Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite, verticale
Un oiseau, une main
un souffle, une goutte
graines aux quatre vents
◊ Petit fragment de “Prenons-en de la graine”,
une création de Marc Vatinel, Cécile Pinon et Danielle Roose.
“Mobiles! Des jardins pour un monde en mouvement”
Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire 2007
___
Une expiation
Toi, moi, dans le drap de soie
Mobiles, sur le fil
___
En oursins elles cheminent sur le fil noir ténu
Des carapaces autour de leurs graines de génie
Elles traversent les espaces où les mots bienvenus
Montent vers le ciel de leurs atouts munis
Brisent là les étaux qui les retiennent encore
Et Sèment les fleurs futures en poèmes de tous bords
ils sont là, devant moi,
et les regarde,
et me demande,
un peu, comme ça,
juste un peu,
s’ils montent ou s’ils descendent
le long de leur fil –
et des petits groupes se sont faits
des conciliabules,
et je les entend
qui, terrorisés, se demandent
que faire,
monter, descendre, se cramponner
comme ça, immobiles,
pour ne pas être emportés
au matin frivole
elle sèche ses atours
la lessive bat
Ribambelle, kyrielle, cortége
ils se suivent, à la queue leu leu
qui est le premier, qui est le dernier
qui montre la voie, sur le fil étroit
ils se piquent de grégarité
ne trouveraient plus seuls de sens, le sens
moutonniers ou panglossiens
s’inscrire dans le groupe
sans trop marquer la troupe
et si pourtant en laissant germer l’idée
et si pourtant sans fermer de possibilités
on se soumettait aux quatre vents
dans l’attente de la dispersion
aux quatre coins
contours incertains
ellipses de pantins
funambules du matin
sur le fil ils avancent
sur le fil ils progressent…ensemble
sur le fil ils laissent couler le temps
retenant du chemin
dans la verticale mate
l’apreté du destin
……………………………..
nouvelle ascension
un désir d’aventuriers
sur la corde raide
……………………………..
andrée wizem
Graines en akènes
en hérisson déguisées
au vent s’accrochent
De Calder
elles miment le savoir faire.
A la queue leu-leu
sur le fil de fer
trois petits tours
et puis s’en vont.
Suspendu à tes lèvres
les mots ordinnaires
ressemblent à une friandise!
ils forment une couronne
qui coiffe de leurs beautés mon coeur!
Enrobés d’un glassage sucré
ils procurent chaque fois un peu de douceur!
leur doux parfums citronnés
apportent un zest de pur bonheur
moelleux à l’intérieur
ils écartent au loin toutes les rancoeurs
mon tout est une spécialité catalane
qui suis je?
sans jouer à la resquille
ni en louper une esquille
ne s’agirait il pas de la rousquille
délicieux mais étouffe chrétien
il faut la déguster lentement
sous peine de succomber
le turron n’est pas mal non plus ;)))
vive la gastronomie catalane
thierry en effet une à la fois suffit
ce qui permet de bien apprécier
remonter le fil du passé
en couleur ou en noir et blanc
résurgence d’images fulgurantes
à trop l’occulter
il nous fait la nique
A trop s’y frotter
on s’y pique
y plonger le temps
d’un pique-nique
bonne journée aux présents
–
Née d’un rejet les Comètes
ces indépendantes et solitaires
du long voyage fuyant
Songeraient-elles parfois
Et comme à leur insu
à leur possible retour au sein
d’un monde collectif
stable et planétaire
Même au prix
de leur folle liberté.
–
Mots d’un poème de A Verdet…Belle après-midi à chacun(e)
Et si tout ne tenait qu’à un fil
Prenons-en de la graine…
Âme se trame gramme,
Légère !
pique et pique
et colle et gramme,
légère
attachée à nous !
Bourrée, bourrée, (1)
légère
attachée à nous
dansante, chantante !
Âme tam-tam,
légère
attachée à nous
dansante, chantante
Qui sans cese nous appelle !
Qui sans cesse nous élève !
(1) http://fr.wikipedia.org/wiki/Bourr%C3%A9e
AH ! Ces satanées
Graines de bardane,
Rhubarbe du diable,
Vous nous en faites voir
De bien belles !
