Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Un ciel d’orage
le palais des légendes
vaisseau fantôme
◊ Auparavant, un simple encart situé en haut à gauche de nos blogs permettait de signaler au modérateur tout débordement raciste, pédophile ou diffamatoire. C’était amplement suffisant. Depuis quelques jours, l’encart a été supprimé pour être remplacé par la mention « Alerter » en bas de chaque note et commentaire déposé. Cet insistant appel à la vigilance et à la délation me parait exagéré. Il fait naître la suspicion sur le blogueur et les visiteurs qui peuvent avoir l’impression d’être surveillés. Il faut savoir qu’en tant que blogueurs responsables, nous veillons déjà au contenu de nos blogs et respectons la charte du Monde. C’est pourquoi je demande au Monde de nous faire confiance et d’enlever cette mention en bas de chaque note et commentaire. J’ai envoyé un ticket au Monde pour signaler ma réprobation.
◊ Voir les blogs qui en parlent: L’oiseau des îles, Le Chasse-clou, Bloguer ou ne pas bloguer ? » Les délateurs anonymes, Zazimut – Suspicion et délation, Les jalons du temps – Traces
◊ Voici la réponse du Monde à mon ticket. Au prétexte de toujours plus de sécurité, je pense également aux caméras qui seront de plus en plus présentes dans les villes, nous entrons de plein pied dans une société de surveillance alors qu’il faudrait développer la responsabilité individuelle et le lien social. « Big Brother is watching you » de Georges Orwell est plus que jamais d’actualité. Blogueurs et visiteurs, si vous éprouvez le même sentiment que moi, faites part de votre réprobation au Monde en envoyant un ticket ou un mail au responsable de la plateforme afin que l’ancien bandeau qui permettait de signaler un abus retrouve sa place originale et que la mention « Alerter » soit supprimée des bas de note et de commentaire.
Bonjour,
La fonction « Alerter » sur les pages de blogs n’est nullement dirigée contre les auteurs de blogs sur notre plate-forme. Au contraire, Le Monde.fr met tout en oeuvre pour offrir aux auteurs de blogs tout le confort et la sécurité possibles.
La loi sur l’économie numérique – et la jurisprudence récente en matière de diffamation – impose à tous les services de blogs certaines contraintes, et notamment de donner facilement aux lecteurs la possibilité de signaler un contenu contraire à la loi. La présence de cet outil de signalement sur toutes les pages (billets de blogs et commentaires) permet de repérer des contenus contraires à la loi plus efficacement que le simple lien en haut de page des blogs.
Nous poursuivons nos efforts pour développer la qualité de notre plate-forme de blogs et améliorer, jour après jour, la mise en valeur de la vaste majorité des blogs que nous hébergeons.
Cordialement,
L’équipe du Monde.fr http://www.lemonde.fr/blogs
La princesse dort.
Ne la réveillons pas encore
Le soleil à l’aube
chassera ces obscurs nuages
Et quand le ciel clément
ne lui annoncera
que d’heureux présages
alors ce sera le moment.
et comme le chateau arrivait
en flottant
pour se plaindre,
le ciel lui répondit
« moi, je sais,
je sais qu’à ta régularité
et à ta pierre il faut une lumière blafarde,
je sais qu’à ce grand toit bleu noir
il faut des nuages sombres,
je sais que tu ne t’animes
et ne t’allèges
que si je feins la colère »
Pour mon roman donc, puisque maintenant c’est un roman j’ai décidé, il y aura ça, dans l’espace flottant. J’aurais pu utiliser bien sûr le château d’Alfred, mais ça ne se passe pas à la même époque et c’est un autre roman je crois; et, c’est toujours pareil ça ne dénonce rien, même pas le père de mes enfants qui est une femme contre toute attente – ça c’est une bonne accroche, les gens vont cliquer sur le lien. Et bien que celle qui se prélasse dans son bain, au milieu de la prairie quand il fait chaud l’été, ait effectivement un livre bleu, un livre de Gabriel Tarde je ne sais pas lequel, et qu’Alfred appelle ma princesse. Mais c’est une vache. Normalement, Ossiane, c’est pas normal, je tiens à le dire. Parce qu’Alfred est un de mes lecteurs et je ne vois pas ce qu’il vient faire dans mon roman. Mais ça m’arrive souvent de m’emmêler les crayons de couleur. C’est à cause du château, c’est ça qui me met dedans. Alors disons un autre château, flottant celui-là, où Jack va faire monter un auto-stoppeur. C’est Pierre, il va à Tombouctou, mais pas la capitale africaine, hein, autre chose. Car n’oublie pas, le château flotte.
« Former la sensation personnelle à l’aide d’une collision flamboyante de mots rares » Jacques VACHE dans une lettre à André BRETON en 1917
qu’elle vienne cette insupportable splendeur
que je la contemple
…………………….avenir fiévreux
——————————————-fondement du frisson
———face amoureuse des ruines
——————————toutes les brindilles de la rêverie
« *************âme sublime d’un soir brumeux
*****************************************iris distillés aux contrepoints des galets
« » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »château
« » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »tire sur les impitoyables sources du pouvoir
« » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »château
« » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »conclusion d’irréel » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
Son seau, à la main, elle se retourne, la petite fille, il est là, le château, il est là et bien Là, et elle sourit, tout simplement, la vie…
le peintre passe devant la petite fille et songe au poête et à cette soirée de partages dans le parc du « château » : (pour mon ami J.B)
cette petite fille Ossiane c’est la mienne :
le jardin « château »
d’arbres nombreux
était grand
les fleurs blanches de magnolia
à la fenêtre
naissance
surface inerte
lieu non conventionnel
la page et la toile libre nécessairement
les « Cahiers du Sud »
entre d’autres revues et deux livres « château »
« une peinture lettrée » écrira : filette
et ce besoin
chez le peintre « château «
de confronter les lignes
la lumière
la couleur et les signes d’écriture sur la toile
en une lutte
au final sexuelle
est textruction,
période « abstraite »
principe d’intermittence
couleurs pures
taches opposées
en son envers
expositions
pour « défier la limite, voilà l’oeuvre du peintre »
ni figuration
ni refus du signe
mais l’illimité des sujets : « château »
J’entends leurs soupirs
J’entends leurs bruits de chaînes
« Les autres » sont là
***
Belle journée avec ou sans fantômes
___
Château-paquebot
Arrimé au ciel dans l’eau
Reflets et meneaux
___
Pour Maria-D et pour un sourire :
« Deux fantomes se rencontrent.
