Lecture du Haïku Calligramme: horizontales puis obliques de droite à gauche
L’été ondule
une vague de parfums
les dernières roses
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: horizontales puis obliques de droite à gauche
L’été ondule
une vague de parfums
les dernières roses
les Théodule
me gavent de l’art fin
laissent des ornières
Entonne t on sous les voussoirs fleuris
ce chant sans histoire qui refleurit
Etonnés on voit courir sur la portée
des notes ambrées et bien musquées
que ne va t on alors débusquer
dans le voilage operculé végétal
un petit coin de ciel digital
Magnifiquement -magnifique
Douceur d’un dernier thé au jasmin
Sous la tonnelle au petit matin
Avant de repartir ……………
Ossiane merveille de nos âmes
AA
………………………………………
papier de soie bleu
une touche de vert à l’éponge
un rien de rose rose
………………………………………
andrée wizem
Se faufiler
entre les fils du monde
Et s’envoler
Faire bruire son coeur
de rose rêvant de voyage
Et éclabousser le ciel
de poudre de lumière
…
Beau …très beau ces baisers rose et soleil sur la toile du ciel… bise dorée vers toi
S’accrochant au ciel bleu quelques roses résistent
Tourterelles de l’été elles se savent condamnées
Elles s’offrent hautes en couleurs aux rayons qui subsistent
Denués par l’automne Leurs petits coeurs fanés
En pétales un à un traverseront la brise
Pépillant et riant avant de sépuiser
Et voler décharnées comme des feuilles grises
Exprimant leurs parfums pour s’immortaliser
O de rose passera l’appareil à la main
Et d’un coup de destin la photo sera prise
Prolongeant à jamais sur la tonnelle assise
L’essence de ces beautés que le temps sacrifie
Un jour dans son album elles se verront sourire
Et diront comme Ronsard
Oui on nous célébrait du temps qu’on était belles
elle tisse l’arc
sous les caprices du ciel
j’effleure ses cils
Flap … l’oiseau se pose …
Vos photos sont toujours très belles et c’est un vrai régal que de se poser dans votre nid.
Merci
busardement
Ami,
Goûte à mes lèvres entrouvertes
La fraîcheur de la rosée
Je suis la rose et le jasmin
Pétales éphémères et fragiles
Dont s’emparent les cirrus d’été…
Les lèvres se frôlent, le souffle de l’un
Dérobe le sol qui se restreint
C’est la parade pour une reine
Les émotions qui se promènent
Ou les caresses à l’affût
D’un doigt serpentant dans le dos.
D’une chair à l’autre la volupté
Comme l’eau par capillarité
Diffusant dans ce qu’on cultive
Envahit leurs deux yeux mi-clos
La danse des langues et des salives.
Le quotidien suspend son vol
L’ivresse sans une goutte d’alcool
Noie la raison et le baiser
Célèbre l’amour qui fructifie
Main dans la main ou se suffit
De bons moments sans lendemains.
Baiser, élixir qui délecte
Libérant les sens et l’affect
Le murmure des mots, la faiblesse
Pour un rire, une voix, des yeux doux
Auxquels on offre la marguerite
Du hasard et des sentiments.
Les lèvres se frôlent, le souffle de l’autre
Sort des coulisses, le coeur blessé
Du baiser tendre et sensuel
Au baiser fougueux, empressé
La lèvre se mordille, se caresse
Tandis que le corps se dévoile
Pour un voyage vers les étoiles.
Sous la pâleur des roses anciennes
A peine écloses, de doux baisers
Y déposent, des bourdonnements
Tout frétillants, que s’en souvienne
Nos fins d’étés, nos fins d’amour
C’est très joli Ossiane.Merci.
Des cheveux d’ange
un sourire un parfum
pour un soir d’été
Des vrilles, mélange
Un rire mutin
Pour embêter.
–
Le cœur s’est lové
Comme l’ âme inaccessible
sur un lit de quiétude
Pépite de soie rose
Dans un jardin multiple
Il erre où je m’attarde
–
Belle journée Ossiane ( as-tu reçu mon mail ? )
C’est beau …
Et des bises en passant.
