Lecture du Haïku Calligramme: centre, droite, centre
L’arc des songes
la caresse du soleil
le temps suspendu
◊ Atmosphères du château d’Azay-le-Rideau.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: centre, droite, centre
L’arc des songes
la caresse du soleil
le temps suspendu
◊ Atmosphères du château d’Azay-le-Rideau.
« L’arc des songes
la caresse du soleil
le temps suspendu
t-rêve »
… c’est la nouvelle
galipette de l’extraordinaire contraste
l’idée de révolution flotte
dans l’air. Mais comme le sourire du chat
envoûte
la force d’attendre
l’autobus
la poésie
maîtrise les formes
et les techniques
l’herbe sauvage
de la parole
toujours menacée
garde le rêve
votre avenir a
un charme hypnotique
le sursis s’attache à réinventer
« t-rêve »
le temps
d’aujourd’hui
c’est exceptionnel
le soleil se lève à nouveau
dans l’esprit de vos prétentions extravagantes
…et ton fauteuil rouge
ficelé
devant sa fenêtre
balaye
du regard
le parc « Atmosphères du château d’Azay-le-Rideau »
Exactement ça, que Lie m’a montré, mais assise, suspendue et rouge petit chaperon dormant, recroquevillée et rêvant, ça se voyait, à certains de ses mouvements. Et pendant ce temps, pas la peine de raconter rien, Jack n’existait pas et l’univers n’avait pas d’histoire. Les morceaux d’images et de personnages passaient, sans qu’elle puisse dire c’est ça, c’est lui ou c’est elle, reconnaissant vaguement Paris ou son père. L’inconscient n’est pas un théâtre, il se libère dans le silence interplanétaire. Des fois, il arrivait quelqu’un, il descendait à une gare, il s’appelait pierre, ce rêve revenait souvent, et la gare c’était Saint Lazare.
dans l’ombre blottis,
sur des poufs incommodes,
yeux perdus dans la lumière verte
de l’eau
et son irisation argentine,
nous avons laissé le silence
se tisser entre nous,
nourri de la présence de nos rêves,
de leur succulence complice.
Sont-ils semblables ?
Jeu de dés jetés
Porthos Aramis perdant
D’Artagnan gagnant
de ma pénombre
j’ai plongé dans le vert et l’argent,
et j’étais calme,
rassurée par la présence derrière moi
de cette force rouge ensoleillée
qui m’était une ancre
Des photos de poufs !
Quelle curieuse idée…
___
Siège et velours
Riche lieu d’un temps passé
Sire (-cire-) ou Majesté ?
_
Hier soir, tard, mon chocolat croqué venait du Ghana avec éclats de noisettes (via le commerce équitable).
_
Hé, pssstttt … y’a du soleil dans mon ciel !!! (j’ose pas le crier trop haut de peur que …)
M’en vais fêter ça en promenade avec mon indéfectible.
Biz et belle journée à tous.
___
Une âme passe
Invisible trace
Dans le couloir du tant
Et la chaise se tend
Belle émotion
Si douce invitation
Pour son repos
Au temps beau
Le temps des rois s’est assis
Séant sur velours rouge
Les temps modernes
Ont ouvert les portes du palais
Trois petits tours
Et pouf s’en sont allés
La vie de château
N’est pas pour eux
Choc des idées
Choc des générations
D’une histoire
Qui ne dit pas tout
Et tout devient opaque
Et tout devient troublant
Et tout se confond
Et tout se fond
Je cherche la lumière
Qui brouille les couleurs
Rien qu’un rayon de soleil
Du vrai, de celui qui réchauffe
Franchir l’arc des songes
Entendre mes pas
Sur les lattes du parquet
Trop bien ciré
Couper les liens
Qui retiennent les souvenirs
D’un passé, qui n’est pas si loin!
–
Sous la fenêtre…..où jamais
ne se tourne celle
qui rejoint l’absente
le souffle du jour la défait
cet espace creux
l’épreuve des lampes
le point où se loge une arête vive
le simulacre des pierres.
–
Michel Lambiotte
–
Bonne journée à tous (petite pensée particulière à Annick et son coeur plein de « tant » comme elle l’écrit…qui me cite souvent et que je n’ai pas toujours l’opportunité de remercier à l’heure..Bises à toi/vous..)
Se glisser dans un rêve
comme il vous épouse
parquets luisants
fauteuil Louis XIII
cardinalice.
Comme il est venu
le rêve vous quittera.
Et la t’rêve du rêve par son réel.vécu…
La chaise accrochée à la porte, attend, les délices du temps.
les fantômes du passé
ont hantés mes rêves
mais ils disparaissent peu à peu
les mots leurs font peurs!
ils n’ont plus d’endroits ou s’asseoir
et que les fenêtres comme issues
L’arc des songes
Un ange est passé!
Un soleil vermeil
Transperce le vitrail
Une main céleste
Un gant de soie
Un halo de caresse!
Le vitrail s’illumine
L’arc lance des flèches
Verdoie le vitrail
Un arceau de rêves en vert!
