
    celle qui saura ?

  9. ___

    L’un grandit.

    L’autre coule.

    L’un fait de l’ombre.

    L’autre s’écoule.

    L’un s’écroule.

    L’autre s’en va.

    Vers l’océan.

    Un autre combat.

    Au bord du néant…

    ___

  10. Chut !!
    Chuchotement … sous la ramée ,les mots ricochent contre les feuilles ,parfois certains tombent à l’eau
    Mots en fuite que le ruisseau gardera pour lui seul, secret de promesses à venir
    Mais gloup! la grenouille les attrape! … et devient aussi grosse que le boeuf . Elle va éclater
    C’était des mots d’amour
    Ce qui n’est pas bon pour les grenouilles

  11. Devant ce calligramme si raffiné, les mots arrivent timidement
    ___

    Les arbres de part et d’autre
    S’enlacent et s’entremêlent
    Unissant leur chevelure
    Et leurs branches feuillues.
    Qui peut savoir ce qu’ils se racontent
    Dans le calfeutré du sous bois
    Des histoires d’arbres
    Buvant à la même coupe
    Leurs bras se frôlent amoureusement
    Et leurs dos courbés
    Se penchent pour mieux s’étreindre.
    Ils se parlent peut-être
    De cette eau qui coule dans le ruisseau
    Qui les nourrit et de l’amour qui les unit,
    De cette eau dans laquelle ils se mirent ;
    Ils se parlent sans doute
    De la capacité de leurs feuilles à filtrer l’air
    Des oiseaux qui les habitent
    Des écureuils et mille autres petits êtres.
    Ils se disent leur angoisse
    Face à tout ce qui les menace
    Marmottes et insectes ennemis
    Sècheresse et main de l’homme
    Ils se parlent peut-être tout simplement
    Comme vous et moi
    De la pluie et du beau temps
    Mais ils savent et sont fiers
    D’être les amis des oiseaux, des papillons
    Des promeneurs et des poètes.
    ____

  12. C’est fort délicat, Monique, un joli coulis de mots tendres qui font du bien.

    De toute la force
    Des ans et des ans
    En courage et bravoure
    De leurs feuillages
    Bruissants et élégants
    Ils touchent l’autre rive
    Ponts suspendus galants
    Plus loin deux êtres
    Tout simplement
    Traversent un pont de bois
    Juste dans l’instant de la traversée

  13. Bonsoir Ossiane

    Rien de plus trouble….
    Quand les arbres aiment à se reflèter
    Dans ces rivières qui murmurent le silence.

    Cordialement,

  14. Ils en parlent encore les ruisseaux bavards
    De ce jeune chamois après la Blanquette
    Ils racontent aux branches l’amour les conquêtes
    Les égarements, les passages hagards

    les chemins croisés ont fait oublier
    A la petite follette nuages et brouillards
    Et la nuit venue sans chaine sans collier
    En chant et en rire des bois elle s’empare

    Ses cordes instruments se sont élancées
    Vous auriez vu ça disaient-ils encore
    Une folle à lier qui roulait partout

    Le concert des mots venaient se glisser
    Et le cour d’eau clair rapporte les temps forts
    C’est qu’elle en est morte l’exaltée casse-cou

    ____ ____ ____

    J’aime beaucoup Arletteart quand tu fais tomber les mots dans l’eau 😉
    Belle fin de journée à tous.

  15. Et comme dirait ce bon vieux Phil, « vous savez quoi », on n’a pas envie de quitter la page tellement elle est jolie !
    Allez je m’en vais à contre-cœur croiser mes obligations 😉

  16. Crosses enchassées comme une tour de guet
    sur le passage aqueux lentement se défait
    pour flotter allégrement en son miroir voguant

  17. Bien le bonsoir à la Compagnie !

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Le long d’une onde pure
    Un bel arbre tout en verdure
    Admirait sa fière allure :

    « Voyez ma jolie figure
    Et mon épaisse chevelure,
    De mille petites feuillures
    Aux fines dentelures ! »

    Le ruisseau doucement lui murmure :

    « Quelle belle carrure ! Et votre coiffure !
    Ne redoutez vous pas une tonsure
    Vu la baisse des températures ? »

    Et l’arbre de répondre :

    « Je ne craints point les grosses gelures :
    Voyez ma musculature,
    Pour résister à la froidure !

    « Solide votre ossature…
    Mais attention aux éraflures…
    Qui pourraient bien se transformer en vermoulure ! »

    Et l’arbre à l’orée du bois
    Sa mira encore une fois
    Et vit… un peu plus bas….
    Un cœur gravé là !

