72 réflexions sur « ipOmée »

  1. Voilà le lien de mes improvisations:

    http://pagesperso-orange.fr/Leila

    Liseron volubile
    Que fais-tu dans la haie?
    Tes vrilles ont enlacé
    En fins bracelets
    Belle de jour, par amour
    A l’ angle de la basse-cour
    Feuilles et bourgeons d’avril
    Foisonnant sous la treille
    Posée au mur vermeil
    Par le soleil caressé.

  2. (Laisser défiler la première page depuis la photo de l’ipomée jusqu’à la dernière image, celle de l’arbre à rêve)

    Perle de nectar bleu
    Coule sur l’éventail des MOI
    Glisse sur la danseuse gitane
    Cercle le cosmos de ton azur
    Et bruit dans le coffre de la clef des champs
    De la valise entrouverte, la joubarbe assoiffée
    Dresse son gynécée sous l’arbre à rêve
    Réceptacle de nos rêveries,étamines
    Ô vert, fécondité :))

  3. Le premier bonheur du jour
    C’est un ruban de soleil
    Qui s’enroule sur ta main
    Et caresse mon épaule

    C’est le souffle de la mer
    Et la plage qui attend
    C’est l’oiseau qui a chanté
    Sur la branche du figuier

    Le premier chagrin du jour
    C’est la porte qui se ferme
    La voiture qui s’en va
    Le silence qui s’installe

    Mais bien vite tu reviens
    Et ma vie reprend son cours
    Le dernier bonheur du jour
    C’est la lampe qui s’éteint

    Françoise Hardy

  4. Ossiane, Quel beau retour en poésie et en chaleur avec cete IpOmée, tel un lampion illuminant cette note
    ___

    Belle et fragile
    Douce et gracile
    Fleur de lumière
    Fine et légère
    Belle IpOmée
    Couleur d’été
    Le bleu du ciel
    Douceur de miel
    ___

    Les Ipomées recouvraient les murs de la maison de mon enfance.
    Quelques graines suffisent pour tapisser les façades ensoleillées.
    Elles sont pour moi symbole de beauté, de grâce, de chaleur et de générosité.
    A la belle saison je côtoie chaque jour ces fleurs amoureuses de la pierre, reines de l’escalade, fréquentes ici dans mon village, elles s’accrochent, elles grimpent toujours plus haut et drapent les murs de soie fleurie.

  5. J’ai ouvert la page sur mon tel. entre deux courses, en commençant sans le vouloir par le commentaire d’Annemarie et en remontant du haiku vers les photos. Je n’attends pas de rentrer chez moi pour te dire combien j’ai trouvé belle cette page. Oh my, elle est trop géniale cette photo retravaillée et ce haiku…
    Là, tu as surpassé la nature Ossiane car il est magique le bleu de ce puit. Il rend saoul sans même boire une seule goutte.
    Merci pour l’émotion

  6. Le calice bleu
    D’une fleur
    Qui offre tout
    Son coeur
    Des lys blancs

    bienheureuse que ton voyage se soit bien passé, Ossiane,
    quel joli poème,amichel, sur la page du moi..

  7. Elle est jolie
    Si tendre
    Petit lampion
    Qui donne
    Sa lumière bleue
    Et dans son puits
    En eau belle pure
    L’oeil se surprend
    A se nager son être

  8. Naufrage de ciel en corolle
    se noyer là
    dans le grand bleu

    Bonjour Ossiane, en ce moment un peu ici, un peu ailleurs…
    Belle journée à tous

  9. Il faut être papillon sans jouer du basson
    pour lancer sa trompe à l’assaut du nectar
    et retirer une parole de la délicate corolle

  10. Dans le puits de l’amour j’ai trouvé sans détour
    les flots de ma musique
    Et le bleu de ma nuit y pénètre mes jours
    pour un vieux goût d’Afrique
    Je retrouve l’émotion enfuie et si lointaine
    De quelque vieux chemin
    A la porte du temps mon coeur devient fontaine
    Moi perdu souterrain
    Et la valse des mots qui me reprend soudain
    me fait glisser sans fin
    Dans l’ipomée magique qui ouvre le jardin
    pour m’emporter enfin

  11. Puis, puis-je, dans le puits humer ta peau satin, caresse de mes mains pour couler dans l’abîme, bleu, tourbillon, naufrage dans la baie, circulaire sans fin, toucher les abysses en apnée, respirer au fond.

