Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre
Cocon d’étoiles
au chaud dans sa coquille
un coeur à prendre
◊ Quelque part dans un champ à la sortie de Belgodère…
◊ Du blanc au noir, de la neige à la nuit étoilée, du givre au diamant, voici les cinq superbes poèmes de Maria-D, Monique, Sven, Bourrache et Marc qui rendent hommage à cette modeste fleur des champs qui recèle en son coeur de biens jolis trésors.
Un coœur de neige
Dans une nuit étoilée
Brise la glace
Toi, modeste fleur
Sur la terre abandonnée
Au milieu des champs
Et des prairies incultes
Toi, petite fleur
Aux étoiles éteintes
Qui porte en ton sein
Un petit coeur aimant
Toi, ma fleur
Que j’ai rencontrée sur mon chemin
Tu as su charmer mon regard
Tu es belle.
Diamant noir…
Enfermée dans ton hiver
en plein coeur des jours
comme un éclat de verre
comme un serment d’amour…
Aux éclaboussures du givre
dans le déshabillé du temps
sous la carapace des ombres
dans l’éblouissement du blanc…
Dis, -vagation poétique
Dis, amant noir
en plein coeur des jours
Ame en noir
Dans la nuit
Des chemins de traverse
Au bord des éboulis
En quatre coins
D’un espace oublié
Parmi les décombres
Les remblais, les fossés
dans le déshabillé du temps
A l’ombre de murs en ruine
L’est un secret jardin
Où l’on n’a besoin de rien
… d’un peu d’air.
A la lisière de l’hiver
Tu passes et ne me vois pas
Recroquevillé, cheveux au vent
J’attend le printemps
Doucement sous la chaleur,
Je quitte cette carapace
Offrant généreuse ma nudité
Coiffée d’un couronne de roses
Tes yeux se retournent
Mais tu continues ton chemin
Je me couvre alors d’un tissu d’opale
Ciselé de fine dentelle
Puis dépose un présent
Inclusion de mon cœur
Sur ma peau blanche immaculée
Tu t’approches et m’admires.
Comme tout cela est beau ossiane
Cela me plait beaucoup… beaucoup…
Un cœur de neige
Dans une nuit étoilée
Brise la glace
—
Un cœur d’artichaut
Carapace de verre
Eclate rose
Belle et douce nuit à toi
Pour les non-initiés en botanique :
___
Carotte sauvage
Ma belle ombellifère
Souvenir d’été
___
Clin d’oeil, grand sourire et belle et douce nuit.
Ces photos sont magnifiques, Ossiane.
___
Coeur de nature
Offert aux yeux las
Du promeneur invisible
En merveilleuse simplicité
friselis de nuages,
ressac d’écume,
bloc uni et divisé,
et planté là, noir,
en étrange pépite,
forme parfaite,
trop, un peu, ton coeur
Corymbe fermé
La fleur coiffée d’un chignon
Déploie ses splendeurs
(Je crois que ce sont les photos d’ombellifères les plus expressives que j’ai jamais vues. Le léger flou de la seconde photo donne l’impression d’assister en direct à l’éclosion de la fleur.)
Kirikino (http://www.kirikino.biz)
Bourrache,
les cours de botanique continuent dans la classe d’Ossiane…on t’attend !
sven
Un cœur d’onyx
Dans une prison de strass
Se fait la belle
—
Belle journée à vous tous
Magnifique, j’adore, Ossiane, et les photos, et ton haiku, et ton calligramme en pépites de diamant.. je vais rechercher mon fils qui débute ses vacances dans le nord, et je reste admirative, mes mots prendront leur temps, c’est si joli!
et je lis chacun, merci c’est beau! allez je me cours ma toto.. bon départ de ce jour, ici le ciel est ouvert, grand, beau, lumineux!
Diamant noir
Déposée sur la nature morte
tu vis dans ce figé du temps
flocon de voix sur nos lèvres
semé dans le cocon de l’aube
Dentelle délicate de la neige
ourle les bordures de ta nuit
se repose un coton de nuage
en ton coeur de diamant noir…
L’habit ne fait pas le moine.
Apparences et préjugés.
C’est une tendre fleur blanche qui se cache sous cette peau verte toute hérissée.
Des bises amicales ° O o O ° o 0 0 o ° o ,
Francis
dans les brumes d’automne, ce matin.
Joli clin d’oeil ouvert et bucolique à la carapace qui entoure l’Île de Beauté ce matin, toute la presse souligne le déploiement impressionnant, non de l’ombellifère, mais plus prosaïquement des forces de l’ordre avec leurs carapaces anti-émeutes…
Ossiane,
poème dédié à la femme-« fleurs » dont le coeur n’est pas à prendre…
En robe des champs
tu te déshabille
et revet ta plus belle robe
belle journée
nuage de fleurs
caché sous ma carapace
mon coeur à l’intérieur
Dimant noir…
Enfermée dans ton hiver
en plein coeur des jours
comme un éclat de verre
comme un serment d’amour…
Aux éclaboussures du givre
dans le déshabillé du temps
sous la carapace des ombres
dans l’éblouissement du blanc…
Temps, tant d’attente
Briser la carapace
Coeur à découvrir
___
Derrière la brume matinale, promesse de soleil.
