Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Virgule flottante
plume à la boutonnière
la dolce vita
◊ Sur la Loire…
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Virgule flottante
plume à la boutonnière
la dolce vita
◊ Sur la Loire…
entre le sombre et le très sombre
le trait léger
d’un souffle
Elle,
Fleuve de désir
Déshabillée de soie noire
Plus douce qu’une mantisse
Un court silence
Esquisse d’un regard
Ici s’ouvre le rêve
La ligne de partage
Instant d’éternité
Avec délicatesse
Je poserai ma plume
Je t’aime, Blanche neige
d’un amas noyé
en cette masse sombre,
un long roseau comme un trait
a émergé,
barre nette se détachant,
et j’ai pu m »y poser,
accrocher ma légèreté
sur l’ombre visqueuse
Plume flottante
Rumeur des eaux
D’encres et d’or
Qui passent
Une seule fois…
Et pour l’éternité
Flotte, plume au vent,
Espoir blanc dans le courant
Des idées noires.
Bises blanches. Bonne journée à tous.
En respiration
un fêtu l’arrête
l’eau hésitante
les yeux fatigués
un matin sur la plage
destin arrimé
___
De passage, l’oiseau blanc m’a confié son secret.
Je le garde précieusement au coeur de mon eau.
Dans un léger bruissement d’ailes, en s’envolant, il m’a chuchoté :
« Je t’écrirai encore … ne noie pas l’encre de la vie ».
Sa promesse me berce.
___
J’ai préparé l’encre
J’ai affûté la pointe de ma plume
Pour tout t’écrire
Pour tout t’offrir
Le plus profond de mon être
S’est imprimé sur cette Page
Offrande
Madame la Vie
A dégainé son fouet d’Or
Pour tout interdire
Pour tout détruire
Il reste juste un océan
Encre noire et Plume blanche
Souffrance
De ce linceul tu nous fabriqueras
Des draps de soie
Patience
Madame la Vie
A plus d’un tour dans son sac
Renaissance
Vogue galère
vibrisses frémissantes
plein et délié
Souffle de plume
Légère funambule
Sur l’eau dormante
***
Sensible et délicat comme toujours… beau WE… je t’embrasse
Bonjour Ossiane et tous,
La Palme,
Il faut la décerner,
A l’Amour, à l’Amitié,
Les Hommes vont-ils se décider ???
Bon week-end !
Bises chère Ossiane,
OLIVIER
le courant l’emporte enivrant
Mais empêtrer dans ses ressentiments
Elle ne sait ou mène son destin.
elle se sent léger comme l’air
prête a affronter l’océan de la vie
à parcourir le monde de ses ailes
mais la réalité la retient
comme une encre invisible
une lianne indestructible.
bonne journée à tous
Un duvet tendre…sur un fil…se repose sur le courant…il se duvette…regarde…murmure…
Mince de poser mes mots, j en oublie l’essentiel,
j aime infiniment cette photo,
j aime énormément ce genre de photo si sensible et si délicate,
et de vrai vécu je suis la même,
j adore me poser et fixer un petit duvet sur un courant d’eau,
j’adore contempler et me laisser serrer et emmener par ces petites beautés de vie si jolies et si fines et pleines de vie…un oiseau a perdu ce duvet de plume et c’esté mouvant, si bel de vie…j aime, profondément j’aime..
bises Ossiane.
ivresse des plumes
dans le vent des duvets blancs
ivresse des temps
eau passée au fils
des patiences
vie virgule
à l’attente des passants
L’oiseau n’est plus,
et la plume flottante,
au gré d’une vaguellete,
n’aura que comme horizon
du vaste monde
que le noir du caniveau.
Un Canard
Ayant palmé
Tout l’été
A signé son passage
Brin de plume déposé
Il envoie son message
A sa Dolce Vita…
Pour la soirée du festival,
En tenue de gala
Les voilà
Tous deux palmant
En concerto aimant,
Sur les flots de la Loire,
A défaut de Fontaine,
Remontant le courant,
Ils laissent dans leur sillage
Des reflets bien troublants
Et disparaissent ainsi,
Dans le noir de la nuit…
Biseeeeees charméeeeees
Sur le sable chaud
des amours sur la grève
ne reste qu’une plume
Au gré du vent
les paroles s’envolent
sur l’eau en courant
plume eau vent
La plume
Elle s’accroche
Par ses petits duvets
Même si le courant
La pousse de toutes ses forces
La plume
Elle s’accroche
Pour juste se respirer
Un oiseau de passage
A perdu une plume blanche
Et La Loire qui passait là
En dessous
Par hasard de vie
L’a recueillie dans ses gouttes
De vie
Et depuis
La plume se danse la branche
Qui la lie sur son fil
De haut
De vie
Comme un point de repère
Je te laisse une plume
Mon ange
C’est un mouvant repère
Il est ce que nous fûmes
Etranges
Posé dessus la Loire
Il ne peut se fixer
Partance
Sur ce cours de hasard
Le temps peut s’arrêter
Silence
Il est possible aussi
Que dans un tourbillon
Violence
Ce repère soit pris
Serait-ce notre abandon ?