  12. Ce n’est pas un trou noir
    en forme d’entonnoir
    mais on croirait voir
    un peu de lumière
    monter du centre
    s’épanouir en azur

  13. Une vague de romantisme m’envahit à la vue de cette fleur attachante à la couleur tendre, à la texture saveur nature,

    ___

    Elle est merveille
    Elle est douceur
    Fleur de tendresse
    Et fleur de lumière
    Elle nous livre son âme
    Au plus profond d’elle même
    Elle nous parle
    Des mots tissés d’amour
    Des mots couleur du ciel
    Dans sa robe de lin
    Son manteau de verdure
    Ses feuilles en coeur
    Elle nous charme
    Et nous enlace
    La belle Ipomée
    L’étoile d’un jour
    ____

    Bonne journée à tous sous le signe du soleil et de la douceur qui transparaissent sous la plume de chacun

  14. C’est joli Monique,

    Elle descend sa mule
    Déjà se sursaute son coeur
    La porte s’ouvre
    Sur cet écrin
    Et son petit brin d’herbe
    Bel amoureux
    Deux tomates oranges
    Les autres vertes
    Des fleurs ses fleurs
    En seconde floraison
    Et son âme se souffle
    La chaise l’invite encore ses bras
    Alors elle se niche tendre
    Et apprécie ce temps
    Ô après ce tant de temps
    Qu’il est grand ce tellement

  15. Il s’enfuit solitaire
    Dans la douceur du vent
    Horrifié, réfractaire
    A tous ces faux semblants

    Il s’enfuit solitaire
    Vers un monde inconnu
    Dans un puit de lumière
    D’amour ainsi vêtu

    Et dans l’arbre des songes
    Ses larmes ira séché
    La colère qui le ronge
    Dans son cœur étoilé

  16. Ossiane rit et dit
    « mon verre n’est pas grand mais je bois dans mon verre »
    puis …

    hip!Oh!mais
    j’ai le hoquet
    excusez moi
    j’ai bu ma foi
    dans le calice
    d’une ipomée
    ah! quel délice
    un vin rosée
    d’aube des prés
    la matinée
    y a passé
    aussi paumée
    j’en fais l’aveu
    je rêve en bleu
    la tête me tourne
    mon coeur chavire
    la fleur m’entoure
    ah!quel délire
    j’suis ficelée
    par l’ipomée
    j’ai oublié
    le temps qu’il fait
    ma montre lip omet
    de sonner l’heure
    adieu présent passé
    le futur n’est que leurre
    c’est le bouquet
    d’ipomée
    qui m’a comblé
    et enivré
    hip!Oh!mais
    j’ai le hoquet
    a votre santé !

    :>))

  17. Volubile ipomée
    candide liseron
    montez donc au balcon
    dire à ma mie aimée
    les doux mots bleus
    de mon tendre aveu
    et puis liez nos coeurs
    de vos vrilles en fleurs

  18. L’ipomée est flétrie, torsadée sur mon tableau de bord
    Cadeau de ma fille,cueillette d’un été, ce geste meurtrier
    Poussé par l’amour, rend la fleur séchée, indulgente pour
    la main d’un enfant, Fleur océan, encore puits de doux mots bleus
    Puits de caresses qu’on ne sait jeter, souvenir d’une balade en forêt.

  19. De palmé à pamé il n’y a qu’un l en moins
    mais il résonne un tel agapé
    que pas besoin de frapper
    la clochette entrelacée
    pour entendre
    son lis volubile
    et un si doux babil

  20. Bonsoir à vous tous !

    Pas eu le temps d’écrire grand chose aujourd’hui !

