Château

Le château d'Azay-le-Rideau

Un ciel d'orage, le palais des légendes, vaisseau fantôme

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas

Un ciel d’orage
le palais des légendes
vaisseau fantôme

Auparavant, un simple encart situé en haut à gauche de nos blogs permettait de signaler au modérateur tout débordement raciste, pédophile ou diffamatoire. C’était amplement suffisant. Depuis quelques jours, l’encart a été supprimé pour être remplacé par la mention « Alerter » en bas de chaque note et commentaire déposé. Cet insistant appel à la vigilance et à la délation me parait exagéré. Il fait naître la suspicion sur le blogueur et les visiteurs qui peuvent avoir l’impression d’être surveillés. Il faut savoir qu’en tant que blogueurs responsables, nous veillons déjà au contenu de nos blogs et respectons la charte du Monde. C’est pourquoi je demande au Monde de nous faire confiance et d’enlever cette mention en bas de chaque note et commentaire. J’ai envoyé un ticket au Monde pour signaler ma réprobation.

Voir les blogs qui en parlent: L’oiseau des îles, Le Chasse-clou, Bloguer ou ne pas bloguer ? »  Les délateurs anonymes,  Zazimut – Suspicion et délation, Les jalons du temps – Traces

Voici la réponse du Monde à mon ticket. Au prétexte de toujours plus de sécurité, je pense également aux caméras qui seront de plus en plus présentes dans les villes, nous entrons de plein pied dans une société de surveillance alors qu’il faudrait développer la responsabilité individuelle et le lien social.  « Big Brother is watching you » de Georges Orwell est plus que jamais d’actualité. Blogueurs et visiteurs, si vous éprouvez le même sentiment que moi, faites part de votre réprobation au Monde en envoyant un ticket ou un mail au responsable de la plateforme afin que l’ancien bandeau qui permettait de signaler un abus retrouve sa place originale et que la mention « Alerter » soit supprimée des bas de note et de commentaire.

Bonjour,

La fonction « Alerter » sur les pages de blogs n’est nullement dirigée contre les auteurs de blogs sur notre plate-forme. Au contraire, Le Monde.fr met tout en oeuvre pour offrir aux auteurs de blogs tout le confort et la sécurité possibles.

La loi sur l’économie numérique – et la jurisprudence récente en matière de diffamation – impose à tous les services de blogs certaines contraintes, et notamment de donner facilement aux lecteurs la possibilité de signaler un contenu contraire à la loi. La présence de cet outil de signalement sur toutes les pages (billets de blogs et commentaires) permet de repérer des contenus contraires à la loi plus efficacement que le simple lien en haut de page des blogs.

Nous poursuivons nos efforts pour développer la qualité de notre plate-forme de blogs et améliorer, jour après jour, la mise en valeur de la vaste majorité des blogs que nous hébergeons.

Cordialement,

L’équipe du Monde.fr http://www.lemonde.fr/blogs

87 réflexions sur « Château »

  1. La princesse dort.
    Ne la réveillons pas encore
    Le soleil à l’aube
    chassera ces obscurs nuages
    Et quand le ciel clément
    ne lui annoncera
    que d’heureux présages
    alors ce sera le moment.

  2. et comme le chateau arrivait
    en flottant
    pour se plaindre,
    le ciel lui répondit
    « moi, je sais,
    je sais qu’à ta régularité
    et à ta pierre il faut une lumière blafarde,
    je sais qu’à ce grand toit bleu noir
    il faut des nuages sombres,
    je sais que tu ne t’animes
    et ne t’allèges
    que si je feins la colère »

  3. Pour mon roman donc, puisque maintenant c’est un roman j’ai décidé, il y aura ça, dans l’espace flottant. J’aurais pu utiliser bien sûr le château d’Alfred, mais ça ne se passe pas à la même époque et c’est un autre roman je crois; et, c’est toujours pareil ça ne dénonce rien, même pas le père de mes enfants qui est une femme contre toute attente – ça c’est une bonne accroche, les gens vont cliquer sur le lien. Et bien que celle qui se prélasse dans son bain, au milieu de la prairie quand il fait chaud l’été, ait effectivement un livre bleu, un livre de Gabriel Tarde je ne sais pas lequel, et qu’Alfred appelle ma princesse. Mais c’est une vache. Normalement, Ossiane, c’est pas normal, je tiens à le dire. Parce qu’Alfred est un de mes lecteurs et je ne vois pas ce qu’il vient faire dans mon roman. Mais ça m’arrive souvent de m’emmêler les crayons de couleur. C’est à cause du château, c’est ça qui me met dedans. Alors disons un autre château, flottant celui-là, où Jack va faire monter un auto-stoppeur. C’est Pierre, il va à Tombouctou, mais pas la capitale africaine, hein, autre chose. Car n’oublie pas, le château flotte.

  4. « Former la sensation personnelle à l’aide d’une collision flamboyante de mots rares » Jacques VACHE dans une lettre à André BRETON en 1917

    qu’elle vienne cette insupportable splendeur
    que je la contemple
    …………………….avenir fiévreux
    ——————————————-fondement du frisson
    ———face amoureuse des ruines
    ——————————toutes les brindilles de la rêverie
    « *************âme sublime d’un soir brumeux
    *****************************************iris distillés aux contrepoints des galets
    «  » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »château
    «  » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »tire sur les impitoyables sources du pouvoir
    «  » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »château
    «  » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »conclusion d’irréel » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »

  5. Son seau, à la main, elle se retourne, la petite fille, il est là, le château, il est là et bien Là, et elle sourit, tout simplement, la vie…

