Lecture du Haïku Calligramme: de l’extérieur vers l’intérieur
Dans les plis de soi
papillons du silence
oiseau des neiges
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de l’extérieur vers l’intérieur
Dans les plis de soi
papillons du silence
oiseau des neiges
nuit Blanche
à boire des vins de rêves
découverte de l’aube
nue de givre parfaite
aux pliures des yeux
les bontés s’imaginent
en voyages surprennent
les festons de ton âme
folie d’ombre lumière
où caches-tu ton coeur?
Super beau Bernard et vraiment délicieux , impressionnant Osianne, merci !
___ ___ ___
Quand Blanche se colore en son sein silencieux
Des gouttes de Champagne de l’amant éperdu
Les airs se succèdent en chants délicieux …
Elle remettra ses veines dans le bleu qui est dû
Celui des reines fières que la sagesse gouverne
Le papillon doré aux bulles éphèmères
Laissera place aux cieux dans le coeur d’or en berne
L’image sur pavillon d’une forte et douce mère
Elle est bien que si blanche sa rose de Provins
Et la chanson qui bat en lui elle qu’il admire
Elle est la providence la dame à conquérir
Cette beauté pâle en bleu gracieuse et pétulante
Qui trouvère à ces heures met la musique aux mots
Royaume de l’amour pur à l’éclat des émaux
Dans le concentrique diaphane
un cœur plus blanc,
un ange pointant son innocence
sur nos déraisons.
Magnifique Ossiane, merci, merci…
Robe nuptiale
Le coeur se fait d’encre
Danse d’hermine
« Et puis vous êtes partie. Ce n’était pas trahir. C’était suivre le même chemin en vous, simple dans ses détours. Vous emportiez avec vous la petite robe de neige. Elle ne dansait plus dans ma vie. Elle ne tournait plus dans mes rêves. Elle flottait sous mes paupières lorsque je les fermais pour m’endormir, juste là : entre l’œil et le monde. Le vent des heures l’agitait fiévreusement. L’orage des chagrins la rabattait sur le coeur, comme un volet sur une vitre fêlée.
C. Bobin / Une petite robe de fête
Tu explores l’épure. Magnifique. Très doux.
Blanche immaculée
Loin des souillures de vie
Son bel coeur pur se donne
Et puis, je vous lis, chacun, et mon petit oeil se mouille, et la tite gorge craquote, c’est tellement joli, Bernard, Lou, Johal, MariaD, Anne…et ses mots à Christian Bobin, doux rappel, belles émotions encore. Merci tendre.
___
Mariage en blanc
Coeur en fête et nouvelle vie
Tout pour l’éphémère
___
Ces blancs !
Je sais combien ils sont difficiles à photographier …
Respect !
Lune de miel
coure par les prés fleuris
une nuit blanche
………………………………………..
organza d’amour
dis moi vite quand tu viendras
nos coeurs défroissés
………………………………………
andrée wizem
Mauvaise nuit
oeil plissé
j’ai un blanc
Pour avoir fourgué de la blanche
Ossiane aura Fleuri… Mérogis
Quelle colombe idée
mais pas dévoyée
va t on déroger
Matin
de pure blancheur
Sans rature
Sur le coeur
Simplement
Une buée à peine
Sur le vase
Un bouquet de
Fleurs pâles
S’épure
sur l’automne.
–
Belle , très belle photo…Ossiane
Blanche… bien, bien…
j’y penserais en couleurs
A ce soir, suis à la bourre, Leïla
(très joli repas entre amis plus haut sous la tonnelle, texte bien écrit)
pour patienter dans la fleur
grain à la trace des mémoires
parfaite lumière blanche de tes pétales
Dans les plis du silence
qui nous plonge en soi
une fleur de neige blanche.
Magnifique photo!! Ossiane! Quelle pureté!
Pétales entr’ouvertes
La fleur blanche s’est offerte
Pour un nid nuptial
_
Nostalgie … nostalgie …
… après le petit vin blanc … des larmes transparentes …
http://www.dailymotion.com/relevance/search/les%2Broses%2Bblanches/video/x4nsdp_berthe-sylva-les-roses-blanches_music
_
une nuée de papillons
dans la lumière sépale
laissent leurs empruntes virginales
belle après midi à chacun
Je fais chou blanc
ce n’est pas un piéride du chou
et je ne reconnais pas la photo de cette fleur blanche…
divine colombe
les ailes du désir
m’entrainent au paradis
> François, Blanche ou l’oubli.