Absence
Mais non ! il ressurgit
Dans le courant docile
Naissance
Alors la plume écrit
Le plus beau codicille
Présence
Lumineux en deviennent
Nos chemins de traverses
Brillance
Loire nous fait roi et reine
Quand nos coeurs conversent
Alliance
Comme un point de repère
Tu me laisses une plume
Mon ange
C’est un point de repère
Il est ce que nous sommes
Mélange
point
trois points
trois plumes
un pont
des pierres
visages des brumes
éponges d’azur
dans l’onde
tes larmes
marées funambules
aux sables de tes berges
Loire
à la Charité
sous les murs
des mots
silences
des baisers…
de nos baisers…
…
l’amour accroché
aux flots
léger comme un plume
…flotte…
Sous le charme de ta plume
Je craque
Oui
De tes frôlements je rêve
Oui
De tes mains agiles j’espère
oui
De ne pouvoir le dire j’en désespère…
oui
De ne pouvoir le vivre j’en crève
Sous le noir de la soie
Je me cache
Sur le fil de l’eau
La plaie où git ta soif
La syllabe de larmes
____
Le vent a soufflé
Sur l’âme chimérique
D’une aile brisée
___
Bonsoir Ossiane et agréable week end
Magnifique, phil alba..j adore.
Et je continue ma lecture et je me fonds, aspe, nigra, comme c’est beau…salomé….
Une fort belle image, pour de beaux mots qui se posent comme un duvet de plumes…..d’amour….
En se poudrant le nez
Dans le ciel de La Loire
Elle fait tomber une plume
Un doux duvet
En s’essuyant sa perle d’oeil
Elle si délicate
Son ciel la voile un peu
Elle le regarde si tendre
Assis sur cette berge
Elle remercie le ciel
De le voir tout de bel
Car elle est amoureuse
De lui en travers lui
Son âme est si jolie
Elle l’aime tout de lui
Un oiseau bel coquin
A donné rendez vous
A l’amour fou
Il a laissé sa plume
Tout de blanc
Bel écrit
Et pour sa délicieuse
Se vole dans le ciel
Elle lève son nez
Devient rouge de plumes
Il est là si de bel
Son aimé éternel
La légèreté de la plume
Dansant sur le papier blanc
A côté le café qui fume
Un chat s’étire en ronronnant
L’homme dont le buste est penché
Ne perçoit le monde alentour
La tête pleine, le dos courbé
Happé par tous les mots qui courent
Il ignore la vie et les heures
Tout entier tourné vers sa tâche
création facile ou labeur
génie hybride ou bien potache
Il en oublie l’odeur des fleurs
Et l’herbe verte fraîchement coupée
Il n’a d’arôme que les senteurs
De ces lettres décomposées
Car l’écrivain est ainsi fait
Prisonnier des mots qui le rongent
Qu’il libère pour toujours imparfait
Délivré pour un temps de ces songes
Et délicate
Une goutte
Une juste perle
Emmène
Le duvet
Qui se laisse flotter
Et se laisse emmener
Sur la berge adoré
Pour un froufrou de plumes
Qui en blanchit les herbes
Et depuis ce jour là
La Loire est tout de blanc
Car elle est amoureuse
La Loire si pleine d’amour
Dans ses gouttes perlées
Que le doigtqui se trempe
Se goutte se boit se vit
En amour de la vie
c’est beau rachel…
YAOUH, quelles plumes ce soir si tendre,
à la lumière tamisée, les fleurs sentant le bel vert de vie, le séjour tout de plein, la fin de semaine elle récupère, raccroche des chairs et des tendons, qui demain reprendront la route, de bel élan, de jolie force, c’est bon de tomber dans le fond et de nager vers la surface, en écrivant, le dos courbé, la plume d’encre si pleine de mots, d’odeurs, baisers si tendres donnés, l’écrivain se danse, il fait la ronde, avec ses mots, sur son clavier, il inonde le monde encore, se respire, se vit, s’évanouit, renaît, dit qu’il aime encore et en corps, l’écrivain est juste celui qui, si tant d’amour à distribuer, alors il écrit de son ventre, sa voix se pose, ses mots s’écoutent, les jambages se valsent et l’enchantent,
chuttt, l’écrivain vit, faites silence, il vit sa vie, auprès de l’amour, en plein dedans, son petit jour, l’écrivain pose à sa cadence, chaque jour de vie qui le réveille, l’endort trop tôt sur son clavier quand le petit jour déjà levé…
chutt, l’écrivain dort, sa plume respire, ronfle tout doucement ses silences…
chutt, l’écrivain en coeur s’abandonne sur sa page blanche de mots écrits, alors il vit encore…tant que la page se donne à vivre….chuttt….
Bises du soir, désolée, une échappée de tête, que je livre…simplement. Belle soirée à chacun.
Eh ! madame, madame,
Tu dis des choses douces !
Et cela me ramène à ce qu’à dit Joseph Joubert :
« On ne trouve de poésie nulle part si l’on n’en porte pas en soi. »
Et il a dit aussi :
« Quand une fois on a goûté au suc des mots, l’esprit ne peut plus s’en passer. On y boit la pensée. »
Alors tu vois, vivent, vivent, vivent libres et partagées les échappées de tête.
Eh ! madame, madame, avec tout cela je te dis merci et je souhaite une belle soirée.