Bonne journée
Ps : Ossiane, tu peux mettre le lien vers « L ‘ETE » …
malgré la lumière vive,
les couleurs encore chatoyantes
et la douce chaleur d’après midi,
la nature porte les stigmates
de l’automne qui oeuvre avec minutie.
Bientôt quand son travail sera terminée,
aidé par vent, elle déposera son vernis
et laissera l’hivers comtempler
cette cette nature morte.
Sous la tonnelle la végétation suit les saisons
en été porte ombrage sans déraison
mais en hiver libére la vision
le ciel peut bien venir déposer un baiser
à mi saison
dans la richesse de l’éclosion
tant de couleurs et de fragrances
entre souplesse en entrelacs et filigranes
et rigidité des potences
armature mais pas vertugadin
pour ne pas monter dans les gradins
bonne journée à tous
vive la treille qui annonce la trille
le merle n’est pas loin
en attendant les premiers frimas,
quelques notes de couleur
s’accrochent au silence,
sur la page bleu du ciel.
bientôt elle s’envoleront
emporté par le vent
sans oublier la clef des champs.
mon texte un peu modifié
sur la partition des quatre saisons
l’automne est celle des oraisons
sur les pages blanches et bleu du ciel
quelques notes, aux couleur du miel
Côtoient et frôlent les derniers silences
de l’été qui s’étalle avec indolence.
elles s’envoleront avec la clef des champs
et sur le sol humide emportées par le vent
elles suivront le chant des hirondelles
laissant nu les arbres devant l’éternel.
et de la terre les odeurs s’élèveront
en attendant une nouvelle résurrection
Les vestiges de l’été accrochés à la tonnelle s’étirent dans le soleil encore vif, les roses pâlissent et les papillons viennent encore frétiller dans les reflets dorés des grimpantes. Il se dégage de ces images, une délicatesse, une douceur une nature caressante, une atmosphère en dentelle de fil.
Et c’est avec plaisir que je recopie ces quelques vers de Lamartine, extraits des Nouvelles méditations poétiques :
» Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l’aile du zéphir nager dans un ciel pur ;
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur ;
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles ;
Voilà du papillon le destin enchanté :
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté. »
Et comme un papillon je m’évade vers ce ciel bleu et pur par de là la tonnelle dénudée, pour suivre des yeux les nuages blancs et légers comme le duvet d’un oiseau et rêver au prochain été.
Quelques roses se chiffonnent
sous le ciel bleu d’automne
la tonnelle est frileuse
Bonjour Ossiane , je suis passée en courant un soir, déposé
un poème de Mahmoud Darwich , et je repasse aujourd’hui
en flanant cette fois sous la tonnelle aux roses.
A+
Avant que les feuilles s’envolent et que les roses s’éparpillent
L’oiseau a quitté son nid……….
Un nid sans oiseau c’est triste , portant si bien construit
(histoire vécue)
Et pourtant la campagne c’est pas mon truc !!!!!!!
AA
RE
Paradoxe c’est à la campagne que toutes les inspirations naissent et se concrétisent
sur une dentelle fanée,
de si délicate fatigue,
l’éclat d’une jeunesse
triomphante,
pleine de sève,
et parler de sa durée n’a pas de sens
Elle se découpe sur le ciel
et leurs couleurs chantent
une polyphonie ennivrée
Naître avec l’automne
Quand la musique résonne
Sur des eaux bleu profond
Naviguer au vent, voilures
Etalées.
tOnnelle de tOnnelle!
plou dé comentèles au menou?
Joli tableau romantique et doux, éclairé par un ciel bleu éclairé par deux jolies roses. J’aime beaucoup le calligramme!
Sous la tonnelle, l’été frémit dans son évanescence, le fil du temps est suspendu en toute innocence, deux roses palpitent assoupies, des effluves de parfums enivrent mes sens, une douce tiédeur m’envahit, mon corps est délicatement alangui, mon coeur ébloui par ce bleu des cieux et mon esprit fasciné divague, je me laisse portée par cette langueur vers les rives du bonheur.
>Monique, j’aime bien tes impressions et ressentis sur cette photo et les vers de Lamartine plantent bien le décor..