Un cerceau, étincelle de lumière!
Les songes s’estompent
Glissent dans les coulisses
De l’éternel
L’ange a déposé
Une lueur
Sur le temps.
Bel après-midi…
Ossiane
Ton calligramme est vraiment magnifique…
C’est beau, Claudie, bon après midi.
Trop pressée, je vous lirai ce soir…merci, Annick….
La maison du bonheur
Paroles et Musique: Francis Lalanne
Un jardin,
Quatre murs,
Un soleil
Doré comme un citron mûr,
Ta chaleur
Blottie contre ma chaleur,
Et ton cœur tout contre mon cœur.
Tes yeux doux,
Tes seins lourds,
Mes mains nues
Couchées contre tes velours,
Nos prénoms
Gravés au feutre en couleur,
Sur ton cœur, sur mon cœur.
{Refrain:}
Ce serait la maison du bonheur.
Même à fort loyer, j’suis preneur.
Il n’y aurait que toi contre moi
Et l’amour contre notre amour
Plus d’auto,
Plus d’ciné.
Rien qu’un rêve
Sur le bout de ton nez.
Tes grains de beauté,
Mon grain de folie
Et ta vie tout contre ma vie.
{Refrain}
Rien qu’un toit
Pour nous deux,
Rien qu’une chambre
Avec vue sur tes yeux,
Le chien qui dort
Et qui veille au bas du lit
Sur ta vie, sur ma vie.
{Refrain}
Un jardin
Sur la mer,
Un chagrin
Jeté comme un fruit amer,
Ta chaleur
Serrée contre ma chaleur
Et ton cœur
Tout contre mon cœur.
parlez moi de velours…
j’en reste interdit.
T
Ti
Temps
suspendu
Couleur noyée
Belle pénombre
Le Soleil a tendu
Son arc de lumières
Et d’un trait de rayon
Léchant l’atmosphère
Il allume délicatement
La mèche de nos rêves rêves rêves rêves rêves…….
Délicatement il allume
l’atmosphère, léchant
Le rayon et d’un trait
de lumières son arc
à tendu le soleil
pénombre belle
Couleur noyée
Suspendue
Temps
Ti
T
Biseeeeees nébuleuseeeeees
Quand la fenêtre s’ouvrira
De l’autre côté du ciel
J’écrirais quelques mots.
Un poème
Ni noir ni gris
Comme un aveu
Sur une chaise vide.
qui encore a laissé son string sur la chaise?
Annick :
Mobilier,
Males ou cartons
Est-ce là
Ta nouvelle maison ?
Biseeeees déménageuseeeeees
qui encore a laissé son string sur la chaise?
Rédigé par: le gardien
« alors lui il a rien compris,… »
ou pas bien observé
ce qui se cache
dans le velours
du fauteuil…
« Et la t’rêve du rêve par son réel.vécu…
La chaise accrochée à la porte, attend, les délices du temps.
Rédigé par: Annick »
attente si tendre
de la réverie
d’un regard
sous le fauteuil
passe
le temps…
Le temps suspendu, je n’ai plus qu’a plonger dans le regard de mon imagination qui en reflet du miroir ondule en vibration dans l’arc des songes …
AVERSE DE VESTALE
Le temps se suspend toujours
Au-dessus d’un fauteuil vide
D’où l’arc des songes
Exerce sa balistique impériale
De faiseur de pluie
Glissant sur un iris spectral
Des cavaliers font du ski nautique
Sur la mer déchaînée
Tels des dauphins ou des fleurs
Jaillissant d’un scorbut aromatique
Des rêves givrés
Menthe, cerise, cassis
Au goût de sorbet
Dans des murs de pain d’épice
Et éclats d’amandes grillés
****
Ton calligramme est bien frais… il me fait du bien dans mon état fiévreux du jour
Belle soirée et… bisous
Vision
L’oeil se baigne aux parterres safran
auréolés de rouge cardinal
la jonchée d’oeillets d’Inde et de sauge
aux chiffons de couleurs si criards
qu’ils éclaboussent loin alentour
la lumière et la pierre pâle
Beau très très beau Christineeeee et joli texte aussi.
Merci pour votre coucou Alix, Christineeee, Aspe..
Main dans la main
Ils avancent vers leur lieu
Le petit lieu d’eux deux
Une petite chapelle silencieuse
Recueillie dedans un beau jardin
Tout est paisible
Ce temps est solennel
J’avais en ma fenêtre fondé quelques espoirs :
Qu’un amour un jour vienne ;
Que le carreau se prenne
D’une douce folie et qu’un matin bien gris
Il s’ouvre, la merveille !, sur l’île aux mille fleurs ;
Ou qu’un enfant sauvage entre un soir
Sans frapper
Juste pour poser là
Un baiser d’Être libre,
-Son baiser-
Sur ma joue.
J’ai donc installé devant cette espérance
Un fauteuil de vie,
Un fauteuil voyez-vous, car les chaises ingrates
Finissent par vieillir en laissant des griffures
Sur les cœurs.
