Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut, bas
Poète arpenteur
plage de l’invisible
qu’il foule sans fin
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut, bas
Poète arpenteur
plage de l’invisible
qu’il foule sans fin
Splendide Ossiane… vraiment bravo… ça me parle ++++
Autour du monde
Dans les embruns il marche
Homme silencieux
—
Bises et bonne nuit
« Quelque chose avant sa venue le pressent.
Quelque chose après sa venue se souvient de lui.
La Beauté sur la terre est ce quelque chose.
La beauté du visible est faite de l’invisible tremblement des atomes déplacés par son corps en marche. (…)
Et il marche. Sans arrêt.
On dirait que le repos lui est interdit.
Ce qu’on sait de lui, on le tient d’un livre.
Avec l’oreille un peu plus fine, nous pourrions nous passer de ce livre et recevoir de ses nouvelles en écoutant le chant des particules de sable, soulevées par ses pieds nus.
Rien ne se remet de son passage et son passage n’en finit pas. (…)
Il va tête nue.
La mort, le vent, l’injure, il reçoit tout de face, sans jamais ralentir son pas.
A croire que ce qui le tourmente n’est rien en regard de ce qu’il espère.
A croire que la mort n’est guère plus qu’un vent de sable.
A croire que vivre est comme il marche – sans fin (…)
Ch. Bobin / L’homme qui marche (extrait) / Le temps qu’il fait
Soyez patients la musique est longue à se mettre en route
http://fr.youtube.com/watch?v=6LXy0ljLKW0
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je sais,
elle me regarde de loin,
et me voit petite chose chère
perdue dans l’infini –
pourtant,
je sais,
je marche et je crée le monde,
je marche et je l’organise,
je marche et il tourne autour de moi,
comme je le veux
De nouveau ici, sur l’enceinte, en brésilien cette fois, toujours aussi rouge, le devenir est créateur vraiment. Tapageur, et pas du tout propre ses pieds, non, le marché des poèmes c’est dur. Il fait des statuettes pour manger mais il ne les vend pas. Et puis voilà qu’il retrouve dans le barda des choses de sa vie ce truc rouge, qu’il ouvre au hasard pour lire directement l’intelligence glissée au milieu des choses. Pas de nouvelle de son éditeur, il referme. Si ça se trouve il ne fera plus jamais de rime, si ça se trouve, juste une ligne, à l’infini, comme la mer certains jours, au passage.
Celui là qui chemine sans mettre une pierre ,dans l’ ombre traversé il se tient a l’ orée de ses jours .Il marche ne fait d’ autre que passer.IL marche !
Cela remonte loin ,un souvenir ? un fait réel ? La vie !Noisette
cela fait plusieurs jours qu’il guéttait la boite aux lettres.
un temps qui lui parait infini.
ce matin comme à son habitude
il était au poste avancé .sentinelle aux aguets.
le faceur lui donna la lettre qu’il arracha.
il sourit et parti aussitôt s’isoler sur la plage.
comme s’il venait de voler un trésor inestimable.
il décachette doucement l’envelloppe
touchant ce papier qu’elle avait touché.
humant le spectre du parfum de sa peau.
autour le ciel est gris, le vent giffle son visage.
la mer sans teint devant lui se retire presque iréel
il lit quelques mots d’elle.ce petit oiseau sans aile
pourtant maintenant il vole au dessus du monde.
porté par le souffle de de l’epérance. il s’élève dans le bleu de l’amour. touchant du bout des lèvres les étoiles
se balancant dans un quartier de lune,
plongeant dans la mer cueillir des poisson roses.
transformant bruit du vent en un chant mélodieux …
petit oiseau de feu , brûlant de bonheur…
Aux ailes de vent
houle douce du matin
le marcheur sur l’eau
– Ben où ils sont partis les 3 autres ? Hého ! Déconnez pas, vous êtes où ?
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On m’a raconté l’histoire de cet homme solitaire qui changeait l’eau en vin, pêchait sans fin les poissons du lac pour apaiser la faim du monde, parlant de paix, beaucoup d’amour.
On me disait même qu’il marchait sur l’eau.
Conte ou réalité ?
_
Ici, le vent a baissé les bras mais le ciel n’en finit toujours pas de pleurer ses peines.
Biz à tous et bonne journée.
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Où donc réside le mystère sans fin
quand le sourire s’efface
avant que se forment les mots
Là réside sans fin le mystère
Nul doute: voila la couverture d’un livre qui marche…
Cette superbe photo me fait penser à ce texte de Jean-Jacques Goldman:
Je courais sur la plage abritée des alizés
Une course avec les vagues, juste un vieux compte à régler
Pieds nus comme couraient mes ancêtres oh j’ai bien vu derrière ses lunettes
Un type avec un chronomètre
Je suis rentré au soir quand les vagues ont renoncé
Il était déjà tard mais les parents m’attendaient
Y avait l’homme bizarre à la table, ma mère une larme, un murmure
Des dollars et leur signature
J’ai pris le grand avion blanc du lundi
Qu’on regardait se perdre à l’infini
J’suis arrivé dans le froid des villes
Chez les touristes et les automobiles
Loin de mon ancienne vie
On m’a touché, mesuré comme on fait d’un cheval
J’ai couru sur un tapis, pissé dans un bocal
Soufflé dans un masque de toutes mes forces, accéléré
plein d’électrodes
Pour aller jusqu’où j’avais trop mal
On m’a mis un numéro sur le dos
Y avait des gens qui criaient, des drapeaux
On courait toujours en rond, des clous aux deux pieds pour écorcher la terre
Je la caressais naguère
J’ai appris à perdre, à gagner sur les autres et le temps
A coups de revolver, de course en entraînement
Les caresses étranges de la foule, les podiums
Et les coups de coude
Les passions, le monde et l’argent
Moi je courais sur ma plage abritée des alizés
Une course avec les vagues, juste un vieux compte à régler
Puis le hasard a croisé ma vie
J’suis étranger partout aujourd’hui,
Est-ce un mal, un bien ?
C’est ainsi.
Bourrache tout le monde a entendu parler de cet homme qui faisait toutes ces choses .IL était un fameux anar ,le Christus ce devait etre un zélote dans la bibble il resite a l’ occupant qui sont les Romains?Cela ne me génes pas qu’ il ait ou non existé .Personnelement j’ ai vécue longtemps de la foi en cette croyance enseignée par les anciens .et auquel je fais souvent références ,elles valent ce qu’ elles valent .Personnelement ce que j’ aime et cela est dans le nouveau testament ,ce sont les Béatitudes Je ne connait rien de plus beau .Et puis » aimervous les uns les autres comme je vous ai aimé » Fallait oser le dire. Et même si ce n’ étaitqu’ une histoire je l’ ai raconté a des enfants.Cela fait partie de notre héritagetous comme les églises et cathédrale de la ille ou j’ ai si longtemps vécue Vivre dans une ville musées cela aussi influence l’ imaginaire ,je ne me prend pas pour cela pour un monument,mais peut être si je vis lontemps je finirais en modéle pour gargouilles
Je pourrais être griot ou conteur enfin un distributeur de réves pour ceux qui souffrent.Amitiée pour tous .Noisette.
Rimbaud, le marcheur aux semelles de vent.
Je ne sais plus, ma mémoire envolée, qui a dit cela.
Irais-je, à sa suite, errer sur les eaux pour la retrouver?
Je viens de (re)trouver mémoire: elle n’était pas très loin (Goog.., aidant).
Je passe souvent devant cette statue, placée devant la Bibliothèque de l’Arsenal…
Une sculpture d’Ipoustéguy, située place du Père-Teilhard-de-Chardin dans le 4e arrondissement de Paris, est une commande du président de la République, François Mitterrand. L’artiste l’a découpée en deux pour exprimer le surprenant destin du poète, toujours entraîné vers l’ailleurs, d’où le titre de l’œuvre : L’Homme aux semelles devant — jeu de mot avec « l’homme aux semelles de vent », surnom que lui avait donné Verlaine.
En ce moment, je m’exerce au pantoum. Forme poétique chantante qui retombe toujours sur ses pieds.
Alors, hop, un essai ! 😉
Face à la mer l’étoile luit
Les éclats de lune s’effacent
Une enfant a désobéi
Petite étoile et grande audace !
Les éclats de lune s’effacent
Frêle corps au manteau de nuit
Petite étoile et grande audace !
L’Océan d’un coup l’engloutit
Frêle corps au manteau de nuit
Plus un souffle, plus une trace
L’océan d’un coup l’engloutit
Le rêve est à portée d’espace
Plus un souffle, plus une trace
A peine la vague frémit
Le rêve est à portée d’espace
Face à la mer l’étoile luit
il ne marche pas …
il avance…doucement…
imperceptiblement…
il sait que le bout du chemin n’est pas loin..
mais il sourit …il sourit à la vie…
pourtant devant lui la mort ouvre sa bouche béante…
d’ou jaillit un rire machiavélique…laissant appararître
ses dents cadavériques…
il la regarde en face…colosse de pierre fait de chair et d’os…
il fût broyé par ces incives implacables…avalé d’une bouchée
digéré dans le ventre de la terre…qui repu éraucte quelques poussières…
mais jusqu’au bout il à gardé dans ses yeux cette lueur qui éblouit
l’ogre du temps invisible d’une lumière intense…une lumière éternelle…
qui file dans le silence de cette abscence … une étoile filante est morte …
mais sa lumière me parvient encore des années terrestres après …
à mon ami dominique mort a 43 ans … l’age que j’ai en ce moment
Ossiane
Ta photo et ton haïku calligramme sont de plus en plus….impénétrables
Poète arpenteur…
……………. …. tes pas furtifs glissent sur le sable
.Et laissent des traces impénétrables………….
