Lecture du Haïku Calligramme: horizontale, centre
Le coeur en étoile
la liane bleue s’enroule
puits de lumière
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: horizontale, centre
Le coeur en étoile
la liane bleue s’enroule
puits de lumière
note de lumière
étoile de minuit
mes yeux ébloui
Voilà le lien de mes improvisations:
http://pagesperso-orange.fr/Leila
Liseron volubile
Que fais-tu dans la haie?
Tes vrilles ont enlacé
En fins bracelets
Belle de jour, par amour
A l’ angle de la basse-cour
Feuilles et bourgeons d’avril
Foisonnant sous la treille
Posée au mur vermeil
Par le soleil caressé.
(Laisser défiler la première page depuis la photo de l’ipomée jusqu’à la dernière image, celle de l’arbre à rêve)
Perle de nectar bleu
Coule sur l’éventail des MOI
Glisse sur la danseuse gitane
Cercle le cosmos de ton azur
Et bruit dans le coffre de la clef des champs
De la valise entrouverte, la joubarbe assoiffée
Dresse son gynécée sous l’arbre à rêve
Réceptacle de nos rêveries,étamines
Ô vert, fécondité :))
Le premier bonheur du jour
C’est un ruban de soleil
Qui s’enroule sur ta main
Et caresse mon épaule
C’est le souffle de la mer
Et la plage qui attend
C’est l’oiseau qui a chanté
Sur la branche du figuier
Le premier chagrin du jour
C’est la porte qui se ferme
La voiture qui s’en va
Le silence qui s’installe
Mais bien vite tu reviens
Et ma vie reprend son cours
Le dernier bonheur du jour
C’est la lampe qui s’éteint
Françoise Hardy
Ossiane, Quel beau retour en poésie et en chaleur avec cete IpOmée, tel un lampion illuminant cette note
___
Belle et fragile
Douce et gracile
Fleur de lumière
Fine et légère
Belle IpOmée
Couleur d’été
Le bleu du ciel
Douceur de miel
___
Les Ipomées recouvraient les murs de la maison de mon enfance.
Quelques graines suffisent pour tapisser les façades ensoleillées.
Elles sont pour moi symbole de beauté, de grâce, de chaleur et de générosité.
A la belle saison je côtoie chaque jour ces fleurs amoureuses de la pierre, reines de l’escalade, fréquentes ici dans mon village, elles s’accrochent, elles grimpent toujours plus haut et drapent les murs de soie fleurie.
J’ai ouvert la page sur mon tel. entre deux courses, en commençant sans le vouloir par le commentaire d’Annemarie et en remontant du haiku vers les photos. Je n’attends pas de rentrer chez moi pour te dire combien j’ai trouvé belle cette page. Oh my, elle est trop géniale cette photo retravaillée et ce haiku…
Là, tu as surpassé la nature Ossiane car il est magique le bleu de ce puit. Il rend saoul sans même boire une seule goutte.
Merci pour l’émotion
Le calice bleu
D’une fleur
Qui offre tout
Son coeur
Des lys blancs
bienheureuse que ton voyage se soit bien passé, Ossiane,
quel joli poème,amichel, sur la page du moi..
Elle est jolie
Si tendre
Petit lampion
Qui donne
Sa lumière bleue
Et dans son puits
En eau belle pure
L’oeil se surprend
A se nager son être
palpite un coeur bleu
niché dans un drap froissé,
trace d’un rêve –
petit ancrage
dans les replis de l’ombre
ombre bleue des fontaines profondes
palpitante tresse de vie
à la caressante fleur des nuits
Naufrage de ciel en corolle
se noyer là
dans le grand bleu
Bonjour Ossiane, en ce moment un peu ici, un peu ailleurs…
Belle journée à tous
Il faut être papillon sans jouer du basson
pour lancer sa trompe à l’assaut du nectar
et retirer une parole de la délicate corolle
havre de douceur
la terre étoilée
mon coeur protégé
Dans le puits de l’amour j’ai trouvé sans détour
les flots de ma musique
Et le bleu de ma nuit y pénètre mes jours
pour un vieux goût d’Afrique
Je retrouve l’émotion enfuie et si lointaine
De quelque vieux chemin
A la porte du temps mon coeur devient fontaine
Moi perdu souterrain
Et la valse des mots qui me reprend soudain
me fait glisser sans fin
Dans l’ipomée magique qui ouvre le jardin
pour m’emporter enfin
Gloire du matin
la rosée de ta coupe
tourne ma tête
Graine d’étoile déposée
La passion des fleurs
Lien du vent
___
Bon retour chère Ossiane et bonjour à chacun.