  6. le peintre passe devant la petite fille et songe au poête et à cette soirée de partages dans le parc du « château » : (pour mon ami J.B)
    cette petite fille Ossiane c’est la mienne :

    le jardin « château »
    d’arbres nombreux
    était grand
    les fleurs blanches de magnolia
    à la fenêtre
    naissance
    surface inerte
    lieu non conventionnel
    la page et la toile libre nécessairement
    les « Cahiers du Sud »
    entre d’autres revues et deux livres « château »
    « une peinture lettrée » écrira : filette
    et ce besoin
    chez le peintre « château «
    de confronter les lignes
    la lumière
    la couleur et les signes d’écriture sur la toile
    en une lutte
    au final sexuelle
    est textruction,
    période « abstraite »
    principe d’intermittence
    couleurs pures
    taches opposées
    en son envers
    expositions
    pour « défier la limite, voilà l’oeuvre du peintre »
    ni figuration
    ni refus du signe
    mais l’illimité des sujets : « château »

  7. Pour Maria-D et pour un sourire :

    « Deux fantomes se rencontrent.
    L’un dit à l’autre :
    – Tu as perdu ton mouchoir.
    – Non, c’est mon fils. »
    _

    Oui, bon, je sais …

  8. Bonjour, que le soleil brille dans le coeur de chacun
    ___
    Au bout de ses rêves,
    Là bas à l’horizon
    Où l’enfant venait de projeter ses voeux
    Sur l’écran de l’espoir,
    Où son regard perdu dans l’infini
    Bâtissait un mode féérique
    Perçant le ciel d’une lueur étrange,
    Baigné du bleu profond de l’océan
    La magie a fait son oeuvre.
    Il règne une atmosphère étrange,
    Toute empreinte de mystère.
    Le rêve côtoie la réalité
    Au château des rêves bleus.

    Pas très loin d’Azay le Rideau, parmi tous ces merveilleux châteaux de la Loire, il y a Blois, près de son magnifique château, la maison de la magie, d’où ce conte semble tout droit sorti. C’est une région merveilleuse où se côtoient, beauté, histoire, poésie, amour et magie.

  9. Ossiane

    Je vais jouer aux fantômes..aujourd’hui…

    Cieux en tumulte
    Barbe-Bleue au Château D’If
    Bâteau fantôme

    Belle journée…à aller se promener en bâteau au Chateau d’if, à Marseille

  10. Toujours absentes les mouettes de mer
    Les hommes, eux, s’amusent
    au jeu de Bataille d’herbes
    Frissonnent les saules duveteux
    Eclatent les prunes trop mûres
    Le crépuscule amenant une fine pluie
    mouille la balançoire du jardin.

  11. Bonjour Ossiane

    Dentelles de pierre
    Châteaux hantés
    Escaliers dérobés
    Passages secrets
    Zut me suis perdue…

    Bonne journée:)

  12. Décidemment Le Monde ne sait plus quoi inventer! Incitation à la délation, on s’interroge? Serions-nous considérés comme des débiles, inconscients de leurs actes? Tout cela m’empêche (pour le moment) de « voir » le chateau. Dans ce calligramme de nuit, ne se cacherait-il pas quelque sarabande clandestine? O chateaux, derrière vos murs, …

  13. Ô saisons, ô châteaux
    Ô saisons ô châteaux,
    Quelle âme est sans défauts ?

    Ô saisons, ô châteaux,

    J’ai fait la magique étude
    Du Bonheur, que nul n’élude.

    Ô vive lui, chaque fois
    Que chante son coq gaulois.

    Mais ! je n’aurai plus d’envie,
    Il s’est chargé de ma vie.

    Ce Charme ! il prit âme et corps.
    Et dispersa tous efforts.

    Que comprendre à ma parole ?
    Il fait qu’elle fuie et vole !

    Ô saisons, ô châteaux !

    Et, si le malheur m’entraîne,
    Sa disgrâce m’est certaine.

    Il faut que son dédain, las !
    Me livre au plus prompt trépas !

    – Ô Saisons, ô Châteaux !

    Arthur Rimbaud


  14. Et dans le château d’Ussé
    une belle au bois dormant
    S’est cachée..
    De prince charmant point
    Parti guerroyer à Angers
    Oubliant le sot qu’à Chenonceaux
    des labyrinthes ensorcelés
    le retiendraient auprès de Diane
    L’ensorceleuse
    Mille Chambord
    S ‘impatiente la belle
    Il ne sait pas de quel Blois
    Je me chauffe
    Chinon il reviendrait

  15. Photographie superbe en ambiance ou coulent les proses des jardins ou en reflets de Narcisse s’éveillent nos sens en miroir de l’eau ou jonglent les délices …

  16. et je vous lis avec plaisir….Miomodus, jeandler, alix, et déjà je peux citer chacun, j aime lire chaque diversité, avec joie..et en douceurs….

    Elle
    A sa fenêtre
    Regarde le parc
    Et la perle d’eau
    En bassin
    Et
    Elle
    A sa fenêtre
    Revit le bel
    Et la tendre caresse
    En elle
    Et
    Elle
    A sa fenêtre
    Reçoit la vie
    Et la douce soirée
    En elle
    Et
    Elle
    A sa fenêtre
    Refixe l’horizon
    Et la délicatesse
    En elle
    Et…

    C’est son secret Dans les passages Souterrains De son coeur…

    Et
    Elle…

    C’est son épure

  17. Histoire d’une Princesse
    (suite)

    Les fées ne s’étaient pas trompées
    La Belle au fuseau s’est piquée…
    Quelque part endormie
    Au cœur du château
    Enfermée à huis clos
    La tour prend garde
    Et défend son joyau

    100 ans méditer
    100 ans à espérer
    100 ans à rêver
    100 ans à se reposer
    100 ans à siester
    100 ans à farnienter
    100 ans à imaginer
    100 ans à songer
    100 ans à planer
    100 ans à désirer

    100 ans à attendre…

    … son Prince,
    Qui suspendra le charme
    Délivrera son âme,
    Brisant l’enchantement

    Miracle des contes
    Mystères légendaires
    Magie de l’imagination
    Rêvons

    Merci à Ossiane
    Pour ce petit tour
    En terres légendaires !