Ma fenêtre a pali :
Le reflet qu’elle donne de mes cheveux au pli
N’est plus vraiment le même.
Le fauteuil, lui, s’est endormi dans un confort
Délicieux. Je n’en bougerai plus.
Même si, parfois, j’ai une immense envie
D’ouvrir cette fenêtre, d’ouvrir ces espoirs de printemps,
Pour que le vent, simplement,
Décoiffe une de mes mèches.
😉
Oups, répét’
Ossiane si tu peux remplacer « Le fauteuil, lui s’est installé… » par « Le fauteuil, lui, s’est endormi… » ce serait super !
;):)
Hier encore tu étais sur cette chaise
Tu t’y tenais serein, bien à ton aise
Sans te douter que pour la dernière fois
Nous partagions notre dernier repas
Aujourd’hui tu reposes un peu plus loin
Le temps a suspendu son cours
Ton visage n’est déjà plus le tien
On te murmure des mots d’amour
Je ne peux m’empêcher de te regarder
Pour bien comprendre que tu es mort
Avoir cette image gravée
Qui m’obsèdera jusqu’à ma mort
Mais la grande faucheuse n’a pas gagné
Car tant que nous penserons à toi
Elle aura beau faire, s’obstiner
Même absent nous ne t’oublierons pas
Un jour ? Une nuit ?
Au creux d’un miroir sans tain,
Reflets de la vie.
Le ciel incertain
Nous diffuse en broderie
L’idée de demain…
Le temps a enfilé ses perles invisibles sur un fort joli fil, et l’a déposé, délicat, ce bel temps, sur cette chaise, dans l’alcove du temps qui se repose, charmant, élégant, dans son précieux état de vie en amour.
et comme de vrai, Jean Sé me parlait, j en ai oublié de te demander, Ossiane, d’effacer le premier texte. Merci. Bises.
Je vous assure, quelqu’un nous mène en bateau – J’ai senti du tangage – J’ai ficelé le fauteuil, il risquait de tomber – Des paquets errent sur le plancher – J’ai vu par le hublot des vagues sur la mer – Nous allons accoster, j’ai vu la terre – Des amis nous attendent sur le quai – Une vague est venue frapper de plein fouet, le pare-brise du bâtiment – Je n’y vois plus rien, ou plutôt je n’y vois que du bleu, du vert, du rouge et du brun – Des lettres et des mots qui s’envolent comme des mouettes autour d’un bâteau de pêche – Entendez-vous la sirène ? – C’est l’annonce d’une escale – Une trève dans la traversée du Rêve. Ne vous éloignez pas surtout, le voyage continue.
Ossiane,Quelle splendeur dans les couleurs ton calligramme, il est composé comme un tableau, ce pointillisme lui donne une allure de Seurat. Tu nous gâtes par ton talent. Merci.
…
Le voyage continue :
Il ne manque plus que le ciel d’orage
Quelques légendes
Retour dans le vaisseau fantôme…
…
Pour la suite
Rendez vous à la note :
Château !
Désolée, pas beaucoup de disponibilité et beaucoup de retard à rattraper dans mes commentaires.
>Rachel :
Superbe, Rachel, beaucoup de sensualité et de sensibilité dans ta belle écriture. Un grand merci !
>Christineeeeee :
Tu deviens extralucide Christine 😉 Merci pour le cadeau !
>amichel :
Un voyage sombre et émouvant et comme toujours avec ta belle écriture fluide. Bises de l’au-delà 😉
>sabine :
Ce rideau rouge t’inspire beaucoup de belles choses 😉 Un grand merci pour ta belle présence.
>marc :
Pas de quoi, Marc 😉 En retour, tu nous offres tes mots toujours renouvelés. Bises.
>Monique :
Tout mignon ce poème de soirée tranquille ; le deuxième est auréolé de l’amour des mots 😉 Merci beaucoup pour ta belle plume.
>Annick :
Jolis poèmes en subtilité, Annick ! Merci à toi.
>aspe :
Inspiration éblouissante, aspe ! Ce rideua de velours te tétanise 😉 Bravo à toi.
>Annemarie :
Emotion à te lire. Beaucoup de délicatesse dans tes mots Bises du retour 😉
>brigetoun :
Une ambiance intérieure sensiblement traduite dans tes deux poèmes ! Merci beaucoup.
>Pierre :
Les trois mousquetaires, il faut le faire et tu l’as fait 😉 Originale façon de mettre en scène la création d’un rêve. Merci pour ta belle plume !
>bonbonze :
Et oui, je ne les ai pas inventés 😉 C’était une petite salle de repos un peu moderne. J’ai trouvé que ces châteaux manquaient d’argent pour bien protéger le patrimoine.
>Bourrache :
Tout cela est très royal 😉 Merci Bourrache, je t’embrasse.
>Annick :
Un peu bancal, mon histoire de t-rêve, non… Je sens que tu hésites et tâtonnes 😉 Bises.