Superbe comme d’habitude !
Partir au pays d’ipomée
Au pays du rêve bleu
Ou la lumière azurée
Chasse l’ombre du blues
Au pavillon de son coeur
Une antenne se tend
Pour babiller de bleu
Pas mieux. Y paumé complètement aussi…
Puis, puis-je, dans le puits humer ta peau satin, caresse de mes mains pour couler dans l’abîme, bleu, tourbillon, naufrage dans la baie, circulaire sans fin, toucher les abysses en apnée, respirer au fond.
Ce n’est pas un trou noir
en forme d’entonnoir
mais on croirait voir
un peu de lumière
monter du centre
s’épanouir en azur
Centré le plasma
Fleur, gouffre en son coeur,
Création du monde
l’héliport bleu
apis mellifera
Une vague de romantisme m’envahit à la vue de cette fleur attachante à la couleur tendre, à la texture saveur nature,
___
Elle est merveille
Elle est douceur
Fleur de tendresse
Et fleur de lumière
Elle nous livre son âme
Au plus profond d’elle même
Elle nous parle
Des mots tissés d’amour
Des mots couleur du ciel
Dans sa robe de lin
Son manteau de verdure
Ses feuilles en coeur
Elle nous charme
Et nous enlace
La belle Ipomée
L’étoile d’un jour
____
Bonne journée à tous sous le signe du soleil et de la douceur qui transparaissent sous la plume de chacun
C’est joli Monique,
Elle descend sa mule
Déjà se sursaute son coeur
La porte s’ouvre
Sur cet écrin
Et son petit brin d’herbe
Bel amoureux
Deux tomates oranges
Les autres vertes
Des fleurs ses fleurs
En seconde floraison
Et son âme se souffle
La chaise l’invite encore ses bras
Alors elle se niche tendre
Et apprécie ce temps
Ô après ce tant de temps
Qu’il est grand ce tellement
Elle est bleue
Belle bleue claire
De peau de chair
Et en son coeur
Brille le saphir
De sa vie
Il s’enfuit solitaire
Dans la douceur du vent
Horrifié, réfractaire
A tous ces faux semblants
Il s’enfuit solitaire
Vers un monde inconnu
Dans un puit de lumière
D’amour ainsi vêtu
Et dans l’arbre des songes
Ses larmes ira séché
La colère qui le ronge
Dans son cœur étoilé
La fleur a posé
une couleur
ciel , brindilles d’étoiles
bleu d’Ipomée
pour finir la journée
Ossiane rit et dit
« mon verre n’est pas grand mais je bois dans mon verre »
puis …
hip!Oh!mais
j’ai le hoquet
excusez moi
j’ai bu ma foi
dans le calice
d’une ipomée
ah! quel délice
un vin rosée
d’aube des prés
la matinée
y a passé
aussi paumée
j’en fais l’aveu
je rêve en bleu
la tête me tourne
mon coeur chavire
la fleur m’entoure
ah!quel délire
j’suis ficelée
par l’ipomée
j’ai oublié
le temps qu’il fait
ma montre lip omet
de sonner l’heure
adieu présent passé
le futur n’est que leurre
c’est le bouquet
d’ipomée
qui m’a comblé
et enivré
hip!Oh!mais
j’ai le hoquet
a votre santé !