    Bises endormieeeeeeeeees !

  18. Dans une obscure clarté baignée de solennité, j’aperçus le château enchanté aux merveilles si bien dissimulées. Sa silhouette diaphane se reflétait majestueusement dans les eaux profondes du lac. Personne à la ronde. Drapé dans mon habit blanc de fantôme, j’inspectai les alentours de cet édifice noir quand soudain, des éclairs fulgurants déchirèrent l’atmosphère…Je me glissai alors furtivement dans les oubliettes du château, une porte se mit à grincer dans un silence obsédant, mon coeur haletant, j’ai si peur de rencontrer des êtres de chair et de sang, et voilà que je me trouve nez à nez avec mon double, aussi blanc que la poudre… de perlinpinpin….
    Holà! Diantre! Que faites-vous là, je suis ici, chez moi, j’erre dans ce château depuis des lustres et vous n’avez rien à y faire, otez-vous donc de mon chemin, où j’appelle mes ancêtres, deux fantômes dans un château, l’un de nous est de trop!
    C’est alors qu’apparut la princesse, dans la galerie des pas perdus, elle détenait le secret…de polichinelle…Nous nous prîmes alors par la main et disparûmes, fantômes hallucinés dans les brûmes de la voie lactée.

    La légende raconte que les fantômes ont parfois peur de leur ombre!!!!

  19. Embarquement immédiat
    Dans le vaisseau fantôme
    Pour voyager dans l’au-delà
    Au royaume des ombres

    Hooouuuuuu ! Hooouuuuu ! Hooouuuuuuu !

    Ne bougez pas ! Accrochez vous,
    Serrez les bras dans l’ombre
    Pour traverser les chambres sombres,
    Galeries mystères au rendez-vous

    Hooouuuuuu ! Hooouuuuu ! Hooouuuuuuu !

    Attention aux pâles spectres errants
    Aux squelettes cliquetants,
    Qui pourraient bien apparaître
    Au prochain tournant !

    Hooouuuuuu ! Hooouuuuu ! Hooouuuuuuu !

    Méfiez vous des fantômes hurlants
    Et leurs copains les revenants
    Qui rôdent et qui vous guettent
    Du sommet de leurs échauguettes

    Hooouuuuuu ! Hooouuuuu ! Hooouuuuuuu !

    Un petit détour aux oubliettes
    Un Dracula par ci, un Dracula par là
    Qui se dérobe par la porte secrète
    Ou qui apparaît là où l’on ne l’attend pas !

    Hooouuuuuu ! Hooouuuuu ! Hooouuuuuuu !

    En route pour le Château Mystère
    En train fantôme, bateau légendaire
    Pour un voyage hallucinant
    Au royaume des ombres délirant !

    Hooouuuuuu ! Hooouuuuu ! Hooouuuuuuu !

    Fin de la visite
    Le wagon s’est arrêté
    Les peurs se sont apaisées
    Tout le monde descend

    Mais un éclair a jailli
    L’orage a accueilli
    Les voyageurs transis,
    Ouvrez vos parapluies !

    Prochaine visite
    Dans une heure !

    Bises arroséeeeeeeeees !

  20. Rêver autour de ces nobles et majestueuses demeures, faux rêves sans doute/ Jeanne Bourrin disait de cette région :
    « pays harmonieux dont on vante la douceur, l’élégance, la beauté aristocratique, l’incontestable art de vivre ».
    On comprends pourquoi les rois de France en ont fait leurs lieux de résidence, attirant les meilleurs architectes, peintres et poètes, paysagistes, artistes et où, au cours des siècles, une grande partie de l’histoire s’est jouée.
    __

    Nuages d’orage
    Aura fantasmagorique
    Du grand rêve bleu
    __

    Âmes en liesse
    Errantes au château des songes
    Gronde le tonnerre
    ___

    Demeure royale
    Château de la Renaissance
    Joyau d’Indre et Loire
    ___

    Rousseau séjourna dans cette région et plus précisément au château de Chenonceau, il écrivit en se promenant sur les bords du Cher :

    « Qu’à m’égarer dans ces bocages
    Mon coeur goûte de volupté !
    Que je me plais sous ces ombrages
    Que j’aime ces flots argentés! »

    dans lesquels se mirent ces somptueuses demeures, « Reflets de Narcisse » comme dit Bruno avec son beau regard de poète.

  21. Retour de grâce avec la voix qui tremble
    chacun de nous s’acharne doucement
    sur la dépouille intacte du moment
    en essayant des mots qui lui ressemblent

  22. Merci pour tes mots Monique, de Rousseau, de reprendre les jolis mots de Bruno..
    bbbrrr, belfégor, me faisait si peurrrrrrrrrrr…

  23. Le pays sous la peau vous désespère
    on en revient en parleurs étonnés
    que leurs pauvres restes aient pu donner
    un instant naissance à cette lumière

  24. >Annie-Claude :
    Bonjour Annie-Claude, fini, le haïku, tu t’envoles en poésie mystérieuse ;() Que va-t-il se passer 😉 Merci à toi, bises vers ton blog qui devient de plus en plus bleu 😉

    >Brigetoun :
    Tu m’amuses Brigitte 😉 Tu te projettes à fond dans les images et il en ressort un paysage imaginaire plein de fantaisie. Merci, je t’embrasse.

    >Dilgo :
    Sur quelle planètes vis-tu, Dilgo 😉 Soit pour le roman flottant mais il faut que tes commentaires s’harmonisent avec les notes publiées 😉

    >aspe :
    L’apparence graphique, le contenu et l’originalité de tes poèmes me font penser à ceux de Bernard que je ne vois plus ici malheureusement. Merci pour ta belle écriture presque abstraite et ton beau tableau de mots.

    >Maria :
    Maria, tu me fais peur avec ces bruits de chaînes ; je me sauve vite 😉 Bises.

