Invite

Invite

Invite

Passage lumineux, passerelle vers l'autre au-dessus du gouffre

Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut, bas

Passage lumineux
passerelle vers l’autre
au-dessus du gouffre

La passerelle de l’Inexplosible sur les quais d’Orléans…

71 réflexions sur « Invite »

  1. Magnifique Ossiane, cette passerelle vers l’autre. Merci.

    Comme des anges diaphanes
    Nos rêves s’acheminent
    Silencieux invisibles
    Traversent la passerelle
    Se diaprent de sa lumière
    et deviennent poésie.

  2. suivre le trait d’or
    et s’enfoncer vivement
    dans un monde rêvé –
    hésiter un peu
    avant de quitter
    sa solide rectitude
    et glisser dans le bleu inentamé

  3. Allez, les amis, vive les musiques du monde…

    HAWA DOLO
    je veux partager avec vous
    ce titre de l’album IN THE HEART OF THE MOON
    d’Ali Farka Touré

    rien à voir avec la photo d’OSSIANE
    rien
    mais, elle sait bien notre amie
    que son blog est aussi un lieu de partage
    un lieu d’échanges
    un lieu de vie

    HAWA DOLO,
    c’est tellement beau,
    tellement magique
    1 milliard de fois magique
    oui, tellement beau
    que je voulais vous l’offrir ce matin…

    faut cliquer à droite ou sur la flèche du titre pour lancer le morceau
    superbe site à musique gratuite DEEZER…

    http://www.deezer.com/#music/album/1992

  4. Ephémère d’une temporalité ou seul le timonier des anges, cap vers une destinée ineffable, visualisée à travers la porte du temps ou l’autre s’ouvre des ses rêves

  5. passerelle jetée, accès au quai
    monter – descendre,
    embarquer – débarquer,
    et toujours écarquiller les yeux
    à la pensée de l’ailleurs
    à la recherche de cet autre moi

  6. Doucement délicate
    Elle regarde cet or
    Ce mirage si bel
    Cette jolie passerelle
    Et son pied ose un pas
    Un autre encore un autre
    S’arrête au milieu
    Apprécie l’air du tant
    Avance dans cette magie
    Si douce du présent
    Et rejoint son amour
    Si précieux et si grand

  7. Avant de lire ton haïku; à la vision de la première photo j’avais déjà griffonnée les mots « passage de lumière »…

    Tes photos sont ainsi: ils éveillent instantanemant des émotions, des impressions, des sensations dont les mots découlent.

    La force de ces photos en partage et de leur haïku!

    Voici donc mes quelques mots qui me sont venus:

    Passage lumineux
    franchissant
    les brumes du crépuscule
    passerelle tangible
    pont de lumière
    traversant l’obscurité
    allant
    d’une rive d’un jour
    à celle d’un autre jour

  8. Je rentre chez moi, merci Ossiane et merci Max quel acceuil à voir et à entendre, un rayon de soleil est entré dans ma maison, un petit pont entre le rêve et la réalité. Merci Annick pour ta petite intervention d’hier.

  9. La passerelle, (j’aime bien ce mot) elle symbolise le passage pour aller vers l’autre, ici un support de métal ancré au dessus du fleuve, oeuvre quasi structurale dans ce décor sauvage…

    __
    Comme dans le ciel
    Lorsque les dieux s’amusent
    A jeter les lueurs de l’arc en ciel,
    Iris en toute lumière s’y promène
    Et nous invite sur l’autre rive.
    La passerelle devient passeur
    Des âmes de la ville
    Au monde intime et secret du fleuve
    Entre les tôles de métal doré
    Les pas résonnent sur les planches
    Au dessus du gouffre des eaux sombres
    Du monde des bateliers.
    Comme les Aztèques jettent le pont
    Au dessus du firmament
    La passerelle devient alors
    Passage vers cet autre univers
    Cette autre façon de vivre
    Cette autre manière de sentir
    Cet autre manière d’être.