>Monique :
Belle inspiration ! Richesse des idées, des mots et des images ! En tout cas, tu ne tangues pas 😉 Bravo !
J’ai essayé de donner l’impression d’un autre univers de rêve un peu flou 😉 Merci à toi.
>Alix :
Merci pour cette belle découverte subtile ! Bises.
>Marc :
Joli Marc ! Une nouvelle naissance qui doit t’étonner un peu plus chaque jour;-)
>Claudie :
Merci Claudie ! En tout cas, la lumière électrise tes doigts et ton inspiration 😉 L’espace en est tout enluminé 😉 Un grand merci à toi.
>Salade :
Ah bon 😉
>Christineeeee :
Bravo Christine pour le beau poème en forme d’arc. C’est vraiment très réussi 😉 La mèche est allumée 😉
>salomé :
C’est joliment exprimé ! Merci beaucoup.
>le gardien:
Vu 😉
>aspe :
Je vous lis avec le sourire 😉 Merci aspe.
>Bruno :
Quelle maîtrise du temps et de la plume Bruno !
>gmc :
C’est très surréaliste, merci à toi !
>Maria-D :
Miam ! C’est souvent en fin de soirée que la gourmandise voit le jour 😉
Tu es malade, Maria ?
>Haddon :
Une vision parfumée et colorée qui embaume les yeux. Merci pour ta belle approche.
>johal :
Bravo johal, tu t’en est fort bien sortie avec la chaise, la fenêtre ! Quelle inspiration !
>rachel :
C’est vrai que cet endroit fait un peu lieu de réflexion et de méditation. La vie et puis la mort… ton poème est sombre et plein de beauté. Merci beaucoup pour ta belle plume.
>Annemarie :
Belle abstraction poétique autour de ce miroir ! Merci grande poétesse 😉
L’amertume, les cris, l’indifférence ;
Un monde que l’on ne peut plus partager ;
La terre qui se dérobe sous mes pieds ;
Résister, Rêver une autre existence ;
Un choix difficile qui me déchire
Une guerre qui montre son vrai visage
Un petit innocent pris en otage
Un regard sombre qui me chavire.
C’est comme un grand départ
Le grand jour, je largue les amarres !
Un sac quelques vêtements,
Mon dentifrice ma brosse à dent ;
J’observe la maison une dernière fois.
Je regarde ce qui fût chez moi.
Tu me parais tellement grand !
Tu viens à peine d’avoir trois ans :
Tu me regarde l’air étonné ;
Je te dépose un doux baiser ;
Je te dis deux ou trois mots,
Que tu comprends à demi-mot !
je t’enlace tendrement et te porte,
te dépose et passe la porte ;
je descends l’escalier sans me retourner.
je sens mon visage s’écarteler !
et mes yeux sous l’effet de la douleur
s’enflamment et fonde en pleurs !
le corps pantin, le cœur livide !
ma chaise maintenant sera vide !
Quinze ans déjà ont passé ;
Bien sûr je t’ai revu souvent ;
La douleur c’est un peu estompé ;
Mais le souvenir reste prégnant !
T-rêve de Vacances
Au Château !
Il fait beau :
On va ouvrir toutes les fenêtres,
Oter les tentures
Aérer, remeubler,
Bonbonze à la cireuse,
Bourrache au plumeau !
Les premières malles
Attendent leurs compagnes :
Les suivantes ne sont pas loin
Vite, libérer le fauteuil
Il ne va pas se sauver !
Beau remue ménage
Activité,
Déjà des rires au loin
Se font entendre…
Finie la dormance
Tranquille du château
Délaissé
Revoici la vie qui
De nouveau l’envahit,
L’espace d’un été
Rêves en technicolor
25 ou 30 images par secondes…
Capteur de la mémoire du temps :
L’équipe ciné vient d’arriver !
Silence, on tourne :
« T-rêve de Vacances »
PREMIERE
CLAP !
Biseeeeeees de cinééééééééééé
Ossiane si tu pouvais mettre ce texte avec l’autre
en le mettant en premier; merci et belle journée
L’amertume, les cris, l’indifférence ;
Un monde que l’on ne peut plus partager ;
La terre qui se dérobe sous mes pieds ;
Résister, Rêver une autre existence ;
Un choix difficile qui me déchire
Une guerre qui montre son vrai visage
Un petit innocent pris en otage
Un regard sombre qui me chavire.
Bon Week-end à tous
__
Promesses du jour
« Les caresses du soleil »
Le chant des oiseaux
Ils tiennent concert
Ce matin dans le jardin
Odeur de violettes
La nature respire
l’hiver nous offre une pause
« Le temps suspendu »
Château déserté ?