L’un dit à l’autre :
– Tu as perdu ton mouchoir.
– Non, c’est mon fils. »
_
Oui, bon, je sais …
reflet du temps passé
il se dresse , majestueux
sous le ciel caméléon
belle journée a vous
Bonjour, que le soleil brille dans le coeur de chacun
___
Au bout de ses rêves,
Là bas à l’horizon
Où l’enfant venait de projeter ses voeux
Sur l’écran de l’espoir,
Où son regard perdu dans l’infini
Bâtissait un mode féérique
Perçant le ciel d’une lueur étrange,
Baigné du bleu profond de l’océan
La magie a fait son oeuvre.
Il règne une atmosphère étrange,
Toute empreinte de mystère.
Le rêve côtoie la réalité
Au château des rêves bleus.
Pas très loin d’Azay le Rideau, parmi tous ces merveilleux châteaux de la Loire, il y a Blois, près de son magnifique château, la maison de la magie, d’où ce conte semble tout droit sorti. C’est une région merveilleuse où se côtoient, beauté, histoire, poésie, amour et magie.
Ossiane
Je vais jouer aux fantômes..aujourd’hui…
Cieux en tumulte
Barbe-Bleue au Château D’If
Bâteau fantôme
Belle journée…à aller se promener en bâteau au Chateau d’if, à Marseille
Merci pour la bonne blague, Bourrache, belle journée à chacun.
Allons nous admirer une série sur la Loire ?
Cela commence bien si c’est la cas …
Toujours absentes les mouettes de mer
Les hommes, eux, s’amusent
au jeu de Bataille d’herbes
Frissonnent les saules duveteux
Eclatent les prunes trop mûres
Le crépuscule amenant une fine pluie
mouille la balançoire du jardin.
Bonjour Ossiane
–
Dentelles de pierre
Châteaux hantés
Escaliers dérobés
Passages secrets
Zut me suis perdue…
–
Bonne journée:)
Décidemment Le Monde ne sait plus quoi inventer! Incitation à la délation, on s’interroge? Serions-nous considérés comme des débiles, inconscients de leurs actes? Tout cela m’empêche (pour le moment) de « voir » le chateau. Dans ce calligramme de nuit, ne se cacherait-il pas quelque sarabande clandestine? O chateaux, derrière vos murs, …
Ô saisons, ô châteaux
Ô saisons ô châteaux,
Quelle âme est sans défauts ?
Ô saisons, ô châteaux,
J’ai fait la magique étude
Du Bonheur, que nul n’élude.
Ô vive lui, chaque fois
Que chante son coq gaulois.
Mais ! je n’aurai plus d’envie,
Il s’est chargé de ma vie.
Ce Charme ! il prit âme et corps.
Et dispersa tous efforts.
Que comprendre à ma parole ?
Il fait qu’elle fuie et vole !
Ô saisons, ô châteaux !
Et, si le malheur m’entraîne,
Sa disgrâce m’est certaine.
Il faut que son dédain, las !
Me livre au plus prompt trépas !
– Ô Saisons, ô Châteaux !
Arthur Rimbaud
Donne-moi la clé
si la belle en ces murs
est toujours endormie
Azay, Azay le Rideau
Une perle sur l’eau
posée
–
Et dans le château d’Ussé
une belle au bois dormant
S’est cachée..
De prince charmant point
Parti guerroyer à Angers
Oubliant le sot qu’à Chenonceaux
des labyrinthes ensorcelés
le retiendraient auprès de Diane
L’ensorceleuse
Mille Chambord
S ‘impatiente la belle
Il ne sait pas de quel Blois
Je me chauffe
Chinon il reviendrait
–
Photographie superbe en ambiance ou coulent les proses des jardins ou en reflets de Narcisse s’éveillent nos sens en miroir de l’eau ou jonglent les délices …
et je vous lis avec plaisir….Miomodus, jeandler, alix, et déjà je peux citer chacun, j aime lire chaque diversité, avec joie..et en douceurs….
Elle
A sa fenêtre
Regarde le parc
Et la perle d’eau
En bassin
Et
Elle
A sa fenêtre
Revit le bel
Et la tendre caresse
En elle
Et
Elle
A sa fenêtre
Reçoit la vie
Et la douce soirée
En elle
Et
Elle
A sa fenêtre
Refixe l’horizon
Et la délicatesse
En elle
Et…
C’est son secret Dans les passages Souterrains De son coeur…
Et
Elle…
C’est son épure
Château. Faim dans mon ventre s’entend
Gale et poux mangent le crâne de mon enfant.
Dit le manant
Histoire d’une Princesse
(suite)
Les fées ne s’étaient pas trompées
La Belle au fuseau s’est piquée…
Quelque part endormie
Au cœur du château
Enfermée à huis clos
La tour prend garde
Et défend son joyau
100 ans méditer
100 ans à espérer
100 ans à rêver
100 ans à se reposer
100 ans à siester
100 ans à farnienter
100 ans à imaginer
100 ans à songer
100 ans à planer
100 ans à désirer
100 ans à attendre…
… son Prince,
Qui suspendra le charme
Délivrera son âme,
Brisant l’enchantement
…
Miracle des contes
Mystères légendaires
Magie de l’imagination
Rêvons
…
Merci à Ossiane
Pour ce petit tour
En terres légendaires !
Bises endormieeeeeeeeees !
Grenouilles dans les douves coassent, coule
La cire des bougies, gardé par la lune.