Ossiane
le ciel est si bleu dans mes yeux qu’il m’a éclairée DEUX FOIS!!!
___
Zut, alors … z’êtes bons comme c’est pas possible !
_
Mon cardiogramme « powésie » affiche « plat » comme un bac à sable sans jouets…
Alors, je me tais.
_
Juste :
Bernard : tu pètes une forme, inconnue de moi, à ce jour…
Monique : v’llà que Lamartine avait déjà tout écrit sur Marc-ou-l »éternel-printemps…
_
Chûûûûtt : je ne fais que passer…
_
Et surtout, surtout :
Biz à tous.
___
Prison, barreaux,
et le ciel en tourmenteur
heureusement la tonnelle
n’a rien d’une cage à oiseaux
ce n’est pas la gloriole mais la gloriette
on y écoute la valse musette
en éclusant un pti coup de blanc
c’est élégant
barreaux
cela me fait penser à cette merveilleuse chanson
http://www.youtube.com/watch?v=X4pEkxz8W8c&feature=related
ombrelles duveteuses
qui s’ingénient en grappe
à courir le long des lices
Elle tonne elle contre les injustices du monde
et tous ces laches qui s’égaient à la ronde
Elle tonne elle contre les vicissitudes de la vie
trop d’intempéries et de servitudes
Elle tonne elle contre ce ciel moqueur
mais presque inaccessible
Elle tonne elle de lassitude, marquée des épines
sans plus de latitude
Alors elle se renferme dans sa charmille
auprès de ce qui lui reste de famille
et pourtrant d’idées elle fourmille
des roses des derniers beaux jours
qui dansent encor sous la tonnelle
le vent use les robes de velours
le temps aussi fane les jouvencelles
mais leur parfum le ciel embaume
on le respire avec au coeur la nostalgie
de leurs beautés de leur arômes
reste le souvenir aux amours assagis
ton aile rose des tonnelles
fait oser l’air sur les tons elle
tôt nait le rose et vert aussi
verre de rosée sous la tonnelle
Je crois que « verre de rosé saoule la tonnelle » est encore mieux ))
_
« Une rose d’automne est plus qu’une autre exquise.’
Théodore Agrippa d’Aubigné.
_
« Et … perdue » … parmi les plumets-plumetis d’une clématite, j’aimerais y croire…
_
Un p’tit coup de rosé ?
_
Comme disait la maman hirondelle à son petit:
« Ouvre tonnelle ou tu vas te viander… »
_
Bonbonze : bon … très bon.
T’as une recette d’ire-rondeau ?
_
Extra bonbonze, l’arondelle coule de source
c’est pas de refus bourrache on va s’agripper aux montants
Lou tu poses une question fondamentale 😉
elle s’étonne elle
de voir s’étioler la rosacée
elle avait cru se tasser
mais elle en avait homard de tout
allez bonne soirée à tous
et si vous roulez , ne boulez pas
Lou, Tu t’amuses avec les mots et TON ELan en cette saison laisse passer le soleil à travers ses barreaux, et le sourire sur tous les visages et ça, j’aime bien, Bourrache, Bonbonze et Thierry prennent le relais , bref c’est génial.
Claudie merci et puisque cette atmosphère de plaît, je vous fais partager ce joli texte de Francis Carco :
» Il tremble de l’azur entre les rameaux bleus
De la tonnelle où nous sommes assis tous deux,
Ce long après-midi de septembre, qui traîne
Je ne sais quoi de calme et d’amer avec lui,
Dans le jardin où se répand l’odeur des buis
Comme lorsqu’il a plu et que, près des fontaines,
La senteur des rosiers parfume l’air plus frais.
C’est l’automne. Il restait ce matin sur les vignes
Les premiers brouillards gris qui remontaient la ligne
Des coteaux mous. Il fait très calme et l’on dirait
Que c’est comme l’après-midi d’un long dimanche
Réfugié dans la fraîcheur verte des branches.
Les derniers papillons volent dans le jardin
Où les arbres penchés font des ronds d’ombre bleue,
Et dans l’herbe, couchée au pied des pruniers bleus,
Des fruits lourds sont tombés, tièdes de ce matin… »
Bonne soirée à tous sous la tonnelle de l’Oeil Ouvert, endroit poétique à souhait où tout est soleil, ombre fraîche, repos , douceur, joie et convivialité.