  10. La passerelle douce
    De ton oeil à mon oeil
    Me tendre douce
    L’oreille qui murmure
    A la tienne
    Nos pas s’emboitent
    Libres
    Nos tendres mélodies
    S’embrassent
    Ma main saisit ta main

  11. Annick,
    Je relie avec plaisir ton poème de 9h39 et j’y vois, une belle dame dans sa robe longue abritée sous son ombrelle, dans une démarche lente et romantique,la main gantée, délicatement posée sur la rambarde de la passerelle, un peu comme ces belles figurines qui ornaient autrefois les revues du Magasin des demoiselles à l’époque de nos grand-mères, elle va à pas lents rejoindre son prince charmant.

  12. tant de temps écoulé à regarder le paysage
    à caresser du regard
    le ciel d’encre bleu
    la silhouettes élancée des arbres
    tant de temps à deviner les secrets
    cachés de la robe translucide du lac
    je franchis la passerelle puis m’embarque
    vers la houle des parfums
    vers des sillages inconnus
    frôlant de mes doigts la douceur des pétales
    caressant avec mes mains comme le ferait un sculpteur
    les roches aux forment ardentes.
    Je continue, vers cet inconnu
    qui m’attire comme une force
    et ne sais ce que j’y découvrirais encore…
    mais je me laisse guider
    par cette nature qui me sourit.

  13. D’une rive à l’autre, de toi à moi
    et au milieu ce ponton du serrail
    mieux qu’un Ponson du terrail
    qui nous entraîne dans d’inouies
    aventures qui nous ravissent.

    Passeur anonyme des vertus
    de l’aube, il augure de découvertes.

    Sur la jetée négligemment
    on espère la visite du bateau.

    La promesse du vent des émois
    améne l’impatience au summum

    Pas d’embarquement pour Cythère
    à moins d’être sursitaire et de calmer
    cette montée intense qui nous élance.

    Les retrouvailles s’annoncent belles
    chacun peut faire sa part du chemin
    d’une rive à l’autre, de toi à moi.

    Qu’importe la distance du jour
    si nous avons la reliance pour toujours.

  14. C’est merveilleux
    Ce pont
    Il empêche de se plonger
    Donne de délicieux tournis
    Le pont vacille d’émois
    A chaque pas
    Si délicat
    Dans un froufrou
    D’un délicieux je t’aime

  15. Et je te lis Monique, et je te remercie pour tes mots,

    Elle avance toute tendre, émue, si émue, l’oeil se brille, elle le marche son temps si généreux de tant, et, elle avance aimante, sa longue robe blanche, elle ne pose aucun mot sur l’être sur la rive, juste qu’elle l’aime lui, tel qu’il est, et justement car il est, et comme elle ne sait pas si un prince charmant est, elle se sent avancer vers celui qui est, et qui est fort bel dans de profondes valeurs de vie qu’elle aime infiniment, comme elle l’aime la vie, dans son essence, dans son amour, dans sa beauté, sa générosité de coeur, sa bonté d’âme, peut être qu’un doux prince n’est pas ce tout ceci, alors, elle se murmure avance chancelle en passerelle si émotive de tant, de belle vie dedans, et elle la remercie, la vie, de ce qu’elle offre au temps, une perle se gorge, une main attendrie, elle se vit.

  16. Max, contente de te revoir. Merci pour le très émouvant Farka Touré, je ne connaissais pas ce morceau. Dommage qu’un tel musicien ne soit plus.

  17. ___

    J’veux pas jouer les troublions … mais depuis ce matin que je regarde les photos … c’est toujours la même image qui s’impose à moi : cela me fait penser à une échelle de pompiers fortunés.

    Bon, je sais … mais c’est vrai, en plus !

    J’espère que vous prendrez ça avec un sourire. Et un clin d’oeil.
    ___

  18. Alors tu vas être contente, Bourrache, car je me suis pouffée des éclats de rires, et je ris encore d ailleurs..MERCI c’est si bon de rire de vie….