:>))
Volubile ipomée
candide liseron
montez donc au balcon
dire à ma mie aimée
les doux mots bleus
de mon tendre aveu
et puis liez nos coeurs
de vos vrilles en fleurs
L’ipomée est flétrie, torsadée sur mon tableau de bord
Cadeau de ma fille,cueillette d’un été, ce geste meurtrier
Poussé par l’amour, rend la fleur séchée, indulgente pour
la main d’un enfant, Fleur océan, encore puits de doux mots bleus
Puits de caresses qu’on ne sait jeter, souvenir d’une balade en forêt.
Tendre, tendre Ipomée,
je voudrais tendre la main
pour te prendre.
De palmé à pamé il n’y a qu’un l en moins
mais il résonne un tel agapé
que pas besoin de frapper
la clochette entrelacée
pour entendre
son lis volubile
et un si doux babil
Bonsoir à vous tous !
Pas eu le temps d’écrire grand chose aujourd’hui !
Juste ceci :
Saviez vous que la Terre
A plus d’un tour dans son sac
Pour écouter le ciel ?
Pavillon grand ouvert,
La Belle Bleue
Scrute avec patience
Les nouvelles des airs…
Oreillette de la Terre
Dressée et attentive
A l’écoute des étoiles !
Biseeeeeeeees à l’oreilleeeeeeee
IPOMEE
Quel drôle de nom pour une douce fleur
Pourquoi pas :Ipomée -Impératice -Volubilis -Sensualis de ses bras elle enlace ceux qui l’approchent, volubile
pour les dévorer……..
d’humeur dévoreuse bonsoir ce soir AA
Bonsoir,
Cette belle Ipomée si joliment photographiée presque palpable tant elle est belle nous ramène au romantisme où la fleur bleue prend une dimension toute particulière dans les écrits de Novalis qui n’est autre que Friedrich Von Hardenberg
C’est un poète mort très jeune qui disait :
« l’amour n’est rien d’autre que la suprême poésie de la nature »
Certains diront qu’il était le Mozart de la littérature.
Il commence en effet un roman par un conte indien qui ont fait de lui cette renommée côté fleur bleue, roman qu’il ne finira pas d’ailleurs.
Si Novalis est pour moi un poète que je connais peu, il est touchant dans cette histoire romantique ce rêve qui depuis est devenu mythique, c’est en fait un joli rêve et l’Ipomée d’Ossiane s’y colle parfaitement :
» Au bord de la source, l’attirant irrésistiblement, il y avait une fleur, dont la tige était anormalement longue, une fleur bleue comme l’azur, qui le frôlait de ses larges pétales. D’autres fleurs, d’innombrables fleurs, remplissaient l’air de leurs parfums. Les yeux du rêveur n’arrivant pas à se détacher de la fleur bleue, cette contemplation le remplissait de sentiments tendres.
Au moment où il allait toucher la fleur, elle se mit soudain à bouger, et en même temps elle changea d’aspect : les feuilles s’enroulèrent comme dans un geste amoureux autour du pied de la fleur, les pétales s’entrouvrirent formant une collerette où flottait le visage délicat d’une jeune fille. Son émerveillement augmenta au fur et à mesure de cette étrange transformation. Tout à coup il fut réveillé par la voix de sa mère « .
et je vous donne cette phrase de Novalis qui dit :
« la poésie est représentation de l’âme, du monde intérieur dans sa totalité »
phrase que j’ai retrouvée en cherchant ce conte indien qui introduit le roman inachevé de Novalis. Regardez bien cette fleur, au fond « du puits de lumière »
amichel, je viens de lire et c’est superbe,
merci Annick, j’ai beaucoup aimé ta descente « sur cet écrin et son petit brin d’herbe »
arletteart, je suis d’accord avec toi, je trouve le mot Ipomée mal approprié à cette fleur, les anglophones la nomme » Océanblue » joli non ? Le nom latin Ipoméa est déjà plus séduisant.
En fait Ipomée est trop près phonétiquement de Paumée-;)
L’oeil entr’ouvert
Sur un premier rayon de soleil,
Nous étirions nos corps
Froissés
Sur le drap encore bleu de la nuit.
L’oeil mis clos,
À la tombée d’un soir d’été,
Nous reposons nos corps
Satisfaits
Dans la lumière du crépuscule.