Peut-être un bégonia.
La fleur profuse en pétales est parfaite et la photo encore plus.
tu sais que tu ne me laisse pas de glace
pourtant, de toi je suis complètement givré.
alors pour célébrer ardemment ta divine grâce
je t’emmenerais un de ces soir à Chantilly
et je déposerais sur tes lèvres un baiser sucre glace.
je serais à tout jamais le gourmet de ta peau de crêpe!!!!
bon appetit
Voici exactement voici messieurs mesdames
Comment l’amour creva mon horizon sans joie
Elle s’appelait Blanche et c’était une flamme
Mais oserai-je un jour chanter ce refrain-là
En entrant dans le lit je l’ai sentie nerveuse
Sur le drap de couleur sa chair devint rosée
Sa peau me criait vient et sa bouche fiévreuse
Murmurait pas encore refusant mes baisers
Blanche oh ma Blanche
Sauvage au rouge cœur
La courbe de tes hanches
Je m’en souviens par cœur
Blanche était un volcan c’était plus qu’une flamme
Un brasier que nul homme n’avait pu allumer
Moi j’ignorais ses dons je ne sais rien des femmes
Et je n’ai su qu’après que j’étais le premier
Que ma plume aille droit s’il faut que je l’écrive
Tandis que ses seins ronds échappaient à mes mains
Que ses cuisses fuyaient comme deux truites vives
Moi fou déconcerté je n’y comprenais rien
Blanche oh ma Blanche
Ton regard suppliant
D’animal pris au piège
Je le revois souvent
Je me suis fait pêcheur pour attraper ces truites
Je me suis fait sculpteur pour mouler ses seins blancs
J’ai dû lutter des heures avec cette petite
Furie qui aiguisait sur moi ses jeunes dents
J’ai chevauché ainsi ma plus belle pouliche
Alors que je traînais mon ennui dans Paris
Je cherche en vain depuis cette orchidée de riche
Qui dans ma pauvre chambre un beau soir a fleuri
Blanche oh ma Blanche
Sauvage au rouge cœur
Le piment de tes lèvres
Est resté en mon cœur
Pierre Perret
http://fr.youtube.com/watch?v=zApTjP8O6GA
Au milieu de la page
Une couleur blanche
Peut-être le bonheur
D’ un voeu originel
A mélanger avec l’aurore
Telle l’oeuvre en blanc du jardin de l’alchimiste, du rêve, encore du rêve…
__
Coeur de « fée des neiges »
Dans le charme enveloppant
Le parfum des roses.
___
La « fée des neiges est un rosier grimpant dont la fleur est d’un blanc très pur et splendide.
_
Je ramais pour la reconnaître … j’attendais le passage de François …
je cherchais …
j’ai trouvé ça :
http://www.jardindupicvert.com/4daction/w/photo_plante.phspliol?session=x70117zj8iu3x&nopl=9490&p_cour_c=1&i_c=6
Pierre et moi serions sur la même longueur d’ondes … de fleurs
_
Salut la compagnie !
@ @ @ @ @ @ @ @ @ @ @ @ @
Si blanche était la fleur
A la fin de l’été,
Même pas bonzée !
Si blanche était la neige
A la fin de l’hiver
Bientôt fondue et disparue
Si blanche était la lune
Au début de la nuit
Bouille ronde nous sourit
Si blancs sont les moutons
Moutonnants dans le ciel
Jeu de cache-cache avec le soleil
Si blanche était la page
Bientôt recouverte…
De mots et de lettres….
@ @ @ @ @ @ @ @ @ @ @ @ @
PS !
Petit jeu pour les nouveaux venus :
Il existe une « Page Blanche » dans le blog d’Ossiane !
Retrouvez-la dans les commentaires !
Biseeeeeees blancheeeeeeees
De son soi
Il son île
Il l’a fit blanche
De lui
Dans ses pétales intimes
Si tendres rien que pour lui
Elle et lui c’est de blanc
Dans la marche du tant
En traversée du temps
Pour rejoindre sa berge
Et le serrer plus près
Comme il fut désiré
cela existe une page blancheeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, chez ossianeeeeeeeeeeeeeee, christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee,
ou alors cette page blanche se parle de bel silence en image superbe,
qui le défie le temps par son épure si grand si haut si bel vivant.