Bien sèches, bien mûres,
Vous partez à l’aventure…
Au passage d’un nez
Fort occupé à brouter,
Telles des stoppeuses
D’auto-MOBILE,
Vous sautez,
Illico et presto
Sur un toupet bien long,
Une crinière flottante
Et d’un bel équidé
Fort bien toiletté
Vous le transformez
En licorne,
A la corne bien dressée !
Toupets et bardane pas sage
Ne font pas vraiment bon ménage !
Nous ne comptons plus
Les heures passées
A retirer, crin après crin, (*)
Ces boules si sauvages,
Aux griffes crocheteuses,
Qui s’agrippent en un instant
Et ne lâchent jamais prise !
Mais avec patience,
Nous en venons à bout
Et bientôt, crinières bien démêlées,
Reste une boule de graines agglomérées
Dans le creux de nos mains…
Le pire dans cette histoire :
On recommencera demain !
***********
(*) Pour retirer ces satanées boules, il ne faut surtout pas vouloir les retirer une à une : la seule solution : tirer les crins, les uns après les autres, jusqu’à ce que les graines n’aient plus matière à s’accrocher !!! Et c’est très long !!!
Biseeeeees agrippanteeeeeees !
Christineeeeeeeeeeeeeeeeeee
l’amour est infinitude
sens dessus-dessous
infrangible et changeant
son ombre est projetée
sur l’émisphère de nos vie
déformée, distendue
Le glacier des débuts du temps
Regarde apeuré le chapelet du temps
Qui ne peut retenir ses glaces
L’Homme bête égoïste a fait tant de casses
Chaque grain désoeuvré du temps
Entouré de piquants défenses du temps
Espère ainsi fixer le cristal
Par la beauté si pure se délivrer du mal
Nous marchons dans le temps
et nos corps éclatants
ont des pas ineffables
Qui marquent dans les fables
Sous nos mêmes amours
plus lourdes que le monde
Nous traversons les jours
Comme une pierre l’onde.
Paul Valéry
>bourrache :
Douloureuse approche qui me touche, Bourrache. Essaie d’oublier les châtiments qui ne devraient pas exister. Bises à toi.
>lou :
Bien vu les oursins 😉 Une approche très poétique avec ce cadeau de mots disséminé dans la terre… tu vas voir, de nombreuses fleurs de poèmes vont jaillir diu blog 😉 Bel après-midi !
>brigetoun :
Je les entends aussi Brigitte 😉 Mais je te vois au milieu d’eux en train d’essayer de les rassurer et de leur tenir la main. Merci pour ta touchante évocation.
>le sid :
Bonjour Yves, le drap qui sèche… oui bien sûr et les graines qui s’envolent pendant ce temps. Merci pour ta vision très bucolique, bises de l’ouest.
>Thierry :
Je trouve ton poème très shadockien avec tout ce petit monde qui s’agite en file indienne;-) C’est bien 😉
>andrée :
Une belle escalade tu nous proposes ; il va falloir tenir bon 😉 Merci andrée.
>pierre :
Bien la référence à Calder et puis ton petit poème en boule et tout mignon 😉 Merci Pierre.
>marc :
Beaucoup de « zénitude » dans ta poésie en ce moment 😉 Pur bonheur de te lire aussi.
Thierry m’a devancée 😉 Miam, je ne connaissais pas 😉 Curieuse association avec ma photo 😉
http://comme3pommes.over-blog.com/15-categorie-231338.html
>alix :
Et voilà qu’on s’envole dans l’espace avec ce poème d’un auteur que je ne connaissais pas ! Merci alix, bises à toi.
>phil :
;-)) Me font rire ton Amstramgram, ta bourrée et tout le reste ;-)) Je n’arrive plus à poursuivre… tu tiens une sacrée forme aujourd’hui ;-)) Merci pour ton bel humour vif ;-))
>christineeeee :
Ah bon ce sont des graines de rhubarbe ou de bardane ????
Surprise inattendue, je n’avais pas imaginé que ces petites graines puissent te toucher d’aussi près puisqu’il s’agit de ton métier 😉 Belle forme aussi pour toi puisque tu évoques ton vécu quotidien 😉 Quelle patience pour venir à bout de ces petites billes végétales ! Bises du lundi.
>annick :
Et voilà le chapelet 😉 Ca non plus je n’y avais pas pensé 😉 Merci annick.