Peau rouge dans le Grand Bleu…..Restent l’arc…des flèches…et une plume…pour dessiner un coin de ciel…transpercer les coeurs…et caresser les mots… » Ne noie pas l’encre de lavie »… »déshabillé de soie noire »… »l’eau hésitante »… »le noir du caniveau »…Rendre les L..armes…une par une….les jeter dans L…eau….deux L à la boutonnière…pour seule décoration…… ,………….,………..deux virgules flottantes……….entre deux respirations…
Et tu me fais rire, monsieur, monsieur, car c’est comme cela que je vois la v ie, avec mes mots au bout des doigts, mes palpites de coeur multiplié par dix, dix petits doigts pour écrire l’amour…belle soirée, monsieur, monsieur.
Tous ces mots ce soir ont un parfum de paradis….et de douceur
_
Nuage de plume
A la surface de l’eau
La douce caresse
Spectacle de charme
Tendresse sur le lit du fleuve
Le soupir du vent
Blanc immaculé
Le doux baiser de l’oiseau
Tendre murmure
Sur le fil tendu
Une perle de rosée
Petite plumule
Figure aérienne
Virevolte en équilibre
Pétale d’oiseau
Blanc et noir satin
Une scène romantique
Sur les bords de la Loire
Sur la broche
De sa veste
Une plume
Sur un fil d’or
Et au revers
De sa veste
L’Amour
Une plume, autour des perles d’eau, des bulles d’OoOOoO, si tendres souffles duveteux…..
Sur le pont de la Charité
Ce soir tu m’as mené danser
Non point mon corps, c’est impossible
Mais mon âme oui, mon âme devenue cible
Sous le charme de tes mots, ta plume
Ce soir tu m’as bien fait tomber
Non point mon corps, hélas, c’est impossible
Mais mon âme cependant mon âme devenue cible
Sur le fil de l’eau j’ai pu funambuler
C’est toi qui m’a mené, j’ai vu l’aile brisée
Non par mes yeux, c’est impossible
Mais par mon âme, ô par mon âme, devenue cible
Sur les bords de la Loire ce soir j’ai marché
Et c’est toi, toi puis toi, vous qui m’avez guidé
Non point mon corps c’est impossible
Mais mon âme vraiment mon âme devenue cible
A une perle de rosée me suis désaltéré
Et c’est toi, toi enfin qui m’a fait reposer
Non point mon corps, hélas, mon corps c’est impossible
Mais mon âme oui, mon âme qui est devenue cible
Et tout cela par quoi ? Et tout cela, par qui ?
Un fleuve reflet de moire, une plume, une brindille
Une magicienne, une fée qui rend douce la vie
Et mon âme ô mon âme, mon âme qui vacille
« plume d’ange »
En voyant cette photo je n’ai pu m’empêcher de penser à ce « conte chansonné » de ce ciseleur de mots jazzy dont un crabe a fini par éteindre la voix, lui qui après tant d’années avait trouvé sa voie avec son île Hélène: Claude Nougaro qui en 1977 avait été visité nuitamment par un ange qui lui avait remis une plume en lui disant :
« C’est une plume d’ange. Je te la donne. Montre-la autour de toi.
Qu’un seul humain te croie et ce monde malheureux s’ouvrira au monde de la joie.
Qu’un seul humain te croie avec ta plume d’ange.
Adieu et souviens-toi : la foi est plus belle que Dieu. «
Et pour aller danser sur les bords de la Loire, je vêtirai mon âme ce soir de belles plumes d’ange et sur la surface lisse du fleuve glisserai nos mots dans quelques notes de musique et nos coeurs danseront, danseront toute la nuit.
et je chausse mes doux chaussons roses de danse, aux lacets de soie blanche, et je pose la plume doucement dans mes cheveux, et elle me danse tout au fil de ton eau, La Loire, et une main si tendre serre la mienne, et à nous deux, on parcourt cette étendue bleu, toute la nuit, de tout de blanc dedans ce noir, le secret de nous, de notre Loire, merveilleuse, si délicate qui se piste de danse toute de belle pour nous, mon merveilleux, mon tendre, mon toi de moi…
pour Monique,
comme quoi la Loire vaut bien la Garonne pour danser sur les mots de Claude.
Et pour danser les mots de Claude sont d’ailleurs plus surs que les ponts de Nantes sur lesquels d’ailleurs il y a bien longtemps qu’on n’y donne plus de bals 🙂
>regard :
Superbe d’opposer ainsi le très sombre et le blanc léger ! Merci.
>Bernard :
Beau beau beau 😉 Merci pour cette belle évocation féminine sur le fil de la blancheur ! Bises.
>brigetoun :
De mieux en mieux tous les jours, je suis très sincère quand je te dis cela 😉
>jjd :
Bonsoir jjd, une superbe mise en mots et en couleurs qui fait rêver. Merci pour ta belle écriture. Bonne fin de soirée.
>Annie-Claude :
Bien vu ce parallèle entre le noir et le blanc. Belle sensibilité, Annie-Claude, merci à toi.
>pierre :
La plume t’inspire 😉 J’aime tout particulièrement le troisième haïku et ton eau hésitante 😉 Bises du soir.
>Bourrache :
Superbe et émouvant, Bourrache ! Tu es en belle forme poétique ces derniers jours ! Merci à toi.