BISES à chacun, fait soleil, je vous envoie des rayons de miel!
Tu étais pure et blanche
dans le pré allongé
et j’effleurais tes hanches
dans le matin rosé
c’était un beau dimanche
dans l’automne avancé
et l’oiseau sur la branche
nous surpris allongés
depuis mon cœur qui flanche
est tout intimidé
et mon amour s’épanche
sur tes lèvres sucrées
Peut-être un gardénia :
http://clabedan.typepad.com/.shared/image.html?/photos/uncategorized/gardnia.jpg
C’est fort bel, rachel, et perline, quelle jolie image…
B*elle et fort délicate
L*a fleur se donne son coeur
A*me ouverte en bel ciel
N*ue dessous ses voiles blancs
C*harmée par ses je t’aime
H*appée par l’au delà
E*ternellement celle
Blanche la page
Rien ne s’étale
Blancs les pétales
Quel partage ?
Si tout s’efface
Sans signe ou trace
Se fond la vie
Dans l’infini
Ou le néant
Tendre organdi
Plissé soyeux
Mousseline vaporeuse
Fleur haute couture.
De retour d’une panne monstrueuse de mon ordi. Bises à tous.
Un bel partage
De blancs
En blanche
A se donner
Merveille d’aimer
Pure vérité
Douce caresse
Calice en ciel
Rayons de miel
Elle tend si douce
Son pétale blanc
Il la savoure
La cueille à boire
Elle se rosit
En blanche rosée
Du bout de ses lèvres
Pose son baiser
Et puis l’emmène
Dedans son ciel
Batifoler dans de bels blancs
Si pleins de temps
Jolis précieux
Doux et trésors
Intimité
Son île de il
Eclat diamant
_
Page blanche et pétales blancs.
Sortir du néant.
Tout nous reste à écrire.
_
Je voterais bégonia aussi 😉 Jolis vos écrits …
___ ___ ___
La blancheur nivéenne
temps de soie sous mes doigts
cueille un peu de soleil
qu’elle distille et renvoie
et dans le bleu du ciel
recompose et déploie
la lumière qu’elle incline
en reflets en émois
La neige fondra de même
qu’un coeur qui l’aperçoit
Tiens, j’aime tes mots Bourrache, mais « tout nous reste à écrire »…non !
Pas TOUT quand même !! 🙂
Je te lis, Bourrache
Et toi tu m’as lu…
Il reste tant à écrire
…
Il reste l’écriture…
(Heureusement !)
Quand l’écriture se fait partage
Alors se colorent les pages
Alors se colore la vie
Bouquets de mots
Bouquets de fleurs…
Même sentiment :
Sympathie et chaleur
Blanche
Ton nom reste à jamais gravé dans ma mémoire. Pendant longtemps ton visage hanta mes nuits et mes jours.
Aujourd’hui, à l’automne de ma vie, ton souvenir me serre toujours le cœur.
Ils ont volé ta vie à une époque immonde où la mort régnait en maître.
Nous avions grandi côte à côte dans la rue des rosiers à Paris. Nos fous rires et nos jeux avaient bercé mon enfance. Combien de fois, avant la guerre, avais-je trouvé refuge dans l’arrière boutique de tes parents ?
Et puis il y eut ce jour de juillet 1942. Je ne t’ai plus jamais revu depuis . Ni toi, ni tes parents.
Seule ta sœur revint. Je me rappelle encore l’émotion qui nous étreignit tous deux quand elle réapparut. Nous n’avons pas eu besoin de parler. Je compris immédiatement que je ne te reverrais plus. Jamais. Ta sœur était méconnaissable. Je me suis surpris à penser que la mort avait peut être été une délivrance. Ta sœur, elle, vous avait vu partir les uns après les autres et restaient seule au monde. Par la suite elle se maria avec Simon, mon meilleur ami, et reconstruit une famille pour braver la mort.
J’ai rencontré celle qui deviendrait la mère de mes enfants quelques années plus tard. Notre première fille fut prénommée Blanche en souvenir de toi.