La vue est belle, si délicate, l’oeil doucement glisse son patin sur le parquet ciré, se lance délicat dans une valse si tendre, et son regard le croise, lui, cet oeil, ce doux oeil vif et bel, le parfum de ses rêves.
je garde de toi, l’image du grand père, qui inlassablement , chaque jour, à la même heure, prends son fauteil, son journal, et s’en vas se reposer façe au soleil…..
l
Juste rentré après une soirée « tristounette »et ennuyeuse…
Je passe vite fait dire bonsoir…et Annick, qui adresse un brin de fantaisie et de rêve…Douceurs des illusions, des impressions,…
puis :
« comme il n’y a plus de rapport entre tes mains et les aigrettes
qu’un vieux château habitable fait le guet enchevêtré dans ses couloirs
superficiellement le lavoir vient poser sa diligence
l’air taillé de roses
s’engage méconnaissable à la gloire des vents
les fonds d’architectures folies des landes sauvages éclatent
à la dérobée des navettes
et emprisonnent les verts reflets de l’onde
la musique sur la margelle fait comme un bouquet de parfums orangés
mais le buste des souliers
jettent en marge les instants
O ailes déployées divines qui abordent la nuit »…des statues de déesses nues , perdues dans le parc se donnent rendez-vous pour écouter « Menphis SLIM » (et c’est tout simplement magique…).
http://video.google.com/videoplay?docid=-6756038752584394007&q=menphis+slim&total=94&start=0&num=10&so=0&type=search&plindex=1
tu nous a quitté,mais aucun d’entre nous,et c’est pourtant pas faute d’avoir essayé, na pu donner, ni même jeter, ton fauteil. Ce fauteil represente pour nous, petits et grands, tout un symbole, celui du patriarche de la famille, celui du clan qu’ensemble nous representons…..
SABINE
qui d’autre que le grand-père pouvait bien se mettre dans le fauteuil ?
petite fille,
non,
ne t’assoie pas là,
le fauteuil est bien trop grand pour toi,
attention à la chute!!!
salut aspe,
personne d’autre, que lui, que « pépé »
que choisir,
les poufs, ou le fauteil?
le fauteil ou les poufs?
j’hésite….
…
sous le regard de tes mains
il y a des yeux à vendre, l’oeil de droite est à expédier
et l’oeil de gauche déteste l’azur quand s’y promène des poissons qui s’en reviennent du marché
Calmez-vous – dans un instant nous arriverons
c’est une grande bâtisse verte avec de larges baies vitrées de roux
tu plongeras
ta tête dans l’une d’elle
tu obligeras l’eau qui suit les reliefs des portiques à boire l’anti- diluvienne nuit des miroirs
nous ferons la somme et le produit de nos exemples
j’ai une lueur qui me poursuit comme un rôdeur
mais je n’ai qu’une hantise la rue va se mettre à suivre la voix d’un soleil vide
tu diras à cette femme : « j’écoute aux portes des projets car il s’y parle d’ombres floues »
le tunnel est un animal qui quand vient la lumière du jour à sa sortie, la bête meure, mais au prochain tunnel ne voilà pas que la bête ressuscite
la petite pluie fine qui court n’importe où frappe à la serrure des joueurs de cerceaux
simplistes et améliorés par un héritage les antichambres maîtrisent la soirée
ce sont par les plumes de votre chapeau que ce sont envolées vous illusions
les obligations usuelles dédommagent la construction des mots inaltérables à juste titres réciproques las les achats entraînent la gloire au service obligatoire des obligations usuelles…
connais-tu : Unica Zürn
Juste rentré après une soirée « tristounette »et ennuyeuse…
Je passe vite fait dire bonsoir…et Annick, qui adresse un brin de fantaisie et de rêve…Douceurs des illusions, des impressions,…
puis :
« comme il n’y a plus de rapport entre tes mains et les aigrettes
qu’un vieux château habitable fait le guet enchevêtré dans ses couloirs
superficiellement le lavoir vient poser sa diligence
l’air taillé de roses
s’engage méconnaissable à la gloire des vents
les fonds d’architectures folies des landes sauvages éclatent
à la dérobée des navettes
et emprisonnent les verts reflets de l’onde
la musique sur la margelle fait comme un bouquet de parfums orangés
mais le buste des souliers
jettent en marge les instants
O ailes déployées divines qui abordent la nuit »…des statues de déesses nues , perdues dans le parc se donnent rendez-vous pour écouter « Menphis SLIM » (et c’est tout simplement magique…).
et ce fauTeuil SABINE l’as tu conservé?
peux-tu t’y asseoir désormais
ou bien seulement sur les
« les poufs, ou le fauteuil?
le fauteuil ou les poufs?
j’hésite….
de l’un à l’autre,
entre fauteuil et poufs,
je passe,
je ne sais ou m’asseoir,
façe au soleil,
ou plutôt à l’ombre.
Le soleil, je choisis,
il caresse mon visage,
je ferme les yeux,
le temps se suspend,
et là,
je m’abandonne à l’arc des songes…..
« le jour progressivement
prend place
et pose
sur le paysage
sa lueur ensoleillée
es-tu réelle
ou bien rêvée »
…
« et là,
je m’abandonne à l’arc des songes….. »
…
bonne nuit…
dans le cabanon de famille,
fauteuil conservé,
ta plaçe tu a trouvé.
Maintenant,
tonton est assis dedans.