>nigra :
Quel beau poème sur la plume dans tous ses état, l’écriture et l’encre noire des mots! Tes mots claquent ! Le deuxième est tout aussi beau et original ! La plume prend bien des déguisements avec toi. Elle se fait magique ! Un grand merci pour ce partage.
>feu roméo :
Bien vu, roméo.Ton ressenti est très juste, bravo à toi.
>Maria :
Légèreté, délicatesse et bien sûr le silence dans ton beau haïku. Bises vers toi.
>Olivier :
Tu as sans doute raison, Olivier 😉 Bon week-end, je t’embrasse.
>marc :
Très justement vu aussi cette attache qu’on ne parvient pas à briser. Merci pour ton beau poème sensible. Bises.
>Annick :
Tu es tombée sous le charme de la plume 😉 Fort pouvoir symbolique, j’aime aussi. Ca duvette beaucoup, Annick 😉 Envie de douceur, d’amour mais émotion aussi en pensant à celui qui l’a perdu. Le ciel est en émoi et nous aussi 😉 Manque plus qu’un bel édredon de plumes 😉 Bises du soir.
>aspe :
Belle ivresse immaculée, aspe 😉 Et puis l’amour sur les rives de la Loire ; quelle superbe inspiration imagée ! Merci pour ta belle plume vivante. Bises.
>Guess Who :
Bonjour Tiago des villes, merci pour cette vision poétique du caniveau qui est encore plus émouvante que celle des champs. Tu ne publies plus, que deviens-tu ?
>Christineeee :
Tu ne manques pas d’idées et d’humour;-) Ta première strophe me fait rire 😉 Bises de la nuit et merci.
>Salade :
Hé hé, c’est vrai ça;-)
>Phil Alba :
Bravo Phil, ton évocation est très belle et sensible. Toi qui disais que tu ne savais pas écrire 😉 Merci pour ces beaux ressentis qui nous font vibrer. Bonne nuit.
>Salomé :
Bonsoir Salomé, un grand merci pour ces deux superbes petits poèmes. Le premier est mon préféré à cause de l’évocation de la plaie et de la syllabe. Je t’embrasse.
>rachel :
Magnifique évocation autour de l’écriture et de l’écrivain accroché à sa plume dont il ne peut se défaire ! Chapeau bas vers toi avec une petite bise de nuit 😉
>pierre b :
Bravo pour ton approche indienne, il fallait y penser 😉 Et puis ces références aux mots déposés ici forment un tout plein de mystère et de charme à la pierre b avec des L prêtes à s’envoler. Je t’embrasse.
>Monique :
Oui Monique, cette petite plume blanche laisse flotter beaucoup de douceur et de légèreté. Tes six haïkus libèrent leur parfum magique aux six essences différentes;-) La nuit sera belle pour tout le monde. Je t’embrasse.
>Phil Alba :
L’inspiration continue de faire battre ton cœur et ta plume 😉 Merci pour ce poème vibrant qui fait rêver. Bises.
>@nn@ :
Bonsoir Anna, belle contribution que le texte généreux de Nougaro. Faut-il poser une plume sur son cœur pour faire changer le monde… Bises et merci.
>Annick :
Belle nuit à toi sur la piste de danse en compagnie des autres étoiles 😉
Une plume dans le courant
est ce celle d’un ange blanc
arrachée par un vent méchant
ou celle d’un poète négligent ?
légère et flottant sur l’onde
elle va quittant ce monde
vers la mer elle vagabonde
voir les sirènes blondes
elle s’accroche à un radeau
un brindille un fin roseau
qu’elle a choisi comme bateau
pour tenir au dessus de l’eau
sa route est pleine d’imprévus
de beaux paysages jamais vus
d’oiseaux qui traversent les nues
de poissons dorés et dodus
mais la voilà qui desespère
elle ne connaîtra pas cythère
son gai voyage devient galère
un éole fou la renvoie vers la terre
en vrai la moralité de l’histoire
c’est qu’il faut se garder de croire
que la légéreté est gage de victoire
savoir naviguer évite les déboires
S’étendre sur la pupille
La plume du souffle inscrit
Un brin de poésie
Une fantaisie
D’un point de vue à un autre
Une plume, un point virgule
Esprit d’un souffle
A l’encre pur
Bonjour à tous,
Je sens que Véronique a besoin d’un peu de fantaisie,
Alors, pour reprendre notre souffle
Laissons le point de côté
Ne gardons que la virgule !
0001101000100011100010101 , 000010101
ODE A LA « , » FLOTTANTE !
Ainsi flotte la virgule ,,,
De 0 en 0,
Elle valse parmi les 0,
Elle vogue
De Vague de 0
En Vague de 0,
Elle nage
Dans un océan de 0 !
Taquinée de temps en temps
Par quelques 1 éperdus…
Sirène des ordinateurs,
Pour un meilleur rendu,
C’est la fée des cartes graphiques
Pour de merveilleuses couleurs magiques,
A une vitesse inégalée
En unités
Mflops
Million d’opérations en vigule-flottante par seconde….
Ainsi flotte la virgule….
Mais lorsque par hasard
Elle se retrouve coincée
Entre deux, trois 0
Ton micro a la nausée
Il a le mal de mer
Pris dans cette tempête de 0 !