Château endormi
Dans une obscure clarté baignée de solennité, j’aperçus le château enchanté aux merveilles si bien dissimulées. Sa silhouette diaphane se reflétait majestueusement dans les eaux profondes du lac. Personne à la ronde. Drapé dans mon habit blanc de fantôme, j’inspectai les alentours de cet édifice noir quand soudain, des éclairs fulgurants déchirèrent l’atmosphère…Je me glissai alors furtivement dans les oubliettes du château, une porte se mit à grincer dans un silence obsédant, mon coeur haletant, j’ai si peur de rencontrer des êtres de chair et de sang, et voilà que je me trouve nez à nez avec mon double, aussi blanc que la poudre… de perlinpinpin….
Holà! Diantre! Que faites-vous là, je suis ici, chez moi, j’erre dans ce château depuis des lustres et vous n’avez rien à y faire, otez-vous donc de mon chemin, où j’appelle mes ancêtres, deux fantômes dans un château, l’un de nous est de trop!
C’est alors qu’apparut la princesse, dans la galerie des pas perdus, elle détenait le secret…de polichinelle…Nous nous prîmes alors par la main et disparûmes, fantômes hallucinés dans les brûmes de la voie lactée.
La légende raconte que les fantômes ont parfois peur de leur ombre!!!!
Je te suis depuis un moment sans jamais avoir laisser de com, hé bien voila j’adore ces jolies photo.
Embarquement immédiat
Dans le vaisseau fantôme
Pour voyager dans l’au-delà
Au royaume des ombres
Hooouuuuuu ! Hooouuuuu ! Hooouuuuuuu !
Ne bougez pas ! Accrochez vous,
Serrez les bras dans l’ombre
Pour traverser les chambres sombres,
Galeries mystères au rendez-vous
Hooouuuuuu ! Hooouuuuu ! Hooouuuuuuu !
Attention aux pâles spectres errants
Aux squelettes cliquetants,
Qui pourraient bien apparaître
Au prochain tournant !
Hooouuuuuu ! Hooouuuuu ! Hooouuuuuuu !
Méfiez vous des fantômes hurlants
Et leurs copains les revenants
Qui rôdent et qui vous guettent
Du sommet de leurs échauguettes
Hooouuuuuu ! Hooouuuuu ! Hooouuuuuuu !
Un petit détour aux oubliettes
Un Dracula par ci, un Dracula par là
Qui se dérobe par la porte secrète
Ou qui apparaît là où l’on ne l’attend pas !
Hooouuuuuu ! Hooouuuuu ! Hooouuuuuuu !
En route pour le Château Mystère
En train fantôme, bateau légendaire
Pour un voyage hallucinant
Au royaume des ombres délirant !
Hooouuuuuu ! Hooouuuuu ! Hooouuuuuuu !
Fin de la visite
Le wagon s’est arrêté
Les peurs se sont apaisées
Tout le monde descend
Mais un éclair a jailli
L’orage a accueilli
Les voyageurs transis,
Ouvrez vos parapluies !
Prochaine visite
Dans une heure !
Bises arroséeeeeeeeees !
Rêver autour de ces nobles et majestueuses demeures, faux rêves sans doute/ Jeanne Bourrin disait de cette région :
« pays harmonieux dont on vante la douceur, l’élégance, la beauté aristocratique, l’incontestable art de vivre ».
On comprends pourquoi les rois de France en ont fait leurs lieux de résidence, attirant les meilleurs architectes, peintres et poètes, paysagistes, artistes et où, au cours des siècles, une grande partie de l’histoire s’est jouée.
__
Nuages d’orage
Aura fantasmagorique
Du grand rêve bleu
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Âmes en liesse
Errantes au château des songes
Gronde le tonnerre
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Demeure royale
Château de la Renaissance
Joyau d’Indre et Loire
___
Rousseau séjourna dans cette région et plus précisément au château de Chenonceau, il écrivit en se promenant sur les bords du Cher :
« Qu’à m’égarer dans ces bocages
Mon coeur goûte de volupté !
Que je me plais sous ces ombrages
Que j’aime ces flots argentés! »
dans lesquels se mirent ces somptueuses demeures, « Reflets de Narcisse » comme dit Bruno avec son beau regard de poète.
Retour de grâce avec la voix qui tremble
chacun de nous s’acharne doucement
sur la dépouille intacte du moment
en essayant des mots qui lui ressemblent
Pour Bourrache
Merci pour l’histoire…
En retour… te souviens-tu du fantôme du Louvre ?
http://www.dailymotion.com/relevance/search/Belph%C3%A9gor/video/x1sban_belphegor-i-part3_shortfilms
Et rien que pour le bonheur de revoir Juliette… bise à toi
Merci pour tes mots Monique, de Rousseau, de reprendre les jolis mots de Bruno..
bbbrrr, belfégor, me faisait si peurrrrrrrrrrr…
en pure perte obstiné parleur
qui s’avance en état de phrase
à travers son pays la langue
infiniment infiniment
Promis, je n’ « alerterai » pas à ton encontre 😉 Ce serait un beau gâchis 🙂 Bonne soirée Ossiane !
Le pays sous la peau vous désespère
on en revient en parleurs étonnés
que leurs pauvres restes aient pu donner
un instant naissance à cette lumière
>Annie-Claude :
Bonjour Annie-Claude, fini, le haïku, tu t’envoles en poésie mystérieuse ;() Que va-t-il se passer 😉 Merci à toi, bises vers ton blog qui devient de plus en plus bleu 😉
>Brigetoun :
Tu m’amuses Brigitte 😉 Tu te projettes à fond dans les images et il en ressort un paysage imaginaire plein de fantaisie. Merci, je t’embrasse.
>Dilgo :
Sur quelle planètes vis-tu, Dilgo 😉 Soit pour le roman flottant mais il faut que tes commentaires s’harmonisent avec les notes publiées 😉
>aspe :
L’apparence graphique, le contenu et l’originalité de tes poèmes me font penser à ceux de Bernard que je ne vois plus ici malheureusement. Merci pour ta belle écriture presque abstraite et ton beau tableau de mots.