A son tour,
il represente le patriarche.
Le fauteuil,
tes petis-enfants n’osent toujours pas s’y asseoir,
mais tes arrieres petits-enfants eux osent…..
il est temps,
l’arc des songes,
m’enveloppe,
je m’envole,
bonne nuit…..
Coucou Aspe,
Un tunnel doux
Au bout la sérénité
Mon amour de vie
En vue si belle
___
En écho à Christineeeee :
_
Délire d’un Verseau de février
Plein d’envie de siroter
Son dimanche ensoleillé
_
Sans tambour ni trompette
Cireuses, plumeaux,
Houppettes,
Rangés au placard.
Aujourd’hui, tout est permis
C’est la fête au soleil-roi.
Une meute d’enfants
Pas aux abois
Envahit le château.
Sus aux sièges ancêtres
Fantômes, fantômettes
Drapés de somptueux rideaux
Cachent-cachent
Couloirs, alcôves, oubliettes.
Dans le jardin, près des mares,
Sable, verts seaux,
Cerceaux,
Pâtés, pallettes,
Paillettes
Et pêche aux canards.
D’indéfectibles chiens batifolent
Des boules de chats se dorent
Des fleurs éclatent en rires.
Folles farandoles
Dedans, dehors
En éclats d’avenir.
Jour de joies.
Alors, la chasse aux poussières
(foutu vain combat)
On la reprendra
Quand … ça se mettra !!!
_
En résumé : texte au ras-des-pâquerettes …
Biz et superbe dimanche à toutes et tous.
___
plus personne ne pourra s’asseoir
il n’est qu’une relique du passé
d’un temps disparu a jamais.
précieux et fragile
il est le gardien silencieux
des souvenirs qu’il ne délivrera jamais.
seul l’imagination et le rêve
nous permettent de le faire vivre .
>marc :
Bonjour marc, beaucoup d’émotion et de douleur dans tes poèmes. Pas de t-rêve pour ta plume sensible à fleur de peau. Bon dimanche ensoleillé !
>christineeeeeee :
Bonbonze à la cireuse,
Bourrache au plumeau
Et Christine aux fourneaux ;-)) Merci pour cette pétillante récréation d’un dimanche qui sent bon le printemps. Bises vers toi !
>monique :
Je respire à pleins poumons ton poème ! Comme il sent bon les beaux jours ! Belle journée à toi.
>rachel :
Pensées avec toi, rachel.
>Annick :
Merci pour la douceur de tes mots sur le parquet ciré 😉 Bises.
>sabine :
Le fauteuil rouge incaccesible du patriarche et symbole fort pour toi apparemment. Joli petit poème sur l’arc des songes. Merci sabine pour ta douce présence. Bon dimanche au soleil !
>aspe :
Belle inspiration et imagination dans ce texte aux contours un peu flous! Je ne connais pas cet auteur et je mets un mien vers sa biographie http://fr.wikipedia.org/wiki/Unica_Z%C3%BCrn
Merci aussi pour la belle chanson de Memphis Slim. Bon et joyeux dimanche cette fois 😉
>bourrache :
Grand soleil ! C’est la fête au château, Bourrache 😉 C’est joli le raz des pâquerettes 😉 Profite à fond !
___
Pour toi, Marc :
http://fr.youtube.com/watch?v=GlkSzlngkwU
(Pierre Rapsat, chanteur belge trop tôt disparu, jouissait et jouit encore d’une belle notoriété chez nous. Dommage qu’elle n’ait pas franchi les frontières …)
___
un fauteuil,
juste un fauteuil,
fauteuil de l’ennui?
fauteuil de tous les plaisirs?
fauteul de rêve…..
___
Sabine : à mon avis, il te faut-oeil de trêve … juste de quoi respirer un peu !
Clin d’oeil et sourire.
___
Il suffit d’une étincelle
Pour que tout à coup
Ils reviennent de plus belle
Au plus profond de nous
et je le recite, Pierre Rapsat, que je découvre,
c’est beau, merci Bourrache. Bel dimanche.
toi, moi,
et un seul fauteuil,
un fauteuil,
que nous partageons,
voila maintenant presque 15 ans,
un fauteuil,
un fauteuil pour deux……
bourrache, je m’en vais pour le moment respirer le grand air de dehors, et profiter de cette journée plein de soleil….. bises, à plus tard…..
___
Un fauteuil pour deux :
Patient et immensément heureux
Me semble l’amour
Qui s’y blottit
Sans s’y sentir
A l’étroit …
_
Et quand il y en a pour deux
Il y en a pour trois
Dit le dicton.
Une petite place pour moi ???
J’ai le dos tout cassé
A force de rentrer
Mes bois …
(j’ai une longueur de retard
sur l’automne
– ramassage de feuilles y compris –
et le printemps précoce
présume de mes forces …)
Qu’est-ce que je vais bien dormir ce soir
Avec ma dose de soleil
Et d’air printanier !!!