Et avec ta souris
Chassant cette virgule en déroute
Prête à couler,
Tu restes là, planté
Attendant impatiemment
Qu’il reboute !
Oh joie de l’informatique !
Et pour tout ceux qui ont pigé,
Ils méritent…
Les PALMES Académiques !!!
Que deviendrait le blog
Sans la virgule flottante ?
0001101000100011100010101 , 000010101
Biseeeeeees flottanteeeeeees
___
Si la plume fait tant écrire l’homme, il y a une bonne raison : l’impossibilité de réaliser un rêve millénaire.
Voler en toute liberté à la manière de l’oiseau, il ne le pourra jamais … l’homme a perdu son temps à inventer des cages pour l’homme.
Et des prisons…
___
Virgule flottante (suite) !
Nous ne rentrerons pas dans les détails,
Noyade assurée pour les novices,
Néanmoins, pour votre information,
Voici une petite définition !
VIRGULE FLOTTANTE :
C’est un terme barbare pour dire simplement que le nombre, entier ou décimal, est exprimé en puissance de 10
En d’autres termes :
Procédé permettant de coder et de stocker les nombres réels afin d’accéder à une manipulation plus rapide des nombres par les machines.
Pour le reste, j’en sais pas plus que vous !
…A moins que notre ami Thierry,
Pour éclairer notre lanterne,
N’ait quelques virgules à rajouter
A ce commentaire
Pas ordinaire !
Virgule (suite)
Je tenterai bien un petit lien !!!!
____
http://www.astrosurf.com/luxorion/Physique/video-card.jpg
____
Victoire ! le lien est passé… Pas de prison pour le we !
Aujourd’hui,
pas de virgule coincée
dans mon ordi !
Christineee : pur hasard mon passage parmi les OOO, les 1111 et les ,,,,,,,,,
Belle journée à tous.
__
Le vent m’emporte au loin avec le fil de sa main
il franchit les ombres et la lumière
devient fantôme je laisse faire
__
Bon week end Ossiane (un peu moins de temps pour venir visiter en ce moment)
A bientôt
L’univers de la plume :
Une nuance d’horizon pour lisser l’idéal
Sur le dos des humains ;
Une caresse de mots, ha ! croire tenir le temps
Accrochée à des encres ;
Une pointe de paix sur les plaies vives
De la colombe ;
Et puis, murmure perdu, arraché à l’aile des cieux,
Pour que l’enfant se souvienne
Qu’ailleurs, en d’autres temps, un oiseau libre refit le monde.
Bourrache !
Une âme de virgule,
Coincée entre deux commentaires,
J’espère que tu n’as pas eu
le mal de mer !
Quand le hasard
fait bien les choses !!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mantisse
Depuis ma naissance, mes neurones ont toujours systématiquement refusé de faire les liens nécessaires à ma compréhension de l’univers énigmatique des mathématiques.
Je n’y comprendrai jamais rien … même avec un dessin !
Et pourtant…
l’amant tisse
des liens puissants !
Ouarfffffff !
la petite amante d’Adam dit :
mon ADam, AMANT aimant et pas dandy, DÎNE.
_
Bof, je sais…
Linked de Barabasi edition Plume
Bonjour à tous au sortir du rêve, lorsqu’une petite plume vous arrache le regard et vous emmène là bas au loin dans l’imaginaire, quand le rideau se lève….
___
Le regard du monde
Pour s’étonner et rêver
Et voir autrement
La Dolce Vita
Une palme pour ce regard
Cinquante ans bientôt
Force de l’image
Sous la plume d’une grande oeuvre
La virgule du poète
*****
Et revoilà ADAMANTINE !
Plume aux éclats de diamant
Scintille dans le firmament noir
D’un Univers bel et sombre
Voyage au Centre de la Terre
Géode du Monde à ciel ouvert…
*****
Merci … by the way … pour ces liens … et les dessins.
http://www.chsrf.ca/knowledge_transfer/pdf/digest_20060525_f.pdf
Albert-Laszlo Barabasi : je ne connaissais pas.
Aux Editions Plume, mes neurones travaillent…
Bourrache !
Pour le bien de tes neurones,
Attention à la surchauffe…
Une étincelle et pouffff
ça explose !
Monique : tu te lèves tard … c’est pas le dimanche qu’on peut faire grasse matinée ???
(Sourire, Monique.
J’essaie de décompresser : ce soir m’attend une situation … ubuesque ? dantesque ? surréaliste, de toute façon… Alors, suis pas fière pour le moment. Je fais p… dans mon pantalon).
Bon, je raccroche, là.
(mon bulletin du dimanche soir !!!)
Le tendre souffle d’une vie
Qui se pose sa plume
La couve la serre si douce
Se niche dans ses douceurs
Bon après midi à chacun’e’.
>amichel :
Tu as le pied marin et tu sais tenir une barre, capitaine Michel 😉 Une très belle évocation sur la légèreté de l’errance avec tous ses aléas. Les rimes communes pour chaque strophe m’évoquent les mouvements de l’onde. Merci beaucoup, je t’embrasse.
>Véronique :
Tu arrives désormais à naviguer en solitaire sur cette page 😉 Merci pour tes deux beaux poèmes sur l’écriture et le souffle de tes mots. Bon week-end.