L’oeil ouvert,
Par le désir aiguillonnés,
Nous unirons nos corps
Enlacés
Resplendissants sous la lune.
D’une magnifique délicatesse, ce coeur bleu de lumière.
Batik
Travaillés, séchés au soleil,
Draps de coton ou draps de lin,
Quelques réserves à la cire,
Dans l’indigo trempés et teints,
Délicats dessins à la main
D’émeraude et de bleu saphir,
Leur lumière est intemporelle.
Joli Annemarie
Dessin d’Ipomée
Sur batik ou drap de soie
le bleu couleur du ciel
Je n’aime pas le bleu
Trop froid pour une couverture
Sur mon corps frileux
Mais quand d’un bleu ciel
Ossiane ravive le puits comme un volcan en lazuli
Je deviens fleur bleue et l’amour me chante des airs d’océan
Pour plonger dans le calice, sans bouteilles,
Apnée, après une soirée arrosée
De Champagne, bullllllles°°°°°°°°°°°°
Un gouffre bleu Klein
Campanule éclose
Ipomée se noie
i vert
pâle
O bleue
mai au puits du seul jour
épanoui
chante fleur
vigne
vierge
d
e
s
cieux
…
liseronne
l
é
g
ère
liane et vrilles enlacent
le doux rêve
d
e
s
yeux
…
la vie folle butine
l’or blanc
p
u
r
e
étamine
…
r
e
p
a
s
s
é
e
robe fine
aux replis
tu rosis
l’heure froisse
et te marque
jusqu’au soir chiffonnée
l
e
s
nuits
recroquevillent
au coeur
des griffes sèches
la promesse
d
u
fruit
c’est joli, Bernard…
La petite fleur fleue
Elle monte sa vie
En s’accrochant son mur de vie
Tour à tour son soutien
Et aussi son verrou
La petite fleur
Qui délicate se vit
En bleu bel bleu
Elle souffre ses perles
Et rit ses joies
La vie
Sa vie
A cette petite fleur modeste
Au petit coeur qui bat
Mes doigts bleuis
mes yeux rougis
ma tête endolorie
je quête une lueur
à l’aube en pleurs
à la lune pleine
qui soulage sa veine
qu’importe l’obscurité
c’est de ténacite
qu’il faut parler
et cette flamme
intérieure
qui veille
La petite fille
Détache une guirlande
De fleurs bleues en liane de vie
Et les portent à son front
Comme une couronne de lumière
Le courant bleu de la vie
Et s’en fait un bracelet et un collier
Puis, juste une fleur
Dans son creux de mains
Qu’elle souffle envoie autour du monde
Pour que la planète bleue
Soit amour rien qu’amour
De belles fleurs jolies précieuses
Et messagères de vie
Une fleur
Rien qu’une fleur
Une toute petite fleur
C’est tellement
Aujourd’hui,
la couleur d’ipOmée
a déteint sur le ciel !
Donc : Grand Beau sur le midi toulousain !
Une idée en entraînant une autre !…. :
Une voix se fit entendre
Du plus profond
Du pavillon
« L’indéfectible »
A l’ouie si fine
A reconnu…
Et de son nez tout pointu
A écouté avec tendresse
Les bonnes paroles
De sa maîtresse….
Petit jeu :
Devinez de qui est la voix !
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http://imagecache2.allposters.com/images/pic/EUR/1500-1247~La-Voix-de-Son-Maitre-Publicite-Affiches.jpg
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Biseeeeeees matinaleeeeeees
Belle journée pour chacun, je ne pourrai vous lire que fort tard ce soir, car un jour en chair de fleur de peau avec l’amie…bises.
Elle est jolie cette image, j’aime cette fleur délicate, au coeur tendre qui s’offre toute belle en intérieur profond.
Et c’est au plus profond de l être que se niche l amour grand, celui qui parcourt l’être en joies et en souffrances, c’est un chemin douloureux que celui de l’amour vrai de grand mais un fort bel chemin de grande Humanité et d’amour au plus profond, dans le bel bleu.