    >Bourrache :
    Rigolote ta blague 😉 Je pense comme toi à un château vaisseau. Merci pour ton bel haîku.

    >marc :
    Ciel caméléon, c’était vrai ce jour là 😉 Merci pour ton bel haïku du temps passé.

    >Monique :
    J’acquiesce, c’est une superbe région 🙂 Un beau poème empreint de fantastique et de mystère ! Tu as bien compris où je voulais en venir 😉 J’aime ces ambiances électriques d’orage au niveau des lumières.
    C’est vrai qu’on peut penser aux livres de Jeanne Bourin. Tes derniers haïkus sont énivrés, un hommage à la Loire. Merci pour toutes les références que tu as données. Bises liguériennes vers toi.

    >Claudie :
    hou hou hou ! tu me fais peur Claudie, où te caches-tu ? Tes fantômes sont merveilleux ! Merci pour tes belles évocations dignes d’un film fantastique 😉

    >Guess Who :
    hé hé, tu es bien curieux Tiago 😉

    >MioModus :
    Ton poème est très visuel et sonore, j’entends les gouttes de pluie et les prunes qui éclatent ; c’est beau cette balançoire 😉 Je suis toujours interloquée par la façon originale dont tu t’évades en poésie. Même sentiment pour ton deuxième poème ! Quelle est ta recette 😉 Bois-tu beaucoup de café 😉

    >Alix :
    Bonjour Alix, je viens de comprendre que tu as ouvert un blog il y a quelques jours ; ce n’est pas vraiment un désert de mots… j’y ai vu des chevaux alors j’ai tout compris 😉 Ton lien a fonctionné cette fois. Bienvenue dans la blogosphère ! Je donne ton adresse pour que les visiteurs aillent te faire un petit coucou 😉 http://desertdemots.blogspot.com/

    Perdue ? Pas vraiment… je t’ai retrouvée dans une petite cachette secrète 😉
    Ce n’est pas souvent que tu te lances dans la poésie pleine d’humour. Ton dernier poème est très amusant avec tous ces jeux de sonorités et de lettres 😉

    Merci à toi et belle aventure avec les mots et visiteurs virtuels.

    >Pierre :
    Bonjour Pierre, c’est Dominique Hasselmann qui m’a réellement prévenue sur les revers de cette mention d’alerte. Je ne suis pas sûre que cette incitation à la délation soit délibérée de leur part. Je me demande s’ils ont vraiment pesé les conséquences de cette mention en la mettant. En tout cas, comme tu le soulignes, je pense qu’on est suffisamment responsable pour gérer notre blog correctement.
    Désolée d’avoir troublé ton inspiration 😉 Sarabande clandestine… messe noire satanique, sombres complots, que sais-je encore 😉 Quant à la belle, elle se cache quelque part 😉 Merci pour tes poèmes châtelains à fleur d’eau ! Je t’embrasse.

    >Bruno :
    Ca ne m’étonne pas que tu aimes ces ambiances sombres chargées de je ne sais quels desseins 😉 J’aimerais en faire plus souvent. Ta phrase poétique est déliceuse ! Merci beaucoup.

    >Annick :
    La petite fille edt arrivée à bon port et c’est peut-être toi qu’on devine à la fenêtre, princesse des ondes 😉 Tu es bien brave dans ces souterrains 😉 Bises du soir.

    >max :
    C’est vrai et fort ce que tu évoques ! Les manants comptaient pour du beurre à l’époque. Merci pour ton poème touchant.
    Belle ambiance de nuit et de lune dans ton deuxième poème, j’aime. Bises.

    >Christineeeeeee :
    En tout cas, tu démarres bien ta semaine poétique 😉 Ton poème à la forme d’une demi-tour dans lequel se trouve ta pauvre princesse 😉 100 ans ! Tu n’y vas pas de main morte 😉
    Quant à ton deuxième poème, il m’époustoufle et m’a beaucoup amusé 😉 Quel tonus !!!
    Et hop, un petit coup de baguette magique pour te réveiller 😉 Un grand merci, bonne soirée en belle compagnie 😉

    >Simply :
    Bonjour et bienvenue sur le blog 😉 Ca fait toujours plaisir de voir des visiteurs silencieux se manifester en commentaires. Merci pour ta gentillesse. A bientôt.

    >Haddon :
    Ta poésie m’impressionne, comment fais-tu pour sortir ces poèmes de toi à partir de ce château. Tu me fais penser à Miomodus 😉 Merci pour ta voix originale et sensible !

    >Anne V :
    Bonsoir Anne, il ne manquerait plus que ça ;-)) Je te fais donc confiance 😉 Bises du lundi !

  25. Ossiane !

    Bien réveillée maintenant !

    Alors là, le coup de la demi-tour, ne n’ai vraiment pas fait exprès ! Mais à y regarder de plus près, effectivement, ça ressemble à la moitié d’une tour d’échiquier ! Diantre !

    Décidément, ce blog est véritablement MAGIQUE !

    Bises du soir !
    Christineeeeeeeeeeeee

  26. Ce chateau a plus d’un tour dans son lac
    Ce chateau ne finit pas en cul de sac
    Ce chateau ne nous habille pas de corde et de sac

    Bateau pas ivre il ne livre pas tous ses secrets
    pourtant fantasmagorique il n’est pas parégorique

    Ce chateau tourne ses flutes
    vers le ciel instable en volutes
    mais pourtant il n’est pas couleur miel
    son calcaire coquiller
    dans un gris perlé
    laisse soudain percer
    des accents d’humidité
    là où fier il arbore
    jôliment jointoyé
    les accents du passé
    ses échauguettes
    couvent les angles
    abritent la fête

  27. Merci, Ossiane, de nous montrer qu’un château n’est pas toujours une pesante forteresse et qu’il reste des Bastille à prendre !