Au fil des ans ton image ne m’a jamais quitté. Bientôt je te retrouverai. Mon épouse que j’ai tant chérie doit être à tes côtés. Je suis certain que vous êtes amies car vous aviez trop de points communs pour ne pas vous entendre. Je vous ai tant aimé toutes deux qu’il me tarde de vous rejoindre.
pli et repli
missive à peine décachetée
qui délivre sans lâcheté
sa totale virginité
irradiante et radiante
Laisser couler la vie pour animer le blanc
d’une touche de cette envie qui dans un bel élan
teinte le coeur de printemps et le pétale de bleu
Laisser couler la vie dans un brin de soleil
s’y laisser fondre aussi en fleur ou en abeille
puis se laisser couler dans les plis des belles lettres
pour reprendre l’envol vers des cieux inconnus
charnu et ferme,
au coeur d’un écrin plissé,
un puits de senteur
Immaculée
Lève toi
Et vis toi
En couleurs
Le blanc, c’est la fraîcheur, la pureté, la vérité, , l’élégance, la beauté, la perfection, le raffinement… c’est aussi ça dans « les plis de moi »
Les murs blancs
Le ciel blanc derrière la vître
Les draps blancs
La chemise blanche
Les blouses blanches
La feuille blanche
Sur laquelle il y a ton nom
Blanc
Tout blanc
Blanc comme la pâleur de la mort
Blanc et froid
Blanc comme l’absence
Blanc.
____
Et Lou je relis le texte que tu as écrit tout à l’heure et il me permet de dépasser ces impressions, il apporte une réponse et un espoir à la vie dans un langage poétique admirable.
Bisou Monique et étoiles de gaieté pour ta nuit à venir !
Love
Oui il est gentil ton mot Monique, d’ailleurs pour te dire , il apporte du soleil sur mon après midi!
Un petit bonsoir et merci du fond du coeur Lou dans ta fin d’après midi.
Emue et troublée en lisant Rachel
Une bonne nuit à tous
Ma blanche colombe
C’est les yeux mi-clos
Au détour d’une ruelle
Qu’éblouis de lumière
Je te touche du doigt
Effleure tes contours
J’emporte ton blanc velours dans mes yeux
Dans mes yeux!Dans mes yeux! Dans mes yeux! Dans mes yeux!
Je peins l’aquarelle
Qui dans mes pensées
Colore de pastels
La fête du printemps
J’esquisse des colombes
Parsème les chemins
De jonquilles et de brins de muguet
Les nuages passent, cotonneux, emportés par le vent
Les nuages passent poussés par le vent
Emportent ma musique
Dans les trains de Pologne
Wagon après wagon
Vers des âmes en peine
Comme le souvenir
Des comptines d’enfants
Enfants par milliers
Dont on a volé
Le printemps
Le printemps et toutes les saisons
A toutes ces fleurs, colombes de vapeur
Je chante
La chanson qu’elles n’entendront, n’entendront jamais
Que cessent les guerres
Chantons en concert
La paix, l’amour et la liberté
Chantons l’amour, aux milliers de colombes brûlées
Chantons l’amour, aux milliers de colombes brûlées
Aux âmes déportées
Je chante la paix!
Je vous fais partager un texte que je trouve magnifique.Le rap n’est pas ma tasse de thé mais je suis tombée sur ce texte dit, et je l’ai réécouté.(Je ne suis pas une gosse de banlieue, je n’ai jamais connu le problème des cités…gosse de cadre (tombée du mur :)), jamais prolétaire qui adore côtoyer les gens humbles, les gosses défavorisés, sans grand espoir de refaire le monde, le rendre plus blanc qu’il n’est.Cette année, j’enseigne dans une zone d’éducation prioritaire ZEP et je m’y sens bien car les enfants ont du mérite de rêver et de m’offrir le bonheur de les « secouer » (mais la note du MOI est déjà passée..))) je bulle encore mince!
http://fr.youtube.com/watch?v=aPkcfBSRryI
Tu viens pleurer les mots des autres
« Madame, ils m’ont dit sale rouquin
J’ai mal je vous tends mon chagrin
L’insulte m’a rendu malheureux.
Viens que je t’explique mon petit
Que la fierté est ton habit
Prends ces mots comme une belle fleur
Car ce matin c’était ton heure.