……………… empreintes que d’autres fouleront,
Perdues à jamais dans l’encre de l’éternité
Poète du silence
Ta pensée fugace
Ephémère du temps qui t’enlace,
Te conduit vers des contrées ineffables où s’égrène le silence
Poète arpenteur
Tu cherches ta vérité, ton identité
Tu cherches d’autres rivages, d’autres visages
Poète arpenteur
Tu marches vers ta destinée
Tu sèmes des grains de sable
Et recueilles des perles de culture
Sur la plage,
Emportées par les vagues de l’insaisissable
Belle journée à tous
Est-ce un départ ou un retour sans fin ?
Des quatre, il n’en reste plus qu’un…
—————-
Il va…
En quête d’inspiration
Absorbé, englouti dans les gris.
Il vient…
De long en large,
De large en travers,
Il va…
De travers en longs,
De longs en ronds,
Il vient…
De ronds en lignes,
de lignes en courbes,
Il va…
De courbes en ovales,
D’ovales en diagonales,
Il vient…
De diagonales en spirales
De spirales en étoiles…
Il prend « son pied le sable »…
Marcheur infatigable,
Chercheur de lettres introuvables,
Trappeur de vers de sable,
Dénicheur de poésie
Enfouie…
… dans le sable…
Il va, il vient,
Inlassablement,,,
Du soir au matin…
___
Mèche entraperçue
Gaffe ! … le feu aux poudres
Mes jambes à mon cou
__
Heu…
___
Fouleur de sable
L’exode du poète
Rassembleur de mots
Il y a d’autres essences
L’invisible est chargé d’imprévisible
D’une poussière qui pense….
Les parfums du silence,
Sont sensibles et subtils
Tout est possible
Dans cette transparence.
J’aime cet inconnu,
Ce ronronnement chaud de jamais vu.
Si léger dans les airs
L’invisible a tant de vertus, de lagunes
Ruminant nos chimères.
Le pire ou le meilleur
Je ferai tout ce qui me chante…dans la lune
grain de sable au milieu de la plage
goutte d’eau dans la mer
matière au milieu de l’univers
ll a le monde en lui
il est le monde
fugitif et permanent
fragile et indesdrutible
emporter par le vent
emporté par le temps…
Nous allons vers l’épure.
En dépouillement d’ombres.
Bientôt ne restera que le blanc,
le blanc éclatant
rien que la lumière
un instant aveuglé
sur la mer posée.
En sévérité sereine.
>Maria :
Tant mieux si ça te parle, je ne suis pas sûre que ça fasse la même chose à tout le monde 😉
Beau ce texte de Bobin sur le visible et l’invisible. Tu démarres très fort pour cette note 😉
>Brigetoun :
J’aime tes poèmes et la façon dont tu fait passer tes sensations. Tu es une bonne marcheuse qui crée et fait tourner le monde à ta façon.
>dilog :
Bonjour, il me semble qu’on s’est déjà croisés sur le blog 😉 Curieux que tu parles de ce truc rouge 😉 Un petit peu de mal à saisir où tu veux en venir, pardonne-moi… veux-bien des explications 😉 Merci de ton passage.
>Noisette :
Il marche, il avance et il construit quelque chose, je crois 😉 Amitiés, Noisette.
>Andrée :
Tu t’es vraiment plongée dans la photo et le calligramme. J’ai l’impression à travers tes mots de rentrer dans le dessin. J’aime beaucoup la précision de tes sensations.
>marc :
Tu t’envoles en beauté amoureuse ce matin 😉 Refuge pour s’isoler et savourer en solitude et en silence. Merci pour ton beau poème qui éclabousse de bonheur.
Ton deuxième poème est beaucoup plus dur et intériorisé. Belle richesse de vocabulaire !
Quant au dernier, je trouve qu’il s’adapte vraiment bien à la photo. Légèreté de tes mots. Il est beau, j’aime beaucoup.
>pierre :
Superbe image que ce marcheur sur l’eau ! Celui-ci longeait les vagues, pieds nus.
Belles références à Rimbaud bien sûr.
Tu veux sans doute parler de cette statue ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Bd_Henri_IV-_Statue_Rimbaud1.JPG
Je viens de lire ton tout dernier poème, je ne crois pas que je puisse aller plus loin en ce moment mais j’avoue que j’aimerais bien trouver ce que tu dis… Merci pour ce beau partage.
>bonbonze :
Perdus dans la brume sans doute 😉 Je t’envoie en éclaireur si tu veux 😉
>bourrache :
Un autre marcheur sur l’eau… c’est vrai 😉
Je ne te sens pas dans ton assiette ni dans tes semelles de vent et de pluie, Bourrache. Affranchis-toi des intempéries sans prendre tes jambes à ton cou 😉 Bises ensoleillées vers ta Belgique souvent sous l’eau.
>MioModus :
Ton poème m’interpelle, MioModus 😉 Tout est sans fin dans le mystère, non;-)
>Salade :
Ah bon 😉 Et pourquoi pas après tout 😉 Un livre à grand succès alors 😉
>Johal :
De quel pays vient le pantoum, Johal ? Tu es en pleine mutation poétique !
Je constate qu’à chaque strophe, certains vers remontent vers le haut tandis que tu en glisses de nouveaux entre deux… Merci pour le joli souffle de tes mots.
>Claudie :
Coucou, Je te sens un peu retenue sur ces dernières notes 😉 Désolée Claudie que tu te prennes la tête ainsi 😉 Il ne faut pas. Ne cherche pas forcément à voir des signes précis dans tout ce que j’écris ou transforme. Mes petits « i » orange me font penser à d’autres silhouettes humaines, j’ai eu donc envie de les smettre en avant. Quant au marcheur, je pense que c’est un artiste à sa manière. Rêveur-penseur-poète, il cherche à entrevoir et comprendre la beauté cachée du monde. Voilà ce que j’ai voulu dire.
D’ailleurs, ton premier poème m’indique tu as compris pas mal de choses et que tu les as exprimées avec subtilité avec ces perles de culture. Merci aussi pour ton bel haïku rêveur. Bises du large.
>Christineeeeee :
Belle inspiration Christine avec le flux et reflux de tes mots en arabesques ! Tu as vu beaucoup de choses sur le sable… comme si tu avais pris une loupe 😉 Ton marcheur est un grand poète infatigable de l’imaginaire ! Merci beaucoup
>Haddon :
Grande beauté de ton poème chargé de mystère et d’inattendu ! Quelle fine plume tu as !
Avec la lumière naissante
Je marcherais vers toi
Un bouquet d’anémones à la main
Dans la lumière montante.
Bonjour à tous, Quelle douce mais fraîche promenade au bord de l’eau. Qui ne s’est pas sentie avec bonheur, tout seul au monde en arpentant ces longues plages désertes, au petit matin quand la mer semble très loin à marée basse, quel délice!
__
Le poète a rendez-vous avec la mer
Il n’y a plus d’horizon
Le vent retient son souffle
Les vagues s’immobilisent
Le jour s’éveille
Le ciel et l’eau se confondent
Scénario en noir et blanc
C’est le moment suprême
Où le poète n’est plus qu’une ombre
Il arpente l’imaginaire
Les mots en son âme s’organisent
La mer et l’espace
les reçoivent dans leur silence
le temps est suspendu
Plus rien ne bouge
Oh doux et merveilleux instant
De confidence avec la mer.
Ossiane
Rassures-toi, je ne suis pas du tout perturbée…mais, je suis une « cérébrale »
et je cherche toujours à comprendre….et les mots ont beaucoup d’importance à mes yeux…donc, je tiens compte à la fois des photos, du calligramme et de tes mots….et, puis, chacun est libre de laisser aller son imaginaire..et de rattacher à son histoire, le paysage que tu nous offres à la méditation…..
Bises d’iode…
Coucou Ossiane,
le pantoum est malais. Il est à l’origine un chant d’amour à forme très particulière. Quatrains où les premier et troisième vers sont repris à la strophe suivante en deuxième et quatrième. Deux chemins parallèles doivent être portés par ce rythme. Cela donne une musique très particulière à l’ensemble. C’est Victor Hugo qui, le premier, l’a introduit dans notre monde occidental. Mais chacun ensuite a fait à sa propre sauce poétique…
Pour plus de détails :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pantoum
J’aime beaucoup ces deux dernières notes 🙂
Je souffle un chouya en vous lisant, et en m’envolant dans vos mots, je me prends un dix minutes avant l’orthophonie, c’est mercredi et un mercredi en ce mercredi chaque seconde prise de tête, fort heureusement, ce ne pas souvent ainsi, ce le fut en passé, passé. Pensées pour les familles qui n’ont qu’un espace étouffant pour se vivre. C’est l’histoire d’un mercredi que je résumerai chez http://www.20six.fr/quoisetur2 ce soir…..
Ta galerie aux pas si légers et délicats et vivants, me font du bien, Ossiane….car en cet instant…
Je rêve
D’Être sur cette plage
Seule
En silence
Sans bruits
Sans tapages
Rien qu’en moi
De doux instants
Vivants de ma vie
Qui m’appartient
Aussi
Et si impossible
A trouver cet après midi
De mercredi
bises d’après midi, je vais me poser en lecture pendant la scéance d’orthophonie, m’échapper, boler, respirer… BISES à chacun.
tes écrits sont de toute beauté, Haddon, merci…
BISES noisette, c’est pas l envie qui me manqua de partager cette page ce jour, mais le réel prenant de trop. à bientôt.
Ossiane,
A travers photo, calligramme et haïku omme tu as su rendre ce monde de l’invisible, ce monde de l’imaginaire, de l’inspiration où le poète se promène inlassablement, sans cesse en quête de la rencontre avec les mots et de la beauté, insatisfait qu’il est toujours. Je t’embrasse.