    Merci aussi d’avoir renvoyé à mon blog dans l’affaire de l’alerte : d’ailleurs je crois que je vais appuyer sur le bouton car au nom de quoi as-tu choisi ce château (qui me fait penser à une chanson de Michel Polnareff), au détriment d’autres qui vont pouvoir s’insurger contre ce privilège et te faire un procès !

    En tout cas, j’ai bien aimé aussi le commentaire de quelqu’un citant Jacques Vaché et André Breton.

    On a connu d’autres « alertes rouges », on s’en sortira !

  28. Ce ciel…
    Réveille mes sens
    Envie versus désir

    Ce ciel…
    Retourne mes tripes
    Implosion versus plaisir

    Cette lumière…
    Me pénètre toute entière
    Plénitude versus soupir

    Cette lumière…
    Réveille mon cœur
    Liberté versus passion

    Dessous…
    Ton château n’est rien
    Que poudre aux yeux

    Un arbre m’aurait suffi
    Tu n’as pas compris…

    Dessous…
    Mon désir agonise…

  29. >Christineeeee:
    Bises, bonne nuit;-)

    >Fugitive:
    Tes mots projettent sur ce lac une ambiance silencieuse et bien mystérieuse, Fugitive;-) Merci , je t’embrasse.

    >Dominique:
    Je poursuis le rêve de cette petite fille de l’eau et des airs avec ce château sans m’ocupper du quand dira-t-on;-) Je n’ai peur de rien Dominique;-) Je les attends de pied ferme ! (sourire) On parvient toujours à redresser les navires à condition d’y mettre un peu du sien. En attendant, je n’ai pas reçu de réponse de la part du Monde;-) Bonne nuit à toi.

    >Nigra:
    Un magnifique poème Nigra, j’aime beaucoup tes quatre première strophes tendues vers l’attente. Tousjours les contrastes, les opposition avec ce dessous qui écrase. Merci pour ta belle écriture imagée et originale. BIses vers toi.

  30. Ossiane, tu me dois une lecture! Ce n’est pas le roman qui flotte, c’est le château! Si tu as compris que c’était le roman (et moi je m’en fiche que ce soit le roman, ce peut être autre chose, tu comprends, c’est toi qui dit, moi je m’en fiche) qui flotte, c’est normal que tu te dises: bon, lui il va pas utiliser mon blog pour écrire son oeuvre avec tous les autres blogs qui flottent dans la nature. Et là je comprends parfaitement ta réaction! Mais tu me dois une lecture! Et là, si tu vois que c’est le château, qui flotte, et bien ça devient plus navigable. Surtout le bleu, car attention, c’est le livre qui est bleu et normalement, le livre est rouge. Et le bleu tirant sur le vert, donc le jaune, toujours, car c’est le transport de Jack (rappelle-toi, la Poste).

  31. ___

    Siècles traversés
    Murmures et alcôves
    Ere du menuet
    __

    Belles dormantes et bons princes des mots, à force d’avoir poursuivi leurs fantômes, se retrouvent-ils enfermés dans les geôles aujourd’hui ???

    Ici, grisaille, fraîcheur (2°) et troisième tasse de café.

    Biz et bonne journée à tous.
    ___

  32. Chère Ossiane,
    Très belle photo ! Je suis un Amoureux des chateaux de La LOIRE ! je les ai visités, j’avais 7, 8 ans et je me souviens presque de tout.

    Musées d’une grande Histoire,
    Aux décors somptueux,
    Jardins dessinés à la perfection,
    Escaliers marbrés et volumineux,
    Salles immenses où les tableaux imposent l’attention,
    Tapisseries aux couleurs et reliefs lumineux,
    Et ces portes s’ouvrant pour notre savoir.

    Bravo et amitiés à tous les amis poètes.
    Je t’embrasse,
    OLIVIER

  33. Oui quand on le veut souvent on redresse la barre .Et quand on retrouve un peu de courage on fini par écrire pour dire tout ce que l’on veut dire sur ce chateau.Je l’ aime comme on peut aimer un tel bijou ce n’ est pas un simple emballement mais ça date …Je l’ ai aimé a toutes les saisons entouré d’ iris de couleurs chaudes de l’ automne ,sous la pluie et sous l’ orage.IL a ce plus des autres chateaux de la Loire il est féminin et cela le change de tous ces geurriersElégance de la Renaissance .
    IL ne fait pas soleil ,ce sont bientot les vacances et cela remonte le moralde voir ceux qui partent et qui reviendront colorés plein de vie de choses a raconter .Il y aura bcp a entendre ,des photos ,puis pres de la grande cheminée il y aura des crêpes pour tous .Le plaisir de tous et le mien a les voir préts a affronter avec courage la rentrée .Et personnelement plaisir une fois encore vue la joie de tous .Oublier son age et sourire dans ses espoirs Je délire je n’ en finit pas j’ ai tout mon temps je suis du temps des cathédrales,on a plein d’ imagination,pas de TV pas grand chose mais plaisir tout de même.PLaisir de se sentir vivante et non survivante.Noisette.

  34. ENTRE ETINCELLE ET MIROIR

    Le palais des merveilles
    Est toujours un vaisseau fantôme
    Qu’un ciel d’orage anéantit
    D’une seule étincelle de foudre
    Fiançailles de la glace et du feu
    Débarquement sur une cavalcade
    Surplomb souterrain du revers
    Cousu à l’endroit où un regard
    Git dans la quiétude
    Qui sied aux infinies solitudes

  35. Dans tous les châteaux existent un brin de :

    FANTAISIE

    Il est un air pour qui je donnerais
    Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber*
    Un air très vieux, languissant et funèbre,
    Qui pour moi seul a des charmes secrets

    Or, chaque fois que je viens à l’entendre,
    De deux cents ans mon âme rajeunit…
    C’est sous Louis treize; et je crois voir s’étendre
    Un coteau vert, que le couchant jaunit,

    Puis un château de brique à coins de pierre,
    Aux vitraux teints de rougeâtres couleurs,
    Ceint de grands parcs, avec une rivière
    Baignant ses pieds, qui coule entre des fleurs;

    Puis une dame, à sa haute fenêtre,
    Blonde aux yeux noirs, en ses habits anciens,
    Que, dans une autre existence peut-être,
    J’ai déjà vue… et dont je me souviens !