Le i fait de lumière ote sa robe claire
sur le bord de la vie
la pose sur le rivage et pénètre dans le rêve de l’infiniment bleu
Au centre d’un sourire il sera esquissé
Désolée, pas d’accent sur le o de « ôte » pour ne pas rendre jaloux le point du i. 😉
Ipomée ……….Pomaré
depuis hier ce nom me trotte dans la tête
voilà … cette reine de Tahiti il y avait bien une idée …
les raccourcis sont parfois imprévus
bravo christineeee pour la parabole parabolique afin de capter les ondes bénéfiques !!!
En panne de poésie heureusement: Annick Lou Monique Leilaet les garçons
sont là pour pallier si joliement
AA
Bonjour Ossiane et tous ceux que je connais,
Désolé de mon absence, mais j’ai eu un été difficile et le manque de temps ne me permets pas d’aller sur tous les blogs… J’en suis le premier navré.
Toujours autant de beautés et de visiteurs, grâce à ton talent de photographe et de poétesse ! Chapeau !
Incroyable fleur au nom poétique,
Peut être une déesse antique,
Ou un mot mythique,
Même sa couleur bleue semble historique,
Elle arrive d’un univers cybernétique,
Elle seule garde son secret unique.
Je t’embrasse chère Ossiane,
OLIVIER
Peux tu transmettre à Neyde toute mon affection car mes mails ou cartes ne semblent pas lui arriver ? Je te remercie !!!!
oublié- désolée -pressée
Maria -anna -anne- marie -amichel-alice -rachel ; et les nouveaux et j’en oublie …
AA
Il n’y aura que le silence et toi…et quelques notes de couleurs….J’ai retrouvé dans le grenier le vieux phono … celui qui a un grand pavillon bleu…il ne fonctionnait que pour toi et moi…on remontait la manivelle et on invitait les histoires.. inédites et bercées d’espoir..peuplées de lumière et de fleurs bizarres…Notre navire était en papier …le ciel à trois pentes…et le soleil accroché…Quelques passagers nous fixaient avec leurs regards de poupée…un ours dormait dans une malle en osier…les vieux livres restaient muets…C’est alors qu’on s’évadait…ton coeur en étoile et tes lèvres l’univers…on réinventait la douceur et les puits de lumière…on découvrait la tendresse nos habits à l’envers..C’était une corolle bleue et des notes inventées…des cahiers d’écoliers et des poèmes déposés…le temps à la lisière..et nos baisers offerts…
Gramophone
Les images défilent
Montreuil
Un appartement
Une caverne du temps perdu
Sésame
MOI enfant
Ali baba et les quarante bonheurs
Je farfouille dans le meuble sculpté
Mon sang ne fait qu ‘un tour
Des chansons qui défilent
Des voix nasillarde
Des voix langoureuses
Des craquements
Le passé me joue des tours
Sur les microsillons de ma mémoire
Les aiguilles du temps se posent
Trente trois tours
Quarante cinq tours
Soixante dix huit tours
Quatre vingt tours
Quatre vingt dix tours
J’entends la musique de l’enfance
Des quarante cinq tours
Que je passe en soixante dix huit tours
La cuisine
La salle à manger
Le balcon
Les deux chambres
Le placard aux milles journaux
Les années empilées en vrac
Le temps qui se feuillette
Ma grand-mère
Mémé…
Mais la musique s’arrête aussitôt
Les années rayées
la poussière du temps s’est déposée
je cherche un autre disque
J’ai beau chercher
La pochette des souvenirs est vide
Elles sont là pourtant
Ces années d’insouciances
Quelques part
j’en suis sûr
Mais je ne sais comment faire pour écouter
cette musique du temps passé…
Ipomée, sens de l’humour
La marée m’fait sourire
en Haïku de poule
Souvenirs d’école
Sur mes cahiers d’écolier, la poussière du grenier
A juste arrêté le temps sur mes souvenirs d’enfant
Pensées à mes camarades, sautillant sous le préau
Jouant dans la cour d’école, aux billes, aux aventuriers
A la corde, à la marelle, aux rondes et à cloche-pieds
A l’école, mon tablier, en motifs rouges, écossais
Les pages fraîchement reliées, dans mes poches repliées
Comme un trésor, une fortune, de fleurs tracées gauchement
Pour mon papa, ma maman.