C’est le livre qui le dira. Mes doigts voudraient le dire et eux aussi ils courent. Et le rouge c’est une couleur une fois mise, entrée en fraude. Je ne sais plus quelle pièce de Cocteau le dirait. Je tape (les doigts, encore les doigts), mais google ne donne pas de réponse. Ou alors le demander à cette pomme dans un autre post, pommier je crois. A vrai dire j’ai commencé à déambuler sur la toile à une époque très récente où je cherchais la couleur. Je suis tombé sur le vermillon de je ne sais quel peintre. Mais le livre, aveugle comme un robot, a pris cette couleur aussi. Rouge justement, à cause d’un matin à Rio. Et j’ai pris l’habitude de prendre ses apparitions intempestives pour argent comptant. Je vois ce qu’il me dit. Je ne le lis pas, je l’entends. ou alors, rouge parce que ce sont les frontières enflammées du monde. Ossiane, je voudrais être plus clair et pour l’être il faudrait que je laisse mes doigts courir. Mais je ne donne pas à mes doigts tout le temps dont je dispose et je ne sais même pas si je le fait exprès. Oui et non. Mais pourquoi est-ce curieux?
Ah ! La lecture de tous ces textes me laissent sans voix dans l’ instant.
Merci, entre autres à maria-D, pour cette magnifique mélodie
et à Marc pour ces lignes extrêmes…
Marcheur poète (suite)…
Le chercheur de lettres
A été comblé :
Il en a trouvé,
Trouvé,
Trouvé,
La plage est fort riche !
Il s’en est imprégné,
imbibé,
Les a toutes avalées
Les a totalement intégrées
Mais il reste insatiable,
Il continue de marcher,
Marcher,
Marcher,
Marcher………………..
http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://feereoline.free.fr/moves/marcheur.gif&imgrefurl=http://feereoline.free.fr/moves/marcheur.htm&h=250&w=135&sz=15&hl=fr&start=23&um=1&tbnid=QsqQ7luB6iBihM:&tbnh=111&tbnw=60&prev=/images%3Fq%3Dmarcheur%26start%3D18%26ndsp%3D18%26svnum%3D10%26um%3D1%26hl%3Dfr%26rls%3DSNYD,SNYD:2004-16,SNYD:fr%26sa%3DN
et
Jamais fatigué !
Qu’on ne compte le nombre de ses enfants
Il en naît chaque hiver chaque printemps
A qui la gloire du prophète vont chantant
Un poète ça vit très très longtemps
Je suis encore une fois éblouie par tous vos mots…
Dans le brouillard
Il se marche
Ses yeux s’essuient
Glace de vie
Son coeur se bat
Dans sa poitrine
Son âme envolée
L’horizon
Il se marche
Et se rêve
Il aime
Le poète
>Pierre :
Merci pour ton poème luminescent, je t’embrasse.
>Monique :
Oui Monique, c’est ce que j’ai voulu dire et j’ai pensé à vous en arpenteurs inlassables 😉
Comme le noir et le blanc te vont bien ! Fusion de l’eau et de la lumière et inspiration jaillissante du poète. Merci pour ton poème éclatant. La bise.
>Claudie :
J’aime bien les cérébrales 😉 J’ai craint que le noir et le blanc ne bloque certaines plumes, tu sais un peu comme les films noir et blanc en version originale qui font malheureusement des flops en audience. Merci de t’impliquer si fort dans ce que je propose, tu m’en vois très honorée car je fonctionne effectivement à plusieurs voix;-) Libre à chacun de poser sa plume comme il l’entend sur ces pages ; c’est ce qui fait la grande diversité et richesse des poèmes. Bises du soir.
>Johal :
Tu voyages beaucoup en ce moment 😉 Merci pour tes explications. Ca t’ouvre un nouveau champ d’exploration poétique ! Merci pour ton enthousiasme.
>Annick :
Mercredi difficile… Faire la pause, souffler et rêver en sérénité dès que tu le peux. Je t’embrasse.
>MTO :
Un petit coucou pour toi en passant 😉
>Haddon :
Tu sembles bien connaître les poètes, Haddon 😉 Merci et bonne soirée !
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Un petit nouveau dans la Galerie des Passagers… il s’agit du portrait de MAX…
https://blog.ossiane.photo/passagers/
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Vagabond d’un soir
Le contact des bulles d’eau
Entre les orteils
Kirikino (http:/www.kirikino.biz)
Mon amour
Tu marches
Et de loin
Je te regarde
Je me remplis de toi
En silence
Je t’aime
> Ossiane, tu as trouvé et vu: elle est belle cette oeuvre et juste devant une bibliothèque! Bises du soir.
Je découvre cette photo et je l’associe immédiatement à l’une des plus belles chansons de Leo Ferré: « La mémoire et la mer ». J’ose au passage en citer ici un petit extrait:
« Je suis sûr que la vie est là
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps là
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l’écume
Cette bave des chevaux ras
Au raz des rocs qui se consument
O l’ange des plaisirs perdus
O rumeurs d’une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus
Qu’un chagrin de ma solitude. »
Il est rare de voir s’incarner dans une image les paroles d’une chanson, et pourtant c’est ce qui se passe ici: j’ai l’impression de « voir », de vivre « La mémoire et la mer », comme si tu étais rentrée dans la chanson pour en ramener cette vision.
C’est beau !
Comme j’ai du mal à exprimer ce que l’on entend par poète, j’ai trouvé qulques citations. Je m’arrête là, car c’est comme ça que parfois je m’égare … Et puis, j’en garde pour demain !
Bises à tous
Ah ! Il y a tant de choses entre le ciel et la terre que les poètes sont seuls à avoir rêvées. [Friedrich Nietzsche]
Chaque grand poète intègre le monde d’une façon qui n’est qu’à lui.
[Pierre Emmanuel] Extrait de Les Nouvelles Litttéraires
On ne peut être poète sans quelque folie.[Démocrite]
Les peintres et les poètes ont toujours eu le droit de tout oser.[Horace]
Le poète est celui qui inspire bien plus que celui qui est inspiré.
[Paul Eluard] Extrait de Ralentir travaux
Le poète en mélancolie Pleure de n’être plus enfant.
[Nérée Beauchemin] Extrait de La branche d’alisier chantant
Réaliser dans l’âge d’homme les rêves de la jeunesse, c’est ainsi qu’un poète a défini le bonheur. [Léon Blum] Extrait de Stendhal et le beylisme
Le poète doit être un professeur d’espérance.[Jean Giono] Extrait de L’eau vive
On peut être poète dans tous les domaines : il suffit que l’on soit aventureux et que l’on aille à la découverte.
[Guillaume Apollinaire] Extrait de L’esprit nouveau et les poètes
Les poètes n’ont pas la pudeur de ce qu’ils vivent : ils l’exploitent.
[Friedrich Nietzsche] Extrait de Par-delà le Bien et le Mal
A la question toujours posée « Pourquoi écrivez-vous ? », la réponse du Poète sera toujours la plus brève « Pour mieux vivre ».
[Saint-John Perse] Extrait de Réponse à un questionnaire sur les raisons d’écrire
Le poète est essentiellement un homme qui a gardé au fond de lui-même le sens du mystère et la faculté de s’étonner. [Julien Green] Extrait de Mon premier livre en anglais
Le poète
Est un grand fou
Animé de douce folie
Et il se rit
Et il se pleure
C’est ainsi
Qu’il se vit
Il aime
Le poète
Il l’aime
Ah oui
De toute son âme
Il aime
La vie
Dans son plus profond
Etat d’Être
Et chaque jour
L’étonne d’Être
Encore vivant
Lui qui se meurt
D’un chagrin fou
Dès qu’il se pleure
Mais quand il rit
De son soleil
Ses yeux s’envolent
Serrent et embrasent
Il fait l’amour
De tout son Être
Humblement lui
Le tendre poète
Au coeur immense
Les amis !
Très belle photo ! Ah ! Ossiane…
En voyant cette photo, des « bouffées » de mémoire me sont remontées au coeur et j’ai « revu » le film « Frantz » de Brel, sorti en 71 ; je pense toujours au grand Jacques et à Barbara… faites « film Frantz Brel » dans GOOGLE et vous pourrez en avoir un petit aperçu sur http://www.youtube.com
Elle me donne aussi – cette photo – les notes de la chanson de Léo, « Richard », écoutez-là aussi si vous en avez l’occasion, elle est poignante, tellement belle…
Elle est mélancolique cette photo…
La mélancolie est une belle dame en noir comme l’est Barbara, la mélancolie est souvent associée à la Lune, notre fidèle satellite qui reçoit, comme la Terre, la Lumière du soleil…
Lumière de Vie, énergie vivante…
Elle est habillée de noir la mélancolie, mais a un extraordinaire visage doré, vivant, mouvant, transparent, comme ceux de Piero Della Francesca, comme ceux des icônes d’Andreï Roublev, comme ceux de Chagall…
Car rien n’est jamais totalement sombre et rien n’est jamais totalement lumineux…
Alternances, nos vies, alternances d’ombres et de lumières…
« On » nous a confié une palette, des pinceaux, des couleurs à la naissance, et « on » nous a demandé d’achever notre propre forme, d’y porter dessus nos propres couleurs ; faire que s’épousent le noir et l’or, les nuances les plus subtiles, et il n’y a que nous qui pouvons mener à bien cette « oeuvre », cette « mission », personne d’autre…
Vivre c’est aimer. Aimer c’est vivre. Vivre et aimer, c’est tout simple, c’est dérisoirement simple, aussi simple que de marcher sur une plage battue par les vents, l’hiver…
Marcher sur cette frange étroite entre écume et sable mouillé, cette frontière…
Cri des mouettes, course effrenée des nuages, marcher, encore marcher…
C’est super maria D d’avoir évoqué Christian Bobin et son « homme qui marche », ce matin ; la vie c’est ça et ce n’est que ça… Merci Maria D
Quelle joie quand on comprend, sent -prescience-, que tout le mystère de notre existence est peut-être tenu dans cette toute simple action : marcher, marcher, marcher encore et toujours, et boire toute notre part d’ombre et toute notre part de lumière, l’assimiler,la faire rejaillir au grand jour, au grand Soleil de la Vie…
à bientôt,
pour « la route » je vous offre « Richard » :
Richard
Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles
A certaines heures pâles de la nuit
Près d’une machine à sous, avec des problèmes d’hommes simplement
Des problèmes de mélancolie
Alors, on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l’on se dit qu’il est bien tard…
Richard, ça va ?