    Une éraflure ! …

    L’arbre évita la vermoulure,
    Cicatrisa cette douce gravure
    Et pour conclure,
    Cela lui fit un peu de lecture !

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Biseeeeeeeeeees du soir !

  18. dans le Miroir troubles de l’amour
    je vois reflet moroitant du désirs
    Est ce des sentiments élagués
    Ou son essence ramifiée

    De l’aurore au crépuscule
    Nos cœurs zinzinulent
    Et l’amour versicolore
    Teinte les jours d’or

    ces chants éthérés et légers
    Quintessence moelleuse du bonheur
    j’effeuille une à une les heures
    que nous traversons à gué

    Dehors impérieux,
    saccadé et tenace,
    Le temps menace
    L’équilibre harmonieux

    Combien faudra t’il de saisons
    Pour que s’enracinent nos liens
    Combien d’éphémères feuillaisons
    Pour résister aux orages diluviens

    un jour prochain courbés
    Etonné de cette ramée
    nous regarderons penchés
    ces si tendres journées

    ou nos cœurs ensemble palpitaient
    Et de lumière nos yeux se drapaient
    Quand Le soleil irisait, flamboyant,
    Nos cheveux flottant sous le vent !

  19. l’un tremble d’impatience silencieuse et rieuse
    dans les amers reflets verdâtres de l’être parfait
    grandir de paresses grises-vertes eaux stagnantes aux fonds de tes coeurs

    +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
    Ossiane dame Ossiane, dis nous à nous, s’il te plait, …, tu nous dis où et quand c’était que tu as ouvert ton oeil sur ces images de paysages parfaitement verts???
    TU SAIS BIEN FAIRE DE BIEN BELLES PHOTOS TOI…Hummmmmmmmmmm le ravissement encore une fois…..

  20. A son viens si doux tendre
    Elle se jette dans ses bras
    Et son velours la niche
    En tapis doux miroir
    Leurs yeux se dégoulinent
    Des mille étoiles belles
    Et dans la nuit de noir
    La leur fait un clin d’oeil
    Cette jolie étoile
    Qui a rempli leurs coeurs

  21. Croisés comme deux branches qui multiplient les tiges
    La rime prend sa revanche et la rivière ses flots
    Le reflet du tronc d’arbre cet amoureux de l’eau
    S’incline et s’y allonge dans un grisant vertige

    Et toi qui la blessas en plantant dans son corps
    Une branche que tu taillas en sagaie efficace
    Quel plaisir et quelle joie tires-tu de l’inconfort
    D’une nature mourante que tous tes pas menacent

    Va vole laisse-la donc écouter son cœur battre
    Pour ce chant de verdure qui y subsiste encore
    Dans les bras de l’automne elle ne peut plus combattre
    Et puis l’hiver apporte son apaisante mort

  22. Bisou Christineeeeeeeeee, j’aime beaucoup cette fable Lafontainienne que tu nous as concoctée ;)) !!
    Allez bonne journée à tous.

  23. A la croisée de ta vie et de la mienne un chemin
    A la croisée de nos esprits et de nos maux des écrits
    A la croisée de nos rêveries d’étoiles une femme
    Quelques enfants qui rient et la pleureuse au temple
    Qui sourit.)))

  24. A la croisée des chemins, le cours fluctue et méandre à souhait
    le lit hésite qui ne saurait tourner complétement mais qui ne se détourne
    pas, entame un slalom serré et prend appui, sur les berges, enserré.
    Elagués en belle délégation ils trempent leurs racines et contemplent l’abime
    presque jointifs ils aspirent pensifs comme une belle avant garde à ce nouvel
    espace qui s’étend impavide et respirent la brûme qui se déploie languide.
    Sans chef et sans guide ils se sont arrêtés comme mus par un désir secret
    de coloniser les abords de ce cours d’eau, feuillages et images mélées.

  25. Sentinelle postée
    qui en sa fougue rare
    n’a pas songé à s’éloigner
    cohorte flamboyante
    qui hésite arrêtée
    bourrelets pas calcinés
    paquets de feuille accumulées
    prairie fournie et grasse
    entre ombre et lumière
    sinue la frontière
    et la ligne mouvante
    ne crée pas l’épouvante
    et pour éprouvante
    que soit le mur d’eau
    il contraint à la pause
    assagit les barbares
    et découvre l’enclos

  26. A la croisée de ma rage et de tes chênes, des serments
    Des ombres sur nos amours et de frileux matins
    Mais lacroisée es sentiments a les berges heureuses d’un ruisseau
    Caché dans un sous-bois secret
    Avec des mousses dans
    L’eau.