Ton heure de penser que les autres
Peuvent avoir de tes mots… chagrin
Il y a quelques jours Boubakeur,
N’avait que des maux pour se plaindre
N’as pas eu des mots, écorché
Pas assez de vocabulaire
D’avoir la peau sombre, la gueule noire
Il a bu tes mots d’innocent
Tes larmes étaient des pleurs éteints
Dans son coeur de copain d’école
Quand il a croisé dans le jeu,
La course folle de ton ballon
« Casse-toi, sale nègre! »
Petit rouquin, carotte chagrin
Petit noir, vie dans l’ivoire des uns.
Blancheur,la vérité des autres
Plis de fée, faits de rêves et de vérités
Dans les près, roux, les près noircis
Par l’humanité au charbon de la haine
Qui diffuse dans l’enfant, neige en fleur
Nuptiale, qui se fait givre dès l’aube
Sur des pétales effleurés, de mains d’enfants
Fleurs de neige, sur fond d’été
Boubakeur est devenu rouquin
Martin, n’a plus des taches au coeur.
Bonjour ceux du matin !
Eh Thierry,
Après la fête,
Ta nappe blanche,
Du dimanche
Un peu moins blanche…
Comment
la rendre aussi blanche…
qu’avant ?
Allez, pour bien commencer la journée,
Une recette infaillible
Signée…
Coluche !
_____
http://fr.youtube.com/watch?v=X2tJ9NGRyqI
_____
Biseeeeeeeeeees de Christineeeeeee
Les vagues éclatent , toile blanche d’écume neigeuse
elles offrent peinture fraîche d’une ombre sur toile
au bout de la jetée , un homme telle une âme fiévreuse
pull sombre au vent , scrute à l’horizon les voiles
Ecriture noire flotte au gré d’un cahier blanc
assise sur le sable , une femme ancre sur papier
cette sage silhouette qui passe silencieusement
de la ligne à la page, de la plage à la jetée.
La magie peint ce paysage qu’elle dépeint
mais la distance a rendu muette la réalité
l’homme au loin avait les pieds et les poings liés
le visage rongé par le sel et..
Dans les larmes a jeté
ces mots de sable sur la page blanche.
mon grand-père paternel chantait :
« papillon couleur de neige il faut te marier
auprès du blanc murier… »…
je ne connais que ces paroles
« j’ai trouvé »
LES NOCES DU PAPILLON dont les paroles sont de Maurice Bouchor.
Il faut te marier
Papillon couleur de neige
Il faut te marier
Par devant le grand mûrier.
– Chers amis me marierai-je
Sans me faire un peu prier ?
Il faut te marier ( on reprend)
Papillon couleur de neige
Il faut te marier
Par devant le vieux mûrier.
– Moi, dit le limaçon
Pour loger ta papillonne
Moi dit le limaçon
Je te cède ma maison.
– Ce qu’un brave coeur me donne
Je l’accepte sans façon.
Moi, dit le limaçon ( on reprend)
– J’ai là, dit la fourmi,
Des fragments de vertes cosses
j’ai là, dit la fourmi
Quelques grains de blé parmi.
– Ah le beau repas de noces
Tu régales ton ami.
– j’ai là, dit la fourmi (on reprend)
-Moi , dit l’abeille d’or
Mon dessert fera merveille
Moi, dit l’abeille d’or
J’ai du miel liquide encor.
– grand merci ,gentille Abeille
Qui partage son trésor.
– Moi, dit l’abeille d’or ( on reprend)
– Voici, cher Papillon
Pour le bal fififre et timbale
Voici , cher papillon
La musique du sillon .
C’est aimable à vous, Cigale
C’est aimable à toi Grillon !
– Voici, cher Papillon ( on reprend )
– Pour toi je vais briller
Dit le ver luisant dans l’herbe
Pour toi je vais briller
Ne te fais donc plus prier.
– Cher amis tout est superbe
Je veux bien me marier.
– Pour toi je vais briller ( et reprend et c’est fini)
Elle pose son châle blanc
Et se prend un petit crème
Délicatement
En belle complicité
De son regard à lui
Cet être de lumière
Qu’elle sourit se vivre
Dans le blanc de ses yeux
je vous souhaite une belle journée de soleil, pour moi en contacts avec l APEI, journée découvertes.
que paix et soleil vous serrent, chacun, bien fort.