Nous avons eu nos nuits comme ça moi et moi
Accoudés à ce bar devant la bière allemande
Quand je nous y revois des fois je me demande
Si les copains de ces temps-là vivaient parfois
Richard, ça va ?
Si les copains cassaient leur âme à tant presser
Le citron de la nuit dans les brumes pernod
Si les filles prenaient le temps de dire un mot
A cette nuit qui les tenait qui les berçait
Richard, ça va ?
A cette nuit comme une sœur de charité
Longue robe traînant sur leurs pas de bravade
Caressant de l’ourlet les pâles camarades
Qui venaient pour causer de rien ou d’amitié
Nous avons eu nos nuits…
Richard eh ! Richard !
Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles
A certaines heures pâles de la nuit
Près d’une machine à sous avec des problèmes d’hommes, simplement
Des problèmes de mélancolie
Alors on boit un verre en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l’on se dit qu’il est bien tard…
Richard ! encore un p’tit pour la route ?
Richard ! encore un p’tit pour la route ?
Eh ! m’sieur Richard encore un p’tit pour la route ?
Allons ! Richard… Richard… encore un p’tit !
Léo Ferré
Oh Annick comme j’aime bien ton poète , c’est vrai qu’il est un peu fou parfois mais c’est bien d’être un peu fou, et puis c’est quoi être un peu fou ? Si c’est avoir beaucoup d’amour dans son coeur et une sensibilité à toute épreuve, allez je veux bien être fou mais il faudrait d’abord être poète!!!!
Hélas Nath on veut tellement dire ce qu’est un poète, je crains que jamais on ne puisse , c’est tellement propre à chacun, cela me semble tellement indéfinissable
Roland Barthes dit : »Chaque mot poétique est un objet inattendu, une boîte de Pandorre d’où s’envolent toutes les virtualités du langage… » c’est dire!!
Tu me fais pouffer, Monique, j’ai les nerfs en pelotes de vie qui se coure, ce soir, sourire,
moi aussi je l’aime big énormous, ce poète, et puis, j’ai mis il, mais c’était sous entendue elle aussi… sourire.. il et elle, c’est du pareil au m’aime, en 2008,
ou plus justement, il et elle ont acquis le droit à leur grammaire égale, enfin, dans mon jargon à moi, pour la grammaire française, faut encore qu’ils se remuent,
et puis si rester elle, m’aime si c’est en étant un poètE, si c’est rester elle, garder son elle, pour sa douceur, ses pas de danse et ses parfums pétalés, mmmmhhh, c’est fort tendre de maintenir une différence entre elle et il, il et elle,
mais en poète, je vois tellement, bien plus l’âme, et l’âme a t elle un sexe,
mmmhh, peut être bien quand m’aime..sourire.
Désolée, c’est ma minute de folie, et c’est celle qui me garde vivante, la plupart du temps, vivante en folie douce, me plait beaucoup, c’est tellement fou d’être trop sage… BISES.
Et puis, peu importe, qui d’être fou, qui d’être poète, qui d’être sage,
l’essentiel étant qu’ à tout age, c’est bon d’être soi en bien de soi, en amoureux son chaque jour, en goût du baiser, en romantisme malgré tout, en petits riens mines de platine, en chagrins forts car quand on aime il n y a pas mille façons de souffrir mais du Chagrin, en joies immenses car quand on Aime y’a pas mille façons d’Aimer immense, bien que….sourire!
il ne marche pas
il se mêle aux éléments
se fond dans l’air
devient nuage
la houle du vent
le souffle du temps
le néant et l’éternité
Pour poursuivre tes mots, Monique,
le plus dur, peut être le plus dur, à mon sens, impossible de dire qui est qui, c’est tellement impossible d’étiqueter un être,
alors pour un poète, c’est du pareil au même,
bien que ce qui se ressent fort, c’est qu’ il y a les m,m,m,m,,m,mm,mm,,
qui d’ailleurs se retrouvent dans PotAime…
Un être qui Aime
Et qui en souffre
Qui en jouit
De son état
D’Être en Amour
Chaque jour
C’est douloureux
D’Aimer chaque jour
C’est aussi palpitant
De tant
De s’aimer en aimant
Et le poète marche
Sans fin
Déambule en amours
C’est là qu’il marche
Sans béquilles
je partage Marc,
Il se retourne
Son corps
Il git
Son coeur
Emporté
Par la bise
Ou le soleil
Son âme envolée
Là ou là bas
Il est mort
L’Être
Qu’on croit être
Mais il se sourit d’Être
Vraiment
Il vole
Il est la goutte d’eau
Le pétale de rose
Le baiser sur les lèvres
La goutte de parfum
Le bourgeon du pommier
Il est tout plein
De viesssssss
Dedans
et je te lis, max, j’étais passée au dessus de tes mots, fort heureux que je sois repartie en arrière,
et c’est bizare, justement pour relire encore les mots de C. Bobin qui ets précieux en mon coeur depuis ma rencontre avec lui, il ne m’a jamais quittée…
Toi
L’ombre que j’aime
Ma précieuse mélancolie
Qui chaque jour me vit
Me sable les pieds
M’écume les yeux
Me vente ton toi
Me ciel pour moi
Me marche à deux
Je t’aime en absolu
Toi
Et me voilà
Toute étourdie
Car je l’ai vue
La vidéo
BrelBarbara
AmourDuo
Toute chavirée
Car j’ai cliqué
Sur d’autres vidéos
En corps
Et c’est si fort
Si bel d’amour
Que me voici
Evanouie
Bises du soir à chacun, la tête me vertige un peu,
Tant d’émotions ce grand bel jour….
Quelle page encore, en corps.
Tendresse belle.
Moi en goutte de souffle.
Bonsoir,
__
Revenir sans cesse
Venir, seule face à la mer
Besoin de silence
Juste le bruit de l’eau
Et le mouvement des vagues
Laisser taire les mots
__
A propos de cette note et de la précédente ( et à la prochane, Ossiane, il n’y aura plus personne? )…
à lire, ou relire: « Les autres », d’Alice Ferney.
Je le découvre en ce moment, en concordance et en harmonie avec tes belles images, Ossiane, et…
rien de plus,
je me délecte!
Il y a de moments
En tourments
où on est seul
tout seul
seul devant l’infini
qui étrangement nous sourit
seul devant la vie
parfois triste, parfois jolie,
seul devant la douleur
épines parmis les fleurs
seul devant la sort
seul devant la mort
Solitude
Un sentiment difficile de gérer
Une attitude
Un choix
Important pour toi
Personne peut t’aider
Rien ne va changer
La peur,
L’espoir
Le blanc
Le noir
Toi, devant toi,
Tout seul
Tout seul
Sur une ligne d’horizon
Où ciel et mer se mêlent
Un ange de silence rappelle
Que le vent est son oraison
Sur les lèvres de l’horizon
Comme un doigt sur la bouche
Il tient secret ce qui nous touche
Et dont le cœur sait les raisons
Sur les limites de l’horizon
Il danse aux confins des grèves
Porteur d’écume et de rêves
En vagues roulent ses chansons
Sur le chemin sans fin de l’horizon
Il marche dans le sable des jours
En quête des roses d’amour
Qui fleurissent en toutes saisons
Sur le trait fin de l’horizon
S’envole un poème mouvant
De mots d’embruns de vent
De solitude et déraison
Lamartine :
« Le poète est semblable aux oiseaux de passage
Qui ne bâtissent point leurs nids sur le rivage,
Qui ne se posent point sur les rameaux des bois ;
Nonchalamment bercés sur le courant de l’onde,
Ils passent en chantant loin des bords ; et le monde
Ne connaît rien d’eux, que leur voix. »
………………………………………….
écriture nouvelle
avec les points sur les i
puis une lettre étrange
…………………………………………
andrée wizem
Il marche dans la mer
Il respIre de la brume
Il est en mer de brume
Et A cet horizon sans fIn
Pour se vIvre en seul
Tout simplement Il est
Et quand Il A un peu
De l’amour dans les mains
« Il A » fait naItre « Il Est »
BIen plus vIvant encorps
Et si nous donnions la parole à notre marcheur..
–
J’ai tenté de saisir le secret de ce qui échappe à notre prise et qui , hors de nous, hors de notre langage, hors de notre incorrigible désir, sans commune mesure avec l’homme, tantôt règne et tantôt disparaît, tantôt bouge et tantôt demeure.
Comme un météore, un transfuge d’une autre étoile, un voyageur perdu dans une ville détruite, je suis tombé dans ce monde étranger, mais par l’effet d’un étrange sortilège qui lentement nous imprégnait, ces solitudes et ma présence, ces mirages et ma raison, ces désastres et mon plaisir, nous avons échangé nos énigmes:
-Rends- moi désert et solitaire comme toi!— disais-je en entrant come un voleur dans l’univers des choses insensibles—Que j’oublie les passions et les pensées à l’échelle humaine! Que , par delà les figures familières, du rivage, de la pluie et la mer je devienne mouvement pur,sans cause et sans objet, rythme à soi-même seul dédié, souffrance sans secours, joie sans partage, plainte sans réponse, murmure sans écho!