  19. J’avoue Bourrache qu’au dessus de la Loire je n’y avais pas pensé! et tu m’as bien fait rire aussi!
    _____

    Pour toi Ossiane

    Merci, toi qui nous invite
    A franchir la passerelle
    Pour le grand voyage poétique
    Sur le vaisseau des poètes.
    Comment ne pas songer
    A Baudelaire lui-même
    Dans son invitation
    « D’aller là-bas vivre ensemble ».
    Est-il plus belle évasion
    Que celle de la poésie ?
    Plus beau voyage
    Que celui des mots ?
    Plus belle approche
    Du bonheur et de la vérité ?.

    ___

  20. INVITATION AU VOYAGE de Charles BAUDELAIRE (juste pour le plaisir)

    « L’invitation au voyage
    Mon enfant, ma soeur,
    Songe à la douceur
    D’aller là-bas vivre ensemble !
    Aimer à loisir,
    Aimer et mourir
    Au pays qui te ressemble !
    Les soleils mouillés
    De ces ciels brouillés
    Pour mon esprit ont les charmes
    Si mystérieux
    De tes traîtres yeux,
    Brillant à travers leurs larmes.

    Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.

    Des meubles luisants,
    Polis par les ans,
    Décoreraient notre chambre ;
    Les plus rares fleurs
    Mêlant leurs odeurs
    Aux vagues senteurs de l’ambre,
    Les riches plafonds,
    Les miroirs profonds,
    La splendeur orientale,
    Tout y parlerait
    À l’âme en secret
    Sa douce langue natale.

    Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.

    Vois sur ces canaux
    Dormir ces vaisseaux
    Dont l’humeur est vagabonde ;
    C’est pour assouvir
    Ton moindre désir
    Qu’ils viennent du bout du monde.
    – Les soleils couchants
    Revêtent les champs,
    Les canaux, la ville entière,
    D’hyacinthe et d’or ;
    Le monde s’endort
    Dans une chaude lumière.

    Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté. »

  21. Du fond de la nuit de tes idées noires
    Tu m’as fait croire que j’étais lumière

    A l’aube de ta renaissance
    Tu m’as abandonnée au monde des ombres

    Du haut de ton pont d’or c’est le cœur en feu
    Que tu as changé de route

    Du fond du gouffre c’est la tête haute
    Que je reprendrai ma route

    Dans notre dos, c’est dans un dernier souffle
    Que l’écho nous transmettra nos derniers mots

  22. >>>>>> A tous
    Coucou tout le monde, beaucoup, beaucoup de retard à l’allumage, j’espère que vous ne pensez pas que je ne veux pas vous voir 😉 Vous connaissez mon intérêt pour la peinture, la photo et la sculpture. Je me suis donc absentée pour aller à la rencontre de Pam, d’Aurélie, de amichel au salon des artistes indépendants à Paris ; ce fut très sympathique. Je regrette d’avoir raté quelques autres blogueurs. Je suis rentrée hier soir mais le travail m’a happée aussitôt. Voilà, vous savez tout, je vais essayer de rattraper mon zéro pointé comme je peux;-)) Bises à vous tous !

    >Lou :
    Oui, Lou, j’adore les passerelles qui sont pour moi des fils migratoires, des fils de connaissance et de découverte suspendus au-dessus du quotidien.Ton poème est d’une grande légèreté, poète funambule , merci beaucoup.

    >brigetoun :
    Superbe, c’est tout à fait ça ! Merci pour la beauté de tes images, bonne fin de soirée.

    >max :
    Tu es pardonné ; merci max, c’est très pur 😉

    >bruno :
    Je te vois bien en capitaine du vaisseau, Bruno 😉 Merci pour ta belle allégorie, je t’embrasse.

    >pierre :
    Voilà un départ plein d’élan et d’inconneu, merci pour ton bel haïku.

    >thierry :
    Beaucoup de questionnements sur ces passerelles entres deux mondes. Merci à toi.

    >Annick :
    Comme toi, je vois ces passerelles très douces et passeuse de rêves. Merci pour tes beaux poèmes inspirés.

    >Corinne :
    Merci pour toutes ces sensations que tu exprimes. Ca m’aide à comprendre votre regard 😉 Je suis vraiment touchée de pouvoir créer ces choses là en vous sans forcément en être très consciente au départ. Je me retrouve vraiment dans tes mots et ce que tu exprimes dans ton beau poème. Merci pour ta belle plume.