Blanche de castille…et pas d’acastillage, pas de pastille dans le sillage des remous de la vague d’étrave qui n’entrave plus grand chose, mère de saint louis
qui blanchit dans un accès de pureté le pouvoir jusqu’au mouroir de Tunis, après Damiette et n’a laissé que des miettes dans l’orient compliqué mais périssable.
Blanche comme le deuil des reines qui du pouvoir apprennent à lâcher les rénes sous réserve d’être lynchée, mais qui jamais sans panache n’ont éclusé l’écume des jours que réserve la géhenne.
Blanche comme l’eau de vie qui ranime et enchante les palais, raconte des goûts sûrs de terroir et de saison, et saisit les échansons .
Blanche comme la dame qui ne vient qu’une fois, mais pour de bonnes raisons, vous chercher, parfois sans oraison ou prend des airs de cocktail ou bien encore de déssert glacé et peut en agacer plus d’un.
Blanche ma blanche souvent donné à la chevrette, c’est un prénom suranné mais charmant.
Comme arme elle est d’une fréquentation douteuse et finit souvent teintée de sang, mais est ce bien décent de faire luire l’éclat du métal aveuglant.
Décidément je m’aveugle dans ces débordements, et quitte bien trop la pureté virginale, avec ou sans décimale, de ces opérations acrobatiques plus ou moins près de la baltique, je me rapproche de la mer blanche et du Goulag, des forcenés qui creusérent le canal et y laissèrent la santé ou la vie.
Blanchi sous le harnais, trop tôt selon certains, j’assume ces cheveux d’argent qui sans donner plus d’importance au temps, me vinrent si tôt, et léve ma coupe
aux amis de l’oeil ouvert, puisqu’il est dit que sans libation…pas de libération !
.
Bonjour à tous sous un grand solei! !
Un gros retard dans la rédaction de mes commentaires qu’il m’est difficile de rattraper. Il m’est impossible de me manifester davantage et de répondre à chacun, je suis submergée ;-( Je viendrai donc en pointillé faire des petits clins d’oeil quand se dessineront de petites pauses.
Merci pour vots mots d’encouragement.
Blanche donne lieu à une palette très large de ressentis;-) Il pleut des mots de toute beauté.
Bonbonze a retrouvé tout son humour;-)) 20 sur 20 !
Je ne me souviens plus de quelle fleur il s’agit mais je dirais comme Pierre, que c’est un bégonia. Même Lou est d’accord;-) Je ne pensais pas poser une colle à François;-) Il va falloir réviser SG 😉
Je pense qu’il y a plusieurs pages blanches, Christine, surtout au début où personne n’est venu écrire pendant plus d’un mois. Les avez-vous trouvées?
Excellent le sketch de Coluche;-))
Coucou à la revenante MTO qui a décidément bien des soucis avec ses ordinateurs;-)
Le MOI repasse avec leila;-) Beaux moments à vivre avec ces enfants. Vu ce que tu laisses filtrer de toi, tu sauras leur parler, les toucher et les secouer.
Et Thierry qui repart à la fête au petit vin blanc;-))
Bises chaleureuses à chacun et à chacune.
Tâchez de bien profiter des derniers rayons de soleil ce week-end.
A tout bientôt !
Ossiane
.
Bonjour Ossiane, tu es notre rayon de soleil !
Si c’est un bégonia, alors on ne peut le nier, on tient le bon bout ( à cause du bégonia bambou; oui je sais n’est pas bonbonze qui veut ). ;
Blanche ô ma blanche fleur
dont j’aime la candeur
l’innocence et la grâce
et dont mon coeur
garde la trace
j’ai cueilli la fleur blanche
dans le pré de ses hanches
sous le ciel bleu
c’était un beau dimanche
dans l’été de ses yeux
Blanche ô ma blanche fleur
à l’enivrante odeur
aux caresses brûlantes
à la douce chaleur
aux lèvres accueillantes
un oiseau sur la branche
des papillons sur les pervenches
le souvenir surgit
de nos corps qui se penchent
ô douce nostalgie
Blanche ô ma blanche fleur
cher rêve de bonheur
dont le soleil d’amour
ravive les ardeurs
sous la neige des jours
Quelle douceur dans ce poème Amichel, il est si beau, tu devrais le mettre sous l’oreiller de ta Blanche ou plutôt de ta blonde (comme on dit au Quebec)… 😉
Thierry, tu es dans la bonne voix quant à tes talents de Bonbonze ! 😉 et votre gaieté à tous deux est communicative !