Et pour continuer la dernière phrase de Monique ……….
« Là tout n’est qu’ordre et beauté
Luxe calme et volupté »
Il y a Lamartine plus haut , poursuivons avec Baudelaire
Belle soirée ………..sous la tonnelle en cette fin du bel été AA
Bourrache…
Elle t’étonne? (T’étonne elle?)
Vraiment, je ne sais pas si elle gagne à être connue.
[L’avantage du Web c’est que c’est inodore… Mais peut-être pas sans saveur!]
Bonsoir !
Bon, je ne vous proposerai ni du Baudelaire, ni du Lamartine, d’autres le font beaucoup mieux que moi ! C’est d’ailleurs très bien, à chacun sa spécialité !
Alors, juste un petit quelque chose…
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
Sous la verte tOnnele :
RESPIRER
Senteurs…
REGARDER
Couleurs…
SENTIR
Tiédeur…
RESSENTIR
Quiétude…
La végétation
Au plus fort de la belle saison,
Se développe tellement vite
Que la grille nue
Bientôt,
Aura complètement
Disparue…
Que rêver de mieux
Qu’un toit de roses
Mêlées aux graines
Echevelées (*)
Pour passer
Quelques temps
De sieste et de repos
A l’ombre du soleil,
Et respirer l’air embaumé
Des roses de fin d’été
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
(*) Les « échevelées » ont tendance à envahir les blogs en cette saison !
Biseeeeeeeeeees Christinesqueeeeeeeeees
L’été me semble si loin déja, le froid d’automne est là déjà.
Merci pour ta lumière.
Ah ! Le petit vin blanc
Qu’on boit sous les tonnelles
Quand les filles sont belles
Du côté de Nogent
Et puis de temps de temps
Un air de vieille romance
Semble donner la cadence
Pour fauter, pour fauter
Dans les bois, dans les prés
Du côté, du côté de Nogent
La musique est de Charles Borel, les paroles de Dréjac.
.
Bonsoir les matelots !
Tonnelle de tonnelle comme dirait Bernard, quelle rude et longue journée !
La reprise est rude et j’ai bien du mal à rattraper mon retard en tout, notamment dans les mails; ne vous impatientez pas, ça ne va pas tarder 😉 Et ça ne va pas s’arranger dans les jours à venir ;-(
Je ne vais pas pouvoir dire un petit mot à chacun de vous ce soir car je dois absolument boucler certaines choses.
La tonnelle a au moins le mérite de vous faire rêver en bleu, en senteurs, en beauté, en humour, en jeux de mots que vous affectionnez de plus en plus 😉
Une délicieuse journée d’été sur le pont de L’Oeil Ouvert pour tous les passagers;-)
>>>Bienvenue à Busard, Louise (je me souviens bien du poème de Mahmoud Darwich déposé)
>>>arleteart, j’aime beaucoup tes dernières peintures.
Détour incontournable là http://arletteart.blog.lemonde.fr/
Je vais te mettre en lien dans ma rubrique artistique
>>>Alix, j’ai bien reçu ton mail et je t’ai répondu tout à l’heure.
>>> Avis à la population !
Rantanplan, rantanplan, rantanplan !
Alix a un nouveau blog dédié à la poésie (cf ma rubrique poésie)!
Il s’appelle « vie-secrète » !
Je vous invite à lui rendre visite d’urgence à cette adresse.
L’hôtesse amazone de ces lieux vous attend avec impatience 😉
http://www.vie-secrete.com/
Bonne fin de soirée sous la tonnelle, fidèles amis de l’Oei, en compagnie du petit vin blanc de Pierre qui tombe à pic et la lumière d’Anne ! Tchin tchin !
http://www.dailymotion.com/relevance/search/ah%2Ble%2Bpetit%2Bvin%2Bblanc/video/x6q6id_au-cheval-blanc-ah-le-petit-vin-bla_webcam
Merci encore pour vos splendides productions.
Je vous embrasse et vous dis à bientôt
Ossiane
.