-Rends -moi humain et sensible comme toi! –répondait par ma voix le monde taciturne–Fais que je donne à mes mouvements obscurs , irrépressibles et incontrôlés le nom blessé de vos sentiments! Que j’appelle « Bonheur » le calme des jours et des nuits sans orages, « colère » mes absurdes tempêtes, « révolte » ma démence, »consentement » mes accalmies, « tendresse » le premier reflet de l’aurore, « regret » les ombres lentes des nuages, « amour » cet aveuglant miroir qui en mille éclats se brise à midi sur les vagues… »
-Pour nous gens de la terre et de la vie, tout n’est que signes et symboles. Pour notre univers tout se tait.
Le peintre (et aussi le poète…) seul est à la fois (même à lui-même inconnaissable) le Sens et le Silence.
–
Jean Tardieu/ Oeuvres complètes/Quarto gallimard
–
Belle journée à tous:)
Could you be loved and be loved la la la la
Pour bien commencer cette journée (hum ! Il est 10h40, quand même), je voulais vous offrir « un peu de Bobin », extrait du remarquable magazine Nouvelles Clés…
Entretien avec Christian BOBIN
L’amour de l’instant
Voilà un homme qui ne croit pas dans l’Histoire, ni dans l’Économie, ni dans aucun des grands mots que nos Académies nous obligent à écrire avec des majuscules, État, Église, Esprit…
Autant de mots qui, pour lui, comptent beaucoup moins que les petits, comme robe, arbre, peau ou matin de pluie.
Un homme qui, pourtant, croit à l’Amour comme un fou – en lui reconnaissant un A immense.
Un amoureux permanent, mais qui a su intégrer à sa jubilation et à ses fièvres la lenteur, la patience, le silence, et même le vide. Un homme qui sait nous faire ressentir la plénitude lumineuse même de ce qui pourrait ressembler à des absences grises, mais avec tant de subtilité qu’il nous fait tressaillir longtemps encore après que nous l’ayons lu. Pendant des années, il publia dans de petites maisons (aux éditions Brandes par exemple, ou aux Paroles d’Aube, ou au Temps qu’il fait, chez Théodore Balmoral, ou encore, et surtout, chez Fata Morgana). Et voilà qu’en 1992, la grande maison Gallimard, qui devait le suivre de l’œil depuis longtemps, publie son magnifique portrait de François d’Assise (il ne dit pas “Saint”, ça porte une trop grande capitale). Le Très-bas est un chef-d’œuvre. Christian Bobin s’est mis à avoir beaucoup de succès, mais cela ne l’a pas abîmé.
Nouvelles Clés : D’où vous vient votre grand calme ?
Christian Bobin : Cela doit venir de très loin. De l’enfance. Les livres viennent de là, à mon avis. Le bavardage des livres vient d’un état muet de l’enfance. Bien avant de savoir lire et écrire, il y a des choses qui se passent. Ou qui ne se passent pas. J’ai la chance d’être issu d’une famille calme, tranquille. Je me suis toujours senti aimé.
Et puis, chez nous, il n’y a pas d’événements. Je viens du Creusot.
N. C. : Vous vivez toujours là-bas et vous vous y sentez visiblement à l’aise…
C. B. : Peut-être qu’un fil ne s’est jamais rompu, à la base.
À la maison, le sentiment dominant, la note qui donnait le ton, et qui demeure la mienne aujourd’hui encore, c’est un sentiment étrangement heureux que rien ne se passe, bien que l’on attende toujours qu’il se passe quelque chose. Cela semble contradictoire, mais ça va au contraire très bien ensemble. Je n’ai pratiquement aucun souvenir d’enfance. Je n’imagine pas, un jour, écrire mes mémoires. Cela tiendrait en deux ou trois pages maximum !
Sur mon enfance règne un sentiment de blancheur. Une lumière étale, dans une ville tenue de main ferme par une industrie solide, où tout paraissait devoir durer pour l’éternité. Pourtant, dès l’époque de ma naissance, en 1951, ce monde-là s’écroulait. Mais la note de base, ce sentiment à la fois d’indifférence et d’attente par rapport au monde, je l’ai tenu. Beaucoup de choses sont passées sur moi sans laisser de traces. Je les vois, j’en prends connaissance, mais elles glissent… Ce n’est pas du tout du mépris, ni de l’ignorance. Je lis les journaux, de la rubrique sportive jusqu’à la politique. Je prends connaissance du plus de choses possible. Mais ça me traverse.
Bien sûr, il y a parfois des moments d’éveil – mai 68, ou la chute du mur de Berlin. Mais ce sont des phénomènes collectifs, difficiles à penser. Je n’ai pas la tête organisée politiquement, et bien peu de goût, c’est le moins que l’on puisse dire, pour ce qui est collectif. Par exemple, je n’ai jamais craint de ne pas être publié. La perspective qu’on refuse tout ce que j’écrirais me laissait totalement indifférent. Je m’en fichais vraiment – j’ai compris peu à peu que cet état n’était pas forcément celui de tous ceux qui écrivent. Pour moi, il en fut ainsi dès que, adolescent, j’ai commencé à écrire mes premiers poèmes.
N. C. : En vous lisant, on se dit que, pour vous, l’essentiel tient aux détails…
C. B. : Ça va avec le reste, avec cet autre système mental – le mot “système” me heurte un peu, mais pour aller vite je le dirai quand même – : ce mélange d’apathie et de détachement, qui permet une acuité formidable sur ce qui se passe. Au fond, c’est aussi bête que ça. C’est-à-dire que je me sens, dans la société, comme le gosse dans la cour de récréation qui ne participe pas aux jeux des autres. Ce n’est pas qu’il soit rejeté. Ce n’est pas qu’il méprise les autres – j’étais plutôt éperdu d’admiration. Mais je faisais toujours un pas de côté… Tous les enfants sont là, dans la cour, ils sautent, ils crient, ils jouent. Et c’est très bien.
Mais il y en a un qui est à l’écart, assis dans un coin, et qui regarde. Il a une vue fabuleuse sur ce qui se passe. Eh bien, pour moi, cette situation n’a jamais pris fin. Je suis toujours là, assis dans la cour de récréation.
N. C. : Tout en demeurant assis dans la cour de récréation, vous avez tout de même fait des études ?
C. B. : Oui, de philo. Mais là aussi, j’ai regardé passer les trains. Je dois avouer que j’ai eu un coup de foudre pour Platon. Et pour Kierkegaard, que j’aimais énormément. Il n’y a pas de hasard : c’est l’une des figures les plus ensauvagées de l’histoire de la philosophie. Il est à peu près le seul de l’époque qui ait osé, avec une pensée ferme, cohérente, résister à l’énorme vague hegélienne – résister à Hegel, qui portait déjà le bébé Marx dans son ventre ! Au nom de quoi résistait-il ? Au nom du souci de l’individuel, du singulier, contre la pensée globalisante, généralisante et, en germe, totalisante, totalitaire ! Mais rien, peut-être, n’a vraiment changé depuis Kierkegaard. Il y a toujours des normes qui, à ne pas être respectées, vous font risquer gros. Au minimum : le prix de la solitude. Heureusement, en ce qui me concerne, j’ai de bonnes racines. C’est aussi pour cela que j’ai eu envie d’écrire sur François d’Assise.
C’est quelqu’un qui parle du ciel, d’accord – en un sens, il ne parle même que de ça – mais il en parle avec un goût incroyable pour la terre. C’était un être profondément incarné.
Tout au long des années soixante-dix, j’ai cheminé seul, hors des endroits où il “fallait être”.
Je dois dire que je ne me suis jamais senti le moindre besoin de maître – ceci vraisemblablement parce que j’ai eu un père qui était vraiment un père. Ce qui me frappait le plus chez les intellectuels et les littéraires qui menaient le train (où je ne serais monté pour rien au monde, même pour un petit trajet) – le train de la langue, de la parole, de la littérature (qui correspondait aussi à d’autres choses sur le plan social) – c’était leur terrible froideur.
Des courants d’air glacé. Ça sentait la mort. J’ai toujours senti la mort dans les pensées désincarnées, d’ordre général, dans l’abstrait. Parfois, cela donne de très beaux livres.
Mais je ne saurais davantage entrer dans une théorie littéraire que dans une théorie politique ou scientifique, parce que théoriser, c’est endosser les vêtements de la mort, et que ça ne m’intéresse pas.
N. C. : Un sage oriental dirait que vous avez cherché à éviter le piège du mental.
C. B. : Oui, on peut dire ça. Ce ne fut pas toujours évident. Mais je me suis entêté, avec un opiniâtreté enfantine.
J’ai continué mordicus à écrire – et à vivre – à ma façon. Le problème, c’est que le moule universitaire m’apparut vite, lui aussi, mortuaire. Je lisais énormément, mais la plupart des lectures n’entraient pas dans ma vie. Je voyais passer une intelligence, mais je ne la ressentais pas comme déterminante dans mon incarnation. Je me suis donc retrouvé au chômage ! (rires).
J’ai connu les petits boulots – j’ai notamment été garçon de salle dans un hôpital – mais rarement plus d’un mois. Mon meilleur souvenir de cette époque, c’est d’avoir passé des journées entières à la bibliothèque municipale. Toujours la même chose. C’est un univers féminin, où règne une présence animale du livre.
Et puis je me suis retrouvé dans un institut de recherche, qui s’intéressait à l’archéologie industrielle. J’y étais chargé de l’organisation matérielle des colloques.