Photos superbes, promesses d’une belle page à venir.
Belle journée à tous.
___
Marc (10 H 12) : « Ode à la pomme de terre » ?
Clin d’oeil, hein !
Sven, tu démarres sur les chapeaux de roue.
Beau.
Bourrache
oui je sais la botanique c’est pas mon fort
Apprendre avec philosophie.
Un coeur angélique se berce d’illusions…
Quand reviendra mai
Pousseront des feuilles pour…
Torcher mon haïku
Marc :
mais tu te débrouilles en cuisine. La pomme de terre en robe des champs, c’est délicieux !
Sourire.
Toi, modeste fleur
Sur la terre abandonnée
Au milieu des champs
Et des prairies incultes
Toi, petite fleur
Aux étoiles éteintes
Qui porte en ton sein
Un petit coeur aimant
Toi, ma fleur
Que j’ai rencontré sur mon chemin
Tu as su charmer mon regard
Tu es belle.
A la lisière de l’hiver
Tu passe et ne me vois pas
Recroquevillé, cheveux au vent
J’attend le printemps
doucement sous la chaleur,
je quitte cette carapace
Offrant généreuse ma nudité.
Coiffée d’un couronne de roses
Tes yeux se retournent
Mais tu continus ton chemin
Je me couvre alors d’un tissu d’opale
Ciselé de fine dentelle
puis dépose un présent .
Inclusion de mon cœur .
Sur ma peau blanche immaculé.
Tu t’approche et m’admire.
mes pensées continues
ombellifères
sur un tapis de velour vert
A la lisière de l’hiver froid
Tu passe et ne me vois pas
Recroquevillée, cheveux au vent
J’attend impatiente le printemps
il montre doucement sa tête.
Le soleil réchauffe l’espace
je quitte imprudente ma carapace
Offrant ma nudité couperose
Coiffée d’un couronne de roses
La lumière cristalline m’éclaire
Tes yeux croise les miens
Mais tu continus ton chemin
Je me couvre d’un tissu d’opale
Ciselé de fine dentelle de pétales
Au comble de l’indécence
J’y dépose au milieu un leurre.
l’Inclusion de mon faible cœur
Sur ma peau blanche a frémir.
Tu t’approche et m’admire.
Ossiane
J’aime beaucoup la 1ère et la 3ième photo. Ces fleurs sont si belles et ton haîku est tout en tendresse
Dans un écrin blanc
Soupire un coeur avide
D’éclore son printemps
Belle journée toute en douceur
Bises
Bonbonze, … dans du papier de soi avec 3 brins d’humour !
bonne journée à toi.
Dis, -vagation poétique :
____
Dis, amant noir
Couleur du soir
Ame en noir
Dans la nuit
Des chemins de traverse
Au bord des éboulis
En quatre coins
D’un espace oublié
Parmi les décombres
Les remblais, les fossés
A l’ombre de murs en ruine
L’est un secret jardin
Où l’on n’a besoin de rien
… d’un peu d’air.
silencieuse présence…
Sentir ta présence
tel un souffle léger
tel un doux baiser
déposé sur le front…
Avec mes pensées
penser sans raison
enfin rendre l’ âme
qui est âme prêtée…
Renoncer à retenir
tout n’est qu’écume
et rien qu’une plume
qu’un ange a déposée…
Dis, Ossiane :
___
De mon jour de vie
La pendule à l’Oeil Ouvert
M’ampute d’une heure
___
A quand le passage à l’heure d’hiver ?
Mauvaises herbes…
Il n’est rien pour nous consoler
au bout des chemins empruntés
il manque ces cailloux de pluie
dans le lit asséché des torrents
Il manque ces feuilles aux vents
qui frémissent entre nos ombres
et puis cette fleur dans nos vases
qui ne pousse qu’en terrain vague
Il manque un peu de sentiments
dans les ressentiments éparpillés
un peu plus de bleu sur la palette
le temps nous fige et nous creuse
Que faire de ces chemins désertés
que faire de ces torrents dénudés
et que faire de ces fleurs arrachées
et du temps qui nous reste à naître ?
Mauvaise herbe…
Il n’est rien pour nous consoler
au bout des chemins empruntés
il manque des cailloux de pluie
dans le lit asséché des torrents…
Il manque ces feuilles aux vents
qui frémissent entre les ombres
et puis cette fleur dans nos vases
qui ne pousse qu’en terrain vague…
Il manque un peu de sentiments
dans les ressentiments éparpillés
un peu plus de bleu sur la palette
le temps nous fige et nous creuse…
Que faire de ces chemins désertés
que faire de ces torrents dénudés
et que faire de ces fleurs arrachées
et du temps qui nous reste à naître ?
suite
…tu te pose sur ma corolle
et tes ailes me frôlent
toi le papillon frivole
dont les couleurs m’enjole
Bonjour Ossiane,
Il y a un doublon avec mauvaise herbe, ben.. il va falloir en arracher une quand même…
j’en profite pour te dire à la semaine prochaine, je te remercie pour ces très belles photos que je garde au chaud dans mon coeur, mais hélas le temps froid nous « déborde » et, tout le monde n’a pas encore de « coquille »… bonne continuation à tous. Merci pour tous vos mots imagés et poétiques. Je reste rêveur.
tout simplement joli
et tous vos mots aussi
Le temps prend longtemps
Pour effacer le temps
Et durant tout ce temps
Que le temps mettra
A « n’être » que de l’argent
On aura … tant perdu
Re-« naître » dans un ciel bleu
Sortir de l’ombre
Oser l’arc-en-ciel sur sa pallette
Semer des cailloux
Pour partager le chemin du torrent
Poser sa plume sur une feuille d’automne
Ranger le vase à fleur
S’en aller contempler son jardin
Découvrir des allées secrètes
Souhaiter la bienvenue
A ce temps … hors du temps.
____
Oh, je divague, là…
Ouvrir son coeur
Tout doucement
Très tendrement
S’offrir bonheur
sous notre carapace
des mots ettoufent
ne demandent qu’a s’épanouir
ouvront leurs ailes
laissont les sortir
dans le respect des autres
le respect de nous même
libérons la pensée
de nos mains
de nos coeur
laissons les mots s’envoler
vers d’autres cieux
parcourir le monde
parcourir le temps
laissant ainsi les ailes
de nos sentiments
se posé sur des lèvres
que nous ne connaitrons jamais
bonne journée
Marc, j’aime beaucoup…
J aime beaucoup bourrache,
oufff un peu de temps à moi pour lire de tout réel…
merveilleux poèmes, que tu as retenus Ossiane, et si un ‘cooeur’, comme un ‘coeur’ c’est tellement beau déjà… bises.
allez je me pose un doux moment à vous lire…et peut être à écrire?! qui sait? comme ce matin dans un vécu de vrai en autisme, les mots ne peuvent se poser…mais c’est une autre histoIre…
joli, Marc!
La fleur
De peur de déranger d’être de trop
Dans son antre en silence
Elle a vu passé le temps
Si lentement dans cette attente
Sans jamais se mentir de vrai
La fleur
Qui s’ouvre un jour
Ouvre son coeur
Et rouvrir son coeur
La palpite
D’infinies douceurs
La fleur
C’est si bon de s’ouvrir ses pétales
Pour frissonner les doux baisers
Du beau temps de l’aimé
Elle n’a plus peur
De murmurer ses vérités
La fleur
Maria.D, Sven, Bourrache, Marc, Monique, vos poèmes sont des merveilles, si tendres de douceurs, d’amour si bel.
Très beaux poèmes aujourd’hui avec les mots magiques de Bourrache et ceux de Marc empreints d’une délicate sensibilité…sous la carapace.
une douce pensée pour Annick, allez je m’arrache…
ah, Bourrache, encore un mot… ensemble, le temps nous déshabille…
à bientôt, amitiés
ah, j’oubliais… pas de courant d’air !… (clin d’oeil à ton poème tout en haut). bye
je te salue bien fort, sven.. bonne fin de journée.
atchoummmmmm, c’est rien, juste un peu de l’air de Bourrache.
bon aprem, Ossiane, sans oublier le ccccceur de neige de Maria.D.
c’est un plaisir d’être parmi vous
Bourrache tu as beaucoup divaguée mais j’aime c’est ce qui m’a permis de me lacher un peu sur les mots
finalement je vais peut être manger des pomme de terre ce soir
Maria.D, toujours très sensible
Monique on a l’impression de se promener avec toi
sven s’il est des mots magiques ce sont bien les tiens
tu es un puis de mots et d’impression sans fond
Sven :
Drôle de temps pour la planète. Vais sortir mon bonnet, mon écharpe et rentrer dans ma coquille.
(me déshabillerai au printemps prochain !)
Clin d’oeil et sourire.
Les mots me manquent et las d’écrire au larme poète et si git mon armure car affalé par la brise se meure le pêché , mais jamais de mon coeur je me laisserai dépérir car en révolte des lettres je casserais l’académie …;-))
Bises Ossiane
Bourrache, Maria D, Sven, Monique
c’est un plaisir d’être parmi vous
sven s’il est des mots magiques ce sont bien les tiens
tu es un puis de mots et d’impression sans fond
Bourrache tu as beaucoup divaguée mais j’aime c’est ce qui m’a permis de me lacher un peu sur les mots
finalement je vais peut être manger des pomme de terre ce soir
Maria.D, toujours très sensible
Monique on a l’impression de se promener avec toi
En écho à Salade (10 H 53) :
En toute philosophie, mon coeur me dit avec certitude qu’il ne s’agit pas d’angélique mais bien de carotte sauvage.
http://jeantosti.com/Fleurs/carotte.htm
Amicalement.
Compagnons et compagnes de cette mise en lumière, je suis ravie de faire un bout de chemin fleuri avec vous.
Ah, le jardin de l’Oeil Ouvert… il est unique !
(signé : l’architecte).
Sourire à Ossiane.
le jardin des poètes pas disparus
Saison de bure :
bientôt les bouches sucrées
embrasseront ton souvenir.
Saison de soie :
naîtra le temps
du miel et des amants…
Quel bel arc-en ciel dans les cieux !
Bonne soirée à tous 🙂
>Maria-D, Bourrache, Sven, Monique, Marc :
Bravo pour ces belles approches, je n’avais que l’embarras du choix 😉
Merci Maria pour tes superbes haïkus ; pas facile d’en choisir un 😉
Merci aussi Sven pour ta mauvaise herbe. Ce thème me plait bien car tout le monde veut les supprimer à tort ; elles recèlent des secrets inestimables 😉 Bon week-end, je crois comprendre que tu t’évanouis dans la nature pour quelques jours 😉
Tu as fait très fort Bourrache avec ce bel écho à Sven. Je te félicite aussi pour tes talents d’architecte et de botaniste qui ont tout de suite éclairé ma lanterne 😉 Merci pour ton humour ta gentillesse et tes divagations ;-)PS : j’ai remis la pendule à l’heure ; merci de l’avoir signalé. Au fait, ça se mange cette carotte sauvage ?
Un petit coucou à la sensibilité de Monique et à Marc qui continue à pétrir les mots et les émotions comme un bon boulanger 😉
>Brigetoun :
J’aime la façon très sobre et précise dont tu décris les choses. Beaucoup de justesse dans tes mots. Bises.
>Kirikino :
Oui, j’ai voulu montrer les différentes phases de l’éclosion avec l’apparition de ce cœur qui m’a vraiment soufflée 😉 Bonne idée ce chignon ! Merci pour ce bel haïku !
>Franc6 :
Tout à fait Francis, on a souvent des a priori sur ces fleurs des champs qu’on ne sait plus regarder et pourtant… elles sont utiles, sauvages, belles… elles évoquent l’été dans la prairie, les jeux de l’enfance. Bon week-end à toi, je t’embrasse.
>François :
Je ne parlais évidemment pas de cette carapace là 😉 Je ne crois pas que ce soit une bonne idée de faire ce forcing. Je retourne à mon ombellifère légère;-) Bises.
>Salade :
Le pseudo évolue chez toi aussi 😉 Demain ce sera le homard 😉 Merci pour ces paroles pleines de sagesse mais il ne faut pas oublier que les illusions font aussi rêver 😉 Bises.
>bonbonze :
Aïe aïe aïe ! Quel est ce lieu de perdition 😉 Il fallait oser mais tu l’as fait 😉 Et Sven t’a prêté main forte 😉 Bon week-end !
>Claudie :
Je te retourne le compliment avec ton bel haïku gourmand, chère Claudie 😉 J’espère que tu te sens plus rassurée aujourd’hui. Bises à toi.
>Annick :
Prends ton temps pour te poser et écrire. Bises.
>Bruno :
Tes mots me laissent sans voix ;-)) Mais surtout ne pleure pas, ami Bruno 😉
>JO :
Superbe parallèlle entre rudesse et douceur, la carapace rigide se fendille et devient toute sensible et soyeuse, le temps de l’amour est là. Merci beaucoup, bonne soirée aussi !
Carapace, espace intermédiaire
qui ne s’applique pas qu’au bestiaire
et qui prend tant de formes
de couleurs et de textures
pour protéger un lieu magique
follicule qui telle une pellicule
s’interpose et sans masquer
donner à voir et protéger
sorte de gangue pas inanimée
fort solidement arrimée
elle donne à penser
qu’en son sein couvé
se love un trésor
elle laisse espérer
qu’en ses reins
elle porte un noyau
en ogives, en ovale
en ombrelle, en panache
c’est bien là que se cache
un inestimable bien
qui abrité des turpitudes
vit une telle solitude
pourtant abrité
il repose et dehors n’ose
jeter plus que furtivement
le début d’un passage
tapis dense et ramifié
ou tapi dans la pénombre
le rameau exfolié
soutient la paleur
à peine effeminée
quelle splendeurs
ces ombellifères
odorantes et fiéres
Bonne soirée à tous
bravo à marc c’est si évocateur
Coeur en cage
Attendre sa maturité
Ouvrir la cage
Cadeau
annick mes pensées s’envole vers toi
déguisé en petites etoiles scintillantes
j’epère que tu les verra ce soir
merci a thierry
dans les notes haubans et rêveur tes evocations de vauban et de meurtrières m’avaient inspirés pour mes propres textes
Merci O°°o°°Ossiane… bises vers toi et la belle Annick
Bises vers Monique, Bourrache, Marc et Sven compagnons de voyage…
—
Un baiser d’encre
Cœur de la dame en noir
Un éclat d’espoir
Très beau Maria-D « la prison de strass », cela pourrait donner lieu à commentaire.
…
« Ce comble de délicatesse qu’est la fleur…. » Jacottet
_
Comme une naissance
Des entrailles de sa mère
Chaleur du cocon
_
J’ai apprécié Marc le fait qu’on puisse avoir à travers mes mots une sensation de promenade, sans vouloir faire allusion à Jean-Jacques Rousseau la promenade est l’un de mes moments favoris dans la vie.
…
Ossiane j’ai adoré ton sujet, côté campagne , fleur sauvage, et ton haïku est d’une grande douceur.
Bonne soirée à tous.
Tant mieux marc,
dans le domaine des hautes
technologies certains pédants parlent
de fertilisation croisée moi je préfère
un plus simple et convivial
échange de bons procédés
ou les vues ne sont pas interchangeables
mais où les fenêtres psychologiques
s’ouvrent, comme si déclic il y avait
et qu’une amorce de piste, un
semblant d’éclairage ou de recadrage
surgit à propos dans le propos
comme une invitation
à prolonger quelque chose.
L’épanouissement en trois temps
d’abord resserré et inextricable
le fouillis végétal table en corolle
courbées en guise non de soumission
mais bel et bien de protection
ensuite dans la détente souple
tournoie ensemble le couple
énivrant de couleurs doubles
il grise mais défrise
enfin l’assagissement délicat
comme un climat d’aplanissement
dévoile, étale et lisse
plus qu’un simple calice
blancheur nacrée
signe de regrets
il ouvre son coeur
et cette obsidienne
tire des éclats
mets dans tous ses états
Ossiane,
Ne mange pas de carotte sauvage mais par contre s’il en pousse dans un coin de ton jardin, laisse-la s’épanouir. Comme toutes les ombellifères, elle attirera abeilles et toutes sortes de bestioles bien utiles aux jardin d’agrément et potager.
Nous avons de l’or à portée de main et … nous ne le savons plus …
Je te conseille un p’tit voyage sur un site merveilleux :
http://www.cuisiflor.com/les_recettes.htm
J’veux pas faire ma pub’ … mais si tu cliques sur « bourrache » …
Allez, à ceux qui sont prêts pour ce beau voyage … bon appétit !
Et puis, laissez donc pousser des orties dans un coin de votre jardin … c’est la seule plante choisie par des papillons pour se reproduire et …
… bon, j’arrête là ….
Oh, Thierry … t’as un drôle de jardin …
Ben justement
bourrache
je n’ai plus de vrai jardin
que dans ma mémoire
tels ceux magnifiques
d’huntington à pasadena
et d’autres de l’enfance
entre ordre et exubérance
et puis ceux d’al andaluz
comme de vrais paradis
Pas facile d’aller chercher
au loin , profond, ces souvenirs
énivrants de senteur, ces délires
En effet Bourrache, ces fleurs sauvages qui poussent dans des endroits incroyables (je les accueille volontiers dans mon jardin secret et pas secret) n’ont besoin que d’un peu d’air, mais aussi qu’on les regarde, qu’on les admire et surtout qu’on les protège.
Francis Thomson dit :
« Celui qui cueille une fleur dérange une étoile »
Thierry : pourquoi tu mets un accent « aigu » sur enivrant ?
Merci, Monique, merci.
Tu as tout résumé…
Dis, Annick …
Je viens d’allumer quelques bougies … pour m’entourer …
Et j’ai pensé à toi … et à ton Doux Rêveur …
Biz.
Bourrache: Bonne observation, parce que je suis faché avec les accents, j’ai le parlé bien plat mais pas les pieds, et puis là je ne peux pas faire passer le correcteur.
En plus des fois je ne relis pas et oh stupeur je vois des coquilles, toujours l’urgence ou la compulsivité !
Au fait, qu’est ce qui te surprends le plus dans mon jardin imaginaire ?
Et puis, j’en ai tant dit aujourd’hui … que je me permets de vous inviter encore … au dit des Ribaux …
____
« Que sont mes amis devenus
Que j’avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L’amour est morte
Ce sont amis que vent me porte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta
Avec le temps qu’arbre défeuille
Quand il ne reste en branche feuille
Qui n’aille à terre
Avec pauvreté qui m’atterre
Qui de partout me fait la guerre
Au temps d’hiver
Ne convient pas que vous raconte
Comment je me suis mis à honte
En quelle manière
Que sont mes amis devenus
Que j’avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L’amour est morte
Le mal ne sait pas seul venir
Tout ce qui m’était à venir
M’est advenu
Pauvre sens et pauvre mémoire
M’a Dieu donné, le roi de gloire
Et pauvre rente
Et droit au cul quand bise vente
Le vent me vient, le vent m’évente
L’amour est morte
Ce sont amis que vent emporte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta
Rutebeuf (1230-1285)
____
Belle nuit à tous.
Thierry :
ce sont les circonvolutions des chemins de ton jardin de 21 H 36 qui me posent problème … j’éprouve des difficultés à suivre …
… j’aime « les simples » … surtout dans un jardin …
>Thierry:
Ta façon d’écrire est très particulière. Elle me fait penser à un tissu aux fibres très serrées dans lequel il faut s’insinuer d’un seul coup sans pouvoir respirer, non? L’effet d’une carapace que tu as voulu sans doute donner dans ton premier poème. Bien à toi.
>Pam:
Des paroles pleines de bon sens pour l’envol. Merci, je t’embrasse.
>Monique:
Merci pour ton enthousiasme, bonne fin de soirée.
>Bourrache:
Merci pour le lien, de nombreuses recettes… Mis à part la bourrache qu’il n’est pas facile de trouver, qu’est-ce que tu conseilles d’essayer? Je vois que j’ai affaire à une pro du jardin;-) Je ne savais pas pour les orties.
>Coucou Maria,
Je t’ai repêchée dans les spams, je ne sais pas pourquoi???
Encore un bel haïku en hommage au noir, fée magicienne. Bises vers toi.
>Marc:
Même chose Marc, je t’ai repêché dans les spams mais je ne sais plus où est passé ton commentaire… Désolée. Bonne nuit.
Mauvaise herbe
Elle est fleur des talus
Charlotte d’Espagne
Belle nuit
Fleur de bohème
Elle court les champs et les près
Le cœur éthéré
Maria-D :
Tu veux pas m’éclairer sur ta Charlotte d’Espagne … ai cherché … ai pas trouvé …
Maria-D :
___
Paske, chez moi, en Belgique, la Charlotte, la Nicola …. ça être des pommes de terre …
Ouhlala, je sens que Marc va m’en vouloir …
http://www.epicurien.be/recettes-de-cuisines/pomme-de-terre/belgique/recettes-pomme-de-terres-belgiques.asp
Allez, clin d’oeil et … bonne fin de nuit à tous.
Bourrache: joli clin d’oeil pour ces « simples » qui ne sont plus autant prisées ni apprivoisées qu’en ce moyen age où avec ou sans galien
mais surtout avec l’apport arabe les remèdes et pas que de bonnes femmes, puisque les mirs sans venir des émirs concoctaient eux aussi
des potions, tisanes, décoctions, pommades et autres remèdes.
La pharmacopée est bien allé dans la canopée en canot chercher d’autres principes.
Oui tu as raison pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, sans doute pour se cacher en faisant pousser de hautes herbes.
Merci de nous redonner du rutebeuf à lire c’est beau à en palir, vraiment c’est une attention si délicate.
Cage refermée
sur un amour naissant
un coeur épanoui
Dans la menotte
une cagnotte
rondelette
Pour Bourrache
Oui ici aussi la Charlotte est une pomme de terre, biensûr…
mais… et j’aime aussi cultiver mon jardin… mes jardins…
http://www.fleurs-des-champs.com/phototheque/fiche_plante.php?code=81
Et pour le côté poétique Charlotte d’Espagne ça m’a plu
Bise vers toi et la Belgique
Pour Bourrache
http://www.dailymotion.com/relevance/search/Ferr%C3%A9+Pauvre+Rutebeuf/video/xp6iw_leo-ferre-pauvre-rutebeuf_music
Merci Marc, Maria, Bourrache pour vos douces pensées hier soir, j’étais chez une amie avec Jean Sébastien,
toute ma tendresse en ce début de matinée, vrs vous.
Merci pour cette jolie vidéo, Maria.
Enfermées dans le petit coffre
Longtemps
Les pépites se révèlent si fort
A présent
Que c’est beau, chaque texte à lire,. subtilité..et humour..
Bourrache…je laisses pousser des orties dans mon jardin. -;)J’ai un petit faible pour les blanches…elles sont si belles dans la rosée du matin..
Pam.la ..question de maturité me touche..aussi..et monique quelle belle
phrase de Francis Thomson ..
“Celui qui cueille une fleur dérange une étoile”..
Chaque
branche
subtile
offrande
cisélée
au coeur
de l’éternité..
La douceur d’une fleur
Qui s’ouvre ses rosés
Et offre petits bonheurs
Ses milles pépites chantés
Dans la douceur
D’un coeur
Un petit coeur
Respire
Er cet ordi portable qui a enregistré des fautes de frapPe, et qui parfois envoie si vite juste en posant la souris, sans encore avoir choisi la belle ligne, m’agace. Je vais tenter de trouver le moyen d’effacer cette mémoire qui se fige depuis mon périple à Nantes avant les vacances.
Annick, c’est A n n i c k, et c’est suffisant! Bonne journée à chacun!
mais faut positiver,
ce qui est chouette c’est que à l affichage apparait de suite le bon mail et le bon site web, alors peut être apparaitra aussi le bon nom…à suivre.
merci a Bourrache et Maria-D pour le texte et la vidéo
mis a nu
je me déshabille devant vous
en écrivant mes mots
vous ne verrez pas corps
il n’est qu’un voile mouvant
sous les remous du temps
Il couvre les cœurs.
vos yeux ne verront que lignes et courbes
point et virgule
pleins et déliés
vous ne verrez pas plus mon visage
il transmute au fil de mon age
vous ne découvrirez pas
la couleur de mes yeux
mes petites rides autours des yeux
ni la nature de mes cheveux
pour me voir
lisez avec vos émotions
lisez avec vos souffrances
avec vos manques
vos désirs
Alors vous me verrez dans ma nudité.
Offert à votre cœur
mes entrailles livrées à vos mots
A vous pourrez me me toucher
de vos propres mots
vous pourrez me détruire
vous pourrez surtout m’habiller
de vos beaux sentiments
de votre bonté et votre générosité
et me confectionner une carapace.
alors je pourrais parcourir la vie
vos mots comme boucliers
ainsi j’affronterais
le monde présent
pour l’éternité.
Annick, tes mots s’en donnent à coeur joie, même ton ordinateur se met à avoir envie d’écrire…;-)
Il vente devant ma porte
Je ne m’en irai pas aujourd’hui
Fleurir quelques pierres froides
Dans des jardins égarés
Dans l’âtre, une flambée
Tels des feux follets
Les flammes y dansent
J’y vois les visages aimés
De ceux que j’ai perdus
Que sont-ils devenus ?
Il m’arrive alors de croire au paradis.
Pour eux, je cueille dans mon jardin secret
Un bouquet de pensées
Et un brin de regret
Le vent me vient
Le vent m’envole
Le vent m' »éventre »
Attise la braise.
>Maria-D :
Une deuxième jardinière botaniste 😉 Belle inspiration sur cette note. Merci pour tes beaux haïkus imagés.
>Pierre (2) :
Deux haïkus très différents ! Je n’avais pas pensé à la cagnotte 😉 Merci à toi.
>Marc :
Bravo Marc, quelle mise à nu ! Ton dernier poème est magnifique car émouvant.
>Bourrache :
Superbe d’émotion Bourrache ! J’aime la simplicité de tes mots qui parlent fort. Ce premier novembre n’est malheureusement pas une journée très gaie. Je t’embrasse.
Marc, j’aime vraiment beaucoup aussi.
Mais fais gaffe quand même … l’hiver approche … pense au bonnet et à l’écharpe pour protéger la carapace …
Clin d’oeil et sourire.
j ai relu plusieurs fois tes mots, Marc, pour les vivre plus encore. C’est si fort!
Maria-D : c’est vrai que c’est joli tout plein « Charlotte d’Espagne ».
Et grand merci pour la vidéo.
Biz.
merci pour vos mot qui me font plaisir
bourrache ton poeme est très délicat et très émouvant aussi
annick merci aussi j’aime aussi lire tes textesl sont emprunt de naturel sincérité sans voile aucun
Ossiane merci de tes mots c’est vrai que j’essaye d’aller au plus profond de moi pour exrimer ce que je recens pour ecrire même dans des domaines que je ne connais pas . mais la contreparti c’est vraiment que je dévoile mes sentiments…mes souffrances……mes désirs….
bourrache tes mots me font rire
>Marc:
C’est toi seul qui sais comment tu veux aborder l’écriture et jusqu’où tu veux aller. A toi de doser ou pas tes écrits, à toi de trouver ta propre voix/voie. Bonne soirée et merci d’être là.
Trois étoiles……deux diamants….Rare mise en lumière … l’automne en lisière….Maria…..Monique…..Bourrache….Marc….Sven…..La promenade est belle et légère…..on froisse le givre….le coeur est en neige…on fond sous le soleil…..Fleurs peintes sur le « déshabillé du temps »…..poèmes déposés…..la tendresse s’installe….
Me revient un refrain sans fin
fleur de pa, fleur de pa, fleur de papillon
et de voleter si léger
>Pierreb:
Bonsoir Pierre, même quand tu rends hommage aux élus, tu fais le poète;-)Jolie esquisse de mots entre légèreté fondante et lumière givrée qui fait du bien dans la lourdeur d’un premier novembre que j’ai hâte de voir filer. Je t’embrasse et te souhaite un bon week-end.
>Thierry:
Là aussi, lègèreté qui fait du bien dans la gravité d’un tel jour. Bien à toi.
Merci Pierre b, puissent ces trois petites étoiles briller dans ce ciel d’automne en cette journée morose et se lover dans les coeur en quête de tendresse.
Faire naitre une fleur
La regarder s’épanouir
Lui dire qu’elle est belle
Bonne soirée à tous
Belle tendre ébouriffée
Aux joues qui rosissent
Mille éclats de diamants
Dans le gazon tout dru pousse une carotte sauvage, son herbe se monte droite et elle s’isole longtemps à l’abri des regards, attend le juste temps en ailes naturelles pour penser dévoiler frimousse dans ce monde trop cruel, elle scintille dedans, bien avant de s’ouvrir, elle palpite son petit coeur précieux qui souvent perle une goutte d’émotion pure.
Attendre.. attendre un temps infini, le temps est si long quand il passe…à regarder cette fleur des champs… qui prend le temps….bien plus de temps que la rose qui se dévoile fort vite….il lui suffit que son bouton s’ouvre.. chaque jour.. à chaque passage.. un peu plus… tout doucement.dans l’indicible, ce beau visible qui rend muet…mais à l’inverse la carotte si naturelle hésite plus longtemps de se faire voir… elle se questionne dedans ses couleurs et se parfume et se fait belle sans rien ajouter à son odeur d’elle…..rester naturelle prend tout ce temps, le temps du juste temps qu’il faut..pour juste être.. sans rien paraître.
Grand merci Pierre
Et je m’en vais dans la nuit
Le coeur étoilé
—
Belle nuit à tous
Petite fleur
Petite reine
Sans toi
La vie se meurt
Tu es la vie sur terre
Le plaisir pour les yeux
Dans ce monde cruel
Ouvre toi petite fleur
Pour le regard délicat
De celui qui t’aime
Pour Annick
Celui qui t’aime
Saura effeuiller ton coeur
Petite reine
C’est joli Maria, je suis si émue…yaouh..tellement…
tu vois je suis encore là, je lis et relis cette page, dans un tout beau silence,
me faut du vide pour lire et écrire…
MERCi Pour tous tes mots, Maria.
j ai été fort émue PierreB, il faut un temps parfois pour le dire,
fort de fort aussi Bourrache….
je te souhaite une douce nuit, Maria.
Pour toi Annick qui est peut-être encore là,
Tu as raison le monde sans les fleurs n’aurait aucun sens, et ton poème Petite fleur, petite reine est très joli.
Je te lis je t’écoute ce n’est pas facile de se dire souvent.
Bonne nuit
« Comme le rêve, l’écriture joue un rôle compensateur, elle occupe un vide, comble un manque, efface la solitude et l’enfance gâchée.
L’écriture est amour, attente… »Anne Walter
Cela peut être tout ça, mais bien autre chose encore, un plaisir de toute façon.
je suis relà, je viens de rire devant l’écran tv, cela fait du bien quand un jour un peu lourd…
Tes mots sont beaux Monique,
cette fois, belle nuit, que je vais retrouver.
>Annick:
J’arrive un peu tardivememnt mais je te remercie d’avoir ainsi lassé aller ta plume pour cette jolie fleur des champs; tu ne vois pas, elle est tout sourire;-)
>Monique:
Merci pour ces pensées profondes, l’écriture est si riche qu’elle a une multitude de significations. C’est à chacun de l’apprivoiser, de la faire vivre et de la partager ensuite. Bien à toi.
Amour carapace
Amour, je t’aimais
Aléas des blessures
des pardons mal faits
l’amour est-il là ?
mais peur de souffrir,
mais peur de donner,
mis sous carapace
Xtine
>Xtine:
Voilà encore un poème très sensible. Tu évoques comme dans l’autre note un thème qui n’a pas été beaucoup abordé sur cette note. Merci beaucoup pour la beauté de tes mots. Bonne fin de soirée.
Bonjour,
Je découvre seulement maintenant ton blog, c’est superbe de poésie tout simplement. Je n’ai pas encore tout vu, mais Carapace m’inspire ceci :
Bien au fond
Tout au fond
Enfoui sous mille fils
Entrelacés
Magnifiques et graphiques
Sommeille un Coeur
Rose et tendre
Pur et blanc
Au grand jour
Enfin ouvert
Au grand jour
Enfin offert
>martine:
Bonsoir, je vous souhaite la bienvenue sur le blog;-) Prenez votre temps pour la visite, la maison est ouverte 24h sur 24 😉 Belle écriture pour décrire ce cocon végétal. Merci pour ce petit cadeau de mots. Je vous invite à revenir quand vous voulez. Bien amicalement.
A la brève rose du ciel d’hiver
on offre ce feu de braises
qui tiendrait presque dans la main.
(Cela ne veut rien dire » diront-ils
« cela ne guérit rien,
ne sècherait même pas une larme… »)
Pourtant voyant cela, pensant cela,
le temps d’à peine le saisir
d’à peine être saisi
n’avons nous pas sans bouger, fait un pas
au-delà des dernières larmes?
Philippe Jaccottet
Je n’ai plus le nom du poète qui a écrit ces lignes, désolée. J’ai pris l’habitude de visiter , aujourd’hui j’ose y déposer quelques mots, comme ça au gré d’une photo; celle là plutôt qu’une autre. C’est un beau voyage virtuel.
C’est beau et cela fait du bien.
>Salomé:
Bonjour Salomé, quel joli nom! Je te souhiate la bienvenue sur le blog;-) Ca me fait très plaisir d’apprendre que tu as enfin osé prendre la parole et que tu fais partie des visiteurs fidèles;-) Ne crains rien, exprime-toi comme tu le sens. Il n’y a aucune règle particulière pour se manifester. n’hésite pas à nous rejoindre sue la dernière note. J ete présenterai aux autres poètes.
Merci pour ce beau poème émouvant. Il est de Philippe Jaccottet. A bientôt!