Eh Pierre !
En cadeau, pour illustrer la chanson du p’tit vin blanc qu’on boit sous la tonnelle !
___
http://media.cuisine.tv/image/78/5/26785.jpg
____
Graffiti d’adieu
Effleure de baisers légers
Le ciel de soie bleu
Constat des lieux: saoule la tonnelle , pardon sous la tonnelle, état d’ébriété avancé. Oui, je dis vague les matelots…. Hipsons hipsons les voies le rosé fini. Tout le monde dort sur le pont ou sous les ptits coups de rosé, Renoir et les canotiers aussi ))
Je garde quand même l’oeil ouvert. Hips !
Bonne nuit l’équipage et bisou Monique.
Sous la tonnelle douce
Aux rosiers tendres
Ton baiser bel
M’a embrassé
Et je me suis laissée aller
A m’envoler tes bras
Si serrés d’eux
En je t’aime délice
Parfumé de pétales
Des roses de fin d’été
Qui sont mon éternel printemps
Joli Annick, mais que fais-tu encore debout sous les tonnelles à des heures aussi tardives ?!! ))
Allez je te laisse aux saveurs des roses et de l’amour … 😉
bisou
bisous, lou, je mets mon hamac sous la tonnelle, pour me dormir belle tendre, sous le regard de la lune, douce et chaudes rayons, bisous, je ferme un oeil, remonte la couette, et me dors bels rêves…un pétale rose tombe se pose sur les lèvres pour m’embrasser belle nuit, un coin de paradis..j’ouvre un oeil, regarde la rose aimante, et me rendors, paisible, douce assoupie…
Quel réveil Annick !!!!!
Après une si belle nuit dans ton hamac sous la tonnelle
« Bel « journée AA
Ossiane , tu es une grande farceuse… o=))))))
Quand Pierre de Ronsard rencontre la clématite au sommet de la tonnelle…
encore une histoire de poète…
De toi j’en fais sarment!
Tu es le bois flexible, comme liane vivace
aux coulisses des cieux.
Je suis gueux pour les herbes,
pauvre viorne
à la barbe de vieux.
Et tu es vigne blanche,
cheveux de bonne dame,
plaisir du voyageur.
Le berceau de la vierge
fleurit en panicules,
en cymes odorantes,
réceptacles velus de mots papillonnants:
tu es entomogame!
Sais-tu que ton calice se dit pétaloïde?
Etamines, carpelles, insérés en spirale,
ignoraient qu’androcée était polystémone…
A déhiscence introrse, ce qui ne gâte rien!
Et tes feuilles pennées
(trop de coeurs renversés?)
sont caduques
opposées.
Tout ça n’est que folioles!
Te rêve anémochore,
en akènes plumeuses
semences pubescentes
de mes désirs ardents.
Bien sûr tu deviens rose
et pâlit de ce jour où je ne serai pas.
_
Pour commencer « bellement » la journée, leçon de botanique par l’éTONNant Prof’ Bernard.
(S’il avait été prof’ de français et proposé ce texte en dictée non préparée, je me faisais descendre).
_
Timide brin de soleil, 6°, bonne journée à tous.
_
Très fort …Bernard …( sourires ) et en image >)))….
Belle journée, bels arletteart, bourrache,
yaouh, bernard, moi y’en a tant parler justes quéque mots…..
Une branche si légère
Se volatile le ciel
Sur cette tonnelle tendre
Une branche de roses
Se mêle et puis s’emmêle
Et balbutie parfums
A la senteur on s’aime
> Bernard, pas si gueux que cela pour les lianes! Et amoureux des mots! Bravissimo!
Merci, Ossiane, merci Christineeee, en souvenir des guinguettes: il y en a encore quelques unes mais … restent les chansons.
Amoureux comblés
les lianes s’enlacent
sous la tonnelle
Fenêtre
***************************************************************
Aux portées du souvenir
Mère Nature vient insinuer
L’air, la couleur,
L’arome et la saveur
De ton premier baiser.
Bravo Bernard, pour tes talents « botanistiques » et « poétiques » par excellence, te lire ce matin était un vrai bol d’air, un petit cours sous la tonnelle bien agréable.