>Maria :
Maria, tu me fais peur avec ces bruits de chaînes ; je me sauve vite 😉 Bises.
>Bourrache :
Rigolote ta blague 😉 Je pense comme toi à un château vaisseau. Merci pour ton bel haîku.
>marc :
Ciel caméléon, c’était vrai ce jour là 😉 Merci pour ton bel haïku du temps passé.
>Monique :
J’acquiesce, c’est une superbe région 🙂 Un beau poème empreint de fantastique et de mystère ! Tu as bien compris où je voulais en venir 😉 J’aime ces ambiances électriques d’orage au niveau des lumières.
C’est vrai qu’on peut penser aux livres de Jeanne Bourin. Tes derniers haïkus sont énivrés, un hommage à la Loire. Merci pour toutes les références que tu as données. Bises liguériennes vers toi.
>Claudie :
hou hou hou ! tu me fais peur Claudie, où te caches-tu ? Tes fantômes sont merveilleux ! Merci pour tes belles évocations dignes d’un film fantastique 😉
>Guess Who :
hé hé, tu es bien curieux Tiago 😉
>MioModus :
Ton poème est très visuel et sonore, j’entends les gouttes de pluie et les prunes qui éclatent ; c’est beau cette balançoire 😉 Je suis toujours interloquée par la façon originale dont tu t’évades en poésie. Même sentiment pour ton deuxième poème ! Quelle est ta recette 😉 Bois-tu beaucoup de café 😉
>Alix :
Bonjour Alix, je viens de comprendre que tu as ouvert un blog il y a quelques jours ; ce n’est pas vraiment un désert de mots… j’y ai vu des chevaux alors j’ai tout compris 😉 Ton lien a fonctionné cette fois. Bienvenue dans la blogosphère ! Je donne ton adresse pour que les visiteurs aillent te faire un petit coucou 😉 http://desertdemots.blogspot.com/
Perdue ? Pas vraiment… je t’ai retrouvée dans une petite cachette secrète 😉
Ce n’est pas souvent que tu te lances dans la poésie pleine d’humour. Ton dernier poème est très amusant avec tous ces jeux de sonorités et de lettres 😉
Merci à toi et belle aventure avec les mots et visiteurs virtuels.
>Pierre :
Bonjour Pierre, c’est Dominique Hasselmann qui m’a réellement prévenue sur les revers de cette mention d’alerte. Je ne suis pas sûre que cette incitation à la délation soit délibérée de leur part. Je me demande s’ils ont vraiment pesé les conséquences de cette mention en la mettant. En tout cas, comme tu le soulignes, je pense qu’on est suffisamment responsable pour gérer notre blog correctement.
Désolée d’avoir troublé ton inspiration 😉 Sarabande clandestine… messe noire satanique, sombres complots, que sais-je encore 😉 Quant à la belle, elle se cache quelque part 😉 Merci pour tes poèmes châtelains à fleur d’eau ! Je t’embrasse.
>Bruno :
Ca ne m’étonne pas que tu aimes ces ambiances sombres chargées de je ne sais quels desseins 😉 J’aimerais en faire plus souvent. Ta phrase poétique est déliceuse ! Merci beaucoup.
>Annick :
La petite fille edt arrivée à bon port et c’est peut-être toi qu’on devine à la fenêtre, princesse des ondes 😉 Tu es bien brave dans ces souterrains 😉 Bises du soir.
>max :
C’est vrai et fort ce que tu évoques ! Les manants comptaient pour du beurre à l’époque. Merci pour ton poème touchant.
Belle ambiance de nuit et de lune dans ton deuxième poème, j’aime. Bises.
>Christineeeeeee :
En tout cas, tu démarres bien ta semaine poétique 😉 Ton poème à la forme d’une demi-tour dans lequel se trouve ta pauvre princesse 😉 100 ans ! Tu n’y vas pas de main morte 😉
Quant à ton deuxième poème, il m’époustoufle et m’a beaucoup amusé 😉 Quel tonus !!!
Et hop, un petit coup de baguette magique pour te réveiller 😉 Un grand merci, bonne soirée en belle compagnie 😉
>Simply :
Bonjour et bienvenue sur le blog 😉 Ca fait toujours plaisir de voir des visiteurs silencieux se manifester en commentaires. Merci pour ta gentillesse. A bientôt.
>Haddon :
Ta poésie m’impressionne, comment fais-tu pour sortir ces poèmes de toi à partir de ce château. Tu me fais penser à Miomodus 😉 Merci pour ta voix originale et sensible !
>Anne V :
Bonsoir Anne, il ne manquerait plus que ça ;-)) Je te fais donc confiance 😉 Bises du lundi !
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Nouveaux commentaires sur:
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Ossiane !
Bien réveillée maintenant !
Alors là, le coup de la demi-tour, ne n’ai vraiment pas fait exprès ! Mais à y regarder de plus près, effectivement, ça ressemble à la moitié d’une tour d’échiquier ! Diantre !
Décidément, ce blog est véritablement MAGIQUE !
Bises du soir !
Christineeeeeeeeeeeee
L’eau du lac frémit
Du bleu des yeux de la belle endormie
Clos sur ses désirs
Ce chateau a plus d’un tour dans son lac
Ce chateau ne finit pas en cul de sac
Ce chateau ne nous habille pas de corde et de sac
Bateau pas ivre il ne livre pas tous ses secrets
pourtant fantasmagorique il n’est pas parégorique
Ce chateau tourne ses flutes
vers le ciel instable en volutes
mais pourtant il n’est pas couleur miel
son calcaire coquiller
dans un gris perlé
laisse soudain percer
des accents d’humidité
là où fier il arbore
jôliment jointoyé
les accents du passé
ses échauguettes
couvent les angles
abritent la fête
Merci, Ossiane, de nous montrer qu’un château n’est pas toujours une pesante forteresse et qu’il reste des Bastille à prendre !