De ce poste d’observation tranquille, j’ai regardé passer l’air du temps. Et j’ai ainsi vu, chose dramatique, comment l’économique, ne se suffisant apparemment pas de son seul domaine, a commencé à se répandre, comme une épidémie, ou comme une hémorragie, dans l’ensemble du champ culturel. C’est-à-dire que j’ai assisté à ce moment grotesque où les gens de culture ont commencé à parler de gestion.
L’état social des choses, tout comme l’état mental d’une époque, ont volontiers tendance à nous paraître éternels. Toutes les épaisseurs qui nous séparent les uns des autres, toutes les lourdeurs sociales, les stupidités politiques, on vit ça comme devant durer toujours. On le pensait, par exemple, de l’Union Soviétique. Et tout s’est pourtant écroulé d’un seul coup, de manière imprévisible. Voilà vingt ans que nous vivons sous le règne de béton du discours économique, cette chappe de néant, ce discours qui fait penser aux langues mortes. Mais cela n’est pas tenable, et donc ça ne va pas tenir.
Je ne peux pas dire quand, mais je sais que ça va craquer, et – lorsque j’observe les gens jeunes et ce qui, de temps en temps, apparaît d’eux, en surface – cela se fera sans doute avec une violence incroyable.
N. C. : Vous écriviez depuis une quinzaine d’années, grosso modo pour un petit cercle de cinq cents lecteurs, et voilà que vous devenez tout d’un coup célèbre, et que partout on se met à prononcer votre nom avec une sorte de vénération.
C. B. : N’exagérons pas, je ne suis pas si connu… Mais peu importe, je me dis que, puisqu’ils plaisent, mes bouquins doivent mordre sur un air du temps, sur quelque chose qui est en train de venir. Sur une soif. Heureusement, les économistes auront beau multiplier les études de marché, on ne pourra jamais complètement industrialiser le livre. Les éditeurs le savent bien : il y a quelque chose d’essentiellement imprévisible dans l’émergence d’un grand livre.
C’est bizarre, mais je pense que les livres ne sont pas, contrairement à ce qu’on dit, de l’ordre de la littérature, qui est finalement un petit canton, mais de l’ordre de la vie, c’est-à-dire du désir. Or, on ne peut pas susciter artificiellement un désir. Les besoins, oui, on peut les créer et les satisfaire, ou pas. J’ai besoin d’une pomme, je l’achète, je la mange, le besoin est momentanément éteint. Le désir, c’est autre chose, c’est une histoire d’amour, une histoire passionnelle qui va entrer loin dans la vie de l’autre. Le désir ébranle la chair, l’esprit, tout.
N. C. : Nouveauté et renouvellement… Pourtant, on dit que vous ne quittez jamais Le Creusot, que vous ne voyagez jamais !
C. B. : Je n’ai jamais eu le goût du voyage, c’est vrai. Une seule chose m’intéresse : la rencontre. Je pense qu’elle peut se faire à la porte de chez moi comme au bout du monde. Je ne ressens pas la nécessité de donner à mes rencontres des paysages autres, parce que je crois que tout est là, dans la cour de récréation où le gosse est assis et regarde les autres jouer. C’est une petite cour, dans une petite école, dans une petite province, et pourtant l’univers entier est là. Ça, j’en suis persuadé.
N. C. : C’est le Siddharta de Herman Hesse, qui, après une vie passée à chercher aux quatre coins du monde, découvre que tout se trouvait là, au bord de la rivière. Vous, vous êtes tombé dedans quand vous étiez petit !
C. B. : Un coup de chance ! Qu’on soit riche ou pauvre, qu’on voyage très loin ou qu’on reste sur place, nous vivons tous, finalement sur une poignée de pauvres choses, de pauvres idées fixes, une poignée de désirs. La richesse, la luxuriance, vient de la forme qu’on lui donne.
Et cette forme est unique pour chacun.
À lire de Christian Bobin : La vie passante ; Éloge du rien, la part manquante ; Une petite robe rouge, éd. F.Morgana. et Le Très-bas, éd. Gallimard et Folio.
Allez sur le site de Nouvelles Clés !
http://www.nouvellescles.com
PS : je ne suis pas intéressé aux bénéfices, simplement pour vous signaler cette excellente revue
Je marche
Vers Ailleurs
Depuis toujours
Ailleurs
Très simplement
D’Ailleurs
Annick :
Ailleurs
c’est où ?
Christineeeee
coucou Christine!
heinhein,
mais si je le disais,
ce ne serait plus,
un Ailleurs,
c’est bon de garder,
le mystère,
de son Ailleurs,
heinhein,
m’m’m’m’m’hhh…
En bulles de m’
d’AilleurS!
Bises, Christineeeee
Annickeeeee
Sourireeeee
Annickkkkkk :
OK !
M’en vais chercher le mien
Fouiner un rien,
Te dirai
Si j’ai trouvé
ou pas !
Mais te dirai
Pas où !
Na !
Biseeees
+ Rireees
= Biseeeerireees
Puisque l’Amour l’a pris pour amant
Osant la vie dans son essence
Et respirant ses gouttes d’essentiels
Tellement cette vie le garde en vie
Et lui souffle ses palpitations de son vivre
Le POETE vit en Amour, dans son nectar.
lalalal’air Monique, bises de rires, mais il faut que je m ‘en aille dans mon Ici, encore la future proprio cet aprem avec des devis qui se font, c’est un roman d’Ici cette vente de maison, qui me donne l’envie folle de fuir en Ailleurs,
et voilà que c’est possible!
bises de rires!
Annickkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk,
oui des kkkkkkkkkk, c’est pas mal non plus, plus juste peut être?! SOURIRES!
mais ai je souhaité une belle journée à chacun,
et voilà que c’est fait,
merci max, alix et feu roméo, et chacun!
bises!
Bonjour Ossiane et à tous et toutes,
Fabuleuse photo ! j’admire ton talent chère Hôte.
Bon, Haddon m’a piqué ma chanson…
J’ai lu de très beaux vers et j’embrasse mes Amies poétesses, elles se reconnaitront.
Je ne marche plus,
Je roule,
Pourtant j’avance quand même,
Avec Amitié, Amour,
Au delà des obstacles,
Pour autant ma vie est belle,
Bien trop de malheureux pour que j’ose me plaindre,
Un coup de blues de temps en temps,
Et vos mots mots viennent me reglonfler,
Alors je continue mon chemin, Heureux !
A bientôt,
Bises Ossiane,
OLIVIER
Au large
s’envolent
des nuées d’oiseaux
d’air et d’écume
quelques plumes de vent
s’échappent et
se déposent
parfois
sur le sable des mots
dans le silence
invisible
___
Pour Christineeeee et Annick :
_
Ailleurs
Lopin de terre
Ici
Pas un hectare :
Dix ares
Disent art !
(carrés)²
Peut-être :
Vingt ares
Art vain !
Biz-ares, biz-art.
Vous avez dit bizarre ?
_
Ne cherchez pas trop loin.
D’ailleurs … je pète juste les plombs.
___
partir ailleurs,
plus loin, plus exotique
plus véridique,
plus romantique
ailleurs vers l’eldorado économique
vers des lieux idyliques
des lieux emblématiques
être different
étre autrement
frôler le firmament
plus intelligent
plus d’argent
plus beau et plus grand
plus cultivé ou plus savant
tous ce que je ne serais jamais
je suis ici avec vous
mes imperfections me suivent
mais j’aime ce lieu
ici et ailleurs en même temps
et les mots nous vehicules
vers un voyage au bout de l’univers
dans les profondeurs de la terre
instant présent passé futur,
l’inconnu au centre du monde
le monde dans mon coeur
avec comme vêtement le silence
comme nouriture l’amour
comme refuge l’éternité…
bises a tous
Bonjour,
__
Je regardais au loin
Et je t’ai vu
Ton visage tourné vers l’horizon
Je suis venue vers toi
Sans dire un mot
Pour ne pas te déranger
J’ai posé ma tête sur ton épaule
Regardé dans la même direction
Mon bras enlaçant ton corps
Ta main posée sur mon épaule
Puis en silence,
L’un contre l’autre
Nous avons marché.
Gommé le monde autour de nous,
Les mots en fusion dans notre tête
Savouré notre tendresse
Notre bonheur si simple
Là-bas, au loin,
Sur la » lèvre des vagues ».
___
j’aime beaucoup parler de la lèvre des vagues, j’ai rencontré ces mots chez Pierre Reverdy, qui dit lèvres des vagues, ou encore lèvres du rivage. C’est un poète que j’aime beaucoup.
>Digo :
Simplelment envie de comprendre ce que les visiteurs disent à partir de mes images;-)
>Christine :
Oui Christine, je le connais cet homme de lettres qui marche ; c’est vraiment bien fait. Bien vu de le placer ici !
>Max :
Quels commentaires ! Il faut du temps pour tout lire 😉 Juste en passant et avec le sourire bien sûr 😉 si tu peux essayer de ne pas faire trop long pour que chacun puisse se positionner par rapport à ta toute fraîche venue 😉 Il vaut mieux partitionner pour que la lecture de la page reste paisible et accessible. Tu sais, les visiteurs viennent faire salon de lecture après le travail, il faut les ménager 😉
Bobin a l’art de dire avec quelques mots simples ce qu’est l’essence de la vie. Merci pour la découverte de ces beaux extraits.
>Kirikino :
Beau cette image de vagabond qui ressent les choses ! C’est aussi ça un marcheur 😉 Merci pour ton bel haïku.
>Annick :
Merci pour tes joyeux éclats de poésie, Annick. Bonne journée à toi.
>Pierre :
Bel emplacement en effet ! Bises du jour.