En lisant le blog de « chapadock »
tunnel vient de l’anglais et dériverait en français en TONNELLE
plouf ! voila pour la poésie ce qui effectivement dans les jardins de Bernard notre distingué botaniste il doit y avoir ,en forme de demi -tonneau des tonnelles charmeuses et charmantes ,des balancelles etc
Merci Ossiane pour votre attention sur mes » imaginations imagées »c’est une ronde bien sympathique d’amis
A bientôt ( 2jours de promenades inspirantes … j’espère )
AA
souvenirs
c’était une de ces journées ou l’automne s’absente quelques jours et repart courir le monde. L’été lui en profitait pour squatter sa demeure Avant de se faire expulser par les frimas et le vent glacial. Ce devait être en 2008. septembre autant qu’il m’en souvienne Nous étions tous réunis sous la tonnelle. Les pluies de la veille avaient réveillé les senteurs oubliées . Les roses encore étourdies par le vent semblaient s’ouvrir pour respirer une dernière fois le silence des jours . nous pouvions entendre le murmure du mycélium ramper et se hisser hors de terre . nous avions pique-niqués pendant deux jours. Chacun avait apporté ces mots . Nous fêtions l’anniversaire de Thierry. Tout le monde avait emmené son sourire et sa bonne humeur. Ossiane nous avait accueillis dans son domaine de l’œil ouvert ou elle avait fait tous les préparatifs la veille . Les invités arrivèrent dés potron-minet. Le premier arrivé fût Bernard matinal ce qui n’était pas son habitude d’ailleurs ce jour là il amena des mots surprenants. Thierry aurait dû être la premier mais il avait eu du mal à se réveillé car il avait déjà fêté avec sa famille la veille. et l’effervescence de la soirée lui avait donné mal à la tête. Il déposa ses mots jouets ses mots-miroirs. Alettart les à suivi de très près. Elle avait les bras chargés car elle voulait immortaliser cette scène de campagne. Pourtant, la nature n’était pas l’endroit qu’elle préférait. Mais cela l’inspirait. Elle déposa ses mots-sensibles. Andrée arriva avec sa délicatesse suivie de Maria-D la femme qui parlait à l’oreille des étoiles. Lou, qui nous venait du bout du monde s’installa pour préparer le repas. Elle avait ammené une kyrielle de mots quelle assemblait comme une horlogère. Le sid qui ses mots incrusté de pierre précieuse . puis Busard l’oiseau de passage se posa un instant.Leila arriva essoufflée ; comme une vague qui bouillonne d’écume, elle posa ses mots sur la nappe blanche. Jeandler se fît discret comme à son habitude, déposant ses mots-cadeaux dans chaque assiette. Alix fît son apparition et déposa ses mots papilles, ses mots papillon, ces mots aux couleurs et saveur inconnues, ses mots-patissier venu de temps immémoriaux . Nath passa un instant pour arranger la décoration. J’arrivais pour déposer une touche de printemps. Monique me suivi. Elle regarda tout ce qui avait été fait et s’exclamait comme toujours de la beauté des lieux. Puis elle apposa ses mots ballades ces mots_echo. Elle fouilla dans ses petits carnets et nous trouva un poème de circonstance. Louise passa comme une sauterelle. Brigetoun et ses mots-impression . Claudie avec ses mots émotions ses mots mosaïques vint nous faire une petite visite. Bourrache que le soleil éblouissait avait du mal à trouver ses mots. amichel et ses mots d’orfèvre nous fît le plaisir de déposé ces mots argenteries. Bonbonze nous amena ses mots insensés. Christine déroulait ses mots spontanés et son livre d’images. Anne se réchauffait auprès des mots-lumière. Ossiane qui s’activait dans la cuisine arriva chargée de mots-humanité de mots-tendre et de mots-surprises. Annick qui d’habitude arrivait dés le matin vint nous surprendre au beau milieu de la nuit. Elle était chargée de mots-amour de mots-étonnant. François le jardinier de Marandon vin au milieu de ce jardin de mots pour en faire l’éloge . Pendant deux jours les mots succédèrent comme des mets succulents et chacun pouvait boire à volonter les silences. Bien sûr en fin d’après midi du deuxième jour certains n’étaient pas encore passés mais à n’en pas douter il allait nous rendre visite pour profiter de ces deux merveilleuse journée sous la tonnelle.