>Christineeee :
Heureusement que tu es là pour nous expliquer ce qu’est une virgule flottante, je ne le savais même pas 😉 Les mathématiques peuvent parfois faire rêver. Elle semble vraiment indispensable à ce blog 😉 Vive les 1 et les zéro !
>Bourrache :
Tu n’es pas la seule pour les mathématiques si ça peut te rassurer 😉 Bonne soirée quand même 😉
>Mathilde :
Bonjour Mathilde, contente de te revoir 😉 Très joliment exprimé cette transformation en fantôme. Merci pour la délicatesse de ton évocation. Bonne soirée.
>Johal :
Magnifique comme toujours ! Quelle précision et sensibilité dans tes mots pour trouver ces belles images liées à m’écriture et à la vie! Un grand merci à toi, je t’embrasse.
>by the way hum hum 😉
Découverte pour moi 😉 Serais-tu physicien ?
>Monique :
Merci pour tes beaux haïkus à rêver. Ils contiennent tout un programme de vie. Merci pour la beauté de ta plume virgule 😉
>Annick :
Bon après-midi à toi aussi. Merci pour ton petit poème en souffle mohair 😉
A fleur d’eau
L’arc blessé et la plume pâle
Emportent au gré du vent
L’oubli d’une civilisation meurtrie.
Une plume à la boutonnière
Il s’en allait pimpant et fière
Tête haute et torse bombé
Il marchait vers sa destinée
Car monsieur était à la noce
Malgré son âge peu précoce
Il avait encore fière allure
Et se lassait des aventures
Arrivé au pied du perron
Il se dit « cette fois c’est bon »
Le fou rire de sa fiancée
Eut sitôt fait de le vexer
« Une plume en place de rose
En voilà une drôle de chose
Vous avez l’air si ridicule
Cessez monsieur sinon j’annule »
Le rouge lui monta aux joues
Mais ne perdit pas son bagoue
Il est heureux qu’avant mes noces
Je visse que vous étiez bien rosse
Il faut ma douce raison gardée
Vous n’êtes pas ma destinée
Il repartit à vive allure
Vers de nouvelles aventures
Les cheveux au vent
elle se déplace voltigeant
légère comme une plume
blanche comme la lune
un fil si fin la retient
auprès des terriens
son corps si menue
ce lien bien trop ténu
elle était tellement belle
quand elle avait dix ans
la vie est bien cruelle
son cœur est si fragile
alors elle s’est envolée
Par un beau jour d’été!
quelle drôle de maladie
Que l’on nomme anorexie!
Ecrire avec le hasard….sans t’aime précis….ni poing final…juste pour le plaisir de voir…ou la plume va nous entraîner…douce et flottante…détachée à la suite d’on ne sait quel combat…abandonnée par la mère….ou volée par le vent…C’est le Champ de Mars…un soleil à la boutonnière…que l’on découvre à l’orée du printemps…c’est un désert que nous laisse les citadins…que l’on redécouvre avec gourmandise au petit matin…ce sont les premières jupes qui s’envolent…et qui s’enroulent autour de vos rêves..en abandonnant leur parfum…C’est l’ombre d’un soir…qui vous déshabille du regard…effeuillage du hasard…tourbillon de feuilles et de lumière rare….C’est une simple promenade…à la lisière d’une feuille blanche…dans Paris ….Ecrire avec le hasard…pour l’amour d’une virgule égarée …pour se noyer dans cette larme… pour voyager sur ce visage…pour lire sur tes lèvres…le début de notre histoire..
Y laisser des plumes
Au clair de la lune
mon ami Pierrot
prête moi ta plume
pour écrire un mot
Voler dans les plumes
La suivre la plume ?
au vent,
au fil de l’eau,
au fil de l’Oeil Ouvert
la suivre? mais quelle plume?
Bon j’y retourne dans mes plumes!
« J’ai mis un’ plume,à mon chapeau,
pour avoir l’air bien comme il faut… »
Qu’y a-til de commun entre la plume de faisan du tyrolien, la plume d’autruche (?) du chapeau du milicien des Mousquetaires d’Amsterdam dans la Ronde de Nuit de Rembrandt, l’aigrette de la coiffure de la belle ?
…..
Ses longues jambes garnies de soie élégamment se croisaient et décroisaient pendant qu’elle descendait le grand escalier.
Les plumes ondulaient au rythme de sa marche,
et le public fasciné la regardait ….
Toute la beauté … de l’errance … du hasard … d’une plume-écriture … en trois petits points …
Biz, Pierre b., et beau et bon dimanche à tous.