Mon cartable, maintes fois défait et mes fournitures triées
Mon crayon, la mine taillée traçait points et déliés
Heureux chaque jour de sortir
De ma trousse pour me hisser
Vers le rêve et le savoir.
Je n’ai jamais eu à mettre, un bonnet d’âne sur la tête
Ni à joindre en cône mes doigts, pour un coup de règle dessus
J’ai peut-être eu quelques colles, des lignes de » je ne dois pas »
Mais j’avais tout intérêt à soigner mon écriture
Les mots doux, les mots brouillon, les lettres sous ma plume pressées
De former des paragraphes, d’écrire une belle orthographe
La tache d’encre balayée d’un revers de tablier,
Le coton comme un buvard, s’auréolait de bleu ou noir.
A l’école de mes vies, moi j’ai eu dix-huit ans
Mais le petit enfant était encore présent
J’ai su alors qu’au fil des ans
Combien même je serai tout blanc
De ma barbe à ma chevelure
Je jouerai encore comme avant
Dans l’amour de mes souvenirs
Aux osselets, à la toupie
A la poupée, au petit train
A la bicyclette, aux patins
A ces cubes, indestructibles légos,
Cachés sous les combles de mon existence
Enfance,
Plusieurs décennies.
Me voilà sous la cloche qui sonne
Ou courant pour former les rangs
Je me revois c’était hier, c’était la veille c’est même demain
Car je feuillette révérencieux, mes yeux humides émerveillés
Mes cahiers longtemps assoupis que j’ai voulu réveiller
Pour visiter mes vieux écrits d’élève à la fois fougueux mais studieux
Que je fus.
Si j’avais su que le temps passait, j’aurais plus foulé les pelouses
J’aurais plus ri de mes bêtises, j’aurais plus embrassé ma mère
Plus parlé de moi à mon père
Moins senti l’ennui à mes heures
Et puis si le temps revenait sur mon passé plein de jeunesse
Je reviendrais ouvrir la porte de chaque classe, dans mon école
Dans mon collège et mon lycée.
Dans mon grenier, voilà,
Je le fais.
Ipomée.
Coucou tout le monde !
Et c’est reparti à fond, pas beaucoup le temps de souffler, un peu de mal à submerger 😉
Un petit mot à chacun de vous en ce mardi matin, fidèles matelots 🙂 Ipomée dans tous ses états a libéré vos imaginaires en beauté.
>marc :
Une belle lumière flotte dans tes mots bleus. C’est doux et léger !
Quant à ce gramophone, c’est une belle idée de remémorer ce pavillon nostalgique. Je t’embrasse
>leila :
Des mots de soie chez toi aussi et une inspiration sans fin 😉 Fleur bleue tu es même si tu n’aimes pas le bleu 😉 Merci pour ta belle plume !
>Annemarie :
Entre les jolis mots de Françoise Hardy et cette sieste bleutée, on ne peut que s’étirer et se laisser aller au sommeil 😉 C’est mal parti pour moi aujourd’hui 😉 Bises à toi.
>monique :
Je suis mon fil volubile, Monique 😉 Et je trouve le cœur phosphorescent de cette fleur assez fascinant 😉 La tendresse essaime tes poèmes et nous enveloppe. Merci pour toutes les références autour de l’ipomée. Amusant ce puits de lumière que tu as retrouvé 😉 Bises.
>lou :
Très honorée de ton engouement pour cette note 😉 Je t’imagine avec ton caddie et ton téléphone 😉 Des mondes infinis sortent de ce puits et de ta plume ; je n’avais pas perçu cette symbolique des lettres 😉 Je t’embrasse et te remercie.
>Annick :
Tes mots ne sont que douceur, tendresse et délicatesse. Ce bleu a traversé ta vie en beauté. Merci, je t’embrasse. Bonne journée !
>brigetoun :
Magnifique ! Tu donnes vie à cette fleur. Bises et merci.