Sous la tonnelle
L’été ondule
Tu fais la belle
Et tu m’accules
Et sous l’ombrelle
Tu déambules
Tu es de celles
Qui me bousculent
Mon cœur chancelle
Et je fabule
Vlan ! j’me gamelle
Dans l’vestibule
C’est bien cruel
J’suis ridicule
Tu m’roules une pelle
Sans préambule
C’est l’septième ciel
Petite crapule
Sous la tonnelle
Je capitule
Comme c’est bien dit Marc et si bien observé
Tout y est
Aussi je vais garder votre papier
Dans mon carnet préféré
J’en suis toute retournée
D’avoir ainsi été dévoilée
Amitié
AA
Quand bernard entonne ses gammes
on croit qu’il a plus d’un gramme ;)))
quel tournis, quelle maestria, que d’envolées
lire hic quand tous ces mots s’entrechoquent
mais cette viorne ne faisait elle pas office de tabac
des champs et des chemins, du genre qui t’abat
Bravo à toi c’est sublime
merci marc, c’est si doux d’avoir comme toi le pouvoir de rassembler comme un berger, ses moutons sur la lande éparpillés et de donner à chacun d’eux
un témoignage précieux de cette humanité qui te grandit encore dans nos yeux.
Et pour Ossiane un triple ban pour une tonnelle qui donne le ton, celui d’un automne annoncé mais pas encore balancé, vive l’équipage qui tourne chaque page
dans l’allégresse des prouesses renouvelées, du récit échevelé ou des tendres bouquets.
Du bleu
Des verts
Une pointe de rose
Le baiser
Bisou à Marc … c’est si beau
Tonnelle
Sous la tonnelle
Des roses pâles
Parfumées
Pour l’amour éclôt.
Mélange des vrilles,
Un rire mutin
Pour embêter
Le coeur épris
D’un amoureux.
Premiers frimas
Derniers je t’aime
Sous l’ombrage des feuilles étalées
Sur l’entrelacs des tiges rampantes
Dont les reflets sur ton ombelle
Sont dentelle sur ta peau satin.
Meure la rose, un jour d’automne
Matin d’octobre, voûte au jardin
Dans un frisson, d’arrière-saison
Dénudé, dérangé à peine
Par les feuilles éparpillées
Sous mes pas de poète errant,
Mon coeur s’assoupit, lassitude
Sous une courbe de fleurs légères
De rameaux étalés sur la tonnelle.
La fontaine murmure au matin frais
Parmi les branches, l’arcade en fer
Toit de poésie, dentelle et plumetis
De fleurs rosées, calices au ciel
Les roses soupirent, dernier envol
Ecume de pétales et de feuilles rousses
Vers le lit des nostalgies.
ahlala, on est tous ceux là, Marc, quelle jolie bande tendresse charmante qui fait du bien, dans des rudes chocs de vie, certains sont si cruels,
c’est bon de se vivre tendresse, c’est un bel sens de vie…
Merci Marc pour ce joyeux rendez- vous ,sous la tonnelle d’Ossiane…
Bises du soir
Entonnons
Antonin
Le chant sous la tonnelle
Détonons
Etonnons
En tenant bien la vielle
Retenons
Ta Ninon
Tu sais comme elle est belle
Tâtonnons
Nuitamment
Nantis dans sa ruelle
Ne dételons jamais
Ne détalons pas plus
Ce sont nos roues qui tournent
Comme celle de la vielle
Antonin
Je m’éloigne
Ô mon copain d’enfance
Goûte fort
Pour nous deux
Sous la fleurie Tonnelle
Les charmes de Ninon
L’amour de ta belle
J’emporte pour souvenirs
Une fleur et vos rires
Une table de bois
Des assiettes sur étoffes
De lin si doux de blanc
Tu me tends une coupe
Je l’attire vers ma bouche
Qui la bulle ton âme
Grâce si belle offrande
De ton bel toi et moi
Mes yeux se ferment silence
Puis l’oeil ouvert se donne
Il tourne le calice
Pour que tu boives mes lèvres
Sur le bord de ma coupe
Pleine de vie de moi
Que je t’offre simplevivre
Avez vous vu la rose
Elle s’est évanouie
Sous la tonnelle belle
En amour de sa vie
Bonsoir !