Merci aussi d’avoir renvoyé à mon blog dans l’affaire de l’alerte : d’ailleurs je crois que je vais appuyer sur le bouton car au nom de quoi as-tu choisi ce château (qui me fait penser à une chanson de Michel Polnareff), au détriment d’autres qui vont pouvoir s’insurger contre ce privilège et te faire un procès !
En tout cas, j’ai bien aimé aussi le commentaire de quelqu’un citant Jacques Vaché et André Breton.
On a connu d’autres « alertes rouges », on s’en sortira !
Ce ciel…
Réveille mes sens
Envie versus désir
Ce ciel…
Retourne mes tripes
Implosion versus plaisir
Cette lumière…
Me pénètre toute entière
Plénitude versus soupir
Cette lumière…
Réveille mon cœur
Liberté versus passion
Dessous…
Ton château n’est rien
Que poudre aux yeux
Un arbre m’aurait suffi
Tu n’as pas compris…
Dessous…
Mon désir agonise…
>Christineeeee:
Bises, bonne nuit;-)
>Fugitive:
Tes mots projettent sur ce lac une ambiance silencieuse et bien mystérieuse, Fugitive;-) Merci , je t’embrasse.
>Dominique:
Je poursuis le rêve de cette petite fille de l’eau et des airs avec ce château sans m’ocupper du quand dira-t-on;-) Je n’ai peur de rien Dominique;-) Je les attends de pied ferme ! (sourire) On parvient toujours à redresser les navires à condition d’y mettre un peu du sien. En attendant, je n’ai pas reçu de réponse de la part du Monde;-) Bonne nuit à toi.
>Nigra:
Un magnifique poème Nigra, j’aime beaucoup tes quatre première strophes tendues vers l’attente. Tousjours les contrastes, les opposition avec ce dessous qui écrase. Merci pour ta belle écriture imagée et originale. BIses vers toi.
Ossiane, tu me dois une lecture! Ce n’est pas le roman qui flotte, c’est le château! Si tu as compris que c’était le roman (et moi je m’en fiche que ce soit le roman, ce peut être autre chose, tu comprends, c’est toi qui dit, moi je m’en fiche) qui flotte, c’est normal que tu te dises: bon, lui il va pas utiliser mon blog pour écrire son oeuvre avec tous les autres blogs qui flottent dans la nature. Et là je comprends parfaitement ta réaction! Mais tu me dois une lecture! Et là, si tu vois que c’est le château, qui flotte, et bien ça devient plus navigable. Surtout le bleu, car attention, c’est le livre qui est bleu et normalement, le livre est rouge. Et le bleu tirant sur le vert, donc le jaune, toujours, car c’est le transport de Jack (rappelle-toi, la Poste).
Un château
Et son luxe
D’un autre temps
Un tit lieu
Et son simple
D’un bel présent
___
Siècles traversés
Murmures et alcôves
Ere du menuet
__
Belles dormantes et bons princes des mots, à force d’avoir poursuivi leurs fantômes, se retrouvent-ils enfermés dans les geôles aujourd’hui ???
Ici, grisaille, fraîcheur (2°) et troisième tasse de café.
Biz et bonne journée à tous.
___
Chère Ossiane,
Très belle photo ! Je suis un Amoureux des chateaux de La LOIRE ! je les ai visités, j’avais 7, 8 ans et je me souviens presque de tout.
Musées d’une grande Histoire,
Aux décors somptueux,
Jardins dessinés à la perfection,
Escaliers marbrés et volumineux,
Salles immenses où les tableaux imposent l’attention,
Tapisseries aux couleurs et reliefs lumineux,
Et ces portes s’ouvrant pour notre savoir.
Bravo et amitiés à tous les amis poètes.
Je t’embrasse,
OLIVIER
Oui quand on le veut souvent on redresse la barre .Et quand on retrouve un peu de courage on fini par écrire pour dire tout ce que l’on veut dire sur ce chateau.Je l’ aime comme on peut aimer un tel bijou ce n’ est pas un simple emballement mais ça date …Je l’ ai aimé a toutes les saisons entouré d’ iris de couleurs chaudes de l’ automne ,sous la pluie et sous l’ orage.IL a ce plus des autres chateaux de la Loire il est féminin et cela le change de tous ces geurriersElégance de la Renaissance .
IL ne fait pas soleil ,ce sont bientot les vacances et cela remonte le moralde voir ceux qui partent et qui reviendront colorés plein de vie de choses a raconter .Il y aura bcp a entendre ,des photos ,puis pres de la grande cheminée il y aura des crêpes pour tous .Le plaisir de tous et le mien a les voir préts a affronter avec courage la rentrée .Et personnelement plaisir une fois encore vue la joie de tous .Oublier son age et sourire dans ses espoirs Je délire je n’ en finit pas j’ ai tout mon temps je suis du temps des cathédrales,on a plein d’ imagination,pas de TV pas grand chose mais plaisir tout de même.PLaisir de se sentir vivante et non survivante.Noisette.
ENTRE ETINCELLE ET MIROIR
Le palais des merveilles
Est toujours un vaisseau fantôme
Qu’un ciel d’orage anéantit
D’une seule étincelle de foudre
Fiançailles de la glace et du feu
Débarquement sur une cavalcade
Surplomb souterrain du revers
Cousu à l’endroit où un regard
Git dans la quiétude
Qui sied aux infinies solitudes
Dans tous les châteaux existent un brin de :
FANTAISIE
Il est un air pour qui je donnerais
Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber*
Un air très vieux, languissant et funèbre,
Qui pour moi seul a des charmes secrets
Or, chaque fois que je viens à l’entendre,
De deux cents ans mon âme rajeunit…
C’est sous Louis treize; et je crois voir s’étendre
Un coteau vert, que le couchant jaunit,
Puis un château de brique à coins de pierre,
Aux vitraux teints de rougeâtres couleurs,
Ceint de grands parcs, avec une rivière
Baignant ses pieds, qui coule entre des fleurs;
Puis une dame, à sa haute fenêtre,
Blonde aux yeux noirs, en ses habits anciens,
Que, dans une autre existence peut-être,
J’ai déjà vue… et dont je me souviens !