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dans un fauteuil de velours rouge
parfois une ombre bouge
que l’on regarde avec effroi
est-ce le fantôme d’un roi
ou une amante délaissée
qui pleure encore sur son passé
un sage endormi un vieil érudit
ou peut-être un poète maudit
qui écoutent frapper aux carreaux
le vent sur les fenêtres à meneaux ?
dans un fauteuil de velours rouge
comme le sang la lanterne des bouges
ou les crimes de cauchemards
s’assoie le fantôme blaffard
d’un vampire sorti du tombeau
dans une crypte du chateau
pour pervertir des beautés nues
surprises dans leurs rêves ingénues
dans les couloirs on peut le voir
errer dans son long manteau noir
s’est-elle assise dans ce fauteuil
la scandaleuse madame de Merteuil
du livre de monsieur Laclos
auquel on songe yeux mi-clos
ainsi qu’à ses roueries libertines
séductrice aux piquantes épines
ou est-ce le spirituel Voltaire
pour qiuelques joutes épistolaires
dictées à Madame du Chatelet
ou à sa nièce tant cajolée ?
fauteuil rouge hier mystérieux
aujourd’hui bien poussiéreux
Rouge velouté….robe orangée….trois mèches brunes….bracelet clouté….il est interdit de s’approcher…impossible de l’effleurer….Elle reste solitaire….le dos contre la boiserie dorée…elle attend…elle sait que près d’elle on peut se confier…C’était hier…ou plus tard….peu importe…Elle était la…à l’endroit précis ou se trouve cette chaise abandonnée….elle jouait avec le soleil…glissait sa main dans la soie mélangée….comptait les battements d’un coeur étonné..épousait les courbes d’un amant éperdu…La caresse du soleil….l’émotion suspendue…le temps qui se déplace…qui va….qui vient…Elle était la…sous l’arc des songes…à l’endroit précis ou le rêve flirte avec la réalité…lèvres veloutées…robe orangée….trois mèches brunes….Sur le sol….têtes rondes et lames effilées….un bracelet clouté….
merci bourrache je ne connaissais pas
et bonne nuit réparatrice
bonne soirée à vous tous
Le soleil ne réchauffe plus mon corps et la pesanteur me fait l’effet d’une plume.
Je déambule à longueur de journée dans les couloirs de ce qui fût ma demeure. Parfois quand je me sens las, je m’assois face à la fenêtre, sur le fauteuil de velours rouge.
Le jardin est inchangé. Bien sûr les arbres ont grandi mais l’ordonnancement est le même que celui que j’ai connu dans mon enfance il y a bien longtemps !
Les odeurs de buis me rappellent ces belles journées de printemps ou je me promenais main dans la main avec ma bien aimée. je suis seul à présent . Maintenant plus personne n’y vit. Seuls quelques visiteurs parcours encore ce merveilleux château. Parfois pour me distraire, je m’amuse avec eux.
Assis confortablement je fais des grimaces ; je déplace les objets ; Mais ce qui m’amuse le plus c’est de faire des bruits incongrus. Alors chacun se regarde avec des yeux outrés en s’écartant à grands pas. Il faut dire que malheureusement je ne contrôle plus trop mon arrière train..
Chaque jours je reporte mes projets au lendemain, car j’ai ddu temps devant moi. L’éternité vous en rêvez ! Moi c’est un vrai cauchemar !
De tes rêves à mes rêves
Il n’y a parfois qu’un pas
De mes rêves à tes rêves
Parfois bien plus que ça
De tes passions, de tes amours
Souvent je ne suis pas
De mes envies, au gré des jours
Parfois tu ne sais pas
De tes rêves à mes rêves
Il n’y a parfois qu’un pas
Un sourire sur les lèvres
tu t’endors dans mes bras
Ossiane merci de corriger le dernier vers
Tu t’endors dans mes bras
Un t-bonsoir à tous
blogeuses et blogueurs
de l’Oeil,
Après journée bien chargée,
m’en vais au pays des rêves
en vrai !
Allez,
A lundi
Si le coeur vous en dit
(ça me rappelle quelque chose !)
Christineeeeee
Sur une rouge assise de velours,
Je rêvais aux douces vaporisations,
D’un bassin d’eau chaude,
Au creux de la nuit hivernale.
Au milieu du songe d’un lourd sommeil,
Je me purifiais à la chaleur bienfaisante,
D’un bouillonnant bain rougissant,
A l’abri du vent frais.