    Gérard de NERVAL
    http://www.site-magister.com/chateaux.htm


  36. Sur les bords le Loire, si la vie emble s’écouler plus doucement qu’ailleurs, c’est tout simplement parce que l’on sait profiter du temps qui passe..Même les nuages n’ont pas la même couleur..
    Mais c’est aussi une région de « bons vivants » , en témoigne Rabelais , grand donneur de leçon de vie…via les caves painctes, là où Pantagruel et Panurge trouvèrent à partager le fruit du cabernet franc aux arômes de violette et de fraise des bois…
    Il y a même à Chinon une Confrérie des Bons-entonneurs rabelaisiens et un caviste au doux nom de « A la pause Rabelaisienne » où l’on peut déguster le confidentiel Chinon blanc produit à base de chenin blanc (cépage d’Anjou et Touraine)
    Plus sérieux: l’histoire fait naître François Rabelais à La Devinière, dans une métairie aux murs de tuffeau et aux toitrecouvert d’ardoises bleues;

    http://www.musee-rabelais.fr/

  37. Arrimé au port comme un géant des mers,
    Il vogue sur les siècles de sa belle prestance
    Dans le berceau de la renaissance.
    Les tourelles se dressent comme des dragons près à défendre
    Ce galion immobile contre temps. Dans le silence du crépuscule les ombres menaçantes s’agitent
    Comme des fantômes aux habits de deuil ! Les nuages dévalent le ciel en avalanche noire et grise
    sur le toit , mélangeant le ciel et la terre.
    Pourtant ce moment restera pour moi un instant de magie, féerique, intemporel. Nous glissions sur une barque à l’assaut du géant. Les rames giflaient l’Indre.
    Tes yeux lançaient des éclairs de désirs. Tu t’es avancée vers moi et m’as embrassé avec la fougue d’une tornade et Le souffle de tes baisers laissa mon âme ravagée.
    La pluie chaude d’été se mis à tomber doucement. Nous étions enveloppés dans cette douce moiteur et ta robe blanche devint diaphane, puis transparente collant à ton corps de déesse.
    Tout me paraissait irréel, fantasmagorique. Comme un fantôme sorti de mes rêves …

  38. Le paquebot
    Emporté par les flots
    Un jour a échoué là,
    Entre ciel et forêt,
    Par un étrange enchantement,
    En une nuit, en un instant,
    Il est apparut,
    Masse sombre un brin inquiétant
    Mais en même temps si attirant !

    Il n’a plus maintenant
    Qu’une douve calme
    Pour tout océan,
    Plus de grandes vagues
    A braver fièrement
    Juste un peu d’eau sombre
    Et quelques grenouilles
    Pour escorter
    Sa proue figée

    Ce paquebot minéral
    S’est trouvé un autre destin
    Bien éloigné de celui des marins :
    Demeure de seigneurs
    Jours de fêtes et festins
    Pour les nouveaux navigateurs,
    Et par delà ses hublots de fenêtres
    Un merveilleux jardin.

    Biseeeeeees

  39. Bonjour à tous
    Je n’ai jamais vu le vaisseau fantôme, quoique………….je me le demande, dans la Baie des chaleurs…. en écoutant Wagner….. qui sait ?
    __

    Dans les nuages du ciel d’orage
    Océan de merveilles et de légendes
    Dans les flots bleus et de feu
    Flotte le vaisseau fantôme
    Epave à la dérive
    Qui jamais n’atteindra la côte
    Bâtiment effrayant de la mer
    Aux troublantes visions de l’étrange
    Vaisseau de l’inexplicable
    Comme les rêves les plus extravagants
    Au coeur des contes fantastiques.

  40. Ne cesse pas, voix dansante, parole
    De toujours murmurée, âme des mots
    Qui et colore et dissipe les choses
    Les soirs d’été où il n’est plus de nuit.

  41. Monique,

    Ne serait-ce pas ce bateau
    Que tu as aperçu
    Entre deux rêves
    Entre deux flots
    A mi chemin
    Entre mer et réalité
    Les yeux à demi ouverts
    Ou à demi fermés
    Emergeant de brumes étranges
    Aux frontières de l’aube et de la nuit ?

    Qui sait ?

    (Bon j’envoie toujours ça, puis enverrai le lien
    que j’ai trouvé……
    en essayant de ne pas me retrouver en prison….. dans le donjon….
    Je vais essayer de copier le lien en supprimant l’hyper texte dans le traitement de texte… ??? A vous après de faire un copier coller.
    Vous croyez de ça va marcher ??? )

  42. Ben non, ça n’a pas marché….
    En prison suis encore tombée

    M’énerve, m’énerve, m’énerve

  43. Visite forcée des oubliettes

    La chute a été rude, mais me voici sur pieds
    Tout est noir ici, comme dans un four
    Quelques gouttes tombent d’on ne sait où
    Je patauge dans la fange
    De l’eau jusqu’aux genoux
    N’y a plus qu’à attendre
    La bonne âme
    d’Ossiane
    Pour me tirer de là
    C’est encore un coup
    Des fantômes
    Toujours au rendez-vous
    Pour vous jouer des mauvais tours.
    Bon,
    Je m’assois là dans un recoin
    A ronger mon frein…
    Eh Oh !!!
    Y a-t-il de la lumière là-haut ?