Christineeeeeeeeeeeeee, les pages blanches, il ne doit pas en rester une seule dans l’album. ( alors merci pour les devoirs du style impossible, sur lesquels tu nous fais plancher!! ;))
Ce mois de septembre est si joli et Ossiane qui nous gâte en fleurs, si ça continue tu sais, je vais être aussi fortiche que Bernard ou François le jardinier !! ;))
Bisous l’équipage et bon WE à tous.
c’est fort joli, amichel, Blanche doit être fort émue, de tant d’élégance de sentiments,
je suis émue d’être sous la tonnelle, ce soir encore, et de m’ennivrer de vos présences, merci grand.
Pas de poudre …aux yeux
et juste assez de jaune au coeur
un miracle de fleur
Que tu sois rose, fleur de lotus ou Camélia
En robe blanche ou pétales de nacre
Violette sauvage ou perce-neige
Dans les sous bois de nos forêts
Rose, tulipe où dahlia
Dans les jardins des alentours
Liseron des prairies ou asphodèle
J’aime ton élégante pureté
Ta beauté fragile
Tes reflets mauves, dorés ou argentés
Ou ta blancheur immaculée
J’aime la paix qui émane de ton éclat
Toutes les fleurs blanches
Ont ce doux privilège
De m’émouvoir et de m’attendrir
Oui, toi qui m’aimait
Savais tu cela ?
Elle a mis un noeud blanc
sur sa robe en taffetas
et des pétales de rose
en guise de broche
la jolie fille aux yeux clairs
s’en va à son premier bal
escarpins et bas noirs
la jolie fille dans sa robe blanche
est si craquante
pour accorder sa première danse
magnifique poème monique
Les fleurs blanches embellissent tous les lits verts des feuilles
Et les hivers aussi quand leur neige s’en parent
Sans mot dire ou écrire
elles retracent la voie
Des pas de la nature et de tout ce qui croît
Le mystère de la vie sous les cieux se déploie
En chefs-d’oeuvre émouvants qui dans le coeur battant
Eclipsent le soleil pour quelques doux instants
C’est beau monique, hélène et lou,
belle journée plein soleil pour chacun’e’, en belle liberté d’être dans l’air du temps, dans la bise du vent, sous les rayons de miel…c’est bon de se sortir pour humer le parfum de ce début d’automne si bel. bises.
Merci Annick et Rachel, cette image douce de bégonia sans doute , peut difficilement laisser nos regards insensibles, et ce, par un joli dimanche ensoleillé. C’est une petite tasse de bonheur à déguster avant d’aller vers ce dehors qui nous invite…
__
Il y a une certaine réserve
Du rêve et du silence
De la pudeur aussi
Dans le coeur de cette fleur
Paupières à demi closes
Comme une timidité
A s’offrir au grand jour
Elle est belle, elle est pure
Et mon regard sur elle
A la saveur d’une dragée
Servie dans un voile de tulle
Sur une coupelle de porcelaine.
___
merci Ossiane pour cette gourmandise.
La voix blanche presque silence
Juste assez pour dire une stance
Se tourner, fuir la danse
Tant pis si le coeur s’élance
Un instant il se retire
A peine le temps d’un soupir
Plus tard revenir et sourire
Empli de mots, de désirs
Dans l’ombre rester à l’écoute
Une fleur à la boutonnière
C’est la fleur de l’oeil ouvert
Par elle l’amour goutte à gouttes
La voix blanche presque silence
Temps de la mue, renaissance
Ailes retrouvées, il s’élance
Lors sa vie prendra son sens
Battement immaculé
origami distingué
presque une étoile
mais sans un poil
aspect lissé
au teint frappé
pas livide ni blafarde
mais qui se hasarde
nervure transparente
complexité agaçante
pas encore nauséeuse
abondance laiteuse
parure translucide
douceur placide
voile d’hermine
qui se mime
Va pour le bégonia…
Je découvre ce blog et je suis sous le charme. Je reviendrai certainement!