A la fenêtre de mes yeux fermées,
Je m’abandonnais à la musique,
Des jets de la fontaine,
Suspendus le temps d’une soirée.
un fauteuil en corps d’étoile
blond et rouge vermillon
qui debout
tient mon coeur
mon coeur
est un oiseau de mer
libre et sauvage qui part vers l’ île du Levant
tous les matins
quand elle me sourit
le fauteuil blond devant mon lit
je rêve
je rêve à nos étreintes
à nos joies
à nos pleurs partagés
et j’aime sa voix
fauteuil au coeur d’étoile
au buste d’apocalypse
aux seins en hyperboles de soleil
à la bouche des anémones de mer
aux yeux d’oriflammes
le fauteuil
qui tient la nuit des conciliabules
aux illusions qui me traversent
le fauteuil parle avec ses yeux
à mes songes secrets
le fauteuil imagine mon sourire
il imagine mon corps
le fauteuil en corps d’étoile
blond et rouge vermillon
qui se tient debout dans mon cœur
Sur la fenêtre de l’âme
Une larme a glissé
Une lumière s’est infiltrée
Pour faire émerger d’autres gammes
Est-elle rouge ou verte
Est-elle jaune ou orange
Elle est seulement ouverte
Ouverte comme l’archange
Mes yeux ont esquissé
Un mouvement une caresse
La brume a dessiné
L’odeur de la tristesse
Est-elle rouge ou verte
Est-elle jaune ou orange
Elle est seulement ouverte
Ouverte comme l’archange
Et aux lueurs d’or et de rêves
Je me suis accrochée
Et je m’y suis ancrée
Accordée une trêve…
Est-elle rouge ou verte
Est-elle jaune ou orange
Elle est seulement ouverte
Ouverte comme l’archange
La couleur j’ai quêté
Je me suis saoulée de vert
La saveur j’ai absorbé
Me suis abreuvée des ses mystères
Est-elle rouge ou verte
Est-elle jaune ou orange
Elle est seulement ouverte
Ouverte comme l’archange
Lumière capitale
Capitule parchemin sombre de mes misères
Lueur embaume mon âme erre
Que triomphe le rouge pétale.
Est-elle rouge ou verte
Est-elle jaune ou orange
Elle est seulement ouverte
Ouverte comme l’archange
tes rêves soulèvent
l’espace du fil à fil
de nos amours rutilants
tes rêves accomplissent
le temps du gravier grissant
par l’imposte de la fenêtre
>Bourrache :
Bonne nuit réparatrice 😉
>amichel :
Un superbe poème tout en vers ! Quelles belles histoires autour du fauteuil rouge ! Histoire qui glace le sang parfois 😉 Merci pour ta belle imagination, je t’embrasse.
>pierre b :
Bonsoir Pierre, contente de te revoir 😉 Comme ce rouge te va à merveille ! Il est le point de départ de rêverie d’amour. Beaucoup de doucuer et délicatesse dans la chaleur de cet instant magique. Merci à toi, je t’embrasse.
>marc :
Un texte étonnant sur la solitude d’une vie et parsemé de touches d’humour inattendues 😉 Tu explores décidément chaque recoin de ce château 😉 Merci, bonne nuit !
>rachel :
Une jolie évocation empreinte de mélancolie et de belles images comme celle de la fin. Merci pour la sensibilité de tes mots.
>Christineeeee :
Bonne nuit Christine, fais de beaux rêves !
>aspe :
Magnifique poème d’amour, aspe ! Tu es assis sur un fauteuil magique 😉 Bravo à toi.
>Nath :
Bravo Nath, cette fenêtre t’a beaucoup inspirée et en couleurs ! Ecriture sensible, fluide et graphique en hommage à la lumière qui baigne l’âme et le cœur. Merci beaucoup, je t’embrasse.
>regard :
Un beau poème en deux temps pour deux photos. Tu t’es bien imprégné des deux photos ; j’y retrouve quelques ingrédients que tu as transformés avec ton crayon magique 😉 Merci à toi, je t’embrasse.
A force de rêver
A la liberté
A force de l’avoir voulu
A force de s’être battu
Avec rage et férocité
Ils l’ont écrit pour l’éternité
En lettre de sang
Depuis plus de deux cents ans
Liberté de pensée
Liberté de bouger
Liberté de parler
Liberté, égalité, fraternité
Mais on a oublié
Que les rêves sont fragiles
Comme peut l’être la vie
Et qu’elle peut se briser
Comme du verre irisé
Ravivons ce rêve
Sans aucune trêve
Partout ou le pouvoir
écrase de son poids
Partout ou l’argent roi
Devient le seul espoir
Ensemble nous allons résister
Nous sommes tous les enfants de la terre
Luttons pour ces travailleurs forcés
Qui on l’age de jouer
Pour ceux pris en otage
Ou mis en esclavage
Pour ceux qu’on, a enfermés
Avec des procès bâclés
Quand il y a eu procès.
Ensemble il faut rêver
Cette fameuse liberté
Qui ne peut être séparée
De l’amour cette félicité
Le veilleur de temps
endormi
dans un recoin de songe
a laissé la place vide.
L’ombre profonde
du passé
échappée
de la lourde toile
du temps
s’est envolée
dans une poussière
de lumière.
>Corinne:
C’ets beau Corinne! Tu arrives par l’intermédiare de quelques mots bien choisis à restituer l’ambiance de ces images. Un grand merci à toi!
La mandarine
Quand avec les années mon nom sera célèbre
Que mon parfum fruité sera sur toutes les lèvres
Que ma robe orangée hantera tous les rêves
Alors je servirais de prix à la beauté
ALain