    >Monique :
    Monique, cette passerelle brillait de façon presque magique dans le crépuscule. C’est un objet fort, plein de promesses et très symbolique. Tu l’as bien compris dans ton superbe poème. Touchée par cette belle invite poétique pleine d’émotions et d’aventure. Je t’embrasse chaleureusement.

    >marc :
    Coucou marc, comme c’est beau et bien senti ce toucher de paysage. Une invite magnétique et fascinante. Merci pour ton écriture inspirée. Bises.

    >bourrache :
    ;-)) Je te promets qu’il n’y avait pas un seul pompier à l’horizon 😉 Bises.

    >nigra :
    Comme c’est beau et fort ! J’en ai le souffle coupé ! Vrai de vrai, chère Nigra que je suis heureuse de voir dans les parages 😉 Je t’embrasse.

  23. Un passereau et une passerelle….elle pense que l’on se moque d’elle…male ou femelle….les deux ont pourtant des ailes….L’oiseau croit avoir la part belle….il sait pouvoir effleurer le ciel…il sous estime la passerelle…elle nous emporte dans sa caravelle…elle flirte avec les arcs en ciel….Le passereau s’engage sur la passerelle…marches et garde fou en habit métallique bleu ciel…plumes légères sous un battement d’elle…L’histoire est étrange et pourtant bien réelle..les destins se croisent et les destinations s’emmêlent…la liberté..le rêve ..et l’espace ..au coeur d’une même citadelle…Reste à trouver….l’échelle…

  24. ……………………………………………….

    musique à portée
    solo nocturne des guitares
    envol dans l’espace

    une passerelle transfrontières
    paco et la poésie

    ………………………………………………

    andrée wizem

  25. Embarquement pour Orléans dès cet après-midi: mon jardin me manquait et ma Loire souveraine.
    Je penserais à toi, Ossiane, demain matin, longeant ces quais…
    A bientôt.


  26. Ne s’attarde
    Qu’un langage
    Ancré à l’ombre
    Cherchant sa halte
    Sous un soleil d’éternité
    Celui qui veille sur le sommeil
    D’une syllabe
    Passerelle dans l’écriture
    Subliminale
    D’une poésie vacante
    Tout reviendra
    Cherchant sa halte
    Entre les rives
    Ce passage
    Vers les sources
    D’un possible
    Cet obscur cherchant l’autre
    Déplacé par des vents contraires
    D’un seuil à l’autre
    Dérive arbitraire
    Une bulle imprévisible
    Sur le grain de poussière
    Errante

    Bonjour Ossiane…ravie de te savoir de retour, tu as le droit de fuguer de temps en temps, que le prétexte soit artistique ou non … ;o)
    Belle journée à tous

  27. BONJOUR Ossiane, je te souhaite une fort bonne journée, tu as de la chance d’avoir rencontré ces artistes idépendants que tu cites, quels jolis partages pour vous.
    Je te souhaite une fort bonne journée. Bises.

  28. « J’ai tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d’or d’étoile à étoile, et je danse. »
    les Illuminations-phrases
    Arthur Rimbaud

    ———

    pour passer d’une rive à l’autre
    s’élancer au-dessus des gouffres
    il faut
    à moins d’avoir des ailes
    construire un pont
    tendre une passerelle

    pour atteindre le ciel
    ou toucher les étoiles
    il faut
    prendre la route des anges
    une échelle de lumière
    un radieux arc en ciel

    pour rencontrer l’autre
    connaître d’autres cœurs
    il faut
    mettre un sourire à son visage
    tendre la main
    ouvrir les bras

    pour traverser le doute
    enjamber la tristesse
    il faut
    relier ses joies une à une
    avec la rosée du matin
    et les rayons de lune