  44. J’ai entendu un bruit
    C’est un bruit de grignotis
    Quelques rats égarés
    Sont venus me visiter….

  45. Bon, comme c’est bientôt l’heure
    Du dîner,
    M’en vais grignoter
    Les biscuits du goûter

  46. C’est le désert total
    Pas âme qui vive ici
    Personne pour tenir compagnie
    A la pauvre qui s’ennuie !

  47. des cris stridents se font entendre.
    des chauves souris fendent l »air comme des flèches
    lancées par des archers invisibles.
    mon coeur accélère son rytme.
    je commence à ne plus être rassuré.

  48. Un petit délire est-il permis par ici ? 😉

    Sourcils froncés, mine profonde,
    Barbe-bleue tonne, Barbe-bleue gronde
    Sous le ciel bas, un gros tracas.
    Car tout là-bas, sous les cyprès,
    Un bouquet de jeunes filles,
    Guirlande désordonnée,
    S’apprête à fuir la famille.
    La gouvernante s’effondre
    Maman mange ses dix doigts
    Et Papa, toujours très noble,
    Se refait un apparat
    En repoudrant sa perruque.
    Les papas rois c’est comme ça…

  49. Je le veux attirant et fragile…je le veux étrange et mystérieux…je le veux noyé dans l’ombre…je le veux romantique ……..
    Hier il était de sable et ce soir….il paraît de pierre…Il n’a pourtant pas changé…C’est un chateau imaginaire…qui ne se visite pas…dans lequel on ne pénètre pas…on ne vit pas…C’est un chateau pour les rêveuses et les rêveurs…ils se rencontrent parfois dans les longs corridors…passent de pièce en pièce en empruntant une passerelle…cueillent sur les murs des fruits de lumière…glissent sur des miroirs de marbre…C’est un chateau ou on s’effleure…du bout du coeur…en emportant dans ses mains…une rose et un parfum….C’est un chateau ou s’évadent les songes…ou renaît notre enfance…ou sur les lames de chêne on s’allonge….en contemplant les flammes qui dansent…C’est un chateau de chair…qui nous emporte et nous ennivre…qui s’offre et se livre…fragile comme du verre….

  50. Tiens, voilà du monde !

    Comme ton château de pierres
    est beau, Pierre !

    Pas de prison,
    Pas d’oubliettes,
    Pas de cachots,
    Juste un château ,
    Comme on en rêve…

  51. ___

    … fragile comme du verre … a écrit Pierre b. …
    _

    Le vase où meurt cette verveine
    D’un coup d’éventail fut fêlé ;
    Le coup dut l’effleurer à peine :
    Aucun bruit ne l’a révélé.

    Mais la légère meurtrissure,
    Mordant le cristal chaque jour,
    D’une marche invisible et sûre,
    En a fait lentement le tour.

    Son eau fraîche a fui goutte à goutte,
    Le suc des fleurs s’est épuisé ;
    Personne encore ne s’en doute,
    N’y touchez pas, il est brisé.

    Souvent aussi la main qu’on aime,
    Effleurant le cœur, le meurtrit ;
    Puis le cœur se fend de lui-même,
    La fleur de son amour périt ;

    Toujours intact aux yeux du monde,
    Il sent croître et pleurer tout bas
    Sa blessure fine et profonde ;
    Il est brisé, n’y touchez pas.

    Le vase brisé – Sully PRUDHOMME
    _

    … … … … …
    ___

  52. Christineeeeeeeeeeeeee

    Es-tu enfin sortie de ta grande solitude , encore heureusement que tu ne te sois pas trouvée abandonnée dans les oubliettes de cette grande demeure….
    __
    Ce que j’ai vu ? Qui peux le dire ? Qui sait d’où vient le contenu des rêves ?…… sur quel vaisseau l’esprit navigue ? et sur quelles mers proches ou lointaines, nous flottons ?
    Où se situent la légende, le paradis des mots, la magie, le fantastique, les rêves bleus, le réel, la fiction, les vaisseaux fantômes ? Qui peut savoir ?……
    Mais la petite fille hier, assise sur la proue du bateau, le visage tourné vers l’horizon et qui nous a emmené dans le pays de ses rêves, elle… oui elle est bien réelle et la force de son imaginaire est gigantesque.

    __
    Le château de sable
    fut englouti dans la mer
    La métamorphose.

    Armoiries d’Azay
    En écrin de velours bleu
    Eclat de lumière.
    ___

    Bonne soirée à tous

  53. Fiére architecture élancée
    au bord de l’eau balancée
    comme un écrin tant rêvé

    Puisque nous parlons de vin
    et puisque je suis en terroir connu
    n’oublions pas la devise « boire toujours, ne mourir jamais »
    et aussi le Bourgueil de saint nicolas et d’Ingrandes
    qui est le pendant du Chinon.
    quand aux Montlouis et surtout Vouvray
    des délices absolus.

    Sur ce l’ivresse décime les dernières forces
    qui me restent et je vous souhaite à tous
    visiteur d’un soir ou plus une très bonne nuit
    tout en remerciant Ossiane de nous bercer
    dans ce val de Loire et cette Touraine
    à l’accent neutre (quoique !)

  54. Château
    je partage des « souvenirs » de mon enfance avec un château qui a marqué l’enfance de Pierre LOTI :
    ce n’est pas en val de Loire, mais sur les bords de la Dordogne…

    … »Castelnau ! c’est un nom ancien qui évoque pour moi des images de soleil, de lumière pure sur des hauteurs…, …c’était le point marquant dans tout le pays d’alentour, la chose qu’on regardait malgré soi de partout : cette dentelure de pierres de couleur de sanguine émergeant d’un fouillis d’arbres, cette ruine posée en couronne sur un piédestal garni de belle verdure de châtaigniers et de chênes. »Pierre LOTI

  55. …dans ton château
    « « « « « « « « « « la pierre rouge
    « « « « « « « « « « « « « « « « « du monde
    « « « « « « « « « « « « « « « « « « « brille comme un instant » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
    de gloire
    ++++++instant » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
    de gloire
    ta princesse********************
    *********glisse
    ——————-dans les poussières
    ocres
    ///////////////////////de ta féerie
    ==================================la lente passion des
    vagues
    le vent caressent
    les sables
    et les pierres de ton jardin
    rêvent
    tu ouvres mes yeux
    fleurs
    arc-en-ciel
    lente saison des passions …château+++++++++++++++++

  56. Grosses journées en ce moment, je passe en coup de vent !

    >Dilgo :
    Je te laisse le château flottant ! Je ne vois toujours pas où tu veux en venir ! Une histoire de fous !