Gérard de NERVAL
http://www.site-magister.com/chateaux.htm
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Sur les bords le Loire, si la vie emble s’écouler plus doucement qu’ailleurs, c’est tout simplement parce que l’on sait profiter du temps qui passe..Même les nuages n’ont pas la même couleur..
Mais c’est aussi une région de « bons vivants » , en témoigne Rabelais , grand donneur de leçon de vie…via les caves painctes, là où Pantagruel et Panurge trouvèrent à partager le fruit du cabernet franc aux arômes de violette et de fraise des bois…
Il y a même à Chinon une Confrérie des Bons-entonneurs rabelaisiens et un caviste au doux nom de « A la pause Rabelaisienne » où l’on peut déguster le confidentiel Chinon blanc produit à base de chenin blanc (cépage d’Anjou et Touraine)
Plus sérieux: l’histoire fait naître François Rabelais à La Devinière, dans une métairie aux murs de tuffeau et aux toitrecouvert d’ardoises bleues;
http://www.musee-rabelais.fr/
Arrimé au port comme un géant des mers,
Il vogue sur les siècles de sa belle prestance
Dans le berceau de la renaissance.
Les tourelles se dressent comme des dragons près à défendre
Ce galion immobile contre temps. Dans le silence du crépuscule les ombres menaçantes s’agitent
Comme des fantômes aux habits de deuil ! Les nuages dévalent le ciel en avalanche noire et grise
sur le toit , mélangeant le ciel et la terre.
Pourtant ce moment restera pour moi un instant de magie, féerique, intemporel. Nous glissions sur une barque à l’assaut du géant. Les rames giflaient l’Indre.
Tes yeux lançaient des éclairs de désirs. Tu t’es avancée vers moi et m’as embrassé avec la fougue d’une tornade et Le souffle de tes baisers laissa mon âme ravagée.
La pluie chaude d’été se mis à tomber doucement. Nous étions enveloppés dans cette douce moiteur et ta robe blanche devint diaphane, puis transparente collant à ton corps de déesse.
Tout me paraissait irréel, fantasmagorique. Comme un fantôme sorti de mes rêves …
Le paquebot
Emporté par les flots
Un jour a échoué là,
Entre ciel et forêt,
Par un étrange enchantement,
En une nuit, en un instant,
Il est apparut,
Masse sombre un brin inquiétant
Mais en même temps si attirant !
Il n’a plus maintenant
Qu’une douve calme
Pour tout océan,
Plus de grandes vagues
A braver fièrement
Juste un peu d’eau sombre
Et quelques grenouilles
Pour escorter
Sa proue figée
Ce paquebot minéral
S’est trouvé un autre destin
Bien éloigné de celui des marins :
Demeure de seigneurs
Jours de fêtes et festins
Pour les nouveaux navigateurs,
Et par delà ses hublots de fenêtres
Un merveilleux jardin.
Biseeeeeees
c ‘est beau gmc, aspe, alix, marc, vous me faites rêver…
Château de rêves
Rêves d’amours
Amours à jamais endormis
Bonjour à tous
Je n’ai jamais vu le vaisseau fantôme, quoique………….je me le demande, dans la Baie des chaleurs…. en écoutant Wagner….. qui sait ?
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Dans les nuages du ciel d’orage
Océan de merveilles et de légendes
Dans les flots bleus et de feu
Flotte le vaisseau fantôme
Epave à la dérive
Qui jamais n’atteindra la côte
Bâtiment effrayant de la mer
Aux troublantes visions de l’étrange
Vaisseau de l’inexplicable
Comme les rêves les plus extravagants
Au coeur des contes fantastiques.
Ne cesse pas, voix dansante, parole
De toujours murmurée, âme des mots
Qui et colore et dissipe les choses
Les soirs d’été où il n’est plus de nuit.
Monique,
Ne serait-ce pas ce bateau
Que tu as aperçu
Entre deux rêves
Entre deux flots
A mi chemin
Entre mer et réalité
Les yeux à demi ouverts
Ou à demi fermés
Emergeant de brumes étranges
Aux frontières de l’aube et de la nuit ?
Qui sait ?
(Bon j’envoie toujours ça, puis enverrai le lien
que j’ai trouvé……
en essayant de ne pas me retrouver en prison….. dans le donjon….
Je vais essayer de copier le lien en supprimant l’hyper texte dans le traitement de texte… ??? A vous après de faire un copier coller.
Vous croyez de ça va marcher ??? )
Monique
Suspens…..
http://video.google.fr/videoplay?docid=1583493470829218953&q=bateau+fantome&total=59&start=50&num=10&so=0&type=search&plindex=7
J’envoie…
Ben non, ça n’a pas marché….
En prison suis encore tombée
M’énerve, m’énerve, m’énerve
Visite forcée des oubliettes
La chute a été rude, mais me voici sur pieds
Tout est noir ici, comme dans un four
Quelques gouttes tombent d’on ne sait où
Je patauge dans la fange
De l’eau jusqu’aux genoux
N’y a plus qu’à attendre
La bonne âme
d’Ossiane
Pour me tirer de là
C’est encore un coup
Des fantômes
Toujours au rendez-vous
Pour vous jouer des mauvais tours.
Bon,
Je m’assois là dans un recoin
A ronger mon frein…
Eh Oh !!!
Y a-t-il de la lumière là-haut ?
J’ai entendu un bruit
C’est un bruit de grignotis
Quelques rats égarés
Sont venus me visiter….
C’est pas grave
J’ai pas peur des rats
Et au loin
Toujours rien !