  29. Cette passerelle nous protège. Elle est ce pont entre toi et moi, indéfectible.
    Nous pouvons nous en éloigner car nous savons qu’elle est là, qu’elle existe, qu’elle est le fil qui nous relit. Un passage vers l’autre, vers demain, vers des peut être, vers l’inconnu qui nous fait peur et nous fascine.
    La passerelle est espérance, ce chemin sur soi, si long à parcourir. Elle est ce lien privilégié, ce refuge que nous sommes les seuls à connaître et à cacher jalousement aux yeux des autres. Cette passerelle symbolise la vie, notre vie mon amour.
    Nous la franchissons main dans la main ou côte à côte. Parfois l’un passe devant et l’autre peine mais nous nous retrouvons, toujours. Ce passage est long pour certains, courts pour d’autres. Pour les chanceux, qui ont fait un long voyage sans trop d’embûches, on se dit qu’il n’était pas si important, que le temps est passé bien vite. On tient fort la main de l’autre car l’on devient vulnérable, fragile.
    Seul, le chemin n’a plus aucune saveur. Le soleil ne réchauffe plus notre peau fatiguée. Ce monde, qui nous semblait si beau, n’a plus les mêmes couleurs. Celles ci deviennent atones. Alors on s’assied au pied de la passerelle et on attend. Pour certains l’attente sera encore longue. Vengeance de dieu, ou nature cruelle, nul ne le sait. Pour d’autres la mort viendra : délivrance.
    Alors d’autres passeront ce pont. Je souhaiterai entendre leur rire et jamais le bruit des canons.

  30. Larguez les amarres
    C’est le grand départ
    Hissez les drapeaux
    Pas les oripeaux

    Sortez les trompettes
    Vive la guinguette
    C’est le jour de gloire
    Larguez les amarres

    Sans regrets aucuns
    Remords pas encore
    Et tout à chacun
    Je vous salue fort

  31. Un regard, un sourire.
    Un mot qui nous confond,
    nous fait craindre le pire.
    Sans certitude aucune.
    Un frôlement,
    une envie, irrésistible.
    Une folie que l’on sait déjà regretter.
    Et pourtant, cette force qui nous pousse malgré tout…. vers le néant
    La passerelle n’est déjà plus qu’un point à l’horizon….

  32. Cette pass’relle me donne des ailes
    Et dans mon corps mon cœur chancelle
    Ma plume court à se corrompre
    Je ne voudrais pas l’interrompre

    Et pour ceux que ma plume énerve
    Rassurez vous je n’suis en verve
    Uniquement quand la photo
    Dé-ramollit mon ciboulot

    Sachant que l’on est bien jeudi
    Certains vont bien se dire youpi
    Elle aura donc sur’ment fini
    De dire enfin tant de co….ies

    voilà c’est fini

  33. Eh ! Madame, madame qui dit des choses belles

    Il me vient une idée à propos de passerelle
    Sais-tu pourquoi l’Homme se fait si ingénieux ?
    C’est parce que les dieux ne l’ont pas doté d’ailes
    Et qu’il aspire toujours à regagner les cieux

    Après le reste suit. Puisque tout est fini
    Et que son âme cherche à gagner l’infini
    Il lui faut en tout temps chercher comment gagner
    Les plus vastes horizons, terre, amour et pensée

    Eh, Madame, madame, je voudrais dire encore :
    Tout ce que je vois, ici, vaut bien plus que l’or
    Bien que sentant pousser dans mon dos une paire d’ailes
    Pour toujours, à jamais, il me faut une passerelle

    Je ne sais pas voler et ne saurai jamais
    J’emprunte alors la voie que la petite abeille
    Patiemment chaque jour avec soin veut tracer
    Pour te joindre et rejoindre la ronde sans pareille

    Et tant pis, si ainsi je redeviens enfant
    Et tant mieux si ainsi je vis plus que cent ans

  34. Triste pres de la fenetre je pense au poete qui est parti ,il nous a quitté.
    Oui tristounette je pense a cet homme qui nous laisse tellement de chose,
    Chaque fois que nous perdons un ami c’ est ainsi.
    Mais bien vite nous oublierons ce triste moment
    Reviendra le poete qui nous est aussi indispensable que la petite abeille mon amie.
    Les abeilles que les petits nomme  » bourdonnete « les enfants disent joliment les
    Choses mais ils ne le savent pas .IL disent aussi parlant de la coccinelle  » la petite bête à bon dieu ,ou la vacotte »
    J’ aime le langage des petits et aussi les abeilles ,elles me font réver.
    Ce soir je vais me coucher avec l’ idée d’ une petite abeilleJe dors.Noisette.