    >Annick :
    Un beau cadre mais pas d’apparat à l’intérieur 😉 Bises

    >Bourrache :
    Murmures, secrets et complots sans aucun doute 😉 Bises du soir.

    >Olivier :
    Il est vrai que c’est une belle région où il fait bon vivre. Petits villages adorables aussi. Merci pour ta belle évocation !

    >Noisette :
    Les lieux de ces châteaux sont somptueux qu’il fasse beau ou mauvais, sans parler de la Loire bien sûr. Tout a l’air de bien aller de ton côté, Noisette 😉 Je t’embrasse.

    >gmc :
    Merci pour ton poème à l’image de cette nuit fantastique !

    >aspe :
    Merci pour ce beau poème de de Nerval que je ne connaissais pas et pour toutes tes belles contributions sur ce thème qui t’inspire ! Tu me fais penser à Bernard, désolée de te dire cela 😉 C’est gentil d’avoir dit un petit mot à Camille. Elle a besoin d’écoute et d’aide. Bonne fin de soirée.

    >Alix :
    Tu connais bien ton sujet et pour cause 😉 Il avait raison Rabelais ! Beaux vins et bonne gastronomie, je suis d’accord 😉 Bises.

    >marc :
    Bravo marc, c’est superbe cette histoire d’amour mêlée à ce galion. Belle inspiration ! Pas rassurée non plus pour les cris stridents 😉 Je me sauve !

    >Christineeee :
    Libérée du cachot ! Je pense que tu devrais essayer de prendre une adresse chez Yahoo qui me parait plus sûre que Live. Malheureusement, je ne peux rien faire de plus pour t’aider. C’est bien tu prends tout cela avec humour. Et puis quelle verve poétique ! Ta plume s’envole. Je suis soulagée que les rats ne t’ai pas grignotée sinon j’aurais eu de terribles signaux d’alerte 😉 Bonne nuit et merci !

    >MTO :
    Merci pour ce bel haïku nostalgique. Je t’embrasse.

    >Monique :
    Très beau et impressionnant, ton vaisseau fantôme. J’ai l’impression de le voir en peinture. Merci beaucoup !

    >Haddon :
    Un poème envoûtant, Haddon, merci pour ta belle écriture !

    >Johal :
    Tous les délires sont permis 😉 enfin presque…. 😉
    Adorable poème de famille royale 😉 Vive la liberté ! Merci pour l’originalité de ton évocation.

    >pierre b :
    Superbissimo ! J’aime beaucoup ce château spécial rêveur qui passe du sable à la pierre, de la pierre à la chair fragile. Bravo, c’est très délicat ! Bises du soir.

    >Maria-D :
    Merci Maria pour ton beau château de légendes en musique et pardonne mes absences du moment ; j’ai un peu de mal à faire face à tout. Merci aussi pour le petit mot que tu as écrit à Camille qu’on a envie d’aider. Je vais mettre un lien vers son commentaire. Bonne nuit.

    >Thierry :
    Oui, il y a de très beaux vins en Loire à condition de sonner à la bonne porte 😉 Merci au gourmet 😉

  57. bord de l’eau
    bord de la rivière
    château d’eau
    esprit au clair
    regarde
    belle demeure
    en son miroir
    château de pierre
    traverse l’orage
    ouvre l’œil
    esprit demeure
    clin d’œil à château de sable

    Véronique

  58. un rideau s’est levé
    château de sable s’est écroulé
    entre vent et marée
    flux reflux berce les rêves

    plus tard, plus loin sur terre ferme
    château de loire a pointé son nez
    bord de l’eau bord de la rivière
    règne le calme et la sérénité

    gardienne du grand oeuvre et bâtisseur d’éternité
    la force des éléments déchaînés
    transporte et transforme des rêves en réalité
    le ciel bleu

    Véronique

  59. >Véronique:
    Il n’est jamais trop tard pour venir;-) Merci pour tes superbes poèmes en clin d’oeil au château de sable. Un nouveau l’a remplacé et d’autres rêves se sont esquissés. merci pour ta belle écriture. Bonne nuit à toi.

  60. Montsoreau

    Si l’art n’édifiait dans la pierre son mal d’aimer
    Toutes ces belles demeures resteraient anonymes
    s’il ne traduisait par des mots les maux du cœurs
    Pour calmer les esprits qu’elle serait sa valeur
    Sinon qu’un peu de gloire pour prix de son labeur

    Alain

  61. Azay-le-rideau

    Eternelle beauté
    qui sortie nue de l’onde
    du ventre d’une conque
    comme une perle ronde

    Toi la douce lumière
    Fragile et lumineuse
    Dont la parole éclaire
    Comme une lampe Frileuse

    Toi le rayon de lune
    Dont la course vagabonde
    Eveille la curiosité

    Beauté à qui les hommes font la cour
    Qui se réjouit de leurs discours
    Mais n’entend que l’Amour

    Alain

  62. Chenonceau

    A sa séduisante maîtresse
    Le jeune roi Henri
    Un beau château offrit
    L’amour n’a pas de prix

    Moi aussi pour te plaire
    je te fais le cadeau
    de mon cœur éphémère
    Dont ces vers sont l’écrin

    Ces quelques mots d’esprit
    Traduis de ma jeunesse :
    « Pour ce collier de pierre

    J’ai descendu à la rivière
    Pour qu’il donne sa lumière
    Porte la à ton cou »

    Alain

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