>hélène :
Ce fil vous évoque souvent une longue marche. Celle est que tu nous proposes avec Paul Valéry est lumineuse. Merci beaucoup.
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Nouveaux commentaires sur :
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https://blog.ossiane.photo/2008/07/25/perception/#comments
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ni seigneur
ni maître
juste un guide
pour ne pas se perdre sur le chemin de la vie
contempler
voir, écouter
reconnaitre
transmettre
Ossiane ton travail me fait penser à un livre que j’ai lu à mes enfants quand ils étaient plus petits
http://www.lesboutchous.com/50226711/lisons_ensemble_petitbleu_et_petitjaune_leo_lionni.php
Le Velcro leur doit beaucoup
tant d’atomes crochus
et parfois la vie
suspendue à un fil
des attaches rapides
pour des descentes freinées
un peu de biomimétique
une belle analogie
une interdigitation
qui n’a rien de la prestidgitation
mais prestigieuse imitation
la nature est notre mére
elle nous montre la voie
elle nous ouvre le chemin
pourtant de loin ces cilliés familiers
ne nous font pas sourciller
on pense paramécie
on pare à nos soucis
on s’accroche à l’espoir
Bonsoir ossiane
pieplu c’est ma presque adolescence
j’espère que je ne vous pompe pas trop
avec mes histoires de chat docte.
merci à tous ces nombreux inspirateurs
merci à hélène pour ces merveilleux mots lumineux de Valéry
pour phil alba je vais me replonger dans mon manuel de sorciére
car cette contine enfantine a des racines dans les mythes
surnaturels entre chaudron et balai mais ceci est une autre histoire….
du côté des nordiques en langue noroise.
>marc :
Et pourquoi ne pas faire rêver le enfants avec le blog 😉 Ce petit livre me semble très sympa. Bonne fin de soirée.
>thierry :
Et ça continue de grimper à cette heure-ci, il faut s’accrocher ;-)) Merci thierry, bonne nuit à toi.
pour suspendre le temps recette des vents
mettre la lune à la porte des étables faire sortir les vaches dans les pairies, Margerite devant en conduira le troupeau,
donner des grains de blé aux poulets, ouvrir le clapier au lapin noir,
monter à LAQUEILLE HAUTE, voir chez Marcelle, si le lait est prêt,
livre de comptes, le laitier est parti avec la femme du garagiste, celle qui riait au soleil des libellules, au bord de la rivière, jambes nues et bronzées…
billes en tête…
L’odeur des chaudrons de confitures, abricots, pêches, magiques sensations des saveurs,
puis un verre de rosé bien frais
Madeleine passe sa main dans ses longs cheveux
quelle est belle!
rêveries de gosse, la vitre de la voisine est brisée, carreau cassé, j’irai la voir belle Madou,
mobile
mobile
j’ai trouvé le mobile
pour lui caresser le coeur,
entre-ouvrir son chemisier du bonheur
mobile
mobile
tes yeux
comme un pistil
dans la pairie fraîchement fauchée, rires des garçons devant la fontaine
mobile
mobile devant la tentation,
en arrivant chez elle
Madeleine m’a ouvert ses bras…
Oui on s’agite quand on met le calder on
mais la mobilité si ça peut rappeler la mobylette (la bleue)
ça nous parle maintenant plus flexsécurité
là où l’on voudrait de l’employabilité
mais pas de précarité
la mobile économie
un tribut à l’autonomie
soit disant
mais un fil à la patte permanent
débrancher
oublier les solutions plug and play
et passer en voix off
Ah Mobile, ni home ni gasoline
juste une baie sur le golfe du mexique
un fort français
l’USS Missouri
les relents de Kathrina qui rodent
si les idées qui germent
pouvaient donner dans l’ascension
plus que dans la recension
s’accrocher à la moindre parcelle de bonheur
égrener les attributs
avancer pas à pas
goutte de vie
Lendemains qui chantent
>Ossiane :
De la BARDANE !
Je cite Thierry :
« …Le Velcro leur doit beaucoup
tant d’atomes crochus
et parfois la vie
suspendue à un fil… »
Et je ne suis pas la seule à avoir souffert de ces boules ! Une petite recherche m’a fait découvrir ceci, et je vous le fais partager :
Georges de Mestral a eu des démêlées bien « emmêlées » et ça l’a bien inspiré !