  35. …………………………………………

    pluie de lambris d’or
    prendre tes mots d’oiseau à miel
    coups de langue sucrée

    si je dis noir tu dis or
    je te suis si tu me veux

    ………………………………………….

    andrée wizem

  36. Eh ! Monsieur, madame, je viens d’apprendre en allumant ma radio
    que Aimé Césaire est mort ; alors voila, je suis triste, très triste…
    Vous m’êtes plus que jamais indispensables.
    Merci Lou, merci à tous.
    Encore une fois, je reprends une phrase magnifique de Federico Garcia Lorca :
    Je pose sur son front la papillon énorme de mon unique baiser.
    Et puis je reprends tout (poète ou chanteur, c’est tout comme) :

    MEMENTO

    J’ai couché le chanteur
    sous un grand chrysanthème
    et j’écris son épitaphe.

    Repose en paix.

    La terre dort
    sous sa mantille de vent
    avec des mers agitées
    et des mers sereines.

    Repose en paix.

    En cet instant les étoiles
    se posent des questions.
    Toi tu sais la réponse
    qu’elles ne connaissent pas.

    Repose en paix.

    Tu seras gisant cette nuit
    sur une couche lyrique.
    Quel enfant a jamais endormi
    sur une fleur son sommeil ?

    Repose en paix.

    Et cette nuit j’enverrai
    pour veiller ton corps
    le papillon énorme
    de mon unique baiser.

    Repose en paix.

  37. Ruban déroulé, démarche chaloupée, chemin dévoilé
    pas de passavant demandé, juste un sourire enjoué
    et les pas qui se suivent guidés sur cette avancée

    Bon retour ossiane, beau voyage qui porte la connaissance et le partage

    merci à pierre b pour son nouvel enchaînement inspiré et
    remerciements à amichel pour cet aperçu rimbaldien

    Aimé nous a quitté mais il est présent dans ces textes
    la force du combattant des mots est là

  38. __
    Sur son cadre métallique
    Quelques notes de musique
    Quelques mouvements
    Quelques cordes pincées
    Quelques accords
    Et dans le soir
    La naissance d’une mélodie
    Et tout bascule
    Dans un état second
    Dans « le passage à l’émotion brute* »
    ___

    * expression en poésie empruntée à Pierre Reverdy

  39. Je m’invite…

    Pardon,
    Pure, mais je t’invite.

    Prend ma main.
    Oui, oui, je sais,
    On te l’a déja fait…

    Mais voila, je sens, tes doigts,
    Directs, au fond de mes doigts.

    He oui pure, sweet,
    Deux doigts peuvent se faire l’amour.
    Même quand on es grand, grande.

    Alors voila, on es la,
    Deux doigts, au départ.

    Et , on se promène.
    Juste toi et moi.
    Personne d’autre, je te le jure.

    Et, on regarde autour.

  40. Arrivée à bon port
    sur les quais d’Orléans…

    Passereaux passerelles tourteraux tourterelles main dans la main sur le pont pied marin d’eau douce s’en vont faisant la courte échelle.

  41. Vous me l’apprenez cette mort de Césaire… Encore un grand qui s’en va. Comme c’est triste.
    Ce poète qui avait de ses mots le courage, ce poète fier et sage qui transformait « la rouille et la poussière en avalanche d’aube »… de sa mort dans ma gorge, je ressens le passage.