Quand Marc s’y met, il ne fait pas semblant !
Belle compagnie que celle de l’Oeil Ouvert, j’imagine tant la scène qu’il me semble l’avoir vécue !
Peut-être un jour, un rendez vous pour…. de vrai ??? (ça serait super sympa !)
En pensant à Annick :
Je me demande bien qu’elle couleur on obtient en mélangeant :
BLEU + VERT + ROSE ?
Les peintres et artistes du blog doivent bien le savoir…. ça donne quoi comme couleur ? (je n’ai plus de peinture pour faire l’essai !….)
Biseeeeeeees coloréeeeeeees
C’est vrai Thierry, c’est bien du « bois à fumer ». D’ailleurs Marc s’en est aperçu . Je me demandai bien comment tous ces mots m’étaient venus! Et dans un lieu public, se comporter de la sorte… J’aurai peut-être dû vous dire: la poésie ne dérange personne?
Pour me faire pardonner (et pour encore fêter ton anniversaire…), j’offre la tournée générale; c’est ma copine Lina qui régale (la dernière tournée sera pour Rachel)
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http://www.youtube.com/watch?v=FQ9ZBa1tftk&feature=related
[Qui dira après que le travail n’est pas à la mode? Toujours plus, quelle époque!]
>Joli tableau très bien ressenti et évoqué, Marc, tu as un vrai talent de conteur! Ce rendez-vous sous la tonnelle mériterait d’être mis en scène. Merci et bises..ainsi qu’ à tous les invités d’Ossiane!!
Bonne nuit à tous
La belle humeur sous la tonnelle n’est pas retombée et c’est un vrai plaisir de s’y retrouver. Merci Marc et vous tous! Un équipage de rêve qui vous remplit le coeur !!
Bernard, moi qui confond primevère et cosmos, j’en ai du chemin à faire pour approcher ton texte ;))
confondS, oui, j’ai du chemin à faire en conjugaison aussi ! 😉
c’est aujourd’hui dimanche
Marc, l’orage m’a fait manquer le rendez-vous d’hier au soir sous la tonnelle, mais
le coeur y était et c’est avec une pointe de « dommage que ce ne soit pas pour de vrai » que j’ai lu ton récit de fin observateur, oui, c’est vrai je m’émerveille souvent, c’est pour mieux vivre ce qui l’est moins (merveilleux) mais aussi parce que Ossiane nous donne de réelles occasions de s’extasier et qu’elle sait tout simplement mettre l’accent sur le beau, et cela avec chaleur et gentillesse, même lorsqu’elle est débordée.
je partage tes mots, Monique, un peu sonnée, hier, je me hamacK la tonnelle ce soir, encore et en corps, de vrai de vie, en attendant une rencontre pour splitcher un champagne bullant bullé nébulleux .. BISES.
BRAVO MARC
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>>>>A tous:
Merci et bravo à tous pour ces beaux moments d’écriture et d’amitié passés sous la tonnelle.
Bernard serais-tu botaniste;-)
Rachel, rigolo ton poème;-)
Bravo marc pour ce scénario sur le pont de L’oeil Ouvert. Tu connais finement chacun d’entre nous;-) Manque plus que la grande table de pique-nique;-)
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Bon appétit !
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Sous la tonnelle
des invités sont conviées
et d’autres font le pied de grue
Your blog is as lovely as a rare blue butterfly.
Princess Haiku
>Princesse haïku:
Bonsoir et bienvenue ,-) C »est très gentil à vous;-) Amitié de France !
Flap … l’oiseau se pose et dépose …
J’ADOOOOOREEEE encore et toujours vos photographies, elles ont un petit » je ne sais quoi » qui m’électrise !!!
Brrrrrrrrrrrrrrrrrr (je m’ébroue) … flap flap flap
busard
vraiment c’est fantastique, romantique et superbe…..continuez