Yaouh, comme c’est joli, Monique.
et un blanc cass…sur le zinc
pour faire l’airplane
de cette troublante hélice
multi…pâle
qui démultiplie les envies
c’est mieux qu’un pti jaune
qui se ségrégue au centre
un oeuf d’amour lové
qui n’en a pas bavé
tout compte fait
j’ai une petite faim
tréteaux et compte tours
estomac et amour
et je vais demander
un oeuf au plat
Bonsoir à tous et à mercredi
éloignement momentané sur la côte des PO
pour vivre libre
je sais …la cave de Banyuls n’est pas loin, pas sûr que j’ai le temps d’y passer
et le vieux Maury alors ;
Coucou ma Lou !
Allez, je vais un peu t’aider !
Va donc voir sur cette note !
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https://blog.ossiane.photo/2007/12/31/aurore/
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C’était la récré du dimanche soir !
Mais concours complet en ce moment sur Equidia ! Et comme je ne veux pas louper ça….
… je vous dis à demain !
Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeee
La dame à son chevet a posé dans un pot
Fleur qui rit fleur qui danse et fleur pour son repos
Blanche était la plus belle et sa robe de bal
Se déplisse joliement autour de la percale
Penche son coeur chromatique en des tons différents
Sur ses yeux bien ouverts et vole en célébrant
Le papillon fragile qui ne dure que sept jours
Coeur et corps n’offriront jamais qu’un peu d’amour
De fascination à la mort qui les guette
Chacun des doux pétales porte en lui le sourire
Et le plaisir s’invite pour venir le guérir
Sourit aux yeux malades qui le regardent encore
Des ailes emporteront dans un silence d’or
Joies et pleurs mêlés de sa vie les passages
Frêles les harmonies de musique sur la page
Qui se suivent et décrochent les blanches tour à tour
Y plantent au bout des branches des voyages sans retour qui
Fleurissent desserrant les tenues enchantées
Tendres fils de vie qui tombent déshabitées
Christineeeeeeeeeeeeeee , cette page blanche qui exhale l’amitié est de toute beauté. Merci pour le partage et les belles émotions !
PS : tu m’auras encore fait pleurer !! ;))
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Tu me fais sourire aussi, Christineee, et mon nez se rembobine des bulles de oOooO mouillées, tu me tendre sourire, et mes yeux se palpitent, comme à la vue de cette image….
Elle
Elle se repasse
Son corsage
Froissé par la main
De l’aimé
Et en réjustant
Son étoffe du tant
Elle se sourit
Si tendrement
Son vêtement est parfumé
D’un si bel passage
Eternel
Vraiment
Une fleur blanche
Douce éternelle
Accouche ce soir
D’un bel sonnet
Dans le tiroir secret
Des plis de son voilage
Un parchemin invisible
Ecrit à l’encre de ses yeux
Un seul peut lire la missive
Et c’est fort bien assez
Que lui seul sache
Son rêve tendre
L’émoi du coeur
L’âme au plus près
Immensité
Tendre absolu
Appel du corps
Silence en voix
Eternité
Lou et Annick, en venant jeter un dernier regard sur cette belle fleur, j’ai le plaisir de vous lire ce soir ainsi que phil alba et Thierry après une journée rayonnante de soleil.
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Lorsqu’un coup de vent
Dame blanche
Dispersera vos pétales
Vous ne serez plus qu’un souvenir
Blanc comme la lune
Dans le noir de la nuit
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Et dans un dernier soupir
Son dernier pétale prit les voiles
Se dansa l’air du temps
Navigua la goutte d’eau salée
Et à contre courant chassa son souvenir
Pour se rester vivante
Son humble fleur en coeur
>A tous:
Merci à tous pour avoir conclu aussi joliment cette note. Celle-ci vous aura beaucoup inspirés. Bienvenue à lobita que j’invite à rester parmi nous.
Amitiés.
SuPeRbE !
Rien d’autre à dire
merci
>Revue de blogs:
Bonsoir et bienvenue sur cet espace;-)
Un grand merci à vous pour cette gentille mise en lumière pleine d’humour 😉 Je suis touchée. Amitiés à vous!
dire le moins possible