    « Blanc à remplir sur la carte voyageuse du pollen
    N’y eût-il dans le desert
    qu’une seule goutte d’eau qui rêve tout bas,
    dans le desert n’y eut-il qu’une graine volante qui rêve tout haut
    c’est assez (…)  »
    Césaire

    Bisou

  42. et je vous lis lou, jendler, fauky, merci,
    et je vais remonter le temps en belles lectures,
    et relire rachel qui m’a piquée les yeux..
    belle soirée…

    Au bout de la passerelle
    Elle attend son amour
    Et les perles coulent l’eau
    Quand le rayon de miel
    Se joue avec une bulle d’ô

  43. Une passerelle si jolie
    Qui apaise de tellement
    De retrouvailles intimes
    Auprès de ses envies
    De serrer cajoler
    Tout simplement aimer
    L’aimé’e’ au bout du fil
    D’or d’argent de platine
    Un fil d’amour si grand

  44. Alors,
    Me revoila, sweet , pure.
    Je ne lache pas l’affaire facilement.

    Erreur de frappe, de touche…

    Pas grave sweet,
    Depuis combien de temps, je fais des erreurs de touche..!

    Je ne compte plus.
    ça ne compte plus.

    Alors…
    J’en était ou.?

    oui.
    On regardait autour,
    Tes doigts,
    Mes doigts.

    Et tu me disais :

     » C’est ou Fauki le soleil ?  »
     » tu m’a laissée, dans ta renaissance… »

    Alors moi, je t’ai répondu:

    Regarde sweet, my pure, pure morning, pure evenning…
    Regarde autour, de nous.

    Toute ces poussières de smiles,…
    Voila celle de novembre..
    Oh ! regarde celles de décembre !
    Tu te rappelle comme j’avais froid !

    Et toutes ces ondes…
    Elles m’on portées.
    Si fort.
    Que j’ai pu,
    .aller aimer ma fourchette…
    aller aimer une fille des bois..
    Et aimer,
    Toi aussi.
    Sweet.
    .C’est trop fort, pour que je sois muet.
    Raisonnable.

    ça va me faire, encore ,
    Danser dans les cordes…

    Pas grave sweet.
    Tu sais,
    Je sais, faire ça.Rope Dancer.

    Jamais rangé.
    Jamais sage.

    Toujours fidèle.

    Pure love, sweet.
    Et mes smiles, tardifs,
    Free.Absoluty free.

    Souviens toi :
    « Hey , hey , my , my….

  45. Coucou,
    Me revoilou !
    Alors, rapidement, voici les quelques mots qui me viennent en instantané sur les nouvelles photos que je découvre aujourd’hui !

    Un fil d’or…
    Comme un pont d’or…
    Si vous avez l’équilibre
    Peu importe le vide
    Pour aborder l’autre rive
    Toujours regarder au loin
    Sans regarder sous ses pieds
    Même au-dessus d’un gouffre sans fin…

    Biseeeeeeeees nocturneeeeeeeeeeees

    Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

  46. tiens une éclaircie…. à tatons, à petits pas, avec une certaine appréhension, vers ce passage lumineux qui s’offre à moi je m’avance, et vers l’inconnu qui se trouve sur la passerelle je m’approche, et me rapproche……

  47. Si la logique est respectée
    Et si le sort était jeté
    Tu devrais partir avant moi
    La mort un jour t’enlèvera

    Je serais ce jour orpheline
    Si à jamais tout se termine
    Et sous le masque de la mort
    Je verrai l’envers du décors

    Et qui s’inquiètera de moi
    Comme je le fais pour mes enfants
    « tu n’as pas chaud, tu n’as pas froid »
    des mots si bons et rassurants

    j’aurai perdu tous mes repères
    ceux qui nous font tenir sur terre
    il sera long de reconstruire
    renaître sans jamais guérir

    ce pont de la vie à la mort
    qui nous construit nous rend plus fort
    ce pont de vie, ce lien d’amour
    brisant nos vies, ce temps qui court..