>Damien :
Bonjour Damien, Ferré sort beaucoup sur les dernières notes et j’en suis ravie 😉 Quel beau texte, en effet ! Merci pour ton intense immersion dans ce paysage ! Belle journée en bleu peut-être…
>Nath :
Que de citations sur le poète !!! On a le choix 😉 J’aime celles de Giono et d’Apollinaire… Bises et merci pour ces recherches.
>marc :
Fusion totale pour ton poème, un point dans l’infini. Merci, c’est beau.
>Monique :
Belle rêverie autour de ces mots à taire ! Merci pour la douceur de tes poèmes. Tu es très zen en ce moment 😉
>Annemarie :
Mystère 😉 Je n’ai pas tous les possibles dans mes stocks de photos 😉
J’ai entendu parler en bien de ce livre d’Alice Ferney. Je suis curieuse d’en lire quelques pasges pour mieux comprendre ce que tu me dis 😉 Merci.
>Neyde :
Bonjour Neyde du Brésil, de retour sur ces pages en beauté ! Ton poème est émouvant… le noir, le blanc, silence, Un = solitude dans l’immensité du monde… il est écrit dans un excellent français ; il faut le souligner !!! Merci beaucoup, je t’embrasse bien fort.
>amichel :
Magnifique poème Michel ! J’aime toutes les subtilités que tu as écrites autour de cette ligne d’horizon avec ce doigt sur la bouche ainsi que ces superbes images d’ange de silence, de porteur d’écume et de rêve etc… Ton évocation éclabousse d’étincelles !!! On pourrait la peindre.
Quant à l’extrait de Lamartine, tu l’as fort bien choisi. J’aime beaucoup cette idée qu’on ne connaît rien d’autre que la voix du poète et puis ce passage fugitif.
Je t’embrasse et te remercie.
>andrée :
J’aime bien les points sur les i 😉 Je fais des essais qu’on peut interpréter comme on veut 😉 Les lettres sont graphiques également. Merci pour ton haïku détonnant 😉
>Alix :
Merci également pour ce beau partage acec Tardieu !
>feu roméo :
Tu as le cœur en fête 😉
>Olivier :
Ton poème me touche beaucoup, Olivier. Cette image est sans doute un peu dure pour toi mais avec le courage et la volonté qui te caractérisent, tu parviens à surmonter les obstacles avec beauté, générosité et bonne humeur. Merci pour ton beau poème émouvant, je t’embrasse.
>Corinne :
Splendide, Corinne ! Que de légèreté dans tes mots et tes images ! Un grand merci !
>Bourrache :
Tout doux Bourrache 😉 Un clin de sourire vers toi 😉
>marc :
Encore un bel envol de mots ! N’es-tu jamais à cours d’inspiration 😉 Bises vers toi.
alors te dire Monique, que les lèvres des vagues, j’aime énormément, c’est ravissant…
Tu me fais me pouffer bourrache, un break de bon, un aprem en Ici, bien trop….ah bientôt mon rêve en Ailleurs de vu de vrai..
J aime bp ton écrit Monique, j adoooore,
et tes mots, Olivier, sur des bulles de OOoO,
Et marc …
et je me sauve déjà, ce jour est bien trop speed à mon goût, en obligés….
BISES DU SOIR;
repose toi OSSIANE, TU COMMENTES TANT.
Il s’arrête
La tête dans les nuages
Ancré dans le sable
Que caresse la mer
IL EST
L’âme intimement mélée
Aux chants des vagues
Il y avait longtemps que je ne vous avais pas rejoint. Bonsoir à tous
La maison est derrière, le monde devant,
Et il y bien des chemins à parcourir
A travers les ombres jusqu’à l’orée de la nuit,
Jusqu’à ce que toutes les étoiles soient allumées.
Alors, monde derrière et maison devant,
Nous reviendrons vers la maison et le lit.
Brume et crépuscule, nuage et ombre,
S’évanouiront!
Tous ceux qui errent ne sont pas perdus.
Les ailleurs sont si proches, et pourtant intouchables.
griserie du marcheur, en noir et blanc
dans l’arène des mots, il part en courant
aux confins du liquide oscillant, aussi lent
il va allégrement, le pas souple, la cheville légère
il sait que sans limite, l’horizon recule sans cesse
mais pourtant, sans regrets, jamais il ne s’abaisse
à se retouner sur ces traces dépassées
il marque juste l’instant, pour l’éternité.
>ah amichel: c’est trop, c’est trop bon, c’est si rond !
> Bonsoir Ossiane: le noir est blanc est si plein de contrastes et de profondeur
merci de cette belle page.
Encore de quoi méditer :
Les poètes célèbrent avant tout l’amour et ils ont raison, car rien n’a plus que l’amour le besoin d’être transformé en ce qu’il n’est pas.
[Pär Lagerkvist] Extrait de Le nain
Nous participons tous à la création. Nous sommes tous des rois, poètes, musiciens ; il n’est que de s’ouvrir comme un lotus pour découvrir ce qui est en nous.
[Henry Miller]
Les poètes tentent de greffer aux hommes d’autres yeux et de transformer ainsi le réel. Aussi sont-ils des éléments dangereux pour l’Etat, puisqu’ils veulent transformer. Or l’Etat et ses dévoués serviteurs n’aspirent, eux, qu’à durer.
[Franz Kafka]
L’inertie seule est menaçante. Poète est celui-là qui rompt pour nous l’accoutumance.
[Saint-John Perse]
Etre poète, c’est trouver Sa vie dans les autres.
[Gabriel Celaya] Extrait des Ballades et dits basques
Qu’est-ce qu’un poète ? – Celui qui rêve et fait rêver.
[Jean-Claude Lalanne-Cassou] Extrait de On a tué Charles Perrault
Un grand poète est moins un inventeur qu’un éclaireur.
[Jorge Luis Borges] Extrait de La quête d’Averroès
Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver.
[René Char] Extrait de La parole en archipel
Bonne soirée
Vague silhouette,
vers l’eau s’éloigne,
les pieds dans les vagues.
J’ai encore besoin d’entraînement je crois 😉
>MTO :
J’aime bien ton « il est », tu verras pourquoi… 😉
C’est une belle évocation très juste, vivante et humaine. Merci pour ton ressenti sensible. Bises du soir.
>Jean-Louis :
Surprise et grand plaisir de te revoir ici !! Toi et ta belle poésie nous ont manqué !
Quelle évocation originale entre ce désir d’aventure, d’inconnu et cette hésitation à rester au nid en toute sécurité! La peur du noir sera remplacée par la lumière chaude d’un foyer. Cela n’a pas été évoqué sur cette page. Un grand merci pour ton retour, je t’embrasse.
>Thierry :
Oui Thierry, il ne faut pas avoir peur du noir et du blanc qui permet d’aller à l’essentiel. C’est comme en photo mais c’est si difficile d’y parvenir. Je sens plus de liberté dans ton poème. Le poète que tu es se libère de carcans. Merci pour cette flânerie légère.
>Nath :
Tu m’impressionnes 😉 Où vas-tu chercher tout ça 😉 Il y a à grapiller un peu de chaque citation. Celle de René Char est belle. C’est vraiment difficile de définir un poète et c’est peut-être mieux comme ça 😉 Je repense à l’extrait de Lamartine que Michel a déposé tout à l’heure. Bises et merci.
>Anne-V :
Bonsoir Anne, tu te lances 😉 C’est un bon début ! Le mieux pour commencer est de dire le plus spontanément possible ce qu’on ressent et tu l’as fait 😉 Après, c’est de la pratique en essayant de s’ouvrir émotionnellement à la beauté belle ou moche du monde 😉 Merci de ta visite !
Amichel, outre ton superbe poème si bien construit, pas mal du tout les quelques vers de Lamartine que tu nous offres….
Un petit clin d’oeil à Olivier entre aperçu aujourd’hui en lui souhaitant un peu de bonheur sur son chemin.
Nath, j’aime beaucoup la citation de René Char que je connaissais d’ailleurs.
Et bon courage à Annick pour son Ailleurs…..prochain.
_
« Le poète est dans les secrets de la nature. Il dicte des lois morales qui sont l’expression même de son propre rapport avec la nature »
» Il n’y a qu’une définition de la poésie : elle est l’accueil que l’homme fait à la vie »
Joë Bousquet dans Mystique.
__
Beaucoup de découvertes, aujourd’hui encore , merci à tous et bonne fin de soirée.
Nous avons tellement besoin de temps pour nous connaitre ?Comment connaitre mon semblabe ? A la limite ce qu’il laissera paraitre à condition que je me dise OUI .
Je n’ ai jamais vraiment connu e cette étrangere que je suis ,unvague idée ……….Mais !
Chez les touaregs on est ce que l on dit.Si je dis je viens de la. OK ele vient de là .
Si je dis je suis chauve avec des cheveux longs .tous diront qu’ ils ont vue une femme chauve.Dans un groupe ou je posais cette question idiote un me répondit qui en dehors de toi peut dire le contraire.MaintenantiLs vont disparaitres et tout cela sera dans une memoire et apres ce ne sera que du vent Alors je vous souhaite a tous la bonne nuit.Noisette.
Avant d’aller dormir….
__
Toucher l’impalpable
Le silence et l’invisible
Poésie, ivresse!
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Ossiane en relisant ton haïku avant de fermer la page, ces trois vers se sont imposés en lisant « plage de l’invisible » ce vers que je n’avais pas suffisamment approfondi ;c’est très riche , très beau, très profond .
Où je vais chercher les citations ?
sur le site http://www.evene.fr/ et on apprend tellement avec ces courtes phrases …
Bises
Le silence du poète m’ éclaire de sa route .