>aspe :
La vie poursuit son cours dans ton beau poème, aspe. C’est superbe ! Bises.
>johal :
Coucou johal, un peu ici, un peu ailleurs moi aussi 😉 Fais comme tu le sens, j’espère que tu vas bien. C’est toujours un plaisir d’échanger avec toi 😉 Ton poème est de toute beauté. Je t’embrasse.
>thierry :
Le bleu sérénité flotte sur tes poèmes, thierry. Merci pour ta belle plume, bonne journée !
>pierre :
Déjà étourdi, Pierre;-) Merci pour ton beau poème, je t’embrasse.
>perline :
Merci pour ton accueil et la magie de ton poème, Perline 😉 Je t’embrasse au fil du vent.
>ElodyStyle :
Bonjour Elody, bienvenue à toi et merci pour ton silence fidèle interrompu 😉
>bonbonze :
Moi pas pommée du tout 😉
>phil :
Poème universel d’une grande beauté, phil 😉 Bises.
>salade :
Bien vu salade 😉 Bel envol et merci!
>rachel :
Beau poème original et émouvant, rachel ! Bises étoilées.
>alice :
Beaucoup délicatesse dans tes mots, alice 😉 Et le bleu dans le cœur pour commencer la journée aussi. Je t’embrasse.
>amichel :
Michel, je ne bois pas tant que ça 😉 Et seulement dans les grandes occasions 😉
L’ipomée te fait sortir de ta cachette ;-))) Bravo pour tous ces jeux de mots et pour ton poème en ivresse ascensionnelle ! Bises vers toi.
>pierre gagné :
Bonjour Pierre, merci pour ton passage. Je te laisse à l’ipomée 😉 Bonne journée !
>christine :
C’est beau cette idée de pavillon attentif aux étoiles. C’est sans doute ce qui se passe dans la réalité. Merci pour ta belle inspitation, bises.
La voix de son maître 😉
>arletteart :
Oui, beaucoup d’autres noms pour désigner cette fleur mais je ne déteste pas Ipomée qui sait se distinguer 😉 Bises.
>anne :
Merci pour ta gentillesse, Anne 😉 Je vais tâcher d’aller te voir dès que je suis plus disponible 😉
>Maria :
Splendide haïku d’une grande richesse ! Je t’embrasse en bleu.
>bernard :
Quelle belle liane de mots bleus tu as tressé avec ta plume ! On reconnaît bien ton style d’écriture finalement très graphique aussi 😉 Bises.
>olivier :
Bonjour olivier, désolée pour ce qui t’est arrivé. J’espère que tu te sens mieux et que tes soucis sont un peu derrière toi maintenant. En tout vcas, tu sembles retrouver la vivacité de ta plume. Oui, cette fleur est magique en plus d’être unique 😉
Je transmettrai à Neyde; je sais qu’elle a des soucis en ce moment. Mais peut-être nous lit-elle….
Je t’embrasse cher Olivier, merci de ta visite !
>pierre b :
Le vieux phono continue de faire ressurgir les souvenirs 😉 Ton évocation est délicieuse ; on entend les papiers froissés et on sent les odeurs de grenier. Jolis rêves d’enfant que tu nous offres. Merci pour le cadeau de mots. Je t’embrasse.
Je suis charmée et subjuguée par le bleu et la forme de cette fleur qui est un vrai réceptacle de lumière.
___
Il court sur la muraille
Des perles de ciel
Mille corolles d’Ipomées
Pour une parade de fleurs
Calices d’argent
Et robes d’Azur
Le bleu du firmament
___
j’ouvre de nouveau ma fenêtre !
quel bonheur de retrouver ton Oeil
quelle beauté !
à très bientôt
Un petit mot pour signaler que j’ai souvent constaté que le coeur de certaines fleurs sont particulièrement lumineux.
On le voit facilement en assombrissant la photo un peu et en augmentant le contraste.
Les fleurs ont un coeur chaud !!! Bonne nouvelle.
Très bonne soirée à tout le monde.