  48. Les lettres cursives
    elle glisseraient sur le papier
    de mots en mots
    de ligne en ligne
    de pages en pages
    courant à perdre halaine…
    mais il y a ces passerelles
    ces petits signes
    qui effleurent le papier
    et qui donne la musicalité aux textes.
    les virgules, ces petites pierres qui permettent de traverser le ruisseau.
    le point virgule; enfin un endroit ou les deux pieds avant de repatir
    le point. Ha quelle bonheur de faire une pose bien méritée.
    et de regarder le paysage qui s’offre à nous; de posé ces deux petites pierres en équilibres, comme un barage qui voudrait retenir la beauté du monde:
    ces arbres au nuances de vert si subtile!
    cette eau d’un bleu nuit ou se reflette l’or de cette passerelle!
    que dire de plus, point d’intérogation.
    tant d’émotion, point d’exclation!
    il ne reste qu’ à franchir le ruisseau, vers ailleurs;
    vers l’au delà;vers l’imaginaire;
    passer de l’autre coté de la réalité…
    et déposer en ricocher ce qui sera la fin…
    ou peut être le début d’une autre histoire…
    mais ceci c’est à vous de l’inventer…

  49. Beaucoup de retard dans tous mes commentaires. Je ne parviens pas à dégager du temps pour être plus présente. Alors, je passe encoup de vent 😉

    >lou :
    Merci pour ce cri du cœur , Lou 😉 Bises à toi.

    >pierre b :
    Délicieuse rêverie avec des « l », pierre 😉 Merci pour ta belle plume à tire-d’aile. La bise.

    >andrée :
    J’aime bien cette idée de portée musicale. Merci pour ton passage sur la passerelle 😉

    >pierre :
    Merci pour ces gentilles pensées. Déjà arrivé, tu es déjà en train de me donner tes impressions depuis les quais ! Ca ne traîne pas 😉

    >alix :
    Bonsoir alix, merci pour la permission de fugue. La vie m’entraine vers d’autres rivages que mon ordinateur en ce moment. Je suis un peu fugitive mais pour mieux revenir ensuite 😉 Pffiou ! Quel beau poème alixien, je te suis en pensée 😉 Bises à toi.

    >Annick :
    Oui Annick, de sympathiques rencontres accompagnées de belles œuvres à savourer. Bises.

    >…
    essai concluant, non 😉

    >amichel :
    Bonsoir michel, merci pour cette belle poésie pleine d’élan impatient à la découverte des autres. Ta plume est toute légère et pleine d’enseignements. Je t’embrasse.

    >rachel :
    Cette passerelle t’a fait réfléchir dans tous les sens 😉 Le lien, l’amarre que l’on brise pour chercher et trouver la liberté. Merci pour tes belles évocations et ton humour 😉 Je t’embrasse.

    >phil :
    Jolies et touchantes inspiration dans tes envols de mots, Phil. Merci beaucoup.

    >Noisette :
    Petites abeilles indispensables à la la perpétuation de la vie et qu’il faut protéger davantage sinon on court à la catastrophe. Jolis rêves, reine Noisette.

    >Maria :
    Bises à toi gourmande Maria, ton haïku caramel me fait beaucoup saliver 😉
    >chief gardener :
    Le rayon d’or ce soir-là, de belles surprises qui arrivent sans qu’on s’y attende. Merci de ton passage.

    >Monique :
    La musique apaisante pour toi aussi 😉 Merci pour ton beau ressenti.

    >fauki :
    Mi-french, mi-english avec quelques notes de musique, ta plume vagabonde en poème d’amour 😉 Merci de ta visite.

    >Christine :
    Te revoilou et avec des « e » en pagaille ! Ton fil d’or est magique ! Bises du soir.

    >sabine :
    L’inconnu peut être source d’angoisse mais aussi de plaisir. Merci audacieuse sabine 😉

    >feu roméo :
    Un poème original et mystérieux! Bises à toi.

    >marc :
    Tu as toujours de bonnes idées. Quel bel exercice de ponctuation poétique avec cette ouverture vers l’imaginaire ! Bravo à toi !

  50. Bonjour Mme,
    Moi, j’adore votre poème. C’est interessant comment vous utilisez le photo pour l’expliquer. J’aime comment les mots sont arrangé dans le photo. Le ligne important est dans le fond de la passerelle. C’est essential pour souligner le poème.
    Sophie

  51. je t’invite, tu m’invites,
    tu m’invites, je t’invite,
    nous ne cessons jamais de nous inviter…que de plaisir à s’inviter…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *