Lecture du Haïku Calligramme: haut, de droite à gauche, de gauche à droite
Des hauts et des bas
dans les pleins et les vides
une éclaircie bleue
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: haut, de droite à gauche, de gauche à droite
Des hauts et des bas
dans les pleins et les vides
une éclaircie bleue
Bonsoir et Bonne nuit
__
Que sera demain ?
Un mur cache l’horizon
Intervalles d’espoir….
___
Rêve de liberté
Une barrière à franchir
Et prendre le large
__
___
Née moule, donc
Par désespoir, accrochée
Finirai : bouffée !
_
J’aurais bien voulu y mettre un peu plus de poésie … mais j’ai pas pu …
___
Ton haïku Ossiane c’est tout à fait ce qui se passe dans la vie, mais il ne faudrait pas que ce soit qu’une éclaircie, quand le beau temps dure un peu, c’est mieux,ça permet de reprendre des forces pour affronter les périodes d’orage! mais une éclaircie c’est quand même un petit moment de répit ! toujours bon à prendre.
Beaucoup d’originalité, j’aime.
Entre deux, tout est possible,
l’amour sur un fil d’horizon,
des senteurs marines fortifiantes.
Intervalles d’une vie
ombres et lumières
espaces et horizon.
Un jour nouveau
une année si bleu!
des espoirs faufilent.
Pleins et déliès
si prés de toi
loin devant.
la mer vous a rongées
la mer vous a ornées,
et vous me la découpez,
la masquez pour l’exalter,
vous côtes de mes songes
URGENT………….Cherche dentiste pour Géant vert aux incisives ébréchées..détartrage souhaité…Contact : Les dents du bonheur….Tel à imaginer..
Pour répondre à l’appel de Bourrache….un peu de poésie !!!! sourire….
rêveur inveteré
je croque la vie pleine dent
qui inlassable
s’abîme sur la réalité
bonjour a chacun
bourrache si je te vois je te remets a la mer
C’est beau, c’est tout simplement beau, de bel espoir bleu derrière à serrer embrasser d’aimer..et les hauts et les bas tanguent la coque de noix, qui avance, elle avance pour se serrer d’aimer.
du passé, que reste t’il si ce n’est des lambeaux , comme une chair a vif
que l’avenir comtemple en salivant…
du présent il n’en peux rien rester, puisqu’il n’est que fantôme que nos corps traversent jusqu’a le devenir à leurs tour…
de l’avenir , qu’en dire…c’est une silhouette qui retrécit losque l’on s’approche et qui disparait lorsque nous sommee à ses côtés…
du temps qui passe.. des mots qui s’enlassent..un peu d’audace…quelques traces…
qui nous dépassent……capture éphémère de la beauté…rêve illusoire d’éternité…
tentative d’effrayer la solitude…la mort…geste éperdu d’amour…
Je voudrais pas être mauvaise langue, mais au lieu de faire des photos et des poésies pour faire l’intéressante, tu ferais mieux de repeindre ta cloture 🙂
Les noires noyées
Un clavier bien tempéré
les blanches rongées
Pierre je crains qu’à ce stade le dentiste ne puisse que procéder à des extractions
Bonjour Ossiane..Voici mon petit clin d’oeil du jour:
____
J’ai même voulu devenir peintre
Voici les tableaux que j’ai fait et qui ce soir pendent aux murs
ils m’ouvrent d’étranges vues sur moi-même
qui me font penser à Vous
_____
Blaise Cendrars
Intervalles
Des hauts et des bas
Comme vagues qui divaguent
Tourments en tornade
Sur la rade
Des hauts et des bas
Comme sauts sortis des flots
Des surfeurs
En quête de hauteur
Des hauts et des bas
Dans la vie si pleine d’émois
Le bonheur est souvent chemin de croix
Des pleins et des vides
La vie souvent gémit
D’effrois
Qui chavirent en désarrois
Mais le coeur parfois déborde de joie
D’un trop plein de lumière
En étincelles d’espoir
Après la pluie, l’éclaircie
Bleue, l’euphorie
Bleu, le coin du coeur
En bleuets de bonheur
Bleu, le paradis bleu
Goûtons en gloutons
Ces pauses de chaleur
Qui se glissent subrepticement
Dans les interstices de mon coeur
Bonjour, je prends un grand bol diode, en regardant ces images.
__
Sculptures émeraudes
Confiées aux vents et marées
Spectres de la mer.
__
Bonjour Ossiane
De belles peintures que voila…
Bise à toi
—
En intervalles
Du sable au grand large
Des inter-vagues
—
Pierre (jeandler) j’aime beaucoup ta musique
Belle journée à vous tous
J’ai frôlé le grand flop 😉 Un peu soulagée de voir des commentaires très joyeux, j’ai craint de vous mettre le moral à zéro 😉 N’est-ce pas Bourrache 😉
>Monique :
Tu m’étonnes Monique 😉 Comme tes poèmes sont légers, libres, pleins d’espoir et de beauté ! Tu as raison d’imaginer l’iode et le vent ; ça aide beaucoup 😉 Embellie, éclaircie, quelquefois, ça peut durer longtemps ; il faut se jeter dessus quand elles sont là 😉 Bises du week-end.
>Bourrache :
Mais non Bourrache, accrochée un petit peu pour l’instant mais tu ne vas pas tarder à prendre ton envol. Bises marines.
>Fanou :
Ton poème est magnifique. Il est tout en écriture graphique et sensations intérieures. J’aime beaucoup ta dernière strophe. Merci pour ta belle plume pleine d’espérance.
>brigetoun :
Quelle belle image ces « côtes de mes songes » ! Beaucoup d’inspiration Brigitte ; tu te projettes à fond dans les photos, un grand merci à toi.
>pierre b à trois petits points 😉
Un peu d’humour bienvenu pour remettre tout le monde à flot ;-)) Les dents du bonheur c’est mieux que les dents de la mer, n’est-ce pas Bourrache 😉 Bises du vendredi.
>Marc :
Et oui, ces pieux de bois décharnés peuvent évoquer des douleurs mais je n’ai pas cherché à vous aiguiller là-dessus. Ces morceaux de bois font tout simplement partie du paysage marin et reflètent les tempêtes et l’usure du temps. Tes poèmes sont à fleur de peau et de grande sensibilité mais je note qu’il y a de plus en plus souvent des petites pointes d’optimisme et de rêve positif dans tes écrits 😉 Merci marc, je t’embrasse.
>bonbonze :
Ah bonbonze, si on ne t’avait pas ;-)) J’aime ces matières usées et ces formes sculpturales 😉 La bise marine 😉
>Annick :
Toi aussi Annick, tu m’étonnes par ta gaieté vis-à-vis des photos 😉 Et c’est tant mieux 😉
>Pierre :
Belle idée ce clavier musical ! Il va falloir le restaurer à moins que le vent joue avec subtilité entre les insterstices pour créer de la musique. Bises.
>Mathilde :
Bonjour Mathilde, beau choix ! Ton extrait me plait beaucoup car j’ai vu ces photos davantage comme des tableaux un peu abstraits avec des matières, des surfaces opaques et des espaces transparents qui peuvent renvoyer à soi-même si on veut que comme des pieux réalistes. Merci beaucoup pour ta perspicacité.
>Claudie :
Le beau souffle libre et léger de ton poème m’étonne aussi 😉 Tu ne t’es pas laissée emportée par la noirceur et tu as cherché à prendre de la hauteur en prenant le bon à côté du mauvais. Bravo pour le passage sur les hauts et les bas. La dernière partie de ton poème est spendide ; elle éclabousse de bonheur ! Merci pour ta belle écriture scintillante.
>Maria :
Bonjour Maria, belle image ces inter-vagues ! Tu as raison, elles s’inscrivent dans le payasage au même titre que les vagues de la mer. Merci, je t’embrasse.
J aime bien tes mots, claudie…
La vie parfois
Mure la beauté
Et puis le temps
Qui passe
Ronge le bois
Et l’oeil se faufile
Entre deux murs
De vide
Pour serrer
Le bleu plein
La force de l’amour
S’est sculptée
Un passage
Une voie
Entre nous
Et les mots
Les je t’aime
Courent se nager
Dans le bleu
De nous
Si pleins d’espoir
Et se serrent
A se faire du bien
et je te lis Ossiane, je suis contente que ma gaieté soit…
à te dire vrai, voici:
j ai cliqué ton album, puis à la vue de l image, le temps rogneur qui peut ronger faire mal, et youps n un éclair seconde, ma vue s’est dégagée, et je n ai vu que les ouvertures entre les bois du temps, du tent, et une belle ouverture pour se serrer vivant.. BISES, Ossiane.
Baie du passé
Au bout du monde
Prés du phare,
Aimant l’existence marine,
Où des barques câlines,
Dorment sur des lits ensablés.
Des ballets de blanches ailes
Accompagnent les mouvements de l’eau,
En doux duo :
Comme dans un ciel,
Courent des chevaux.
Du sel aux lèvres,
Saveur de l’enfance,
Douce bise d’innocence.
Le somme d’antan
Ouvre à nouveau les sens.
Chaque jour
La mer se retire
Et découvre plus encore
Des planches de vie rongée
En inutiles
Et découvrent les essentiels
De vie dedans
En plaisir à se vivre
En ouvertures bleues
Dans cette eau belle bleue
Qui se donne offerte
Sur mille montagnes, aucun vol d’oiseau.
Sur dix mille sentiers, nulle trace d’homme.
Barque solitaire : sous un manteau de pailles,
Un vieillard pêche, du fleuve gelé, la neige.
JUSTE UN ŒIL !
Trou de serrure bleuté,
Y jeter juste un œil,
Curiosité
———–
Pleins et déliés
Flux et reflux
Ecriture stylée
————
PALISSADE
Palissade ayant mangé goulûment
Plat de mo en salade
Attend marée haute impatiemment
Pour se rincer les dents !
Palissade
Attend dentiste chevronné
Pour combler creux et vides
De ses lattes malades !
————-
droit , immobile face a l’adversité
il cueille le fruit de la tempête
il savoure les baisers des douces journées
il rit a gorge déployée lorsque le doux clapotis
des caresses déposé sa tendresse.
pleure a n’en plus finir quand il se retrouve
isolé et que la marée se retire au loin . alors il sens auprès de lui
le mystère de la solitude…il découvre un manque inéfable…
parfois la nuit l’ envahie , alors il perd de son éclat. cherche le chemin de la clarté.
mais il sent cette présence rassurante à ses pieds
cette vague d’espoir qui sans cesse reviens de l’aube au crépusule , du crépuscule a l’aube. le temps a usée sa surface, scupté son corps comme ses pensées.
les courants on déposés les sédiments du temps.
et le vent de l’amitié à peint sur son visages l’interieur de ses pensées.
sa vie ressemble a un tableau aux forment abstraites. aux couleurs de la vie.
au reflet de son l’histoire …à son âme…
Merci, Annick.
Et, merci, Pierreb…tes mots d’hier m’ont fait tant de bien.
>Ossiane
Aujourd’hui, « mon ciel » est gris mais mon coeur était « bleu ». …..
Merci pour ton commentaire qui me fait vraiment plaisir!!
Bises « bleutées » à toutes et tous
Clin d’O pour Pierre b. :
Promis, pour le coup du dentiste, j’ai pas copié !
VASES COMMUNIQUANTS :
Les VIDES n’ont
Qu’un destin :
Se remplir !
Les PLEINS n’ont
Qu’une envie :
Se vider !
Les HAUTS n’ont
Qu’un but :
Regarder en bas !
Les BAS n’ont
Qu’un désir :
Se tourner vers le haut
Tout est dans la Nature
Rien ne se perd
Rien ne se crée
Tout est dans l’équilibre
Allez en paix !
j aime bien, Marc, et tu me fais sourire Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee.
Ma dentition gâchée
A force d’avoir rogné
La lenteur de ce temps
Qui nous a séparés
Et puis en mon palais
Nul besoin de mes dents
Pour un baiser si tendre
Qui n’en peut plus d’attendre
Et se donne déjà en ton ciel
Tout là haut, il te serre
C’est le plus beau
Le tout dernier sans dents
De ma poule aux oeufs d’or
claudie j’aime bien ton poeme
qui se termine sur l’espoir
j’aime bien ces deux parties entre autres
« Mais le coeur parfois déborde de joie
D’un trop plein de lumière
En étincelles d’espoir »
» Qui se glissent subrepticement
Dans les interstices de mon coeur »
annick merci de tes mots qui m’amènent si souvent a regarder du coté de la beauté de l’amour, aux sentiments positifs. et qui on l’air de coulé comme une source de générosité intarrissable.
Annick :
Peux tu me réserver quelques Oeufs d’or : une douzaire suffira !
>Annick :
J’aime bien l’idée de faufilement et de passage que tu évoques. C’est à cela que je pensais aussi. Passer à travers les mailles du filet de temps en temps aussi. Merci pour tes pensées ouvertes et bleues.
>Ludovic :
Bonjour Ludovic, je te souhaite la bienvenue et te remercie pour ton splendide poème plein de sensibilité et de délicatesse. Il est beau ce duo du passé ! Je t’invite à te joindre à nous en poésie. Amitiés.
>MioModus :
Tu es un superbe poète. Tes rêveries sont pleines d’images. Celle-ci me fait penser aux photos de ce chinois que Johal a présenté l’autre jour. Merci beaucoup.
http://www.photoeye.com/Gallery/forms/homepage.cfm?id=96098&door=1&Gallery=1&Page=0
>Christineeeeeee :
Toujours au top niveau de la formeeeeeeee ! Ta plume se régale, on dirait 😉 Elle est libre, spontanée et vivante ! Ton poème Palissade m’a beaucoup amusée 😉 Comme il est bien troussé ! Et les vases communiquants, tu es dans le vrai pour ce si fragile équilibre à trouver dans tout ce qu’on entreprend. Bises sereineeeeeeeeeeees.
>Annick :
Christine t’influence beaucoup 😉
>Marc :
Beau et émouvant Marc ! Beaucoup de choses te questionnent mais tu sais saisir les bonnes choses. Belle première partie.
>Claudie :
Pensées chaleureuses vers toi.
Ossiane :
Et oui, j’y prends goût ! et du coup je me régale !
bises
Dans ce râtelier
Le vent siffle à claire-voie
Dents sales et varech
Kirikino (http://www.kirikino.biz)
Ossiane merci pour tout ce que tu nous offres avec talent chaque jours…
piano nauffragé
joue la musique du vent
pour deux ou trois goelans
Au bord de l’océan il y a de vieilles sentinelles
Qui veillent nuit et jour, jour et nuit,
Marées après marées, sans bruit,
Les pieds polis par les flots et les balancelles
Les douces balancelles du temps et de ses tons :
Ton passion à l’aurore, ton quiétude aux soirées ;
Vieilles planches rompues par les roses nacrées
De multitudes innocentes. Au fond,
De bien sages sentinelles
Qui peignent le vent des fous
Et tiennent, le croyez-vous ?,
Qui tiennent l’horizon de leurs improbables ailes.
Bonne soirée à tous
Merci Ossiane, un bel espoir que tu nous offres 🙂
Belles évocations sur ces images en particulier Annick , avec une belle vision d’ensemble.
__
Exposition permanente
Sous les feux du ciel
L’homme et la nature associés
Dans une oeuvre grandiose
Aux couleurs de pigments naturels
Magistrale et imposante
Indéfiniment façonnée
Par l’eau, les algues et le vent
Oeuvre en devenir
Mais périssable,
Totems de la mer
Scellés dans le sable,
Ancêtres mythiques
Du monde marin.
L’oeil sur l’oeuvre se pose.
Elle interpelle.
Concordances,
Résonances.
Sensations
Interrogations.
Sur le livre d’or
Du musée de la mer,
Je lis
Etrange, symbolique, suggestif, beau.
Signé
Un admirateur de passage
Et, pssttt !
Le peigne du vent, il existe vraiment… par ici :
http://www.eduardo-chillida.com/30-Anniversaire-BR-Peigne-du-Vent.327+M5c50842c46a.0.html
😉
–
Inventons des couleurs
Thé ou café
Et mer d’Iroise
Là où le temps passe
Inventons des mauves
Et des ocres sépia
Là un désordre de bleu
Là une feuille d’or
Au creux d’une main
Déposons une brume d’été
Sous les coquillages
Et taguons des reflets
Sur l’intervalle du vent
Recomposons la lumière du jour
Nous serons délivrés…
De la tristesse comme de la lune
au grain doré
Intervalles réguliers
Souriez….
–
Signes inachevés
Que lefragmente le temps
La vie nous démantèle
J’ai écrit trop vite… Pardon. Je reprends…
Signes inachevés
Que fragmente le temps
La vie nous démantèle
Et pour répondre à ta questioh Ossiane et donner un petit clin d’oeil » ,pas poétique mais scientifique « à mon petit texte sur les algues vertes….
Cette algue, l’ulve, appelée aussi laitue de mer absorbe le phosphore et l’azote minérale et organique. Elle a donc un pouvoir de dénitrification.En se décomposant, elle libère de hydrogène sulfurée et de l’amoniaque.
Donc les plages envahies, non seulement ont une odeur très nauséabonde mais les organismes vivant dans le sable y sont asphyxiés.
Les produits mis dans les sols en trop grandes quantités par l’agriculture polluent ainsi nos rivages.
Voilà…..la jolie couleur émeraude est donc empoisonnée……
Harpe éolienne
un clavier désemparé
métallophone
l’Océan en caisse de résonnance
la vague lovée
aux creux des rocs
tendue sur l’horizon vert-mauve-bleu
du soir
se dresse et disparaît
dans un fracas d’écume…
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
et laisse
sur les piquets
de la côte
ses algues
sécher au soleil
des embruns
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Intervalles
lorsque nous étions enfant
lors d’une visite
au //MUSEE du LOUVRES //
j’ai vu ma joie grandir devant les blocs de marbres des statues antiques
déesses que je serres contre moi dans mes rêves de mer Égée
algues suspendues sur l’arbre mort planté dans l’intervalle du sable
des marées
Derrière la palissade
l’océan
à la croisée des continents
Le chant des vagues… …écho
des mélodies de l’enfance
Derrière la palissade
le rêve
à de multiple sources
L’appel du grand large… …écho
des escapades de l’enfance
Derrière la palissade
l’aventure
et les cartes aux trésors
La voix de Long John Silver… …écho
des jeux de l’enfance
Derrière la palissade
la liberté
les ailes de Jonathan Livingston
« Apprendre, découvrir, être libres ! »… …écho
de l’apprentissage de l’enfance
… … …
Derrière la palissade
… … … … … … à intervalles réguliers
… … … … … … … … … … … … l’océan … … le rêve…
… … … … … … … … … … … … … … … … … … l’aventure … … la liberté
… … … … … … … … … … … … … … … … … … et l’enfance retrouvée …
6 !
>Kirikino :
Bonsoir, les dents ont la vie dure malgré tout 😉 Merci pour ton bel humour. Bonne fin de soirée.
>Marc :
Touchée, Marc mais n’oublie pas que je me fais plaisir aussi en faisant cela 😉
La musique du vent vous poursuit… très beau ce piano sur la grève. Il me fait penser à la première scène du film La leçon de piano 😉 Bises.
http://imagecache2.allposters.com/IMAGES/adc/10048179A.jpg
>Johal :
Ah, enfin l’éclairicie reconnue après l’averse;-) J’aime ta personnification de ces vieux pieux sages en sentinelles des mers. La description que tu en fais est de toute beauté avec ce vent des fous. Merci également pour ce peigne du vent un peu magique, belle poétesse des mers.
>Monique :
Splendide ! Toi aussi Monique, tu as transformé ces morceaux de bois de façon superbe en œuvre d’art ! Spectatrice de passage , tu en parles avec émotion. C’est ainsi que la nature nous offre sans s’en rendre des créations artistiques dont l’homme s’inspire. Merci pour ta belle plume inspirée!
>Alix :
Décidément, rien que du beau à se mettre sous la dent 😉 Ton poème est superbe avec toutes ces nuances subtiles de couleurs, de lumière, de reflets. Quelle plume pleine de souffle, Alix !
>Fugitive :
Très bel haïku plein de profondeur sur la vie et le temps ! Je sais que tu aimes aussi les signes apposés dans la nature 😉 Merci, je t’embrasse .
>MTO :
La spécialiste a bel et bien parlé, je n’avais pas perçu le problème. Il me semblait qu’il s’agissait d’autres algues qui étaient nuisisbles. Mais alors que faire, c’est dramatique toutes ces cochonneries libérées !!! Les enlever, moins polluer… Merci pour ce partage de connaissance.
>Pierre :
La musique nous suit en beauté et c’est très bien comme ça 😉 Tu es en train de recréer un véritable orchestre avec toi pour chef, je suppose 😉 Merci Pierre, bonne fin de soirée.
>aspe :
Comme ton premier poème est bien senti ! Et toujours ces tendres couleurs qui parsèment les poèmes. Une vague apaisée.
Ta visite au musée est originale, totems, statues, sentinelles, intervalles et beaucoup de sensibilité dans ce que représentaient ces sculptures qui te faisient rêver. Tu as une belle écriture, aspe !
>Maria :
Très chouette, Maria ! Que de belles évocations tu nous offres avec ce retour vers l’enfance, les racines, le passage à l’âge adulte, ces petits points espacés qui peuvent symboliser le temps qui passe ou les souvenirs qui remontent à la surface ! Vive les palissades ! Finalement, ces pieux déclenchent un bon nombre d’approches différentes même s’ils vous ont un peu surpris ou désarçonnés au départ 😉 Merci beaucoup , bises du soir.
La mer a posé
Délicate
Ses habits
D’algue
Et toute nue
Elle se baigne
La mer se laisse voir
Entre les palissades oubliées
Planches que les algues
Pourrissent et verdissent
Sentinelles de bois
Qui veillent l’horizon
De quel fortin détruit
Témoignent ces vestiges
Quel conquérant brutal
Les a dans sa rage détruites
De quel Eden mythique
Gardaient-elles l’accès ?
De ses lattes disjointes
Que l’eau ronge sans trêve
Que la vague amère secoue
On aperçoit l’infini bleu
Un ailleurs possible
Au delà des enceintes en ruines
Ainsi entre les doigts des jours
Qui nous serrent le cœur
Et limitent notre horizon
Entre les intervalles
De cette main du temps
Sur notre face
Le voyageur dans le rêve
S’évade
___
L’échelle couchée
Du temps vert.
Pour nous rappeler
De garder
Les pieds sur terre ?
_
Biz et belle journée à tous.
___
A mesure que le temps passe
Les lambeaux de vie se posent
Sur la cabine d’essayage
La vie cette éternelle
Se vit à se tenter d’oser
Et change de vêtements
De peau de chair vivante
Les rides creusent leurs signes
Les cheveux se blanchissent
Et la main qui s’habille
Choisit de sa jeunesse
Ou de déjà son habit noir de deuil
La vie cette richesse
Qui se donne à se voir
A se vivre aimer
Dans les habits du tant qui passe
La coque d’un bâteau
Fort beau
Echoua sur cette plage
Et traverse les ages
Et comme le temps passe
En lui rien ne s’efface
Il a tant parcouru
Les mers il les a vues
Alors il se repose
La vie c’est quelquechose
Derrière la palissade
Face à l’Océan
Viens!
Donne-moi ta main
Qu’en tes yeux bleus
Se perdent mes regards
Et te vole un baiser
Bordages sans abordage
nous masque le rivage
en pointillé en filigrane
palplanches disjointes
et déjà vermoulues
sont comme autant
de rappel au large
sans être sur une barge
nous attendons le portant
dépôts, salissures
concrétions, moisissures
érigées en solitudes
pas dirigées en longitude
elles profilent le voyage
situent l’amplitude de l’estran
et presque sans bataclan
nous découvre en azur
sur contechamps de sinople
des mouvances clin d’oeil
pourtant pas monté à clin
notre plat-bord pas mesquin
ni désossé mais cabossé
par les vagues du temps
retient encore le regard
avant que celui ne courre
se perdre dans le vague
Bravo amichel toujours aussi fort d’émotion, de rythme et de charme
Bon week en à toutes et tous
alors j’accepte l invitation si belle, jeandler, et je viens..
il est fort bel cet écrit tendre.
amichel…
Arrimés aux rêves du voyageur
Les pieds lourds des sentinelles
S’extraient de l’ombre,
S’expurgent des mondes souterrains
Pour humer la lumière et sentir cet espoir
D’azur et d’horizon.
La main crispée du temps s’ouvre en corolle
D’océan,
Et les vieilles planches courbées, en un dernier effort,
Plongent leurs années dans la vague.
Libres, enfin !
Jeunes voiliers, printemps nouveau,
Fronts blancs étoilés de grand large…
Les possibles affluent
En lignes de vie claires,
Gonflées par le vent d’écumes
Et l’appel d’îles oubliées.
et je vous lis en ce matin qui suit la nuit, amichel, johal, thierry.. avec ravissement…
Annick,
ravissement partagé 😉
Belle journée
L’oeil se pose les planches
Et il commence l’escalade
Il gravit le tant écrit
Sur ce bois vivant
Qui a vécu se vit encore
C’est émouvant
De tellement
Un bois posé sur une plage
Si douce invitation
A le lire ce livre de vie
Chaque trace laissée
Parle ses mots
Très beau amichel ton poème écrit dans la nuit, de très belles images, très poétique,émouvant de sensibilité allant en crescendo jusqu’au dernier vers pour un réel moment d’évasion. Merci de nous offrir une si belle poésie dans une telle perfection d’écriture.
Belles inspirations Annick en petites touches poétiques.
Avec Thierry j’enrichis mon vocabulaire, quelle richesse de mots tu possèdes, et quelle imagination pour un instant de rêve.
Bourrache c’est bien de garder les pieds sur terre, c’est bien aussi de planer un peu, nous en avons besoin de temps en temps pour fuir ne serait-ce qu’un instant les hostilités de la vie.
c’est bien de le souligner,
je partage tes mots, Monique,
je suis éblouie devant les mots de amichel, écrits pendant mon sommeil,
je suis bouleversée remuée devant la beauté de son écriture,
et c’est bon de l’écrire comme toi…j ai ce tort, parfois de me taire, pour ne pas trop déranger l autre..alors voilà, c’est dit..
Et j ai beaucoup et d’émotions vibrantes de trouver chacunnen ses mots posés ici , un e page de vie. MERCI, je suis fort émue….très émue, mais c’est tout moi. Bises de ce jour.
et je reprends ma dernière phrase, mais si pleine d ‘émotions vivantes..qui muettent des mots..donc je rajoute les mots manquants:
Et j ai beaucoup DE PLAISIR et d’émotions vibrantes de trouver chacun en ses mots posés ici , SUR une page de vie. MERCI, je suis fort émue….très émue, mais c’est tout moi. Bises de ce jour.
C’est tellement infiniment beau, amichel, qu’en revivant encore tes mots, mon oeil se larme un peu, c’est tellement fort.
amichel…instant d’évasion …si bien ecrit
> Chère Annick, il te faudra, les pieds dans l’eau, me suivre.
Moi, qui n’aime que l’eau bien tempérée (comme le clavier), je crains que… tu doives me montrer le chemin.-;)
Paroles: Luc Plamondon, musique: Michel Berger
On dort les uns contre les autres
On vit les uns avec les autres
On se caresse, on se cajole
On se comprend, on se console
Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu’on est toujours tout seul au monde
On danse les uns avec les autres
On court les uns après les autres
On se déteste, on se déchire
On se détruit, on se désire
Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu’on est toujours tout seul au monde
On dort les uns contre les autres
On vit les uns avec les autres
On se caresse, on se cajole
On se comprend, on se console
Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu’on est toujours tout seul au monde
On danse les uns avec les autres
On court les uns après les autres
On se déteste, on se déchire
On se détruit, on se désire
Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu’on est toujours tout seul au monde
(Tout seul au monde)
Au bout du compte
On se rend compte
Qu’on est toujours tout seul au monde
Toujours tout seul au monde
en ses fanons farcis de nitrates
la mer dépose ses krills ingérables
minuscules couillements
que le vent éparpille
tel un mucillage mal peigné
baleine de mes heures creuses
la musique mistigrille
les odeurs vraies
du ressourcement accéléré
de l’entre-deux
du désir
et de la sagesse
seul le phoenix
roide et fier
arrondit les bois érodés
de ces anciennes passes
afin de mourir
une fois encore
juste avant que le guardian
ne presse la troupe
des apeurés de la déréliction
MUSIQUE OCEANE
Tuyaux d’orgues
Dressés vers le ciel,
Cathédrale à ciel ouvert,
Le vent joue à travers
Les intervalles….
Il siffle une chanson
Toujours au diapason,
La mer comme métronome,
Les vagues à l’unisson
Composent cet air étrange,
La musique de la mer :
Ecoutez d’abord :
http://www.oddmusic.com/clips/sea_organ.mp3
Regardez ensuite !
http://www.oddmusic.com/gallery/om24550.html
Bises chantanteeeees
???Pourquoi???
Your comment is awaiting moderation
??? « awaiting moderation » ?????
un peu gluant, mais appétissant, on dirait du Dupierris…
belle suite, très réussie
Et maintenant, c’est effacé !!!!!!
Tant pis,
Je recommence !!!!!!!
MUSIQUE OCEANE
Tuyaux d’orgues
Dressés vers le ciel,
Cathédrale à ciel ouvert,
Le vent joue à travers
Les intervalles….
Il siffle une chanson
Toujours au diapason,
La mer comme métronome,
Les vagues à l’unisson
Composent cet air étrange,
La musique de la mer :
Regardez http://www.oddmusic.com/gallery/om24550.html
Et écoutez
Et non, ce n’était pas effacé.
Un de trop donc.
J’ai l’impression de c’est le premier lien qui pose problème…
Mille excuses….
___
Christineeeeeeeeee :
ah la la… l’impatience de la jeunesse …
T’as mis deux liens, l’un à la suite de l’autre … te faudra attendre le passage d’Ossiane … pour l’agréation !
J’te dis ça … par expérience …
__
En écho à Illusion (13 H 38′) :
_
Méditation
Quoiqu’on aime et souffre ensemble
Tous les deux
Au fond, l’on ne se ressemble
Que bien peu
Il suffit d’une querelle
Même infîme
Pour qu’entre nous se révèlent
Des abîmes
On croit qu’on est éperdu de tendresse
Mais dès qu’il ne s’agit plus de caresse
On ne se comprend, en somme
Qu’à demi !
Si tu étais un homme
Serions-nous des amis ?
Paul GERALDY.
____
Merci Bourrache !
Pour l’explication
Tu est fortiche !
___
De rien, Christineeeeeeee,
– « Tu es ! »
– « Santé ! »
___
Heu…
>Annick :
Beaucoup de jolis poèmes ce matin sur des thèmes très différents avec la vie pour pivot bien sûr. J’ai une petite préférence pour ton bateau échoué. Merci pour ta belle inspiration iodée 😉
>amichel :
Quel concert de louanges autour de ton poème ! Grande qualité d’écriture bien sûr qui coule toute douce et fluide au fond de nos cerveaux réceptifs et disponibles 😉 Et comme toujours ta dernière strophe qui s’ouvre vers l’horizon en envol de liberté et de rêve. Superbes images que ces doigts des jours et cette main du temps. Merci grand poète de la nuit, tu ne t’es pas couché de bonne heure. Je t’embrasse.
>Bourrache :
Je sens Bourrache que tu t’es un peu décrochée pour te laisser aller même si l’échelle est à l’envers 😉 Courage Bourrache et imprègne-toi de ce bleu et pas du vert. Belle découverte à méditer ce poème de Geraldy ! Bises vers toi.
>Pierre :
Beau et doux poème ! Enfin le bleu à portée de main après la palissade franchie ! Attention Annick !
>Thierry :
Grand vocabulaire, c’est vrai. Ecriture riche et très serrée dans laquelle j’ai un peu de mal à me faufiller mais bon Thierry, tu me connais maintenant 😉 Il me faut davantage d’intervalles entres les mailles 😉 Bises.
>Johal :
Je sens que ces vielles planches t’inspirent énormément et en plus tu leur donnes vie ! Un très beau cadeau de mots et d’images offert à amichel ! Bises.
>Illusion 😉 c’est vrai mais je me tais sauf si tu me dis de parler;-)
Merci pour ces paroles ! On est tout seul au monde mais on a besoin des autres malgré les risques à prendre 😉 Bel après-midi !
>regard :
Les nitrates de MTO ont pesé fort !!!
Un très beau poème ! Beaucoup de recherche dans tes mots qui expriment des sons ! Bonne idée cette baleine échouée. Tu as une belle écriture. Merci à toi et bon après-midi !
>Christineeeeeeeeee :
Pas de panique et merci à Bourrache de t’avoir fait patienter 😉 Il faut savoir que lorsqu’on met plus de deux liens dans un commentaire, mon anti-spam se met en route et se méfie. Il te met donc en prison temporaire jusqu’à ce que je décide d’approuver le commentaire ou pas. C’est un garde–fou très efficace contre les gros spammeurs qui font parfois déferler des milliers de spams sur les blogs. Conseil donc, découpe en plusieurs commentaires ce que tu veux faire passer si tu as plus de deux liens.
La belle musique océane de ton poème a effacé tes cris de stupeur pour nous emmener en évasion 😉 Bien vu l’orgue, cette cathédrale et la mer pour métronome ! C’est très bien senti !
Incroyable cet orgue de la mer ! C’est magnifique et magique! Merci pour ce beau partage.
>François :
Du Dupierris maritime et non urbain 😉 Tu m’honores, j’aime toujours beaucoup ce que fait Michel-Jean 😉 Bises pas gluantes, jardinier de la mer et de la terre 😉
Honte, honte, honte !
Faute de frappe intempestive….
A la tienne, tchinnn !
Je ris…
Christineeee
>Christine:
Honte pour qui? Pour toi ou pour moi?
Clin d’oeil à MTO
Beauté verdatre
D’une haie empoisonnée
Un goût de nausée
—
Bises Ossiane
Max, j’ai voulu me procurer Sème-Chemin de Joë Bousquet, peux-tu me dire dans quelle édition je peux le trouver , ce serait sympa de ta part, ma libraire m’a bien dit qu’elle chercherait de son côté mais, puisque toi tu l’as eu entre les mains tu pourras mieux me le dire. mille merci.
Alors je montrerai le chemin, Pierre, et le soleil chauffera l’eau pour nos pieds tendres….à se marcher d’Aimer.
Des hauts et des bas…plutôt des bas que des hauts…en laine ou en soie..et le haut d’un toit…en bas le feu qui grésille….et en haut la lisière d’une résille…une éclaircie bleue….petit bateau ira sur ta peau…c’est une histoire sans tête…pas de bas ni de haut…juste quelques mots…Entre les pleins et les vides…il y a nos silences…on les offre ils se vident….jusqu’en bas pas de pot….Et la queue de l’histoire….accrochée à la cerise….on la croque elle rougit…et ce haut de toi….on le ôte parfois…Plus de haut plus de bas…et l’histoire frissonne…dans le feu la résille….Petit bateau ira sur l’eau….on l’emprunte il voyage….sous ses lèvres tu frémis….et le vent qui gémit…..et ce ciel la haut….des nuages de soie….Plutôt des hauts que des bas….et des « m » sur tes mots…et des vagues sans creux…et le temps qui s’incline…et le soleil dans tes yeux….
Le chant de la mer et du ciel
s’est posé sur les claviers
de sable et d’eau.
Des notes
de coquillages et d’algues
s’y déposent
Le vent s’y faufile
Mèlant le bleu au vert.
Ossiane :
Honte pour moi pardi, avec mes fôoooooôtes !
Merci pour ton mail et pour tes explications, mais c’est vrai que j’ai eu un peu peur !
Bisessssssssssssss
Au pied de la palissade
Une histoire s’ébauche
Annick montre la voie
Eclairant cet instant
Je prendrais ma harpe
Et face à l’océan
Lui ferais une aubade
Juste un intervalle ,…..
:
Elle et moi.
Toi et moi.
Tous les deux….
Juste…
Pour Pierreb … en espérant que tu aimes Nougaro
http://fr.youtube.com/watch?v=lmUwu0E_PS0
L’intervalle c’est la pause
comme dans la respiration
entre inspire et expire
une inflexion réflexion
un interstice pas précipice
une fente pas indiscréte
des planches jointives
maintenant plaintives
que reste t il , dislocation
dans ce désassemblage
un grand remue ménage
pour aérer la tête et les yeux
éraflures, échancrures, mâtures
on se donnerait en pâture
pour entrevoir l’azur
Merci Maria-D…..oui j’aime beaucoup Nougaro…j’ai eu de la chance de le voir et de l’entendre lors de son dernier passage à l’Olympia…Bonne soirée
Bonsoir à tous.
Qu’il est joli le petit poème de Corine, il ne lui manque que quelques notes de piano, petite bouffée d’oxygène, on y associe la harpe de jandler, la musique de Christineeeee quelques doux murmures pour une ambiance piano-bar au café d’Ossiane. Hum fermez les yeux. Vous entendez comme c’est joli ?
__
La nuit est venue
Et je vous imagine
Dans une ronde de fantôme
Où la mer entre vos doigts
S’écoule comme une encre noire.
Les chants du soir se font lugubres,
Les mots s’effacent et se noient.
Laissez moi encore vous regarder,
Avant de disparaître dans le noir,
Dans les coulisses de la nuit.
____
si délicat…fauky.
et j entends tes mains sur la harpe, jeandler, je vais me coucher assez vite sous cet air doux,
épuisée et patraque cette semaine, le déménag déménage…beaucoup de nostalgie.
Pour Pierreb
Des hauts et des bas
L’amour prend le dessus
La pause du coeur
Bonne soirée……………
Bonsoir à tous les ami(e)s,
Monique, il faut sortir des autoroutes (incontournables) de la « grande cavalerie » éditoriale et aller parfois par les petits sentiers, les chemins creux de l’édition. On trouve ainsi d’incroyables éditeurs passionnés par leur métier, passionnés par l’écriture, passionnés par les écrivains et par les poètes. Les éditions Rougerie (05.55.68.00.93) publient des trésors : les oeuvres des amis de René Guy Cadou (Béalu, Bérimont, Rousselot), Hélène Cadou sa femme qui a écrit du « pur cristal », Max Jacob, Arrabal, tant d’autres et … et, Joe Bousquet (nombreux textes dont le Sème chemin) ; voilà pour ta réponse chère Monique
jeandler tu nous as donné une belle image de ta « harpe éolienne », belle inspiration ; sais-tu que la harpe celtique est née de la vision d’un barde (cousin d’Ossian ??? n’est-ce pas Ossiane), qui a aperçu un jour une grande baleine, échouée sur une plage d’Irlande, dont il ne restait plus que le squelette….
Immense crâne, gigantesques vertèbres, côtes démesurées, encore dressées sur le sable, dans lesquelles le vent du nord jouait une étrange musique. Ce druide, barde, etc. a entendu cette musique « éolienne » mystérieuse -message des dieux- jouée sur ces côtes blanchies par le sel, le vent et les tempêtes d’hiver…
Ainsi est née la harpe celtique. Il faut relire aussi les aventures de notre ami Corto Maltese dans les « Celtiques » (Castermann), tout est écrit « au-dedans », oui, il faut lire Corto…
Si l’on veut donc entendre et voir il ne faut pas rester « au-dehors »,
il faut marcher sur la plage de nos vies, il faut ouvrir les yeux, tendre l’oreille, entrer dans le vent… Tout est à portée de main, tout est à portée de coeur,
bonsoir à tous, max
Merci Max, suis-je sotte, en effet je connais les éditions Rougerie qui sont d’ailleurs en bonne place dans ma librairie, pourquoi n’y avons nous pas pensé ? merci pour les références et pour m’avoir répondu si vite.
« Il faut marcher sur la plage de nos vies » à condition qu’il n’y ait pas de tempêtes, la vie a aussi ses humeurs, mais oui d’accord avec toi « Tout est à portée du coeur »
Bonne nuit.
>Maria :
Gasp 🙂
>Pierre b :
Pas ordinaires les hauts et les bas à la Pierre b… on n’en voit pas tous les jours… en haut, en bas, en large et en travers… un coup de baguette magique… jusqu’à ce qu’il n’y en ait même plus du tout… oh my god ! …. une fois de plus, ta déclinaison poétique est délicieuse, amusante …. et tous ces jeux de mots et de sens sur haut et bas sont subtils et pleins de tendresse… on glisse sur la soie de tes mots… bravo ! Bises de la nuit.
>Corinne :
Ton poème est fluide et léger comme le souffle du vent. Belle idée d’avoir poursuivi avec les notes de coquillages et d’algues. Tout cela est très musical. Merci pour ta belle plume.
>Christineeeeeeeeeeeee :
Pas grave du tout, je n’ai même pas vu ta fôôôte 😉
>Pierre :
Bon, je vous laisse tous les deux en musique celtique 😉
>fauki :
Joli petit poème d’amour, fauki. Chuuutttt !
>Thierry :
Je me sens bien sur l’intervalle de la première strophe 😉 Là, j’arrive à me faufiler dans les mailles de tes mots, un peu moins par la suite mais ce n’est pas si grave. On a chacun notre sensibilité. Trop de jeux de mots et de sonorités pour moi. Je trouve que ça alourdit l’ensemble et que ça tue un peu l’émotion. Inspiration, expiration, respiration, sens, émotions, c’est un peu comme cela que j’aime à ressentir la poésie. J’espère que tu ne m’en voudras pas de t’avoir dit cela en toute amitié. Bonne nuit à toi.
>Monique :
Douce rêverie musicale. Pas de noyade dans le noir, Monique. Juste une plongée paisible dans le monde des rêves pour toi. Je t’embrasse.
>Annick :
Bon repos, Annick, ménage ta monture.
>Max :
Bonsoir ami Max, tu nous apprends bien des choses à propos de ces petits éditeurs qu’il faut continuer à défendre avec acharnement en allant acheter leur livres en petites librairies.
Et un petit hommage à Alan Stivell et sa belle harpe celtique
http://www.dailymotion.com/relevance/search/alan+stivell/video/x31qgv_tri-martolod-live-a-raidue_music
http://www.dailymotion.com/relevance/search/alan+stivell/video/x3u5iv_son-ar-chistrcrozon-veitarberr_music
Merci pour Corto que j’aime, tes explications sur la harpe que tu as si si joliment mises en poésie et cette superbe dernière phrase à méditer pour que demain soit meilleur. Je t’embrasse et te souhaite une bonne nuit.
.
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Nouveaux commentaires sur:
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https://blog.ossiane.photo/2007/11/14/ecriture/#comments
https://blog.ossiane.photo/2005/09/15/2005_09_elevation/#comments
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En abstraction des formes se dessinent les pleins et les vides qui nous guident vers la conscience des choses.
Bises Ossiane
–
Je suid la rencontre obscure
je vais je viens je connais
la terre dort dans mes mains
le temps c’est moi c’est ici
C’est moi c’est voud et les heures
le ciel la rue et le vent
chacun chacune comme nous
regarde entend s’étonne
Printemps probables délices
espace ruses clartés
visage de vie et de mort
-Je parle à des lèvres scellées.
–
Jean Tardieu/ « Passant qui rentre ravi »
–
Bon Dimanche à tous /toutes 🙂
> Max, merci de cette belle histoire en musicologie océane
> Annick, je te souhaite un bon repos après ces escapades ossianesques.
et bon dimanche à tous;
Le vent sur la plage
entre les fanons
s’adoucit et chante
la complainte de la baleine
le ver est dans le fruit
le vert est sur la planche
le verre est pour dimanche
c’est à claire voie que se dissipe
le bleu de nos chagrins
tandis que le temps excipe
de cette salade de vaurien
de ces oripeaux frangés et colmatés
en longue chevelure filasse et boutonnée
l’égo est monts et merveilles
sans que flotte la bouteille
mais de cette ribambelle
pendeloques et ficelles
arpentons nous les pontons
sans être plus pantins
et décimer le plantin
sans s’imaginer planton
Clin d’oeil pour toi Ossiane
Beau dimanche et bise vers toi
http://fr.youtube.com/watch?v=RpPMWHJ2QII
____
Ici une saison
Là une fenêtre
On a repeint la grille
Et tagué de ciel bleu
Cet intervalle
Entre le battement
D’un cœur d’enfant
Et le souffle de son rire
Et la vie passe si vite
Entre nos murs
___
Dimanche Thierry le verre est sur la table je t’ apporte des perles de lune!
comme c’ est moi qui invite j’ ai aussi de tres belles couleurs de pierre pour Maria .
Une gerbe de bises des hautes falaises pour Annick et pour tous et ouses mon amitiée.Salut a Ossiane.Noisette.
#
La mer a posé
Délicate
Ses habits
D’algue
Et toute nue
Elle se baigne
Rédigé par: Annick | le Samedi 12 janvier 2008 à 01h34
——pour donner à nos mots
l’espérance du rêve
elle vient jusqu’à nous – nue-
ne brissons pas les chaînes de l’absolu
vague intervalle – nue –
prise dans le piège des algues vertes…
et je marche au ralenti, Jeandler, le patraque de vie me poursuit encore, mais c’est un peu mieux,
je prends par brassées, tes bises, noisette,
et aspe, je suis émue….encore..tellement.
Dans mon grand saut de vie
Mon coeur breloque tictoc
Et il m’éprouve tant
Mon petit coeur si tendre
Et puis il me repose
S’apaise sous les m’
Et se donne si fort
Dans ce si bel présent
BISES de bel jour! mon énergie revient.
>Bruno :
Merci pour ta belle pensée synthétique sur les pleins et les vides qui guident la vie de chacun. Bon dimanche à toi.
>Alix :
Belle évocation du temps qui accompagne chacun de nous tout au long de notre vie. Nous sommes inséparables. Un grand poète Jean Tardieu ! Merci Alix, je t’embrasse.
>Pierre :
Un doux petit poème musical une nouvelle fois. Il se passe de belles choses sur cette plage que l’on pensait a priori abandonnée. Bon dimanche en musique !
>Mathilde :
Ca y est, c’est parti ! Tu te lances en poésie Mathilde ! Ton poème est splendide de simplicité et d’émotion. Des mots esquissés, juste ce qu’il faut, pas un souffle de trop, j’aime beaucoup. Merci beaucoup, je t’embrasse.
>Noisette :
Salut à toi Noisette depuis la plage en éclaboussures d’écume ! Bises.
>aspe :
Beau rebond sur le poème d’Annick ! Bonne journée !
…. Ooorélie est revenue ! …
>Sylvie:
Où donc, Sylvie ? sur le net ? J’ai essayé son ancien blog et je n’ai rien vu de nouveau…
Bonsoir à tous,
__
Parfum d’Orient
A l’ombre du paravent
L’ogresse des roches
A l’abri des regards
La déesse Târa
Sourire de lune
Une odeur d’encens
Dans les vapeurs se mêle
Fleur enchanteresse*
*fleur enchanteresse est un prénon féminin chinois (hua mei)
Mais…………ce n’était qu’un rêve, sur notre plage …. des ogresses, des déesses, des princesses au sortir du bain dans leur drapé , leur qipao, aux couleur bleu de mer.
Bonne soirée à tous.
Ne les cherchez pas elles sont derrière le paravent chinois, …..bien sur qu’ils ont une âme les paravents chinois……
Se succèdent les intervalles
Séparés par l’age des années
Et puis tout au bout
La dernière planche
Qui laisse passer le bel temps
Son heure est à monter sur scène
Pendant qu’il en est encore temps
Et le temps ému s’incline
Devant la générosité du ciel
Qui donne son amour
Et apaise l’âme fidèle
A travers les planches
Moussues,
Clin d’eil de l’océan
Fourbu
A ses reliques d’errance,
Reflux
>Annick, Annemarie, Monique:
Merci à toute trois pour ces poèmes qui ont clôturé la note en beauté. Très joli ces évocations autour du paravent et de l’orient. Bises marines.
Verticalité et vert de qualité, surgissement maritime : la photo tient, elle aussi, debout dans sa droiture.
>Dominique:
Juste remarque sur cette verticalité verte et dentelée opposée à l’horizontalité calme du paysage. Merci de ton passage.
Avec un peu de retard.
Intervalles
La vie une succession d’intervalles,
La recherche de l’idéal,
Qui s’enfuit comme un courant d’air,
Insaisissable, délétère.
Intervalles ou interstice,
Ou nos âmes se glissent,
A l’affût d’un délice,
Et l’attente en supplice.
Les pleins et les déliés,
Qui se font espérer,
Les ’ sans’ que l’on déteste,
Les ‘avec’ que l’on suspecte.
Les ‘hauts’ que l’on envie,
Les ‘bas’ que l’on subit,
L’indomptable désir,
Pour éviter le pire.
Le noir et le blanc,
Que l’on veut iridescent !
Plus souvent le gris
Pour effacer les nuits.
Dans ces intervalles,
Parfois le bal,
Ou courent les étoiles,
Au milieu du dédale.
>Jean-Louis:
Bravo, Jean-Louis! Comme tu as retrouvé ta verve poétique! J’aime beaucoup cette évocation si vraie et sensible de la vie que tu as saisie à travers son écriture (mouvement et couleur). C’est très bien vu ! Un grand merci, je t’embrasse!
J’aime les couleurs et le grand regard majeur dans le morceau. il paraît si délicat et intouchable.
Bonjour,
Ces photos d’algues forment de véritables tableaux. Les couleurs sont magnifiques.
Si vous acceptez, j’aimerais mettre votre site en lien sur mon blog pour permettre à me visiteurs de vous découvrir.
Au plaisir de vous lire.
EvelyneJ « Scribouille et peinturlure »