    ça va je suis le fil Thierry?
    Allez, bonne journée, à plus tard, je file.La croisée des petits élèves m’appelle!Madame vous partez déjà?Vous allez me manquer (Alan, 6 ans) c’est le plus beau des mots tendres et ça me tire la larme à la croisée de mes yeux…

  27. A la croisée des mots la lumière se déchire
    Et le jour douloureux aspire à la pénombre
    Rien ne change la vie mais un jour son absence
    Dans un bout de bois mort y a taillé le cri

  28. à la croisée
    ze crois
    qu’il y a là des choses pas claires
    du genre la mare au diable

    et ils font la fête
    les gens
    avec leurs mots étoilés
    leurs langueurs désirantes
    leurs panaches

    et si sous sept pieds de terre
    il y avait
    de quoi se souvenir d’une histoire très particulière
    une histoire d’il y a bien longtemps
    du temps où la source engendra la mare
    du temps où cette source jaillit
    sous le sabot
    d’un destrier monté par un fier cavalier

    ce cavalier passait dans la forêt
    alors profonde
    quand …
    soudain ….

  29. échos croisé et décroisés
    combats sans reddition
    pas de soumission non plus

    oui leila la fontière est un beau thème
    qui joue des contastes et des glissements
    tu suis surtout le fil de l’eau ;)))

    je vais t’emboiter le pas lou dès que j’en aurais le temps
    bonne journée à tous

  30. douce tiédeur d’une belle journée d’automne
    phallus dressés en glaive au dessus d’elle
    mouvements de chevelures aimantes
    reflets pénétrant la surface épaisse
    remuée jusqu »en ses profondeurs
    elle se sent pleine et heureuse

  31. Je ne sais combien d’heures j’ai déambulé dans cette forêt. Lorsque je marche ainsi au cœur de la nature, j’oubli le cours du temps. Je quitte les sous bois baigné de pénombre et j’aperçois le ciel au travers d’une trouée. Depuis ce matin, il s’est couvert d’une couverture de laine grise et je ne peux ainsi qu’estimer approximativement le moment de la journée. Je marche un moment le long d’un ruisseau aux eaux calmes et paisibles; Des arbres centenaires se penchent pour boire avec leurs frondaisons ; comme pour prendre un bain de jouvence. Je regarde le reflet de leurs troncs ridés. Ils plongent leurs racines et s’immiscent à la frontière du monde dans les entrailles de la terre. Un sentiment étrange m’enveloppe. J’ai franchi une frontière qui me ramène en arrière. A la croisée des chemins, tu as pris direction de la lumière vers des sentiers inconnus de nous ; moi j’ai suivi le chemin de l’ombre aux travers des ornières ; J’avance tant bien que mal sur ces terres défrichées. Devant moi une clairière s’impose à mon regard ! A la lisière de ton départ ; J’embrase d’un seul coup d’œil notre profonde amitié ! Ma mémoire accommode peu à peu ce passé et je distingue maintenant très nettement certains jours ; certaines heures; Leurs couleurs se détachent comme les coquelicots dans la verte prairies qui s’offre maintenant à mon regard. ; Ma mémoire bondit de l’un à l’autre, sans logique apparente ; passant du premier plan à la ligne de fuite ; Etrangement tout me paraît aussi net ; je suis capable de discerner les moindres détails ; je peux quasiment les touchers avec mon cœur ! Ce tableau qui se dévoile peu à peu ressemble à une peinture naïve ; Les fragments des jours, des instants se déposent les uns à coté des autres, précis ; lumineux; La joie jaillit, ; simplement, hors du temps, Qui ne trouve place dans cette œuvre ; Point d’ombre non plus ; la lumière surgit du tableau lui-même ; Je reviens peu à peu de ce voyage féerique pour retrouver la réalité. Je reprends doucement le cours de mon existence.

    bonne journée

    texte en souvenir de Dominique
    mon ami parti trop tôt …
    les années passent …je pense souvent à lui

  32. au cœur des sous bois
    les âmes se rencontrent
    traversent le pont
    et croisent les doigts pour se répondre

    le souffle délivre
    un brin du silence
    écoute la réplique
    douce est la mélodie

  33. Coucou !
    Un tout petit, pour aujourd’hui !

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Gazouillis
    Du ruisseau
    En murmure

    Frisouillis
    Des feuilles
    En chuchoture

    Mots CroiSés….

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Biseeeeeeeees chuchotéeeeeeeees

  34. C’est intense de retrouver l’amitié, là et Là d’abord, dans le partage le plus profond,
    j’aime bien tes mots, Marc.