http://www.dailymotion.com/relevance/search/mon%2Btruc%2Ben%2Bplumes/video/x3jxq0_zizi-jeanmaireplumes-et-diamants_music
Et les plumes du boa…
http://www.dailymotion.com/relevance/search/%2Br%25C3%25A9gine/video/x2ahx1_la-grande-zoa-regine_family
Plume blanche et brindilles arrachées sur un lit d’eau noire
Promesses inachevées d’un nid qui ne se fera pas
ou
Doux duvet et jeunes lianes de jonc courant au fil de l’eau
Promesse future d’une rencontre qui se fera
Qui saura
Et je vous lis, paisible,
rachel cela me fait sourire, marc c’est si juste, pierreb j’adore de beautés, candide encore, et puis déjà bourrache, je vous embrasse chacun, et je laisse courir mes doigts, seuls, comme des grands petits, ils courent, se prennent une gamelle, se relèvent, se mettent du rouge au genou, rient, sautent sur un pied, avancent leur fil qui se tord et détord en mots simples de moi, c’est une magie que l’écriture, que ce souffle qui se pose sur son fil d’écrire…bises à chacun…
Elle guette
Et puis
Son coeur palpite
Le courant l’emporte
Sa petite plume si belle
Elle la scrute s’ennivre
Depuis des jours déjà
Et le courant
Alors elle court la berge
Elle espère
Et puis
Sa main ravie
La prend
Délicatement
La regarde dedans son coeur
Souffle dessus de doux baisers
Son autre main la secoue tendre
Le duvet s’ébouriffe
Des bulles de oOOooO murmurent
Elle la porte à son oreille
Puis tout contre son coeur
Respire s’attendrit se vit
Elle souffle se palpite si douce
Elle s’asseoit pose la plume
A côté d’elle
S’allonge
Elles se regardent toutes les deux
Un souffle de vent jaloux
La soulève plus loin
Elle se précipite la ramasse
Sa plume d’ailes
Elle y tient
et anna, je te lis, et préfère la deuxième version, le triste me va moins bien..belle journée.
En virgule silence , la plume s’efface de son encre coulée
Bourrache
merci pour les liens,
Mon truc en plume,un régal!
J’avais oublié Régine et son boa!
la vie comme une plume
voyage au vent
brise légère ou tempête
pluie ou soleil
inexorable fil de la vie
la maîtrise totale tue le mouvement
bonne journée à tous
Cliquer lien de mon site Web:
« L’oiseau de Prévert, c’était un peu de poésie sur ce blog. Celle du cancre, qui ne sait pas encore que le radiateur sera attaché à ses pieds. Je relis les premiers commentaires de cet article où tu as choisi de te poser, je me demande comment je vais pouvoir présenter ce dialogue en un post format A4. Ce qui est sûr, c’est que dès les premiers commentaires les questions se multiplient. »
Dialogue avec Gaëlle suite à un oiseau trouvé chez Ossiane
Merci à tous
Plume de lune
Une ligne s’étire
Le temps en suspend
Un fil se tend
Léger
Entre deux rives
Bruno, j’aime beaucoup ta petite phrase, une respiration retenue, un souffle léger sur l’eau…
Dilgo
Merci Dilgo pour ce lien, pour le poème de Prévert
Le temps à attendre l’oiseau….
Pour écrire une simple lettre, une lettre toute seule, un a ou un i c’est passionnant de voir certains enseignants qui respectent et aiment les enfants travailler par tout le corps avant de passer à ce moment de maîtrise considérable que demande de tenir un crayon et écrire une lettre dans le bon sens pour certains enfants.
Travail de tout le corps pour se repérer dans l’espace, le haut, le bas, la droite, la gauche…. tous les temps de « psychomotricité », ou chez nous tous les temps où nous emmenons nos enfants courir dehors, grimper, se rouler par terre….
rien que savoir s’arrêter, certains ont tant de mal, tout ce travail courir, marcher, s’étendre, de rouler en boule, se figer, se détendre….
travailler le rythme, la musique
travailler dans l’espace de grands mouvements de tout le corps puis progressivement de l’épaule avec des rubans ou autre pour les cercles…
puis arriver au poignet
tenir des outils de plus en plus petits: gros pinceau, craies etc, avant de passer à tenir ce crayon, varier les plans: vertical puis horizontal, puis la feuille puis les lignes…
Chacun a son heure dans ce chemin et il peut être source de plaisirs dans toutes ces explorations de son corps
ça me fait peur qu’on tende à faire de la grande section un petit CP alors que si l’enfant est prêt ça se passe tellement mieux et avec plus de plaisir.
bien sûr qu’il en faut des contraintes et savoir écrire entre les lignes et savoir lire mais c’est tellement mieux si on peut respecter ces enfants….
bizarre bizarre mais dans tout cela je retrouve la légèreté de la plume et pas le poids du radiateur dont parle Dilgo
enfin, … un peu moins tôt pour certains.
j’aime bien tes mots, Candide,
et déjà tu m’envoles,
C’est fou ce qu’il y a dans l’écriture, il y a tant de son être qui se vit et se découvre envie, envie de se faire voir, de se faire lire en page, tant dans une petite lettre, de coeur d âme de corps d esprit, je suis éblouie devant la vie qui se donne quand elle va se farfouiller chercher, c’est miraculeux l’être dans l’être ce qu’il expulse, se souffle, respire, inspire, et palpite en mots en voix, en corps dehors..
c’est le mystère de la vie qui me garde éblouie bouche étonnée, yeux écarquillés, c’est tant la vie, si tant de vie donnant quand on se plait à recueillir sa goutte de vie dans son essence pour s’abandonner à se vivre..
en plumes toutes douces, bien blanches, bien tendres..
bises de dimanche…
La valeur de la vie dans son immense profondeur, son sens, sa vie, son souffle…
Loire,
Losque je serai vieille tige
Dans la catégorie poids-plume
(quand je n’aurai plus que la peau sur les os)
Me laisseras-tu flotter sur tes eaux ?