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http://www.velcrotex.ch/historique.php
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Biseeeeees matinaleeeeees
(après l’orage d’hier, l’atmosphère est plus légère !)
Je viens de bon matin déposer quelques mots, d’abord merci Ossiane, de ce temps accordé à chacun ! Je suis venue à pas comptés parce que un peu timide ! Merci également à Thierry et son imagination imaginante ( sourires )
Le fini et l’infini
faisaient route ensemble
L’un dit
me voici arrivé
Crois-tu dit l’autre
et il prit sur ses épaules
son frère encore
trop jeune
Celui-ci
du haut de son perchoir
racontait la route
commentait le paysage
Car l’autre était aveugle
de naissance
et ne pouvait regarder
qu’en lui- même
Mais le chant
l’avait choisi pour cela.
W Lambersy – L’horloge de Linné
A bientôt
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Cote d’alerte.
Chenilles processionnaires
S’enfilent. Filons !
_
Oui, bof, je sais. Sourire et bonne journée à tous.
http://patrick.oger.free.fr/nature/processionnaire/
___
pour continuer sur la bardane
je ne suis pas une sangsue
pas plus de la glue;
je ne suis pas cheviller
pas plus que vissé;
pour m’accrocher
pas de besoin de sarbacane
je suis une bardane
dés que je vous croise
je vous toise et m’entrecroise
avec mon petit crochet.
Et une fois bien installée
je ne veux pas vous quitter
si vous avez avec moi maille à partir
je quitte vos mailles pour partir
mais ne vous réjouissez pas trop tôt
je reviendrais à la prochaine rando!
Marc : … il n’y a que maille qui … Dis, la pub’ est interdite chez Ossiane !!! ^_^
La pureté
Et
Les pics
En haut neiges éternelles
Le ciel s’atteint enfin
Le fil gravit de tant
Se berce du doux présent
De l’instant recueilli
Dans le regard de l’aimé
Si douce complicité
Tendresse fort délicate
D’un si pur bel désir
Pureté du haut des cimes
Sur la branche mobile
Bercé par l’air du soir
L’oiseau fier et agile
Se pose sur l’arrosoir
Plus loin dans les glycines
Un combat sans pitié
Des fourmis assassinent
Un insecte blessé
La chatte s’est endormie
Près des roses trémières
Son corps est alangui
De senteurs familières
Dans le jardin fleuri
Le temps suspend son cours
Près du bosquet de buis
Je t’écris mon amour
Ainsi passent les heures
Les jours et puis l’été
En oubliant les peurs
Des sentiments fanés
Petits instants précieux
Défilent le cours de vie
En s’accrochant son fil
Je te vis mon amour
Si bel de tant de toi
Sur un fil d’or très fin
Suspendu à mon cou
Qui caresse ma nuque
Et se plonge ma gorge
méandres du temps
l’an 2000 est déjà loin
collier de bogues
Les pics remontent le fil
Tentés par l’éternel
Dans la lumière si vive
Les doux restent au sol
Cloués éternité
Dans l’ombre de eux m’aime
____e____
Suspendus
A leur fil
Invisible
Mobiles
Immobiles
Attendent
Souffle de vent
Pour tourner
Sans élan
Aux quatre coins
De la rose
Des Vents !
____e____
Christineeeeeeeeeeee
__________[__________
__e__e__e__e_[e__e__e
_____e__[__e_____e
________e________e_______[_______e
_______________[________________________e____[____e
__[__e______________e_________e
__________________________[________________e_______
Un peu de moutarde
pour Marc et Bourrache,
Histoire de rajouter
Un peu de piquant
A la salade
de bardane !
… Mais quel beau jardin !!!!
Laissons nous promener
En musique et chanson,
Dans ce jardin
EXTRAORDINAIRE !
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http://www.dailymotion.com/video/x27qfk_charles-trenet-le-jardin_music
____
Le pied se pose
Sur le fil à noeuds
Il apprécie la pause
Tout heureux
Il est si haut
Le ciel tout chaud
S’asseoir sur les marches
Jardin empli de chaleur
quétude vespérale
Des fils de soie flottent
Araignées du soir, espoirs !