J’aime beaucoup cette note !!! Bises Ossiane
>Monique:
Comme on se retrouve sur cette plage;-) Oui c’est comme cela que je ressens les choses mais c’est très personnel et sujectif;-) Merci poour ton haïku que j’ai réussi à palper;-) Bonne nuit!
>Nath:
Oui c’est vrai qu’il y a beaucoup de citation sur ce site. Je suis d’accord avec toi sur ce qu’apporte ces courtes phrases. Elles nous éclairent. Bises vers toi.
Hola Ossiane,
Depuis que je te suis (trop irrégulièrement), il y a énormément de productions/réfexions/inspirations que j’ai aimées, adorées, mais là je suis plus qu’impressssssioooonnnné.
Grande harmonie, simplicité, et en même temps, quelque chose qui nous interpèle très au fond de nous.
Magnifique!!!
Monique,
déjà merci pour le courage, cela va, je vais le chercher au réveil, c’est au réveil le plus douloureux, puis cela va…
Elle est très belle cette citation que tu partages ci dessus, merci: “Le poète est dans les secrets de la nature. Il dicte des lois morales qui sont l’expression même de son propre rapport avec la nature”
” Il n’y a qu’une définition de la poésie : elle est l’accueil que l’homme fait à la vie”
Joë Bousquet dans Mystique.
oui, et c’est bon que tu le soulignes, Monique, le haiku de Ossiane est très fort…
‘ plage de l invisible, poète harpenteur, sans fin’ c’est très fort,
et ces dernières pages m’arrivent au plus profond.
BISES DE CE JOUR, Ossiane.
>Alain de Miradas:
Ca ne m’étonne pas que tu te sois arrêté sur cette photo, empereur du noir et blanc;-) J’en suis à mes premiers essais;-) Merci d’avoir apprécié ce dépouillement qui te parle. Ca m’encourage à continuer. Bises vers ton lointain Mexique!
>Annick:
Bises vers toi, Annick! Je l’aime bien aussi ce haïku;-)
« Poète arpenteur
plage de l’invisible
qu’il foule sans fin »
« » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
je marche…
vers d’anciennes poésies ;
« « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « l’entour de rose
digitale
fourrure atmosphère
de femelle
un long dos
duo
brune chevelure
creux des images
ta voix
écho de tes lèvres
empreintes tracées
dans le cristal
de la persévérance
préférence
maîtresse
flocon du désir
chair géante
duveteuse étreinte
gonflée par la nuit
l’écho piétine
contre une érosion
du coeur
la nuit
je marche
sur la plage…
(septembre 1978) »
il y a un « loupé » sur le début , j’ai mal réalisé le « copier-coller »…
« « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « l’entour
de rose
digitale
fourrure atmosphère
de femelle
un long dos
duo
brune chevelure
creux des images
ta voix
écho de tes lèvres
empreintes tracées
dans le cristal
de la persévérance
préférence
maîtresse
flocon du désir
chair géante
duveteuse étreinte
gonflée par la nuit
l’écho piétine
contre une érosion
du coeur
la nuit
je marche
sur la plage…
(septembre 1978) »
>aspe:
Je n’ai pas très bien vu ton problème sauf que tu avais repris mon haïku;-) C’est peut-être ça l’erreur…
Quel beau poème d’amour plien de sensualité! Tu écrivais déjà de belles choses à cette époque! Merci pour le partage.
« Parce que, tout de même, un homme, c’est bien autre chose que le petit tas de secrets qu’on a cent fois dit. Bien autre chose, en deçà et au-delà de l’histoire qui le concerne, comme un pays sans frontière, et l’horizon ne tient la longe qu’aux yeux.
C’est un pays rêvé quand on ne rêvait pas encore, et c’est le rêve d’un pays qui vous mène quand tout dort, quand on est soi-même endormi. Au réveil, ça vous colle à la peau. Ça vous remplit et ça vous vide tour à tour. La plénitude et le manque, systole, diastole, flux, reflux, qui font aller l’homme comme la mer, d’un bord à l’autre de lui-même. L’égarent, le renversent, le relèvent.
Parce qu’un poète, c’est toujours un pays qui marche, boiteux parfois, cassé, cagneux, tanguant, tout ce qu’on voudra, mais debout, en avant, dressé comme une forêt, même si c’est son ombre toujours sur la terre qu’on voit, ou son reflet. L’illusion est complète pour qui croit le comprendre. Lui-même n’y comprend rien. Se laisser porter ‘deçà, delà, / pareil à la / feuille morte.’ Va, vit, vibre, hirsute, ivre de jouir. Fait la nique à son image ou s’y noie. Insatisfait toujours, quoiqu’il arrive, traînant dans sa langue un pays d’exil, un paradis d’échos.
‘Et tout le reste est littérature.’ »
Guy Goffette, Verlaine d’ardoise et de pluie, Folio
>Johal :
Superbe extrait que tu as déposé ; je ne connaissais pas ! Vous avez une sacrée mémoire pour retrouver ces textes ; ça m’épate 😉 Belle idée que tu as eue de dériver vers la définition de l’homme et du poète. On y retrouve la marche, l’errance et beaucoup de dérision aussi. Merci beaucoup, je t’embrasse !
C’est vraiment très beau Johal..et pour faire écho à ton extrait, je cite Linda LE
–
« La littérature n’est pas fait pour les acquittés, elle n’est pas faite pour les élus. Elle est dans le camp des victimes et des sacrifiés, dans le camp des condamnés qui essayent, comme moi, de trouver leur salut et qui se cassent les dents…
Je crois qu’on n’écrit pas sans haine de soi, sans volonté de questionner, au sens où le Moyen Age l’entend, le double qui est en soi, celui que l’on aurait voulu être, devenir et que l’on porte comme un mort.
Je me sens comme une métèque écrivant en français. Je dis métèque avec beaucoup d’orgueil. Je suis une étrangère au monde, au réel, à la vie, au pays dans lequel je vis, à mon propre pays »
–
Magistrale rencontre , au sens propre et …littéraire!
–
Belle soirée:)
hé,je vais devenir accro,moi^^…Enfin,hier après midi,j’ai révé d’évasion sur fond bleu (Il faisait vraiment beau,un enchantement…C’est un crime de devoir aller en cours avec un temps pareil!!)-Ca donne ce qui suit et…Merçi^^.*
L’Etranger
Il est parti,
Un jour clair de Printemps,
La Vie le regardait en souriant,
Et le vent l’appelait des fenêtres.
Il est parti,
A l’aube de ses seizes ans,
Tombé amoureux du ciel et vent,
Du silence,des feillages et de l’eau.
Il est parti,
Sans penser à demain,
Car la Liberté l’avait prit par la main,
Et l’entrainait derrière Elle.
Il est parti,
S’envolant entre les toits,
Ne comptant plus ses pas,
Pressé qu’il était de retrouver sa vie.
Il était parti,
Accompagné du Fils du Matin,
Ils marchaient côte à côte,sereins,
Et parlaient en silence.
Il était parti,
Attachant à ses pas,
Des enfants et des chats,
Qui l’aimaient en riant.
Il était parti,
Sous l’oeil aveugle de Dieu,
Qui le comprenait un peu,
Et rêvait qu’Il l’accompagnait…
Il serait parti,
Pour comprendre les hommes,
La Vie,la Mort et le sens qu’on leur donne,
Et les rêves et les fantasmes inconnus.
Il serait parti,
Sans regarder en arrière,
Sauvé du Désespoir,et de ses Lumières,
Par la vie sous les ormes…
Il voulait partir,
Pour respirer enfin,
Et pouvoir souffler en vain
« Que le Temps s’arrete…Et que cela ne s’arrete jamais. »
Etrangère à tout monde,
un chemin de brume
serpente entre mes mots.
Merci Alix (mais qui est Linda Le ?) !
Belle journée à toi et tous 🙂
>Lulu:
Bonjour Lulu, tu t’approches lentement mais sûrement de la note finale;-) Voilà encore un beau poème épris de liberté, d’évasion, de rencontres et de partage ! Bonne chance à lui! Merci pour ton écriture légère et sensible. Bien à toi.
>johal:
Il parait que c’est très bien Linda Le. Le magasine Lire avait mis un de ses livres parmi ses préférés au mois de décembre mais je n’en sais pas plus;-)
Moi si … un tout petit peu plus>)
J’ai eu l’occasion de la rencontrer dans le cadre d’un cursus sur la littérature contemporaine, il y a tout juste une semaine;
Elle est d’origine vietnamienne, et a été rapatriée en France, avec sa mère et sa soeur il y a une bonne trentaine d’années .
Je connais mal sa littérature (en dehors des extraits que nous avons lu), mais elle m’était familière par la chronique qu’elle rédige dans le Magazine littéraire.
Quelqu’un pour qui, je le crois et elle le dit, l’écriture est vitale , dans le sens littéral du terme.
A bientôt
…toutes ces brindilles de rêverie
comme l’âme sublime d’un soir brumeux
aux iris distillés dans les nuages…
>aspe:
Merci aspe pour ce petit retour en arrière fort poétique;-) Ca m’épate toujours de découvrir ce que mes photos suscitent comme images en vous. Un plaisir de te lire, bonne soirée!
Invisible
Chanson sans paroles
Qui sait
Ne jouer que des notes oubliées?
Faut-il avoir au coeur
Le rythme des vagues
Et serrer dans ses bras la mer furieuse
Aux parfums violents?
N’y a-t-il qu’à marcher sur les grèves fragiles
A épeler
Les noms des quatre vents?
Découvrir
Des frontières
Espérer
Le voyage
Voile blanche anonyme
Boire l’encre marine
http://www.ossiane.net/images/poesiebuvard.jpg
>Bernard:
La musique guide tes pas, un poème en appelle un autre tout aussi beau. Merci grand marcheur poète rêveur. Je t’embrasse.