>Leila:
Quels doux souvenirs leila! Si tous les enfants du monde pouvaient vivre l’école de cette manière là ! Je l’ai vécue de la même façon que toi:-) Merci pour ton beau poème émouvant.
>monique:
Extase d’ipomée en te lisant;-) Une réelle fascination bien envoûtante avec ce bleu mais il existe aussi d’autres couleurs. Il est enocre temps d’aller à leur recherche;-)
>Bén!!!
Hé hé Bén, reine du haïku et du tanka !!! Quelle suprise de te voir débarquer dans mon champ de fleurs:-)) Ca fait si longtemps! Touchée de ton petit signe après tous ces mois écoulés. J’espère que tu vas bien. Tu es évidemment la bienvenue;-)) A bientôt!
>Michel:
Bonsoir Michel, tu as donc vu mon petit mot grâce à Maria la magicienne;-)) Je veux bien croire à ce que tu dis à propos des fleurs, toi le fin observateur de la nature;-) Merci de ton passage, bonne soirée à toi aussi;-)
J’ai serré mon ami contre mon coeur. C’était
après la traversée des rêves,
et le matin pesait sur nous avec son grand secret de flamme
qui brûle à neuf le monde ancien.
J’ai dit : cette journée doit être belle,
marchons parmi les rues , sachons
saluer la lumière fut-elle grise,
viens avec moi.
Mais il tournait son visage contre mon coeur.
Alors je dis: sachons inventer la lumière
qui est cachée dans un regard.
Jean -Yves MASSON
Bonsoir à tous
Bonsoir tous, j’ai moi aussi de bons souvenirs d’école aussi bien grande que petite, les odeurs en particulier me sont restées gravées et lorsque je les retrouve c’est un immense plaisir, et lorsque je ne les retrouve pas, je les cherche et je les trouve-;) à l’école primaire, il y avait une armoire de fournitures, chacun notre tour nous étions responsable du matériel, cahiers, protège-cahiers, crayons, ardoises, craies, plumes, buvards, règles…..j’en ai gardé ce goût pour tous ces objets et parfois même j’écris, j’en suis persuadée pour le seul plaisir de toucher, de sentir, et de voir se couvrir de signes la page de papier, c’est en fait très sensuel, pour me donner bonne conscience j’essaie d’y déposer des mots qui seront contents d’être ensemble, et c’est ainsi que je suis devenue la reine des petits carnets, tous les mêmes de toutes les couleurs, ouvrir un nouveau carnet est un véritable bonheur ! Et je ne vous parle pas de mes collections en ce domaine !
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Ce soir…
Le vent qui souffle si fort
Fait le ciel plus bleu
Et le lac qui le reçoit
D’ombres de bleu se couvre
L’olivier de bleu s’habille
Le romarin se saupoudre de bleu
Et même le papillon
A des reflets bleus
Et tout ce bleu autour de moi
Semble un complot du ciel
Du bleu de nuit dilué
« en bleu adorable »*
Dans l’éclat du jour
De l’eau de la fontaine
Aux fleurs qui arpentent les murs
….
Alors je suis allée dans le jardin
Le jaune, le rouge, le rose,
Le vermillon, le mauve, l’ocre
Tenaient conciliabule
A la lumière du bleu du ciel
Ils formaient une palette
Croyez-moi
A faire rougir le ciel
Au coucher du soleil !
Ils y sont parvenus.
*Höderlin
(le ciel les soirs de mistral est souvent rouge au coucher du soleil, les anciens disent que le vent soufflera encore demain !)
Oui Ossiane, il y a un nombre très grand de variétés d’Ipomées et de couleurs extraordinaires, des mauves notamment, qui dans le soleil sont de toute beauté.
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*Hoderline pour le groupe de mots « en bleu adorable »
mal corrigé pardon, Hölderlin
http://givernews.com/?2006/09/17/158-ipomee
Bon dimanche
meric nath d’écrire ici, et je me dis déjà: quelle est jolie cette photo, puis cette fleur, j’aime beaucoup la finesse, tendresse, la transparence, la sensibilité de ses pétales…BON DIMANCHE.