Coup de fil de toi
Des méridiennes,
attendent de nous recevoir
Espace volupté
Crisse le gravier
Les yeux clos, te voir venir
Ton pas, j’en suis sûr
Soleil déclinant
Dans mon jardin, mon amour,
L’ombre se fait lumière
Juste dire que
que tu es belle, très belle
Et les fleurs se taisent
Ho ! ta main sur ma bouche
Et mes doigts qui te touchent…
—o—o—o—o—o—o—o—
J’aime très beaucoup tes mots, phil alba, mais tu le sais tout ça bel de toi…BONNE SOIREE.
et comme mon coeur se replait à sourire, j’ai envie d un peu d humour…
Des petits hérissons
Tout doucement
Se grimpent
Et montent montent
Infiniment
Puis se cognent au ciel
Et se tombent sur le sol
En paillasson
Ils s’essuient leurs petites pattes
Et se remontent montent
A l’unisson
christineeeeeee
une à une
j’ai monté
les marches
j’ai attrapé mon clocher
il est sur mon ordi
où puis je l’envoyer
je n’ai plus tes coordonnées
christineeeeeeeee
Annick :
j’aime aussi très beaucoup ta recette ;
« Comment faire des bébés hérissons …
(tout en gardant les pieds propres !) … ? »
_
Clin d’oeil, hein !
(je ne les assaisonne pa____
Entre ses doigts
le vent
égrènent
un komboloi
de perles d’ambre
pour conjurer
le mauvais sort
amour
liberté
fraternité
égalité
bonheurs
sources
étoiles
solitude
tristesse
joies
innocence
oiseaux
fleurs
secrets
éternité
passage
la vie toute entière
ne tient qu’à
ce fil
ce chapelet de mots
paroles vives
cris du cœur
Dialogue de bardanes montées en graines, arrêtées dans leur élan, désireuses de progresser
» – Nous voilà cramponnés à notre fil, pas un poney, éviter les crampes au nez
si possible, mais on en pince si fort pour cette escalade!
– Oui enfin il va falloir sortir par le haut et sans se marcher desssus, s’il vous plait
à force de crocheter les serrures, on ne trouve pas celle du ciel, mais si on ne va pas décrocher la lune on pourra toujours décocher un clin d’oeil.
– Vous m’amusez mais arrêtez de vivre au crochet de ce fil suspendu, sans que celà ressemble à une fin triste, comment voulez vous nous sustenter dans les suspentes ?
– Quelle impatience, jouissez donc du spectacle et admirez en silence, le doux élancement de ce fil pas vil qui nous élève.
– Oui enfin nous voilà dans de beaux draps à étirer le temps et à balancer mollement, du nerf que diable activez vos poils préhenseurs sinon à quoi sert donc cette pilosité «
J’ai tendu invisible
A l’abri des regards
Un fil de soie hagard
Cheminant argentique
Allégeant l’horizon
D’ un peu de ciel volé
Une larme de couleur
Quelque fois oubliée
Mais ce fil d’ Ariane
enlaçant les bouquets
S’est perdu dans l’espoir
Qu’un jour on le suivrait
J’ai cru voir le monde
A travers ce voyage
Une horloge magique
accordait notre histoire
C’est beau Alice, et Phil Alba, et Thierry
Des senteurs occitanes
Ont bercé mon enfance
Dans mon cœur de gitane
J’en conserve l’essence
Bien des années plus tard
sur les chemins d’errance
dans les rêves illusoires
au sortir de l’enfance
Reviendront en mémoire
Ces moments suspendus
S’ouvriront les tiroirs
Des doux moments vécus
La maison familiale
Les fous rires des enfants
Et le chant des cigales
Dans le jour finissant
De retour, un petit bonsoir à chacun et le plaisir de vous retrouver tous.
___
Des larmes d’épines
Au fil tendu de la vie
L’âpre déchirure
A flan de nuages
Sur les parois du chagrin
Mort cette obstinée
Est-ce cela gravir ?
Comme la corde est rugueuse
Qui blesse et déchire.
__
Reste une belle image , un joli texte, un calligramme sur fond noir.
Amis du soir,
bonsoir !
les Hérissons grimpeurs d’Annick me font bien rire !
(en plus, j’ai un gros « hérisson » pour nettoyer et retirer mes bottes !)
et ils me font penser aussi aux petits bonhommes qui grimpent le long d’un fil quand on tire sur ce fil !
Thierry, décidément, t’es bardanement inspiré !
Bon, il est temps d’aller dormir !
Soirbon et à mainde !
Christineeeee