  35. grenouille molle et mordorée
    gicle de la mare
    pour bivouaquer entre les herbes
    sous le dais altier de la futaie

    passe le pas de la patrouille paricide
    adonc
    grenouille molle et mordorée
    s’en retourne aux origines

  36. L’eau elle se coule fort doucement
    Et si les arbres se rapprochent
    Frissonnent leurs branches
    La goutte d’eau suit son chemin
    Elle suit le cours de l’imperceptible
    Qui avance sa vie au goutte à goutte

  37. C’est beau c’est tendre
    Ce bel chemin
    Qui suit son cours
    Longe le ruisseau
    Des arbres se penchent
    Ecoutent l’onde
    Et puis s’enlacent
    C’est nostalgique
    De si verts doux
    Qui barbotent l’oeil
    Savonnent son âme
    Des perles luisent
    Inondent le lieu
    Et puis se serrent
    C’est romantique
    D’amour de vie

  38. Rimes croisées

    les talus d’herbes dans l’eau se mirent
    les arbres se penchent vers le ruisseau
    dont le mouvant miroir les attirent
    ombre et lumière sous les arceaux

  39. c’est joli de rimes croisées, amichel, c’est toujours un plaisir de vous lire,
    et déjà, cahcun me manque, car ce soir, je n’ai pas internet, alors je vous lirai demain,
    belle soirée, jolies brasses dans ce bel cours d’eau, des libellules, un poisson mouche, l’arbre éternue, il a pris froid, l’autre se penche pour le réchauffer, il se laisse aller dans ce nid douillet.

  40. Au coeur des âmes fortes, il y a des ruisseaux passés
    Des lentilles d’eau amassées
    Par un léger courant de vie
    Des clapotements de survie
    Des ralentissements aux côtes
    Gravir en saumons amoureux
    Le Golf stream de nos enfances.

    Bonne soirée à tous, amis poètes, écrivains ou photographes.

  41. Christineeeeeene, coucou…

    Un coeur croisé est passé
    Il courait haletant dans la plaine
    Il m’a dit v’là la vilaine
    Qui a fait vibré tous mes hertz
    M^me le LA ne s’y retrouve pas!

    Ton coeur croisé de mailles dorées
    Avait de l’argent aux paupières
    -C’est la fête? lui dis-je… amouré?
    -Oui, toutes les mailles de mon tissu sont lâches
    Elles laissent passer un grand bonheur
    Avec des fleurs rouges en bouquet.

    Bon…ça n’a pas de sens mais bon…chacun y trouvera sa raison.

  42. Coeurs croisés ? ça me rappelle un vieux slogan publicitaire
    pour de la lingerie fine , je sais , c’est orienté, non c’est désorienté,
    pardon, pardon, ce soir ma vue se brouille et je me barbouille …de ridicule

    Devons nous chercher pour trouver leilà ou juste suivre notre intuition ?

    Je n’ai jamais croisé en ces parages plus torves troncs que ceux ci
    biaiseux à souhaits ils tendent une ligne et marquent un passage
    point de guet ni de gué …vive la rose, à leurs pieds qui s’arrosent ils ancrent
    plus de certitude dans leur rectitude oblique

    000
    A la croisée de ma rage et de tes chênes, des serments
    Des ombres sur nos amours et de frileux matins
    Mais lacroisée es sentiments a les berges heureuses d’un ruisseau
    Caché dans un sous-bois secret
    Avec des mousses dans
    L’eau.
    000

    A la croisée des sentiers
    des runes qui signalent un emplacement
    qui vaut le déplacement

    j’essaie de reprendre le fil leila mais je sens bien que je m’égare
    sans doute n’ais je plus la cotte puisqu’elle se démaille mais de ces anneaux
    je ne ferai pas des ronds dans l’eau.

    Bonne soirée

  43. C’est une chose de penser que l’on est sur le bon chemin , une autre de croire
    que ce chemin est le seul. De toute façon ce sont toutes des façons.
    Peuple Puebla ( Mexique )

  44. Chemin des hésitations profondes
    Randonnées de nos errances
    Où corps à corps, coeur à coeur, nos esprits
    Battent la campagne en quête de nourriture
    Pour le corps, tes mains sans discours
    Pour le coeur l’âme humaine sans bruit
    Saura bien se faire une place
    Pour que je laisse une trace d’elle dans mes écrits.

    Nos mains virtuelles, attirance
    Nos vides cruels, la distance
    Plie à la force de nos refrains
    Point de points
    Points de maux
    Point de passage au sens large
    Mais l’étroitesse d’un chemin de croix
    Emprunté, voilà qu’il pleut du ciel
    Pour le pèlerin au coeur triste
    Des baisers d’amour volé.

    Voili, voilou.