Bon, comme c’est bientôt l’heure
Du dîner,
M’en vais grignoter
Les biscuits du goûter
C’est le désert total
Pas âme qui vive ici
Personne pour tenir compagnie
A la pauvre qui s’ennuie !
des cris stridents se font entendre.
des chauves souris fendent l »air comme des flèches
lancées par des archers invisibles.
mon coeur accélère son rytme.
je commence à ne plus être rassuré.
Ah ! Enfin quelqu’un !
Mais mon Dieu
Qu’il est loin !
Oh eh, Marc
Il est long le chemin ?
Un petit délire est-il permis par ici ? 😉
Sourcils froncés, mine profonde,
Barbe-bleue tonne, Barbe-bleue gronde
Sous le ciel bas, un gros tracas.
Car tout là-bas, sous les cyprès,
Un bouquet de jeunes filles,
Guirlande désordonnée,
S’apprête à fuir la famille.
La gouvernante s’effondre
Maman mange ses dix doigts
Et Papa, toujours très noble,
Se refait un apparat
En repoudrant sa perruque.
Les papas rois c’est comme ça…
Je le veux attirant et fragile…je le veux étrange et mystérieux…je le veux noyé dans l’ombre…je le veux romantique ……..
Hier il était de sable et ce soir….il paraît de pierre…Il n’a pourtant pas changé…C’est un chateau imaginaire…qui ne se visite pas…dans lequel on ne pénètre pas…on ne vit pas…C’est un chateau pour les rêveuses et les rêveurs…ils se rencontrent parfois dans les longs corridors…passent de pièce en pièce en empruntant une passerelle…cueillent sur les murs des fruits de lumière…glissent sur des miroirs de marbre…C’est un chateau ou on s’effleure…du bout du coeur…en emportant dans ses mains…une rose et un parfum….C’est un chateau ou s’évadent les songes…ou renaît notre enfance…ou sur les lames de chêne on s’allonge….en contemplant les flammes qui dansent…C’est un chateau de chair…qui nous emporte et nous ennivre…qui s’offre et se livre…fragile comme du verre….
Tiens, voilà du monde !
Comme ton château de pierres
est beau, Pierre !
Pas de prison,
Pas d’oubliettes,
Pas de cachots,
Juste un château ,
Comme on en rêve…
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… fragile comme du verre … a écrit Pierre b. …
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Le vase où meurt cette verveine
D’un coup d’éventail fut fêlé ;
Le coup dut l’effleurer à peine :
Aucun bruit ne l’a révélé.
Mais la légère meurtrissure,
Mordant le cristal chaque jour,
D’une marche invisible et sûre,
En a fait lentement le tour.
Son eau fraîche a fui goutte à goutte,
Le suc des fleurs s’est épuisé ;
Personne encore ne s’en doute,
N’y touchez pas, il est brisé.
Souvent aussi la main qu’on aime,
Effleurant le cœur, le meurtrit ;
Puis le cœur se fend de lui-même,
La fleur de son amour périt ;
Toujours intact aux yeux du monde,
Il sent croître et pleurer tout bas
Sa blessure fine et profonde ;
Il est brisé, n’y touchez pas.
Le vase brisé – Sully PRUDHOMME
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… … … … …
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Christineeeeeeeeeeeeee
Es-tu enfin sortie de ta grande solitude , encore heureusement que tu ne te sois pas trouvée abandonnée dans les oubliettes de cette grande demeure….
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Ce que j’ai vu ? Qui peux le dire ? Qui sait d’où vient le contenu des rêves ?…… sur quel vaisseau l’esprit navigue ? et sur quelles mers proches ou lointaines, nous flottons ?
Où se situent la légende, le paradis des mots, la magie, le fantastique, les rêves bleus, le réel, la fiction, les vaisseaux fantômes ? Qui peut savoir ?……
Mais la petite fille hier, assise sur la proue du bateau, le visage tourné vers l’horizon et qui nous a emmené dans le pays de ses rêves, elle… oui elle est bien réelle et la force de son imaginaire est gigantesque.
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Le château de sable
fut englouti dans la mer
La métamorphose.
Armoiries d’Azay
En écrin de velours bleu
Eclat de lumière.
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Bonne soirée à tous
Châteaux de légendes
ou légendes de châteaux
Les fantômes… parfois…
renaissent
au son des violons
http://www.dailymotion.com/relevance/search/tournent+violons/video/x23962_jeanjacques-goldman-tournent-les-vi_music
Fiére architecture élancée
au bord de l’eau balancée
comme un écrin tant rêvé
Puisque nous parlons de vin
et puisque je suis en terroir connu
n’oublions pas la devise « boire toujours, ne mourir jamais »
et aussi le Bourgueil de saint nicolas et d’Ingrandes
qui est le pendant du Chinon.
quand aux Montlouis et surtout Vouvray
des délices absolus.
Sur ce l’ivresse décime les dernières forces
qui me restent et je vous souhaite à tous
visiteur d’un soir ou plus une très bonne nuit
tout en remerciant Ossiane de nous bercer
dans ce val de Loire et cette Touraine
à l’accent neutre (quoique !)
Château
je partage des « souvenirs » de mon enfance avec un château qui a marqué l’enfance de Pierre LOTI :
ce n’est pas en val de Loire, mais sur les bords de la Dordogne…
… »Castelnau ! c’est un nom ancien qui évoque pour moi des images de soleil, de lumière pure sur des hauteurs…, …c’était le point marquant dans tout le pays d’alentour, la chose qu’on regardait malgré soi de partout : cette dentelure de pierres de couleur de sanguine émergeant d’un fouillis d’arbres, cette ruine posée en couronne sur un piédestal garni de belle verdure de châtaigniers et de chênes. »Pierre LOTI
…dans ton château
« « « « « « « « « « la pierre rouge
« « « « « « « « « « « « « « « « « du monde
« « « « « « « « « « « « « « « « « « « brille comme un instant » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
de gloire
++++++instant » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
de gloire
ta princesse********************
*********glisse
——————-dans les poussières
ocres
///////////////////////de ta féerie
==================================la lente passion des
vagues
le vent caressent
les sables
et les pierres de ton jardin
rêvent
tu ouvres mes yeux
fleurs
arc-en-ciel
lente saison des passions …château+++++++++++++++++
Grosses journées en ce moment, je passe en coup de vent !