Du Mont Gerbier de Jonc
Jusqu’à l’océan
A chaque village, en le traversant,
Je pourrai fredonner ton nom.
Dilgo :
ai cliqué puis regardé l’oiseau de Prévert. Superbe.
Puis m’en suis allée faire un tour sur ton site.
Pour moi : découverte d’un coin de France tout-à-fait méconnu et aussi labyrinthique que ma connaissance des mathématiques, découverte d’un et de plusieurs combats, découverte d’un Dilgo-Pierre tout « crollé » (http://fr.wiktionary.org/wiki/croll%C3%A9).
Merci à toi, j’ai fait un beau voyage cet après-midi.
_
Zut, j’ai loupé mon lien.
http://fr.wiktionary.org/wiki/croll%C3%A9
Je vois d’ici des poussins d’eeeeeeeeeeeee qui sourient en battant des ailes…
elle a d’abord
pris une plume
et l’a déposé
sur le bord de son rêve
lumière
éponge
dans l’onde
trou d’azur
sur les plis noirs des remouds
quand tu te penches
sur les galets
fenêtre dans le sourire du soleil
ta voix étincelle
la plume
que tu déposes
dans les remouds…
courants
des hasards
regards
sur la Loire
Bonsoir la Cie !
Les poussins, bien lovés dans leurs eeeee, vous saluent bien !
Ajouter une plume au boa,
ça vous donne
un
Serpent à plume !
La crole est crolée !
Pardon :
La crolle est crollée !
Faut deux ailes à croLLe et à croLLée, Maman d’eeeeeee.
Serpent à plumes !
___
http://www.lepain.ch/chocolat/img/1/1_legende/statue.gif
____
C’est fait !
sur la jetée
flotte
l’empreinte subtile
d’unepalme d’or
Le soir sur la Loire, en plein été, lorsque le fleuve prend la teinte de la nuit, dans la lumière des réverbères, des milliers d’éphémères volent au dessus de l’eau, des milliers de petites ailes blanches forment un nuage d’insectes. Sur le blog d’Ossiane, l’une d’elles s’est échappée, toute empanachée, à moins qu’il s’agisse d’un oiseau offrant un présent à la Loire…
___
Belle et douce et gracieuse
L’éphémère s’est posée
A la surface du rêve,
Petite aile d’un ange
Descendue du ciel,
Dans son espérance de vie
Du temps d’un soupir.
L’élégance d’un jour,
D’une plume de vie,
D’une petite idée,
D’une miniature,
D’une virgule,
Une goutte de beau.
Plume
tant de grâce
enduvetant la nuit
dans un lit de passage
Toujours de très belles choses à lire, merci pour tous ces mots déposés. Beaucoup de retard pour réagir… peu de disponibilité en ce moment…Je passe en coup de vent force 10 😉 Ca souffle et ça décoiffe 😉
>rachel :
Très sympa ton poème sur cet élégant monsieur, merci beaucoup.
>MTO :
Belle vision cet arc blessé, merci Mto !
>marc :
Douloureux thème que tu as choisi, ton poème est émouvant, merci marc.
>pierre b :
Belle promenade romantique et pleine de fantaisie à partir d’une simple virgule ! La ponctuation nous emmène sur d’autres chemins de traverse 😉 Merci pierre.
>candide :
Quelle vivacité et inspiration dans ta plume ! Je suis contente de te retrouver 😉 Un grand merci pour la beauté de tes mots.
>bourrache :
Merci pour ta présence et pour tous ces liens vidéos. Bises.
>@nn@ :
Deux belles idées ! J’aime bien celle du nid inachevé. Merci beaucoup.
>Annick :
Ca duvette fort à nouveau 😉 Merci pour ta douceur déployée, bises.
>Bruno :
Tu as tout dit, je me tais tant c’est beau, merci !
>Corinne :
Comme c’est joliment ressenti ! Merci pour la légèreté de ta plume.
>Phil Alba :
Un amusant poème avec ces jeux de mots mais beaucoup de sensibilité aussi. Un bel hommage à ce fleuve. Merci Phil !
>aspe :
Bravo aspe, merci pour cette magnifique rêverie sur le fil d’un rêve !
>Christine :
C’est vrai 😉 Je t’envoie plein ooooooOOOOO°°°°°°
>Véronique :
Merci Véronique, j’aime cette belle idée d’empreinte.
>Monique :
J’aime observer les mouvements de l’eau ainsi que tout ce qui la rend vivante. On peut y passer des heures 😉 Et toi, tu continues sur ta belle lancée à rêver en beauté autour de ce fleuve qui fait partie de toi maintenant. Merci, je t’embrasse.
>Tay :
Rien à dire tant c’est beau 😉 Ca coule. Merci Tay.
Plein de douceur, de légerté et de mélancolie au fil de l’eau…
>Artiste peintre:
Bonjour, il me semble qu’on s’est déjà croisées;-) Merci pour tes mots déposés en toute légèreté. A bientôt.
voyageur des eaux
ta plume vaguelettes
plouf plouf pigeon mort
>En transit :
Bonsoir, merci pour le joli petit poème. Sans doute un pigeon en sursis. Vous êtes le bienvenu ici. Bonne nuit.