    Celui qui pense droit marche de travers.([Jean Dypréau])

  45. Bonsoir j’émerge tout doucement d’une céphalée et viens de lire vos belles interventions de ce jour

    ____

    Le ruisseau s’est frayé son chemin
    Entre prairie et flanc de forêt ;
    L’écume verte sur l’encre stagnante
    S’engouffre dans les berges épaisses ;
    Les troncs nus des arbres se penchent
    Et plongent leurs silhouettes
    Dans ce liquide sombre ;
    Leurs reflets s’attardent
    Et rendent opaque la surface de l’eau.
    Mes pas dans l’herbe humide
    Longent les eaux dormantes.
    La campagne est figée et l’ombre s’efface,
    Mes pas s’immobilisent,
    Je deviens moi-même tronc d’arbre ;
    La mousse envahit mon corps.
    Le silence dans la chaleur moite
    M’enveloppe et m’unit à ces formes,
    Les arbres s’entrecroisent
    Au dessus du cours d’eau,
    Mon être se statufie et s’incorpore
    Au paysage du sous bois,
    Mes pensées se fondent
    Dans les eaux verdâtres du ruisseau.
    Tout devient monochrome
    Et prend l’apparence d’un rêve.

    ___

    Bonne soirée et bonne nuit à tous

  46. Embrasser la rime qui se mire et danse
    Comme branche au dessus de l’eau
    Ou la croiser en fer de lance
    Comme une défense contre tes mots

    Les lettres ne font que leur devoir
    Conjurer le mal ou les maux
    Quand elles s’alignent s’inversent pour boire
    Elles déconcertent les rameaux

    La paix recherchée est en quête
    d’un univers d’arbres qui sommeillent
    et de ruisseaux tisseurs d’étoiles
    comme des poèmes qui s’abandonnent

    le vent chuchote pour l’oiseau lyre
    un message tremblant de sourires
    dans la croisée de leurs destins
    Le temps d’un passage il s’éteint

  47. Bonne nuit Monique, take care, il me semble en te lisant que tu n’es pas loin de tomber dans les bras de Morphée 😉
    Jolie ta maxime Leila et jolies tes interventions.
    Bises à tous

  48. Bonsoir Lou, tu vois juste, si Morphée veux bien m’accueillir, la nuit passée, ce dieu charmant ma emmené en Grèce dans des paysages enneigés, ensoleillés et sublîmes, qui sait où il me conduira ce soir alors que l’orage menace sur la Provence.

  49. A la croisée du sentier sous l’arbre
    J’ai fredonné dondaine
    Et ma mandoline a chanté.

    J’ai luth et tant de fois
    Du manche court et étroit
    Pris comme compagnon de peine
    Pour la caresse des doigts.

    J’ai écouté la flûte pleurer
    Des yeux amandes
    Cernés de khôl, les cils
    Eventails aux frissons.

    Je suis une larme courbe
    D’écaille florentine
    Mandoline, vers la mer
    Sonates et concertos
    Dans mes ouïes sont l’écho
    De mon amour absent.

  50. Il est l’homme que j’aime depuis bientôt seize ans. L’être auprès de qui je m’endors le soir et dans les bras duquel je me blottis le matin.
    C’est la personne qui me connaît le mieux je crois. Il est la force et la faiblesse, avide de connaissances, amoureux des mots, riche d’humour et de souffrances. Je sais maintenant que tout mon amour ne pourra guérir ses blessures. J’espère pourtant qu’il pansera ses plaies quelquefois.
    Il est le père de mes enfants. Celui sans qui rien ne serait.
    Notre fils le regarde avec une grande admiration et notre fille a hérité de certains de ses dons.
    Nous avons crée une famille qui, j’en suis sûr, l’aide à se reconstruire parfois.
    J’aimerai lui rendre hommage ce soir .
    Cette déclaration est sans doute très impudique mais tant pis je l’assume car il faut parfois oser poser les mots enfouis au fond de soi.

  51. Un étirement
    Un sourire
    Un bâillement
    La branche se courbe
    Se penche
    Doucement

    Du bleu du bleu
    Je n’en crois pas mes yeux
    Une danse elle esquisse
    Elle chante belle exquise

    Sa hanche
    S’incline
    Passionnément
    Contre le front
    Du frêne
    Eperdument

    Du bleu du bleu
    Je n’en crois pas mes yeux
    Elle danse belle exquise
    Elle chante la marquise
    Une danse elle esquisse

    Sa voix
    Sublime l’air
    Elégamment
    Volutes rouges s’envolent
    Impunément

    Du rouge du rouge
    Au delà des Marquises
    Intimité
    Se blottir
    Enlacement.

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