>Dilgo :
Je te laisse le château flottant ! Je ne vois toujours pas où tu veux en venir ! Une histoire de fous !
>Annick :
Un beau cadre mais pas d’apparat à l’intérieur 😉 Bises
>Bourrache :
Murmures, secrets et complots sans aucun doute 😉 Bises du soir.
>Olivier :
Il est vrai que c’est une belle région où il fait bon vivre. Petits villages adorables aussi. Merci pour ta belle évocation !
>Noisette :
Les lieux de ces châteaux sont somptueux qu’il fasse beau ou mauvais, sans parler de la Loire bien sûr. Tout a l’air de bien aller de ton côté, Noisette 😉 Je t’embrasse.
>gmc :
Merci pour ton poème à l’image de cette nuit fantastique !
>aspe :
Merci pour ce beau poème de de Nerval que je ne connaissais pas et pour toutes tes belles contributions sur ce thème qui t’inspire ! Tu me fais penser à Bernard, désolée de te dire cela 😉 C’est gentil d’avoir dit un petit mot à Camille. Elle a besoin d’écoute et d’aide. Bonne fin de soirée.
>Alix :
Tu connais bien ton sujet et pour cause 😉 Il avait raison Rabelais ! Beaux vins et bonne gastronomie, je suis d’accord 😉 Bises.
>marc :
Bravo marc, c’est superbe cette histoire d’amour mêlée à ce galion. Belle inspiration ! Pas rassurée non plus pour les cris stridents 😉 Je me sauve !
>Christineeee :
Libérée du cachot ! Je pense que tu devrais essayer de prendre une adresse chez Yahoo qui me parait plus sûre que Live. Malheureusement, je ne peux rien faire de plus pour t’aider. C’est bien tu prends tout cela avec humour. Et puis quelle verve poétique ! Ta plume s’envole. Je suis soulagée que les rats ne t’ai pas grignotée sinon j’aurais eu de terribles signaux d’alerte 😉 Bonne nuit et merci !
>MTO :
Merci pour ce bel haïku nostalgique. Je t’embrasse.
>Monique :
Très beau et impressionnant, ton vaisseau fantôme. J’ai l’impression de le voir en peinture. Merci beaucoup !
>Haddon :
Un poème envoûtant, Haddon, merci pour ta belle écriture !
>Johal :
Tous les délires sont permis 😉 enfin presque…. 😉
Adorable poème de famille royale 😉 Vive la liberté ! Merci pour l’originalité de ton évocation.
>pierre b :
Superbissimo ! J’aime beaucoup ce château spécial rêveur qui passe du sable à la pierre, de la pierre à la chair fragile. Bravo, c’est très délicat ! Bises du soir.
>Maria-D :
Merci Maria pour ton beau château de légendes en musique et pardonne mes absences du moment ; j’ai un peu de mal à faire face à tout. Merci aussi pour le petit mot que tu as écrit à Camille qu’on a envie d’aider. Je vais mettre un lien vers son commentaire. Bonne nuit.
>Thierry :
Oui, il y a de très beaux vins en Loire à condition de sonner à la bonne porte 😉 Merci au gourmet 😉
bord de l’eau
bord de la rivière
château d’eau
esprit au clair
regarde
belle demeure
en son miroir
château de pierre
traverse l’orage
ouvre l’œil
esprit demeure
clin d’œil à château de sable
Véronique
un rideau s’est levé
château de sable s’est écroulé
entre vent et marée
flux reflux berce les rêves
plus tard, plus loin sur terre ferme
château de loire a pointé son nez
bord de l’eau bord de la rivière
règne le calme et la sérénité
gardienne du grand oeuvre et bâtisseur d’éternité
la force des éléments déchaînés
transporte et transforme des rêves en réalité
le ciel bleu
Véronique
Pardon pour ce hors sujet … Je viens de signaler, en commentaire sur son autre blog, votre château à Olivier. Je le sais friand de précisions et vous demande donc si vous auriez la gentillesse de passer sur Nuage de blogs afin de mentionner le nom de ce château ? ! …
http://oliviersc.argentine-news.com/loire-et-chateaux-134
Bien cordialement.
>Véronique:
Il n’est jamais trop tard pour venir;-) Merci pour tes superbes poèmes en clin d’oeil au château de sable. Un nouveau l’a remplacé et d’autres rêves se sont esquissés. merci pour ta belle écriture. Bonne nuit à toi.
>GIlles D:
Bienvenue ici, j’ai accompli la mission du mieux que j’ai pu;-) Amitiés.
Merci Bourrache…tout simplement merci pour ce « vase brisé »…
Montsoreau
Si l’art n’édifiait dans la pierre son mal d’aimer
Toutes ces belles demeures resteraient anonymes
s’il ne traduisait par des mots les maux du cœurs
Pour calmer les esprits qu’elle serait sa valeur
Sinon qu’un peu de gloire pour prix de son labeur
Alain
Azay-le-rideau
Eternelle beauté
qui sortie nue de l’onde
du ventre d’une conque
comme une perle ronde
Toi la douce lumière
Fragile et lumineuse
Dont la parole éclaire
Comme une lampe Frileuse
Toi le rayon de lune
Dont la course vagabonde
Eveille la curiosité
Beauté à qui les hommes font la cour
Qui se réjouit de leurs discours
Mais n’entend que l’Amour
Alain
Chenonceau
A sa séduisante maîtresse
Le jeune roi Henri
Un beau château offrit
L’amour n’a pas de prix
Moi aussi pour te plaire
je te fais le cadeau
de mon cœur éphémère
Dont ces vers sont l’écrin
Ces quelques mots d’esprit
Traduis de ma jeunesse :
« Pour ce collier de pierre
J’ai descendu à la rivière
Pour qu’il donne sa lumière
Porte la à ton cou »
Alain