    Juste ceci :

    Saviez vous que la Terre
    A plus d’un tour dans son sac
    Pour écouter le ciel ?

    Pavillon grand ouvert,
    La Belle Bleue
    Scrute avec patience
    Les nouvelles des airs…

    Oreillette de la Terre
    Dressée et attentive
    A l’écoute des étoiles !

    Biseeeeeeeees à l’oreilleeeeeeee

  21. IPOMEE
    Quel drôle de nom pour une douce fleur
    Pourquoi pas :Ipomée -Impératice -Volubilis -Sensualis de ses bras elle enlace ceux qui l’approchent, volubile
    pour les dévorer……..

    d’humeur dévoreuse bonsoir ce soir AA

  22. Bonsoir,
    Cette belle Ipomée si joliment photographiée presque palpable tant elle est belle nous ramène au romantisme où la fleur bleue prend une dimension toute particulière dans les écrits de Novalis qui n’est autre que Friedrich Von Hardenberg
    C’est un poète mort très jeune qui disait :

    « l’amour n’est rien d’autre que la suprême poésie de la nature »

    Certains diront qu’il était le Mozart de la littérature.
    Il commence en effet un roman par un conte indien qui ont fait de lui cette renommée côté fleur bleue, roman qu’il ne finira pas d’ailleurs.
    Si Novalis est pour moi un poète que je connais peu, il est touchant dans cette histoire romantique ce rêve qui depuis est devenu mythique, c’est en fait un joli rêve et l’Ipomée d’Ossiane s’y colle parfaitement :

     » Au bord de la source, l’attirant irrésistiblement, il y avait une fleur, dont la tige était anormalement longue, une fleur bleue comme l’azur, qui le frôlait de ses larges pétales. D’autres fleurs, d’innombrables fleurs, remplissaient l’air de leurs parfums. Les yeux du rêveur n’arrivant pas à se détacher de la fleur bleue, cette contemplation le remplissait de sentiments tendres.
    Au moment où il allait toucher la fleur, elle se mit soudain à bouger, et en même temps elle changea d’aspect : les feuilles s’enroulèrent comme dans un geste amoureux autour du pied de la fleur, les pétales s’entrouvrirent formant une collerette où flottait le visage délicat d’une jeune fille. Son émerveillement augmenta au fur et à mesure de cette étrange transformation. Tout à coup il fut réveillé par la voix de sa mère « .

    et je vous donne cette phrase de Novalis qui dit :

    « la poésie est représentation de l’âme, du monde intérieur dans sa totalité »

    phrase que j’ai retrouvée en cherchant ce conte indien qui introduit le roman inachevé de Novalis. Regardez bien cette fleur, au fond « du puits de lumière »

  23. amichel, je viens de lire et c’est superbe,
    merci Annick, j’ai beaucoup aimé ta descente « sur cet écrin et son petit brin d’herbe »
    arletteart, je suis d’accord avec toi, je trouve le mot Ipomée mal approprié à cette fleur, les anglophones la nomme  » Océanblue » joli non ? Le nom latin Ipoméa est déjà plus séduisant.
    En fait Ipomée est trop près phonétiquement de Paumée-;)

  24. L’oeil entr’ouvert
    Sur un premier rayon de soleil,
    Nous étirions nos corps
    Froissés
    Sur le drap encore bleu de la nuit.
    L’oeil mis clos,
    À la tombée d’un soir d’été,
    Nous reposons nos corps
    Satisfaits
    Dans la lumière du crépuscule.
    L’oeil ouvert,
    Par le désir aiguillonnés,
    Nous unirons nos corps
    Enlacés
    Resplendissants sous la lune.

  25. Batik

    Travaillés, séchés au soleil,
    Draps de coton ou draps de lin,
    Quelques réserves à la cire,
    Dans l’indigo trempés et teints,
    Délicats dessins à la main
    D’émeraude et de bleu saphir,
    Leur lumière est intemporelle.

  26. Je n’aime pas le bleu
    Trop froid pour une couverture
    Sur mon corps frileux
    Mais quand d’un bleu ciel
    Ossiane ravive le puits comme un volcan en lazuli
    Je deviens fleur bleue et l’amour me chante des airs d’océan
    Pour plonger dans le calice, sans bouteilles,
    Apnée, après une soirée arrosée
    De Champagne, bullllllles°°°°°°°°°°°°

  27. i vert
    pâle
    O bleue
    mai au puits du seul jour
    épanoui
    chante fleur
    vigne
    vierge
    d
    e
    s
    cieux

    liseronne
    l
    é
    g
    ère
    liane et vrilles enlacent
    le doux rêve
    d
    e
    s
    yeux

    la vie folle butine
    l’or blanc
    p
    u
    r
    e
    étamine

    r
    e
    p
    a
    s
    s
    é
    e
    robe fine
    aux replis
    tu rosis
    l’heure froisse
    et te marque
    jusqu’au soir chiffonnée
    l
    e
    s
    nuits
    recroquevillent
    au coeur
    des griffes sèches
    la promesse
    d
    u
    fruit

  28. La petite fleur fleue
    Elle monte sa vie
    En s’accrochant son mur de vie
    Tour à tour son soutien
    Et aussi son verrou
    La petite fleur
    Qui délicate se vit
    En bleu bel bleu
    Elle souffre ses perles
    Et rit ses joies
    La vie
    Sa vie
    A cette petite fleur modeste
    Au petit coeur qui bat

  29. Mes doigts bleuis
    mes yeux rougis
    ma tête endolorie
    je quête une lueur
    à l’aube en pleurs
    à la lune pleine
    qui soulage sa veine
    qu’importe l’obscurité
    c’est de ténacite
    qu’il faut parler
    et cette flamme
    intérieure
    qui veille

  30. La petite fille
    Détache une guirlande
    De fleurs bleues en liane de vie
    Et les portent à son front
    Comme une couronne de lumière
    Le courant bleu de la vie
    Et s’en fait un bracelet et un collier
    Puis, juste une fleur
    Dans son creux de mains
    Qu’elle souffle envoie autour du monde
    Pour que la planète bleue
    Soit amour rien qu’amour
    De belles fleurs jolies précieuses
    Et messagères de vie

  31. Aujourd’hui,
    la couleur d’ipOmée
    a déteint sur le ciel !

    Donc : Grand Beau sur le midi toulousain !

    Une idée en entraînant une autre !…. :

    Une voix se fit entendre
    Du plus profond
    Du pavillon

    « L’indéfectible »
    A l’ouie si fine
    A reconnu…

    Et de son nez tout pointu
    A écouté avec tendresse
    Les bonnes paroles
    De sa maîtresse….

    Petit jeu :

    Devinez de qui est la voix !

    ___

    http://imagecache2.allposters.com/images/pic/EUR/1500-1247~La-Voix-de-Son-Maitre-Publicite-Affiches.jpg
    ____

    Biseeeeeees matinaleeeeeees

  32. Belle journée pour chacun, je ne pourrai vous lire que fort tard ce soir, car un jour en chair de fleur de peau avec l’amie…bises.

    Elle est jolie cette image, j’aime cette fleur délicate, au coeur tendre qui s’offre toute belle en intérieur profond.
    Et c’est au plus profond de l être que se niche l amour grand, celui qui parcourt l’être en joies et en souffrances, c’est un chemin douloureux que celui de l’amour vrai de grand mais un fort bel chemin de grande Humanité et d’amour au plus profond, dans le bel bleu.

  33. Le i fait de lumière ote sa robe claire
    sur le bord de la vie
    la pose sur le rivage et pénètre dans le rêve de l’infiniment bleu
    Au centre d’un sourire il sera esquissé

  34. Ipomée ……….Pomaré
    depuis hier ce nom me trotte dans la tête
    voilà … cette reine de Tahiti il y avait bien une idée …
    les raccourcis sont parfois imprévus
    bravo christineeee pour la parabole parabolique afin de capter les ondes bénéfiques !!!
    En panne de poésie heureusement: Annick Lou Monique Leilaet les garçons
    sont là pour pallier si joliement
    AA

  35. Bonjour Ossiane et tous ceux que je connais,
    Désolé de mon absence, mais j’ai eu un été difficile et le manque de temps ne me permets pas d’aller sur tous les blogs… J’en suis le premier navré.

    Toujours autant de beautés et de visiteurs, grâce à ton talent de photographe et de poétesse ! Chapeau !

    Incroyable fleur au nom poétique,
    Peut être une déesse antique,
    Ou un mot mythique,
    Même sa couleur bleue semble historique,
    Elle arrive d’un univers cybernétique,
    Elle seule garde son secret unique.

    Je t’embrasse chère Ossiane,
    OLIVIER
    Peux tu transmettre à Neyde toute mon affection car mes mails ou cartes ne semblent pas lui arriver ? Je te remercie !!!!

  36. Il n’y aura que le silence et toi…et quelques notes de couleurs….J’ai retrouvé dans le grenier le vieux phono … celui qui a un grand pavillon bleu…il ne fonctionnait que pour toi et moi…on remontait la manivelle et on invitait les histoires.. inédites et bercées d’espoir..peuplées de lumière et de fleurs bizarres…Notre navire était en papier …le ciel à trois pentes…et le soleil accroché…Quelques passagers nous fixaient avec leurs regards de poupée…un ours dormait dans une malle en osier…les vieux livres restaient muets…C’est alors qu’on s’évadait…ton coeur en étoile et tes lèvres l’univers…on réinventait la douceur et les puits de lumière…on découvrait la tendresse nos habits à l’envers..C’était une corolle bleue et des notes inventées…des cahiers d’écoliers et des poèmes déposés…le temps à la lisière..et nos baisers offerts…

  37. Gramophone

    Les images défilent
    Montreuil
    Un appartement
    Une caverne du temps perdu
    Sésame
    MOI enfant
    Ali baba et les quarante bonheurs
    Je farfouille dans le meuble sculpté
    Mon sang ne fait qu ‘un tour
    Des chansons qui défilent
    Des voix nasillarde
    Des voix langoureuses
    Des craquements
    Le passé me joue des tours
    Sur les microsillons de ma mémoire
    Les aiguilles du temps se posent
    Trente trois tours
    Quarante cinq tours
    Soixante dix huit tours
    Quatre vingt tours
    Quatre vingt dix tours
    J’entends la musique de l’enfance
    Des quarante cinq tours
    Que je passe en soixante dix huit tours
    La cuisine
    La salle à manger
    Le balcon
    Les deux chambres
    Le placard aux milles journaux
    Les années empilées en vrac
    Le temps qui se feuillette
    Ma grand-mère
    Mémé…

    Mais la musique s’arrête aussitôt
    Les années rayées
    la poussière du temps s’est déposée
    je cherche un autre disque
    J’ai beau chercher
    La pochette des souvenirs est vide
    Elles sont là pourtant
    Ces années d’insouciances
    Quelques part
    j’en suis sûr
    Mais je ne sais comment faire pour écouter
    cette musique du temps passé…

  38. Souvenirs d’école

    Sur mes cahiers d’écolier, la poussière du grenier
    A juste arrêté le temps sur mes souvenirs d’enfant
    Pensées à mes camarades, sautillant sous le préau
    Jouant dans la cour d’école, aux billes, aux aventuriers
    A la corde, à la marelle, aux rondes et à cloche-pieds

    A l’école, mon tablier, en motifs rouges, écossais
    Les pages fraîchement reliées, dans mes poches repliées
    Comme un trésor, une fortune, de fleurs tracées gauchement

    Pour mon papa, ma maman.
    Mon cartable, maintes fois défait et mes fournitures triées
    Mon crayon, la mine taillée traçait points et déliés
    Heureux chaque jour de sortir
    De ma trousse pour me hisser
    Vers le rêve et le savoir.

    Je n’ai jamais eu à mettre, un bonnet d’âne sur la tête
    Ni à joindre en cône mes doigts, pour un coup de règle dessus
    J’ai peut-être eu quelques colles, des lignes de » je ne dois pas »
    Mais j’avais tout intérêt à soigner mon écriture
    Les mots doux, les mots brouillon, les lettres sous ma plume pressées
    De former des paragraphes, d’écrire une belle orthographe
    La tache d’encre balayée d’un revers de tablier,
    Le coton comme un buvard, s’auréolait de bleu ou noir.

    A l’école de mes vies, moi j’ai eu dix-huit ans
    Mais le petit enfant était encore présent
    J’ai su alors qu’au fil des ans
    Combien même je serai tout blanc
    De ma barbe à ma chevelure
    Je jouerai encore comme avant
    Dans l’amour de mes souvenirs
    Aux osselets, à la toupie
    A la poupée, au petit train
    A la bicyclette, aux patins
    A ces cubes, indestructibles légos,
    Cachés sous les combles de mon existence
    Enfance,
    Plusieurs décennies.

    Me voilà sous la cloche qui sonne
    Ou courant pour former les rangs
    Je me revois c’était hier, c’était la veille c’est même demain
    Car je feuillette révérencieux, mes yeux humides émerveillés
    Mes cahiers longtemps assoupis que j’ai voulu réveiller
    Pour visiter mes vieux écrits d’élève à la fois fougueux mais studieux
    Que je fus.
    Si j’avais su que le temps passait, j’aurais plus foulé les pelouses
    J’aurais plus ri de mes bêtises, j’aurais plus embrassé ma mère
    Plus parlé de moi à mon père
    Moins senti l’ennui à mes heures
    Et puis si le temps revenait sur mon passé plein de jeunesse
    Je reviendrais ouvrir la porte de chaque classe, dans mon école
    Dans mon collège et mon lycée.
    Dans mon grenier, voilà,
    Je le fais.
    Ipomée.

  39. Coucou tout le monde !

    Et c’est reparti à fond, pas beaucoup le temps de souffler, un peu de mal à submerger 😉
    Un petit mot à chacun de vous en ce mardi matin, fidèles matelots 🙂 Ipomée dans tous ses états a libéré vos imaginaires en beauté.

    >marc :
    Une belle lumière flotte dans tes mots bleus. C’est doux et léger !
    Quant à ce gramophone, c’est une belle idée de remémorer ce pavillon nostalgique. Je t’embrasse

    >leila :
    Des mots de soie chez toi aussi et une inspiration sans fin 😉 Fleur bleue tu es même si tu n’aimes pas le bleu 😉 Merci pour ta belle plume !

    >Annemarie :
    Entre les jolis mots de Françoise Hardy et cette sieste bleutée, on ne peut que s’étirer et se laisser aller au sommeil 😉 C’est mal parti pour moi aujourd’hui 😉 Bises à toi.

    >monique :
    Je suis mon fil volubile, Monique 😉 Et je trouve le cœur phosphorescent de cette fleur assez fascinant 😉 La tendresse essaime tes poèmes et nous enveloppe. Merci pour toutes les références autour de l’ipomée. Amusant ce puits de lumière que tu as retrouvé 😉 Bises.

    >lou :
    Très honorée de ton engouement pour cette note 😉 Je t’imagine avec ton caddie et ton téléphone 😉 Des mondes infinis sortent de ce puits et de ta plume ; je n’avais pas perçu cette symbolique des lettres 😉 Je t’embrasse et te remercie.

    >Annick :
    Tes mots ne sont que douceur, tendresse et délicatesse. Ce bleu a traversé ta vie en beauté. Merci, je t’embrasse. Bonne journée !

    >brigetoun :
    Magnifique ! Tu donnes vie à cette fleur. Bises et merci.

    >aspe :
    La vie poursuit son cours dans ton beau poème, aspe. C’est superbe ! Bises.

    >johal :
    Coucou johal, un peu ici, un peu ailleurs moi aussi 😉 Fais comme tu le sens, j’espère que tu vas bien. C’est toujours un plaisir d’échanger avec toi 😉 Ton poème est de toute beauté. Je t’embrasse.

    >thierry :
    Le bleu sérénité flotte sur tes poèmes, thierry. Merci pour ta belle plume, bonne journée !

    >pierre :
    Déjà étourdi, Pierre;-) Merci pour ton beau poème, je t’embrasse.

    >perline :
    Merci pour ton accueil et la magie de ton poème, Perline 😉 Je t’embrasse au fil du vent.

    >ElodyStyle :
    Bonjour Elody, bienvenue à toi et merci pour ton silence fidèle interrompu 😉

    >bonbonze :
    Moi pas pommée du tout 😉

    >phil :
    Poème universel d’une grande beauté, phil 😉 Bises.

    >salade :
    Bien vu salade 😉 Bel envol et merci!

    >rachel :
    Beau poème original et émouvant, rachel ! Bises étoilées.

    >alice :
    Beaucoup délicatesse dans tes mots, alice 😉 Et le bleu dans le cœur pour commencer la journée aussi. Je t’embrasse.

    >amichel :
    Michel, je ne bois pas tant que ça 😉 Et seulement dans les grandes occasions 😉
    L’ipomée te fait sortir de ta cachette ;-))) Bravo pour tous ces jeux de mots et pour ton poème en ivresse ascensionnelle ! Bises vers toi.

    >pierre gagné :
    Bonjour Pierre, merci pour ton passage. Je te laisse à l’ipomée 😉 Bonne journée !

    >christine :
    C’est beau cette idée de pavillon attentif aux étoiles. C’est sans doute ce qui se passe dans la réalité. Merci pour ta belle inspitation, bises.
    La voix de son maître 😉

    >arletteart :
    Oui, beaucoup d’autres noms pour désigner cette fleur mais je ne déteste pas Ipomée qui sait se distinguer 😉 Bises.

    >anne :
    Merci pour ta gentillesse, Anne 😉 Je vais tâcher d’aller te voir dès que je suis plus disponible 😉

    >Maria :
    Splendide haïku d’une grande richesse ! Je t’embrasse en bleu.

    >bernard :
    Quelle belle liane de mots bleus tu as tressé avec ta plume ! On reconnaît bien ton style d’écriture finalement très graphique aussi 😉 Bises.

    >olivier :
    Bonjour olivier, désolée pour ce qui t’est arrivé. J’espère que tu te sens mieux et que tes soucis sont un peu derrière toi maintenant. En tout vcas, tu sembles retrouver la vivacité de ta plume. Oui, cette fleur est magique en plus d’être unique 😉

    Je transmettrai à Neyde; je sais qu’elle a des soucis en ce moment. Mais peut-être nous lit-elle….

    Je t’embrasse cher Olivier, merci de ta visite !

    >pierre b :
    Le vieux phono continue de faire ressurgir les souvenirs 😉 Ton évocation est délicieuse ; on entend les papiers froissés et on sent les odeurs de grenier. Jolis rêves d’enfant que tu nous offres. Merci pour le cadeau de mots. Je t’embrasse.

  40. Je suis charmée et subjuguée par le bleu et la forme de cette fleur qui est un vrai réceptacle de lumière.
    ___

    Il court sur la muraille
    Des perles de ciel
    Mille corolles d’Ipomées
    Pour une parade de fleurs
    Calices d’argent
    Et robes d’Azur
    Le bleu du firmament
    ___

  41. Un petit mot pour signaler que j’ai souvent constaté que le coeur de certaines fleurs sont particulièrement lumineux.

    On le voit facilement en assombrissant la photo un peu et en augmentant le contraste.

    Les fleurs ont un coeur chaud !!! Bonne nouvelle.

    Très bonne soirée à tout le monde.

  42. >Leila:
    Quels doux souvenirs leila! Si tous les enfants du monde pouvaient vivre l’école de cette manière là ! Je l’ai vécue de la même façon que toi:-) Merci pour ton beau poème émouvant.

    >monique:
    Extase d’ipomée en te lisant;-) Une réelle fascination bien envoûtante avec ce bleu mais il existe aussi d’autres couleurs. Il est enocre temps d’aller à leur recherche;-)

    >Bén!!!
    Hé hé Bén, reine du haïku et du tanka !!! Quelle suprise de te voir débarquer dans mon champ de fleurs:-)) Ca fait si longtemps! Touchée de ton petit signe après tous ces mois écoulés. J’espère que tu vas bien. Tu es évidemment la bienvenue;-)) A bientôt!

    >Michel:
    Bonsoir Michel, tu as donc vu mon petit mot grâce à Maria la magicienne;-)) Je veux bien croire à ce que tu dis à propos des fleurs, toi le fin observateur de la nature;-) Merci de ton passage, bonne soirée à toi aussi;-)

  43. J’ai serré mon ami contre mon coeur. C’était
    après la traversée des rêves,
    et le matin pesait sur nous avec son grand secret de flamme
    qui brûle à neuf le monde ancien.
    J’ai dit : cette journée doit être belle,
    marchons parmi les rues , sachons
    saluer la lumière fut-elle grise,
    viens avec moi.
    Mais il tournait son visage contre mon coeur.
    Alors je dis: sachons inventer la lumière
    qui est cachée dans un regard.

    Jean -Yves MASSON

    Bonsoir à tous

  44. Bonsoir tous, j’ai moi aussi de bons souvenirs d’école aussi bien grande que petite, les odeurs en particulier me sont restées gravées et lorsque je les retrouve c’est un immense plaisir, et lorsque je ne les retrouve pas, je les cherche et je les trouve-;) à l’école primaire, il y avait une armoire de fournitures, chacun notre tour nous étions responsable du matériel, cahiers, protège-cahiers, crayons, ardoises, craies, plumes, buvards, règles…..j’en ai gardé ce goût pour tous ces objets et parfois même j’écris, j’en suis persuadée pour le seul plaisir de toucher, de sentir, et de voir se couvrir de signes la page de papier, c’est en fait très sensuel, pour me donner bonne conscience j’essaie d’y déposer des mots qui seront contents d’être ensemble, et c’est ainsi que je suis devenue la reine des petits carnets, tous les mêmes de toutes les couleurs, ouvrir un nouveau carnet est un véritable bonheur ! Et je ne vous parle pas de mes collections en ce domaine !
    ___
    Ce soir…

    Le vent qui souffle si fort
    Fait le ciel plus bleu
    Et le lac qui le reçoit
    D’ombres de bleu se couvre
    L’olivier de bleu s’habille
    Le romarin se saupoudre de bleu
    Et même le papillon
    A des reflets bleus
    Et tout ce bleu autour de moi
    Semble un complot du ciel
    Du bleu de nuit dilué
    « en bleu adorable »*
    Dans l’éclat du jour
    De l’eau de la fontaine
    Aux fleurs qui arpentent les murs

    ….
    Alors je suis allée dans le jardin

    Le jaune, le rouge, le rose,
    Le vermillon, le mauve, l’ocre
    Tenaient conciliabule
    A la lumière du bleu du ciel
    Ils formaient une palette
    Croyez-moi
    A faire rougir le ciel
    Au coucher du soleil !
    Ils y sont parvenus.

    *Höderlin

    (le ciel les soirs de mistral est souvent rouge au coucher du soleil, les anciens disent que le vent soufflera encore demain !)

    Oui Ossiane, il y a un nombre très grand de variétés d’Ipomées et de couleurs extraordinaires, des mauves notamment, qui dans le soleil sont de toute beauté.
    ____

  45. meric nath d’écrire ici, et je me dis déjà: quelle est jolie cette photo, puis cette fleur, j’aime beaucoup la finesse, tendresse, la transparence, la sensibilité de ses pétales…BON DIMANCHE.

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